Rhéologie des matériaux Hypothèses des petites pertubations (HPP)
Rhéologie des matériaux
Hypothèses des petites pertubations (HPP)
Comportement élastique,
la loi de Hooke :
Essai de traction
exp
S0
l0 σ ≈FS0
εv ≈1+εing
HPP : Hypothèse de Petites Pertubations
εσ ,
εσ ,
S
εing =l − l0l0
l
εv =dlll0
l
∫ = ln ll0
"
#$
%
&'
σ =FS
σ =σ 0 00 0 00 0 0
!
"
###
$
%
&&& ε
t
ε
σ
ε
t
Welas = énergie restituée
W = σ dε∫
σ = Eε E
Plasticité Parfaite indépendance du temps
ε = ε e +ε p
ε
t
ε p ε e
WelasWdissipée
Introduction
Many structural components undergoing “small” deformationsare reasonably-well described by the stress-strain relation oflinear elasticity
σ(t) = Eε(t), ε(t) = Jσ(t), Jdef= 1/E
where E is the Young’s modulus of elasticity, and J is the elasticcompliance. Although we have introduced time t as an argumentfor the strain ε, and the stress σ, the stress-strain relation for anelastic material is both time-independent and rate-independent.
In contrast, a linear viscous fluid obeys the constitutive equation
σ(t) = ηε̇(t)
where η is the viscosity (usually defined in shear, but here fornotational convenience, we define it tension), and for fluids thestress depends linearly on the strain rate.
MIT MECHE 2/55
Le comportement de nombreux matériaux subissant des « petites » déformations sont raisonnablement bien décrits par une relation linéaire élastique entre les contraintes-déformations .
Où E est le module de Young, J est la complaisance élastique et t le temps. Cependant pour un matériau élastique, la déformation et la contrainte sont indépendants du temps, indépendants de la vitesse. Par oppositon, le comportement liquide visqueux linéaire obéit à
la loi d’équation constitutive :
Où η est la viscosité (habituellement défini en cisaillement, mais ici on l’a définit en traction) et pour les fluides la contrainte est linéaire avec le taux de déformation..
En réalité les équations constitutives pour la plupart des matériaux solides diffèrent du comportement élastique linéaire :
Lorsque le matériau a un comportement à la fois élastique et visqueux : on parle alors de visco-élasticité
Exp silly putty
Lorsqu’une structure élastique est déformée, la déformation de charge/décharge est instantannée et réversible. Lorsque la charge est retirée, on retrouve l’état initial instantanément et sans déformation permanente. Exemples : metaux soumis à des petites déformations et
élastomères
Les structures viscoélastiques ne permettent pas une telle réponse (excepté à très basse température)
Exp silly putty + silicone
Comportement Visco-élastique, (Réponse mécanique des Polymères)
• Rappel du comportement mécanique d’un matériau élastique linéaire en traction uniaxiale.
output
εσ ,
input
σ
temps
)(1)( tE
t σε =
output
input
ε
temps
temps
εσ E=
)()( tEt εσ =εσ ,
Eσ
ε =
temps
Lorsqu’une structure élastique est déformée, la déformation de charge/décharge est instantannée et réversible. Lorsque la charge est retirée, on retrouve l’état initial instantanément et sans déformation permanente. Exemples : metaux soumis à des petites déformations et élastomères
Stress-relaxation and creep
(a) (b)
Figure: (a) Heaviside unit step function. (b) Dirac delta function
δ(t)def= ˙h(t)
MIT MECHE 5/55
Fonction d’Heaviside Fonction Dirac
Comportement viscoélastique linéaire
Comportement viscoélastique linéaire, la réponse est dependante du temps. Réponse visco-élastique linéaire :
ε•
(t) = 1ησ (t) ou
Entrée σ
temps
Entrée
ε
temps
Sortie
εtemps
ησ
Sortie
σ
σ (t) =ηε•
(t)
temps
Deux tests standards pour observer le comportement visco-élastique linéaire :
• Test de relaxation des contraintes
• Test de fluage
Test de Relaxation des contraintes
Application d’un déplacement uniaxiale
Observons l’évolution des contraintes en fonction du temps.
ε(t) = ε0h(t)
L
ε(t) = ε0h(t)
Stress-relaxation
ε(t) = ε0h(t) ε̇(t) = ε0 δ(t)
Elastic Viscous Viscoelastic
σ(t) = σ0 h(t), σ0 = Eε0 σ(t) = ηε0δ(t)
MIT MECHE 6/55
ε(t) = εoh(t)
Relaxation des contraintes
input: ε(t) = εoh(t) Module de relaxation :
rE
Er∞ = Ere
t
t
σ
ε
toutput: :)(tσ
Er (0+ ) = Erg
Définition :
Stress-relaxation function
Er(t)def=
σ(t)
ε0
The short-term value of this function is called its “glassy” value
Er(0+) ≡ Erg.
The long-term value of this function is called its “equilibrium”value,
Er(∞) ≡ Ere.
MIT MECHE 7/55
σ (0+ )
σ (∞) La valeur au temps court de cette fonction est appelée la valeur ‘vitreuse’ :
La valeur au temps long de cette fonction est appelée la valeur à ‘l’équilibre’ :
or
ttEεσ )()( =
Er(t) est une propriété du matériau
Ne dépend pas du niveau de contraintes ou de déformations
Er (t) =σ1(t)ε1
=σ 2 (t)ε2
i.e. les deux tests (ε1) et (ε2) donne le même Er(t)
2ε
1ε
ε
1σ
2σσ
Test de fluage
Application d’une charge constante avec le temps
P
P
P(t) = P⇒σ (t) = PS
σ (t) =σ 0h(t)
σ
t
input:
t
εoutput:
Observons la déformation en fonction du temps
Creep compliance function
Jc(t)def=
ε(t)
σ0,
The short-term value of this function is called its “glassy” value
Jc(0+) ≡ Jcg
The long-term value of this function is called its “equilibrium”value,
Jc(∞) ≡ Jce
MIT MECHE 9/55
Complaisance de fluage:
Complaisance de fluage
La valeur au temps court de cette fonction est appelée la valeur ‘vitreuse’ :
La valeur au temps long de cette fonction est appelée la valeur à ‘l’équilibre’ :
La complaisance de fluage Jc(t) et le module de relaxation Er (t)
• Sont linéaires pour des petites déformations (ε < .02)
• Er (t) – independant du niveau de déformation
• Jc (t) – independant du niveau de contrainte
Viscoelastic behavior is said to be linear when thestress-relaxation function Er(t) is independent of the step straininput ε0, and when the creep function Jc(t) is independent of thestep stress input σ0.
Note that although
Jcg = 1/Erg and Jce ≡ 1/Ere,
in generalJc(t) "= 1/Er(t).
Knowledge of the material response functions Er(t) or Jc(t) issufficient to predict the output corresponding to any input withinthe linear range (typically when the total strain is less then∼ 0.01) by the Boltzmann superposition principle, which westudy next.
MIT MECHE 10/55
Notons :
Cependant en règle générale:
Même comportement pour le cisaillement
Relaxation des contraintes :
oR
ttGγ
σ )()( 12=Input
Output
)(tGR
12γ
t
t
t
12σ
oγ
Fluage
Entrée
Sortie t
t
t
12σ
12γ
cJ oc
ttJτ
γ )()( 12=
oτ
La compressibilité des matériaux (terme de pression) est moins viscoelastique ; i.e., faible dépendance en temps et température
K = Module de compressibilité
K K
gT T t
Maxwell Model Kelvin-Voigt Model
Deux simples modèles rhéologiques
Exp silly putty
ε = ε1 +ε 2
σ =σ 1 =σ 2
ε = ε1 = ε 2
σ =σ 1 +σ 21
2 1 2
Modèle standard linéaire
Ce modèle donne de bonnes descriptions physiques des deux modes de relaxations et de fluage.
AE BEB
C
A
η
Afin d’obtenir les relations entre les contraintes et les déformations, les théorèmes mécaniques à appliquer sont les suivants : I L’Equilibre II Les lois constitutives des comportements des matériaux III La compatibilité
I. Equilibre
CB
BA
σσ
σσσ
=
+=
(2) )1(
II. Equations constitutives
III. Compatibilité
CC
BBB
AAA
EE
εησ
εσ
εσ
=
=
=
(5) (4) )3(
CBA
CBA
εεεε
εεεε +==
+==
(7) (6)
Aσ Bσ
σCσ
Bσ
En combinant les équations, on obtient :
(7), (4), (5) → ε =σ B
EB
+σC
η
utilisant (1) ε =σ B
EB
+σ B
η
utilisant (2) ε =σEB
−σ A
EB
+ση−σ A
η
utilisant (3) ε =σEB
−EA
EB
εA +ση−EA
EB
εA
utilisant (6) ε =σEB
−EA
EB
ε +ση−EA
EB
ε
L’équation differentielle en contrainte et en déformation s’écrit tel que:
De (*), les expressions du module des relaxations et de la complaisance de fluage peuvent être obtenues.
ση
σεη
ε111 +=+⎟⎟
⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+
B
A
B
A
EE
EE
Relaxation des contraintes
)()()()(tttht
o
o
δεε
εε
=
=
fonction d’Heaviside
⎩⎨⎧
=∞
≠=
⎩⎨⎧
≥
≤=
0 , 0 , 0
)(
0 , 10 , 0
)(
tt
t
tt
th
δDirac
)(1)(1)()(1 ttE
thEtEE
Bo
Ao
B
A ση
σεη
δε +=+⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+
)(∗
Entrée:
oBAB
Bo
A
EEEdtd
dtd
EE
εη
ση
σ
ση
σε
η
=+
+=11
Résolvons l’équation differentielle en σ:
Solution homogène
⎭⎬⎫
⎩⎨⎧−=
=+
tEA
Edtd
BH
B
ησ
ση
σ
exp
0
Solution particulière
oAp
oBA
pB
E
EEE
εσ
εη
ση
=
=
:0>t ⎩⎨⎧
=∞
≠=
⎩⎨⎧
≥
≤=
0 , 0 , 0
)(
0 , 10 , 0
)(
tt
t
tt
th
δ
)(1)(1)()(1 ttE
thEtEE
Bo
Ao
B
A ση
σεη
δε +=+⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+
La condition initiale en t=0+ permet d’obtenir A ⎭⎬⎫
⎩⎨⎧−+= tEAE B
oA ηεσ exp
( )
oB
oBAoA
oBA
EAEEAE
EEt
ε
εεσ
εσ
=
+=+=
+== +
)(
,0
)(exp)( thtEEEt oB
BA εη
σ ⎥⎦
⎤⎢⎣
⎡
⎭⎬⎫
⎩⎨⎧−+=
Arre
BArrg
BBAr
EEEEEEE
tEEEtE
=∞=
+==
⎭⎬⎫
⎩⎨⎧−+=
+
)(
)0(
exp)(η
Le temps relaxation : τr=η/EB
Module de Relaxation:
(temps court) (temps long, la réponse à l’équibre)
σ (t) = Ere + Er −Ere( )exp −tτ r
"#$
%&'
(
)*
+
,-εoh(t)
•
time
BArg EEE +=
)(tEr
Are EE =
0=t
Standard linear solid: stress-relaxation
Stress-relaxation function
Er(t) = Ere+(Erg−Ere) exp(−t
τR)
Erg = Er(0+) = E1 + E2,
Ere = Er(∞) = E1 .
With E1 = 0.5GPa, E2 = 2.5GPa,so that
Erg = 3GPa, and Ere = 0.5GPa,
and different values of relaxationtimes τR.
0 10 20 30 40 50 600
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
t, seconds
E r, GPa
τR= 5s
τR= 10s
τR= 20s
τR= 40s
MIT MECHE 18/55
Avec EA=0,5 Gpa, EB=2,5 Gpa ; Erg=3 Gpa, Ere=0,5 Gpa et différentes valeurs de temps de relaxation τ r
Avec τr=η/EB
Obtenons la complasiance de fluage :
)( );()( ttht oo δσσσσ == Input:
( ) oBA
B
BA
BA
oA
B
A
ooB
A
B
A
EEE
EEEE
EEE
t
thtE
EEE
ση
εη
ε
ησ
εη
ε
ση
δσεη
ε
+=
++
=+⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+
=
+=+⎟⎟⎠
⎞⎜⎜⎝
⎛+
+
)(
1
0
)(1)(11
Le temps de fluage caractéristique τc ≡ η(EA +EB )EAEB
ε + 1τ cε =
1EAτ c
σ o
Résolvons l’equation diff. eq.
ε =σ o
EA
+ cexp −tτ c
"#$
%&'
(
)*
+
,-
t = 0+, ε =σ o / EA +EB( )
ε(t) = 1EA
−1EA
−1
EA +EB
"#$
%&'exp −t / τ c{ }
(
)*
+
,-σ oh(t)
reAce
rgBAcg
EEJ
EEEJ
11
11
==
=+
=
Jc (t) = Jce − Jce − Jcg( )exp(−t / τ c )"# $%h(t)
Jc =1EA
−1EA
−1
EA +EB
"#$
%&'
exp − tτ c{ }
(
)*
+
,-
Jc (t) ≠1
Er (t)En générale, mais :
time
ceJ
cgJ
)(tJc
0=t
ε(t) = Jce − Jce − Jcg( )exp(−t / τ c )"# $%σ oh(t)
Standard linear solid: creep
Constitutive model
σ = E1ε + E2(ε − εv)
ε̇v =1
τR(ε − εv)
σ = σ0 ≡ constant
dε
dt= −
E1
(E1 + E2)
1
τRε +
σ0
(E1 + E2)
1
τR,
ε(0+) =σ0
(E1 + E2).
ε(t) = σ0
h 1E1
−
1E1
−1
(E1 + E2)
ff
exp“
−E1
(E1 + E2)t
τR
”i
Creep function
Jc(t) = Jce − (Jce − Jcg) exp“
−t
τC
”
,
Jcg = Jc(0+) =
1(E1 + E2)
,
Jce = Jc(∞) =1
E1
,
τCdef=
τR(E1 + E2)E1
, τR = η/E2,
Here τC is the creep retardation time. Note thatin general τC #= τR.
MIT MECHE 19/55
Standard linear solid: creep
Creep function
Jc(t) = Jce − (Jce −Jcg) exp“
−t
τC
”
,
Jcg = Jc(0+) =
1(E1 + E2)
,
Jce = Jc(∞) =1
E1
,
τCdef=
τR(E1 + E2)E1
, τR = η/E2.
With E1 = 0.5 GPa, E2 = 2.5 GPa, sothatJcg = Jc(0
+) = 1/(E1 + E2) =(1/3) GPa−1
Jce = Jc(∞) = 1/E1 = 2.0 −1
and different values of relaxation
times τR.
0 20 40 60 80 100 1200
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
t, seconds
J c, GPa
−1
τR= 5s
τR= 10s
τR= 20s
τR= 40s
MIT MECHE 20/55
Standard linear solid: creep
Creep function
Jc(t) = Jce − (Jce −Jcg) exp“
−t
τC
”
,
Jcg = Jc(0+) =
1(E1 + E2)
,
Jce = Jc(∞) =1
E1
,
τCdef=
τR(E1 + E2)E1
, τR = η/E2.
With E1 = 0.5 GPa, E2 = 2.5 GPa, sothatJcg = Jc(0
+) = 1/(E1 + E2) =(1/3) GPa−1
Jce = Jc(∞) = 1/E1 = 2.0 −1
and different values of relaxation
times τR.
0 20 40 60 80 100 1200
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
1.6
1.8
2
t, seconds
J c, GP
a−1
τR= 5s
τR= 10s
τR= 20s
τR= 40s
MIT MECHE 20/55
Avec E1=0,5 Gpa, E2=2,5 Gpa ; Jrg=Jc(0)=1/3 Gpa, Jce=Jc(∞)=0.2 Gpa et différentes valeurs de temps de relaxation
τ R
Soit input:
Le résultat est output: oc
o
tJtthtσε
σσ
)()()()(
=
= ici il etait implicitement assumé que la charge etait appliqué à t=0
)()( 11 ttht −=σσ
⎩⎨⎧
>
≤=−
⎩⎨⎧
>−
≤−=−
1
11
1
11
,1 ,0
)(
0)( ,10)( ,0
)(
tttt
tth
tttt
tthOu
Si la charge (contrainte) σ1 est appliquée à t=t1 :
Principe de Superposition de Bolzmann :
Réponse à une excitation quelconque
Cherchons la réponse à une exicitation quelconque
)()( 11 ttht −=σσ
⎩⎨⎧
>
≤=−
⎩⎨⎧
>−
≤−=−
1
11
1
11
,1 ,0
)(
0)( ,10)( ,0
)(
tttt
tth
tttt
tth
)( 1tth −
)()( 11 ttht −=σσ
temps
temps
1t
1t
0.1
1σ
Ainsi, pour input: )()( 11 ttht −=σσ
Où (t-t1) est le temps écoulé depuis l'application de la contrainte
Maintenant , supposons qu’il ait deux étapes de contraintes appliquées :
122
11
2211
0)()()(
σσσ
σσ
σσσ
−=Δ
−=Δ
−Δ+−Δ= tthttht
)(
)()()(2
1
2211
iii
tth
tthttht
−Δ=
−Δ+−Δ=
∑=
σ
σσσinput
time
)(tσ
1t 2t
1σ2σ
2σΔ
1σΔ
le output est: 11)()( σε ttJt c −=
Principe de Superposition de Bolzmann La réponse en déformation d’un historique de chargement est simplement la somme des réponses des déformations pour chaque incrément de contraintes pris individuellement; Ce résultat s’appuie sur la linéarité du comportement.
ε(t) = Jc (t − t1)Δσ1 + Jc (t − t2 )Δσ 2
ε(t) = Jci=1
2
∑ (t − ti )Δσ i
temps
Sortie
)(tε
1t 2t
)(tε
)(1 tε
)(2 tε
)(tσ
1t 2t
1σ2σ
2σΔ
1σΔ
oc
o
tJtthtσε
σσ
)()()()(
=
=
Le principe de superposition appliqué à un nombre arbitraire d’incréments de contraintes N, s’écrit ;
σ (t) = Δi=1
N
∑ σ ih(t − ti )
ε(t) = Jci=1
N
∑ (t − ti )Δσ i
Entrée
Sortie
)(tσ
)(tε
Entrée
Sortie
Avec des incréments de chargement de plus en plus petits, l’histoire du chargement devient lisse et une relation intégrale est obtenue :
ε(t), est obtenue par superposition des incréments de contraintes
Il s'agit d'une intégrale de convolution.
Si le chargement est appliqué sous forme d’un historique de contrainte; la relation contrainte-déformation est obtenue à partir de l’intégrale de la complaisance de fluage
Entrée
Sortie
σ (t) = hi=1
N
∑ (t − ti )Δσ i
= ho
t
∫ (t −τ i ) σ (τ )dτ
ε(t) = Jco
t
∫ (t −τ ) σ (τ )dτ
S’il existe un saut de discontinuité, nous obtenons le résultat suivant :
Le même argument est utilisé pour l’application d’un historique quelconque de déformation; la réponse en contrainte est donnée par :
L’aspect linéaire de la réponse viscoélastique linéaire permets d’utiliser le principe de superposition.
σ (t) =σ oh(t)+ σo
t∫ (τ )h(t −τ )dτ
ε(t) = Jo(t)σ o + Jco
t∫ (t −τ ) σ (τ )dτ
temps
)(tσ
ττετεσ
ττεεε
dtEtEt
dzththtt
o ror
t
ooo
)()()()(
)()()()(
−+=
−+=
∫
∫Entrée
Sortie
oσ
Rappel, nous avons établis que la valeur vitreuse et la valeur à l’équilibre Jc(t) et Er(t) sont reciproques.
Mais, la relation générale n’est pas vérifiée :
Jcg =1Erg
; Jce =1Ere
Jc (t) ≠1Er
(t)
Si l’entrée est : )()( tEt rασ =
La sortie sera : )()( tht αε =
Cependant, la sortie est donc donnée :
ε(t) = Jco
t∫ (t −τ ) σ (τ )dτ
= Jco
t∫ (t −τ )αdEr (τ )
dτdτ
où αh(t) = Jco
t∫ (t −τ )α dEr (τ )
dτdτ
1= Jco
t∫ (t −τ ) dEr (τ )
dτdτ
Relation entre Jc et Er:
t = Jco
t∫ (t −τ )Er (τ )dτ
La transformée de Laplace donne l’approximation suivante :
Er (t) =sinmπmπ Jc (t)
où m =pente negative de la courbe log Er(t) vs. log t.
log time
Er (t)Jc (t)
0.1
75.
25.
Pour un matériau donné, la complaisance de fluage Jc (t) ou la fonction de relaxation Er (t) peuvent être déterminées expérimentalement. La complaisance de fluage ou le module de relaxation peuvent être utilisés pour évaluer n’importe quel historique de chargement.
Cependant, les expérience de fluage et de relaxation ne peuvent pas fournir des renseignements complets sur le comportement mécanique des matériaux viscoélastiques. Ces expériences fournissent généralement des données concernant le comportement d'un matériau dans la plage de temps de 10 secondes à 10 années. Il faut recourir à l’équivalence temps température (non abordé ds ce cours)
Formulations oscillantes des contraintes et des déformations permet de faire l'analyse des vibrations et de la propagation d'ondes à travers des matériaux viscoélastiques.
Exp : bille acier + balles michelin
Chargement périodique :
γ12 = γo sinωtγ12 =ωγo cosωt
appelons τ−= ts
σ12 (t) = G−∞
t∫ (t −τ ) γ12 (τ )dτ
σ12 (t) = Go
∞
∫ (s) γ12 (t − s)ds
= Go
∞
∫ (s)ωγo cos ω(t − s)[ ]ds
= γoo
∞
∫ ωG(s)sinωsdssinωt + γoo
∞
∫ ωG(s)cosωsdscosωt
= γ oω G(s)o
∞
∫ cosωsds$%&
'()cosωt +γoω G(s)
o
∞
∫ sinωsds$%&
'()sinωt
Réponse dynamique: methodes et mesures
G’: module de conservation G”: module de perte
σ12 = γo !G sinωten phase + !!G cosωt
hors phase
"
#$$
%
&''
∫
∫∞
∞
=ʹ′ʹ′
=ʹ′
o
o
sdssGG
sdssGG
ωω
ωω
cos)(
sin)(
Notons que Gʹ′ and Gʹ′ʹ′ dependent de la pulsation et donc de la fréquence de sollicitation
On peut aussi écrire la contrainte telle que:
ttt
oo
o
ωδσωδσ
δωσσ
cossinsincos)sin(12
+=
+=
)(ˆ)(
ωδδ
ωσσ
=
= oooù
alors
o
o
o
o
G
G
γδσ
γδσ
sin
cos
=ʹ′ʹ′
=ʹ′
et
GGʹ′
ʹ′ʹ′=δtan
Angle de déphasage ou angle de perte
( )[ ]
[ ]
GG
GiG
i
i
G
titi
o
o
o
o
o
o
ʹ′ʹ′ʹ′=
ʹ′ʹ′+ʹ′=
+=
=
=
+=
=
δ
δδγσ
δγσ
γσ
δωσσ
ωγγ
tan
sincos
exp
exp
)exp(
*
**
*
*
Réponse dynamique : Représentation Complexe
Energy dissipation
The work done per unit volume over a time period [0, t] is
W =
∫ t
0σε̇ dt .
Now, consider a sinusoidal strain input
ε(t) = ε0 sin(ωt) =⇒ σ(t) = σ0 sin(ωt + δ) .
ε
σ
MIT MECHE 46/55
Le travail par unité de volume sur une période 0,t est
Maintenant considérons l’application d’une déformation sinusoidale :
Hystérésis :
aire de l’ellipse
Energy dissipation in one cycle
The energy lost in one cycle through internal friction and heat isgiven by the area of the hysteresis loop:
Wone cycle =
∫ T
0σε̇ dt , T
def=
2π
ω
For
ε(t) = ε0 sin(ωt) =⇒ σ(t) = σ0 sin(ωt+δ) =⇒ Wone cycle = πσ0ε0 sin δ .
Thus, when δ = 0 the energy dissipated is zero, as in an elasticmaterial.
Recall thatE
′′
=σ0
ε0sin δ, J
′′
=ε0σ0
sin δ,
so thatWone cycle = πε20E
′′
= πσ20J
′′
,
hence the names loss modulus and loss compliance for E′′
andJ
′′
, respectively.
MIT MECHE 47/55
L’énergie dissipée sur un cycle est donnée par l’aire de l’hystérésis :
pour:
Alors, quand δ=0 l’énergie dissipée est zéro, cas d’un matériau élastique
Rappelons que :
Ainsi
Damping capacity
Now, the energy stored after one complete strain cycle is zero becausethe material has been brought back to its original configuration. Tofind the stored energy, we should integrate over 1/4 cycle, ort = π/(2ω). Thus,
Wquarter cycle =
∫ π/(2ω)
0σε̇ dt =
{σ0ε02
cos δ}
︸ ︷︷ ︸
stored energy
+{σ0ε0π
4sin δ
}
︸ ︷︷ ︸
dissipated energy
damping capacitydef=
dissipated energy in quarter cycle
stored energy in quarter cycle=
π
2tan δ .
Thus the damping capacity of a linearly viscoleastic material dependsonly on phase/loss angle δ, which we recall is frequency-dependent.
MIT MECHE 48/55
Maintenant, l’énergie stockée après un cycle complet est zéro car le matériau a été remis dans sa configuration d’origine. Pour trouver l’énergie stockée il faut faire le bilan énergétique sur ¼ de cyle ou sur un temps t=π/2ω
La capacité amortissante d’un matériau viscoélastique dépend uniquement de l’angle de déphasage, ou angle de perte, nous rappelons qu’il est dépendant de la fréquence