Revue de presse « Défense » (contact : [email protected]) Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la Revue de presse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir en adressant un courriel à l’adresse indiquée ci-dessus. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt pour son travail, toutes vos suggestions sont les bienvenues. Cette revue de presse paraît désormais sur le site de l’UNION-IHEDN, à l’adresse : http://www.union-ihedn.org/ Alain-Fournier, auteur du Grand Meaulnes était né le 3 octobre 1886 Date : 3 octobre 2014 Sommaire des articles proposés 1) Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Principe de précaution - Frappes en Syrie : pourquoi l’Elysée hésite Qui jugera les cyberterroristes ? 2) Relations internationales - Europe de la défense - OTAN : Les défis de la politique régionale de la Turquie Les crises chez les autres n’existent plus Accord franco-saoudien d’aide au Liban : Riyad aurait posé de « nouvelles » conditions 3) Armements - Industries - Économie : Moratoire de 3 ans dès 2015 pour le paiement des 4 sous-marins S-80 de Navantia OCK lance la production en série de moteur anaérobie Des trous dans le fuselage des Eurofighter autrichiens
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Revue de presse « Défense - UNION-IHEDN · 2019-11-05 · Revue de presse « Défense » (contact : [email protected]) Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à
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la plupart de ses voisins. Toutefois, deux remarques s’imposent. La première est que la
formule forgée par l’ancien ministre des Affaires étrangères, même si elle a
conjoncturellement de fortes difficultés à être mise en œuvre, représentait un formidable
changement de paradigme par rapport à la formule "le Turc n’a pas d’autre ami que le Turc",
qui a, durant des décennies, été l’un des adages de la politique extérieure turque. Modification
donc essentielle dans la perception des Turcs de leur environnement géopolitique. La seconde,
même si elle n’absout pas les erreurs de la Turquie, oblige à admettre qu’il est plus complexe
d’articuler une politique régionale fluide et raisonnée lorsque que l’on possède pour voisin la
Syrie, l’Irak ou l’Iran, plutôt que l’Espagne, l’Italie, la Suisse ou l’Allemagne. Inutile donc de
prétendre donner des leçons à la Turquie sans prendre en compte ces données basiques,
pourtant visiblement nécessaires à rappeler. Au cours des dernières semaines, les
interrogations se sont concentrées sur les hésitations de la Turquie à participer aux opérations
militaires contre l’Etat islamique. De multiples raisons justifient cette posture. Parmi celles
qui sont légitimes, on peut parfaitement comprendre que les autorités d’Ankara ne souhaitent
pas se retrouver partie à une intervention sous l’égide des Etats-Unis, sans résolution explicite
de l’Organisation des Nations unies (ONU) et sans que les objectifs politiques des opérations
militaires aient été clairement annoncés. On peut aussi comprendre les inquiétudes turques
devant la décision de quelques Etats occidentaux d’armer les groupes de combattants kurdes,
notamment le Parti de l’union démocratique, projection syrienne du Parti des travailleurs du
Kurdistan (PKK), organisation qui continue, dans le même temps, à être classée dans la liste
des organisations terroristes par les Etats-Unis et l’Union européenne. La contradiction n’est
pas secondaire et nécessite que le processus de résolution politique, donc la mise en œuvre
d’un compromis politique, entre l’Etat turc et ledit PKK puisse être mené à son terme dans les
meilleurs délais. C’est la condition pour que la question kurde ne devienne pas un facteur
supplémentaire de déstabilisation régionale. D’autres raisons qui permettent de saisir la
décision turque sont, pour leur part, beaucoup plus problématiques. La première réside dans
les liens tacites qui ont visiblement été établis avec les groupes djihadistes, tels le Front Al-
Nosra et Daesh. Cette posture ne peut se comprendre que par l’obsession du gouvernement
turc à faire tomber le régime de Bachar Al-Assad depuis l’été 2011. Cet objectif, le même
donc que la plupart des Etats occidentaux, a entraîné la politique extérieure turque sur un
terrain dangereux. Dans les relations internationales, les ennemis de nos ennemis ne sont pas
toujours nos amis et, sur ce point, Ankara a commis une erreur. Les raisonnements binaires ne
fonctionnent pas et sont incapables de fournir le cadre de décision prenant en compte tous les
paramètres d’une situation infiniment complexe. Ainsi, les erreurs commises depuis plus de
trois ans et demi quant à l’appréciation et la gestion de la crise syrienne ont été multiples. Ni
Ankara, ni Paris, ni Washington ou Londres n’ont été capables d’évaluer précisément la
réalité des rapports de forces en Syrie et de comprendre les dynamiques entre le pouvoir
baassiste et les différentes composantes de la société syrienne. Les positions politiques
promues par Ankara sur le dossier syrien, de par leur radicalité et leurs outrances, ont entraîné
la Turquie sur une ligne politique dangereuse et contraire à ses intérêts. D’autant que n’est
probablement pas absente des préoccupations du gouvernement turc la volonté de constituer
un axe sunnite, en d’autres termes la tentation de confessionnaliser, sur ce dossier, la politique
extérieure du pays. Erreur funeste : nulle politique extérieure ne peut se construire à partir de
considérations religieuses, seuls les intérêts nationaux doivent servir de boussole. La
complaisance à l’égard des groupes extrémistes est ainsi devenue problématique, et
l’affirmation des groupes terroristes-djihadistes depuis plusieurs mois est devenue
incontrôlable. C’est probablement pour cette raison que le président de la République, Recep
Tayyip Erdogan, a enfin clairement indiqué lors de son discours à l’Assemblée générale de
l’ONU prononcé, le 23 septembre, que la Turquie s’engageait à soutenir la coalition organisée
par les Etats-Unis. Décision, en outre facilitée par la libération des 46 otages turcs aux mains
de l’Etat islamique depuis le mois de juillet. On le sait, les révoltes arabes ont été pour la
Turquie un test quant à la viabilité de sa politique régionale, "zéro problème avec ses voisins",
engagée par le Parti de la justice et du développement. Si son modèle – terme qui, au passage,
n’a jamais été utilisé par les dirigeants turcs eux-mêmes – a, dans un premier temps, été mis
en avant en tant que porteur des valeurs démocratiques et libérales, les soulèvements
successifs dans le monde arabe, et notamment celui en Syrie, ont mis à jour les limites de
l’influence turque. Les appels répétés d’Ankara à l’intervention de ladite communauté
internationale dès la fin de l’année 2011 témoignent des difficultés de la politique étrangère
turque à endosser le rôle qu’elle voulait incarner : celui d’une puissance centrale, garante de la
paix, de la stabilité et de la prospérité de ses voisins, au premier rang desquels son allié syrien
d’alors. Les oscillations à l’égard de ses différents partenaires mettent en relief le manque de
relais turcs pour peser sur l’avenir de la Syrie. Pour des raisons principalement économiques,
la Turquie ne peut en effet rompre avec ses partenaires que sont l’Iran et la Russie. De même,
un alignement total sur ses alliés américains et européens mettrait à mal son image dans la
région et pénaliserait donc sa marge de manœuvre sur la gestion du conflit syrien. Ses
initiatives diplomatiques en faveur des oppositions syriennes, quitte à flirter avec les
extrêmes, ses pronostics pour le moins hasardeux sur la chute programmée de Bachar Al-
Assad et ses inflexions successives sur le dossier syrien ont réduit sa capacité à appréhender
précisément son environnement proche et à devenir la puissance centrale tant escomptée.
THEME 2 - 2 : Les crises chez les autres n’existent plus Source, journal ou site Internet : Frankfurter Allgemeine Zeitung
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Frank-Walter Steinmeier
Adressé par Jean-Claude Tourneur
Tribune du ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, à l’occasion de
son déplacement à Paris pour la Journée de l’unité allemande, parue dans le quotidien
allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung » (FAZ) le 1er octobre 2014.
Je me rends à Paris cette année à l’occasion de la Journée de l’unité allemande. Ce n’est pas
un hasard. Cette visite illustre la ferme volonté qui nous anime de préparer l’avenir ensemble,
avec la France. Mon homologue français, Laurent Fabius, viendra à son tour à Berlin sous peu
où il sera l’invité d’honneur d’une réunion de notre Conseil des ministres fédéral. Tout cela
reflète notre confiance profonde, une confiance construite en un demi-siècle. Une confiance
qui, pourtant, n’est pas une évidence aujourd’hui. La France et l’Allemagne sont deux nations
fières de leur identité et qui entretiennent une relation d’amitié pas toujours sans nuages. Un
schéma de pensée bien connu pointe la complexité de cette relation : les Allemands
aimeraient les Français, tandis que ceux-ci ne feraient que les respecter. Inversement, les
Français insisteraient pour être respectés mais n’obtiendraient de nous que de l’amour. Qu’en
est-il ces jours-ci de cet amour et de ce respect ? Qui suit le débat franco-allemand dans nos
opinions publiques ne peut faire autrement par moments que de se demander si notre couple
se regarde encore vraiment dans les yeux. Des polémiques engendrent un climat empoisonné.
On s’accuse mutuellement d’être incapable de procéder à des réformes, de gaspiller les
ressources budgétaires, ou bien de faire passer l’ordre avant tout, d’être obsédé par les
économies. Cet horizon limité au porte-monnaie nous empêche de voir bien des éléments
essentiels sur lesquels repose justement notre amitié. À travers le marché unique et l’euro, nos
destinées économiques sont étroitement liées ; cela ne fait pas le moindre doute. Si la France
va mal, il manque à l’équipe européenne l’un de ses meilleurs avants. Et si l’Europe est
éjectée de première division, c’est un coup tout aussi dur qui nous est porté à nous,
Allemands. Avec beaucoup de courage, le gouvernement français a entrepris des réformes et
je suis sûr que la France respectera les critères de stabilité que nous avons fixés ensemble. J’ai
confiance dans la volonté de la France de maintenir le cap, même contre le vent. Toutes ces
questions sont importantes, je ne le nie pas. Mais nous ne devons pas pour autant réduire les
relations franco-allemandes au seul Pacte de stabilité et de croissance. Dans le voisinage de
l’Europe s’opèrent actuellement des bouleversements dramatiques qui menacent la paix
internationale et notre sécurité. Nous n’avons jamais connu à mon sens un tel nombre de
crises graves, et de surcroît en même temps. Si nous consentons à voir plus loin que le bout de
notre nez, nous devons bien reconnaître que nous avons plus que jamais besoin d’une Europe
solidaire. Dans chacune des crises actuelles, que ce soit en Ukraine, au Proche et
Moyen-Orient ou en Afrique, l’Allemagne et la France agissent ensemble. Notre «
coude-à-coude » est un signal politique. Et cela fait une grande différence si l’Allemagne ou
la France agit seule ou si nos deux pays savent pouvoir compter, l’un comme l’autre, sur leur
savoir et leurs compétences politiques, diplomatiques et aussi militaires. Dans cette situation,
la concertation avec Paris a toute la priorité. J’ai eu mon premier entretien personnel avec
Laurent Fabius le jour où j’ai pris mes fonctions. À ce premier contact ont succédé de
nombreux autres moments décisifs : ainsi, nous étions tous deux à Kiev, en compagnie de
notre homologue polonais, lorsque Maïdan s’est embrasée et que nul ne savait ce que nous
réservaient les heures à venir. Nous étions ensemble en Moldova, en Géorgie et en Tunisie
pour réfuter l’idée que l’Allemagne se préoccupe avant tout de l’Europe orientale, et la France
du voisinage méridional. Lorsque Paris et Berlin interviennent côte à côte sur la scène
internationale, l’empreinte que nous laissons est bien plus marquée. Et quand nous mettons en
commun nos ressources, comme nous prévoyons de le faire en coopérant à la mise en place
d’un pont aérien vers l’Afrique de l’Ouest pour lutter contre l’épidémie d’Ebola, nos efforts
sont bien plus efficaces et nous pouvons venir en aide très concrètement à un plus grand
nombre de personnes. Le tableau ne serait pas complet sans ajouter que dans un monde qui
semble déboussolé, nous devons préserver, ensemble, les valeurs fondamentales européennes.
Dans toute l’Europe s’élèvent les voix des populistes, prônant l’égoïsme national, le
cloisonnement et l’intolérance. Ce ne sont pas là pourtant les valeurs démocratiques et
solidaires qu’ont défendues les révolutions pour la liberté de 1789 et 1989. Ensemble, nous
sommes déterminés à faire front aux démagogues. Dans nos pays comme à l’étranger, une
chose est certaine : si la France et l’Allemagne ne tendent pas, avec toutes leurs forces, vers
un même objectif, cela nuit à nos deux pays, et à beaucoup d’autres encore. Les crises chez
les autres n’existent plus. Voilà autant de raisons de se respecter mutuellement. Les ministres
ne sont certes pas compétents pour les affaires de cœur. Mais il y a en revanche dans nos deux
pays des millions de personnes qui, depuis des décennies, se consacrent de tout cœur à
l’amitié franco-allemande. C’est bien grâce à elles si notre partenariat, au lieu d’être
simplement une entreprise administrative, est profondément enraciné dans les villes et les
villages, de Kiel à Biarritz. Il y a 24 ans, aurions-nous trouvé, sans cette passion, chez nos
voisins français le capital de confiance nécessaire pour nous permettre de réaliser la
réunification allemande ? Le projet franco-allemand et le projet de paix européen, au sein
duquel l’Allemagne réunifiée a trouvé sa place, vivent de cette confiance. Et c’est cette
confiance qui va maintenant nous aider à bien préparer l’avenir !
THEME 2 - 3 : Accord franco-saoudien d’aide au Liban : Riyad aurait posé de « nouvelles » conditions Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les Saoudiens réclament des garanties que les armes ne finissent par entre les mains du
Hezbollah, indique une source au Figaro. "C'est bloqué, on n'avance plus". Tel est le constat
établi par une source française proche du dossier sur le projet d'aide saoudienne en
équipements militaires français destinés à l'armée libanaise. "Les Saoudiens ont posé de
nouvelles conditions", ajoute cette source anonyme interrogée par Georges Malbrunot dans le
Figaro de jeudi. "Ils veulent attendre que le Liban se soit doté d'un président de la République
conforme à leurs intérêts, et ils réclament des garanties que ces armes ne finissent pas entre
les mains du Hezbollah", poursuit la source. En décembre 2013, l'Arabie avait annoncé une
aide de 3 milliards de dollars au Liban pour l'achat d'armes françaises, afin notamment de
lutter contre les jihadistes du groupe État islamique (EI), infiltrés au Liban. Des jihadistes (de
l'EI, mais également du Front al-Nosra, branche syrienne d'el-Qaëda) que l'armée a combattus
début août à Ersal (Békaa), et qui retiennent otage une trentaine de soldats et membres des
Forces de sécurité intérieure (FSI). Trois soldats ont déjà été exécutés, dont deux par
décapitation. A l'occasion de la visite du prince héritier saoudien Salman Ben Abdel-Aziz à
Paris, début septembre, Beyrouth et Paris avaient espéré une accélération de la conclusion de
l'affaire. Mais, selon un diplomate français cité par le Figaro, "les Saoudiens ont présenté
leurs nouvelles conditions". Dans ce contexte, les Français s'interrogent sur la logique
saoudienne, alors que Riyad a envoyé une aide immédiate d'un milliard de dollars, début août,
à l'armée libanaise. "Mais là, les Saoudiens n'ont posé aucune condition", s'étonne un militaire
français interrogé par le Figaro. D'autres sources imputent le retard à des réticences françaises
vis à vis du commandant en chef de l'armée libanaise, le général Jean Kahwagi, perçu comme
"pro-américain". Notre collègue, Élie Masboungi, rapporte de son côté qu'un haut responsable
du ministère français de la Défense a indiqué hier en off à la presse qu'on ne peut pas parler de
retard dans la concrétisation de l'accord franco-saoudien d'aide militaire au Liban et qu'en
raison de l'importance de ce marché, les délais sont normaux par rapport aux normes
habituelles. Le responsable a néanmoins reconnu des lenteurs, dues à trois facteurs : l'Arabie
saoudite n'a pas encore versé ce qui lui est demandé pour la mise en exécution du contrat ;
nombre d'armes et de matériels ne sont pas disponibles dans l'immédiat et ils ne seront livrés,
par conséquent, que par échelonnements (un char par mois, à titre d'exemple...) ; le pays
fournisseur ne peut pas satisfaire intégralement la demande libanaise, du moins pour certains
missiles et certains équipements de la dernière génération... Le responsable a par ailleurs noté
que les honoraires demandés par l'Odas, organisme mixte chargé de la bonne exécution des
marchés d'armement français, sont trop élevés et que ce chiffre n'a pas échappé à la vigilance
THEME 4 - 2 : Le Latouche-Tréville et Saumur : 25 ans de liens renforcés Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr
Date : 3 octobre 2014
Auteur : marine nationale
Adressé par André Dulou
Une cinquantaine de marins de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville, en
escale à Nantes du 26 au 30 septembre, se sont rendus à Saumur les 27 et 28. Ils ont
célébré, en présence du Maire de la ville, les vingt-cinq ans de parrainage de leur
bâtiment par cette dernière. La délégation de marins a également participé aux
cérémonies officialisant le jumelage de la frégate avec les Écoles militaires de Saumur.
Une série de festivités qu'est venue clore une réception officielle à bord de la frégate le
29 soir. Voilà un quart de siècle que les équipages successifs du Latouche-Tréville et les
saumurois s'enrichissent mutuellement. « Un bel anniversaire », pour reprendre les mots du
capitaine de vaisseau Matthieu Drevon, commandant de la frégate, qui a été célébré, presque
jour pour jour, tout au long de la journée du 27. Chaleureusement accueillis par la ville de
Saumur, les marins du Latouche-Tréville ont pris part à de nombreuses activités destinées à
fêter un quart de siècle de parrainage dans la convivialité. Après s'être initiés à la boule de
fort, jeu traditionnel pratiqué dans leur ville marraine, ils ont été reçus à la Mairie. Pour
sceller l'évènement, une plaque commémorative a été dévoilée par le Maire, en leur présence,
sur le quai éponyme « Frégate Latouche-Tréville ». Enfin, le lendemain, les marins ont été
invités à vendanger les vignes du château, autre temps fort de la vie de Saumur. Les liens forts
qui unissent l’équipage aux saumurois ont également trouvé un développement avec
l'officialisation d’un jumelage entre le Latouche-Tréville et les Écoles militaires de Saumur au
cours d’une cérémonie solennelle dans la cours d’Austerlitz de l’école de cavalerie. « Je suis
heureux que notre duo devienne un trio, a déclaré le Maire de la ville, Monsieur Jean-Michel
Marchand. Depuis 25 ans, les relations entre la frégate et la ville sont très fortes. Elles
s’inscrivent dans notre volonté de resserrer les liens entre la nation et ses armées », a-t-il
poursuivi. Au-delà du rapprochement entre la ville de Saumur et la Marine, ce jumelage,
voulu par les chefs d'état-major de la Marine et de l’Armée de Terre, s'inscrit dans un effort
constant pour renforcer la connaissance mutuelle entre l'armée de Terre et la Marine. « Une
proximité qui est d'autant plus importante que nos forces sont de plus en plus souvent
déployées dans le cadre d'opérations interarmées », explique le capitaine de vaisseau
Matthieu Drevon. L'opération Serval, à laquelle des régiments de cavalerie et le Latouche
Tréville ont participé, l'a récemment démontré. Gageons maintenant que ce jumelage
permettra de développer un esprit d'équipage commun aux Écoles militaires de Saumur et au
Latouche-Tréville. La force du lien qui unit le navire à sa ville marraine depuis 25 ans sera
pour cela un atout important. L'embarquement d'élèves et d'instructeurs des écoles
saumuroises ou l'envoi de délégations lors des moments forts vécus par les unités permettront
de faire vivre ce lien fraternel qui les unit désormais. Rendez-vous en 2018 pour fêter les
noces de perle !
5/ ZONES DE CONFLITS THEME 5 - 1 : Nouveaux affrontements tribaux à Sabha (Libye)
Source, journal ou site Internet : Magharebia
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Aya Elbrqawi Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Les heurts violents entre tribus rivales à Sabha ont fait au moins treize morts et plusieurs
blessés ces trois derniers jours, a indiqué le Libya Herald dans son édition de mercredi 1er
octobre. Les combats entre les tribus Kadhadfa et Awlad Suleiman se sont poursuivis dans la
nuit de mercredi, en dépit d'un accord de cessez-le-feu. Une trève de vingt jours avait été
négociée lundi par les anciens de la ville et des représentants des tribus. "Le quartier de
Manshia a connu des bombardements indiscriminés, qui ont entraîné la mort d'un père et de
son fils dans l'une des maisons", a expliqué à Magharebia Zidan Mohamed, journaliste à
Sabha. Fatima Gaddafi, enseignante de 41 ans, explique : "Dans ce contexte de
bombardements aléatoires, les signes apparents de vie dans la ville ont disparu. Les services
publics, en particulier dans le domaine de la santé, tournent au ralenti, les banques sont
fermées et les stations d'essence manquent de carburant." "Le conflit entre ces deux tribus est
très ancien, et il resurgit régulièrement", souligne-t-elle. "Et avec le manque de sécurité et
d'autorité en Libye, et la présence d'armes aux mains de personnes irresponsables, ce conflit
s'est aggravé pour des raisons insignifiantes." Comme l'explique Imran al-Majbari, employée
de 46 ans : "Que soient damnés l'Aube libyenne de Misrata, les Frères musulmans et les
agents infiltrés qui entretiennent le conflit entre ces deux tribus. C'est à cause d'eux que nous
assistons à ces guerres et à ce bain de sang entre Musulmans, qui pousseront les deux parties
dans les flammes de l'enfer, que Dieu nous en préserve." "Des obus de mortier tombent sur les
quartiers résidentiels, terrorisent les habitants, détruisent les maisons et frappent les femmes et
les enfants", ajoute-t-elle. Samir Zawi, avocat de 34 ans, déclare que "les groupes armés
attaquent et vandalisent les magasins de la compagnie d'électricité. Si ces bombardements
continuent, c'est toute la ville qui sera détruite." "La situation en Libye s'aggrave de jour en
jour. D'un côté il y a Derna et Benghazi à l'est, de l'autre Tripoli, Warshefana et Bani Walid à
l'ouest, puis Sabha dans le sud", poursuit-il. "Des affrontements ont maintenant lieu aux
quatre coins de la Libye", conclut-il.
THEME 5 - 2 : Syrie : la Turquie débat, Deach se déploie
Source, journal ou site Internet : El Watan
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Ryma Maria Benyakoub
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Alors que le groupe de l’Etat islamique continuait à progresser, hier, vers les frontières
turques, malgré les raids de la coalition antidjihadistes, à Ankara, le Parlement d’Erdogan
débattait sur leur intervention contre les djihadistes en Irak et en Syrie. Depuis la
proclamation de son califat, en juin 2014, le groupe de l’Etat islamique ne cesse de se
déployer. En Syrie, les djihadistes de Daech continuaient, hier, à tisser leur toile sur la ville
kurde Kobané (Aïn Al Arab en arabe), malgré les frappes aériennes de la coalition
antidjihadiste réunie par les Etats-Unis. «Les djihadistes sont désormais à moins d’un
kilomètre à l’est et au sud-est de Kobané, et la ville est totalement asphyxiée», à l’exception
du Nord, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l’Observatoire syrien des droits de
l’homme (OSDH). «Mais les combattants kurdes sont déterminés à mener des “batailles de
rue’’ pour défendre Kobané, troisième ville kurde de Syrie», poursuit-il. Idriss Nahsen, un
responsable kurde local, a, quant à lui, déclaré : «Nous sommes prêts pour le combat»,
confirmant un «redéploiement» tactique des forces à l’intérieur de la ville. Par ailleurs, la
chute de la ville syrienne aux mains des djihadistes de Daech risque de faire échouer le
processus de paix engagé avec Ankara pour régler le conflit kurde en Turquie. «Le siège de
Kobané est bien plus qu’un siège ordinaire. Si cette tentative de massacre réussit, elle aura
pour conséquence de mettre un terme au processus de paix», avertissait hier Abdullah Öcalan,
le chef historique des rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), cité par l’agence
de presse kurde Firat News. Dans ce message transmis à une délégation de membres du Parti
démocratique populaire (HDP) qui lui a rendu visite mercredi dans son île-prison d’Imrali
(nord-ouest), Öcalan a une nouvelle fois exhorté les Kurdes à combattre Daech «afin que le
processus et le voyage de la démocratie n’échouent pas en Turquie». Les combats qui les
opposent depuis deux semaines aux combattants kurdes ont déjà provoqué l’exode vers la
frontière turque proche de plus de 160 000 habitants de cette région de la Syrie à majorité
kurde. Ce resserrement de l’étau par les groupes armés du groupe de l’Etat islamique sur la
ville de Kobané s’est fait alors que le Parlement turc s’apprêtait à entrer dans un débat sur une
motion autorisant le gouvernement à participer militairement à la coalition antidjihadiste
dirigée par les Etats-Unis et à laquelle prennent part une cinquantaine de pays. La Turquie,
qui a été longtemps accusée d’avoir soutenu le groupe de l’Etat islamique pour accélérer la
chute du régime syrien de Bachar Al Assad, a récemment changé sa position et suggéré
qu’elle pourrait rejoindre la coalition anti-Daech, sans toutefois préciser les modalités de son
intervention.
Obus
En effet, face à la menace grandissante du groupe de l’Etat islamique, le Parlement devait
examiner à huis clos, hier après-midi, un projet de résolution du gouvernement islamo-
conservateur turc qui devrait l’autoriser à engager une intervention militaire contre Daech. Le
texte, qui devrait être largement approuvé, prévoit la possibilité de conduire des opérations en
Irak et en Syrie, ainsi que le stationnement ou le passage en Turquie de soldats étrangers qui y
prendraient part. Pour rappel, le gouvernement turc a engagé, durant l’automne 2012, des
pourparlers de paix avec le PKK pour tenter de mettre un terme au conflit kurde, qui a
provoqué la mort de plus de 40 000 personnes depuis 1984. Pour le président turc, Recep
Tayyip Erdogan, les frappes aériennes ne suffisent pas pour venir à bout de Daech. Le général
américain à la retraite, John Allen, qui coordonne la coalition internationale, a par ailleurs
prévenu que l’entraînement en cours des rebelles syriens «modérés» censés combattre Daech
au sol «prendra du temps, en fait peut-être des années». Kobané «s’est vidée à 90% de ses
habitants et les villages environnants sont quasiment déserts et contrôlés par le groupe de
l’Etat islamique», a précisé l’OSDH qui s’appuie sur un large réseau d’informateurs et de
militants. Il ne resterait ainsi que quelques milliers de civils dans cette cité qui comptait 70
000 habitants avant la guerre et qui avait accueilli un nombre équivalent de réfugiés d’autres
régions syriennes. Ainsi, cette région est défendue par les Unités de protection du peuple
(YPG), la principale milice kurde, dont les hommes sont moins bien équipés que les
djihadistes. Du côté turc de la frontière, le bruit continuel des tirs d’obus de mortiers était
clairement audible, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ailleurs en Syrie, 48 personnes,
dont 41 enfants, ont péri mercredi dans un attentat contre leur école à Homs, centre du pays,
selon l’OSDH. L’attentat perpétré dans un quartier alaouite contrôlé par le régime n’a pas été
revendiqué, mais son modus operandi rappelle celui des djihadistes. En Irak, les forces
kurdes, appuyées par les raids américains et britanniques, continuent de combattre les
djihadistes sur plusieurs fronts, au nord et à l’ouest de Baghdad. Londres a annoncé qu’une
frappe avait détruit dans la nuit un véhicule de Daech. Les pays occidentaux craignent de voir
ces djihadistes revenir sur leur territoire organiser des attentats, alors que Daech et Al Qaîda
ont menacé les pays de la coalition de représailles.
THEME 5 - 3 : Mali : 9 casques bleus nigériens tués dans une attaque terroriste Source, journal ou site Internet : RFI
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Casques bleus de la Minusma au Mali.Pierre René-Worms/RFI
Neuf soldats nigériens tués. C'est le bilan provisoire d'une attaque contre un convoi de la
Minusma ce vendredi matin au Mali. L'attaque n'a pas encore été revendiquée. Le convoi des
soldats du Niger circulait sur l'axe Menaka-Ansongo. C'était une mission de ravitaillement.
Deux hommes circulant à moto - le mode opératoire utilisé en ce moment par les jihadistes
dans le nord du Mali - ont bombardé la patrouille à la roquette, précisément au RPG 7. Deux
véhicules et une citerne ont été détruits. D'importants moyens aériens ont été ensuite déployés
pour sécuriser la zone et permettre l'évacuation des blessés.
« Acte terroriste et odieux »
L'attaque, qui s'est déroulée non loin du village d'Indélimane, n'a pas été, pour le moment,
revendiquée. Située au sud-est de Gao, la zone est connue pour être l'un des points de repli du
Mujao (le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest). Dans un communiqué,
l'état-major de l'armée du Niger a rendu hommage aux 9 soldats tués ce matin et a indiqué être
« plus que jamais déterminé à lutter contre toute forme de terrorisme ». La Minusma a
condamné pour sa part « cet acte terroriste et odieux ». « Ces crimes ne doivent pas rester
impunis, a déclaré son porte-parole. Cette violence doit cesser immédiatement »
THEME 5 - 4 : Les combattants terroristes voudraient agir avant l’hiver Source, journal ou site Internet : L’Orient le Jour
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Scarlett Haddad
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
La polémique politique habituelle et le blocage des institutions cachent mal la gravité de la
situation sécuritaire. C'est comme si, toutefois, on cherchait à occuper la population avec des
problèmes mineurs pour l'empêcher de comprendre que le Liban traverse une des périodes les
plus critiques de son histoire. Une source sécuritaire précise à ce sujet que la frontière avec la
Syrie est devenue une source d'inquiétude sérieuse. Les informations en provenance de
l'étranger, reçues par les services de sécurité, rapportent que les combattants de l'EI auraient
reçu des instructions pour se replier de Syrie vers le Liban, seul pays de la région où l'État est
suffisamment affaibli pour leur laisser une certaine marge de manœuvre. Selon les rapports
sécuritaires, l'EI serait considéré à la fois comme une menace et une opportunité par certains
pays de la région. Ce qui renforce sa position et sa marge de manœuvre. En Irak, par exemple,
cette organisation terroriste pourrait servir à renforcer le poids de la communauté sunnite.
C'est la raison pour laquelle Mossoul et la province de Ninive sont si facilement tombées
entre les mains des terroristes, le gros de l'armée ayant refusé de les combattre ou ayant
rejoint leurs rangs. De même, la Turquie facilite leurs déplacements puisque la plupart d'entre
eux sont passés par le territoire turc pour d'abord faire chuter le régime syrien et affaiblir les
pays arabes afin de prendre le leadership du monde musulman, mais aussi contre les Kurdes
du PKK, puisque sa hantise reste de voir naître un État kurde à ses frontières. La Jordanie n'a
qu'un souci, les éloigner de son territoire, ayant déjà fort à faire pour tenter de contrôler les
extrémistes dans certaines régions du pays. De son côté, l'Arabie saoudite se sent menacée à
la fois par les houthis au Yémen et par les combattants de l'EI en Irak. Elle les combat donc
sur son sol, mais en même temps, elle n'est pas mécontente de les utiliser pour faire chuter le
régime d'Assad en Syrie. Israël de son côté a une position ambiguë à leur égard, cherchant à
les utiliser pour provoquer la fameuse confrontation entre sunnites et chiites qui ne peut que
lui profiter. Mais surtout, il facilite leur arrivée dans la région de Chebaa pour y créer une
force hostile au Hezbollah, sachant que cette région du Sud est essentiellement peuplée de
sunnites et de druzes. L'idée des Israéliens serait de créer un nouveau front à la frontière
libanaise dans la région du Sud-Est qui contribuerait à défaire encore plus le tissu social
libanais et pourrait même pousser les druzes de la région à réclamer la protection de l'État
hébreu. Ce serait à cause de cette menace que le leader druze Walid Joumblatt aurait entamé
sa dernière série de contacts pour pousser les druzes et les habitants de la région à ne pas
renoncer à leur appartenance arabe, à n'importe quel prix. Selon la source de sécurité précitée,
les informations en provenance de la région de Chebaa font état de l'arrivée de milliers de
réfugiés syriens, venant du Golan. Israël serait en train de faciliter leur passage, ayant déjà
favorisé la prise du contrôle de Qoneitra par les combattants de Daech. Il est donc à craindre
que des combattants terroristes se cachent parmi les réfugiés syriens. Ce qui pourrait créer un
nouveau foyer de tension au Liban dans le genre de la bourgade de Ersal et ses environs. Le
point positif, c'est que, du côté syrien, la frontière avec le Liban est pratiquement sous le
contrôle de l'armée syrienne et du Hezbollah, avec quelques failles, notamment celles de
Ersal, de Zabadani et de Qoneitra-Chebaa. De son côté, l'armée libanaise fait de son mieux
pour fermer autant que possible la frontière du côté libanais, mais on connaît les difficultés
auxquelles elle se heurte, notamment à cause de la présence de camps de réfugiés dans
lesquels ses soldats ne sont pas autorisés à entrer. Selon la source sécuritaire précitée, il faut
absolument éviter de créer un environnement favorable aux groupes terroristes par le biais de
positions sans la moindre ambiguïté si l'on veut protéger le Liban. Il faut donc empêcher les
combattants terroristes de s'infiltrer dans le tissu social libanais en misant sur les failles
confessionnelles et politiques. Le meilleur moyen pour cela est de renforcer l'unité interne et
d'éviter tout ce qui pourrait provoquer des tensions confessionnelles. Dans ce contexte, il est
impératif de donner à l'armée une couverture politique totale et sans la moindre ambiguïté,
d'autant que le temps presse. Selon les rapports sécuritaires parvenus aux services libanais, les
combattants planifieraient de bouger rapidement, avant que s'installe l'hiver dur dans les
montagnes et les grottes du jurd de Ersal. Ils pourraient donc préparer une attaque contre
l'armée sur un double front dans le but de la neutraliser en misant sur, au minimum, une
neutralité de la population sunnite, comme cela a été plus ou moins le cas à Mossoul. De la
sorte, ils pourraient revenir en force à Ersal et profiter de son infrastructure pour échapper à
l'isolement dans les grottes en hiver. Pour toutes ces raisons, les Libanais sont donc appelés à
la plus grande vigilance et les responsables à mettre de côté leurs divergences pour ne pas
prêter le flanc aux plans diaboliques des terroristes. La source sécuritaire précitée rend à ce
sujet hommage au ministre de l'Intérieur Nouhad Machnouk qui ne cesse de tirer la sonnette
d'alarme contre les projets qui se préparent contre le Liban, en cherchant à les neutraliser...
Mais il faut surtout une action collective.
6/ RENSEIGNEMENTS ET MENACES : THEME 6 - 1 : Le nombre de passagers clandestins explose à la frontière de Menton Source, journal ou site Internet : Le Figaro
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Jean-Marc Leclerc
Adressé par Jean-François Mazaleyrat
Dans un courrier au ministre de l'Intérieur, le député UMP de Nice, Éric Ciotti, révèle
qu'un millier d'étrangers en situation illégale arrivent chaque semaine à Menton . Il
réclame que la France rétablisse ses contrôles à la frontière sud.
Le député UMP des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, tire le signal d'alarme sur l'explosion des
passages clandestins à la frontière franco-italienne. Dans un courrier qu'il vient d'adresser au
ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, l'élu révèle que le syndicat de policiers Alliance lui
a «dressé un panorama réaliste du vécu des fonctionnaires de police sur le terrain» et que «le
seuil des 19.000 interpellations d'étrangers en situation irrégulière, depuis mars 2014, aurait
été franchi». Selon lui, «en une semaine, du 15 au 21 septembre, les policiers des Alpes-
Maritimes auraient ainsi procédé à plus de 1000 interpellations». «Un millier de clandestins
par semaine, c'est le rythme effarant de cette migration!», insiste-t-il. Cette mise en garde
survient juste après «le dramatique accident du 30 septembre impliquant un clandestin sur les
voies ferrées de Menton», rappelle le député, par ailleurs président du Conseil général des
Alpes-Maritimes.
«Les policiers sont découragés»
L'élu insiste sur le «dénuement» total des forces de l'ordre face à l'ampleur du phénomène.
Son appel au ministre de l'Intérieur fait suite à l'enquête que Le Figaro avait publiée le 5 août
dernier sur le «phénomène migratoire érythréen». Un défi humain et sécuritaire qui avait
justifié une «réunion exceptionnelle», le 9 juillet dernier, à la préfecture des Alpes-Maritimes.
Mais depuis l'été, la situation s'est encore dégradée. «Devant un tel afflux de clandestins, les
réadmissions vers l'Italie dans la bande des 20 km se font pour l'essentiel «hors procédure»,
faute d'accord des autorités italiennes», assure Eric Ciotti. «Pire, écrit-il, au-delà de la bande
des 20 km, à Nice par exemple, les policiers rédigent ce qu'ils appellent des «LAP», c'est-à-
dire des Libre après procédure». A le lire donc, la police baisse les bras. «Les policiers sont
découragés tant les renforts annoncés, pour l'essentiel des forces mobiles», ne sont pas
adaptés à ce type de missions, explique le député. Lui appelle purement et simplement à ce
que la France invoque «la clause de sauvegarde de la convention de Schengen permettant le
rétablissement des contrôles aux frontières, car le flux migratoire en provenance d'Afrique ne
paraît pas se tarir.»
THEME 6 - 2 : Drones à tout faire : mirages ou réalités ? Source, journal ou site Internet : La Tribune
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Michel Cabirol Adressé par Jean-Claude Tourneur
Il est encore loin le temps où il y aura des autoroutes du ciel pour les drones En dépit d'annonces fracassantes par des entreprises prêtes à faire du "buzz", le marché des
drones et de ses applications civiles est très compliqué à développer en raison de la
réglementation contraignante lié à la sécurité des personnes et des biens. Et le restera encore à
moyen terme. Avec les drones, il faut savoir raison garder. En dépit du foisonnement des
projets des opérateurs et des constructeurs, le marché des drones civils et de ses applications
est aujourd'hui très exigu... et le restera encore un bon bout de temps. Le chiffre d'affaires de
cette filière s'est élevé à "moins de 100 millions d'euros en 2014" et doit atteindre "plusieurs
centaines millions d'euros en 2020", selon le secrétaire de la Fédération professionnelle du
drone civil (FPDC), Stéphane Morelli, qui s'exprimait le 23 septembre lors d'un colloque "Les
drones : une révolution en vol", organisé par la compagnie nationale des experts de justice en
aéronautique et espace. En 2018, cette filière pourrait représenter en 5.000 à 7.000 emplois
(opérateurs, constructeurs et équipementiers, donneurs d'ordres), selon la FPDC. Loin et
même très loin de l'explosion claironnée toutes les semaines à travers des projets les plus fous
les uns des autres d'entreprises telles que Google, Amazon, DHL..., qui se font du "buzz" en
s'offrant dans les médias de la publicité à bon compte. Pourquoi ? Parce que tout simplement
la réglementation est aujourd'hui extrêmement contraignante, en France notamment. Il est par
exemple interdit de survoler des personnes dans les zones dites peuplées. En tout cas sans
autorisation. Adieu la livraison express de la pizza les soirs de match de foot ou la commande
de la belle robe de soirée faite sur internet au tout dernier moment pour sortir belle comme un
cœur. Une ruée vers l'or dans le domaine des services qui fait pschitt...
UN "BUSINESS MODEL" COMPLIQUE
Dans ces conditions, trouver le "business model" pour une start-up en appelant tous les jours
la préfecture pour obtenir une autorisation de survol d'un drone avec une analyse des risques
relève de l'exploit. D'autant que l'autorisation en poche, il faut vider le jour J le quartier de ses
La menace s'est rapprochée depuis l'éclatement de la guerre civile en Syrie, il y a trois ans, et
l'intervention française en Irak au sein de la coalition menée par les Américains. Le 22
septembre, l'EI appelle à tuer "en particulier les méchants et sales Français". Deux jours plus
tard survient l'assassinat, en Algérie, d'Hervé Gourdel, dont la vidéo de la décapitation est
mise en ligne. La "guerre contre le terrorisme" est devenue une notion palpable.
De 10 à 20% seulement des passagers communautaires sont passés dans les fichiers
Le théâtre d'opérations irako-syrien, plus facile d'accès que ceux d'Afghanistan ou du Mali,
fonctionne comme un "aimant" pour de jeunes sunnites attirés par le djihad armé. Le
problème inédit qui se pose est d'abord d'ordre quantitatif. Près de 1000 personnes résidant en
France sont concernées d'après les derniers chiffres du ministère de l'Intérieur : 353
combattent sur place, près de 174 sont en route pour le front, 189 sont sur le chemin du retour
ou déjà rentrées, 232 ont l'intention de partir. Pour les services, la masse critique est atteinte.
Selon la Place Beauvau, les forces de sécurité ont procédé ces derniers mois à plus de 110
interpellations. Dans un entretien au Figaro du 26 septembre, Loïc Garnier, patron de l'Unité
de coordination de la lutte antiterroriste, estime que la surveillance d'une cible mobilise une
vingtaine de fonctionnaires. Il faut donc faire des choix, d'autant que les ex-djihadistes sont
recensés dans 78 départements... Aux frontières aussi, la donne se complique. Il ne s'agit plus
de détecter un commando iranien ou algérien, comme dans les années 1980 et 1990. Cette
fois, il faut estimer la dangerosité de Français, ou de binationaux, partis combattre à l'étranger,
dont on ignore les desseins au retour. Encore faut-il les voir rentrer... Pas moins de 144 avions
en provenance de Turquie, affrétés par une quinzaine de compagnies, se posent chaque
semaine dans une dizaine d'aéroports français. Ces routes ultrasensibles ne sont en réalité
surveillées que par "sondages". L'article 7 du Code frontières Schengen interdit en effet des
contrôles systématiques des ressortissants de l'Union européenne. "Les vérifications à l'arrivée
ne sont pas conçues comme des contrôles de police mais comme des contrôles migratoires, la
philosophie générale restant la liberté de circulation", résume un responsable de la Police aux
frontières. De 10 à 20% seulement des passagers communautaires sont passés dans les
fichiers. Les policiers voudraient donc pouvoir connaître le nom des voyageurs dès
l'enregistrement à l'aéroport de départ et croiser les identités de ceux-ci avec le Fichier des
personnes recherchées, comme en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Le ministère de
l'Intérieur finalise l'accès de ses services aux "PNR" (passenger name records), les données de
réservation du transport aérien. Paris s'efforce de convaincre ses partenaires de la nécessité de
créer un fichier européen. Mais tout n'est pas simple. Techniquement, les données PNR vont
alourdir les bases de données policières nationales, déjà saturées. En 2012, l'Intérieur
estimait que ces nouvelles dispositions, si elles étaient appliquées, entraîneraient une
"vingtaine de millions d'interrogations par an". Et, sur le plan des libertés individuelles, ces
informations apparaissent bien plus intrusives que les simples mentions d'état civil. Y figurent
numéro de carte bancaire, personne accompagnatrice, régime alimentaire, réservations d'hôtel
ou de voiture... C'est la raison pour laquelle le Parlement européen se montre réticent à la
transmission des PNR aux polices des Etats membres.
Vers la création d'un nouveau délit d'"entreprise terroriste individuelle"
A l'Assemblée nationale, l'accroissement du risque terroriste depuis le 11 septembre 2001 a eu
raison de bien des réserves, y compris à gauche. Devant l'insistance de policiers et de
magistrats spécialisés, les parlementaires français ont voté en treize ans six lois renforçant le
Code pénal en matière antiterroriste. Depuis décembre 2012, le fait de partir combattre dans
les rangs djihadistes en Syrie constitue, pour un Français, un délit de terrorisme.
La participation française à la coalition et son intervention en Irak (ici, le 19 septembre)
ont accru la menace terroriste contre le pays. afp.com/Jean-Luc Brunet
La course à l'armement législatif va franchir un palier avec le projet de loi en passe d'être
discuté au Sénat à la mi-octobre. Le texte vise à assécher la vague de départs. Il prévoit
l'interdiction de quitter le territoire pour un ressortissant français "dès lors qu'il existe des
raisons sérieuses de croire qu'il projette des dépla cements [...] sur un théâtre d'opérations de
groupements terroristes". Crée en outre un délit "d'entreprise terroriste individuelle". Autorise
enfin les enquêteurs à accéder aux données stockées à distance... Des voix s'élèvent pour
accompagner la réponse d'un volet préventif. Selon Guillaume Denoix de Saint-Marc,
directeur général de l'Association française des victimes du terrorisme, "le pire se situe au
retour. Nous nous trouvons face à des personnes qui ont subi, vu ou fait des choses horribles.
Les prendre en charge, c'est un chantier auquel les victimes sont prêtes à prendre leur part.
Nous enregistrons actuellement 21 témoignages en plusieurs langues avec le but de les
diffuser dans toute l'Europe". Interdiction administrative des départs, incarcérations au retour,
intrusions informatiques... Face à la menace, les services de renseignement n'ont jamais été si
puissants. "Ils se sont entièrement restructurés autour de la lutte antiterroriste, qui constitue la
colonne vertébrale de leur activité", rappelle Jean-Jacques Urvoas, député (PS) et président de
la délégation parlementaire au renseignement. Du 11 septembre 2001, aux Etats-Unis, à
l'affaire Merah, en France, en 2012, les drames du terrorisme naissent souvent de la
répétitivité des tâches, et surtout du manque de coordination. Ainsi, l'entraînement de
Mohamed Merah dans un sanctuaire d'Al-Qaeda au Pakistan n'avait pu être repéré, faute
d'échange d'informations entre Français et Américains. Pis : au niveau français, la coopération
entre la DGSE (sécurité extérieure) et la DCRI (sécurité intérieure) avait été lacunaire,
chacune des deux maisons détenant une pièce du puzzle. "Il faut rompre avec la culture du
cloisonnement et du secret nuisible à la bonne conduite des enquêtes", insiste Me Marie-Laure
Ingouf, avocate de l'ex-otage Nicolas Hénin, aussi intervenue dans le dossier Merah.
Désormais, des cellules de coordination dédiées aux "filières syriennes" sont implantées aux
sièges de la DGSI et de la DGSE. L'efficacité du dispositif pèse sur les épaules des quelque
2000 policiers spécialisés et des 3000 agents de la DGSE engagés dans la lutte antiterroriste.
Au risque qu'à un moment le poids ne devienne trop lourd.
8/ ENERGIE - ENVIRONNEMENT – CLIMAT THEME 8 - 1 : Un Français sur 5 touché par la précarité énergétique Source, journal ou site Internet : actu-environnement
Date :3 octobre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
11,5 millions de personnes soit 5,1 millions de foyers, représentant un cinquième de la
population française (20%), sont victimes de précarité énergétique, selon le premier rapport
de l'Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE).
années par décret". Un amendement écologiste, visant à flécher une part des certificats
d'économie d'énergie (CEE) vers la précarité énergétique, a également été voté le 25
septembre par les députés.
THEME 8 - 2 : Pêche : la Commission publie sa proposition de quotas pour les poissons d’eaux profondes pour 2015 - 2016 Source, journal ou site Internet : actu-environnement
Date : 3 octobre 2014
Auteur : Adressé par André Dulou
Ce vendredi 3 octobre, la Commission européenne a présenté ses propositions de quotas de
pêche concernant les stocks de poissons d'eau profonde dans les eaux de l'Union européenne
et les eaux internationales de l'Atlantique du Nord-Est pour 2015 et 2016. "Conformément aux
avis scientifiques, la Commission propose, par rapport à l'année 2014, d'augmenter les totaux
admissibles des captures (TAC) pour quatre stocks, de les réduire pour neuf stocks et de
maintenir le statu quo pour cinq stocks", indique la Commission, ajoutant que "pour quatre
stocks, principalement des requins des grands fonds, la proposition n'est pas encore chiffrée
car les avis scientifiques seront livrés dans le courant du mois".
Bloom en appelle au principe de précaution
L'exécutif précise que sur la base des avis scientifiques, il propose une réduction de 12% du
quota de pêche pour le grenadier de roche et qu'une hausse de 2% sera possible en 2016. Pour
quatre stocks de phycis de fond, la Commission propose des hausses de 10%. Enfin, pour un
certain nombre d'autres stocks, tels que la dorade rose dans la zone de l'ouest du Portugal et
autour des Açores, les données étant rares la Commission "[applique] d'importantes
réductions afin de protéger les stocks". Les avis scientifiques pour la zone de l'ouest du
Portugal recommandent même de mettre en place un plan de reconstitution En réaction,
l'association Bloom "[demande] aux Ministres européens de la pêche et plus particulièrement
au secrétaire d'Etat à la pêche Alain Vidalies de respecter strictement le principe de
précaution lorsqu'ils décideront des quotas de pêche pour les espèces profondes".
L'association déplore par ailleurs que seuls 26 stocks sont actuellement sous quotas alors que
22 autres espèces profondes ne sont pas réglementées.
THEME 8 - 3 : Les gaz fluorés ont un effet croissant sur le changement climatique Source, journal ou site Internet : news climat
which Boeing military and commercial lines overlap and support each other, it becomes
obvious why the company needs to remain a big player in the military marketplace. Nothing
lasts forever, and that includes the current surge in demand for jetliners. One day — probably
the next time there’s a global recession — demand for commercial transports will soften. If
past experience is any indication, military demand may be surging at the same time. Being in
both markets is the best way to assure that Boeing can sustain its market leadership in
aerospace for another century.
THEME 12 - 6 : Navy projects blue water muscle with long rang deployment in Indian Ocean region Source, journal ou site Internet : The Times of india
Date : 2 octobre 2014
Auteur : Adressé par Indiqué par les @mers du CESM
NEW DELHI: Four Indian warships on Wednesday set sail from Mumbai on a long overseas
deployment to East Africa and beyond to build "maritime bridges" with countries in the
Indian Ocean Region (IOR). The first port of call for the warships -- guided-missile destroyer
INS Mumbai, stealth frigates INS Talwar and INS Teg, and tanker INS Deepak - will be
Antisiranana in Madagascar during the 50-day deployment. "INS Teg will then separately
head for the international waters off Simon's town, the main base of the South African Navy
near Cape Town, for the IBSAMAR exercise among India, Brazil and South Africa from
October 20 to November 7," said an officer. "Such long-range deployments, covering the IOR
and beyond, bear testimony to the Navy's blue-water capabilities. The four warships will be
under the command of Western Fleet chief Rear Admiral R Hari Kumar," he added. The
IBSA forum was established in June 2003 to promote south-south dialogue, cooperation and
the adoption of common positions on issues of international importance. Under it, the first
IBSAMAR exercise was held in May 2008 as a unique trilateral strategic initiative involving
three democracies from three different continents. Indian warships usually undertake long-
range deployments, both to project power as well as "build bridges of friendship", but the
IBSAMAR wargames are nevertheless considered a challenging endeavour since the distance
from India to South Africa, as also from Brazil to South Africa, is some 4,000 nautical miles.
13/ Titres des articles pouvant être demandés à l’adresse [email protected], qui vous les adressera dans la journée de la demande. Ces articles n’ont pu être insérés dans la revue de presse. Pour recevoir un ou plusieurs articles, il suffit d’adresser un message électronique à l’adresse :