Revue de presse associative Avril 2017 · la vente selon le règlement. Des ateliers bricolage en avril Avec l’arrivée du printemps, cette manifestation était l’occasion idéale,

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

Revue de presse associative

Avril 2017

DNA

AGF ................................................................................................................................................................. 2

ASTUS ............................................................................................................................................................ 9

Chambre de Consommation d’Alsace ........................................................................................................... 12

Famille rurale ................................................................................................................................................ 18

Fnaut .............................................................................................................................................................. 19

L'Alsace

AGF ............................................................................................................................................................... 21

Chambre de Consommation d’Alsace ........................................................................................................... 23

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AGF

01/04/2017

Haguenau

Haguenau - AGF

Une bourse pour les familles

La section de Haguenau de l’Association générale des familles (AGF) du Bas-Rhin a organisé samedi sa cinquième bourse aux vêtements et articles de puériculture dans la salle des Corporations.

Cette bourse a été l’occasion pour les familles de renouveler à moindres frais la garde-robe des petits et

des grands. PHOTO DNA

L’AGF de Haguenau présidée par Gérard Hommel est un lieu d’accueil, d’écoute et

d’information et mène des actions dans des domaines à caractère éducatif, social et familial

liés à la consommation et la défense de l’environnement.

Dans le cadre de ses actions, l’association organise diverses manifestations dont des bourses

aux vêtements et articles pour enfants et familles.

Samedi 25 mars, 66 exposants étaient présents et ont proposé un large choix de vêtements et

d’articles de puériculture pour la première fois dans la salle des Corporations. Seuls les

vêtements du nouveau-né à l’adulte, les jouets et le matériel de puériculture étaient proposés à

la vente selon le règlement.

Des ateliers bricolage en avril

Avec l’arrivée du printemps, cette manifestation était l’occasion idéale, coté exposants pour

faire de la place, et coté visiteurs pour renouveler à moindres frais la garde-robe des familles.

Sur les étals, les vêtements étaient soigneusement rangés par tailles. Robes, salopettes, vestes,

bodies, pyjamas et chaussures pour les plus petits mais aussi des vêtements adultes. Des

jouets, des livres ainsi qu’un large choix d’articles de puériculture (poussettes, transats…)

étaient également proposés.

Une quinzaine de bénévoles s’est activée à l’organisation, la préparation et le déroulement de

cette journée. Une petite restauration était proposée sur place.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

Pendant les vacances de printemps, les 11, 13, 18 et 20 avril, l’association générale des

familles propose des ateliers bricolage et animation en duos parents-enfants pour les enfants

de 4 à 10 ans accompagnés d’un adulte au CSC du Langensand.

Un prochain vide-penderie sera organisé dimanche 10 septembre dans la Halle aux Houblons.

Inscription : [email protected], ✆ 03 88 93 32 40.

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11/04/2017

Molsheim / Schirmeck

Wasselonne - Conférence

L’orientation : un problème pour les jeunes… et leurs parents

Les parents qui accompagnent leurs enfants dans leurs démarches d’orientation ont eu droit, à Wasselonne, à une conférence. Une initiative de l’AGF, qui a détecté un besoin de conseil après avoir lancé un questionnaire.

La conférence a donné quelques conseils aux parents. PHOTO DNA

Beaucoup de questions ont été posées. Certains parents ont l’impression que le dialogue est

parfois difficile avec l’équipe pédagogique, ils viennent alors en urgence voir le conseiller

d’orientation, mais « c’est difficile d’imposer une démarche à l’élève », constatent-ils.

Qui décide au final de l’orientation ? « Le chef d’établissement, sur proposition du conseil de

classe, a répondu Sonia Bath-Legault, directrice du centre d’information et d’orientation de

Saverne. Comment choisir, quand il y a par exemple 80 bacs pros ? Il faut aller aux portes

ouvertes, pour voir concrètement ce qui peut intéresser le jeune ».

Quelles sont les procédures de redoublement en fin de 3è ? « Il n’y a plus de redoublement,

sauf cas exceptionnels (déménagement, maladie…) ou si l’élève n’a pas eu d’affectation. » En

cas de désaccord, des procédures d’appel restent possibles.

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14/04/2017

Haguenau

Weitbruch - Vivre ensemble

Un retour d’expérience sur le « Vivre ensemble » avec l’AGF

La fierté des élèves, des professeurs et des parents était de mise. PHOTO DNA

Vendredi 7 avril s’est déroulé pour la première fois l’action : « Retrouvons-nous entre parents,

enfants, et enseignants pour réfléchir sur la question du vivre ensemble », organisé par

l’association Générale des Familles du Bas-Rhin (AGF), section de Weitbruch.

Un débat animé

Cette après-midi de restitution a permis de présenter en premier lieu un spectacle de théâtre

fait par deux classes de l’école élémentaire de Weitbruch, puis un théâtre improvisé réalisé

par des comédiens, le tout sous les directives du metteur en scène Jérôme Bernard. Pour finir

un débat animé sur la question du vivre ensemble a été mené par David Dutarte responsable

Familylab.

Un ensemble d’acteur, de professionnels (école, périscolaire, intervenants), de bénévoles et de

parents (dont l’association de parents d’élèves) ont permis la mise en œuvre de cette action

sur le ton de la bonne humeur et la convivialité.

Un retour d’expérience réussi et enrichissant, ou plus d’une centaine de personnes étaient

présentes. De nouveaux projets sont d’ailleurs en perspective.

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16/04/2017

Sélestat / Centre Alsace

Saasenheim - Ateliers

Décrypter pour mieux communiquer

Pour favoriser la communication « Parents-enfants », la section locale de l’AGF de

Saasenheim organise un atelier animé par Jérôme Bernard, metteur en scène de l’association

« Pourparlers ».

Parce que chaque génération a ses codes et que se comprendre relève parfois du défi, l’AGF

propose dans un cadre ludique et convivial, des ateliers théâtre pour décrypter et apprendre à

mieux communiquer.

Le premier atelier « enfants » aura lieu le mercredi 26 avril de 14 h à 16 h dans la salle

Camille-Heidt de Saasenheim. L’atelier « Parents » aura lieu le jeudi 4 mai, de 20 h à 22 h, et

la rencontre « Parents-enfants » aura lieu le samedi 24 juin. Si un enfant est inscrit, il faut

qu’il y ait un parent ou un grand-parent qui participe à au moins une séance.

Inscription obligatoire au ✆ 06 49 05 10 66.

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16/04/2017

Sélestat / Centre Alsace

Saasenheim - A la ferme Vogel

L’œuf ou la poule

L’association intercommunale Espace Enfants a organisé sa troisième chasse à l’œuf à la ferme Vogel de Saasenheim, avec la section locale de l’association générale des familles (AGF).

Dans les jeux des enfants, les adultes n'ont plus leurs places, les filles non plus... PHOTO DNA - Michel

KOEBEL

Une semaine avant Pâques, l’association Espace Enfants, secondé par les bénévoles de la

section AGF locale, avait décidé, une fois de plus, de tenter de résoudre l’énigme qui tient en

échec les plus grands biologistes de la planète : de la poule ou de l’œuf, qui est apparu en

premier ?

Soixante-dix chasseurs d’œuf, âgés de cinq ans à plus de 8 ans, se sont ainsi lancés à la

recherche d’œufs colorés en matière recyclée, dissimulés dans trois près, en fonction des âges.

L’œuf… en cigogne

Les plus jeunes devaient en trouver 6, les plus grands 10, plus deux faux œufs de caille. Pour

compliquer le tout, les œufs fièrement récoltés se transformaient ensuite, non pas en poule ou

en lapin, mais en cigogne en chocolat. De quoi en perdre toutes les bases de la compréhension

de la biologie… En même temps, la cigogne, l’œuf ou la poule, les naissances, c’est plutôt

logique en Alsace.

Et alors que les courageux chasseurs d’œuf s’adonnaient à des jeux de petits garçons sur les

bottes de pailles dispersées sur la ferme Vogel par ses propriétaires, les demoiselles allaient

nourrir les vaches à l’étable.

Le temps et le lieu étaient propices à la promenade et à la détente, ce que les parents des

chasseurs apprécièrent beaucoup, une part de gâteaux et un café en complément du bonheur.

Et pour l’énigme de l’œuf et de la poule, on verra la prochaine fois.

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18/04/2017

Sélestat / Centre Alsace

Saasenheim - Pâques

Des cartes printanières

Une dizaine d’enfants ont participé à la préparation des cartes de Pâques. PHOTO DNA

Une dizaine d’enfants ont participé à la séance de scrapbooking, organisée par la section

locale de l’AGF de Saasenheim.

Encadrés par des parents, les enfants ont préparé des cartes de Pâques très joyeuses qui

annoncent également le printemps. Lapins de Pâques et œufs de Pâques découpés, papillons et

perles collés sur du papier décoratif avec des motifs, ont donné aux cartes un petit air de

printemps.

Des cartes qui ont fait le bonheur des enfants et qui devaient faire plaisir aux parents.

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ASTUS

14/04/2017

Strasbourg

Courrier des Lecteurs

Bus 13 et ligne SNCF Roethig - gare de Lingo : une pétition et des centaines de signatures

MM. Patrick Barth, Hubert Menger, Jean-Jacques Seffan, Mme Christiane Janser et M. Daniel

Bascou :

« Le mécontentement des usagers du bus 13 et de la ligne de chemin de fer gare de

Lingolsheim - Strasbourg-Roethig est manifeste. Une pétition fait suite au courrier que nous

avons adressé au maire de Lingolsheim au mois de décembre, courrier qu’il a adressé à

l’Eurométropole, sans aucune réponse. Depuis, cette pétition a été soutenue par l’Astus

(Association des usagers des transports urbains) et la Fnaut (Fédération nationale des

associations d’usagers des transports). D’autres habitants de Lingolsheim ont également

affiché leur profond mécontentement. Ce n’est pas la proposition inique du maire de

Lingolsheim au dernier conseil municipal, de supprimer les stations Strasbourg-Roethig et

gare de Lingolsheim au profit d’une nouvelle gare au coût pharaonique, qui réglera les

problèmes.

Les habitants de Lingolsheim tiennent à leur gare et à la station du Roethig.

Nous sommes très nombreux à demander le rétablissement de l’ancien itinéraire du bus 13

vers la Montagne-Verte (évidemment moins prestigieux pour les élus que la passerelle vers

Kehl). Et pour le TER à Lingolsheim et au Roethig, une desserte à la demi-heure du lundi au

vendredi toute l’année. Et toutes les heures, samedi, dimanche et fêtes, ainsi qu’un accès

sécurisé aux quais, obligatoire par rapport à l’augmentation du nombre des utilisateurs.

Nous attendons des autorités qui décident des itinéraires de la CTS (et des horaires), et de

celles des TER - la SNCF, le conseil régional, l’Eurométropole…-, qu’elles prennent leurs

responsabilités, qu’elles coordonnent l’ensemble du réseau au bénéfice des utilisateurs. C’est

ce que les citoyens attendent d’un service public au service des administrés. »

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18/04/2017

Strasbourg

Courrier des lecteurs

Trois associations opposées à la création d’un parking souterrain avenue de la Liberté

« Voici une façon insolite de “garer” son vélo », commente M. Serge Geus qui nous adresse cette photo. Document Remis

Trois associations opposées à la création d’un parking souterrain avenue de la Liberté

Les associations ASTUS, CADR 67 et Piétons 67 réagissent au projet de la ville de

STRASBOURG de création d’un parking souterrain, avenue de la Liberté :

« Ce projet serait en totale incohérence et contradiction avec la démarche poursuivie avec

succès depuis 1992 de privilégier dans la ville les déplacements des piétons, des cyclistes et

des usagers des transports en commun.

L’avenue de la Liberté est proche de la place de la République où passent quatre lignes de

tram (B, C, E et F) et trois lignes de bus (6, 15a et 72) qui irriguent le nord, l’est et le sud de

l’agglomération vers le centre-ville.

La ligne de tram B dessert par ailleurs les P + R Rives de l’Aar (à 4 stations) et Hoenheim

gare, alors que la ligne E dessert le P + R Boecklin (à 6 stations). Un parking existe à

proximité, place Broglie.

La bonne desserte en transport en commun a réduit la circulation automobile, permettant ainsi

le développement des déplacements à vélo et à pied.

ASTUS, CADR 67 et Piétons 67 recherchent vainement quel serait l’intérêt de générer des

flux de circulation automobile supplémentaires dans la Neustadt que la Ville veut voir classée

au patrimoine de l’Unesco et qui passeraient au pied d’immeubles qu’elle veut valoriser.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

Ce projet viendrait également à l’encontre du réaménagement en cours des quais sud depuis le

quai du Maire-Dietrich tout proche.

Enfin, ce projet apparaît en contradiction avec la volonté affichée de diminuer la pollution au

centre-ville.

Aussi ASTUS, CADR 67 et Piétons 67 demandent instamment à la Ville de renoncer à ce

projet d’un autre âge. »

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Chambre de Consommation d’Alsace

04/04/2017

Région

Consommation - Santé - Social

Se protéger du moustique tigre

Détecté dans le Bas-Rhin en 2015, le moustique tigre est désormais bien installé en Alsace. Face à la propagation des maladies qu’il peut transmettre, il est important de se protéger. Le point sur les principales solutions anti-moustiques.

L’Aedes albopictus, plus communément appelé « moustique tigre », est originaire d’Asie du

Sud-Est. Il est l’une des dix espèces les plus invasives au monde. Présent sur tous les

continents (80 pays), il a investi la France en 2004 en commençant par les Alpes-Maritimes

puis, deux ans plus tard, quelques autres départements dont le Bas-Rhin ; dans le Haut-Rhin,

sa présence a également été notée, de façon plus ponctuelle. Les scientifiques jugent qu’il

aura investi tout l’Hexagone d’ici à 2030. Le moustique tigre est le vecteur du chikungunya et

de la dengue, qui provoquent chez les patients des douleurs articulaires aiguës.

Les produits proposés pour s’en protéger

Il existe plusieurs dispositifs anti-moustiques. Cela étant, tous ne présentent pas la même

efficacité. La plupart contiennent des substances chimiques potentiellement dangereuses pour

la santé. Ils doivent donc être utilisés avec précaution. L’INC, Institut national de la

consommation, fait le point sur les différents produits disponibles sur le marché.

Les insecticides : souvent, les aérosols contiennent un ou plusieurs insecticides de la famille

des pyréthrinoïdes. Pour les reconnaître, il faut s’arrêter sur leur nom qui se termine par «

thrine » (pralléthrine, transfluthrine, tétraméthrine…).

Les diffuseurs électriques : les diffuseurs disponibles sont soit à recharge liquide, soit à

recharge solide ; certains modèles sont hybrides. Il faut les brancher et les laisser en diffusion.

Soit pour une nuit seulement (recharges solides), soit pour une soixantaine de nuits (recharges

liquides).

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

Les répulsifs : dans cette famille de produits, on trouve des répulsifs cutanés (spray, crème ou

gel), des répulsifs pour traiter les vêtements et des répulsifs domestiques. La durée moyenne

de protection est d’environ 8 heures. Selon l’INC, il s’agit de durées optimales obtenues au

moyen d’un test en laboratoire. Autrement dit, les conditions réelles peuvent influer sur

l’efficacité. La sueur et la pluie notamment peuvent influer sur la performance du produit.

L’efficacité semble également varier en fonction des individus. Les fabricants proposent en

outre de nouveaux produits : bracelets, bougies, sprays d’essences végétales, lampes UV,

appareils à ultrasons, applications pour smartphones… Ils sont annoncés comme étant moins

nocifs pour la santé.

Quoi qu’il en soit, le consommateur doit être prudent. Comme très souvent, les produits

proposés sont nombreux – trop, au regard de leur réelle efficacité…

Chambre de Consommation d’Alsace – Bas-Rhin : ✆ 03 88 15 42 42 – Haut-Rhin : ✆ 03 89

33 39 79 – www.cca.asso.fr

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11/04/2017

Région

Société - Consommation

Panneaux solaires : la solution miracle n’existe pas

L’aérovoltaïque est un mixte de panneaux solaires photovoltaïques pour produire de l’électricité et de panneaux solaires thermiques pour chauffer l’habitation. Malheureusement, cette technologie est souvent vendue comme miraculeuse, alors que pour une maison standard, il en est tout autre. Au final, le particulier est déçu et y perd plus qu’il n’y gagne.

Les panneaux solaires photovoltaïques : efficaces pour produire de l’électricité, pas forcément pour le chauffage. Photo L’Alsace

Les panneaux photovoltaïques traditionnels transforment la lumière du soleil en électricité.

Mais ce processus de conversion dégage également de la chaleur. Cette chaleur fait baisser la

quantité d’électricité produite. Le principe de l’aérovoltaïque est donc d’exploiter cette

chaleur habituellement perdue comme appoint de chauffage dans la maison. La face du

panneau exposée au soleil produit donc de l’électricité, l’autre face, intérieure, récupère l’air

chaud pour être redistribué dans l’habitation.

Des entreprises pas toujours performantes

Aujourd’hui, de plus en plus, d’entreprises font du démarchage à domicile en vantant les

mérites de cette technologie. Malheureusement, leurs méthodes de vente sont parfois

douteuses. En effet, les calculs réalisés ne sont pas démontrés, les chiffres annoncés ne sont

pas justifiés, les aides financières non maîtrisées…

C’est l’expérience qu’ont faite Monique et Jean-Christophe, de Rosheim. Ils ont été

démarchés par une entreprise pour l’installation de panneaux aérovoltaïques, le tout pour un

montant de 24 000 euros. La pose n’a jamais pu avoir lieu car la maison était située dans un

périmètre de protection des Monuments historiques. De plus, lors de la présentation du

matériel, le commercial a fait espérer à ses clients des performances qui, en réalité, ne

pouvaient être atteintes.

Selon Florent Rougier, conseiller à l’Espace Info Énergie (EIE) de la Chambre de

consommation d’Alsace (CCA), « l’expérience de Monique et Jean-Christophe permet de

mettre en avant la faiblesse technique de certaines entreprises qui ne cherchent qu’à vendre un

produit. On le voit, il n’y a aucune réflexion globale sur la performance énergétique de la

maison et les besoins de leurs clients. De plus, le fait de réaliser une étude technique avant la

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

signature d’un devis est une étape primordiale. C’est elle qui va déterminer la faisabilité, la

rentabilité ou encore l’intérêt du système pour votre maison. »

Autre constat, ces entreprises vendent souvent ce procédé comme un système de chauffage à

part entière. Or, la production d’électricité la plus importante est celle réalisée en été. Le

chauffage de l’habitation est-il nécessaire à cette période-ci ? Non ! Puisque le besoin de

chauffage est quasi inexistant en été, on se retrouve avec une production qui n’est pas en

phase avec les besoins. Concernant le confort thermique, si l’air n’est pas suffisamment

chaud, il va créer une sensation d’air froid brassé. La solution alors proposée par les

entreprises sera une résistance électrique pour compenser ce manque de calories. Ce qui est,

en soi, incompatible avec les principes d’économie d’énergie.

En conclusion, de bons résultats sont observés pour la partie photovoltaïque, en sachant que la

partie concernant le chauffage ne répond pas aux attentes d’une habitation traditionnelle. Ce

système peut être extrêmement intéressant pour une maison passive. Cette dernière ayant des

besoins de chauffage très faibles, les calories apportées pourraient être suffisantes.

Dans un premier temps, il est donc plus judicieux de penser à comment garder ses calories à

l’intérieur de son habitation, notamment grâce à l’isolation de cette dernière, avant de vouloir

installer un système plus performant issu des énergies renouvelables. En sachant tout de

même qu’il existe une énergie qui est particulièrement bon marché : celle que l’on ne

consomme pas !

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18/04/2017

Région

Consommation - Obsolescence programmée - Société

La loi sur les pièces détachées non respectée

L’information sur la disponibilité des pièces détachées est souvent non respectée. Et pourtant, la loi date du 17 mars 2014 ! C’est le résultat d’une enquête menée par les agents de la répression des fraudes (DGCCRF).

Le consommateur est censé être informé de la disponibilité des pièces détachées afin de pouvoir faire réparer son matériel le cas échéant. Doc. Remis

La loi Hamon (appelée « loi Consommation ») tente de lutter contre l’obsolescence

programmée. Pour y parvenir, elle a introduit une nouvelle obligation d’information à la

charge des vendeurs. Cela concerne les pièces détachées nécessaires à l’utilisation d’un bien

(électroménager, mobilier, voiture…).

Ainsi, lorsque le vendeur ou distributeur est informé par le fabricant ou importateur de la

durée ou période de disponibilité des pièces détachées, l’information doit apparaître sur tout

document commercial destiné au consommateur. Côté fabricants, ils doivent fournir aux

vendeurs ou réparateurs qui en font la demande ces pièces détachées dans un délai de deux

mois. Cette disposition permet aux consommateurs d’opter pour les biens les plus réparables.

De nombreux manquements

Selon une enquête de la DGCCRF (Répression des fraudes), sur 397 établissements contrôlés,

63 % ont révélé des anomalies. Notamment, l’information sur la disponibilité des pièces

détachées, lors de la vente de produits électroniques et d’appareils électroménagers, est « souvent

manquante ou délivrée de manière insatisfaisante ».

Au total, 140 établissements se sont vu notifier des suites avec, suivant les cas, un

avertissement, une injonction, une amende administrative ou un procès-verbal d’infraction.

Au vu de ces résultats particulièrement mauvais, la répression des fraudes va poursuivre ses

contrôles.

Il en est de même pour l’information précontractuelle sur la disponibilité des pièces

détachées. Celle-ci est souvent manquante ou délivrée de manière insatisfaisante au

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

consommateur. Ainsi, il a été constaté que le point de départ de la période de disponibilité des

pièces détachées n’était pas indiqué. Conséquence, le consommateur est incapable d’apprécier

la durée effective pendant laquelle il pourrait faire procéder à la réparation du bien acheté.

Poursuite des contrôles

La DGCCRF révèle également qu’un certain nombre de distributeurs évoquent leurs

difficultés à obtenir, de la part de leurs fournisseurs, les informations relatives à la

disponibilité des pièces détachées. Pourtant, cette information doit être obligatoirement

fournie au vendeur par le fabricant ou l’importateur dès lors que ce dernier a décidé de rendre

ces pièces disponibles sur le marché. À noter tout de même que cette démarche-ci n’est pas

obligatoire.

À la suite des contrôles menés, 126 établissements se sont vu notifier des suites pédagogiques

ou contentieuses. Les résultats défavorables de cette enquête conduisent à envisager la

poursuite des contrôles dans ce domaine.

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Famille rurale

09/04/2017

Molsheim / Schirmeck

Ernolsheim-Bruche - Familles rurales

Bonnes affaires et solidarité

Le marché de puériculture organisé dimanche par l’association Familles rurales d’Ernolsheim-Bruche a connu un franc succès.

Familles Rurales a remis 940 € au profit de l’association Une étoile pour Inès. PHOTO DNA

Des vêtements pour enfants, des jouets et du matériel de puériculture ont été vendus à des prix

plus que raisonnables. Comme souvent, tout le monde y retrouve son compte : les jeunes

foyers ont ainsi l’occasion de revendre à des prix avantageux et les acheteurs d’acquérir

vêtements ou matériel peu usagé en très bon état.

Atteinte d’une maladie orpheline

Disposés sur plus de quarante stands, les articles ont été évalués, triés, puis tout un chacun a

pu faire son choix, le tout sous le regard bienveillant de Ghislaine et Joëlle, les organisatrices.

Après un pic de fréquentation dans la matinée, les allées et venues des visiteurs ont été plutôt

réduites l’après-midi.

Ce marché s’est associé cette année à une démarche solidaire puisque le montant de la

réservation du stand de chaque exposant a été reversé à l’association Une étoile pour Inès.

Inès est une petite fille de 4 ans et demi habitant Ernolsheim. Gravement handicapée depuis sa

naissance et souffrant d’une maladie orpheline, elle doit suivre des thérapies intensives deux

fois dans l’année qui sont dispensées en Espagne. Une tombola également destinée à soutenir

l’association a été proposée par Micheline, une artiste peintre locale qui, avec des collègues,

offrait quelques tableaux peints en guise de lots. Au final, 940 € ont été remis à l’association.

Cette animation était une réelle opportunité pour les nombreux visiteurs venus dénicher la

bonne affaire mais aussi un beau geste de solidarité.

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Fnaut

04/04/2017

Strasbourg

Strasbourg-Ortenau - Trajets en train entre Strasbourg et Offenbourg

La pertinente demi-heure

La FNAUT et le Verkerhrsclub Deutschland (VCD) militent ensemble, ces derniers temps, pour un cadencement à la demi-heure des trains entre Strasbourg et Offenbourg. Argumentaire.

En gare de Kehl, deux trains du matin pourraient poursuivre jusqu’à Strasbourg en semaine, ce qui

constituerait déjà un progrès majeur pour un aménagement minime. PHOTO DNA - Laurent RÉA

La Fédération nationale des usagers des transports du Grand-Est et son homologue allemand,

le VCD de la région Südlicher Oberrhein (un territoire en bande depuis Achern au nord

jusqu’au Titisee, au sud, le long de la frontière française) trouvent qu’on promeut mieux les

transports ferroviaires lorsque le cadencement est le même du matin au soir. « Pas besoin

d’avoir une fiche horaire en poche : lorsqu’un train part toutes les demi-heures entre 7 h et 19

h, on peut le mémoriser et si l’offre tarifaire est attractive, on gagne forcément des voyageurs

supplémentaires », ont fait valoir l’autre jeudi, en conférence de presse, des représentants des

deux associations.

Du coup, ce cadencement à la demi-heure, ils demandent sa mise en place entre Strasbourg et

Offenbourg pour une véritable promotion des liaisons rapides, « qui ne font pas double

emploi, par exemple, avec l’extension du tram D vers Kehl », précisent-ils au passage. Cette

offre ferroviaire améliorée (les deux associations reconnaissent déjà un bel effort des

opérateurs avec 24 liaisons journalières dans les deux sens, actuellement, en semaine)

répondrait « à des besoins variés, depuis le déplacement professionnel à celui d’étudiants, de

personnes venant effectuer des achats, sur l’un ou l’autre territoire, ou de touristes ». À ce

dernier sujet, les associations soulignent l’intérêt de faciliter les correspondances à Strasbourg

ou Offenbourg, vers d’autres destinations plus lointaines, en France ou en Allemagne.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

Prendre son ticket d’emblée

L’autre manque, en termes de transports en commun, sur le territoire concerné, est le trajet

entre Offenbourg et Illkirch-Graffenstaden, estiment les usagers. « La mise en place de bus

rapide entre les deux villes par le pont Pflimlin permettrait de desservir plusieurs zones

commerciales et résidentielles importantes avec des temps de parcours nettement réduits,

puisqu’évitant Kehl ».

Au-delà de ces suggestions d’amélioration de l’offre, la FNAUT et le VCD appuient

également pour des améliorations tarifaires. Mais aussi pour l’accès aux tickets existant. La

suggestion est l’installation d’un distributeur Deutsche Bahn et TGO (transports publics de

l’Ortenau) en gare ferroviaire à Strasbourg. De même, côté badois, il serait judicieux que les

titres Alsa + puissent être acquis en gares d’Offenbourg et de Kehl. Pour éviter que les

détenteurs d’Europass (valables uniquement sur le territoire de l’Eurodistrict) ne doivent faire

une halte pour acheter leur billet en France et pouvoir poursuivre au-delà de l’Eurométropole.

Le coût financier de toutes ces suggestions n’a pas été abordé durant la conférence de presse.

Mais peut-être fera-t-il l’objet de plus de détails, de part et d’autre, lors de la réunion

programmée ce 6 avril entre les associations et le directeur des services transports de la

grande région, Florian Weyer.

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

AGF

17/04/2017

Alsace centrale

Saasenheim

Chasse à l'oeuf, attention aux omelettes !

L'association intercommunale Espace Enfants a organisé le dimanche 9 avril sa troisième chasse à l'oeuf à la ferme Vogel de Saasenheim, rejoint dans l'organisation de ce conte pour enfant, par la section locale de l'association générale des familles (AGF).

De chasseur cueilleur à explorateur, il n'y a qu'un pas à franchir et des bottes de pailles a escalader - Photo L'Alsace / Michel KOEBEL

Les œufs dans la paille

Une semaine avant Pâques, l’association Espace Enfants de Saasenheim avait décidé de tenter

de résoudre l’énigme qui tient en échec les plus grands biologistes de la planète, de la poule

ou de l’œuf, qui est apparu en premier ? 70 chasseurs âgés de 5 à plus de 8 ans, se sont lancés

à la recherche d’œufs colorés, dissimulés dans trois prés. Les plus jeunes devaient en trouver

6, les plus grands 10. Pour compliquer le tout, les œufs se transformaient ensuite, non pas en

poule ou en lapin mais en cigogne en chocolat. Le temps et le lieu étaient propices à la

promenade et à la détente, ce que les parents des chasseurs ont apprécié. Et pour l’énigme de

l’œuf et de la poule, on verra la prochaine fois.

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19/04/2017

Trois Frontières

Landser

Deux jours pour la bourse de printemps de l’AGF

La salle polyvalente de Landser accueille mercredi 19 et jeudi 20 avril la bourse de printemps de

l’AGF.Photo L’Alsace / J.-C.M.

« Nos adhérents viennent déposer les articles, nous les enregistrons et les rangeons pour que

demain la vente puisse se faire » , explique Anne-Marie Bevilacqua, vice-présidente de la

section mulhousienne de l’AGF (Association générale des familles). Les membres déposent et

vendent, mais les achats sont ouverts à tout le monde.

Et Anne-Marie Bevilacqua d’énumérer : « On trouve des vêtements pour toute la famille,

hommes, femmes, enfants et bébés, des habits de saison classés par taille et par genre, les

robes avec les robes, les pantalons avec les pantalons. Il y a aussi des chaussures. Nous

faisons attention à la qualité des objets et refusons certains lots si nécessaire. » On trouve de

quoi équiper toute la maison, aussi bien en linge de maison qu’en matériel de cuisine (les

robots, aspirateurs et autres) mais aussi des jouets et livres pour enfants ou adultes. L’AGF

prélève 10 % des ventes. Ce qui lui permet de remplir sa mission : aider et soutenir les

familles en difficulté. « Nous avons des représentants dans les CCAS (centre communal

d’action sociale), dans les hôpitaux, à la chambre de consommation, etc. » Concrètement,

l’AGF organise « un vestiaire social, tous les mercredis matin, au siège de l’association à

Mulhouse, au 42 rue de Bâle ». L’AGF procure des vêtements et des chaussures, sur

présentation d’un bon d’un service social et à base de stocks constitués à partir de dons.

L’AGF à Mulhouse regroupe quelque 740 familles. Elle mobilise une trentaine de bénévoles

pour cette opération à Landser.

Y ALLER : Bourse de printemps (vêtements, chaussures et brocante) de l’Association

générale des familles, à Landser, salle polyvalente. Ce mercredi 19 avril de 9 h 30 à 17 h et

jeudi 20 avril de 9 h 30 à 12 h.

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Chambre de Consommation d’Alsace

04/04/2017

Région

La tribune du consommateur

Se protéger du moustique tigre

Détecté dans le Bas-Rhin en 2015, le moustique tigre est désormais bien installé en Alsace. Face à la propagation des maladies qu’il peut transmettre, il est important de se protéger. Le point sur les principales solutions anti-moustique.

Moustique tigre ou pas, ça pique ! DR

Aedes albopictus , plus communément appelé moustique tigre, est originaire d’Asie du Sud

Est. Il est l’une des dix espèces les plus invasives au monde. Présent sur tous les continents,

soit 80 pays, il a investi la France en 2004, à partir des Alpes-Mariti-mes. Deux ans plus tard,

plusieurs départements signalaient son arrivée, dont le Bas-Rhin. Dans le Haut-Rhin, sa

présence a également été notée, mais de façon plus ponctuelle. Les scientifiques jugent qu’il

aura investi tout l’Hexagone d’ici à 2030. Le moustique tigre est le vecteur du Chikungunya

qui, tout comme la dengue, provoque chez les personnes atteintes par ces maladies des

douleurs articulaires aiguës.

Les produits au banc d’essai

Pour se prémunir d’une telle contamination, il existe plusieurs dispositifs anti-moustique. Cela

étant, tous ne présentent pas la même efficacité. La plupart contiennent par ailleurs des

substances chimiques potentiellement dangereuses pour la santé. Ils doivent donc être utilisés

avec précaution. L’INC (Institut national de la consommation) fait ainsi le point sur les

différents produits disponibles sur le marché.

• Les insecticides : souvent, les aérosols contiennent un ou plusieurs insecticides de la famille

des pyréthri-noïdes. Pour les reconnaître, il faut s’arrêter sur leur nom qui se termine par «

thrine » : Pralléthrine, Transfluthrine, Tétraméthrine…

• Les diffuseurs électriques : les diffuseurs disponibles sont soit à recharge liquide, soit à

recharge solide, certains modèles étant hybrides. Il faut les brancher et les laisser en diffusion.

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Soit pour une nuit seulement (recharge solide), soit pour une soixantaine de nuits (recharge

liquide).

• Les répulsifs : dans cette famille de produits, on trouve des répulsifs cutanés (spray, crème

ou gel), des répulsifs pour traiter les vêtements et des répulsifs domestiques. La durée

moyenne de protection est d’environ huit heures. Selon l’INC, il s’agit de durées optimales

obtenues par un test en laboratoire. Autrement dit, les conditions réelles peuvent influer sur

l’efficacité. La sueur et la pluie peuvent notamment faire varier la performance du produit.

L’efficacité semble également varier en fonction des individus.

• Autres : les fabricants proposent également de nouveaux produits : bracelets, bougies,

sprays d’essence végétale, lampes UV, appareils à ultrason, applications pour smartphone…

Ils sont annoncés comme étant moins nocifs pour la santé (lire encadré ci-contre). Quoi qu’il

en soit, le consommateur doit être prudent. Comme très souvent, les produits proposés sont

nombreux – trop au regard de leur réelle efficacité…

SOURCE : Chambre de Consommation d’Alsace - Tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et

03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) - site : www.cca.asso.fr

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07/04/2017

Région

Question Conso

Garantie obsèques

M. E., de Lingolsheim, vient de perdre un proche et se pose une question relative à la

succession.

Question : « Je souhaiterais renoncer à l’héritage de ma tante (veuve sans enfants). Puis-je

accepter, malgré tout, le capital versé dans le cadre du contrat obsèques souscrit par ma tante

et ce, en vue de régler la facture de la société de pompes funèbres ? Et si le capital est

supérieur au coût des obsèques, que dois-je faire du solde ? »

Réponse : Aux termes de l’art. L 132-12 du code des assurances, « le capital ou la rente

stipulés, payables lors du décès de l’assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers, ne

font pas partie de la succession de l’assuré ».

Dès lors, vous pouvez renoncer à la succession de votre tante, sans que cela n’ait de

conséquence sur le contrat d’assurance et peu importe que le capital soit supérieur aux frais

d’obsèques. Vous êtes fondés à percevoir l’intégralité des sommes stipulées au contrat.

SOURCE : Chambre de Consommation d’Alsace - Tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et

03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) - site : www.cca.asso.fr

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11/04/2017

Région

La tribune du consommateur

Panneaux solaires : pas de solution miracle

L’aérovoltaïque est un mixte de panneaux solaires photovoltaïques, pour produire de l’électricité, et thermiques, pour chauffer l’habitation. Mais avec cette technologie vendue comme miraculeuse, le particulier y perd souvent plus qu’il n’y gagne.

Pose de panneaux photovoltaïques sur une maison individuelle. DR

Les panneaux photovoltaïques traditionnels transforment la lumière du soleil en électricité.

Mais ce processus de conversion dégage également de la chaleur. Cette chaleur fait baisser la

quantité d’électricité produite. Le principe de l’aérovoltaïque est donc d’exploiter cette

chaleur habituellement perdue comme appoint de chauffage pour la maison. La face du

panneau exposée au soleil produit donc de l’électricité, l’autre face intérieure récupère l’air

chaud pour être redistribué dans l’habitation.

Aujourd’hui, de plus en plus, d’entreprises démarchent les particuliers à domicile en vantant

les mérites de cette technologie. Malheureusement, leurs méthodes de vente sont parfois

douteuses. En effet, les calculs réalisés ne sont pas démontrés, les chiffres annoncés ne sont

pas justifiés, les aides financières non maîtrisées… Cela a été le cas pour Monique et Jean

Christophe, de Rosheim. Ils ont été démarchés par une entreprise pour l’installation de

panneaux aérovoltaï-ques, le tout pour un montant de 24 000 €. Mais la pose n’a jamais pu

avoir lieu car la maison était située dans un périmètre de protection des Monuments

historiques. De plus, lors de la présentation du matériel, le commercial a fait espérer à ses

clients des performances qui, en réalité, ne pouvaient être atteintes.

Selon Florent Rougier, conseiller à l’Espace info énergie (EIE) de la Chambre de

consommation d’Alsace, « l’expérience de Monique et Jean-Christo-phe permet de mettre en

avant la faiblesse technique de certaines entreprises qui ne cherchent qu’à vendre un produit.

On le voit tout de suite, il n’y a aucune réflexion globale sur la performance énergétique de la

maison et les besoins de leurs clients. De plus, le fait de réaliser une étude technique avant la

signature d’un devis est une étape primordiale. C’est elle qui va déterminer la faisabilité, la

rentabilité ou encore l’intérêt du système pour votre maison. »

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Production déphasée

Autre constat, ces entreprises vendent souvent ce procédé comme un système de chauffage à

part entière. Or la production d’électricité la plus importante est celle réalisée en été. Le

chauffage de l’habitation est-il nécessaire à cette période-ci ? Non, bien sûr ! Du fait que le

besoin de chauffage soit quasiment inexistant en été, on se retrouve avec une production qui

n’est pas en phase avec les besoins du logement. Concernant le confort thermique, si l’air

n’est pas suffisamment chaud, il va créer une sensation d’air froid brassé. La solution alors

proposée par les entreprises sera une résistance électrique pour compenser ce manque de

calories. Ce qui est, en soi, incompatible avec les principes d’économie d’énergie.

En conclusion, de bons résultats sont observés pour la partie photovoltaïque, en sachant que la

partie concernant le chauffage ne répond pas aux attentes d’une habitation traditionnelle. Ce

système peut être extrêmement intéressant pour une maison passive. Cette dernière ayant des

besoins de chauffage très faibles, les calories apportées pourraient être suffisantes. Dans un

premier temps, il est donc plus judicieux de se demander comment garder ses calories à

l’intérieur de son habitation, notam-ment grâce à l’isolation de cette dernière, avant de vouloir

installer un système plus performant issu des énergies renouvelables. En sachant tout de

même qu’il existe une énergie qui est particulièrement bon marché : celle que l’on ne

consomme pas…

SOURCE : Chambre de Consommation d’Alsace - Tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et

03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) - site : www.cca.asso.fr

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14/04/2017

Région

Question conso

Augmentation d’abonnement internet

M. Z., de Sélestat, voyant son abonnement brusquement augmenter, a interpellé son opérateur

téléphonique.

Question : « En octobre 2011, j’ai souscrit un abonnement “Internet + téléphone ADSL”

auprès de Free à 29,99 € TTC par mois (avec dégroupage partiel de ma ligne Orange). Suite

aux incitations publicitaires de mon opérateur et pour ne plus payer l’abonnement sur ma

ligne fixe Orange, j’ai sollicité le dégroupage total en avril 2016. Depuis, mon abonnement

“Internet + téléphone ADSL” est passé à 35,98 € TTC par mois sans que j’en ai été informé.

Une telle facturation est-elle justifiée ? »

Réponse : Une légère surfacturation de votre abonnement depuis votre passage en

dégroupage total n’est pas surprenante, dès lors que votre opérateur assure désormais non

seulement l’accès à internet haut débit, mais également les communications « voix » ; la

hausse des factures Free correspond à une prestation supplémentaire et compense a minima la

suppression des factures de téléphone que vous deviez régler auparavant à l’opérateur

historique Orange. Quoi qu’il en soit, vous avez dû signer un nouveau contrat d’abonnement

au moment de votre passage en dégroupage total, document qui devrait mentionner le montant

des nouvelles redevances mensuelles. Nous vous invitons à vous y reporter ou à en exiger un

exemplaire à défaut de remise lors de la signature.

SOURCE : Chambre de Consommation d’Alsace - Tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et

03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) - site : www.cca.asso.fr

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18/04/2017

Région

Tribune du consommateur

Pièces détachées, loi non respectée

D’après le résultat d’une enquête menée par les agents de la répression des fraudes (DGCCRF), l’information sur la disponibilité des pièces détachées est souvent non respectée. Et pourtant, la loi date du 17 mars 2014 !

La disponibilité des pièces détachées doit être indiquée au consommateur. DR

La loi Hamon (appelée loi Consommation) tente de lutter contre l’obsolescence programmée.

Pour y parvenir, elle a introduit une nouvelle obligation d’information à la charge des

vendeurs. Cela concerne les pièces détachées nécessaires à l’utilisation d’un bien

(électroménager, mobilier, voiture…). Ainsi, lorsque le vendeur ou distributeur est informé

par le fabricant ou importateur de la durée ou période de disponibilité des pièces détachées,

l’information doit apparaître sur tout document commercial destiné au consommateur. Côtés

fabricants, ils doivent fournir aux vendeurs ou réparateurs qui en font la demande ces pièces

détachées dans un délai de deux mois. Cette disposition permet aux consommateurs d’opter

pour les biens les plus réparables.

Nombreux manquements

Selon une enquête de la DGCCRF (répression des fraudes), sur 397 établissements contrôlés,

63 % ont révélé des anomalies. Notamment, l’information sur la disponibilité des pièces

détachées, lors de la vente de produits électroniques et d’appareils électroménagers, est «

souvent manquante ou délivrée de manière insatisfaisante ». Au total, 140 établissements se

sont vu notifier des suites avec, suivant les cas, un avertissement, une injonction, une amende

administrative ou un procès-verbal d’infraction. Au vu de ces résultats particulièrement

mauvais, la répression des fraudes va poursuivre ses contrôles.

Il en est de même pour l’information précontractuelle sur la disponibilité des pièces

détachées. Celle-ci est souvent manquante ou délivrée de manière insatisfaisante au consom-

mateur. Ainsi, il a été constaté que le point de départ de la période de disponibilité des pièces

détachées n’était pas indiqué. Conséquence, le consommateur est incapable d’apprécier la

durée effective pendant laquelle il pourrait faire procéder à la réparation du bien acheté. La

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Revue de presse associative de la Chambre de Consommation d’Alsace – Avril 2017

DGCCRF révèle également qu’un certain nombre de distributeurs évoquent leurs difficultés à

obtenir de la part de leurs fournisseurs les informations relatives à la disponibilité des pièces

détachées. Pourtant, cette information doit être obligatoirement fournie au vendeur par le

fabricant ou l’importateur dès lors que ce dernier a décidé de rendre ces pièces disponibles sur

le marché. À noter tout de même que cette démarche n’est pas obligatoire.

À la suite des contrôles, 126 établissements se sont vu notifier des suites pédagogiques ou

contentieuses.

SOURCE : Chambre de Consommation d’Alsace - Tél. 03.89.33.39.79 (Haut-Rhin) et

03.88.15.42.42 (Bas-Rhin) - site : www.cca.asso.fr