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1 Révolution de la cosmogénèse : « Tout vient à point qui sait attendre ! » Mis en ligne avec les dernières corrections sur le site californien « Academia.edu » le 31 janvier 2015 et sur le site http://www.pansemiotique.com en février 2015 La Revue Atlantico http://www.atlantico.fr/decryptage/big-bang-theorie-qui-pourrait-tout- changer publie le 5 janvier 2015 un article, mis à jour le 9 janvier 2015, sous le titre : Révolution de la cosmogénèse Big Bang, la théorie, qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers (4) Selon l’auteur, Aurélien Barrau, professeur à l’Université Joseph Fourier, membre de l’Institut universitaire de France, c’est une idée qui fait son chemin. Ce n’est pas une certitude mais elle est confortée par « un faisceau d’indices » qui tend à démontrer que « le Big Bang n’est pas l’origine de l’Univers [notre Cosmos physique fini] mais que celui-ci serait éternel ». Il se serait déjà produit un nombre infini de fois dans le passé et il se recommencerait cycliquement en rebondissant sur lui-même. Bref, il s’agirait précisément de la théorie qui est développée — celle-ci avec certitude — ici même, sous le titre : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour Essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse (14) Par Richard Sünder Rappelons que le P r Robert Vallée, ancien maître de conférences à l’Ecole polytechnique (Paris), puis Professeur à l’Université de Besançon, m’a confirmé « l’intérêt de votre entité Zéro-Infini » (votre, c’est-à-dire la mienne), à savoir l’Arithmétique thermodynamique, qui est le point de départ de la cosmogénèse de mon modèle. Ceci, après que le professeur eut vérifié et confirmé la validité de la solution rigoureuse des équations d’Einstein pour le premier instant du Temps physique de notre Cosmos physique par l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker. Deux physiciens qui, sans se connaître, l’ont découverte, chacun de son côté, en 1935 (voir Jean Charon dans Vingt-cinq siècles de cosmologie, Livre de poche, La Connaissance de l’Univers, Le Seuil, et Jean-Pierre Luminet dans Géométries de la variété univers, Groupe d’astrophysique relativiste, Observatoire de Paris, section de Meudon). Les précédents papiers, qui ont ce même titre, sont de larges extraits du texte présent qui est le seul complet, corrigé et mis à jour. Ce texte, de quarante pages, a été publié sur le site californien Academia.edu, qui accepte les travaux non universitaires de chercheurs indépendants comme moi-même. Ce même texte est en cours de publication sur le site de pansémiotique (www.pansemiotique.com) en février 2015. Les cosmologistes se croient les seuls capables d'éclairer l'origine de notre Cosmos physique qui est actuellement fini. Stephen Hawking a montré que, faute de thermodynamique, les cosmologies ne sont que des systèmes d'équations inertes, sans aucun feu pour les mettre en mouvement. Le présent essai démontre que l'origine de notre Cosmos relève exclusivement de la métaphysique, c'est-à-dire du couple Zéro-Infini, qui est la solution du Théorème d'incomplétude de Kurt Gödel. « Je vous confirme l'intérêt de votre entité Zéro-Infini » m’a écrit le P r Robert Vallée, après avoir vérifié les travaux de Howard Robertson et d'Arthur Walker.
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Révolution de la cosmogénèse Big Bang, la théorie, qui pourrait tout changer : ce ne serait pas l’origine de l’univers (4)

Mar 08, 2023

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Révolution de la cosmogénèse : « Tout vient à point qui sait attendre ! » Mis en ligne avec les dernières corrections sur le site californien « Academia.edu » le 31 janvier 2015 et sur le site http://www.pansemiotique.com en février 2015 La Revue Atlantico http://www.atlantico.fr/decryptage/big-bang-theorie-qui-pourrait-tout-

changer publie le 5 janvier 2015 un article, mis à jour le 9 janvier 2015, sous le titre :

Révolution de la cosmogénèse Big Bang, la théorie, qui pourrait tout changer :

ce ne serait pas l’origine de l’univers (4) Selon l’auteur, Aurélien Barrau, professeur à l’Université Joseph Fourier, membre de

l’Institut universitaire de France, c’est une idée qui fait son chemin. Ce n’est pas une certitude mais elle est confortée par « un faisceau d’indices » qui tend à démontrer que « le Big Bang n’est pas l’origine de l’Univers [notre Cosmos physique fini] mais que celui-ci serait éternel ». Il se serait déjà produit un nombre infini de fois dans le passé et il se recommencerait cycliquement en rebondissant sur lui-même. Bref, il s’agirait précisément de la théorie qui est développée — celle-ci avec certitude — ici même, sous le titre :

Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour

Essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse (14) Par Richard Sünder

Rappelons que le Pr Robert Vallée, ancien maître de conférences à l’Ecole polytechnique

(Paris), puis Professeur à l’Université de Besançon, m’a confirmé « l’intérêt de votre entité Zéro-Infini » (votre, c’est-à-dire la mienne), à savoir l’Arithmétique thermodynamique, qui est le point de départ de la cosmogénèse de mon modèle.

Ceci, après que le professeur eut vérifié et confirmé la validité de la solution rigoureuse des

équations d’Einstein pour le premier instant du Temps physique de notre Cosmos physique par l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker. Deux physiciens qui, sans se connaître, l’ont découverte, chacun de son côté, en 1935 (voir Jean Charon dans Vingt-cinq siècles de cosmologie, Livre de poche, La Connaissance de l’Univers, Le Seuil, et Jean-Pierre Luminet dans Géométries de la variété univers, Groupe d’astrophysique relativiste, Observatoire de Paris, section de Meudon). Les précédents papiers, qui ont ce même titre, sont de larges extraits du texte présent qui est le seul complet, corrigé et mis à jour. Ce texte, de quarante pages, a été publié sur le site californien Academia.edu, qui accepte les travaux non universitaires de chercheurs indépendants comme moi-même. Ce même texte est en cours de publication sur le site de pansémiotique (www.pansemiotique.com) en février 2015.

Les cosmologistes se croient les seuls capables d'éclairer l'origine de notre Cosmos

physique qui est actuellement fini. Stephen Hawking a montré que, faute de thermodynamique, les cosmologies ne sont que des systèmes d'équations inertes, sans aucun feu pour les mettre en mouvement. Le présent essai démontre que l'origine de notre Cosmos relève exclusivement de la métaphysique, c'est-à-dire du couple Zéro-Infini, qui est la solution du Théorème d'incomplétude de Kurt Gödel. « Je vous confirme l'intérêt de votre entité Zéro-Infini » m’a écrit le Pr Robert Vallée, après avoir vérifié les travaux de Howard Robertson et d'Arthur Walker.

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A savoir que le point mathématique de volume spatial nul mais de densité et de température infinies, était bien l'énergie infinie. Afin de tout comprendre, j’avais fondé mon modèle sur l'Infini vide (densité zéro), qui, par non-essence et définition, est l'inertie infinie. Il me manquait le contraire dialectique de l'Infini vide, qui ne pouvait être que l’Infini plein de densité évidemment infinie. Lequel était nécessairement contenu dans un volume spatial nul, mais de densité et de température infinies, que je baptisai aussitôt… Zéro. J’avais l’Infini vide… Ne manquait que son contraire absolu : le Zéro plein ! L’Arithmétique — donc le couple Zéro-Infini — est la Thermodynamique absolue : température infinie en Zéro et température zéro (absolument nulle) en l'Infini. Elle met donc en mouvement le Modèle géométrique de l'Arithmétique — qui est la Thermodynamique — parce qu'elle est, simultanément, le feu absolu et la glaciation, donc la cristallisation, absolue.

Intérêts de recherches : Philosophie, Métaphysique, Physique, cosmologie, cosmogénèse, Epistémologie, Histoire

des Sciences, Stephen Hawking, Roger Penrose, Jean-Paul Sartre, Être et Néant Résumé (abstract) : Stephen Hawking constate que les cosmologies sont des systèmes d’équations dépourvus de

toute dynamique. Ce sont des photographies mais ce n’est pas un film. « Qu’est-ce donc qui met le feu aux équations pour qu’elles produisent un monde ? » demande-t-il. Réponse : Rien ! Absolument rien ! Il faut alors recourir au « Créateur »… ! Dieu ! Ce qui ne résout rien car se pose la question sans solution : « Et le Créateur ou Dieu, qui l’a créé, lui ? » ! Conclusion : les cosmologistes sont dans l’impasse. Le problème qu’ils cherchent à résoudre est sans solution !

Jean-Pierre Changeux, professeur de neurophysiologie au Collège de France, constate

que la conscience émerge du système cérébral, le cerveau ou, plus exactement, l’encéphale, comme l’iceberg émerge de l’océan, ce qui ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience et son extension, l’esprit. La conscience et l’esprit n’ont donc « aucune existence physique » (Littré). Ce sont de « pures constructions de l’esprit » (Robert) qui relèvent par conséquent de la « mythologie » (Robert), donc de la Métaphysique (Sünder), puisque la mythologie, produit de l’esprit, n’a aucune existence physique.

Paradigme des paradoxes : pour récuser la Métaphysique, les scientifiques sont

contraints d’utiliser la pensée, produit métaphysique de l’encéphale ! Auteur du Modèle géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique, j’ai démontré que la genèse de notre Cosmos physique fini relève bel et bien de la Métaphysique, que les cosmologistes sont mal armés, et même sans aucune arme, pour la résoudre. Seul le métaphysicien est armé pour y parvenir ! Et, comme on va le voir, j’ai résolu l’énigme métaphysique de l’origine non pas de « l’Univers »… mais du Cosmos physique fini qui se compose de trois univers indissociables, Univers, Anti-univers et Tiers-univers et fait bien évidemment l’économie du Big Bang, qui n’a pas encore lieu !

Aboli bibelot d’inanité sonore (Mallarmé). Rien que ça.

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LE GRAND REBOND

OU

L’ETERNEL RETOUR

Essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse (14)

Par Richard Sünder Dans un ouvrage (à paraître, je suis en quête d’un éditeur) Le Grand Rebond ou l’Eternel

Retour, j’expose le Modèle Géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique (sigle MGAT), que j’ai bâti entre la mi-décembre 1971 et 1974 puis repris en 1978 pour achever de quantifier le modèle. Modèle déjà exposé dans deux ouvrages intitulés Avant le Big Bang 1 chez Montorgueil en 1992 et chez Quintessence en 2005, dans une version plus courte et plus concise que celle de Montorgueil 1992. Ceci afin de répondre aux Frères Bogdanov qui avaient repris mon titre et ma thèse selon laquelle l’origine de notre Cosmos est l’ensemble infini des nombres.

Les Bogdanov ne parlaient évidemment pas de l’Arithmétique et pas davantage de

l’Arithmétique thermodynamique de mon modèle. Ils prétendaient avoir fabriqué eux-mêmes (sic) les nombres de l’Arithmétique au moyen de la théorie des ensembles — ce qui aurait exigé, de Zéro à l’Infini, le temps physique… infini ! Leur travail ne serait donc pas terminé ! Et pas près de l’être ! 2. En outre ils parlaient d’un « Big Bang… froid », ce qui vaut son pesant de moutarde !

Je ne prétendais rien de tel. Je m’étais contenté d’utiliser la solution rigoureuse des

équations d’Einstein, ignorée des Bogdanov, mais découverte, en 1935, par deux physiciens, l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker. Ils ne se connaissaient pas, mais ils avaient découvert en même temps, chacun de son côté, le point mathématique de volume spatial zéro, donc nul, mais de densité et de température infinies ! Lequel contenait nécessairement l’infinité des nombres de l’Arithmétique. En outre j’en avais tiré les conclusions logiques que la densité infinie d’un point de volume spatial nul imposait.

1. Comme indiqué dans la première version, aujourd’hui obsolète, de cet ouvrage, Avant le Big Bang, Editions

Montorgueil, 1992. L’ouvrage, entièrement remanié, a été republié en 2005 chez Quintessence. Voir aussi, le tout dernier ouvrage à paraître : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour, essai d’épistémologie et modèle philosophique de cosmogénèse.

2. Voir Avant le Big Bang des Frères Bogdanov, p. 294 à 298 : les Bogdanov créent les nombres de zéro à l’infini (sic), avec un « Big Bang... froid » ! — Fayard, 2004.

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A savoir qu’il contenait nécessairement Tout ! Soucieux de tout comprendre — ce qui est considéré par les psychiatres comme une psychose schizophrénique — j’avais fondé mon modèle sur l’Infini — l’une des deux extrémités sans fin ni confins de l’Arithmétique. Sans aucun recours à toute autre théorie, comme celle de l’atome primitif, qui supposait, au moyen d’un artifice imaginaire et fantasmatique, que le Cosmos physique fini était déjà créé ! Bien que les psychiatres n’aient pas porté de diagnostic sur les cosmologistes, comme s’ils craignaient d’être diagnostiqués « d’ignares » par les mathématiciens ! Bien évidemment, ayant découvert ce point mathématique de volume spatial nul mais de densité et de température infinies, je l’avais aussitôt nommé Zéro ! Ce que la logique imposait puisque le Zéro plein — densité infinie — est le contrepoint dialectique de l’Infini vide qui est le volume spatial infini mais de densité zéro et de température infiniment glaciaire, donc cristallisé ! C’est le futur miroir de l’Anti-univers qui clôturera hermétiquement le Cosmos, le réfléchissant à l’infini optique, comme la Vierge-mère cosmique incarnée dans la physique au cours de la dernière phase du cycle cosmique.

Le cycle est de trois phases, chacune de 12 milliards d’années (voir l’explication au schéma

25, p. 26).

Schéma 0 et ∞

Le couple de l’onto-néantologie : l’Arithmétique thermodynamique

ou la solution de la quadrature du cercle

Restait, longtemps auparavant (quelque 12 milliards d’années !), à articuler logiquement — et conformément à la logique thermodynamique du modèle — le couple Zéro-Infini. Le Zéro est le point mathématique de volume spatial nul, donc zéro, mais de densité et de

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température infinies. Il constituait donc — au sens plein et rigoureux du terme — la constitution même de l’énergie (ou de la matière primordiale) infinie. Mais, sous pression infinie dans le non-espace ou l’anti-espace de volume nul, le Zéro ne pouvait que fuser, tous azimuts, à vitesse infinie et se vider et s’inverser instantanément en l’Infini aussi absolument vide — principe matriciel absolu et matrice de la Mère éternelle — que le Zéro — principe phallique et phallus du Père éternel — qui était absolument plein ! Le Zéro se vidait donc en s’inversant, à vitesse infinie, donc instantanément, en… l’inertie infinie du Néant.

Le contraire absolu du Néant étant l’Être, je venais de mettre la main sur… l’Être

absolu puisque le Zéro était constitué par l’énergie infinie, donc absolue ! Le modèle de l’Arithmétique avait donc bel et bien sa constitution, du Zéro plein à l’Infini vide. Le plan de l’architecture de l’Arithmétique était imposé par la logique de la Thermodynamique du Zéro à l’Infini. Le Zéro était le Temps métaphysique infini sans espace tandis que l’Infini était l’Espace métaphysique infini sans temps. Le balancement dialectique ou la Relativité absolue du Zéro plein à l’Infini vide et retour était donc absolu ! Il faut ici rappeler que les cosmologistes choisissent eux-mêmes les paramètres de leurs cosmologies ! Ceux du Modèle géométrique de l’Arithmétique sont imposés par la Thermodynamique !

Phénomène d’autant plus stupéfiant que cette inversion dialectique du Zéro à l’Infini et

retour était inscrite dans le livret même de Parzival, l’opéra de Wagner et qu’elle remontait donc au Moyen-Age et à Chrétien de Troyes (1135-1183), auteur de Perceval ou le conte du Graal !

En tout cas, elle remontait bel et bien au livret de l’opéra de Wagner, tiré du Roman de la

Table ronde de Wolfram von Eschenbach (né entre 1160 et 1180 et mort après 1220). Dans cet opéra, Gurnemanz, montrant à Parzival le Temple hexagonal du Graal lui dit : « Du siehst, mein Sohn, zum Raum wird hier die Zeit ! » (Tu vois, mon fils, ici le Temps devient espace !). « Comment, Diable — me demandai-je alors — Wolfram von Eschenbach pouvait-il avoir connaissance de la capacité du Temps métaphysique à se convertir en Espace métaphysique et de l’Espace métaphysique à se convertir en Espace-Temps physique, quelque sept cents ans — plus de sept siècles ! — avant que Robertson et Walker ne découvrent, séparément, la solution rigoureuse des équations d’Einstein sous forme de ce point mathématique de volume spatial zéro, donc nul, mais de densité et de température infinies que je devais baptiser Zéro ! Eh oui, puisque c’était la première des deux extrémités sans fin ni confins de l’Arithmétique thermodynamique que je venais de découvrir dans un ouvrage de Jean Charon, en même temps que l’Être absolu corollaire dialectique opposé du Néant !

Dans Le Mythe de Sisyphe, Albert Camus affirme que la question la plus pressante est de

savoir si la vie vaut ou non la peine d’être vécue. « Qu’est-ce alors — demande-t-il — qui fait que la vie vaut ou non la peine d’être vécue ? » J’avais la réponse ! C’est, d’évidence, le fait qu’elle ait un sens ou qu’elle n’en ait pas — ou plus. On se suicide, en effet, parce qu’on s’aperçoit, un beau jour ou, de préférence, un jour de pluie, tout horizon bouché, que la vie n’a soudain plus de sens. C’est d’ailleurs là la cause véritable et fondamentale de toutes les névroses et de toutes les dépressions nerveuses. Si l’esprit n’a plus de raison de vivre, l’énergie s’effondre, c’est la dépression, et le sujet n’est plus qu’inertie. L’enchaînement des événements est d’une logique implacable. C’est que, le cerveau — plus exactement l’encéphale — étant un système logique, hormis peut-être chez les insensés — encore que leur folie, produit de leur cerveau, soit aussi un système logique et la Logique, par la prise

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de conscience, peut la guérir —, personne ne s’intéresse vraiment à ce qui n’a pas de sens, même s’il s’agit de sa propre vie.

L’espoir fait vivre, dit-on. C’est vrai : l’espoir fait vivre parce qu’il est lié à un but, qui

donne un sens à l’existence, vers lequel on tend et qu’on espère atteindre. Sans ce but, il ne reste que le désespoir qui est une bonne raison de mourir et sans doute même la seule. Le but, qui est un projet, implique le sens, qui est un trajet, et par là même donne au sujet son objet. Mais le sens n’existe que s’il y a une logique qui relie le sujet à son objet. La Logique implique donc le langage. Sans langage, il n’y aurait pas de logique. Et, sans logique, il n’y aurait pas de langage. Se pose même la question de savoir si, sans logique, donc sans langage, il pourrait exister quoi que ce fût. Car, alors, il ne pourrait pas y avoir de plan logique — donc de constitution et de plan de l’architecte — de quoi que ce soit. Aucun objet logique, qu’il s’agisse du Cosmos, d’une onde, d’une particule, d’une bactérie, d’une molécule, d’une macromolécule, d’un chromosome, d’un fœtus, d’un homme ou d’une femme n’aurait pu voir le jour. Faute d’être constitué !

Auteur du Modèle Géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique — en abrégé le

MGAT — j’observe, en outre, que l’esprit même n’a pas d’existence physique. Personne n’a jamais vu l’esprit ni la conscience. Personne ne peut exactement dire ni définir précisément ce que c’est. Le professeur de neurophysiologie du Collège de France, Jean-Pierre Changeux, a beau nous dire que « la conscience émerge du système de régulations de l’encéphale » 3, cela ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience ni ce qu’est l’esprit. Or, aussi longtemps qu’ils demeurent indéfinis, en tant qu’objets physiques, voire métaphysiques, l’esprit et la conscience n’ont aucune existence physique. Ce sont donc aussi des mythes, de la mythologie, bref de la pure métaphysique.

Nous n’utilisons donc, pour penser, que des mythes puisque les mathématiques ne sont

elles-mêmes que de la mythologie — on va le voir. Le paradoxe est alors que les scientifiques utilisent précisément leur esprit, donc un mythe qui relève de la mythologie, qui est de la métaphysique, pour nier l’existence de la Métaphysique. Ce faisant, par le seul fait de penser, ils affirment, ipso facto, l’existence — certes insaisissable et indéfinissable — de la Métaphysique au sein même de la physique. L’esprit fait pourtant bel et bien partie de notre réalité physique et, même pour nier son existence, on est paradoxalement obligé de l’utiliser ! Ce qui revient à… démontrer son existence — métaphysique bien sûr — au sein même de la physique !

Si donc, comme le soutiennent de nombreux physiciens, « la mythologie n’ayant aucune

existence physique, la question de l’origine de notre Cosmos — étant mythologique, donc métaphysique — n’a aucun sens et ne sera jamais résolue », comment peuvent-ils expliquer que l’une des premières choses qu’on enseigne aux tout petits enfants, et qu’ils utilisent eux-mêmes dans leur science, soit précisément l’Arithmétique, qui n’est rien que de la mythologie, donc de la métaphysique ? N’est-ce pas là l’évidence, que dis-je, la preuve qu’il y a un lien

3. L’Homme neuronal, Fayard/Pluriel, Paris, 1983, p. 211.

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étroit, intime et essentiel entre la mythologie métaphysique et la réalité physique de notre Cosmos physique fini ?

« Quelle est la température de l’Arithmétique ? » ou encore « Quelle est la vitesse de la

Logique ? ». Ce sont là, du point de vue terrestre d’un Cosmos physique fini, des questions apparemment absurdes par excellence. Y répondre, c’est donc répondre à la question de l’absurdité. Et du même coup à la question du sens : le supplice de l’existence — car tout le monde est Sisyphe — a-t-il un sens ou n’est-il qu’absurde ? Découvrir la température de l’Arithmétique ou la vitesse de la Logique revient alors à découvrir le sens de l’Absurde et, par conséquent, le sens du Monde et de l’homme que ce Monde — le Cosmos physique fini — a produit. C’est donc bien là la question fondamentale de la philosophie car cela revient à trouver le sens du supplice de Sisyphe. « Le reste, comme écrivait Camus, si le Monde a trois dimensions, si l’esprit a neuf ou douze catégories, vient ensuite. Ce sont des jeux ; il faut d’abord répondre. »

Dans son ouvrage, Une Brève Histoire du Temps (Flammarion 1989), Stephen Hawking, le

physicien infirme qui parle au moyen d’un synthétiseur vocal, constate que les gens qui sont censés répondre à la question « pourquoi le Monde et nous existons ? », les philosophes, ont abandonné question et réponse aux scientifiques. Pourquoi ? Parce que la Mathématique utilisée par les cosmologistes est devenue trop complexe pour être comprise par tout le monde, en particulier par les philosophes. Selon lui, « le seul goût qui reste au philosophe, c’est l’analyse de la langue. Quelle déchéance depuis la grande tradition philosophique d’Aristote à Kant ! »

« Cependant, poursuit-il, si nous découvrons une théorie complète, elle devrait un jour être

compréhensible dans ses grandes lignes par tout le monde, et non par une poignée de scientifiques. Alors, nous tous, philosophes, scientifiques et même gens de la rue, serons capables de prendre part à la discussion sur la question de savoir pourquoi l’univers et nous existons. Si nous trouvons la réponse à cette question, ce sera le triomphe ultime de la raison humaine — à ce moment nous connaîtrons la pensée de Dieu. »

On ne saurait dire plus clairement que, dans le Monde moderne, seuls, et de droit et de

compétence, les savants philosophent quand les philosophes ne s’avancent plus… à propos du sens du Cosmos physique fini, s’il en a un — abandonnant question et réponse aux scientifiques. Il me faut donc préciser ce qui a déterminé le sens de mon existence, à l’âge de treize ans — j’en ai soixante-dix huit en 2014 —, à savoir la névrose et la dépression que me causait la classe de mathématiques de deux heures du vendredi après-midi, au deuxième étage de l’aile gauche du lycée Pasteur, rue Perronet, à Neuilly. Constatant que j’étais incapable de résoudre une équation du second degré, le professeur avait conclu :

« Sünder, zéro ! A votre place ! »

M’assignant à la place du Zéro — l’une des deux extrémités, sans fin ni confins — de l’Arithmétique élémentaire, en me faisant rêver de Métaphysique, scrutant de mes yeux bleus le ciel bleu, comme pour m’y fondre, en quête de l’Infini, de l’Absolu ! Bref, d’une Mathématique simple et limpide comme une musique et comme l’infinie clarté du ciel et de tous les faits qui peuvent s’y produire.

Les physiciens soutiennent que les lois de la physique ne s’appliquent plus « avant le Big

Bang », c’est-à-dire au moment même, puisque tout, alors, est simultané, de l’apparition du

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Cosmos physique fini, notre Monde. Ils omettent simplement de préciser qu’il s’agit du premier instant du temps physique, comme s’il n’y avait pas d’autre temps que physique ! Mais, comme je l’ai démontré, le premier instant du temps physique coïncide nécessairement avec le dernier instant du temps métaphysique du couple Zéro-Infini… qui est simultanément infini et… nul ! Forcément, dans le Zéro de l’Arithmétique élémentaire, l’ensemble infini des nombres sont condensés en un seul zéro. C’est-à-dire en un seul point mathématique de non-espace ou d’anti-espace — de volume spatial zéro donc nul —, mais… de densité et de température infinies ! Alors, simultanément, dans le Zéro de l’Arithmétique élémentaire, la pression est infinie alors que le volume spatial est zéro, donc nul. Il faut bien que l’énergie infinie ou la matière primordiale infinie du Zéro passe quelque part ! Elle ne peut que fuser, tous azimuts, à vitesse infinie, et se vider instantanément en l’Infini vide néantiel métaphysique — qui est le contraire absolu du Zéro — aussitôt né en ciel physique du Cosmos fini ! Si le Zéro plein (densité infinie et volume spatial zéro) est le principe phallique absolu, l’Infini vide (densité zéro mais volume spatial infini) est le principe matriciel absolu. A savoir, volume spatial infini, densité zéro, température infiniment glaciaire (absolument nulle), donc cristallisée ! Et non moins instantanément apparaît le Cosmos physique fini.

Conclusion : il est alors évident que les physiciens, qui font de la cosmologie,

n’expliqueront jamais le Cosmos physique où nous sommes puisque, comme Wittgenstein, ils excluent absolument la Métaphysique. Seul le métaphysicien est capable d’expliquer le Monde et de valider les ultimes propositions de la physique qui sont aussi les propositions primordiales. Sous réserve qu’il démontre que les lois de la Métaphysique sont les lois mêmes dont procèdent celles de la physique.

Lorsque j’ai soumis la première version de mon modèle, publiée en 1992, elle a été refusée

par Gallimard (lettre de Pierre Nora) parce que les lecteurs « quoique saisis par l’originalité assez stupéfiante [de mon manuscrit], mais aussi vite dépassés par son discours cosmogonique, impressionnant de culture scientifique et parfois d’humour », ne pouvaient se prononcer sur les bases scientifiques qui faisaient son originalité. Il me fut conseillé de « chercher un éditeur moins classique que Gallimard. » Ce refus me chagrinait fort, parce que je pensais que seuls les lecteurs de Gallimard pouvaient s’intéresser à mon livre et le comprendre. Je ne m'étais pas trompé. Le refus tenait donc au fait que j’avais laissé supposer que mon ouvrage était de nature scientifique. Il se heurtait alors à la pensée unique de l’idéologie scientifique dominante. En dépit du fait que « aucun système logique ne peut s’expliquer intégralement lui-même », comme l’a démontré, en 1931, le Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel. A l’évidence le système logique physique et fini que constitue le Cosmos, notre Monde, ne peut pas s’expliquer par lui-même. S’il le pouvait, c’est qu’il serait lui-même la cause parthénogénétique de son apparition (sans fécondation par le mâle). Mais ce n’est pas possible, d’une part, parce que la logique de Gödel démontre que tout instrument mathématique — du plus élémentaire, comme l’Arithmétique élémentaire, au plus complexe — se développe logiquement, en résolvant toutes ses contradictions jusqu’à son ultime proposition qu’il est incapable de résoudre par lui-même. Il faut alors emboîter l’Arithmétique élémentaire dans un instrument plus englobant et plus puissant, l’Arithmétique transfinie de Cantor, qui résout cette ultime proposition et qui va se développer elle-même logiquement jusqu’à son ultime proposition, qu’elle sera, à son tour, incapable de valider par elle-même, et ainsi de suite à… l’infini !

Mais, à l’infini… il n’y a plus que le Zéro et… l’Infini !

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C’est-à-dire l’Arithmétique élémentaire, donc la Métaphysique ! Le Zéro se versant, s’inversant et se vidant en l’Infini et retour à la fin du cycle, en passant par le Cosmos physique fini ! Des esprits certes scientifiques mais verrouillés sans torsion — donc sans la finesse du ruban de Möbius qui est sophiste — ont cru pouvoir en conclure que la Logique ne pourrait donc jamais être démontrée par la Mathématique. Or ce qu’il y a, avant que la physique finie de notre Cosmos n’apparaisse, est, par essence et définition, au-delà et en deçà de la physique. Ce qui est au-delà et en deçà de la physique, c’est précisément la Métaphysique (et son corollaire : l’infraphysique). La question de l’origine du Cosmos physique fini relève donc nécessairement de la Métaphysique, qui est une branche, aujourd’hui négligée, de la philosophie. On a même fini, en France, par l’ôter du programme des études philosophiques ! Non pas pour faire plaisir à feu Heidegger qui voulait anéantir la Métaphysique pour promouvoir le « berger de l’être » qu’il voyait en Adolf Hitler, qui était certes végétarien, mais, récemment, en 2013 sauf erreur. Sous prétexte qu’elle ne servait à rien, pas même aux aryens ni aux végétariens, que c’était une perte de temps puisque aucune hypothèse métaphysique, telle que l’Être suprême, l’Absolu — ou encore Dieu, Iahvé, Allah, Mazda, Zarathoustra, Isis et Osiris, Vichnou, Kali, Bouddha, Quetzalcoatl, Odin ou Wotan, etc. — ne pouvait faire l’objet d’une expérience scientifique ! Ce qui est fort de café et vaut son pesant de moutarde ! De la même manière que ce qu’il y avait « avant le Big Bang » — dont on va voir qu’il n’a pas encore eu lieu ! — ne relève en aucun cas de la science.

L’esprit et la conscience, faut-il le rappeler, n’ont pas d’existence physique. Personne n’a

jamais vu l’esprit ni la conscience. Personne ne peut exactement dire ni définir précisément ce que c’est. Que Jean-Pierre Changeux constate que la conscience émerge du système de régulations de l’encéphale 4 , cela ne définit strictement en rien — répétons-le — ce qu’est la conscience ni ce qu’est l’esprit. […] Ce sont donc aussi des mythes, de la pure métaphysique. Nous n’utilisons donc, pour penser […] que des mythes puisque les mathématiques ne sont elles-mêmes que de la mythologie. Ce qui nous permet de prendre l’autorité suprême en matière de neurophysiologie en pleine contradiction ! Contradiction qu’elle enseigne au Collège de France ! Sans que personne, hormis moi-même, à ma connaissance, ne la relève.

Eh oui, le paradoxe est alors que les scientifiques utilisent précisément leur esprit, qui est de

la métaphysique, pour nier l’existence de la Métaphysique. Ce faisant, par le seul fait de penser, ils affirment, ipso facto, l’existence — certes insaisissable et indéfinissable — de la Métaphysique au sein même de la physique ! Logique élémentaire — que dis-je, à faire tomber les écailles des yeux — qui a totalement échappé à Jean-Pierre Changeux. L’esprit fait pourtant bel et bien partie de notre réalité physique et, même pour nier son existence, on est paradoxalement obligé de l’utiliser ! Ce qui revient à… démontrer son existence — métaphysique bien sûr — au sein même de la physique ! Si donc, comme le soutiennent de nombreux physiciens, la mythologie n’ayant aucune existence physique, la question de l’origine de notre Cosmos — étant métaphysique, donc mythologique — n’a aucun sens et ne sera jamais résolue, pourquoi utilisent-ils eux-mêmes dans leur science l’Arithmétique, qui

4. L’Homme neuronal, Fayard/Pluriel, Paris, 1983, p. 211.

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n’est rien que de la métaphysique ? C’est bien la preuve qu’il y a un lien étroit, intime, essentiel et fondamental entre la métaphysique et la réalité physique de notre Cosmos fini !

Car, si les mathématiques, qui relèvent de la mythologie — elles sont la mythologie, définie

par Littré et Robert (les dictionnaires), donc de la métaphysique — décrivent — en partie, sinon en totalité — le Cosmos physique fini où nous sommes, c’est, d’évidence, qu’il existe une adéquation essentielle et néantielle (l’Arithmétique infinie, n’ayant pas d’existence physique, est le Néant bien que, on va le voir, elle ne soit pas que cela) et fondamentale entre la physique et la métaphysique. Adéquation d’autant plus évidente que, comme par hasard mais sûrement aussi par née cécité, les deux thèses absolument contradictoires que la physique contemporaine nous propose comme origines possibles de notre Monde sont précisément le Zéro plein et l’Infini vide — ou le “ Vide quantique ”. C’est-à-dire le déterminisme absolu et l’indéterminisme absolu ! »

Le Zéro, principe phallique du Père éternel et du Fils (le Christ, encore faut-il le définir)

— on l’a vu — est le point mathématique, de volume spatial nul mais de densité et de température infinies. C’est donc logiquement la matière ou l’énergie primordiales infinies. C’est donc dans le Zéro, que notre Cosmos et tout ce qu’il contient étaient condensés à l’infini avant d’apparaître (avant en italiques parce que tous ces événements sont simultanés). Eh oui, la Logique, lorsqu'elle atteint la vitesse infinie, tout est simultané ! Le Zéro, solution rigoureuse des équations d’Einstein, pour le premier instant du temps physique est ce qu’on appelle, en physique, une singularité, c’est-à-dire un événement non scientifique puisque métaphysique, non observable avec des moyens humains et non reproductible, donc… singulier. En 1960, les physiciens Roger Penrose et Stephen Hawking ont démontré que « le Big Bang du modèle standard avait été nécessairement précédé de la singularité du Zéro ». Certes ! mais sûrement pas d’un atome primitif de 1500 années-lumière de diamètre qui serait déjà le Cosmos physique fini ! Sous forme embryonnaire…

Quant à la seconde thèse, le Vide quantique, elle a été proposée à partir des années

quatre-vingts par Ilya Prigogine et, quelque dix ans plus tard, par Stephen Hawking. Lequel, abandonnant la thèse du Big Bang, avait changé son fusil d’épaule. Le Vide quantique devrait nécessairement être l’Infini absolument vide — contraire absolu du Zéro infiniment plein, puisque celui-ci est de densité infinie. Eh oui, si le Vide quantique n’était pas vide à l’infini, cela ne nous laisserait pas impavides… car il y aurait déjà de l’espace-temps physique quelque part. Le Vide quantique ne serait donc ni vide ni infini. Reste que le plus stupéfiant est que personne ne semble s’être aperçu que le Zéro et l’Infini sont très précisément les deux extrémités d’un langage, qui est le plus infiniment simple des langages… Certes, mais c’est le seul qui soit infini, donc absolu, qu’on le prenne par l’une ou par l’autre de ses extrémités, qui se versent l’une en l’autre : l’Arithmétique ! Le Zéro est le premier nombre de l’Arithmétique, l’Infini en est le dernier. Il est donc clair que les deux seules thèses que la physique contemporaine ait découvertes comme origines possibles de notre Cosmos physique fini sont l’Arithmétique, c’est-à-dire un objet mythologique, donc métaphysique ou, plus exactement, l’Objet métaphysique par excellence.

Voici qui établit donc un lien indiscutable entre la Mythologie, la Métaphysique et la

Physique. Mais ce lien existait bien avant 1935, puisqu’il y avait déjà belle lurette — depuis Louis XI, né en 1423, roi de France (de 1461 à sa mort 1483), créateur de la Poste aux chevaux et lié à la Banque des Médicis qui lui rendit service et fut autorisée à ajouter trois

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fleurs de lys à son blason — que des hommes signaient des billets à ordre à la banque, comptaient les zéros et que les enfants apprenaient l’Arithmétique, dès le berceau, à l’aide d’un boulier. Le langage que je vais donc employer pour développer la thèse mythologique et métaphysique que je propose — depuis 1978, soit depuis 36 ans en 2014 — comme origine de notre Cosmos physique fini est donc l’Arithmétique élémentaire. Laquelle, étant la Mythologie absolue, est le seul langage qui convienne pour traiter de la question mythologique et métaphysique de l’origine de notre Cosmos physique fini.

Quel est donc le problème qu’il fallait résoudre et qui serait, paraît-il, insoluble : on se

heurte alors, en effet, au « mur réputé infranchissable de Planck ». Sans même se demander s’il était nécessaire de le franchir » — et ce n’était aucunement nécessaire ! — pour découvrir l’origine de notre Cosmos physique fini. La solution consiste tout simplement à développer le modèle métaphysique mais logique de la géométrie de l’Arithmétique. Ceux qui ont eu l’idée de m’emprunter mon titre et ma thèse (à la sauce Théorie des ensembles) n’ont pas eu celle de géométriser leur travail. Alors que la géométrie de l’Arithmétique thermodynamique avait résolu le problème — depuis trente-six ans !

« Nul n’entre ici, s’il n’est géomètre », avait fait inscrire Platon au fronton de l’Académie. Il

en va de même pour quiconque veut comprendre l’origine du Cosmos physique fini, qui n’est que nombres et géométrie : la Métaphysique quantique absolue. M’assignant, au dernier banc, au fond de la classe — ban… b a n sans c censé signifier banni de la vue que j’avais choisi dans le vain espoir d’y passer inaperçu —, à la place du Zéro — l’une des deux extrémités, sans fin ni confins, de l’Arithmétique élémentaire —, le professeur de mathématiques venait, à mon insu comme au sien et à celui de toute la classe, de déterminer le sens de ma vie. J’avais alors treize ans. « A ma place, celle du Zéro, je rêvais de Métaphysique, les yeux fixés sur la fenêtre ensoleillée, en quête, dans le ciel bleu, de l’Infini, de l’Absolu ! Bref, d’une Mathématique simple et limpide comme une musique et comme l’infinie clarté du ciel et de tous les faits qui peuvent s’y produire. C’est moi qui ai nommé le point mathématique, de volume spatial nul mais de densité et de température infinies de Robertson et de Walker, Zéro. »

Boris Sirbey, docteur en philosophie, écrit, dans la préface qu’il a faite à mon ouvrage Le

Grand Rebond ou l’Eternel Retour : « Ce qui nous entoure, en effet, ce n’est pas de la “matière”, entendue comme principe totalement étranger à la conscience, mais de la pensée. Les quarks, les étoiles, le cerveau humain sont des pensées, et c’est justement pour cela qu’ils sont connaissables. Une telle identité est au-delà — ou en deçà — de toute dichotomie philosophique, y compris celle entre idéalisme et réalisme, ou même entre sujet et objet. Si l’objet était réellement indépendant de nous, cela signifierait que nous sommes incapables de lire en lui l’activité de l’Entendement. Or cela reviendrait ni plus ni moins à dire qu’il est impossible d’avoir sur lui la moindre information, puisque ce qui fait qu’une chose est connaissable, c’est qu’il existe une harmonie préétablie entre sujet et objet. »

Eh oui, le sujet et l’objet sont les éléments fondamentaux et indissociables de la

syntaxe ! Laquelle est le ceint axe qui gouverne le Cosmos et autour duquel tout tourne. Telle est la relation qu’il va falloir expliquer et démontrer. Serait-il excessif de dire que le Modèle Géométrique de l’Arithmétique

Thermodynamique est donc la révolution de la Logique ? Je compte sur Mohwali Awamar pour répondre à la question et la retirer si nécessaire. On verra ce qu’il en pense à la fin du

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présent ouvrage. Quelle que soit la peine que ce modèle puisse causer à Aristote et à cet agrégé de physique qui, m’entendant parler de “ Relativité absolue ”, se leva brutalement de sa chaise et quitta, avec ostentation, la salle de l’Institut de géographie où je venais de prendre la parole ! A ce professeur particulièrement émotif, qui, scandalisé par l’idée — certes peu orthodoxe et guère universitaire — que la Relativité absolue venait de lui causer, lui faisant perdre son sang-froid, au point de le faire quitter la salle, non sans révéler l’intolérance, le totalitarisme et le fascisme fondamentaux qui sont les racines même du prétendu rationalisme, pur, dur, sûr et obtus, cette religion de l’objectivité et de la science qui n’est qu’une religion comme les autres, je souhaite soumettre une question. Question à propos d’un problème assez simple, qui est l’une des toutes premières conclusions auxquelles me conduisit ma réflexion sur la cosmogénèse qui n’était pas encore la géométrie de l’Arithmétique thermodynamique. Je n’avais alors, à la mi-décembre 1971, écrit que douze pages de syllogismes qui concluaient que le Cosmos physique était la monade de Pythagore. Ce n’était tout de même pas Rien, d’autant que c’était à la fois Tout et Rien, c’est-à-dire… le Zéro et l’Infini !

On comprend pourquoi M. Combes, mon professeur de mathématiques du Lycée Pasteur

m’avait assigné à la place du Zéro, me plongeant dans la dépression quasiment infinie ! Une combe étant une dépression, le professeur était vraiment bien nommé ! D’autant que sa combe, pourvue d’un s, était plurielle ! « Impressionnante série de syllogismes ! » m’avait dit Louis Pauwels, que j’étais allé voir parce que Henri Laborit 5 , m’éconduisant en me raccompagnant à la porte de son bureau, m’avait dit : « C’est Planète ! » la revue que Pauwels avait fondée après le succès du Matin des magiciens publié chez… Gallimard ! J’avais vite compris que ma série de syllogismes avait un pouvoir de fascination. Grâce, notamment, à Jean Rostand, fils d’Edmond — l’auteur de Cyrano de Bergerac et de l’Aiglon —, célèbre biologiste rationaliste de l’Académie française — que je ne connaissais pas — à qui, un soir, sans me présenter, j’avais lu, à brûle-pourpoint, au téléphone, vers 22 heures, mes douze pages de syllogismes, qu’il avait écoutées sans broncher, jusqu’au bout, se contentant d’émettre un petit grognement d’approbation après chaque strophe. Il m’avait dit à la fin : « Cher Monsieur, ce que vous me dites là m’a l’air intelligent, vous devriez soumettre ce texte à quelques personnes, comme le Professeur Raymond Ruyer à Nancy ». Lequel venait de publier la Gnose de Princeton. Je lui envoyai mes pages de syllogismes. Le pouvoir de fascination des syllogismes allait de Paris à Ville d’Avray mais pas jusqu’à Nancy. Il ne me répondit pas. Détenteur de la vérité absolue, donc religieuse, Raymond Ruyer n’avait rien à attendre d’un jeune innocent, pour ne pas dire psychotique, qui s’intéressait aux syllogismes et croyait pouvoir s’en servir pour prouver la monade de Pythagore ! Quant à moi, je n’avais plus qu’une religion, celle du doute !

C’est le fait de bâtir le Modèle Géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique qui

m’avait appris à penser. Mon modèle, le MGAT, avait balayé toutes mes anciennes convictions religieuses aussi bien que mes convictions matérialistes ou scientifiques qui les

5. Henri Laborit m’avait raccompagné à la porte de son bureau, en m’éconduisant, au cours de ma crise de

démence du 15 au 17 décembre 1971, me renvoyant à Louis Pauwels. Mais, sept ans plus tard, je lui avais envoyé une longue lettre de huit pages où j’exposais le double maillage du tissu de l’espace-temps du MGAT, qui l’avait frappé. Nous étions devenus amis et il avait accepté d’écrire une préface pour un ouvrage... que je n’ai pas publié.

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avaient remplacées. Je ne pouvais désormais balayer un doute qu’en présence d’une évidence aussi indiscutable que la découverte du point mathématique de volume spatial nul mais de densité et de température infinies de Robertson et de Walker — qu’aussitôt j’avais baptisé Zéro — parce que c’était le complément logique indiscutable de l’Arithmétique ! J’avais l’Infini vide ! Manquait le Zéro plein ! Voici que l’Inconscient collectif venait de me le fournir par la synchronicité d’une coïncidence du hasard qui était bien, sans aucun doute possible, la née cécité ! Le fait de naître aveugle, donc inconscient… Presque chaque soir — ou, plus souvent, chaque matin, à l’aube — je m’endormais avec des problèmes quasiment insolubles. Souvent au réveil, j’avais la solution ! Ce dialogue avec l’inconscient était devenu ma seule « inspiration » !

Schéma 2

L’incarnation physique de l’Arithmétique métaphysique Voici donc la question que je voulais poser à l’agrégé de physique, en espérant qu’il ne se

désagrègera pas : « Si notre Cosmos physique n’est constitué que de variables, à l’exclusion formelle de toute constante, de tout invariant, tout y varie, faut-il en conclure qu’il ne contient aucune constante, aucun invariant ? » A priori, les grands émotifs — notamment ceux qui sont victimes d’une foi religieuse, c’est-à-dire psychopathologique, comme une religion, athéisme scientifique compris —, incapables de toute réflexion, dans l’univers clos de leurs certitudes, vont répondre spontanément : « Oui, il ne contient aucun invariant ! » C’est, en effet, dans l’énoncé du problème. Mais, à la réflexion, tout, absolument tout varie, dans le charivari absolu, dans ce Cosmos, qui ne contient aucune constante, hormis celle qui est absente de l’énoncé. Eh oui, tout y varie et, de ce seul fait, il comporte bien une constante : la variabilité des variables y est absolue ! Relativité bel et bien absolue ! Il était dès lors évident, à mes yeux, que au commencement était le Verbe. Verbe infini, donc absolu parce que le point de départ de ma recherche était l’Infini vide, puisque je voulais « tout comprendre » et que, grâce à Jean Charon, j’avais mis la main sur le point mathématique de volume spatial nul mais de

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densité et de température infinies, contraire absolu de l’Infini, que j’avais aussitôt baptisé Zéro ! Jean Charon m’avait cependant objecté : « Relativité absolue, contradictio in adjecto ! (contradiction dans l’adjectif), aucun scientifique ne vous lira. Vous vous condamnez à rester enfermé dans votre tour d’ivoire ». A propos de la « Relativité complexe » de Jean Charon, Bruno Duval disait qu’elle faisait un complexe vis-à-vis de la Relativité absolue.

Le système de description logique du Monde est, par conséquent, entièrement relatif à la

réalité du Cosmos physique fini selon Wittgenstein. Lequel, obéissant à l’interdit de Kant, exclut tout ce qui ressortit à la métaphysique, puisque aucune proposition métaphysique ne pourra être directement comparée à la réalité physique et, par conséquent, être validée ou invalidée. « Nous nous faisons des images des faits » constate-t-il. « La représentation des faits est essentielle car c’est d’elle que dépend la vérité. L’image d’un fait est vraie quand le fait et l’image ont la même forme logique, c’est-à-dire quand les éléments de l’image correspondent aux objets et que la relation entre éléments traduit la corrélation des objets dans l’état de choses. » La pensée permet de se représenter l’« image logique des faits ». Pensée, représentation et logique sont donc intimement liées. La pensée s’exprime par le langage. Sans le langage, il n’y aurait pas de pensée complexe ni simple comme, par exemple, le langage élémentaire de trente « mots » ou signes (grognements) des gorilles. Mais on a appris aux primates bonobos, les seuls singes à avoir adopté la station et la marche debout, à utiliser des… verbes au moyen d’un clavier d'images ! Exemple : « Prends une casserole, va dans la cuisine, à l’évier, ouvre le robinet et remplis la casserole d’eau » ! Ils s’exécutent aussitôt ! La station debout adoptée par des primates fut décisive, essentielle.

Sa cause en est la catastrophe de la grande faille du Rift — à l’est de l’Afrique en deçà de la

Mer rouge et du Moyen Orient — qui sépara la forêt des singes de la savane de hautes herbes battue par les vents où les singes ne pouvaient survivre qu’en adoptant la station debout. Non seulement pour repérer les prédateurs mais encore pour repérer les proies. La forêt disparue, les primates, au fond de la vallée, où s’engouffre le vent, sont contraints d’adopter la station perpendiculaire à la surface de la Terre et de faire pivoter de 90° l’axe de leur colonne vertébrale d’anciens animaux, qui épousait la courbure terrestre. De la même manière que les rayons linéaires de vidéons et d’antividéons qui, pivotant de 90°, entrent en rotation dans les deux sens radiaux contraires (schémas 3, p. 15, 4, p. 18 et 4/2, p. 21). Grâce à ce basculement de l’axe de la colonne vertébrale, de l’horizontale à la verticale, qui devait la mettre sur deux pieds, la bête, d’où vient le mot bêtise, synonyme de faible intelligence, sauf à Cambrai —, était soudain bel et bien cambrée. Ce qui devait — comme l’observe le génial André Leroi-Gourhan — permettre aux hominiens de développer prodigieusement leur encéphale, la calotte crânienne s’arrondissant par l’arrière, tandis que la face s’aplatissait à l’avant et que les mains, libérées des servitudes de la locomotion, devenaient comme un « cerveau périphérique » pour permettre à Jean-Pierre Changeux de réduire l’esprit, la conscience et l’inconscient à l’Homme neuronal, voire neuronul.

Il faut souligner, à ce propos, que c’est ce basculement des primates sur deux pieds qui a

permis de constituer l’encéphale constitué de trois cerveaux superposés : le paléocéphale ou rhinencéphale, puis le système limbique ou « mésocéphale » enfin les deux hémisphères du néocortex qui couronnent l’édifice. L’encéphale est donc, très exactement, la miniature intériorisée dans le crâne des Australopithèques et surtout des Australanthropes de la structure même du Cosmos, constituée de l’Univers, de l’Anti-univers et du Tiers-univers qui est double, incident et réfléchi (schémas 3, p. 15 et 4, p. 18). C’est bien la catastrophe de la grande faille du Rift qui a permis le développement de l’intelligence humaine.

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C’est donc par la pensée que l’on appréhende la forme logique du Monde. Le rôle essentiel du langage est d’être le mode même de la représentation. Pour décrire le Monde, il suffit alors de comparer les propositions qui le décrivent à la réalité, ce qui permet de distinguer celles qui sont vraies de celles qui sont fausses. Wittgenstein exclut donc tout ce qui ressortit à la métaphysique, puisque aucune proposition métaphysique ne pourra — en principe — être directement comparée à la réalité physique et donc être validée ou invalidée en tant que vérité.

Stephen Hawking, quant à lui, en conclut que la philosophie n’a donc pas de sens.

Oubliant que la démonstration s’applique également aux propositions mathématiques des cosmologistes, il déclare que seuls les physiciens, par compétence autoproclamée, peuvent expliquer le Monde quand ils ne peuvent rien faire d’autre que le décrire partiellement, sans y comprendre grand-chose. Mieux, sans y rien comprendre quant à son origine qui est nécessairement métaphysique ! Ceci en utilisant la Mathématique toujours plus complexe, qu’un nombre toujours plus restreint de mathématiciens peut comprendre ! Parlons donc de l’espace logique et des objets simples qui le constituent. Non seulement de l’espace physique mais aussi de l’espace métaphysique. Posons donc en préambule l’axiome qu’il y a une nécessaire relation logique entre la physique et la métaphysique. Je m’explique.

Schéma 3

Entrée en rotation de l’Univers et de l’Anti-univers

Si donc un mythe aussi absolu que le Zéro — absolu métaphysique — un mythe que personne — pas même un décoré de la Médaille Fields ou un professeur de mathématiques au Collège de France — n’a jamais vu, peut nous rendre malades en nous conduisant à la « Santé », cela signifie que le mythe, même s’il n’a pas d’existence physique, existe bel et bien, en tant qu’idée, c’est-à-dire abstraction, comme les essences de Platon, l’Idée pure de Hegel, ou le Moi et le Non-moi de Fichte, dans le Cosmos physique fini. Il y a donc, qu’on le veuille

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ou non, un lien étroit, intime, indissociable et fondamental entre la métaphysique — ou la mythologie — et notre Cosmos physique fini. Ce que je dis là vaut aussi, bien entendu, pour l’ensemble infini des nombres entiers qui s’étendent entre le Zéro et l’Infini. Personne n’a jamais vu un 1, ni un 2, ni un 3, ni un 4, ni un 0 ni l’∞. L’ensemble des nombres entiers et leurs opérations constituant l’Arithmétique, l’Arithmétique est donc un mythe — comme d’ailleurs l’ensemble des mathématiques. L’Arithmétique est même, à la différence des mathématiques complexes, la Mythologie donc la Métaphysique absolue 6 . Pourquoi cette relation entre la physique et la métaphysique est-elle nécessaire ? Parce que les logiciens nous enseignent qu’un système logique ne peut pas comprendre plus de dimensions qu’il n’en comporte lui-même. Un ver qui n’aurait que deux dimensions, longueur et largeur, mais sans aucune épaisseur ne pourrait pas comprendre le concept même d’épaisseur.

Or notre Cosmos physique, actuellement fini, est un système logique puisque la

Mathématique complexe, notamment les équations d’Einstein (calcul matriciel, calcul tensoriel et fonctions d’ondes), permet de le décrire — en partie sinon en totalité. Mais n’oublions pas que l’Arithmétique et sa syntaxe sont non seulement le fondement de la Logique et de l’ensemble des instruments mathématiques mais encore sont de la métaphysique pure. Mieux, l’Arithmétique élémentaire et la Logique sont la Métaphysique absolue. Elles n’ont aucune existence physique finie. Un système logique fini, comme notre Monde, ne peut donc pas comprendre des “ dimensions ” infinies comme, par exemple, le Zéro et l’Infini, l’Absolu, qui sont, du point de vue d’un système logique fini, des antidimensions — incommensurables —, bref de la métaphysique. Or le Zéro et l’Infini existent bel et bien, en tant que concepts, dans notre Cosmos physique fini, ce qui, théoriquement, est logiquement impossible : ils ne devraient pas y être ! Comment, diable, peuvent-ils s’y trouver ? S’ils y sont, avec l’ensemble infini des nombres, c’est qu’il y a une relation logique entre la physique et la métaphysique.

Revenons à la genèse métaphysique absolue du Cosmos physique fini, à partir du couple

Infini vide et Zéro plein, qui a été validé par le Professeur Robert Vallée, ancien maître de conférences en mathématiques à l’Ecole Polytechnique (Paris). Le Zéro plein — volume spatial nul mais densité et température infinies : c’est l’énergie infinie — se vide instantanément, à vitesse infinie, en l’Infini vide — volume spatial infini mais densité et température zéro, donc infiniment glaciaire, donc cristallisation absolue (schéma 2, p. 13). L’inertie infinie de l’Infini vide, principe matriciel absolu — modèle métaphysique même du Néant et de la Mère éternelle qui s’est incarnée dans l’Anti-univers physique cristallisé en miroir hyperglaciaire. Ce faisant, elle freine instantanément la vitesse infinie du Zéro — modèle métaphysique même du Père éternel et du Fils qui se sont incarnés dans l’Univers physique hyperchaud des Enfers. Par conséquent, le Zéro et l’Infini se finissent instantanément. Observons, incidemment, que le coup de frein absolu que l’Infini vide, modèle de la Mère éternelle et du Néant, incarnés en l’Anti-univers, impose à l’ultime

6. Le paradoxe de Zénon n’est pas sophiste, puisqu’il n’établit pas l’identité de contraires. Il met cependant, en

évidence, la contradiction qu’il y a à appliquer la Logique de l’Infini à un système fini. Et surtout il démontre la relativité absolue de la physique à la métaphysique — le lien qui existe nécessairement entre la métaphysique et la physique qui en procède.

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coup de reins du Père éternel (le Zéro) est si absolument instantané que c’est le Fils incarné en l’Univers phallique qui le transmettra aux humains dans le frein même de leur verge…

L’infinité des points mathématiques s’agglomèrent en deux nombres infinis moins un (∞ -

1) de corpuscules physiques (vidéons décondensés de l’Anti-univers et antividéon condensé de l’Univers) qui reconstituent l’Arithmétique, sous forme physique finie, en Cosmos physique fini. L’Univers central phallique (point rouge) — qui est le principe phallique géométrique du Père éternel et de son Fils désormais incarnés dans la physique cosmique. Laquelle, à ce stade de la création, est quasiment métaphysique. L’Univers central phallique entre donc en expansion et s’inverse en l’Anti-univers périphérique matriciel (sphère bleue des vidéons). L’Anti-univers périphérique est le principe matriciel et le modèle géométrique de la Mère de cristal dont les eaux se versent en déluge sur l’Univers comme pour éteindre le feu des Enfers. Ceci afin de permettre la naissance du Fils sous forme de l’Univers central focal phallique — tandis que l’Anti-univers périphérique, optique matricielle, se condense en l’Univers. Remarquons que la délivrance du Fils se produit avec le versement des eaux dans le modèle tout comme dans la réalité physique humaine et animale. Le Cosmos est alors l’objet d’un mouvement de marée d’amplitude décroissante, parce que les antividéons, qui se décondensent et les vidéons qui se condensent se freinent (schéma 3, p. 15). La vitesse de la marée diminue et les forces cosmiques, qui sont condensées, ne peuvent plus passer dans le sens radial (sens du rayon) du Cosmos. Lequel est encore corpusculaire discontinu et quantique.

Il est clair, au schéma 3 (p. 15), que les forces qui ne peuvent plus passer dans le sens radial

(sens du rayon) du Cosmos prennent la tangente et s’inversent dans le sens antiradial. Ceci entraîne l’Univers focal phallique central et l’Anti-univers optique (cristallisé) matriciel périphérique dans deux mouvements de rotation en sens inverse l’un de l’autre. Les rayons linéaires incidents des antividéons qui se décondensent et les rayons linéaires réfléchis des vidéons qui se condensent sont donc entraînés dans deux rotations hélicoïdales inverses (schéma 4, p. 18 et 4/2, p. 21). Le Cosmos physique fini qui était de nature quantique, exclusivement discontinu et corpusculaire, va superstructurer son maillage corpusculaire discontinu en ondulatoire continu, de nature relativiste.

Mieux, la dialectique constitue la Sophistique absolue. Le Modèle géométrique de

l’Arithmétique thermodynamique, fusionnant le couple des contraires absolus, le Zéro et l’Infini, est bien, en effet, le modèle absolu de la logique sophiste. Ce modèle démontre que la logique absolue — la Sophistique — est le fondement de toutes les logiques physiques finies, notamment celle d’Aristote qui sépare les contraires et exclut toute synthèse, et celles des contradictions croisées, simples dans le Tao, doubles chez Raymond Abellio, et celle des structuralistes (dont le pape fut Claude Lévi-Strauss). Ce modèle est donc bien la révolution de la Logique. C’est cette relation, ne l’oublions pas, qu’il s’agit de montrer, d’expliquer et de démontrer. Il n’est pas nécessaire de sortir de Polytechnique pour comprendre la cosmogénèse. On peut y baigner comme un dauphin en mer en n’utilisant rien que l’Arithmétique élémentaire : le plus absolument simple des langages. Laquelle possède un énorme avantage sur la Mathématique complexe (calculs tensoriel et matriciel et fonctions d’ondes utilisés par les deux Relativités) : elle intègre la dialectique. Laquelle est absente de la Mathématique complexe des équations d’Einstein !

Lorsque, au début des années Quatre-vingts, je lui exposais mon modèle de la Relativité

absolue, qui est une cosmogénèse et non pas une cosmologie, Jean-Pierre Luminet, agacé, irrité

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même par la capacité logique de modélisation de mon modèle, finit par me dire : « Oui, avec la dialectique, c’est beaucoup plus souple ! On peut tout intégrer ! Vous n’avez qu’à faire des prédictions, on verra bien si le télescope spatial les valide. Mais, de toute façon, ce n’est pas ainsi qu’on fait une cosmologie ! » Il avait d’autant plus raison que mon modèle n’était pas une cosmologie mais une cosmogénèse. Quant à la prédiction, il en faisait une : à la fin de l’expansion de l’Univers et de l’implosion des galaxies, on verrait, dans le miroir de l’Anti-univers des images virtuelles des galaxies en contraction se précipitant sur les galaxies en expansion. Quant aux cosmologies, ses élèves de Meudon disaient : « Ce ne sont que des maths ! » rejoignant ce que m’en disait le polytechnicien Raymond Abellio.

Schéma 4

Alors, à l’évidence, au commencement était le Verbe. Verbe infini, donc absolu. Le

système de description logique du Monde est, par conséquent, entièrement relatif à la réalité du Cosmos physique fini. Wittgenstein exclut donc, en accord avec l’interdit de Kant, tout ce qui ressortit à la métaphysique, puisque aucune proposition métaphysique ne pourra être directement comparée à la réalité physique pour être validée ou invalidée. Deux choses lui échappent alors.

La première est que la Logique et la Mathématique ne sont que de la Métaphysique.

Elles n’ont, l’une et l’autre, aucune réalité physique qui soit observable par l’homme. Il est impossible d’observer et de découvrir, avec des moyens humains, où que ce soit dans le Cosmos physique fini, une structure dont on puisse dire qu’elle est la Logique et qu’elle est la Mathématique. A la seule exception de l’Arithmétique qui est de la… Métaphysique. De ce seul fait, le langage même qui décrit le Cosmos est, paradoxalement, mythologique, c’est de la pure métaphysique. Récusant la Métaphysique, Wittgenstein récuse alors le moyen même

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de description logique du Cosmos. Il illustre le paradoxe du menteur d’Eubulide : « Ulysse, qui est crétois, dit : “ Tous les Crétois sont des menteurs. ” » Dit-il vrai ? Dit-il faux ?

Rappelons ici que le Groupe Systema fut fondé par Théo Moulin, Claude Vallet et Hervé Le

Guyader, pour résoudre le paradoxe du menteur, ce qui me permit de faire de précieuses connaissances. A savoir le Pr Robert Vallée, ancien maître de conférences en mathématiques à l’Ecole polytechnique (Paris), fondateur et directeur général du Cercle d’études systémiques et cybernétiques, dont le président fut Louis de Broglie, Robert Vallée étant toujours président de la World Organization of Systems and Cybernetics (Organisation mondiale de Systémique et de Cybernétique), Jean-Pierre Luminet, Laurent Notale, Jean d’Yvoire, qui avait un sens aigu de la dialectique, opposant aux trous noirs de Luminet les « troublants trous blancs » du journal Don Quichotte que j’avais fondé — couverture en noir et blanc — : « Troublant le Trou noir » affichée sur la porte du bureau d’un membre de l’Observatoire de Meudon, le jour où je rendis visite à Jean-Pierre Luminet — François Chauvet, Alexandre Barakoff et bien d’autres.

Si Ulysse dit vrai, tous les Crétois sont des menteurs, donc Ulysse, qui est crétois, ment.

Mais, si Ulysse, qui est crétois, ment, tous les Crétois ne sont pas des menteurs. Donc Ulysse, qui est crétois, dit vrai. Mais, si Ulysse, qui est crétois, dit vrai, tous les Crétois sont des menteurs. Donc, Ulysse, qui est crétois, ment. Donc tous les Crétois ne sont pas des menteurs, etc. Il devient impossible, conformément à la logique sophiste, de distinguer les contraires. Ce paradoxe est donc sophiste, donc quantique, comme la plupart des paradoxes : il démontre l’impossibilité de distinguer le vrai du faux, puisque, à l’évidence, Ulysse dit simultanément vrai et faux. De la même manière que le chat très quantique d’Erwin Schrödinger est simultanément mort et vivant, aussi longtemps qu’un observateur physique fini n’a pas ouvert la porte du Laboratoire de physique finie. Ouvrant cette porte, conformément à l’expérience imaginée par Erwin Schrödinger, il provoque la chute d’une capsule de cyanure dans un bain d’acide sous la chaise du chat qui meurt instantanément, cessant d’être simultanément vivant et mort ! Tout comme le Zéro — l’Être — est simultanément l’Infini — le Néant —, aussi longtemps qu’on n’a pas ouvert les portes des vases communicants des deux Infinis, qui ne font qu’un, et du Fini qui sépare les contraires, et franchi le seuil du Cosmos arithmétique métaphysique infini et du Cosmos physique fini. Tant que ce seuil n’est pas franchi, impossible de savoir si Ulysse dit vrai ou faux ! Que fait donc Wittgenstein ? Il récuse la Métaphysique en tant que moyen de décrire le Cosmos lors même qu’il n’utilise que le langage logique, donc la Métaphysique (puisque la Logique est de la métaphysique), comme moyen de description du Monde.

La seconde chose qui échappe à Wittgenstein est que l’origine du Cosmos physique est

nécessairement métaphysique, pour la très simple raison qu’aucun système logique ne peut s’expliquer intégralement lui-même, comme le démontre le Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel. Or, comme par hasard, les deux thèses contradictoires que la physique contemporaine nous propose comme origines possibles de notre Monde sont le… Zéro et l’Infini ! C’est-à-dire les deux extrémités de l’Arithmétique qui n’est que de la mythologie, donc de la métaphysique, sans aucune réalité physique.

Les physiciens affirment que les lois de la physique ne s’appliquent plus « avant le Big

Bang », c’est-à-dire au moment même, puisque tout est alors simultané, de l’apparition du Cosmos physique fini. Ils omettent simplement de préciser qu’il s’agit du premier instant du temps physique, comme s’il n’y avait pas d’autre temps que physique ! Il faut alors souligner avec force — je le répète — que le premier instant du temps physique coïncide avec le dernier instant du temps métaphysique… qui est simultanément infini et… nul !

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Eh oui, dans le Zéro de l’Arithmétique élémentaire, l’ensemble infini des nombres sont condensés en un seul zéro. C’est-à-dire en un point mathématique de non-espace ou d’anti-espace, de volume spatial zéro donc nul, mais de densité et de température infinies ! Dans le Zéro de l’Arithmétique élémentaire, la pression est alors forcément infinie ! Mais le volume spatial est zéro, donc nul. Il faut bien que l’énergie infinie ou la matière primordiale infinie du Zéro passe quelque part ! Elle ne peut que fuser, tous azimuts, à vitesse infinie, et se vider instantanément en l’Infini vide néantiel. Lequel, né en ciel métaphysique, est le contraire absolu du Zéro ! A savoir, volume spatial infini, densité zéro, température infiniment glaciaire (absolument nulle), donc cristallisée ! L’Infini vide, principe matriciel, est le « précurseur » de l’Anti-univers, modèle géométrique de la Vierge-mère cosmique ! Lequel apparaît aussitôt. Tout est simultané. En outre, le principe matriciel métaphysique est bel et bien physique chez les animaux et les primates, incarné par les femelles ; et le principe phallique métaphysique est bel et bien également physique chez les humains, incarné par les hommes.

Force est donc de constater que les scientifiques s’obstinent à chercher l’origine de notre

Monde dans le Cosmos physique fini, comme le noctambule ivre s’obstine à chercher la pièce de cent sous qu’il a fait tomber à terre, dans la partie obscure de la rue, sous le réverbère parce que c’est la seule partie de la rue qui est éclairée. Or la science, si elle peut éclairer en partie — sinon vraiment comprendre — les phénomènes du Monde physique, est totalement éteinte face aux ténèbres de la métaphysique de l’Infini vide qui sont paradoxalement aussi — on va le voir — la lumière infinie du Zéro plein ! Eh oui, sa température est infinie ! Nombre de scientifiques — pas tous membres de l’Union rationaliste — affirment même que la question de l’origine du Cosmos non seulement est insoluble mais encore qu’elle « n’a pas de sens ». Bref, c’est une « question absurde dont on ne connaîtra jamais la réponse », dit le Québécois Hubert Reeves, dont la gueule de Père éternel borne éternellement… donc, paradoxalement, à l’infini les rives à jamais finies de la physique.

Pour quitter le cul-de-sac et sortir de l’impasse, il faut nécessairement — comme l’imposent

le Théorème de Gödel et Ulysse le Crétois qui est menteur — quitter la physique, c’est-à-dire sortir du Cosmos physique fini. Le problème est alors de savoir quel langage peut utiliser la Métaphysique pour répondre à la question : qu’y avait-il avant que notre Cosmos physique fini n’apparaisse ? La Métaphysique est ce qui n’a pas d’existence physique réelle — physique matérielle ou énergétique — aux yeux des hommes. Ce qui n’a pas d’existence physique est mythologique — c’est un mythe — et les mythes sont de « pures constructions de l’esprit » (dictionnaire Robert). L’esprit de l’homme physique ! Donc la Métaphysique est de la mythologie — quelque « chose qui n’a pas d’existence réelle », c’est-à-dire physique (dictionnaire Littré). Par exemple, le Zéro et l’Infini n’ont aucune existence physique. Personne n’a jamais vu ni un zéro ni l’Infini. Pourtant, ces deux concepts absolument métaphysiques existent paradoxalement bel et bien en tant que mythes non seulement dans l’esprit humain mais encore dans le Cosmos physique. On les utilise, tous les jours, en mathématiques et même dans la vie courante. Quand on ajoute des zéros au premier chiffre d’un chèque, on prend bien garde à n’en mettre que le nombre voulu. Un zéro de trop peut être une catastrophe — chèque sans provision — et nous conduire, via la correctionnelle, à « la Santé »… au risque de la perdre.

Si donc un mythe aussi absolu que le Zéro — un mythe que personne — pas même un

décoré de la Médaille Fields ou un professeur de mathématiques au Collège de France — n’a jamais vu peut nous rendre malades en nous conduisant à la Santé, cela signifie que le mythe, même s’il n’a pas d’existence physique, existe bel et bien, en tant qu’idée dans le Cosmos

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physique fini. C’est-à-dire abstraction, comme les essences de Platon ou l’Idée pure de Hegel ou encore le Moi et le Non-Moi de Fichte. Il y a donc, qu’on le veuille ou non, un lien étroit, intime, indissociable entre la mythologie — donc la métaphysique — et notre Cosmos physique fini. Ce que je dis là vaut aussi, bien entendu, pour l’ensemble infini des nombres entiers — de 1 à ∞ - 1 — qui s’étendent entre le Zéro et l’Infini. Personne n’a jamais vu un 1, ni un 2, ni un 3, ni un 4, ni un zéro (0) ni l’infini (∞). L’ensemble des nombres entiers et leurs opérations constituant l’Arithmétique, l’Arithmétique est donc un mythe — comme d’ailleurs l’ensemble des mathématiques. L’Arithmétique est donc bien, comme les mathématiques, une mythologie.

Synthèse dialectique en Tiers-univers de l’Univers et de l’Anti-univers

Schéma 4/2 (complet) L’Arithmétique est même, à la différence des mathématiques complexes, la Mythologie

absolue 7. On voit clairement (schéma 4 p. 18) comment les rayons linéaires des antividéons incidents (rouges) et les rayons linéaires des vidéons réfléchis (bleus) superstructurent la mécanique quantique du corpusculaire discontinu en mécanique ondulatoire continue des ondes hélicoïdales — gigantesque précurseur des futures micro-ondes électromagnétiques.

7. Le terme substance est pris au sens strict de ce qui se tient dessous. Ce qui se tient sous et dans l’Infini, c’est

l’infinité des zéros. Donc la Métaphysique a bien une substance, certes non physique mais… métaphysique.

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Le Cosmos a donc bien un tissu à deux maillages — corpusculaire discontinu et ondulatoire continu. De surcroît, la cosmogénèse du modèle non seulement possède bien la nature quantique mais encore démontre que la mécanique ondulatoire n’est qu’une superstructure de la mécanique quantique (schémas 4, p. 18 et 4/2, p. 21). Ce qui explique que toute particule soit véhiculée par une onde, comme l’a démontré Louis de Broglie, résolvant la querelle farouche de deux siècles et demi, qui avait opposé les partisans de la lumière corpusculaire, comme Newton, aux partisans de la lumière faite d’ondes, comme Leibniz, Huyghens, Malus et Fresnel.

Soulignons aussi que, sans le tissu corpusculaire discontinu des vidéons et des antividéons,

non seulement les gigantesques ondes (sabliers rouges et bleus des schémas 4 et 4/2) n’existeraient pas, parce qu’elles ne seraient pas constituées. En outre, les futures micro-ondes électromagnétiques (schéma 4) — qui apparaîtront dans la deuxième phase du cycle — ne pourraient pas davantage se mouvoir, sans l’océan des vidéons et des antividéons, que des poissons dans un océan sans eau. Si les poissons sont bien une superstructure et un produit de l’océan prébiotique, au point qu’Henri Laborit dit justement que nous avons emporté avec nous notre « morceau d’océan » en quittant la mer, il en va de même des ondes continues qui sont la superstructure du corpusculaire discontinu des vidéons et des antividéons. C’est alors l’évidence que les seconds n’existent et ne se meuvent qu’au moyen des premiers, les uns et les autres étant indissociables. Ce schéma 4/2 (p. 21) est le même que le schéma 4 mais il est plus complet. Il précise le schéma 4, qui ne vise qu’à montrer comment le corpusculaire discontinu (antividéons rouges de l’Univers) et (vidéons bleus de l’Anti-univers) se superstructurent en ondulatoire continu (sabliers bleus et rouges du Tiers-univers qui en est la synthèse). En outre, le schéma 4 comporte un nombre inexact d’ondes et de sabliers. Le schéma 4/2 comporte le nombre exact d’ondes et de sabliers : 32 faisceaux d’ondes incidentes et 32 faisceaux d’ondes réfléchies. Ce schéma 4/2 montre clairement que l’Anti-univers (bleu) est le principe matriciel de la Vierge-mère cosmique qui est enceinte du Fils. L’Univers (rouge), quant à lui, est le principe phallique qui baigne dans les eaux du Tiers-univers. Lequel est le principe de la synthèse dialectique des contraires. Mais il va falloir expulser le Fils-Univers en dilatant la matrice et en l’inversant, sous forme d’ondes hélicoïdales, en Tiers-univers-Fils incident et Tiers-univers-Fille réfléchi, principe ambigu de la bisexualité. Ce qui se retrouve dans le fait que tous les embryons humains sont d’abord des filles et qu’une partie d’entre eux vont devenir des garçons en développant un pénis avant la fin des deux premiers mois de la gestation.

Nous avons tous été des filles, Messieurs, avant d’être des garçons. Reste que l’accouchement cosmique du Tiers-univers Fils et du Tiers-univers Fille est bel et

bien le modèle même de tous les accouchements animaux et humains ! Rappelons que l’esprit et la conscience n’ont pas d’existence physique. Personne n’a jamais

vu l’esprit ni la conscience. Personne ne peut dire exactement ni définir précisément ce que c’est. Il faut le répéter avec force. Constater, comme Jean-Pierre Changeux, que « la

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conscience émerge du système de régulations de l’encéphale » 8, ne définit strictement en rien ce qu’est la conscience ni ce qu’est l’esprit. Or, aussi longtemps qu’ils demeurent indéfinis, en tant qu’objets physiques ou métaphysiques, l’esprit et la conscience n’ont aucune existence physique. Ce sont aussi des mythes, de la pure métaphysique. Force est alors de constater que nous n’utilisons donc, pour penser, que des mythes puisque les mathématiques ne sont elles-mêmes que de la mythologie. Le paradoxe est alors que les scientifiques utilisent précisément leur esprit, qui est de la métaphysique, pour nier l’existence de la Métaphysique. Ce faisant — répétons-le pour bien se l’enfoncer dans le crâne ! le jeu en vaut la chandelle ! —, par le seul fait de penser, ils affirment, ipso facto, l’existence — certes insaisissable et indéfinissable — de la Métaphysique au sein même de la physique. L’esprit fait pourtant bel et bien partie de notre réalité physique et, même pour nier son existence, on est paradoxalement obligé de l’utiliser ! Ce qui revient à… démontrer son existence — métaphysique bien sûr — au sein même de la physique !

Car, si les mathématiques, qui sont de la mythologie, donc de la métaphysique, décrivent

précisément — en partie sinon en totalité — le Cosmos physique fini où nous sommes, c’est, d’évidence, qu’il existe une adéquation essentielle, néantielle et fondamentale entre la physique et la métaphysique. L’Arithmétique infinie, n’ayant pas d’existence physique, est, en l’Infini vide, le Néant mais elle n’est pas que cela. Quant à l’adéquation entre la métaphysique et la physique, elle est d’autant plus évidente que, comme par hasard mais sûrement aussi par nécessité, les deux thèses absolument contradictoires que la physique contemporaine nous propose comme origines possibles de notre Monde sont précisément le Zéro plein et l’Infini vide — ou le “ Vide quantique ”. C’est-à-dire le déterminisme absolu et l’indéterminisme absolu !

Le Zéro, qui me doit son nom de baptême, que je tenais moi-même de mon professeur de

mathématiques du Lycée Pasteur de Neuilly, est le point mathématique de volume spatial nul, donc zéro, mais de densité et de température infinies. C’est donc logiquement la matière ou l’énergie primordiales infinies. Le Zéro, c’est le lieu, non spatial, donc sans espace, dans lequel notre Cosmos physique fini et tout ce qu’il contient — en fait et en puissance —, étaient condensés à l’infini avant d’apparaître. Solution rigoureuse des équations d’Einstein, pour le premier instant du temps physique qui a coïncidé avec l’instant sans durée de l’Infini vide, qui a « précédé » (entre guillemets parce qu’alors tout est simultané) l’apparition de notre Cosmos physique fini. Solution découverte — on l’a dit —, séparément, en 1935, par deux physiciens, l’Américain Howard Robertson et le Britannique Arthur Walker. Le Zéro, de densité infinie, est donc l’énergie ou la matière primordiales infinies : la toute-puissance ou la puissance absolue qu’on ne prête qu’à « Dieu » ou, pour mieux dire, à l’Être absolu, dépouillé de tous oripeaux ecclésiastiques et religieux. Le Zéro est ce qu’on appelle en physique une singularité, c’est-à-dire un événement non scientifique puisque métaphysique, non observable avec des moyens humains et non reproductible, donc singulier.

8. Voir Jean-Pierre Luminet, in Géométries de la variété univers, Groupe d’Astrophysique relativiste,

Observatoire de Paris, section de Meudon, 92195 Meudon Principal Cedex.

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En 1960, les physiciens Roger Penrose et Stephen Hawking 9 ont démontré que « le Big Bang du modèle standard avait été nécessairement précédé de la singularité du Zéro ». Ce qui rend caduques, nulles et non-avenues toutes les spéculations sur le « Big Bang » à propos des ondes gravitationnelles prédites par Einstein que le télescope spatial Planck n’a pas pu mettre en évidence !

Quant à la seconde thèse sur l’origine de notre Cosmos physique fini, c’est le Vide

quantique. Ce n’est pas, selon son auteur, Prigogine, l’Infini vide ou le Néant puisqu’il est l’objet de fluctuations quantiques aléatoires qui lui permettraient de fabriquer (par quel miracle ?) des particules toutes faites en nombre suffisant pour former l’origine de notre Cosmos ! Proposée (chez Bernard Pivot, in Apostrophes), dans les années quatre-vingts par Ilya Prigogine puis, reprise, quelque dix ans plus tard, par Stephen Hawking, qui, révisant sa copie, avait abandonné la thèse du Big Bang. Ce Vide quantique est sans aucun doute le plus stupéfiant des contes de fée, par lequel des physiciens dissipés cherchent à rendre compte des faits ! Car, si le Vide quantique est capable de produire des fluctuations aléatoires, en fabriquant des particules toutes faites, et, soudain, tout à trac et patatras, de les amplifier pour produire un Monde, c’est qu’il n’est pas vide à l’infini ! »

Que le Zéro plein et l’Infini vide soient précisément les deux extrémités du langage, le plus

infiniment simple, certes, mais le seul qui soit infini, donc absolu, il fallait être aveugle pour ne pas le voir ! Qu’on le prenne par l’une ou par l’autre de ses extrémités, c’est l’Arithmétique !… en l’occurrence élémentaire, qui me faisait rêver, lorsque mon professeur de mathématiques du lycée Pasteur m’assigna à la place du... Zéro ! Le Zéro est le premier nombre de l’Arithmétique, l’Infini en est le dernier. Il est alors très remarquable que la physique contemporaine ait fini par découvrir ces deux thèses — le Zéro plein et l’Infini vide — mais exclusives l’une de l’autre — comme origines possibles de notre Cosmos physique fini. Le Zéro, c’est le point mathématique de volume spatial nul, donc zéro, mais de densité et de température infinies ; c’est donc l’énergie (ou la matière) primordiale infinie, dans laquelle notre Cosmos physique fini et tout ce qu’il contient étaient condensés à l’infini avant d’apparaître. Mais, si l’origine métaphysique de notre Cosmos physique est le Zéro plein, l’Infini vide est exclu. A contrario, si l’origine métaphysique de notre Cosmos physique est l’Infini vide, le Zéro plein est exclu !… Ce qui vaut aussi son pesant de moutarde, puisque le Zéro plein, densité et température infinies sous pression infinie en un volume spatial nul, ne peut que fuser instantanément, tous azimuts et se vider et s’inverser instantanément en… l’Infini vide, volume spatial infini mais densité zéro et température infiniment glaciale, donc cristallisé ! Ce qui a été confirmé et validé par le Pr Robert Vallée : « Richard, m’a-t-il écrit dans un message personnel, en m’autorisant à en faire état, « je vous confirme “ l’intérêt de votre entité Zéro-Infini” ».

Parbleu, c’est la solution du Théorème d’incomplétude de Kurt Gödel !

9. Voir Jean-Pierre Luminet, in Géométries de la variété univers, Groupe d’Astrophysique relativiste,

Observatoire de Paris, section de Meudon, 92195 Meudon Principal Cedex.

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Ce qu’on appelle le Vide quantique est-il de densité zéro et de température infiniment glaciaire ? Le fait qu’il puisse produire des fluctuations quantiques aléatoires permet d’en douter. Quant à l’Infini vide, volume spatial infini mais de densité zéro et de température infiniment glaciaire, la densité et, par conséquent, la durée de chacun des points de son espace infini sont zéro, donc nulles. Sa durée est nulle ! Il ne peut donc pas durer ! Il ne peut que disparaître instantanément et céder la place à un Cosmos physique fini. Il y a bien alors filiation entre la Métaphysique du Zéro et de l’Infini — l’Arithmétique thermodynamique — et le Cosmos physique fini. Alors que le Vide quantique — inventé par Ilya Prigogine — serait l’objet de “ fluctuations quantiques ”, qui lui permettraient, par une amplification aléatoire et soudaine, de produire des particules toutes faites, en nombre suffisant pour constituer un Cosmos physique fini : le nôtre !

Schéma 30

Les deux maillages du tissu de l’espace-temps

et les photons jumelés d’Aspect, Dalibard et Roger à Orsay et de Nicolas Gisin et de son équipe au CERN de Genève

Cette théorie de Prigogine, présente deux inconvénients. Le premier est que, si le Vide

quantique est bien l’indéterminisme absolu — ce qu’il est —, on ne voit pas pourquoi l’amplification aléatoire des particules toutes faites (par quel miracle ?) se serait-elle produite il y a quelque vingt-quatre milliards d’années, alors que, logiquement, elle ne devrait se produire qu’au bout... du temps infini… qui n’en a pas ! C’est-à-dire jamais ! Le second inconvénient est — à supposer que l’apparition d’un Cosmos physique fini soit possible mais on vient de voir qu’elle n’est pas possible — ce Cosmos serait le produit de l’indéterminisme absolu, à l’exclusion absolue de tout déterminisme — c’est-à-dire de toute relation de cause à effet ! Or il y a du déterminisme dans notre Cosmos physique fini ! Ilya Prigogine devait donc être bien dissipé le jour où il a conçu cette cosmologie. Il est

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vrai qu’ayant eu le prix Nobel pour l’invention des structures dissipatives, il était orfèvre en la matière.

Personne ne semble s’être aperçu — on l’a dit — que le Zéro et l’Infini sont précisément les

deux extrémités d’un langage, le plus infiniment simple des langages, certes, mais le seul qui soit infini, donc absolu, qu’on le prenne par l’une ou par l’autre de ses extrémités : l’Arithmétique ! Pour s’en apercevoir, il aurait fallu comprendre que le point mathématique de Robertson et de Walker était de volume spatial zéro, donc nul, et le baptiser Zéro ! En tant que contraire de l’Infini et dans le cadre de l’Arithmétique élémentaire, qui me faisait rêver, lorsque mon professeur de mathématiques du lycée Pasteur m’assigna à la place du... Zéro ! Le Zéro est le premier nombre de l’Arithmétique, l’Infini en est le dernier. Il est donc clair que les deux seules thèses que la physique contemporaine ait découvertes comme origines possibles — mais exclusives l’une de l’autre — de notre Cosmos physique fini sont l’Arithmétique élémentaire, c’est-à-dire un objet mythologique, métaphysique ou, plus exactement, l’Objet métaphysique par excellence. Quant à la première chose à faire pour résoudre la question — paraît-il insoluble — de l’origine de notre Cosmos physique fini, elle consiste à développer le modèle certes métaphysique mais rigoureusement logique de la Géométrie de l’Arithmétique thermodynamique.

schéma 25

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« Nul n’entre ici, s’il n’est géomètre », proclamait l’interdit de Platon au fronton de l’Académie. Il en va de même pour quiconque veut comprendre l’origine du Cosmos physique, qui n’est que nombres et géométrie : la Métaphysique quantique absolue, qui est, on va le voir, la solution de la quadrature du cercle !

FIN DE L’EXPANSION DES GALAXIES

ET DE LA DEUXIÈME PHASE DU CYCLE

Schéma 23/2

Tandis que l’Univers rayonnant ses ondes se réduit progressivement à zéro, l’Anti-univers en expansion double son diamètre de 12 à 24 milliards d’années, se réduisant par compression de sa périphérie en une pellicule d’inertie cristallisée. Les galaxies se trouvent donc en expansion, puisque le Cosmos est en expansion et le restera aussi longtemps que l’Univers n’aura pas épuisé son rayonnement de micro-ondes hélicoïdales électromagnétiques incidentes (schéma 23/2, p. 27).

Observons que, sur le schéma 23/2 ci-dessus, l’Univers a disparu. Ayant rayonné ses ondes

électromagnétiques incidentes, il est réduit à zéro. L’espace intergalactique n’est plus constitué que des ondes électromagnétiques, les incidentes vissées dans les réfléchies, baignant dans l’océan des antividéons hyperchauds, dans la sphère centrale des galaxies de matière de l’Univers disparu, et dans l’océan des vidéons hyperglaciaires, en expansion dans la sphère périphérique des galaxies d’antimatière. Les ondes électromagnétiques et les vidéons ne figurent pas sur le schéma. Les galaxies de matière et les galaxies d’antimatière n’étant plus soumises qu’à leur interactions nucléaires se précipitent les unes sur les autres, à vitesse exponentielle tendant vers l’infini et implosent toutes en un fantastique Big Bang dans l’océan de la « mer apocalyptique de cristal et de feu » de Jean,

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qui relance l’expansion à vitesse exponentielle du Tiers-univers, qui s’inverse en Anti-univers et vice-versa. Commence alors la troisième phase finale du cycle, où nous allons revivre le film holographié dans le tissu vidéonique de l’Histoire cosmique, jusqu’à l’extase absolue. Observons que la pierre (Stein en allemand) qui fonde l’Eglise de la cathédrale cosmique — le Temple hexagonal du Graal — est bien la pierre d’Einstein, verrouillée dans les particules atomiques, donc l’Arbre de vie que l’Arithmétique thermodynamique déverrouille instantanément.

Revenons un instant au schéma 30 (p. 25). Le premier maillage corpusculaire discontinu de

l’Arithmétique : les vidéons et les antividéons figurés par les ondes sphériques corpusculaires (cercles rouges), qui peuvent atteindre des vitesses tendant vers l’infini. Le deuxième maillage : les ondes électromagnétiques, dont une seule est figurée au centre par la double hélice (bleu et rouge) et dont la vitesse maximale actuelle est d’environ 300.000 km/seconde. On a également figuré sur ce schéma 30 les deux photons corrélés (en vert) de l’expérience de Nicolas Gisin, au C.E.R.N. de Genève. A mesure qu’ils sont entraînés, l’un par l’onde électromagnétique incidente (rouge), l’autre par l’onde électromagnétique réfléchie (bleue) à 300.000 km/seconde, en sens inverses l’un de l’autre, les deux photons corrélés ne peuvent évidemment pas communiquer entre eux au moyen des ondes électromagnétiques.

En revanche, ils échauffent, chacun, l’onde électromagnétique qui se propage en sens

inverse de sa translation. Cet échauffement provoque la contraction puis l’expansion d’ondes sphériques d’antividéons. L’expansion des sphères d’antividéons se fait à la vitesse de 3 millions de km/seconde (mesurée dans l’expérience de Gisin), soit 10.000 fois la vitesse de la lumière ou, plus exactement, des photons. Si bien que, comme le montre le schéma, les deux photons sont constamment et mutuellement informés de leur trajectoire par la propagation des ondes sphériques d’antividéons qui va 10.000 fois plus vite que les photons. À la fin de cette deuxième phase du cycle cosmique (schéma 23/2, p. 27), au cours de laquelle va se dérouler l’Histoire, l’Univers, ayant fini de rayonner ses ondes électromagnétiques, est réduit à zéro et l’Anti-univers — le miroir de cristal cosmique à 32 facettes hexagonales —, ayant atteint son expansion maximale, cesse de se dilater sous l’effet du rayonnement de l’Univers qui est épuisé.

Quant aux photons — les photons (verts) jumelés de l’expérience de Nicolas Gisin et coll.

— ils échauffent, chacun, l’onde électromagnétique qui se propage en sens inverse de sa translation. Cet échauffement provoque la contraction puis l’expansion d’ondes sphériques d’antividéons. L’expansion des sphères d’antividéons se fait à la vitesse de 3 millions de km/seconde, soit 10.000 fois la vitesse de la lumière. Si bien que, comme le montre le schéma, les deux photons sont constamment et mutuellement informés de leur trajectoire par la propagation des ondes sphériques d’antividéons qui va 10.000 fois plus vite que les photons.

À la fin de la deuxième phase du cycle cosmique (schéma 23/2, p. 27), au cours de laquelle

va se dérouler l’Histoire, l’Univers, ayant fini de rayonner ses ondes électromagnétiques, est réduit à zéro et l’Anti-univers — le miroir de cristal cosmique à 32 facettes hexagonales —, ayant atteint son expansion maximale, cesse de se dilater sous l’effet du rayonnement de l’Univers qui est épuisé. Les galaxies de matière et d’antimatière se précipitent donc les unes sur les autres et toute la matière atomique implose en un gigantesque rayonnement de vidéons et d’antividéons qui passe, avec les ondes électromagnétiques, à travers l’Anti-univers cristallisé (schéma 23/2, p. 27). Ce rayonnement incident, en expansion, refroidit en épousant les formes de l’Anti-univers (schéma 25, p. 26) et va cristalliser en un nouvel Anti-univers, dont le diamètre est double : de 24 milliards d’années-lumière, il passe à 48. En même temps, l’Anti-univers, réchauffé, s’effondre sur le centre du Cosmos en fusion, s’inversant en Tiers-univers sur un diamètre deux fois plus petit (de 24 milliards d’années-lumière il tombe à 12).

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Le Tiers-univers en fusion rebondit sur lui-même et entre en expansion à une vitesse double de celle de sa chute.

Il passe à travers l’Anti-univers périphérique qui s’effondre deux fois plus vite que

précédemment et ainsi de suite. Bref, le mouvement de la marée cosmique (effondrement et contraction de l’Anti-univers et rebondissement et expansion du Tiers-univers) se reproduit à une vitesse croissante exponentielle qui tend vers la vitesse infinie. Si bien qu’en 12 milliards d’années, le Cosmos physique, atteignant la vitesse infinie, va se condenser à l’infini en Zéro et, simultanément, se dilater à l’infini en se vidant en l’Infini. Le nouveau cycle du Cosmos physique fini recommence. Comme dans la chanson de Léo Ferré : Quand c’est fini ni ni, ni ni, ça recommence…

En outre, comme toute la mémoire de tous les êtres, de tous les objets, de tous les

événements et le film holographique de toute l’histoire du Cosmos sont holographiés dans le maillage corpusculaire vidéonique et que les ondes électromagnétiques passent à travers, comme des faisceaux laser, tous les êtres, tous les objets et tous les événements du Cosmos et de l’Histoire ressuscitent et sont projetés à travers l’écran du miroir de cristal à 32 facettes de l’Anti-univers, en un film holographique en trois dimensions.

C’est-à-dire que, comme le pensait Hegel et comme le dit Dostoïevski, par la voix

d’Aliocha dans Les Frères Karamazov, toute l’Histoire du Monde dont nous avons été les acteurs jusqu’à la conscience absolue du couple Zéro-Infini : « Dieu » ou, pour mieux dire et le dépouiller de tout oripeau religieux ou ecclésiastique, l’Être-Néant ou l’Être suprême, absolu. « En conséquence, l’Assemblée nationale reconnaît et déclare, en présence et sous les auspices de l’Être suprême, les droits suivants de l’Homme et du citoyen ». Suit la Déclaration des Droits de l’homme de 1789, placée en tête de la Constitution de 1791 et reprise par la Constitution de 1793, puis par la Constitution de 1946 et par la Constitution de 1958, dont l’article premier du Titre premier dit :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ». Alors nous ne faisons plus qu’un : l’Emmanuel (qui signifie « Dieu » avec nous ou nous en

« Dieu », ou, pour mieux dire, l’Être suprême, dépouillé de tout oripeau ecclésiastique ou religieux, avec lequel nous ne faisons plus qu’un). Extase absolue de la conscience absolue. Après quoi, tout recommence, selon l’Éternel Retour prévu par Platon, par Nietzsche, par Martin Bojowald et surtout précisément décrit par le Modèle géométrique de l’Arithmétique thermodynamique.

L’Arithmétique est donc aussi indissociable et inséparable de la Géométrie que les photons

jumelés, à Orsay, d’Aspect, Dalibard et Roger et, au CERN de Genève, de Nicolas Gisin et de son équipe. Les deux photons (verts) (schéma 30, p. 25) — émis par l’excitation d’un atome — ont beau s’éloigner l’un de l’autre, à la vitesse de 300.000 km par seconde (précisément 297.792 km par seconde, dernière mesure de 1948, par Essen aux Etats-Unis (voir La Lumière, p. 15, P.U.F. Que sais-je ?), ils sont à jamais inséparables. Si l’on agit sur la polarité de l’un, on agit simultanément et instantanément sur la polarité de l’autre, quelle que soit la distance — 10 km ou des millions d’années-lumière — qui les sépare. On a même mesuré la vitesse de l’échange lors de l’expérience de Nicolas Gisin et de son équipe au CERN de Genève : 3 millions de km par seconde, soit dix mille fois la vitesse « indépassable », selon Einstein, de la lumière ! Sans doute Nicolas Gisin et ses collaborateurs n’avaient-il pas beaucoup dormi mais, au CERN de Genève, ils l’avaient... sous les yeux ! Gisin a qualifié l’expérience, faite en 1997,

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de « métaphysique ». Quant à la vitesse de l’échange, la théorie prévoit... l’instantanéité ! Cela dit, on peut admettre qu’il n’y a pas de viol de la « vitesse indépassable de la lumière », c’est-à-dire des photons, parce qu’il n’y a pas d’échange d’information entre les photons. Ce qui n’empêchait pas Einstein — qui n’avait pas compris la physique quantique — de refuser d’admettre que la boule, frappée sur le billard de Londres, tombe instantanément dans le trou du billard de Calcutta (paradoxe EPR : Einstein, Podolski et Rosen) !

La science aurait-elle mis en évidence que la Métaphysique existe au sein de la Physique ? Le présent ouvrage n’est donc pas un ouvrage scientifique. C’est un ouvrage

d’épistémologie et de logique philosophique entièrement consacré à l’Arithmétique. Laquelle est la science de la Logique absolue et relève de la Métaphysique. C’est donc un ouvrage totalement mythologique, dont on peut dire qu’il ne traite que de la Mythologie…

Mais de la Mythologie, donc de la Métaphysique, en tant qu’origine de notre Cosmos

physique fini. Car, conformément au Théorème de Gödel, la Physique, incapable de s’expliquer par elle-même, ne peut pas avoir d’autre origine que la Métaphysique. Ce qui exclut absolument les cosmologistes et leurs cosmologies. A la seule exception de la cosmogénèse de Martin Bojowald qui n’est pas une... cosmologie. Toutefois elle ne garantit pas le retour à l’identique parce qu’il y a une perte d’information à chaque nouveau cycle… Il semble avoir échappé à Bojowald que le nombre des cycles passés étant nécessairement infini, la perte d’information devrait nécessairement être également infinie ! L’Arithmétique fournit alors la solution : à chaque nouveau cycle, la quantité d’information est, simultanément, infinie en Zéro mais nulle en l’Infini. La perte d’information est donc aussi totale que nulle ! Donc chaque nouveau cycle est nécessairement à l’identique !

La conception que les mathématiciens et le public se font de l’Arithmétique élémentaire est

celle de la suite linéaire infinie des nombres et de leurs opérations. Si l’on veut se faire une représentation de l’Arithmétique, on la voit, en effet, comme une ligne infinie, tout au long de laquelle se succèdent les nombres. De zéro (au centre) et, de part et d’autre, à + ∞ et -∞. Cette conception linéaire et unidimensionnelle ne correspond à rien de réel, pas même à l’« irréalité » métaphysique, qui est la réalité absolue. Il suffit, pour s’en convaincre, de se représenter le dernier des nombres de l’Arithmétique : l’Infini (∞). Là, aucune erreur possible, tout le monde se représente l’Infini comme une sphère tridimensionnelle infinie et absolument vide. En un mot : le Néant. Etant donné que la substance du Néant ne peut être constituée que par des points de vide absolu et qu’un point de vide absolu est un point mathématique — c’est-à-dire un point dont toutes les dimensions sont zéro (longueur 0, largeur 0, hauteur 0, diamètre 0, densité 0, durée 0, dimension psychique 0 et température 0 ou infiniment nulle, volume spatial 0) — l’Infini est nécessairement formé et quantifié par l’infinité des points mathématiques en expansion infinie, comme nous l’enseigne Euclide, mais de volume spatial infini, chaque point de l’Infini néantiel étant de densité 0 et de durée nulle.

Mais ce n’est pas TOUT d’autant que le Néant est RIEN ! Le Rien absolu ou le Néant a une

masse pesante absolument nulle, comme son poids qui est nul, et une masse inerte infinie. Conclusion l’espace néantiel est absolument redressé en espace euclidien ! Les parallèles y sont parallèles. Cependant, comme me l’avait dit — à ma stupéfaction — le Pr Robert Vallée, les parallèles pouvaient aussi bien toutes se rejoindre en un point. Contraire absolu de l’Infini, ce point ne pouvait être que le Zéro, de volume spatial nul, mais de densité infinie, de pesanteur infinie, de masse pesante infinie et de masse inerte nulle, ce qui le courbait absolument en géométrie riemannienne et affine (en hélice).

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J’avais alors rappelé que Nicolas de Cues, dans son ouvrage, La Docte Ignorance 10, avait trouvé la solution de la quadrature en soulignant que, dans la sphère infiniment grande, la circonférence coïncide avec les tangentes euclidiennes.

Les nombres de l’Arithmétique sont nécessairement aussi mythiques et métaphysiques (ils

n’ont aucun des attributs du Réel et sont donc absolument abstraits) que l’Arithmétique elle- même puisque celle-ci est absolument mythique (c’est-à-dire qu’il s’agit de constructions de l’esprit) et, par conséquent, absolument métaphysique. L’Arithmétique est le mythe absolu et chacun de ses nombres est lui-même un mythe, parmi l’infinité des autres — et même un mythe infiniment élémentaire : le mythe zéro. En effet, les nombres de l’Arithmétique étant absolument abstraits sont nécessairement tous des zéros. Ce ne sont pas les « objets simples » de Ludwig Wittgenstein qui sont des objets physiques finis et même les plus petits objets physiques qui se puissent concevoir. Ce sont les objets infiniment simples : des points (quantiques) de néant. Tous de volume nul et de température glaciaire infinie, absolue. Observons alors que le point mathématique, dont toutes les dimensions sont zéro, est la représentation géométrique rigoureuse d’un zéro.

Donc l’ensemble infini des nombres de l’Arithmétique est formé par des zéros — c’est-à-

dire des points mathématiques, donc des mythes absolument métaphysiques. Le nombre 1 est donc formé par la sphère infiniment petite d’un seul zéro, le nombre 2 par l’expansion d’une « sphère » de deux zéros, le nombre 3 par l’expansion d’une « sphère » de trois zéros, etc. Encore faut-il bien voir que chacune de ces « sphères » étant de température absolument glaciaire est nécessairement cristallisée en un... cube infiniment petit. Et le nombre infini (∞) est formé par l’expansion infinie de l’infinité des zéros : l’Infini vide. Lequel, étant le Néant de densité et de température infiniment nulles, est absolument cristallisé en Cube infini ! Soulignons qu’un zéro (minuscule pour le distinguer du Zéro majuscule, contraire de l’Infini) est alors l’unité d’information métaphysique absolue, à savoir l’unité d’information nulle donc zéro. La Métaphysique est de l’information ! Elle est l’ensemble infini des informations zéro.

En tant qu’ensemble infini des mythes zéro — c’est-à-dire l’ensemble infini des nombres de

l’Arithmétique élémentaire —, l’Infini n’est pas « la moitié » de l’Arithmétique. Forcément, puisqu’il contient l’ensemble infini des nombres de l’Arithmétique, à la seule exception du Zéro (majuscule pour le distinguer de l’ensemble infini des zéros minuscules) — que, pour l’instant, nous ne voyons pas. Ce qui est paradoxal puisque, au lycée Pasteur à Neuilly, il se trouvait à ma place… dans la classe de M. Combes. Mais je ne devrais pas tarder à le

10. Nicolas de Cues (ou Cusa), La Docte Ignorance, Trédaniel, éditeur. Cité par Alexandre Koyré, in Du

Monde clos à l’Univers infini, Presses universitaires de France. Le Pr Robert Vallée m’avait approuvé de citer Nicolas de Cues. Mais il m’avait écrit : « Je pense que la "quadrature" du cercle selon N. de Cues a trait à l'approximation indéfinie par les aires des polygones réguliers inscrits et exinscrits au cercle. Il ne s'agit pas de la construction par la règle et le compas du côté du carré d'aire égale à celle du cercle. » Vérification faite, c’est chez Alexandre Koyré (in Du Monde clos à l’Univers infini, p. 11, P.U.F. 1962), que j’avais trouvé la citation suivante, fondée sur la Docte Ignorance : « Ainsi, par exemple rien n'est plus opposé en géométrie que le droit et le courbe et pourtant dans le cercle infiniment grand la circonférence coïncide avec la tangente. »

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trouver, à sa place !… le Zéro ! L’Infini est donc bien l’Arithmétique tout entière qui est alors en expansion infinie, sous la forme de la « sphère » de diamètre infini. Laquelle est en vérité un cube sans fin ni confins, puisque l’espace est alors euclidien et que les parallèles ne s’y rejoignent pas (schéma 0 et ∞, p. 4). L’Infini — l’espace infini, contraire du Zéro qui est l’espace de volume spatial zéro —, étant absolument vide, est le Néant. C’est-à-dire l’objet le plus absolument mythologique et métaphysique qui se puisse concevoir. Tout le monde est néanmoins capable d’imaginer ou de se faire une représentation de l’Infini, donc du Néant — tout le monde peut imaginer l’espace infini de l’Infini constitué par l’infinité linéaire euclidienne des zéros en expansion infinie. Mais alors ceci signifie que tout être humain physique fini, est capable de se faire une représentation du Néant — le mythe absolu, donc l’Objet métaphysique absolu — au sein même de la physique ! Ce qui est stupéfiant !

Ceci pour deux raisons. La première est que nous sommes des êtres physiques à cinq

dimensions finies : longueur, largeur, hauteur, durée et dimension psychique (nous avons une conscience, un inconscient et, par conséquent, un esprit). Or, tout physiques et finis que nous sommes, nous sommes bel et bien capables d’imaginer, de concevoir et de nous représenter le Néant métaphysique absolu au sein même de la Physique. Ce qui est le paradigme des paradoxes. La seconde est que la Logique nous enseigne qu’aucun système logique — l’homme, comme l’ADN et le Cosmos, est un système logique — ne peut concevoir plus de dimensions qu’il n’en comporte. Or, quoique constitués de cinq dimensions physiques donc finies, nous sommes capables de concevoir le Néant, dont les antidimensions incommensurables sont à la fois infinies et nulles. C’est-à-dire que nous sommes capables de concevoir la Métaphysique absolue, infinie du Néant au sein même du Cosmos physique à cinq dimensions finies, ce qui est le défi absolu à la Logique. Les idées même de Néant, de Métaphysique et de Mythologie devraient logiquement être totalement exclues d’un cosmos physique fini — c’est d’ailleurs ce qu’affirment les physiciens en les récusant. Or elles s’y trouvent. Et elles ne peuvent logiquement s’y trouver que si notre Cosmos physique fini procède directement de la Métaphysique qui lui a donné naissance.

Mais revenons à l’Arithmétique élémentaire. L’Arithmétique, sous sa forme géométrique,

en l’occurrence la « sphère » ou, plus exactement, le cube infini, sans fin ni confins, possède déjà plusieurs propriétés —, bien qu’aucun mathématicien ni aucun physicien, à ma connaissance, ne les ait jamais mentionnées. En effet, l’Arithmétique, en l’Infini, possède la propriété de lévitation infinie (antigravitation infinie, ce terme passe mieux auprès des scientifiques et diminue le risque qu’ils courent, à la lecture, de faire un infarctus) puisque, absolument vide, elle est capable d’expansion infinie. Rien de plus logique : l’Infini ou le Néant est de pesanteur nulle — son poids est zéro, sa masse pesante est nulle comme le poids et la masse d’un point mathématique qui est un zéro. Or il est logique que l’apesanteur (la non-pesanteur) absolue soit en expansion infinie, puisqu’elle est absolument redressée en espace euclidien et qu’elle constitue donc l’Infini vide. L’Arithmétique, en l’Infini, possède également une densité qui est nulle — chacun des points mathématiques de son espace est de densité zéro — et elle constitue, par conséquent, l’inertie infinie (masse inerte infinie).

Rien ne saurait être plus absolument froid ou glacial que le Vide absolu. L’Arithmétique,

en expansion infinie, est l’Infini infiniment vide, c’est-à-dire la glaciation infinie, absolue. Donc la température de l’Arithmétique, en expansion infinie, est infiniment nulle — elle est absolument 0, donc absolument nulle. Donc l’Arithmétique possède une température, c’est-à-dire une propriété thermique. De température zéro (infiniment nulle), l’Arithmétique est nécessairement la glaciation et, par conséquent, la cristallisation infinie, chantées par Klaus Nomi dans le Roi Arthur. Donc l’Arithmétique possède une propriété optique : en l’Infini elle

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est nécessairement le miroir infini, donc absolu. Elle se réfléchit alors à l’infini optique. Tout comme le portrait des Ménines par Velasquez (1656) et celui, antérieur de plus de deux siècles, des Arnol… fini (1434) par Van Eyck se réfléchissent bel et bien à l’Infini !

Portrait en abyme des Arnolfini par Jan van Eyck (1434)

(Domaine public, Wikipedia) Précisons que la substance métaphysique de l’Arithmétique est constituée par l’infinité des

zéros, c’est-à-dire des « sphères » infiniment petites en expansion infinie, qui, étant infiniment glaciaires, sont en vérité cristallisées en cubes infiniment petits. Chacun des zéros, étant infiniment petit et vide, possède nécessairement un signe négatif, comme il convient à la substance même du Néant, qui est la négation de Tout. L’ensemble infini de ses nombres zéro sont donc tous de signe négatif. L’Arithmétique possède donc une propriété magnétique : tous ses nombres, de même signe négatif, nécessairement se repoussent. Constituée et quantifiée par l’expansion infinie de l’infinité de ses nombres, les zéros qui sont des « sphères » ou, plutôt, des cubes, corpuscules discontinus infiniment petits, l’Arithmétique possède bien une propriété quantique : elle est même de nature absolument quantique — c’est-à-dire de nature corpusculaire discontinue. Mais les sauts quantiques, d’un zéro à l’autre, s’opèrent, en l’Infini, de manière absolument continue puisque les zéros sont les quanta (corpuscules) infiniment petits. Quoique faits d’une substance discontinue — les zéros —, ceux-ci, de température infiniment glaciaire, sont des cubes 11 infiniment petits et jointifs. L’espace infini euclidien est absolument continu. C’est d’ailleurs le paradigme des paradoxes de la Métaphysique quantique.

Conclusion : l’Arithmétique, sous sa forme géométrique (en l’occurrence en expansion

infinie), possède bien des propriétés lévitationnelle (apesanteur absolue, aucun poids ne la courbe), inertielle (le Vide infini est l’inertie infinie), thermique (température 0 — absolument nulle — en l’Infini vide), optique (elle est entièrement cristallisée en miroir infini), magnétique (polarité négative des zéros) et quantique (elle est corpusculaire discontinue). Quand on constate la simplicité quasiment biblique, de cette démonstration, on reste stupéfié que les

11. Le terme substance est pris ici au sens strict de ce qui se tient dessous. Ce qui se tient sous et dans l’Infini,

c’est l’infinité des zéros. Donc la Métaphysique a bien une substance — mais elle n’est pas physique ; elle est métaphysique.

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mathématiciens ne s’en soient jamais aperçu. Par conséquent, en Zéro (majuscule), premier de ses nombres, l’Arithmétique possède bien alors la propriété gravitationnelle infinie (anti-lévitation) puisque, absolument plein, le Zéro est capable de contraction infinie. Rien de plus logique : le Zéro ou le contraire du Néant est de pesanteur infinie — son poids et sa masse pesante sont infinis, puisqu’il est la condensation infinie de l’infinité des zéros en un seul. Il est logique que la pesanteur infinie et, par conséquent, absolue, soit en contraction infinie puisqu’elle constitue la matière primordiale ou l’énergie métaphysique infinie, c’est-à-dire le Plein infini. Le Zéro possède également la densité infinie — puisqu’il est le contraire de l’Infini qui est de densité zéro — et il constitue donc l’énergie ou la matière métaphysique infinies. Rien ne saurait être plus chaud que le plein infini donc absolu. Le Zéro, contraction infinie de l’infinité des nombres, est l’Infini infiniment plein, c’est-à-dire la chaleur infinie, absolue. Donc la température du Zéro — et, du même coup, de l’Arithmétique —, en contraction infinie, est infinie. Donc l’Arithmétique possède une deuxième température qui est infinie lorsqu’elle est condensée à l’infini, c’est-à-dire une deuxième propriété thermique. De température infinie, le Zéro est nécessairement le foyer de la chaleur infinie, qui est bien le contraire de la cristallisation infinie : rien de plus logique puisqu’il est l’énergie ou la matière primordiale infinie, infiniment condensée (densité infinie) en l’espace nul d’un seul zéro, donc en l’anti-espace ou le non-espace de volume nul.

Les Ménines portrait de la famille de Philippe IV d’Espagne par Velasquez (1656) (Domaine public, Wikipedia)

Par conséquent, en Zéro (majuscule), premier de ses nombres, l’Arithmétique possède bien

alors la propriété gravitationnelle infinie (anti-lévitation) puisque, absolument plein, le Zéro est capable de contraction infinie. Rien de plus logique : le Zéro ou le contraire du Néant est de

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pesanteur infinie — son poids et sa masse pesante sont infinis, puisqu’il est la condensation infinie de l’infinité des zéros en un seul. Il est logique que la pesanteur infinie et, par conséquent, absolue, soit en contraction infinie puisqu’elle constitue la matière primordiale ou l’énergie métaphysique infinie, c’est-à-dire le Plein infini. Le Zéro possède également la densité infinie — puisqu’il est le contraire de l’Infini qui est de densité zéro — et il constitue donc l’énergie ou la matière métaphysique infinies. Rien ne saurait être plus chaud que le plein infini donc absolu. Le Zéro, contraction infinie de l’infinité des nombres, est l’Infini infiniment plein, c’est-à-dire la chaleur infinie, absolue. Donc la température du Zéro — et, du même coup, de l’Arithmétique —, en contraction infinie, est infinie. Donc l’Arithmétique possède une deuxième température qui est infinie lorsqu’elle est condensée à l’infini, c’est-à-dire une deuxième propriété thermique. De température infinie, le Zéro est nécessairement le foyer de la chaleur infinie, qui est bien le contraire de la cristallisation infinie : rien de plus logique puisqu’il est l’énergie ou la matière primordiale infinie, infiniment condensée (densité infinie) en l’espace nul d’un seul zéro, donc en l’anti-espace ou le non-espace de volume nul.

Conclusion : il est alors évident que les physiciens, qui font de la cosmologie,

n’expliqueront jamais le Cosmos physique où nous sommes puisque, comme Wittgenstein, ils excluent absolument la Métaphysique. A laquelle, Wittgenstein est cependant revenu, après avoir rejeté son Tractatus. Seul le métaphysicien est capable d’expliquer le Monde et de valider les ultimes propositions de la physique qui sont aussi les propositions primordiales. Sous réserve qu’il démontre que les lois de la Métaphysique sont les lois mêmes dont procèdent celles de la physique. Démonstration faite ici même et dans l’ouvrage à paraître : Le Grand Rebond ou l’Eternel Retour.

En outre, au contraire de ce qu’affirment les physiciens — sans en strictement rien savoir

pour la bonne raison qu’aucun d’eux n’y est allé voir, pas même en imagination, par l’esprit —, l’Arithmétique obéit bel et bien aux lois de la physique, à ceci près que, alors, ces lois sont absolument métaphysiques. Ce qui donne aussitôt à penser que les propriétés et les lois — indissociables des propriétés et des objets qu’elles définissent — de la physique ne sont rien d’autre que la forme physique finie des propriétés de la Métaphysique — qui ne sont que des mythes que la physique réalise.

Précisons enfin — cascade de conclusions logiques — que l’on vient de voir que les

nombres de l’Arithmétique sont tous des zéros et qu’ils sont formés, chacun, par l’expansion d’une « sphère » [entre guillemets puisque cette sphère est un cube] métaphysique de 2, 3, 4, 5 zéros, etc. jusqu’à l’expansion infinie de tous les nombres en l’Infini — dernier des nombres de l’Arithmétique. Le seul nombre dont nous ne savons pas encore comment il est formé et même constitué — au sens fort de constitution et constitutionnel du terme, il possède sa constitution — ni où il se trouve est le Zéro — que nous écrivons avec une majuscule pour le distinguer de chacun de l’infinité des zéros minuscules condensés en lui. L’Infini est le dernier des nombres de l’Arithmétique. Il est formé par l’expansion infinie de l’ensemble infini des nombres, donc des zéros minuscules. Le Zéro majuscule est le premier des nombres de l’Arithmétique. Il est aussi le contraire absolu — infini — de l’Infini. Le Zéro est le pôle diamétralement et infiniment opposé à l’Infini. L’Infini est l’espace infini, de polarité négative, ce qui signifie que l’Infini est le pôle négatif absolu de la glaciation infinie — le « Nord absolu ». Donc le Zéro est nécessairement formé et même constitué par la contraction infinie de l’ensemble infini des nombres de l’Arithmétique en un seul. Il est alors l’espace zéro ou nul, de polarité positive, ce qui signifie que le Zéro est le pôle positif absolu du foyer de la chaleur infinie — le « Sud absolu ». L’Arithmétique, possédant des pôles, certes métaphysiques, est donc le système bipolaire, et déjà magnétique, du couple Zéro-infini.

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En outre, au contraire de ce qu’affirment les physiciens — sans en strictement rien savoir pour la bonne raison qu’aucun d’eux n’y est allé voir, pas même en imagination, par l’esprit —, l’Arithmétique obéit bel et bien aux lois de la physique, à ceci près que, alors, ces lois sont absolument métaphysiques. Ce qui donne aussitôt à penser que les propriétés et les lois — indissociables des propriétés et des objets qu’elles définissent — de la physique ne sont rien d’autre que la forme physique finie des propriétés de la Métaphysique — qui ne sont que des mythes que la physique réalise.

PREMIER RECIT BIBLIQUE DE LA CREATION : L’UNITE

Schéma 7

Donc l’Arithmétique possède une deuxième propriété optique : elle est nécessairement aussi

le foyer infini. La substance métaphysique de l’Arithmétique est constituée par l’infinité des zéros, c’est-à-dire des sphères ou plutôt des cubes infiniment petits, qui sont, dans le Zéro plein et majuscule, tous condensés en un seul zéro. L’infinité des zéros condensés à l’infini dans le Zéro (majuscule), infiniment petit et plein, possèdent nécessairement des signes positifs ; comme il convient à la substance même de l’énergie ou de la matière primordiale infinie, qui est l’affirmation de Tout. L’ensemble infini des nombres zéro de l’Arithmétique sont alors tous de signe positif. L’Arithmétique, en Zéro, possède donc une propriété magnétique : tous ses nombres de signe positif nécessairement se repoussent. Par conséquent, la Vierge-mère possède bel et bien toutes les propriétés du Modèle géométrique de l’Arithmétique thermodynamique (MGAT).

Dans la Genèse biblique s’achève alors le premier récit de la création (schéma 7, p. 36), qui

est celui de l’unité de l’Androgyne AdamEve qui est créé à l’image du créateur : « à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (schémas Zéro-Infini, p. 4, 3 p. 15 et 4/2 p. 21).

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C’est le premier récit de création qui est celui de l’unité. Pas de séparation des sexes ni d’interdit. Il s’achève sur le chômage du septième jour. Commence alors la deuxième phase du cycle cosmique (schéma 7, p. 36) Adam (hélices rouges) est à la périphérie du Cosmos et contient Eve, cristallisée (en bleu) en lui-même. Iahvé plonge alors l’androgyne Adamève dans une torpeur. Le Cosmos rebondit sur lui-même et entre en expansion. Iahvé profite de cette torpeur — c’est la première anesthésie et la première opération chirurgicale du Cosmos — pour tirer une côte d’Adam et en façonner Eve. Iahvé reprend son ouvrage, créant animaux et verdure. Mais, désormais, il frappe d’interdit le fruit de l’arbre évidemment dialectique de la connaissance du bien et du mâle : « Tu n’en mangeras pas sous peine de mort ! » A la fin de la première phase du cycle, celle de l’unité, la Vierge-mère de cristal modélisée sous la forme de l’Anti-univers (centre bleu du schéma 7) est passée au centre du Cosmos, chassant l’onde de chaleur de l’Univers phallique (hélices et sabliers rouges hyperchauds) à la périphérie. Au terme de sa condensation maximale, le Cosmos ne peut que rebondir sur lui-même et entrer en expansion.

Le schéma 7 montre que la structure de l’Univers phallique qui est le modèle du Fils dont la Vierge-mère (en bleu au centre) était enceinte vient de passer à l’extérieur, donc de naître. C’est la formation et l’incarnation de l’Esprit cosmique qui émerge sous forme d’hélices et de sabliers (rouges) à la périphérie qui vont refroidir en s’éloignant du centre et cristalliser. La structure de l’Univers phallique périphérique va donc se réinverser en la structure matricielle cristalline et optique de l’Anti-univers à la périphérie du Cosmos, tandis que la structure matricielle de l’Anti-univers central optique va se réchauffer et se réinverser en l’Univers phallique, au centre du Cosmos (schéma 11, p. 38).

Le Fils, Univers phallique, se retrouve dans l’enceinte matricielle de la Vierge-mère

cosmique et va rayonner vers les parois cristallines et impénétrables de l’Anti-univers les micro-ondes électromagnétiques. Les micro-ondes électromagnétiques incidentes de l’Univers-Fils vont être contraintes, face à l’interdit de l’inceste, bel et bien réalisé par les parois cristallines impénétrables de l’Anti-univers-Vierge-mère, de se retourner sur elles-mêmes en ondes réfléchies, qui vont se visser dans les incidentes, sous forme du symbole bel et bien réalisé du serpent de la Genèse, comme le montre le schéma 11. Ce schéma 11 modélise le récit de la Genèse : au centre, en rouge Adam ou l’arbre de la connaissance qui, séparé d’Eve rayonne vers elle ses micro-ondes hélicoïdales incidentes — le serpent et la tentation dans l’enceinte même de la tente et de la tante à Sion — qui se heurtent aux parois impénétrables de l’Anti-univers, qui symbolisent l’interdit.

Ce schéma 11 est aussi le modèle du Fils cristallisé (d’où le terme Christ) se retrouve au

sein de sa mère, la Vierge-mère recristallisée en Anti-univers matriciel, optique périphérique, qui le réfléchit à l’infini. Le double système de micro-ondes électromagnétiques, incidentes et réfléchies, à mesure même de l’expansion du Cosmos, va devenir l’Esprit ondulatoire cosmique, capable de vibrations potentiellement infinies, qui vont constituer l’Ordonnateur cosmique des fonctions d’ondes. L’Ordonnateur cosmique des fonctions d’ondes — potentiellement infinies —, est donc bien l’intelligence absolue de l’Esprit cosmique, capable calculer toutes les théories de l’Evolution, en fonction même de son projet qui est d’atteindre à l’intelligence et à la Conscience absolue, conformément aux essences ou aux idées de Platon, à l’Idée pure de Hegel et au Moi et au Non-moi absolus de Fichte.

Quant à Jean-Pierre Changeux, qui croit et affirme qu’il suffit à l’homme d’être un

« Homme neuronal » pour se passer de l’Esprit, il est ici clairement démontré que l’Esprit n’émerge en aucun cas du « système de régulations en fonctionnement du cerveau » « comme

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l’iceberg émerge de l’eau », ainsi qu’il le prétend, mais tout au contraire comme l’océan fluide, souple et mobile de l’intelligence émerge de la fonte même des glaces de l’Anti-univers ou de la Vierge-mère.

DEUXIEME RECIT BIBLIQUE DE LA CREATION : LA DIVISION

Schéma 11 Rappelons, pour finir — last but not least — que les premiers chrétiens appelaient le Fils,

qui s’empare de la toute-puissance du Père éternel, Lucifer, c’est-à-dire celui qui porte la lumière parce qu’il est l’Ange de lumière.

Richard Sünder, les 1er et 4 septembre et 5 octobre 2014

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___________________________________________________________________ COMMENTAIRE DE MOHWALI AWAMAR :

« Les mathématiques vraies qui font avancer la science ne sont pas toujours là où l'on croit

les trouver. La pensée de Richard Sünder est un trésor d'inspiration. Ses écrits sur le Zéro et l'Infini suffisent à l'auréoler de la Médaille Fields. Voir aussi son ouvrage Avant le Big Bang, (Editions Quintessence, 2005) »

« Mohwali Awamar »

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NOTE DE RICHARD SUNDER Mohwali Awamar a donné la solution mathématique de la Quadrature du cercle. Il a écrit,

dans un forum de mathématiciens, que ma réflexion sur le couple Zéro-Infini l’avait surpris par sa rigueur logique. Ce qui, selon lui, suffirait « à m’auréoler de la Médaille Fields », qui est le Nobel des mathématiciens. Je ne m’attendais certes pas qu’on me fît cet honneur — que, compte tenu de mes modestes résultats en mathématiques au lycée Pasteur, il m’était difficile de solliciter. Mais le plus surpris serait sans doute M. Combes, mon professeur de mathématiques au Lycée Pasteur, car, s’il ne m’avait pas plongé dans une dépression de deux heures, le vendredi après-midi, en m’assignant à la place du Zéro, c’est bien lui qui m’avait inspiré le désir de tout comprendre, sans aucune limite, en partant de l’Infini.

Quant au Pr Robert Vallée, qui a validé « l’intérêt de votre [la mienne] entité Zéro-Infini »,

qui est le point de départ de mon modèle, il m’a félicité d’avoir rappelé la solution de la quadrature du cercle par Nicolas de Cues : « dans le cercle ou la sphère infiniment grande — géométrie courbe de Riemann —, les tangentes euclidiennes se confondent avec la circonférence ou la sphère » fusionnant le couple des contraires du Zéro et de l’infini, donc de l’Être et du Néant. Quant à mon texte, son seul commentaire a été de m’écrire qu’il le trouvait « poétique ».

Je lui dois une reconnaissance éternelle puisque c’est grâce à la sidération qu’il me causa, au

restaurant chinois, du bd Victor, où la parole était totalement libre, juste en face de l’Ecole nationale supérieure des techniques avancées (ENSTA), où la parole devait être… prudente, lorsqu’il me dit que les parallèles euclidiennes pouvaient aussi bien se rejoindre en un point, le Zéro — sans m’expliquer pourquoi, me laissant le soin de le découvrir moi-même. En effet, le Zéro est infiniment recourbé sur lui-même par sa masse pesante infinie et sa masse inerte zéro, donc nulle, et l’Infini est infiniment redressé par sa masse inerte infinie (que rien ne courbe) et par sa masse pesante zéro, donc nulle. Comme le Zéro et l’Infini apparaissent instantanément à vitesse infinie, s’emplissent et se vident instantanément l’un en l’autre, la durée infinie du Zéro — le Temps métaphysique absolu sans espace — et la durée zéro donc nulle de l’Infini — l’Espace métaphysique absolu sans temps — sont bel et bien la Sophistique absolue, donc la solution même… du Théorème d’incomplétude du grand Kurt Gödel 12.

12 Au cours des années 1930, Robert Vallée fréquente le Lycée d’Angoulême où, en 1940, il obtient le

baccalauréat (latin-grec, mathématiques) et celui de philosophie. Entre 1944 et 1946, élève à l’École polytechnique (Paris). 1950, il fonde le Cercle d’Etudes Cybernétiques, Président Louis de Broglie. Durant l’été 1954, il participe au « Foreign Students Summer Project » du Massachusetts Institute of Technology (sous les auspices de Norbert Wiener et Armand Siegel). Entre 1956 et 1958, il est Directeur associé de l’Institut Blaise Pascal à Paris. En 1961 il devient Docteur ès Sciences (mathématiques) avec une thèse sur une extension de la relativité générale de Kaluza-Klein, sous la direction d’André Lichnerowicz (Université de Paris). De 1961 et 1971, il est maître de conférences en mathématiques à l’École polytechnique (Paris), ainsi qu’à l’Université de Besançon (1962-1971) où il devient par la suite Professeur. Entre 1971 et 1987 il est Professeur à l’Université Paris-Nord où il est également Doyen de la Faculté d’économie de 1973 à 1975 et Président du département

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J’ajouterai, pour finir, en apportant la caution d’un véritable philosophe, que Bruno Duval eut l’idée d’envoyer à Gilles Deleuze, « le Transcendant », la plaquette de pansémiotique, où était exposé le Modèle géométrique de l’Arithmétique Thermodynamique. Gilles Deleuze lui répondit : « Merci de votre lettre et de la Plaquette. Tout m’a charmé. Revit en vous un type d’analyse du langage qui me semble d’une grande force, et la manière dont vous savez y joindre une physique est très frappante. Vos “vidéons” m’intéressent beaucoup. Comme vous dites, je me sens tout à fait pansémiote. » Il nous autorisa à placer sa réponse en guise de préface à ladite plaquette. Henri Laborit, sept ans après m’avoir éconduit de son bureau, répondit à une longue lettre où je lui exposais le modèle et, plus précisément, les deux maillages du tissu de l’espace-temps : « Ce qui me gêne le plus est que je ne vois pas de faille à votre argumentation. »

d’économie mathématique de 1975 à 1987. En 1987, l’Université Paris-Nord lui confère le titre de Professeur émérite. Robert Vallée donne également un cours de doctorat sur les systèmes dynamiques à l’Université Paris I (Panthéon-Sorbonne) entre 1975 et 1987. Directeur Général (1987) puis Président (2003) de la World Organisation of Systems and Cybernetics (WOSC, Organisation mondiale de Systémique et de Cybernétique fondateur J. Rose, 1987).