Résidence de l’Isle – ORPEA Docteur RANDRIANJAFY Hanitra BILAN D’ACTIVITÉS D’ UNE UNITÉ D’HÉBERGEMENT RENFORCÉE
Résidence de l’Isle – ORPEA
Docteur RANDRIANJAFY Hanitra
BILAN D’ACTIVITÉSD’ UNE UNITÉ D’HÉBERGEMENT
RENFORCÉE
Contexte de travail
1992 : Ouverture de l’établissement avec 68 litsclassiques (dont 2 places d’hébergementtemporaire)
2006 : Ouverture de l’extension de 36 litsentièrement dédiés à des malades Alzheimer (3unités sécurisées de 12 lits sur 3 niveaux)
Octobre 2011 : Ouverture de l’UHR
Etablissement privé à but lucratif . Pas d’habilitation à l’aide sociale.
Projet de création de cette UHR
a été une véritable réflexion d’équipe,
compte tenu des troubles
du comportements sévères
observés dans nos trois unités.
(Gestion difficile)
UHR, qu’est-ce que c’est ?
Ce n’est pas un service d’urgence, Ce n’est pas une hospitalisation,Ce n’est pas un service de psychiatrie,
C’est un accueil séquentiel
Prise en charge des personnes âgées présentant des troubles du comportements sévères PRODUCTIFS (NPI-ES)
Capacité : 12 lits
Objectifs
Prise en charge des personnes âgées présentant des troubles du comportement sévères productifs (NPI-ES) :
Idées délirantes, hallucinations, agitation/agressivité, désinhibition, irritabilité/instabilité de l’humeur,
comportement moteur aberrant.
Diminution de la prise en charge médicamenteuse.
Améliorer les troubles du comportement sévères par une prise en charge adaptée.
Méthodologie
Critères d’admission
Diagnostic maladie d’Alzheimer ou apparentée (MMSE au minimum).
Mobilité de la personne( se déplace seul même en fauteuil )
Absence de syndrome confusionnel.
NPI-ES Fréquence x Gravité > 7et Retentissement > 3
Commission d’admission en UHR avec les réseaux
La sortie est motivée par la dégradation de la mobilité ou l’amélioration des troubles du comportement, confirmée par la réévaluation du NPI-ES.
L’équipe pluridisciplinaire
0,20 ETP de géronto-psychiatre0,50 ETP d’ergothérapeute8 ETP d’assistants de soins en gérontologie
Médecin coordonnateur, IDEC, IDE , psychologue, animateur
L’équipe assure l’accompagnement du résidant dans le cadre du projet de vie et de soins individualisés en lien avec la famille.
Résultats
La prise en charge médicamenteuse :
A l’admission ,le résidant reçoit une thérapeutique sédative pour corriger ses troubles .La posologie peut être réduite ou supprimée si l’état psychique du résidant demeure stable.
L’adaptation thérapeutique n’est pas toujours facile.
73% des résidants restent sous traitement psychotropes mais à petites doses.
La prise en charge non-médicamenteuse :
Atelier manuel
Jeux de société
Atelier de stimulation cognitive
Musique et chants, film, spectacle
Atelier cuisine
Sortie, promenade
Hébergement :Depuis 1 an, 19 résidents accueillis
Provenance : 5 domiciles 9 internes1 SSR CH4 autres EHPAD
Sorties : 6 en EHPAD et 2 en unité protégée de notre structure
Durée moyenne de séjour : 6,29 mois (minimum 1 mois – maximum 12 mois)
Hospitalisation :Aucune hospitalisation dans le cadre des troubles du comportement
Discussion
Handicap financier, pas de convention à l’aide sociale.
Difficultés pour admettre des résidents d’autres EHPAD privés (perte de résidents)
Prise en charge médicamenteuse est à réévaluer régulièrement
Formation et accompagnement des équipes
Aménagement spécifique à l’UHR indispensable avant ouverture.
ConclusionApprendre à l’équipe soignante un comportement adapté face
aux troubles du comportement des résidants pour assurer une meilleure qualité de prise en charge.
Toute DECISION se fait en équipe pluridisciplinaire.
Famille maillon important(partie intégrante )
Former les équipes sur les thérapies non médicamenteuses
Pour le résidant, L’UHR reste une étape intermédiaire pour éviter une hospitalisation inappropriée.