1 | Page REPUBLIQUE DU BENIN Mission de supervision du Projet d’Appui à la Diversification Agricole – PADA (Don IDA-H6560, Crédit IDA-48840, Don GFRP TF99692) Du 07 au 15 décembre 2015 AIDE MEMOIRE INTRODUCTION ET REMERCIEMENTS 1. La mission de supervision conjointe Banque mondiale-Gouvernement du Bénin a eu lieu au Bénin du 07 au 15 décembre 2015. L’objectif général de la mission était d’examiner l’état d’exécution du projet dans ses principales composantes y compris les progrès dans la gestion financière du Projet, le niveau d’exécution du plan de passation des marchés, le respect des mesures de sauvegardes environnementales et sociales, en vue de formuler des recommandations pour accélérer sa mise en œuvre et permettre l’atteinte des objectifs de développement assignés. 2. La mission a été conduite du côté de la partie nationale par Messieurs Emmanuel Zinsou et Akodo Tossa, représentant respectivement le Secrétaire Général et le Directeur de la Programmation et de la Prospective du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) et Monsieur Gaston Amedjico de la Primature ; et pour la Banque, par Monsieur Erick Abiassi (Agroéconomiste Principal, Chargé du PADA) 1 . 3. La mission tient à remercier les représentants des différentes autorités ministérielles, notamment le SGM/MAEP, le DC/MDAEP ainsi que l’équipe du projet et les partenaires de mise en œuvre pour la parfaite organisation et leur contribution au bon déroulement de ses travaux. Elle a effectué des visites de terrain à Sakété, Adjohoun, Abomey, Setto, Savalou, Allada et Akassato pour échanger avec les bénéficiaires du projet et constater l’état d’avancement des interventions. 1. CONTEXTE 4. Le Projet d’Appui à la Diversification Agricole (PADA) fait partie du Programme Cadre de Diversification Agricole (ProCAD), qui est un cadre de financement de la Banque mondiale pour soutenir la mise en œuvre des programmes de développement des cultures et de l’ aquaculture en appui à la stratégie nationale de diversification agricole. Le PADA s’emploie à lever les contraintes au développement des principales chaines de valeur ciblées, notamment le riz, l’anacarde, l’ananas et l’aquaculture. Le projet apporte également des appuis transversaux au développement de la culture irriguée, à la mise en place des mécanismes pérennes d’accès aux intrants et au financement dans le secteur agricole, et au renforcement des capacités institutionnelles du MAEP. L’objectif de développement du PADA est de restaurer et 1 La mission de la Banque mondiale conduite par Monsieur Erick Abiassi comprenait Madame/Messieurs : Nicolas Ahouissoussi, Economiste Agricole Principal ; Mathias Gogohounga, Spécialiste Principal en Passation des Marchés ; Alain Hinkati, Spécialiste Principal en Gestion Financière; et Leissan Augustine Akpo, Assistante de Projets. 103257 Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized Public Disclosure Authorized
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REPUBLIQUE DU BENIN
Mission de supervision du Projet d’Appui à la Diversification Agricole – PADA
(Don IDA-H6560, Crédit IDA-48840, Don GFRP TF99692)
Du 07 au 15 décembre 2015
AIDE MEMOIRE
INTRODUCTION ET REMERCIEMENTS
1. La mission de supervision conjointe Banque mondiale-Gouvernement du Bénin a eu lieu au
Bénin du 07 au 15 décembre 2015. L’objectif général de la mission était d’examiner l’état
d’exécution du projet dans ses principales composantes y compris les progrès dans la gestion
financière du Projet, le niveau d’exécution du plan de passation des marchés, le respect des
mesures de sauvegardes environnementales et sociales, en vue de formuler des recommandations
pour accélérer sa mise en œuvre et permettre l’atteinte des objectifs de développement assignés.
2. La mission a été conduite du côté de la partie nationale par Messieurs Emmanuel Zinsou et
Akodo Tossa, représentant respectivement le Secrétaire Général et le Directeur de la
Programmation et de la Prospective du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
(MAEP) et Monsieur Gaston Amedjico de la Primature ; et pour la Banque, par Monsieur Erick
Abiassi (Agroéconomiste Principal, Chargé du PADA)1.
3. La mission tient à remercier les représentants des différentes autorités ministérielles,
notamment le SGM/MAEP, le DC/MDAEP ainsi que l’équipe du projet et les partenaires de
mise en œuvre pour la parfaite organisation et leur contribution au bon déroulement de ses
travaux. Elle a effectué des visites de terrain à Sakété, Adjohoun, Abomey, Setto, Savalou,
Allada et Akassato pour échanger avec les bénéficiaires du projet et constater l’état
d’avancement des interventions.
1. CONTEXTE
4. Le Projet d’Appui à la Diversification Agricole (PADA) fait partie du Programme Cadre de
Diversification Agricole (ProCAD), qui est un cadre de financement de la Banque mondiale pour
soutenir la mise en œuvre des programmes de développement des cultures et de l’aquaculture en
appui à la stratégie nationale de diversification agricole. Le PADA s’emploie à lever les
contraintes au développement des principales chaines de valeur ciblées, notamment le riz,
l’anacarde, l’ananas et l’aquaculture. Le projet apporte également des appuis transversaux au
développement de la culture irriguée, à la mise en place des mécanismes pérennes d’accès aux
intrants et au financement dans le secteur agricole, et au renforcement des capacités
institutionnelles du MAEP. L’objectif de développement du PADA est de restaurer et
1 La mission de la Banque mondiale conduite par Monsieur Erick Abiassi comprenait Madame/Messieurs : Nicolas
Ahouissoussi, Economiste Agricole Principal ; Mathias Gogohounga, Spécialiste Principal en Passation des Marchés
; Alain Hinkati, Spécialiste Principal en Gestion Financière; et Leissan Augustine Akpo, Assistante de Projets.
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d’améliorer la productivité et la valeur ajoutée des filières ciblées. Les activités du Projet
s’organisent autour des quatre composantes suivantes : (i) l’adoption des technologies améliorées
et restauration de la productivité, (ii) le développement des infrastructures d’irrigation et de
marché, (iii) la coordination des chaines de valeur et le financement de l’agriculture et (iv) la
coordination du programme sectoriel et la gestion du projet. Le PADA a été approuvé le 22 mars
2011 et est entré en vigueur le 15 mars 2012. La clôture du projet est prévue pour le 15 décembre
2016.
5. La dernière mission de supervision (du 23 au 30 juin 2015) avait noté avec satisfaction que des
progrès remarquables ont été accomplis au niveau de la mise en œuvre des activités du volet
urgence financées sur le Don GFRP (dont la clôture est intervenue le 31 Mai 2015), des
aménagements (11728 ha déjà aménagés sur une cible de fin de projet de 9000 ha), de la
diffusion des technologies améliorées pour l’anacarde, l’ananas, le riz et le poisson, le
financement et la mise en œuvre de 122 sous-projets au titre des fonds compétitifs et fonds à
frais partagés, le bon niveau d’avancement de la construction de 110 magasins de stockage, des
avancées significatives dans l’appui à la structuration des filières anacarde, ananas et poissons,
dans la mise en place du FNDA et dans l’appui au MAEP en vue de la coordination du secteur.
De plus, les niveaux de réalisation des indicateurs de résultat intermédiaire laissent apparaître des
progrès significatifs. Pour la mission, les principaux défis à relever par le Projet dans les six
prochains mois étaient les suivants :
l’activation du fonds de garantie pour la facilitation accrue de l’accès au financement des
promoteurs de projets au sein des filières promues ;
la poursuite du suivi accompagnement des bénéficiaires des microprojets en vue de
réduire les risques fiduciaires et atteindre les objectifs fixés ;
la diffusion rapide des technologies améliorées auprès des bénéficiaires en vue
d’améliorer la productivité et d’accroitre significativement le nombre de personnes
touchées et surtout le nombre de femmes ;
la poursuite des efforts d’appui à la finalisation de la mise en place des interprofessions
anacarde et ananas ;
la signature de la convention avec le LGB pour la production de vitro-plants.
2. PRINCIPAUX CONSTATS, PROGRES REALISES ET DEFIS
6. L’équipe du projet a préparé et présenté au début de la mission, un rapport sur l’évolution de
la mise en œuvre des activités ainsi que les difficultés rencontrées. Sur la base de ce rapport et
des discussions avec les différents acteurs, partenaires et bénéficiaires du Projet, la mission a fait
des constats et recommandations assortis d’une feuille de route pour un suivi rigoureux de leur
mise en œuvre.
Evolution globale de la mise en œuvre du projet
7. De façon générale, la mission a constaté qu’en comparaison avec la situation observée lors de
la mission de supervision de juin 2015, des progrès significatifs ont été enregistrés. On note que :
(i) le taux de décaissement du projet est de 75,32% au 15 décembre 2015. Le taux d’exécution
physique du PTBA 2015 du projet est de 68% tandis que le taux d’exécution financière est de
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71,92 % (sur base engagement). Des progrès notables ont été enregistrés au niveau de la mise en
œuvre des activités de : i) diffusion des technologies améliorées pour l’anacarde, l’ananas, le riz
et le poisson ; ii) financement des deuxième et troisième tranches des 122 sous-projets
sélectionnés au titre des fonds compétitifs et fonds à frais partagés à hauteur respectivement de
90,80 % et 92,79 % ; iii) réception provisoire en cours des magasins construits au profit des
membres des faîtières appuyées ; iv) appui à la structuration des filières anacarde, ananas dans la
mise en place en cours d’au moins deux (2) interprofessions ; v) finalisation du processus de
sélection d’un intermédiaire financier (ORABANK) suivie de la signature de contrat avec ce
dernier pour rendre opérationnel le Fonds de Garantie ; vi) de fourniture d’appui au MAEP en
vue de la coordination du secteur agricole, d’élaboration et de validation de la stratégie nationale
de développement de la filière anacarde ; et vii) construction à titre pilote des pôles intégrés
d’entreprises piscicoles (clusters poissons).
8. De plus, les niveaux de réalisation des indicateurs du Projet laissent apparaître des progrès
significatifs, et une bonne évolution vers l’atteinte des objectifs de développement du projet.
Ainsi, le nombre de bénéficiaires du projet au 15 Décembre 2015 est de 126 376 contre une cible
en fin de projet de 166 100 (dont 33.40% de femmes contre une cible en fin de projet de 40%) ;
la quantité de produits transformés est de 76 236 tonnes au 15 Décembre 2015 et dépasse déjà la
cible en fin de projet de 72 200 Tonnes ; la quantité exportée d’ananas et d’anacarde de la zone
du projet est de 96 880 Tonnes et dépasse déjà la cible en fin de projet de 70 000 Tonnes; les
rendements des cultures sont de 2,20 T/Ha pour le maïs, 4,53 T/Ha pour le riz, 0,62 T/Ha pour
l’anacarde et 54,5 T/Ha pour l’ananas contre respectivement des cibles en fin de projet de 1,5
T/Ha, 5 T/Ha, et 0.70 T/Ha et 60T/Ha ; la plupart de ces rendements surpassent déjà également
les cibles de fin de projet. Pour la mission, les principaux défis à relever par le Projet dans les six
prochains mois sont les suivants :
la dynamisation des actions de promotion de l’utilisation du fonds de garantie pour la
facilitation accrue de l’accès au financement des promoteurs de projets au sein des filières
promues ;
la poursuite du suivi accompagnement des bénéficiaires des microprojets en vue de
réduire les risques fiduciaires et atteindre les objectifs fixés ;
la poursuite de la diffusion des technologies améliorées auprès des bénéficiaires en vue
d’améliorer davantage la productivité et accroitre le nombre de personnes touchées et
surtout le nombre de femmes ;
la signature de la convention avec le LGB pour la production de vitroplants ;
la poursuite des efforts d’appui à la structuration des filières en vue la mise en place des
interprofessions.
la conduite des réflexions pour la capitalisation, la consolidation, et la durabilité des
acquis du projet ;
l’assurance d’une bonne clôture du projet, étant donné que le projet amorce sa dernière
année de mise en œuvre.
9. Sur la base des constats précédents, la mission évalue le progrès vers l’atteinte des objectifs de
développement comme satisfaisant (S), et également la mise en œuvre du projet comme
satisfaisante (S).
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Etat d’avancement par composante au 15 décembre 2015
10. Composante 1 : Adoption de technologies améliorées et restauration de la productivité.
L’objectif spécifique de la composante vise à soutenir les familles vulnérables les plus affectées
par les inondations et le déficit des campagnes agricoles, par la fourniture d’intrants nécessaires
pour les campagnes agricoles 2013-2014 et 2014-2015 en vue de reconstituer et renforcer le
capital semencier des ménages affectés, tout en renforçant leurs capacités techniques ;
développer des technologies améliorées et des pratiques de gestion pour le développement de
chaines de valeur orientées aussi bien vers la sécurité alimentaire, que vers l’exportation.
11. Sous composante 1.1 : Restauration des moyens de production des sinistrés. L’objectif
de la sous-composante est de : i) soutenir les familles vulnérables les plus affectées par les
inondations et le déficit des campagnes agricoles, par la fourniture d’intrants nécessaires pour les
campagnes agricoles 2013-2014 et 2014-2015 ; et (ii) Reconstituer et renforcer le capital
semencier des ménages affectés, afin d’accroître significativement les superficies cultivées et la
production agricole, de manière à améliorer ainsi durablement leurs moyens d’existence. Toutes
les activités d’appui à la reconstitution des bases productives des sinistrés victimes des
inondations de 2011, menées au niveau de cette sous composante ont été officiellement clôturées
avec succès. Il en est de même pour les comptes. Toutefois, les acquis font l’objet de suivi
notamment : (i) la gestion physique et financière du stock d’engrais ; (ii) la préparation et la
finalisation du rapport d’achèvement ; (iii) la préparation en cours d’une requête du MAEP/MEF
à adresser à la BM pour utiliser les fonds récupérés issus de la vente des engrais pour renforcer
certaines actions exécutées sur fonds GFRP. Le point du stock d’engrais restant (493 T) et des
montants recouvrés (748 180 295 FCFA) fera l’objet courant janvier 2016 d’une proposition
d’utilisation appuyée d’un manuel définissant les mécanismes d’approvisionnement en intrants et
de gestion durable des aménagements par les comités de gestion mis en place, à soumettre à
l’avis de la Banque.
12. Sous-composante 1.2. Adoption des technologies améliorées. L’objectif de la sous-
composante est d’appuyer la diffusion des technologies améliorées et des pratiques de gestion
pour le développement de chaines de valeur orientées aussi bien vers la sécurité alimentaire, que
vers l’exportation. Dans le cadre de l’appui à l’adoption des technologies améliorées, les
principaux acquis depuis la dernière mission de supervision sont :
Pour l’anacarde : L’installation en cours de 40 autres hectares de parcs à bois à Ina (commune
de Bembéreké) et Ourogui (commune de Savè) qui viennent s’ajouter aux 18 ha précédemment
mis en place par le projet pour booster la production de plants de meilleure qualité à haut
rendement à partir des pépinières et par sur-greffage. La production d’un total de 109 730 plants
d’anacardier en 2015 (45 230 plants greffés et 64 500 plants non greffés) ayant permis d’étendre
le verger d’anacardier sur une superficie d’environ 1 097 Hectares. L’élaboration d’un document
de stratégie de gestion durable des parcs à bois d’anacardiers soumis à validation des acteurs à
Dassa-Zoumè les 09 et 10 juillet 2015. La signature d’une convention de partenariat avec la
SNV pour l’installation et l’encadrement de 10 unités de transformation de la pomme de cajou en
jus et cocktail, suivie de l’organisation de huit (08) sessions de formation au profit de 142
femmes transformatrices opérant dans les unités de transformation réparties dans les 3 régions
(Zou/Collines, Borgou-Alibori, Atacora-Donga). Sur le transfert de technologie pour la
transformation de pomme d’anacarde en jus, il est à noter que 23 224 bouteilles de 25 cl (soit 5
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806 litres) de jus ont été produites au titre de la campagne écoulée, par les unités encadrées. Les
objectifs de production pour la campagne en cours sont de 40 000 bouteilles suite à l’entrée en
fonction de deux nouvelles unités de transformation pilotées par des promoteurs appuyés sur
fonds compétitifs.
Pour l’ananas : La finalisation en cours de la convention avec le laboratoire de Génétique et de
Biotechnologie Végétale pour la fourniture de 600.000 vitro-plants. Grâce à l’appui du CARDER
et de l’INRAB, le film polyéthylène pour lutter contre les mauvaises herbes dans les champs
d’ananas est en expérimentation auprès de 152 producteurs et 36 techniciens spécialisés en
production végétale. Dans le cadre de la mise aux normes HACCP, il a été organisé au profit de
60 bénéficiaires (personnel des unités de transformation), un recyclage sur les bonnes pratiques
d’hygiène dans les unités de productions et sur l’utilisation des équipements de contrôle et
d'assainissement indispensables pour garantir la qualité sanitaire des jus d’ananas produits).
Pour le riz : Au total 318 tonnes de semences certifiées de riz ont été distribuées à 10.600
riziculteurs au titre de la campagne 2015-2016, dont 88 tonnes mises à disposition d’ETD pour
distribution à 2 515 producteurs membres des ESOP. La production estimée de riz dans la zone
d’intervention du projet est de 31 250 tonnes au titre de la campagne 2015-2016 contre 28 964
tonnes pour la campagne précédente. Dans le cadre de la diffusion de la technologie SRI, 1 572
producteurs ont été formés en début de campagne sur les itinéraires techniques du SRI, formation
ayant contribué à emblaver avec ladite technologie, environ 4 900 Ha pour la campagne en cours
pour une production estimée de 22 197 tonnes de riz paddy. Au regard des dispositions prises
pour le riz de contre saison, environ 5 000 tonnes supplémentaires sont attendue. Dans le
domaine de la transformation, 312 transformatrices et riziculteurs (dont 250 femmes)
sélectionnés sur la base de l’importance de la production de riz dans les différents bassins de
production ont été formés sur la technologie d’étuvage du riz. Toutefois, des efforts devront être
consentis en matière de commercialisation du riz local transformé et des semences de riz.
Pour le poisson : Au cours de la période sous revue 67 pisciculteurs et 11 techniciens ont été
formés à la production semi artificielle des alevins, et 10 promoteurs ont été financés pour
produire des alevins à fournir aux pisciculteurs de leurs zones de production, ce qui contribuera à
réduire significativement leurs coûts de revient. 7 500 000 alevins (tilapia et clarias) ont été
produits en 2015 par les pisciculteurs encadrés. Par ailleurs, une convention a été signée avec le
Centre de développement aquacole de l’Université d’Abomey-Calavi pour la culture de souche
de tilapia plus performante et à croissance rapide à mettre à la disposition des pisciculteurs
multiplicateurs. Le PPAAO a entrepris des travaux avec l’ABSSA et la Direction de la
Production Halieutique (DPH) pour la certification des alevins. Des quatre nouvelles
technologies de production et de conservation de poissons découvertes au Viêtnam, en Uganda et
au Nigéria, deux ont connu un début de réplication. Il s’agit des techniques rustiques de
production intensive d’alevins, de poisson chat marchand et de la production de tilapia mono
sexe. Les deux autres n’ont pas encore été abordées par les pisciculteurs et transformateurs par
absence de matériel approprié, d’où l’impérieuse nécessité de les appuyer en fours solaires et en
cages flottantes de Type LVHD que prévoit le projet dans son budget de 2016. 110 mareyeurs
ont été formés sur les techniques de traitement et de conservation de poisson à Cotonou et à
Malanville. Concernant la valorisation des retenues d’eau, 25 cages flottantes ont été posées sur
les retenues et leur mise en charge en cours avec 62 500 alevins pourrait permettre d’espérer par
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cycle une production potentielle de 43,75 tonnes de poisson susceptibles d’améliorer la
couverture des besoins en protéines des populations locales.
Au regard de ces résultats, la mission juge la mise en œuvre de la composante 1 satisfaisante.
13. Composante 2 : Développement/réhabilitation des infrastructures d’irrigation et de
marché. L’objectif de la composante est d’accroître l’offre d’infrastructures d’irrigation et de
marchés répondant aux normes.
14. Sous-composante 2.1. Développement/réhabilitation des infrastructures d’irrigation.
L’objectif de cette sous-composante est d’aménager et/ou réhabiliter 9 000 ha. Au titre de la
campagne agricole 2015-2016, il a été procédé à la sélection des sites et des promoteurs pour les
100 ha prévus dans le cadre de la réalisation des études et des infrastructures d'irrigation. En
vue d’accélérer le suivi piézométrique des nappes d’eau exploitées pour l’irrigation, le projet a
eu recours à une nouvelle procédure d’appel à concurrence pour l’acquisition des piézomètres
après la première qui a été infructueuse. La mission a noté avec satisfaction le suivi régulier de la
mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale et sociale des sous-projets de
réhabilitation et d’aménagement des infrastructures d'irrigation tout comme les infrastructures de
marché.
15. Sous-composante 2.2. Développement/réhabilitation des infrastructures de marché. Au
titre de la réalisation d’infrastructures pour la commercialisation et l’exportation de l’ananas, on
note la finalisation des études techniques et la validation du DAO pour l’exécution des travaux
de construction de deux centres de groupage dans les zones de production et 25 centres de
distribution d'ananas sur toute l’étendue du territoire national. Les offres reçues ont été évaluées
et l’avis de la DNCMP est attendu sur les résultats. Au titre de la construction et la réhabilitation
d’infrastructures de marché pour les filières, on note la construction des 110 magasins à un
niveau très avancé et presqu’à l’achèvement. La réception provisoire des 85 ouvrages achevés se
poursuit. La mission a noté également l’achèvement et la réception d’un centre de recherche-
développement en aquaculture construit à l'Université d'Abomey-Calavi. Mais des travaux
complémentaires sollicités par le Centre sont en préparation et démarreront incessamment. Le
relevé des coordonnées géographiques des réalisations physiques du PADA est en cours sur le
terrain par les CARDER. La mission a également noté avec satisfaction l’achèvement et la
réception de huit (08) magasins avec aire de séchage, bureau et blocs de latrine nouvellement
construits pour les ESOP de Ouessè, Ouaké, Tanguiéta, Matéri, Savalou, Adja-Ouèrè, Kandi et
Banikoara et le démarrage en cours pour les 2 dernières que sont les ESOP de Boukombé et
Zinvié. L’installation des équipements est également avancée et leur mise en service est
imminente pour les ESOP de Ouessè, Ouaké, Tanguiéta, Matéri, Savalou, Adja-Ouèrè, Kandi et
Banikoara.
Au regard des résultats obtenus, la mission juge la mise en œuvre de la composante 2
satisfaisante.
16. Composante 3 : Coordination des chaînes de valeurs et Financement de l’Agriculture.
Cette composante a pour objectif spécifique d’appuyer la mise en place des institutions de
coordination et de gestion des chaînes de valeurs, en renforçant les organisations
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professionnelles et interprofessionnelles et l’amélioration de l’accès aux services financiers des
bénéficiaires du projet.
17. Sous-composante 3.1 : Coordination des chaines de valeur. L’objectif visé est d’appuyer
la mise en place et la dynamisation des institutions de coordination des filières retenues. Les
acquis et résultats obtenus depuis la mission d’appui de décembre 2014 sont les suivants : Au
titre du renforcement des capacités de gestion managériale, financière et organisationnelle des
OPA, l’évaluation de la mise en application par les acteurs de la filière ananas des acquis de la
formation sur la mise en marché collectif de l’ananas et de ses dérivés est faite. L’étude fait
ressortir trois enseignements importants : (i) Les chances de réussir les activités génératrices de
revenus, touchent aussi à la capacité des bénéficiaires à s’approprier non seulement les itinéraires
techniques, mais aussi et surtout à mettre en place les outils nécessaires à une meilleure gestion ;
(ii) L’acquisition de compétences nouvelles par les producteurs/transformateurs est nécessaire
pour qu’ils puissent exercer les responsabilités techniques et économiques que l’on souhaite leur
transférer ; (iii) l’analphabétisme de la majorité des acteurs limite leurs accès à l’information,
rend impossible la tenue des outils de gestion et les handicape à négocier des contrats avec des
clients. Au titre de l’appui au fonctionnement des organisations professionnelles des chaînes de
valeurs, outre l’assistance technique et financière apportée à la FENAPAB et la FENAPIB, un
recensement des riziculteurs et transformateurs de riz sur toute l’étendue du territoire a été
réalisé. Au titre de l’amélioration de l’environnement institutionnel de la coordination des
chaînes de valeurs, le défi de la mise en place des interprofessions des filières ananas et anacarde
a conduit le PADA à organiser respectivement du 1er au 3 juillet 2015, un atelier de « réflexion
sur le modèle d’organisation et de gestion des filières ananas et anacarde au Bénin» à mettre en
place, qui a regroupé les différentes familles d’acteurs par filière et certains partenaires au
développement (ProCAD, GIZ, PROCAR, SNV, FAFA/CTB notamment) et du 10 au 26
novembre 2015, les ateliers régionaux de consultation avec les acteurs des différents maillons
des filières au niveau des six départements. En vue d’un aboutissement à bonne date du
processus de mise en place des interprofessions, une feuille de route en 11 étapes a été élaborée
et validée par l’ensemble des acteurs. A fin Novembre 2015, les étapes 1 à 4 ont été franchies
tandis que les étapes 5 à 7 sont en cours, ce qui laisse espérer que les interprofessions seront
installées au plus tard en Juin 2016. Enfin, le PADA à la demande du MAEP a apporté un appui
à l’élaboration de la stratégie nationale de développement de la filière anacarde.
18. Sous-composante 3.2. Facilitation de l’accès au marché et au financement agricole.
L’objectif visé est de faciliter l’accès au financement agricole approprié pour les bénéficiaires du
Projet. Au titre de l’opérationnalisation du Fonds National de Développement Agricole (FNDA),
l’appui du PADA s’est poursuivi à travers son implication dans la tenue des ateliers de pré
validation et de validation des manuels de procédures opérationnelles du FNDA. Le PADA a
cofinancé 2 ateliers qui ont permis à présent de disposer des versions finales des manuels de
procédures du FNDA. Au titre de l’appui à la mise en œuvre des instruments financiers, la mise
en œuvre des microprojets financés sur Fonds Compétitif et Fonds à frais partagés s’est
poursuivie au cours de la période sous revue. Au total, sur une prévision de décaissement d’un
montant de 607 194 710 Francs CFA, toutes filières confondues au niveau des deux Fonds
(Fonds compétitif et Fonds à frais partagés) il a été réellement décaissé au 30 novembre 2015 au
titre des 2ème et 3ème tranches, un montant de 557 144 170 Francs CFA soit un taux de 91,76%
au profit de 114 promoteurs sur les 122 qui sont bénéficiaires des deux Fonds. Le processus
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d’opérationnalisation du Fonds de garantie a notablement évolué par la signature de la
convention de partenariat avec l’Intermédiaire Financier qu’est ORABANK BENIN et les
ateliers de lancement du Fonds et d’information des acteurs sont prévus pour se tenir dans la
deuxième quinzaine de décembre. Les outils et instruments de mise en œuvre du Fonds sont en
cours de finalisation avec l’équipe d’ORABANK BENIN. La phase pilote de l’opération de
warrantage qui a lieu dans les deux régions septentrionales est allée à son terme avec la
réalisation de l’enquête d’évaluation dont le rapport définitif est déjà disponible. Au total,
464.300 tonnes de maïs ont été warrantées avec 201.200 tonnes dans les départements du
Borgou/Alibori et 263.100 tonnes dans le département de l’Atacora.
Au regard des résultats obtenus, la mission juge la mise en œuvre de la composante 3
satisfaisante.
19. Composante 4 : Coordination et gestion du projet. La composante a pour objectif
spécifique d’assurer une exécution efficace du programme sectoriel et du PADA à travers : (i)
une bonne planification, programmation et coordination des activités, (ii) un mécanisme de
pilotage et orientation efficient, (iii) une gestion administrative et financière efficace, (iv) un
suivi de la mise en œuvre et une évaluation des résultats et des impacts adéquats du programme
sectoriel et du projet.
20. Sous-composante 4.1 : Coordination du programme sectoriel. La sous-composante a pour
objectif de renforcer les capacités du MAEP à coordonner la mise en œuvre du Plan Stratégique
pour la Relance du Secteur Agricole et le Plan National d’Investissement Agricole. Au cours de
la période sous revue, le projet a : (i) appuyé la DPP/MAEP pour l’organisation de la revue
régionale sectorielle du troisième trimestre de suivi-évaluation au profit des CARDER et des
ANE, qui constitue aujourd'hui un véritable cadre d'échanges entre acteurs du secteur agricole et
de poursuite de l’actualisation de la base de données informatisée du MAEP et des informations
sur les producteurs encadrés ; (ii) appuyé la direction des statistiques agricoles (DSA/MAEP)
pour l’organisation de trois (3) importantes activités à savoir : a) « l’estimation du rendement de
l’ananas pour l’année 2015 », b) «le suivi de la 2ème saison de la campagne agricole 2015-2016 »,
et c) «l’élaboration des prévisions de la production végétale de la campagne 2016-2017 » toutes
destinées à améliorer la qualité des statistiques agricoles, et à renforcer les capacités des agents ;
(iii) appuyé le Secrétariat Général du Ministère avec l’assistance technique de la FAO à renforcer
les capacités nationales en matière d’élaboration de Banques de Clusters (ou grappes) Agricoles
(BCA), comme stratégie pour la transformation de l’agriculture ; et (iii) organisé les 2ème et 3ème
sessions du Comité d’Orientation et de Suivi (CROS-ProCAD);
21. Sous-composante 4.2 Gestion, Suivi et Evaluation du Projet. La sous-composante vise à
contribuer à une gestion administrative et financière efficace du projet à travers un suivi de la
mise en œuvre et une évaluation des résultats et des impacts adéquats du projet. Le système de
suivi-évaluation du projet fonctionne de manière satisfaisante. Au cours des six derniers mois, le
projet a : (i) organisé la tenue régulière des sessions du Comité d’Orientation et de Suivi (CROS-
ProCAD) ; (ii) appuyé la réalisation d’une seconde enquête des mesures objectives des
rendements et les superficies emblavées pour les cultures de riz et de maïs au cours de la contre-
saison, pour comparer les résultats obtenus à ceux de la grande saison de la campagne agricole et
disposer également de données pour renseigner l’indicateur : ‘’Productivité du riz et du maïs’’ du
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tableau du cadre des résultats du PADA ; (iii) tenu la revue trimestrielle des points focaux suivi
et évaluation du ProCAD pour évaluer la mise en œuvre des activités réalisées ; et (iv) appuyé le
recyclage des points focaux suivi-évaluation et du personnel en charge de la collecte et de la
remontée des informations des structures partenaires sur le remplissage des fiches de collecte de
données et la GAR. Pour l’année 2016, les efforts doivent se concentrer sur les activités à mener
ou à consolider pour que les écarts négatifs actuellement constatés par rapport aux valeurs cibles
de 2016, pour certains indicateurs de l’objectif de développement du projet et des résultats
intermédiaires de composante, soient rattrapés.
Au regard des résultats obtenus, la mission juge la mise en œuvre de la composante 4
satisfaisante.
Revue des autres aspects de la mise en œuvre
22. Gestion financière : La mission estime que les arrangements fiduciaires en place permettent
d’assurer une gestion acceptable des risques du Projet. La gestion financière du projet demeure
Modérément Satisfaisante. Les points positifs ci-après ont été relevés : (i) la tenue à jour de la
comptabilité du Projet au 30 novembre 2015 ; (ii) la soumission dans les délais requis des
rapports de suivi financier avec une qualité jugée acceptable ; (iii) la mise en œuvre satisfaisante
de la plupart des recommandations issues de la précédente mission de supervision ; (iv)
l’amélioration des taux de décaissement du don IDA H6550 qui est passé de 53.23% en mai
2015 à 75.32% au 15 décembre 2015 et du crédit IDA 48840 qui est passé de 34.12% en mai
2015 à 50.83% au 15 décembre 2015 ; et (iv) la soumission dans les délais du rapport d’audit
externe des comptes de l’exercice 2014 jugé de qualité acceptable. Les insuffisances relevées par
la mission portent sur : (i) la faiblesse récurrente du taux d’exécution budgétaire (49,6% au 30
novembre 2015 contre 50,6% en 2014) qui requiert une attention particulière de la Coordination
du Projet en termes de réalisme des prévisions budgétaires ; (ii) la justification des fonds mis à
disposition dans le cadre de l’exécution des conventions signées avec certains des partenaires
demeure tardive en dépit des lettres de relance que le ProCAD a adressées à ceux-ci ; la mission
considère que l’organisation, par l’équipe de gestion financière du Projet, de missions de
supervision semestrielles pourrait contribuer à améliorer le suivi de l’exécution desdites
conventions ; (iii) le défaut de finalisation du processus de recrutement d’un nouvel Auditeur
interne en vue de permettre la continuité de cette fonction au sein du Projet ; la mission tenant
compte de l’importance de la valeur ajoutée de cette fonction à la mise en œuvre des activités du
Projet, recommande la finalisation, au plus tard le 31 janvier 2016, du processus de recrutement
d’un nouveau Consultant en audit interne. Par ailleurs, la mission a noté que certains points de
réserve figurant dans le rapport d’audit externe 2014 auraient utilement pu être levés si le Projet
avait disposé d’un temps de justification suffisant pour apporter les éléments de réponse
appropriés à l’auditeur externe. En vue d’éviter la réédition de cette situation, la mission
recommande au Projet la prise des dispositions appropriées afin que l’audit des comptes 2015
soit finalisé au plus tard le 31 mars 2016.
23. Passation des marchés : L’examen du Plan de Passation des Marchés (PPM) du PADA a
permis d’estimer le taux d’engagement des processus de passation des marchés inscrits au PPM
2015. Ainsi, sur les 44 marchés prévus, 23 sont lancés au 30 novembre 2015, soit un taux global
de réalisation de 52%. (76,19% pour les marchés de fournitures et travaux correspondant à 16/21
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marchés conduits à terme à fin novembre 2015 et 30,43 % pour les marchés de services de
consultants correspondant à 7/23 marchés conduits à terme à fin novembre 2015). A l’analyse de
ces différents taux de réalisation, des efforts doivent être faits en ce qui concerne les marchés de
services de consultants à travers l’élaboration à bonne date des TDR par les responsables de
composantes, les structures partenaires et les directions techniques. La passation des marchés sur
le projet est jugée modérément satisfaisante.
24. Mesures de sauvegarde environnementale : La mission juge satisfaisante la mise en
œuvre des activités de sauvegarde environnementale et sociale au niveau du projet. En rapport
avec les microprojets (FC et FFP), les activités menées ont concerné le partage des mesures
d’atténuation d’impact environnemental et social des différents projets avec les acteurs de terrain
notamment les cadres des CARDER, et les structures d’appui fiduciaire. Il s’agit de cent vingt et
un (121) micro-projets qui ont été classés dans la catégorie C et qui nécessitent de simples
mesures d’atténuation, les trois (03) autres classés dans la catégorie B nécessitant une étude
d’impact environnemental et social simplifié (suivant les normes environnementales et sociales
en vigueur au Bénin et au niveau de la Banque Mondiale). Pour l’essentiel, les mesures
d’atténuation préconisées pour les 121 micro-projets sont relatives à l’utilisation rationnelle des
ressources naturelles (eau, bois), l’utilisation judicieuse des produits chimiques, la bonne gestion
des déchets et un effort de reboisement. En ce qui concerne les 03 autres, des mesures
provisoires ont été également préconisées en attendant les conclusions des EIES simplifiées.
Toutes les 6 régions ont fait l’objet de mission de suivi et d’appui-conseils afin de vérifier la
conformité environnementale et sociale des activités. De ces missions, il ressort que les
promoteurs des micro-projets ayant démarré les activités font un effort pour respecter les normes
environnementales. Cependant, les 3 micro-projets assujettis à une EIES n’ont pas encore
finalisé le processus. Par rapport aux infrastructures de marché (magasins et ESOP), il y a eu des
missions de suivi et d’appui-conseils pour s’assurer que le déroulement des travaux respecte le
principe de la sauvegarde environnementale et sociale (moins de coupe d’arbres, usage rationnel
des matériaux de construction). A cela s’ajoutent les efforts de reboisement et d’assainissement
des sites au cours de la phase d’exploitation des différentes infrastructures. Par rapport aux sites
d’aménagements hydroagricoles, le projet a organisé des missions de suivi à travers les régions
pour s’assurer que la valorisation des anciens sites d’aménagements hydroagricoles (2013 et
2014) se fait dans le respect des normes environnementales sociales.
25. Prise en compte du genre : La mission a noté que les activités du PADA ont pris en compte
le genre, à des degrés divers. Au cours de la période sous revue, les activités du PADA ont
continué de prendre en compte le genre à des degrés divers, notamment reflétées aussi bien au
niveau des activités de renforcement de capacités des producteurs et transformateurs où les
femmes ont été présentes pour tous les thèmes développés, qu’au niveau des microprojets
approuvés au fonds compétitif ou au fonds à frais partagés, sans oublier la mise en valeur des
sites hydro-agricoles aménagés. La mission recommande la poursuite de cette stratégie dans
toutes les activités du Projet.
26. Communication : Sur le plan de la communication, plusieurs activités ont été réalisées, et
ont contribué à améliorer la visibilité du projet. Ainsi, la communication du PADA, au cours des
six (6) derniers mois, a été marquée principalement par la finalisation du N°004 et la réalisation
du Numéro 005 du Bulletin du ProCAD. Plusieurs autres activités ont été réalisées en
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contribution à l’amélioration de la visibilité du PADA. Il s’agit entre autres, de la descente sur le
terrain dans le cadre de la réalisation de divers publireportages et des films « success stories »
sur les petites et moyennes entreprises ayant bénéficié du financement du PADA. A propos de
ces entreprises, un film de 26 mn a été réalisé après le passage de la dernière mission de
supervision et posté sur le site Web du ProCAD. La fin des tournages pour la réalisation des
publireportages et des films « success stories » est prévue pour fin décembre 2015. Par ailleurs,
une agence de Communication a été recrutée pour réaliser un film bilan sur le PADA et le
PPAAO-Bénin. L’Agence BG COMMUNICATION a déjà commencé à collecter les données
pour la réalisation de ce film bilan.
3. SYNTHESE DES RECOMMANDATIONS ET PROCHAINES ETAPES
27. Les progrès réalisés, bien qu’appréciables, sont en dessous des projections attendues et les
valeurs de certains indicateurs du cadre de résultats sont encore assez loin des cibles de fin du
projet (2016). Pour rattraper le retard, il est nécessaire d’accélérer la mise en œuvre des activités
du projet et d’améliorer le taux de décaissement pour le reste du projet. La mission a formulé des
recommandations dans ce sens et le détail des principaux accords obtenus ainsi que les plans
d’actions pour les prochaines étapes sont résumés à l’Annexe 2.
4. ACCES A L’INFORMATION
28. Dans le cadre de la Politique de la Banque en matière d’Accès à l’Information, en vigueur
depuis le 1er juillet 2010, les aide-mémoires relatifs aux projets peuvent être rendus publics si la
Banque et l’emprunteur en conviennent. La Banque et le Gouvernement de la République du
Bénin confirment leur compréhension de cette politique et leur accord à divulguer publiquement
cet aide-mémoire. La divulgation de cet aide-mémoire a été discutée et convenue lors de la
réunion de synthèse, présidée par Monsieur Abdoulaye Toko, Secrétaire Général du MAEP et
qui a eu lieu le 14 décembre 2015, au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à
Cotonou.
Liste des annexes
Annexe 1 : Liste des personnes rencontrées
Annexe 2 : Plan d’actions pour la mise en œuvre des recommandations
Annexe 3 : Cadre de résultats du PADA au 30 novembre 2015
Annexe 4 : Note de synthèse sur le déroulement de la campagne cotonnière 2014-2015
Annexe 5 : Détails de l’évaluation de la mise en œuvre du projet