Page 1
RR77 –– AAMMCC22 :: MMaattéérriiaauuxx ppoouurr ll’’ééccoo ccoonncceeppttiioonn aapppprroocchhee eexxppéérriimmeennttaallee
Recyclage en chantier des
déchets inertes
Enseignants responsables: Robert LEROY , professeur HDR
Autres Enseignants: Leda DIMITRIADI
Eleve: Júlia Solléro de Paula , Université de Brasília, Brésil.
Page 2
Mieux maîtriser les déchets du bâtiment et des travaux publics participe activement à la
protection de la planète, dans une perspective de développement durable. Améliorer la
gestion de ces déchets doit devenir une préoccupation majeure des pouvoirs publics et de
toute la filière professionnelle. Le bâtiment et les travaux public produisent, tous les ans,
des milliers de tonnes de déchets de diverses natures, parfois dangereux. Seule une
attitude volontaire, notamment de la part des maîtres d’ouvrage, et pourquoi pas des
jeunes architectes et des ingénieurs qui sortent des universités pleins d'espérance et de
nouvelles idées , parviendra à éradiquer les décharges sauvages et à limiter les mises en
centres de stockage.
Les réglementations relatives aux déchets deviennent de plus en plus exigeantes et les
coûts de traitement et de recyclage augmentent, d’où l’importance pour les enterprises de
trier et de valoriser au maximum leurs déchets de chantier. Cette gestion des déchets
oblige à engager une réflexion dés la phase de préparation, à organiser les chatiers de
manière différente, à modifier les pratique professionnels, à responsabiliser les corps
d’états.
Réutiliser et recycler, c’est éviter de puiser dans les ressources naturelles pour fabriquer de
nouveaux produits. C’est donner une seconde vie à des matériaux de construction, c’est
aussi les envisager comme nouvelles matières premières. C’est un moyen efficace de
préserver l’environnement en limitant les déchets et les transports.
C’est la raison pour laquelle, dans le but de trouver um moyen pratique, efficace et rapide
afin de mieux tirer profit de cette enorme quantité de déchets de la construction qui est
produite et rejetée chaque anée en France, au Brésil et dans le monde, que cet ouvrage a
été fait, afin de recueillir des données sur les perspectives des déchets du chantier,
comprendre ce qui est fait de plus innovante dans ce milieu, et chercher à proposer de
nouvelles idées et solutions qui seront ensuite testés dans le laboratoire tout au long du
prochain semestre dans le cours de recherche AMC2.
“ Le secteur de la construction est le seul secteur capable d'absorber
presque complètement les déchets qu'il produit. Bien que plusieurs secteurs
industriels reduisent leur consommation de matières premières, l'ingénierie
civil ne peut jamais réduire la quantité de matériaux nécessaires pour un projet,
sans compromettre la qualité de la construction. Il est donc nécessaire trouver
des solutions au problème des déchets, avec des formes pratiques de recyclage
dans le chantier lui-même ou dans les usines crées à ce but.”
(AGOPYAN, 1995) ( Tradução de Júlia Solléro)
IInnttrroodduuccttiioonn
Janeiro, 2014
Page 3
L’enjeu principal pour trouver des nouvelles solutions pour les déchets de chantiers du
bâtiment et des travaux public est avant tout d’ordre environnemental. Assurer un
traitement des déchets de chantier fait partie de la protection de l’environnement et de la
préservation de la planète, en mettant fin aux décharges sauvages, en interdisant le brûlage
sur les chantiers, en limitant la pollution des sols, des eaux, de l’air.
Le traitement des déchets de chantier est d’autant plus nécessaire que ceux qui sont de
natures diverses vu que leur volume est très important puisqu’il est supérieur à celui des
ordures ménagères. Par conséquent, leur recyclage et leur valorisation évitent la saturation
trop rapide des centres de stockage.
De cet enjeu environnemental, devenu incontournable, découlent des enjeux
réglementaires, économiques et de gestion de chantier. Ils concernent essentiellement les
enterprises du bâtiment et des travaux publics car ce sont elles qui sont juridiquement
responsables, ainsi comme le maître d’ouvrage, du traitement de leurs déchets, donc les
plus intéressées à trouver des utilisations intelligentes pour leurs déchets volumineux.
Source: http://www.cifful.ulg.ac.be/images/stories/Guide_reemploi_materiaux_lecture_2013.pdf
11.. PPoouurrqquuooii rreeccyycclleerr lleess ddéécchheettss dduu cchhaannttiieerr ?? LLeess eennjjeeuuxx
PPaarrttiiee 0011 :: RReecchheerrcchhee –– DDéécchheettss dduu cchhaannttiieerr
Page 4
Selon le guide méthodologique, Gestion des déchets de chantier de 2004, les chantiers du
bâtiment ( construction, réhabilitation, démolition ) produisent plus de 31 millions de
tonnes de déchets par an en France. Les chantiers des travaux publics en produisent
nettement plus, 280 millions de tonnes, mais ce sont surtout des remblais et des déchets
inertes. Sur les 31 millions de tonnes de déchets produits, seulement 2,3 millions
proviennent de la construction neuve, 17,2 millions de la démolition et 11,4 millions de la
réhabilitation, dont 10,5 millions de déchets de dépose. Les déchets de démolition et les
déchets de dépose se caractérisent par un volume et un poids très supérieurs à ceux des
autres déchets de chantier.
La démolition engendre le plus fort pourcentage de déchets, d’où l’importance de
déconstruire plutôt que de demolir, afin de pouvoir valoriser ces déchets qui sont
essentiellement minéraux et peuvent être recyclés.
En moyenne , les déchets de chantiers de bâtiment se répartissent en:
- 65% inertes;
- 29% de DIB ( déchets industriels banals), déchets non inertes et non dangereux, hors
emballages ;
- 5% de déchets dangereux ;
- 1% d’emballages.
Sur les 280 millions de tonnes de déchets des chantiers des travaux publics, 95 % sont des
déchets inertes ou semi-inertes (terres de terrassement ) et 5% des enrobés.
lementaires
La loi 92-649 du 13 juillet 1992 , relative à l’elimination des déchets et à la récupération des
matériaux, designe clairement le responsable de l’élimination des déchets: c’est leur
producteur ou leur détenteur. Dans le cas des déchets de chantier, ce sont en général les
entreprises intervenant sur le chantier qui ont la charge de l’elimination de leurs déchets .
En revanche, les déchets des travaux publics étant issus à 80% de chantiers publics, le
maître d’ouvrage est considéré comme producteur et responsable des déchets.
La loi annonçait également que toutes les enterprises du bâtiment doivent chercher à
réutiliser, recycler ou à valoriser au maximum leurs déchets et à n’éliminer en décharge que
la fraction résiduelle, bien que l’obligation de concevoir des plans d’eliminations des
déchets.
Construction
neuve : 7%
Démolition :
56% Rehabilitation :
37%
UUnn eennjjeeuuxx qquuaannttiittaattiiff
LLeess eennjjeeuuxx rréégglleemmeennttaaiirreess
Page 5
Contrairement à ce qui se passait Il y a une dizaine d’années, l’élimination des déchets du
bâtiment a aujourd’hui un coût. En France, ce coût ( hors transport et location de bennes )
reviendrait théoriquement, à 2,54 milliards d’euros par an, soit 3.5% du chiffre d’affaires du
bâtiment. Néanmoins, la Fédération Française du Bâtiment estime qu’avec um tri sommaire
entre déchets dangereux, ce coût descendrait à 1,31 million d’euros, soit 2% du chiffre
d’affaires du bâtiment, et même à 1,27 million d’euros si 30% des déchets d’inertes étaient
recyclés. En revanche, le pourcentage pourrait s’élever à 4% si les entreprises du bâtiment
ne cherchaient pas à optimiser les coûts d’élimination des déchets. D’oú l’importance pour
les entreprises de trier leurs déchets et réduire les mises en décharge, et ce d’autant plus
que le coût de traitement des déchets peut continuer à augmenter, notamment parce que
les filières autorisées sont soumises à de fortes contraintes environnementales ou à cause
de nouvelles taxes.
Pour faire face aux contraintes réglementaires et réduire les coûts d’elimination de leurs
déchets, toutes les enterprises intervenant sur un chantier doivent se concerter pour
trouver les solutions les plus adaptées. Face à la rèduction des installations de stockage, à
leurs coûts sans cesse croissant et taxes, il est indispensable qu’elles réduisent la
production des déchets et investissent dans la valorisation par recyclage ou valorisation
énergétique.
1.1 L’enjeu d’une bonne gestion des déchets de chantier
La gestion des déchets englobe toutes les opérations visant à réduire, trier, stocker,
collecter, transporter, valoriser et traiter les déchets. Les bases d’une bonne gestion
résident dans une réelle connaissance de ces déchets, des possibilitées pour leur
valorisation et leur stockage. L’enjeu d’une bonne gestion des déchets de chantier consiste
à limiter au minimum leur quantité mise en décharge en réduisant les déchets générés à la
source, en optimisant la valorisation des déchets générés sur le chantier et en
déconstruisant au lieu de demolir.
Les entreprises ont tout intérêt à s’engager dans une démarche d’amélioration de la
gestion de leurs déchets car ces bonnes pratiques ne peuvent que se développer et les
celles qui auront pris de l’avance en la matière, seront plus à même à répondre aux appels
d’offres intégrant des exigences de traitement des déchets ou comportant un cahier des
charges environnemental.
LLeess eennjjeeuuxx ééccoonnoommiiqquueess
LL’’eennjjeeuu dd’’uunnee bboonnnnee ggeessttiioonn ddeess ddéécchheettss ddee cchhaannttiieerr
Page 6
Les déchets de chantier sont classés, selon leur dangerosité vis-à-vis de la santé et de
l’environnement, en trois catégories:
- les déchets inertes ;
- les déchets non dangereux et non inertes, applés aussi déchets industriels banals, DIB,
assimilables aux déchets ménagers ;
- les déchets dangereux , appelés aussi déchets industriels spéciaux, DIS;
Il existe trois classes d’installations de stockage, en fonction de la perméabilité de leur sous-
sol et de leur mode de gestion ( création d’alvéoles, captage des biogaz, traitement des
rejets liquides) :
Classe 1: pour les déchets dangereux
Classe 2 : pour les déchets non dangereux et non inertes
Classe 3 : pour les déchets inertes.
Catégories en chiffres
Les déchets inertes représentent 66% des déchets de chantier, soit 20.460.000 tonnes par
an. Les déchets non dangereux et non inertes represéntent 28% des déchets de chantier,
soit 8.680.000 tonnes par an. Les déchets dangereux ou DIS représentent 5% des déchets
de chantier, soit 1.550.000 tonnes par na. Les emballages représentent environ 1% des
déchets sur um chantier, soit 310.000 tonnes par an.
Une marjorité d’inertes
Lors d’une construction neuve, la répartition en France des déchets est de l’ordre de 81% de
déchets inertes, 16% de déchets non dangereux et non invertes et 3% de déchets dangereux.
Lors d’une démolition ou une déconstruction, les déchets ont essentiellement des déchets
inertes. La proportion des déchets non dangereux et non inertes varie de 1 a 20 % selon le
type de bâtiment et provient essentiellement du second oeuvre. Quant aux réhabilitations,
les proportions dans les différentes catégories de déchets sont fonction du type de
réhabilitation, mais les déchets proviennent em general principalement du second oeuvre.
Pour tous ces chantiers sur de l’existant, les déchets dangereux sont em général rares
(moins de 1%) et sont souvent des déchets d’amiante ou de peintures de plomb.
DI: 66%
Emballages: 1% DIS: 5%
DIB: 28%
22.. LLeess ddiifffféérreenntteess ccaattééggoorriieess ddee ddéécchheettss ddee cchhaannttiieerr
CCaattééggoorriieess eemm cchhiiffffrreess
UUnnee mmaarrjjoorriittéé dd’’iinneerrtteess
Page 7
Définition
La directive européenne 1999/31/CE du 26 avril 1999, relative à la mise en décharge, définit
um déchet comme inerte “s’il ne subit aucune modification physique, chimique ou
biologique importante.” Les déchets inertes ne se décomposent pas, ne brûlent pas et ne
produisent aucune réaction physique ou chimique, ne sont pas biodégradables et ne
détériorent pas d’autres matiéres avec lesquelles ils entrent em contact, d’une manière
susceptinle d’entraîne une pollution de l’environnement ou de nuire à la santé humaine.
Composition
Ces déchets inertes sont donc essentiellement des déchets minéraux ou assimilables au
substrat naturel et non pollués. Ce sont les bétons, tuiles et céramiques, briques, déchets
de verre, terres et granulats non polluéset sans mélange enrobés bitumineux sans goudron,
les isolants minéraux (laine de verre, de Roche, de laitier, verre expansé), etc.
La composition moyenne des déchets inertes de chantier de bâtiment comprend 57%
d’inertes mélangés, 13% de béton arme, 11% de ciment et mortier, 7% de céramique et terre
cuite.
Traitements
La directive Les déchets inertes peuvent :
- être réemployés sur le site ;
- être utilisés en remblais de chantier ou de carrière ;
-être recyclés en granulats ;
- être collectés par un centre de tri et de recyclage de déchets de chantier ;
- aller en décharge de classe 3.
Composition
Les déchets non dangereux et non inertes, dits industriels banals (DIB) sont de même
nature que les ordures ménagères. Ce sont :
- Les bois non traités ou traités avec des produits non dangereux (emballages, coffrages,
menuiseries, planchers...);
- Les plastiques en PVC, polystyrène, polypropylène (canalisations, menuiseries,
revêtements de sols, emballages…);
- Les métaux ferreux et non ferreux tels que l’aluminium, le cuivre, l’acier, le zinc (toitures,
matériels électriques, canalisations, équipements…);
- Les revêtements muraux et de sol textiles;
- Le polystyrène expansé, le polyuréthane;
- Les produits mélangés issus de chantier de réhabilitation;
DDeecchhééttss iinneerrtteess
LLeess ddéécchheettss iinndduussttrriieellss bbaannaallss ((DDIIBB)) NNoonn ddaannggeerreeuuxx eett nnoonn iinneerrtteess
Page 8
- Les peintures, vernis, colles, mastics, qui ne comprennent ni solvants organiques, ni
substances dangereuses;
La composition moyenne des DIB de chantiers de bâtiment comprend 14% de produits
associes à des isolants, 13% de produits associes au plâtre, 5% de bois, 2% de métaux ... ainsi
qu’un million de tonnes d’equipements techniques arrivés em fin de vie.
Traitements
Les DIB peuvent :
- Etre réutilisés sur un autre chantier ;
- Etre collectés par un centre de tri et de recyclage de déchets de chantier ;
- Etre recyclés ;
- Etre brûlés dans une usine d’incinération d’ordures ménagères (UIOM) et déchets
assimilés ;
- Aller en décharges de classe 2.
Composition
Les déchets dangereux contiennent des substances nocives pour l’homme et pour
l’environnement. Ils peuvent être toxiques, corrosifs, explosifs ou inflammables. Les
chantiers de construction, de réhabilitation et de démolition produisent un pourcentage
conideráble de déchets dangereux. Tous les mélanges contenant une proportion de
déchets dangereux, aussi minime soit-elle, doivent être traités comme des déchets
dangereux. Ce sont:
- Les déchets contenant de l’amiante ( flocages, calorifugeages, faux-plafonds, amiante-
ciment, dalles vinyl-amiante...);
- Les fonds de pots de peinture avec solvant, les peintures, colles, vernis et mastics
contenant des solvants organiques ou d’autres substances dangereuses;
- Les huiles de décoffrage;
- Les bois traité avec des sels et oxdes de métaux lourds ou à la créosote ( substance tirée
du gourdron provenant de la distilation du bois);
- Les hydrocarbures ;
- Les terres polluées ;
- Les produits gourdronnés ;
- Les piles, accumulateurs, explosifs, parfois utilisés pour réaliser des travaux;
- Les tubes fluorescents;
- Les déchets contenant du mercure en démolition;
Traitements
Les déchets dangereux peuvent :
DDéécchheettss ddaannggeerreeuuxx
Page 9
- Etre brûlé dans une usine d’incinération pour déchets dangereux, sauf ceux contenant de
l’amiante,
- Aller en décharges de classe 1.
Certains déchets dangereux peuvent être recyclés après avoir été décontaminés,
notamment les mélanges de déchets de construction ou de démolition ou encore des
déchets provenant d’équipements électriques et électroniques, déchets contenant du
mercure.
La gestion du traitement des déchets dangereux est hautement contrôlée. Un bordereau
de suivi réglementaire atteste du bon passage de chaque lot aux différentes étapes :
production, transport, regroupement, élimination finale. La responsabilité du producteur
n’est dégagée que lorsqu’il a reçu l’attestation de prise en charge par tous les maillons de la
filière.
Les entreprises du bâtiment ont tout intérêt, sur les chantiers, à nepas mélanger les
déchets dangereux, les DIB et les inertes, car la catégorie de déchets la plus toxique ou
polluante détermine la catégorie du mélange, et par conséquent exige le traitement le plus
onéreux.
La loi du 13 juillet 1992 a introduit la notion de déchets ultimes et en donne la définition
suivante : « un déchet, résultant ou non du traitement d’un déchet, qui n’est plus
susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment,
notamment par l’extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère
polluant ou dangereux. »
A terme, seuls les déchets qui n’ont pu être ni recyclés, ni incinérés avec récupération
d’énergie, pourront être mis en décharges.
LLeess ddéécchheettss uullttiimmeess
Page 10
Source: http://www.dechets-chantier.ffbatiment.fr/res/dechets_chantier/PDF/Brochure_dechets_2013.pdf
33.. LL’’oorrggaanniiggrraammmmee ddee ll’’éélliimmiinnaattiioonn ddeess ddéécchheettss eemm FFrraannccee
Page 11
La gestion des déchets doit être considérée comme um surcôut nécessaire mais elle doit
néanmoins correspondre à une faisabilité économique. Son côut comprend le tri, le
conditionnement de certains déchets, la location et la rotation des bennes, le transport,
ainsi que le coût ou bénéfice résultant du traitement des déchets. Parfois, des lots de
déchets sont d’ailleurs produits en quantité trop faible pour rentabiliser leur tri et leur
transport vers des filières de valorisation, voire pour intéresser des récupérateurs.
Il est par conséquent important de réaliser une étude technique et économique pour
déterminer quels sont les déchets qui ont intérêt à être valorisés, s’il est préférable de les
transférer sur une plate-forme de regroupement et de tri ou directement vers les filières
repérées, de réaliser le tri soi-même sur le chantier ou de le sous-traiter à la plate-forme, de
transporter soi-même les déchets ou de les confier à um transporteur, etc. Il faut également
prévoir un espace suffisant pour acueillir plusiers bennes sur le chantier.
Cette étude technico-économique permet de déterminer le niveau de tri, suíte à
l’estimation du tonne de déhets par catégories et à la consultation des différents
entreprises de traitement des déchets, ainsi que de organiser les actions prioritaires à
developper pour une réduction des déchets dans le propre chantier. Selon les données de
la Féderation Française du Bâtiment, les expériences montrent que le coût de la gestion
des déchets de chantier est davantage fonction de leurs traitements que du temps passé
au tri sur chantier.
Estimation 1999
44.. LL’’iimmppoorrttaannccee dd’’uunn ééttuuddee tteecchhnniiccoo--ééccoonnoommiiqquuee
Page 12
Source: http://www.dechets-chantier.ffbatiment.fr/res/dechets_chantier/PDF/Brochure_dechets_2013.pdf
5. Les príncipes de la gestion des matériaux
Page 13
Source: http://www.cifful.ulg.ac.be/images/stories/Guide_reemploi_materiaux_lecture_2013.pdf
La démolition engendre le plus fort pourcentage de déchets, d’où l’importance de
déconstruire plutôt que de démolir, afin de pouvoir valoriser ces déchets qui sont
essentiellement minéraux et peuvent être recyclés. Et ce d’autant plus que les
programmes de démolition sont en très forte croissance, notamment dans le cadre des
grands projets de ville. Par exemple, 10 000 à 12 000 logements sociaux ont été demolis en
France en 2002 contre 5 000 en 1999. De plus, il faut savoir que la déconstruction de 10 000
logements engendre 1 million de tonnes de déchets, dont souvent plus de 90 % sont
minéraux (béton).
3.4.2 Le réemploi
La réutilisation d’éléments et de matériaux issus du bâtiment peut s’avérer particulièrement
intéressante : elle permet à des équipements en bon état de fonctionnement de prolonger
leur cycle de vie dans un autre bâtiment, évite la dépense supplémentaire qu’induit une
évacuation en décharge autorisée et, par la revente, permet de générer des gains qui
diminuent le coût de démontage de ces équipements.
La proportion d’éléments qui peuvent être revendus ou repris gratuitement est fortement
tributaire de l’état du bâtiment au démarrage du chantier.
Une déconstruction permet, après décontamination et dépose préalable des matériaux du
second œuvre, le recyclage ou la valorisation énergétique des déchets de bois, de verre, de
métaux et surtout des déchets minéraux (hors plâtre), principalement la structure béton
La déconstruction
Le réemploi
Les déchets recyclables
Page 14
des bâtiments après concassage et déferraillage. Les autres déchets du second œuvre sont
plus difficiles à valoriser à cause de leur complexité et souvent du manque de filières de
valorisation.
La démolition de la structure génère de nombreuses tonnes de matériaux inertes,
représentant souvent plus de 95 % de la totalité des déchets, pouvant être concassés et
assurer le comblement des fosses.
Les déchets recyclables sont tout d’abord des déchets inertes, c'est-à-dire les matériaux
minéraux tels que le béton, le ciment, la céramique, la terre cuite, les tuiles, le marbre, le
grès, l’ardoise… en général, le recyclage des déchets inertes est réalisé par des entreprises
privés de travaux publics qui réutilisent leurs propres matériaux ou des carriers qui les
utilisent en remblais.
Les centres de recyclage des déchets inertes assurent leur concassage, après tri et
déferraillage, pour être ensuite réemployés dans la fabrication de béton ou d’enrobés
bitumineux ou réutilisés en technique routière (sous-couche de fondation et de base des
routes).
Aujourd’hui, selon da FFB, 400 millions de tonnes de matériaux naturels sont produits
chaque année en France, dont la moitié est utilisé en chaussées routières. Le béton est un
produit valorisable et des plateformes de recyclage voient le jour, les granulats issus du
béton recyclé formant un produit fini à la disposition des entreprises de travaux publics. Le
soin donné à la qualité des apports est important pour une bonne valorisation du béton, ce
qui implique un tri rigoureux sur les chantiers de démolition. Car si tous les bétons peuvent
être recyclés, ils ne sont cependant pas de même qualité. Les granulats issus du recyclage
sont employés en substitution aux granulats naturels. Néanmoins, pour le moment, ils ne
représentent que 10% des granulats utilisés pour réaliser les routes, en France. Les freins
sont dus au fait qu’il n’existe pas de norme relative à la qualité des produits recyclés et que
les granulats recyclés de bonne qualité sont au même prix que les autres par manque de
volume utilisé.
Les coûts
La déconstruction présente des coûts supérieurs dus essentiellement au temps de main
d’œuvre supplémentaire, pour la dépose et le démontage, l’élimination des déchets et
l’abattage.Selon le guide methodologique, Gestion des déchets de chantier de 2004, les
coûts d’un chantier de déconstruction sont de l’ordre de 40 % pour la démolition de la
structure par exemple par foudroyage, 25 % pour la dépose du second œuvre, 20 % pour
l’élimination des inertes, 5 % pour l’élimination des DIB, 5 % pour l’installation de chantier,
plus le gardiennage et si besoin le désamiantage. La mission de maître d’œuvre en
déconstruction varie de 5 à 27 %.
Les coûts
Valorisation
Page 15
Il semble incroyable, mais le Brésilien produit, en moyenne, une demi-tonne de déchets de
construction par an, à savoir, près de 100 millions de tonnes. On peut estimer que 5% de
cette somme n'est pas mappée. De ce montant, sur une évaluation optimiste, moins de 10%
sont recyclés dans des usines fixes ou mobiles. Selon l'Association Brésilienne de Recyclage
des Déchets de la Construction Civile et de Démolition (Abrecon), le Brésil jette environ huit
milliards de reais par an, car il ne recycle pas ses produits. Pour avoir une idée, les chiffres
indiquent que 60% des déchets solides dans les villes proviennent de la construction et 70%
de ce total pourrait être réutilisés.
Si nous faisions la comparaison avec le recyclage des déchets inertes en France on aurait
l’écart suivant:
Em France: Au Brésil:
Source: http://www.consoglobe.com/recycler-dechets-inertes-4327-cg
Dans la plupart du temps, les déchets sont retirés du chantier et déposés illégalement dans des endroits tels que les terrains vacants, les berges de rivières et les rues de la banlieue. Le coût social et environnemental de cette situation est au-delà du contrôle des calculs, même
si ses conséquences sont en constante permanence. On peut remarquer la dégradation de la qualité de la vie urbaine dans des domaines tels que les transports, les inondations, la pollution visuelle, la prolifération des vecteurs de maladies, entre autres. D'une façon ou d’autre la société,
dans l’ensemble, souffre avec le dépôt illégale des
déchets de la construction. Les décombres sont un déchet de grand volume, donc qui prendre trop de place pour être déchargé, transporté, et en fonction non seulement de son volume mais aussi de son poids ils deviennent cher.
Encore loin de la culture de recyclage de ce type de déchets, ils finissent éparpillés dans les villes, obstruent les égouts pluviaux, provoquent l'envasement et l'empoisonnement des
5% pas mappé
10% recyclé ou reemployé
Dechargé
Situation d'une route au Brésil pendant les travaux
Une brève comparaison avec le Brèsil
Page 16
rivières et même des inondations. Le plus gros problème est l'élimination irresponsable de milliers de petits producteurs, parmi eux, les gens qui font les transformations dans ses maisons et font appel aux bennes qui ne donnent pas la bonne destination aux matériaux, ou même les gens qui utilisent leur propre voiture pour jeter les déchets dans les terrains vagues.
Le segment du recyclage des déchets de construction au Brésil est encore à ses débuts.
Parcontre, le recyclage des déchets est un marché développé dans de nombreux pays
européens comme la France, en grande partie par la rareté des ressources naturelles que
ces pays ont.
Bien que prometteur, les entreprises privées marchent encore à un rythme lent. Pour avoir
une idée, les usines de recyclage dans l'état de São Paulo ont la capacité de recycler 800
tonnes de débris par mois, mais ne produisent que 25% de ce total. Les entreprises de
construction qui seraient les plus intéressés par cette solution, nottament à cause
d’économies d’environ 50% dans le coût des travaux, resistent au recyclage des déchets du
chantier.
Comme un exemple clair de ce facteur, la situation suivante s'est passé au début de 2011 au
Brésil. Après la démolition de l'un des bâtiments de l'UFRJ ( Université Ferderal du Rio de
Janeiro) , une pile de 100.000 tonnes de béton et fer tordu a été mis aux enchères et a été
acheté par une entreprise pour 1 real (environ € 0,30) sans concurrence. Les avantages pour
l'environnement au-delà de la rentabilité financière et économique que ces débris
pourraient apporter aux grands entreprises du pays, compenserait un prix de quelques
milliers de reais pour ces décombres, qui, parcontre, ont été vendues à € 0,30.
La question est très délicate et implique de nombreux facteurs économiques, et
notamment et malheureusement, de l'ordre culturel. Nous avons tendance a ignorer tout
ce qui demande beaucoup de travail, et nous finissons toujours en optant pour les chemins
les plus faciles, mais pas toujours les meilleurs. Il faut d'abord une prise de conscience par la
société sur l'élimination des déchets, afin que nous puissions trouver des solutions plus
efficaces avant que la situation deviennent insoutenable. Pour avoir de ressources
naturelles en abondance, souvent ce facteur nous met dans une position relativement
confortable dans la catégorie des déchets, et jusqu'au moment que les déchets
commencent à gèner plus, parce que les déchets de la construction ne pue pas autant que
les ordures ménagères, c'est à dire , gène moins à court terme, la situation restera comme
ça pendant de nombreuses années si le gouvernement et la société ne prennent pas de
mesures de précaution.
Selon le président de l’Abrecon, la principale raison qui bloque l'avancement du recyclage
des débris au Brésil c'est principalement le prix de la matière, "Le résidu de la construction
a une valeur très bas parce que, dans la construction, il remplacera le gravier et le sable
qui sont deux produits relativement déjà de bas coût”
>>> Décision 1: Chercher à recycler les déchets inertes de façon a les valorizer , en visant une
solution pratique et facile à être mis en oeuvre.
Page 17
1. Quél type de déchets recycler?
Comme nous l'avons noté, les données confirment que le volume de déchets inertes est
actuellement très grande et il n’y a plus de place pour les jeter, soit au Brésil, soit en France.
D'autre part, les données ont également confirmé que ce type de déchets mineraux est le
plus approprié pour le recyclage, étant donné qu'il y aie un pré-tri minimale des différents
types de dechets de sorte qu'il ne soit pas contaminé. On peut remarquer aussi que la
règlementation est de plus en plus exigeant et qu’est d'intérêt de toutes les entreprises
impliquées dans le domaine de la construction de trouver de meilleures solutions pour la
gestion des déchets du chantier.
Après la recherche, et après avoir obtenu le plus grand nombre possible de données sur les
quantités, les coûts et les possibilités existent actuellement par rapport au recyclage des
déchets de chantier, je conclus enfin que je vais opter pour faire avancer l'idée de trouver
de meilleures solutions pour la réutilisation des dechets inertes .
>>> Décision 2: Chercher à recycler les déchets inertes.
2. Comment recycler?
Actuellement, les solutions les plus largement
utilisés pour le recyclage des déchets
mineraux sont:
1. Réutilisation comme :
remblai
remplissage de fondactions
vidange de jardinières
2. Concassage en granulats utilisés pour:
les soubassements de routes et le
terrassement ;
le béton;
le mortier;
comme matière première pour la fabrication d'autres éléments dont la base soit
minéraux;
QQuueessttiioonneemmeennttss
PPaarrttiiee 0022
Granulats utilisés comme soubassement d'une route
Produits faits à partir des déchets inertes recyclés
Page 18
Dans la plupart des cas, Il faut transporter les déchets dehors du chantier, les transformer
(soit en granulat, soit dans un nouveau produit) et puis renvoyer et redistribuer des sous-
produits aux autres travaux. Problème: la pollution, le temps et l'argent dépensés. En outre,
après avoir été mélangé avec d'autres composants pour produire des sous-produits, les
déchets recyclées ne pourront pas être réutilisés immédiatement et passeront encore une
fois par les mêmes procédés. Il y a aussi la question de l'espace et du coût qui devrait être
consacrée pour réserver cette décharge dans le chantier, avant qu’elle parte dehors.
Conclusion, l'idéal serait de trouver des moyens pour atteindre le recyclage des dechets
inertes au chantier de construction lui-même, afin de réduire les coûts de transport (et donc
la réduction des émissions de CO2 aussi), l’espace de stockage, et qui puisse apporter des
avantages secondaires tels que la substitution d'un autre matériau qui, autrement, serait
utilisé à l'avenir. En outre, il est important de trouver une solution afin que le sous-produit
du recyclage puisse rester "toujours" recyclable de la même manière.
>>> Troisième décision: Trouver une solution pour que le déchet soit recycler au chantier lui-
même.
>>> Quatrième décision : utilisation / solution qui puisse être recyclé de façon continue.
3. Quelques références :
Récuperation de briques de démolition provenant d’um chantier voisin pour
participer à la constituition de nouveaux élements de parement.
Maître d’ouvrage: SPI+ ;
Auteur de projet : atelier d’architecture Alain Richard, AAAR – Liége
Entreprise: Corman-Halleux sprl – Grand Rechain
Sous-traitant façade: Comvrex scrl – Francorchamps
Page 19
Point négatif: pour être encore une fois recyclé le produit devra être cassé en petits
morceaux pour qu’il puissent être utilisés dans autres endroits.
Bloc CLIMAT, produit par l’enterprise française ALKERN.
Bloc em pierre ponce, rempli de laine de roche, affiche un R de 2,5 m² K/W.
Prix indicatif: 38 euros le m².
Point négatif: le prix final du produit est plus cher à cause de l’addition du isolant.
Source: http://www.alkern.fr/beton-batiment-basse-consommation.html
Source : http://www.aa-ar.be/projet.asp?projet_id=23
Page 20
4. L’idée
Après avoir réfléchi sur les quatre décisions antérieures et sur l'attendu pour ce «nouveau»
produit voici l'idée qui est plus proche d'une possible solution acceptable:
Tester les caractéristiques isolants thermiques et acoustiques des déchets inertes lorsqu'ils
soient utilisés à la place d'un isolant.
Option 01: Dans les blocs de
maçonnerie
L'idée serait de remplacer un isolant
commun tel que, par exemple, la laine
de roche, par de déchets inertes, de
sorte qu'ils puisse servir d'isolant,
comme une "seconde couche" dans les
murs. Ce “isolant” serait mis tandis que
les blocs étaient positionnés.
Option 02: Dans les sec-murs
Dans ce cas, de sorte que les débris
pouissent être plus facile à manipuler
et assis, l'idée serait de les organiser
dans certains sous-compartiments,
peut-être dans des sacs en papier
recyclé ou des sacs du type utilisé pour
le transport de fruits et légumes.
Encore une fois, les débris jouerait le
rôle d'un isolant, et serait intégré après
l'assemblage de la structure métallique
de support de la paroi.
Ce type de solution permettrait économiser le matériau isolant, le transport et le stockage
en donnant aussi un nouvel usage pour les décombres, en les valorisant.
L’idée
Page 21
Pour comprendre si la solution serait vraiment efficace d'un point de vue fonctionnel et
aussi économique, de nombreux facteurs sont impliqués et doivent être pris en compte.
Parmi eux, par exemple, les matériaux utilisés; la technique utilisée pour la séparation des
déchets - si elle sera faite par les employés eux-mêmes, ou en utilisant un méthode plus
rapide comme la hydrodémolition, si elle sera externalisée; le type de travaux - grande,
moyenne; et le temps passé entre la démolition et la réutilisation, ce qui entraînerait une
augmentation de dépenses pour loyer des bennes et plus d'espace dans le chantier, parmi
de nombreux autres facteurs.
Pour l’instant, ce qui
peut être utilisé comme
base de coût serait par
rapport au m² de
l’isolation qui serait
appliquée. On peut
affimer que, si le résultat
soit positif,on aura une
économie de 100% de la
valeur du m² d'isolation
nécessaire dans le
travail, c'est à dire un
coût nul avec isolation.
Le tableau comparatif ci-
dessous a été établi à
partir d'une enquête
réalisée en Avril 2008
par rapport le prix
moyen d'isolants en
France:
Ainsi, par exemple, pour
simplifier les calculs nous
pouvons calculer la
valeur d'isoler les quatre
murs d'une chambre de
3x4m et 2,5 m de haut:
2x4x2.5 = 20m² +
2x3x2.5 = 15m²
=
35m² de isolante
35 m² x 8,58 euros (prix indicatif moyenne da laine de roche) =
300,3 euros
Source: http://www.toutsurlisolation.com/Choisir-son-isolant/Comparer-les-isolants/Le-prix-de-l-isolation
Quelques calculs
Page 22
Unités de performance acoustique: Source: http://www.toutsurlisolation.com/Choisir-son-isolant/Comparer-les-isolants/La-performance-d-un-isolant
Il est important de bien identifier les indices d’affaiblissement acoustique ou d’efficacité
aux bruits de chocs ou d’absorption acoustique, nécessaires pour choisir les performances
d’isolation phonique à prendre en compte.
Les indices de performance dépendent du type de bruit à traiter :
L’indice d’affaiblissement acoustique (Rw ) contre les bruits aériens : il est exprimé en
décibels (dB) et représente la quantité de bruit arrêtée par le système. Un matériau est
d’autant plus isolant que Rw est grand. Les bruits aériens extérieurs (trafic routier,
ferroviaire ou aérien) intérieurs (conversations, hi-fi, télévision…) sont transmis soit par
l’air, soit par les murs et les cloisons séparant deux locaux.
L’indice d’efficacité aux bruits de chocs ( Δ Lw) contre les bruits d'impact : il est exprimé en
décibels (dB) et représente la mesure d’efficacité du revêtement. Plus la valeur Δ Lw est
importante, meilleure est la performance du système (par rapport à un plancher lourd). Les
bruits d’impact sont transmis par vibration de la paroi (planchers ou murs) et par les parois
latérales. Ils proviennent souvent des déplacements de personnes ou de meubles, de
chutes d’objets.
Le coefficient d’absorption acoustique ( α w) contre l'effet d'écho : il représente la capacité
d’un revêtement à absorber l’énergie d’une onde sonore. Ce chiffre varie de 0 à 1. Plus il est
proche de 1, plus le matériau est absorbant. L'effet d'écho dans une pièce provient de la
réverbération des sons sur les parois.
En matière d'acoustique, les performances des produits et des montages (murs, cloisons,
dalles, toitures, fenêtres, portes, etc.) sont mesurées en laboratoire dans des conditions
normalisées internationales, européennes et françaises. Ces mesures donnent le résultat
du système mais ne peuvent en aucun cas préfigurer le résultat sur chantier qui dépend de
l’architecture, des différentes parois associées et de la mise en œuvre. Les réglementations
ou les exigences en matière d’isolation acoustique, bruits d’impact, correction acoustique
sont toujours des exigences
in situ (isolements mesurés
sur site). Il faut donc
généralement choisir des
performances de produits,
systèmes, de 3 à 5dB de plus
que la valeur visée (exemple
: on cherche un isolement de
60dB, on choisira un
système qui a une
performance en laboratoire de 65dB).
>> Norme à suivre pour les essais: ISO 10140-5:2010 Acoustique -- Mesurage en laboratoire
de l'isolation acoustique des éléments de construction
Pour l’experimentation
Page 23
Unités de performance thermique: Source: http://www.toutsurlisolation.com/Choisir-son-isolant/Comparer-les-isolants/La-performance-d-un-isolant
À l’inverse des métaux, par exemple, les isolants ne conduisent pas la chaleur mais lui
opposent, au contraire, une résistance. Plus cette résistance est forte, plus l’ isolation
thermique est performante.
La résistance thermique exprimée en m2.K/W, s’obtient par le rapport de l’épaisseur (en
mètres) sur la conductivité thermique (lambda) du matériau considéré. Est considéré
comme isolant un matériau dont la résistance thermique R est supérieure à 0,5 m2 K/W.
Résistance thermique (R): pour rendre compte de l’isolation thermique d’un matériau, on a
besoin de connaître la résistance aux flux de chaleur (m2.K/W) présentée par ce matériau
d’épaisseur donnée. Plus la résistance thermique R est grande, plus le matériau est isolant.
Conductivité thermique ( λ ) : la conductivité thermique lambda ( λ ) est la quantité de
chaleur W/m.K pouvant être transférée dans un matériau en un temps donné. Plus la valeur
λ est petite, plus le matériau, à épaisseur égale, est isolant. Les isolants ont des λ < 0,06
W/mK.
La résistance thermique R et la conductivité thermique λ figurent sur les étiquettes des
emballages des produits.
>> Norme à suivre pour les essais: ISO 12968:2010 - Produits isolants thermiques destinés
aux applications du bâtiment -- Détermination de la résistance à l'arrachement des
systèmes d'isolation thermique par l'extérieur (systèmes ITE) (essai au bloc de mousse)
Page 24
Après ce bref recherche sur le problème de déchets de construction , je suis de plus en plus
sûr que le recyclage est la voie à suivre, la voie du futur. Principalement pour les pays
émergents et pleins de ressources naturelles comme le Brésil , pour qu’on n'aie pas besoin
d'atteindre une position intenable pour prendre des mesures plus concrètes . La recherche
a servi non seulement pour que je puisse apprendre mieux sur de nouvelles technologies
qui sont en cours de développement en France et dans le monde , mais aussi pour qui je
sache comment aider mon pays à obtenir de meilleurs chiffres en ce qui concerne ce sujet .
Tout au long de l'œuvre j’ai pu obtenir des informations précieuses qui me donne juste
envie d'investir davantage dans des solutions qui peuvent vraiment faire une différence
dans le milieu de la construction, de façon que je peux peut-être avoir trouver une raison
d’avoir choisi l'architecture comme profession. Informations qui suscite également mon
dépit de voir que, malgré tant de richesses, nous ne savons pas donner de la valeur et nous
sommes littéralement en jetant tout dans la poubelle pour ne pas savoir mieux investir
notre connaissance, notre argent et nos professionnels.
L'idée finale proposée est une simple volonté de chercher des solutions créatives,
parcontre je crois qu’il y a encore beaucoup à être développé afin qu'elle puisse devenir
vraiment efficace. Je pense que tout au long du semestre, avec toutes les données
recueillies et à l'union de la connaissance on pourra parvenir des résultats satisfaisants et
peut-être qui soient tant innovante comme désirée.
Conclusion
Page 25
Livres:
MAES, Pascale. Gestion des déchets de chantier: Guide méthodologique, Afnor, 2004.
BAHAMÓN, Alejandro; SANJINÉS, Maria Camila. Rematerial: from waste to architecture , W.W. Norton & Co, 2010
ADDIS, Bill. Building with reclaimed components and materials: a design handbook for reuse
and recyclin, UK: Earthscan, 2006
HUYGEN, Jean-Marc. La poubelle et l’architecte: vers le réemploi des matériau, Actes Sud,
2008.
Prévenir et et gérer les déchets de chantier: méthodologie et outils pratiques opérationnels, Le
Moniteur Editions, 2009.
TRACHTE, Sophie. Matériau, matière d’architecture soutenable: choix responsable des
matériaux de construction, pour une conception globale de l’architecture soutenable, UCL
presses universitaires, 2012.
WINKLER, Greg. Recycling Construction & Demolition Wastte: A LEED-Based Toolkit
(GreenSource, McGraw Hill Professional, 2010
TAM, V. M.; TAM, Chi Ming. Re-use of Construction and Demolition Waste in Housing
Developments, Nova Science Publishers, 2008.
Sites:
La situation des déchets en France:
Federation Française du Bâtiment , Brochure: Mieux gérer les déchets de chantier de bâtiment.
[En ligne] Disponible sur <http://www.dechets-
chantier.ffbatiment.fr/res/dechets_chantier/PDF/Brochure_dechets_2013.pdf> (Page consulté
le 15 decémbre 2013)
Éditions de l’Université de Liège - CIFFUL – 2013, Guide pratique sur le réemploi/réutilisation
des matériaux de construction. [En ligne] Disponible sur
<http://www.cifful.ulg.ac.be/images/stories/Guide_reemploi_materiaux_lecture_2013.pdf>
(Page consulté le 20 novembre 2013).
CHEIKH ROUHOU, Mehdi. Les déchets de chantier et le recyclage des matériaux dans le secteur
du bâtiment. . [En ligne] Disponible sur
<http://www.lyon.archi.fr/sitehqe/site_carnetdevoyage_2004/carnetdevoyage/HQE_M%E9m
oires/hqe_memoires_2006/cheikh_rouhou.pdf> (Page consulté le 15 decémbre 2013)
Bibliographie
Page 26
La situation des déchets au Brésil:
ABRECON, Utilisations recommandées pour les déchets recyclés. [En ligne] Disponible sur
<http://www.abrecon.com.br/Conteudo/8/Aplicacao.aspx#> (Page consulté le 03 janvier
2014).
Jornal O Globo, Société achète pour R$ 1,00 les gravats provenant de la démolition de l'UFRJ.
[En ligne] Disponible sur <http://www.abrecon.com.br/Noticias/23/empresa-compra-por-r--1-
entulho-da-demoli%C3%A7%C3%A3o-da-ufrj.aspx> (Page consulté le 10 janvier 2014).
Agence de renseignement environnementale des entreprises, AICA. Gravats recyclés, opportunité
inexploitée [En ligne] Disponible sur <http://www.ambientelegal.com.br/entulho-reciclado-
oportunidade-inexplorada/#sthash.1OOxfRod.dpuf> (Page consulté le 10 janvier 2014).
GRIGOLI, Ademir Scobin. Recyclage des matériaux de démolition dans le chantier. [En ligne]
Disponible sur <http://triangolarbr.wordpress.com/2013/01/29/reciclagem-de-entulhos-em-
canteiro-de-obras/>(Page consulté le 20 décembre 2013).
Normes de reglementation de l’isolation en France:
[En ligne] Disponible sur <http://www.iso.org/iso/fr/home> (Page consulté le 15 décembre
2013).
[En ligne] Disponible sur <http://www.toutsurlisolation.com/Isolation-phonique/Reussir-son-
isolation-phonique-dans-le-neuf/Reglementation-acoustique> (Page consulté le 15
décembre 2013).