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LE
RECHARGEMENT
DES
MUNITIONS
INITIATION
ET
MANIPULATIONS
J. QUINTANA
Mono-station R.C.B.S.
Documentation..
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3- AMELIORER LA PRECISION....
En faisant un grand nombre d'essais tout en respectant les
normes de sécurité, vous pourrez développer des charges d'une plus
grande précision. Vous pourrez aussi adapter vos munitions a vos
différentes activités de chasse ou de tir a cible. TIRER PLUS POUR
PLUS DE PRÉCISION
4- PRESERVER L'ENVIRONNEMENT...
La douille est l'élément le plus dispendieux de la munition. En
récupérant vos douilles à la chasse ou sur le champ de tir, vous
contribuez a protéger l'environnement tout en économisant. TIRER
PLUS DANS UN ENVIRONNEMENT SAIN
5- PLAISIR, PLAISIR, PLAISIR….
Le rechargement est une activité saine et agréable à pratiquer.
En plus de vous garder en contact
avec votre discipline favorite, Il vous diverti pendant les
saisons ou vous ne pratiquez pas. Si le
rechargement devient une obligation et n’est pas un plaisir, ne
le faites pas.
TIRER PLUS POUR PLUS D'AGRÉMENT
Précautions d’usage
Tout d’abord, avant de commencer à recharger il faut connaître
les précautions nécessaires d’une
part à un bon rechargement et d’autre part, nécessaires à la
sécurité.
- Ne jamais recharger en étant distrait, pas de rechargement à
la hâte.
- Ne pas s’arrêter en cours d’opération, finir au moins une
phase complète
- Ne pas fumer pendant une opération de rechargement
- Garder la poudre à l’abri de la chaleur. Eviter les lampes
d’éclairage trop près du réservoir de la
doseuse de poudre, éviter les phénomènes d’électricité
statique
- N’utiliser que des poudres identifiées
- Ne jamais mélanger des poudres différentes entre elles - Lors
d’un nouveau chargement,
diminuer la charge de poudre (10%)
- Vérifier l’état de vos étuis avant de recharger
- N’utiliser que du matériel de
rechargement (presse,
doseuse, outils) en bon état,
propres et lubrifiés (pour les
endroits qui ont besoin de
lubrification)
- N’utiliser que des éléments de
rechargement recommandés
pour chaque calibre (amorces,
projectile, type de poudre)
- Eviter d’inventer ou d’essayer
des rechargements exotiques
-
- N’utiliser que des tables de rechargement dans lesquelles sont
indiqués la longueur de l’étui
utilisé, le type d’amorces, le type de projectile avec sa
référence, la profondeur d’enfoncement de
celui-ci (ou à défaut la longueur de la cartouche finie), le
type de poudre et le poids de poudre
recommandé.
- Ne pas se fier aux indications verbales ou extrapoler vers des
projectiles ou poudres différents.
Et surtout, il faut développer une technique de rechargement
avec des positions et des gestes
logiques, en optimisant les trajets des éléments manipulés. Une
fois cette technique mise au point
et adoptée, conserver au maximum le même rituel pour que les
opérations se déroulent presque
inconsciemment à la manière d’un automatisme.
Outillage et matériels nécessaires
Obligatoire
- Une presse
- Un jeu d’outils du calibre considéré
- Un shell holder ( support de douille ) pour le calibre
considéré de préférence de la même
marque que celle des outils (pour des questions de
tolérances).
- Etuis et projectiles du calibre considéré
- Amorces compatibles avec le calibre considéré - Poudre adaptée
à l’utilisation souhaitée et au
calibre considéré
Recommandé
- Une doseuse de poudre
- Un système d’amorçage automatique à fixer sur la presse pour
coupler cette opération à celle
d’une des opérations de rechargement.
- Une balance (mécanique ou électronique)
- Un entonnoir conçu spécialement pour verser la poudre dans les
étuis (si on pèse
systématiquement chaque charge)
- Un outil à nettoyer les logements d’amorce
- Un case trimmer (outil à raccourcir les douilles)
- Un outil à ébavurer les étuis
- Un pied à coulisse mécanique au 1/50ème (ou digital au
1/100ème )
Conseillé
- Un marteau à inertie (pour retirer le projectile de l’étui sur
une cartouche finie, en cas de défaut)
- Un appareil à nettoyer les étuis (ultrasons ou appareil
vibrant)
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La presse
Elle peut être simple, (ci-dessous, Rock-Chuker de
R.C.B.S.) ou semi-automatique, à droite (Pro.1000 de LEE
). Une presse simple ne réalise qu’une seule opération à la
fois, une presse semi-automatique permet de réaliser
plusieurs opérations grâce à une tourelle mobile qui avance
à chaque mouvement du levier de la presse ce qui réalise
une cartouche entièrement finie en un seule révolution de
la tourelle.
Il est conseillé à tout
débutant de commencer
avec du matériel simple et
d’un prix peu élevé.
Tirer une centaine de
cartouches par mois ne
vaut pas la peine de recharger.
Il faut penser qu’il faut amortir le matériel avant de
pouvoir
recharger à un prix intéressant.
Je connais beaucoup de tireurs qui ont tout abandonné après
une
année de pratique du tir.
Les outils
Il y a deux familles d’outils, ceux pour les douilles droites
et
ceux pour les douilles à collet retreint.
- Pour les douilles droites, le jeu d’outil comprend 3
matrices
correspondant respectivement aux opérations de
recalibrage/désamorçage, évasement de l’étui, et mise en
place du projectile/sertissage.
- Les jeux d’outils pour douilles droites sont disponibles en
2
versions : Version standard ou version avec bague en carbure
de tungstène pour la matrice de recalibrage, cette version
permettant de ne pas avoir à lubrifier les étuis lors de
l’opération de recalibrage, d’où un gain de temps et de
confort
très appréciable, car l’opération de dégraissage est longue.
La
différence de prix entre les deux versions est modique et
incite
à choisir la version avec bague carbure. (A droite Hornady)
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A noter que les premiers jeux d’outils pour douilles droites
l’aiguille de désamorçage était sur le
deuxième outil.
Anciens jeux d’outil (R.C.B.S.) Jeux d’outils actuels
(R.C.B.S.)
1 – Calibrage de l’étui 1 – Désamorçage et Calibrage de
l’étui
2 – Désamorçage et Evasement du collet 2 – Evasement du
collet
3 – Sertissage de l’ogive 3 – Sertissage de l’ogive
Pour les douilles à collet retreint, généralement il n’y a que 2
matrices,
le projectile le plus souvent utilisé avec ces douilles est un
projectile
chemisé, de ce fait il n’y a plus nécessité de la matrice
réalisant
l’évasement. Pour l’utilisation de balles plomb, il y a toujours
possibilité
d’acheter séparément la matrice d’évasement
Le quatrième outil « Factory crimp »
Pour les puristes il existe un outil supplémentaire disponible
en plus et
en option aussi bien pour les douilles droites que pour les
douilles à
collet retreint. Il est appelé « Factory crimp » et réalise un
sertissage
identique à celui qui est réalisé en usine. Il permet le
sertissage d’un
projectile chemisé même en l’absence de gorge de sertissage. Du
fait
qu’avec cet outil, la pression de sertissage est latérale au
lieu d’être
verticale comme c’est le cas avec l’utilisation de l’outil
standard, les étuis
très fins ne risquent plus de se déformer, et l’épaulement des
étuis à
collet retreint ne risque plus d’enfoncement. (A droite
Hornady)
Cet outil s’utilise en complément de l’outil de mise en
place du projectile (et qui en standard permet aussi un
sertissage appelé « Taper crimp » ou sertissage
conique) qui sera réglé pour ne pas effectuer
l’opération de sertissage. Cette opération sera
effectuée par le « Factory crimp » après l’opération de
mise en place du projectile
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Le shell Holder
C’est la pièce qui maintient l’étui sur le bélier de la presse,
elle peut être
utilisée pour différents étuis compatibles et donc couvrir
différents
calibres.
Cet outil est souvent vendu séparément. Il est recommandé de
choisir
un shell holder de la même marque que les outils pour des
problèmes
de compensation de tolérances, mais certains fabricants d’outils
de
rechargement le fournissent gratuitement en standard avec chaque
jeu
d’outils (Lee par exemple).
Les étuis
Utiliser des étuis correspondant au calibre considéré et en bon
état. Veiller à ce qu’ils soient propres.
Bien que probablement cette recommandation soit inutile, il faut
préciser de n’employer que des
étuis compatibles avec un amorçage BOXER. Les étuis à amorçage
BERDAN (militaires) sont d’une
part beaucoup plus difficiles à désamorcer, d’autre part la
plupart des outillages ne conviennent pas.
Suivant les fabricants, la durée de vie, ou le nombre de
rechargement
supportés, peut varier dans de très grandes proportions. Les
étuis de
bonne qualité supportant 2 à 5 fois plus de rechargements.
(Photo, étuis
9 mm)
Les projectiles
Il est fortement recommandé d’utiliser des projectiles dont le
diamètre est adapté au diamètre réel
du canon utilisé
Un projectile plomb sur-calibré entraînera un emplombage des
rayures en début de canon (à la prise des rayures)
Un projectile plomb sous-calibré entraînera un emplombage
vers
la bouche du canon, les gaz brûlants passant devant le
projectile
par les interstices entre celui-ci et le canon.
Pour les projectiles en plomb pur (dureté Brinnel=9), ne pas
dépasser 430/440 m/s, sinon il y aura apparition
d’emplombage
du canon. Avec les projectiles plomb du commerce (qui sont
des
alliages à la dureté Brinnel plus importante de 14 à 20), la
vitesse
peut être portée à 550/600m/s.
Au delà de 550/600m/s, il faut impérativement utiliser des
projectiles chemisés pour éviter l’emplombage
Lors de l’utilisation de projectiles à base creuse (ou à
jupe)
n’utiliser que des charges développant une basse pression
pour
éviter la séparation de la jupe du reste du projectile.
En haut arme de poing – Dessous carabine
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Les poudres
Les principales sources
d’approvisionnement de
poudre sont des poudres
Françaises VECTAN
fabriquées par la SNPE.
La famille de poudres
VECTAN propose toute une
série de vivacités étalées
depuis les poudres « rapides
» (BA10) jusqu’aux poudres «
lentes » (SP13) de façon à
pouvoir couvrir tous les
calibres accessibles au tireurs en étant adaptées aux pressions
admissibles et à la capacité des
étuis suivant le type de poudre choisi.
La poudre peut se trouver sous forme de paillettes, bâtonnets,
cylindres creux, sphérules ou de granules selon la composition et
la fabrication.
La poudre Finlandaise VIHTAVUORI est aussi disponible en France.
C’est une poudre de très
bonne qualité réputée parmi les tireurs pour sa régularité. On
la trouve au même prix que les
poudres VECTAN (à poids égal).
Pour le rechargement, se reporter aux tables établies par la
SNPE ou VIHTAVUORI ou aussi
disponibles dans certains ouvrages sérieux (R.Malfatti par
exemple)
Les amorces
La capsule d’amorçage contient l’explosif primaire qui va
s’enflammer dès sa compression entre le percuteur et
l’enclume
(sorte de protubérance située au fond du logement de l’amorce,
sur
laquelle l’amorce va s’écraser lors de la percussion).
Pour l’ensemble des munitions, on observe deux types de
capsule
d’amorçage (le type Berdan a gauche le plus souvent réservé
aux
munitions militaires, et le type Boxer a droite).
Le pied à coulisse L’entonnoir
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La doseuse
La doseuse possède un organe de réglage micrométrique du
volume
(donc du poids de poudre) délivré à chaque sollicitation
- Avantages : Vu que le réglage est continu, il est possible
d’obtenir
n’importe quel poids de poudre (dans les limites des capacités
de la
doseuse). C’est très utile si l’on veut chercher la charge
optimale de
poudre.
On peut changer de charge de poudre sans démontage
- Inconvénients : Du fait que la charge est variable, il est
nécessaire
de posséder une balance pour vérifier le poids de poudre
délivré.
Même si on ne touche pas au réglage micrométrique, la charge
de
poudre délivrée peut varier dans le temps (jeu dans le
réglage,
variations de température)
Doseuse micrométrique de R.C.B.S.
L’amorceur manuel ou automatique
Il existe plusieurs types d’amorceurs, manuels ou
automatiques.
Exemple d’amorceur à monter sur la presse
Amorceur manuel
Amorceur automatique séparé, avec tubes d’amorçage
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Les balances
La résolution de la balance doit être au minimum de 1/100ème de
gramme (soit ±0.01g ou ±10mg)
ou mieux.
Les balances peuvent être de type standard, mécanique (à gauche)
ou électronique (à droite)
Quelque soit le type de balance, il est recommandé de posséder
le poids étalonné permettant le
calibrage de celle-ci
Nettoyeur d’amorces Outil à ébavurer
Case trimmer (Raccourcisseur de douilles)
Cet outil sert à raccourcir les étuis , mais il est plutôt
utilisé pour régulariser la longueur de ses étuis.
Il peut être manuel ou électrique.
En effet, si on mesure la longueur d’étuis tous neuf d’une même
boite, on pourra constater d’une
part, qu’il n’ont pas tous la même longueur, et d’autre part que
le plan de coupe au collet n’est
souvent pas perpendiculaire à l’étui, ce qui fait que le
projectile n’est pas maintenu de façon
symétrique.
Au gré des tirs, des rechargements et des
diverses contraintes appliquées à l’étui, il
faut de temps en temps vérifier la
longueur de ceux-ci. Utilisé à forte charge
le métal de l’étui reflue vers le collet et la
longueur tend à augmenter (Surtout pour
les carabines).
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Le marteau à inertie
Si l’on désire retirer un projectile d’une cartouche
finie, le mieux tant sur le plan pratique que sur le
plan sécurité serait d’utiliser un marteau à inertie.
La cartouche est insérée dans une pince, laquelle
est montée dans un réceptacle (généralement en
plastique). On utilise cet outil comme on le ferait
d’un marteau en tapant fort sur une surface dure.
Par inertie, le projectile va petit à petit sortir de
l’étui jusqu’à le quitter et se retrouver au fond du
réceptacle.
Derniers outils intéressants ..
Egreneur de poudre Plateau de rechargement
Enfin, le nettoyeur de douilles
Turbo, à granulés Ultrason
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L’installation
La façon idéale de s'installer est
de se fabriquer un banc de
rechargement ou un établi réservé
à cette activité. Un endroit fermé à
clef est aussi souhaitable. Il est
important que le tout soit fixé au
mur ou au sol afin d'obtenir le
maximum de rigidité car le travail
sur la presse de rechargement
nécessite souvent beaucoup de
mouvements et de pression.
Voyez ici un exemple de banc de
rechargement ainsi que
l'aménagement des espaces de
rangement. (1 presse RCBS, 2
doseuses réglées à 2 quantités de poudre, 1 balance
électronique, 6 jeux d’outils ….)
LES REGLES DE SECURITE A RESPECTER
Introduction
Que l'on opte pour le rechargement pour des raisons d'économie,
de précision ou d'agrément, il est
toujours important de le faire en respectant des normes
minimales de sécurité. Voici quelques règles
de sécurité qu'il est très important d'observer pour pratiquer
cette activité de façon sécuritaire. Tous
les manufacturiers de composantes vous donneront les règles de
sécurité à respecter avec leurs
équipements, il est important de les lire avant de commencer a
les utiliser.
La poudre
1- Ne jamais mélanger des sortes différentes.
2-Utiliser la poudre selon les spécifications du
manufacturier.
3-Entreposer la poudre dans un endroit sec et frais.
4-Si vous mesurez la poudre au volume, vérifiez toujours
son poids chaque fois que vous rechargez et
occasionnellement pendant le rechargement.
5-Ne sortez que la quantité et la sorte de poudre que vous
prévoyez utiliser.
6-Ne jamais substituer la poudre sans fumée à de la
poudre noire ou de la pyrodex.
7-Ne transportez pas de poudre sur vous et lavez toujours vos
mains après la manipulation.
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8-Entreposez toujours la poudre dans son bidon d’origine.
9-Gardez les bidons bien fermés dans leur lieu de stockage.
10-Les poudres sont utilisées pour des usages spécifiques, ne
les
utilisez pas pour d'autres usages.
11-Les poudres sans fumée sont extrêmement inflammables.
Pour
en disposer, suivez les instructions publiées dans les manuels
de
rechargement ou rapportez-les à un marchand autorisé.
12-Toujours vider le surplus de poudre dans son bidon
d'origine
après une séance de rechargement. NE PAS LES MÉLANGER.
13-Nettoyer votre établi avec une brosse et un balai, ne pas
utiliser
de balayeuse électrique. Les étincelles du moteur pourraient
enflammer les résidus de poudre.
Les amorces
Il existe différents types d'amorces pour différents usages.
Leur chaleur de combustion ainsi que la vitesse d'allumage peuvent
varier. Ne pas les mélanger ou les utiliser sans précautions.
1-Ne pas enlever d'amorces actives sur une douille. Tirez-les
dans l’arme approprié avant de les enlever.
2-Ne pas modifier le trou d'allumage de la douille, cela
augmente la pression dans la chambre.
3-Un allumage trop rapide augmente la pression. Utilisez
l'amorce recommandé pour la charge de poudre adéquate.
4-Ne pas utiliser d'amorces que vous ne pouvez identifier.
5-Rangez les amorces dans leur boite d'origine. Ne pas les
entreposer en grande quantité. Si une amorce est percutée
accidentellement, elle peut entrainer la détonation de toutes les
autres.
6-L'amorçage doit se faire sans résistance. Ne pas forcer pour
entrer une amorce. Arrêtez et regardez ce qui se passe.
7-Entreposez les amorces dans un endroit sec et frais. La
chaleur excessive peut causer la détérioration des amorces.
8-Ne pas manipuler les amorces avec les doigts huileux ou
graisseux. la contamination peut entrainer une mauvaise
combustion.
9-Nettoyez toujours votre machine après usage. Particulièrement
les tubes de distribution des amorces.
10-Respectez toujours les règles de sécurité.
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Les douilles
Après le tir, les douilles sont vides, amorces percutées.
Il va falloir les reconditionner pour les rendre aptes à
recevoir une nouvelle charge de poudre, une
amorce et une ogive. Au départ du coup, la douille est déformée,
elle prend approximativement les
dimensions de la chambre du pistolet ou du revolver.
Pour ramener la douille à ses côtes d’origine et procéder au
rechargement, nous allons passer par
diverses opérations : En voici la liste (de 1 à 8)
- Recalibrage de la douille - Désamorçage - Contrôle longueur -
Léger évasement du collet pour faciliter l’enfoncement ultérieur de
l’ogive - Mise en place d’une nouvelle amorce - Mise en place de la
dose de poudre - Enfoncement de l’ogive et sertissage du collet
Voici sommairement l’enchaînement des opérations permettant
d’obtenir une cartouche reconditionnée. -- Une douille peut-être
rechargée entre 30 et 40 fois -- Après avoir inspecté les douilles,
afin de déceler une éventuelle fatigue du métal, il faut les
nettoyer pour se débarrasser des impuretés et faciliter ainsi le
recalibrage. -- Dans certains cas, le recalibrage est impossible,
si la douille n’est pas lubrifiée. Il faut utiliser des produits
synthétiques, ou à défaut, une graisse à « texture filante » --
Pour faciliter l’opération de lubrification, on peut saturer une
petite bande de feutre que l’on cloue sur une planchette. Il suffit
de « rouler » les douilles sur la surface imprégnée. -- La
lubrification est inutile si on utilise un recalibreur au carbure
de tungstène. -- Avec les douilles à collet rétreint, un excès de
lubrifiant peut amener une déformation à la hauteur de
l’épaulement, par refoulement du métal.
-
-- Il est nécessaire de nettoyer également l’intérieur du collet
de la douille, avec un simple écouvillon de nylon. -- La négligence
de ces opérations préliminaires est souvent la cause de nombreux
déboires.
Rechargement presse 3 outils (Douilles droites)
Recalibrage
Mettre une douille sur le support et manœuvrer le levier de la
presse lentement pour faire pénétrer la douille dans le
recalibreur. Si la concentricité est parfaite entre tous les
éléments de la presse, l’étui doit se trouver en ligne avec le
recalibreur. Le Recalibrage intégral à la presse doit se faire avec
facilité. S’il y a une résistance, il peut y avoir un grippage de
la douille et rupture du culot de l’étui. Un grippage est du,
généralement à une douille mal nettoyée, ou insuffisamment
lubrifiée.
Vérification et rectification de la longueur de l’étui - Cette
opération dit se faire après le Recalibrage. Naturellement, les
étuis n’allongent pas tous systématiquement, mais certaines
douilles droites peuvent allonger très sensiblement après quelques
tirs. Cette vérification est primordiale, lorsque la longueur de la
douille représente en même temps la tolérance de la feuillure.
C’est généralement le cas des douilles pour automatiques. La
vérification se fait au pied à coulisse ou à la jauge. Si l’on
utilise un outil spécial, calibrage et rectification se font en
même temps. Il suffit de limer la partie de la douille qui émerge
au dessus du recalibreur. Le plus communément, on utilise un «
casse-trimer », le réglage est facilité, si l’on dispose de
douilles témoin qui permettent de régler à coup sur la butée de la
fraise.
Chanfreinage du collet
Indispensable après la rectification de la longueur de l’étui.
Le chanfrein doit être tres léger, (donner seulement un tour de
fraise). Noter que la côte opposée de l’outil sert à « l’ébardage »
de collet. Calibrage intérieur et expansion du collet Cette
opération doit se faire avec facilité. Se rappeler que le réglage
de l’outil est fonction du projectile utilisé. Avec balle blindée,
calibrage intérieur sans évasement. Avec projectile de plomb,
calibrage intérieur avec très léger évasement.
Amorçage
Cette opération peut se faire en même temps que l’expansion du
collet, ou plus exactement lorsque la douille est dégagée de
l’expandeur. Malheureusement, si cette possibilité fait gagner du
temps, elle ne permet pas de nettoyer le logement d’amorce, ce qui
est très important. Pour obtenir le maximum de précision, il est
conseillé après avoir assujetti l’amorce, de faire tourner la
douille de 180° dans le support et de redonner une nouvelle
pression. L’idéal est de posséder un appareil indépendant à
réamorcer, avec alimentation automatique.
-
Charge de poudre C’est la partie du rechargement qui requiers le
plus d’attention. Paradoxalement, c’est avec les faibles charges
que l’on doit être le plus vigilants, pour la très simple raison
qu’il s’agit le plus souvent de poudres vives. Mieux vaut prendre
un peu de temps pour cette opération que de risquer l’accident. Un
moyen très sur est de disposer d’une planche à recharger dans
laquelle on dispose les douilles, culot en l’air. Quel que soit le
moyen de dosage utilisé, on prend les douilles une à une et, après
introduction de la charge de poudre, on les repose dans les
alvéoles de la planche. Ce système présente la plus grande
sécurité, même si le travail est interrompu. Lorsque l’on passe
d’un type de poudre à un autre, il est bon de se rappeler que le
même volume ne représente pas toujours le même poids, c’est la
raison pour laquelle il faut toujours effectuer un contrôle de la
balance. Enfoncement du projectile, sertissage Avant toute chose,
vérifier que le type de poussoir correspond bien à la forme de
l’ogive. Il est quelquefois nécessaire de guider avec les doigts,
l’introduction du projectile dans la matrice, surtout si ce sont
des balles blindées.
En principe : - Balle blindée lisse, sans gorge de sertissage,
pas de sertissage. - Balle blindée, avec gorge de sertissage,
sertissage dans la gorge. - Balle plomb, avec gorge de sertissage,
sertissage dans la gorge. - Balle Wadcutter, pas de sertissage. - A
noter que, pour les balles plomb, il est quelque fois nécessaire,
pour respecter une longueur totale déterminée, de sertir au dessus
de la gorge. Ce procédé n’affecte en rien les qualités balistiques.
- Une irrégularité de sertissage dénote, soit : .Un manque de
concentricité des outils et du support. .Un allongement en biais
des lèvres de la douille. Pour améliorer la régularité du
sertissage l’on peut, après avoir légèrement relâché le levier de
la presse, faire tourner la douille de 180° dans le support et
redonner à nouveau une pression.
-
Réglage des outils .. Douilles droites.
1- Matrice de recalibrage intégral 2- Contre écrou de matrice 3-
Tige support de l’aiguille de désamorçage 4- Contre écrou de la
tige support 5- Ecrou de réglage de l’aiguille de désamorçage 6-
Bague de serrage de l’aiguille de désamorçage 7- Aiguille de
désamorçage 8- Matrice de recalibrage interne du collet (corps de
l’outil) 9- Mandrin de recalibrage interne du collet 10- Bague de
serrage du recalibreur interne du collet 11- Matrice de
positionnement et de sertissage 12- Poussoir de balle 13- Bague de
serrage du poussoir de balle
4
5
1
3
6
7
2
2
8
10
0
9
11
12
13
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Réglage du premier outil
Recalibrage, désamorçage
Suivant l’utilisation ou non de matrice de recalibrage à bague
carbure, il faudra ou non lubrifier préalablement l’extérieur des
étuis. L’utilisation d’outils au carbure dispense de lubrification.
- Monter le support d’étui (shell Holder) sur le bélier et tirer à
fond sur le levier de la presse (le bélier atteint sa position la
plus haute) . - En l’absence d’étui, visser la matrice de
recalibrage (1) jusqu’à venir en butée sur le shell holder, puis
dévisser d’un quart de tour environ. Bloquer la grosse bague (2)
pour figer ce réglage. - Visser la tige de désamorçage (3) afin que
l’aiguille (7) sorte de l’outil d’environ 6mm et bloquer la tige à
l’aide du contre écrou de la tige support(4) - Vérifier ‘à l’aide
d’un étui amorcé, que l’amorce est correctement retirée lorsque le
levier est tiré ; sinon faire dépasser le tige (3) d’une valeur
plus importante
Réglage du deuxième outil
Evaser le collet
Il est recommandé de préparer quelques étuis préalablement
recalibrés, non amorcés, et
dégraissés s’ils ont été lubrifiés. Il y a risque de
détérioration permanente de certains étuis pour un
rechargeur novice.
- Dévisser au maximum, le mandrin de recalibrage interne du
collet (9 ) du corps de l’outil. (8)
- Mettre un étui préalablement recalibré dans le shell
holder.
- Tirer à fond sur le levier (le bélier atteint sa position la
plus haute)
- Visser l’outil jusqu’à venir en butée sur le shell holder,
puis devisser d’un
quart de tour et bloquer ce réglage à l’aide de la grosse bague.
(2)
- Visser le mandrin de recalibrage interne du collet (9) jusqu’à
sentir une
résistance. L’expansion du collet est au minimum.
- En remontant le levier vérifier l’état de l’évasement réalisé
sur le collet de
l’étui.
- Si nécessaire, visser le mandrin de recalibrage interne du
collet (9) un peu
plus pour obtenir une expansion plus prononcée.
- Procéder ainsi par tâtonnements successifs jusqu’à obtenir
l’évasement
souhaité
- Bloquer le réglage de l’enfoncement du mandrin lorsque l’on a
atteint
l’évasement souhaité
Cette opération est nécessaire avec les projectiles en plomb
pour éviter que les parois de l’étui ne
jouent le rôle d’un rabot et ne découpent des copeaux de plomb
lors de l’enfoncement final du
projectile. On peut éviter d’évaser, pour des projectiles
cuivrés ou blindés.
-
Réglage du troisième outil
Préparer quelques étuis préalablement évasés et non amorcés.
1- Réglage de la matrice de sertissage.
- Dévisser à fond le poussoir de balle (12) du corps de
l’outil
- Mettre un étui évasé dans le shell holder - Tirer sur le
levier (le bélier atteint sa position la plus
haute)
- Visser la matrice (11) jusqu’à sentir une résistance.
- Relever le levier puis visser légèrement la matrice (11)
- Tirer sur le levier et relever le levier - Vérifier le collet
de l’étui
- Renouveler plusieurs fois l’opération en vissant légèrement la
matrice (11) jusqu’à obtenir que les
lèvres du collet commencent à peine à se refermer vers
l’intérieur de l’étui.
- A ce stade, dévisser la matrice (11) de 1/8ème de tour et
mettre un nouvel étui évasé dans le
shell holder
- Tirer sur le levier puis le relever et vérifier les lèvres du
collet, le réglage optimal sans sertissage
est atteint dès que les lèvres du collet ne se referment plus
vers l’intérieur de l’étui
- Si les lèvres du collet se referment encore, renouveler
l’opération avec un nouvel étui évasé,
procéder de manière itérative en dévissant légèrement la matrice
(11).
- Bloquer le réglage avec corps de l’outil (2).
A ce stade on obtient un réglage sans sertissage. Si l’on désire
un sertissage, il faut visser un
peu plus le corps de la matrice (11), on constatera que les
lèvres de l’étui commencent à se refermer
vers l’intérieur, mais il est préférable d’effectuer le réglage
du sertissage avec un projectile.
2- Réglage de l’enfoncement du projectile
A faire une fois la matrice de sertissage préréglée
- Mettre un étui évasé dans le shell holder
- Positionner un projectile dans l’étui en l’enfonçant à la main
sur 2 ou 3 mm
juste de manière à ce qu’il reste en place sans tomber.
- Tirer sur le levier.
- Visser le poussoir de balle (12) jusqu’à sentir une résistance
: le poussoir
est en contact avec le projectile.
- Relever le levier et visser le poussoir (12) d’une valeur un
peu plus faible
que celle correspondant à la valeur de projectile restant à
enfoncer (pour
atteindre l’enfoncement préconisé dans les tables de
rechargement)
- Tirer sur le levier puis le relever pour vérifier
l’enfoncement du projectile.
- Procéder de manière itérative jusqu’à obtenir l’enfoncement
désiré.
- Bloquer le réglage du poussoir de projectile (13).
-
Si l’on désire un sertissage, dévisser le poussoir de projectile
(12) de 1 tour environ, puis visser
le corps de la matrice 11) de sertissage de 1/8ème de tour. Si
le sertissage n’est pas suffisant
renouveler l’opération jusqu’à obtenir le sertissage désiré,
puis reprendre légèrement le réglage de
l’enfoncement du projectile.
L’astuce. Pour ce troisième outil est de positionner une
cartouche manufacturée sur le shell holder,
mettre tous les éléments en contact et bloquer les éléments de
l’outil. Seul un léger réglage du
sertissage restera à effectuer. (Un peu délicat pour les
nouveaux rechargeurs).
Sertisseur conique ( Quatrième outil)
Tous les rechargeurs savent que la plupart des jeux d’outils
comprennent deux matrices pour les calibres d’armes d’épaule et
trois pour les armes de poing. Bien entendu nous parlons ici de la
généralité.
Il est pourtant possible d’acquérir un troisième (ou quatrième)
outil : le sertisseur d’usine ou « factory crimp die ».
A quoi ça sert ?
C’est la première question que se posent ou devraient se poser
les rechargeurs mis en présence de cet outil. Bien entendu la
réponse la plus évidente semble être la suivante : « à sertir bien
sur ! ». Mais l’avantage réel de cet outil, c’est qu’il permet de
réaliser des sertissages efficaces, identiques comme ceux réalisés
en usine.
Ce sertisseur conique pour douilles droites possède une bague
carbure afin de recalibrer la
cartouche après enfoncement du projectile pour éviter le
renflement de la douille. Le sertissage
conique respecte la feuillure de la douille.
Réglage.
- Dévisser au maximum, le mandrin du factory crimp, du corps de
l’outil.
- Tirer à fond sur le levier (le bélier atteint sa position la
plus haute)
- Visser l’outil jusqu’à venir en butée sur le shell holder,
puis devisser d’un quart de tour et bloquer
ce réglage à l’aide de la grosse bague.
- Mettre un projectile sur le shell holder, et baiser le levier
en position basse.
- Visser le mandrin de recalibrage jusqu’à sentir une
résistance.
- Procéder par tâtonnements successifs pour avoir le sertissage
désiré.
N.B. Sertisseur conique à manchon flottant, pour armes
longues
possède 4 mors et serti latéralement
-
De gauche à droite:
- Roll Crimp malheureux (Sertisseur classique)
- Non sertie
- Factory Crimp. (Sertisseur conique)
Quelques modèles d’ogives d’arme de poing.
-
Réglage des outils .. Douilles a collet retreint.
A – Matrice de recalibrage
B – Support de douille
C – Contre écrou de la matrice
D – Aiguille de désamorçage
E – Mandrin de recalibrage intérieur du collet
F – Tige support
G – Contre écrou de la tige support
H – Poussoir de balle
I – Contre-écrou du poussoir de balle
J – Matrice de sertissage
Réglage du premier outil, avec calibrage intégral (Fig 1)
1- Visser tout d’abord dans l’outil à recalibre (A) la tige (F)
qui supporte le mandrin (E) de
calibrage du collet et l’aiguille (D) de désamorçage, de façon à
laisser dépasser cette dernière
de 4 à 5 mm. Bloquer le contre-écrou (G).
2- Après avoir assujetti sur le bélier de la presse, le support
de douille (B), manœuvrer le levier
à fond.
3- Visser la matrice à recalibrer (A) dans la presse, jusqu’à
butée sur le support de douille.
Visser le contre-écrou (C), et bloquer la vis Allen.
4- Mettre une douille sur le support et faire un essai ; si
l’amorce n’est pas franchement
expulsée, visser très légèrement la tige (F).
Fig 3 Fig4 Fig 1 Fig 2
H
I
J
-
Réglage du premier outil, avec recalibrage partiel (Fig 2)
Une fois la matrice (A) au contact du support (B), dévisser d’un
tour. Visser le contre-écrou (C), et
bloquer la vis Allen. La matrice (A) dévissée d’un tour n’est
plus en contact avec le support de douille
(B).
La marque du recalibrage partiel est nettement visible sur le
collet de la douille (Fig 3)
Naturellement, la tige de désamorçage (F) doit être vissée de la
même valeur.
Réglage du second outil, (Fig 4) enfoncement de la balle sans
sertissage
- Cas des projectiles blindés sans gorge de sertissage.
1- Après avoir mis une douille amorcée, avec sa charge de poudre
sur le support (B),
manœuvrer le levier à fond.
2- Dévisser le poussoir de balle (H) au maximum, visser la
matrice dans la presse, jusqu’à butée
sur les lèvres du collet de la douille (J), et revenir ¾ de tour
en arrière. Visser le contre-écrou
(C) et bloquer la vis Allen.
3- Ramener le levier pour dégager la douille, poser un
projectile sur les lèvres du collet et
manœuvrer à nouveau le levier à fond
4- Visser le poussoir de balle (H) jusqu’à butée sur cette
dernière, ramener légèrement le levier
et visser à nouveau le poussoir. Agir ainsi alternativement, en
vérifiant l’enfoncement de la
balle, jusqu’à obtention de la valeur désirée. Bloquer le
contre-écrou (I) et faire un essai direct
avec une autre douille.
- A noter que ce réglage est largement facilité si on possède
une cartouche témoin.
Réglage du second outil, enfoncement de la balle avec
sertissage
- Seulement dans les cas de balles possédant une gorge de
sertissage.
1- Procéder d’abord comme écrit précédemment pour régler
l’enfoncement de la balle.
2- Redévisser de plusieurs tours le poussoir de balle (H).
3- Le levier de la presse étant maintenu à fond, débloquer le
contre-écrou (C) de la matrice et
visser à nouveau celle-ci jusqu’à butée sur les lèvres du collet
de la douille. Ramener
légèrement le levier et visser encore de 1/8 de tour. Vérifiez
la valeur du sertissage et
recommencer si obtention de la valeur désirée. Visser le
contre-écrou (C) et bloquer la vis
Allen.
4- Ramener à nouveau le poussoir (H) au contact de la balle,
bloquer le contre-écrou (I).
-
BALANCE ELECTRONIQUE
Ici, MICRO-PRO ELECTRO SCALE
Le principe de réglage est en principe le même pour
les balances à 2 poids.
DESCRIPTION DU PANNEAU D’AFFICHAGE.
Figure 1
- Le bouton « GMS/GRAINS » permet de passer du mode
« grains » au mode « grammes » et inversement.
- En mode « grains » l’écran affichera « 00.0 »
- En mode « grammes » l’écran affichera « GM00.00 »
- Le bouton « ZERO » est utilisé :
a – Pour remettre la balance à zéro
b – Pour prendre en mémoire le poids de la soucoupe.
- Le bouton « CALL » est utilisé pour calibrer la balance.
- Un calibrage juste et opportun est essentiel pour une session
de pesée optimale. Cette procédure
ne prendre que quelques minutes et devrait être effectuée avant
chaque session de rechargement,
pour garantir la précision de la pesée.
- Le bouton « ON/OFF » est utilisé pour allumer ou éteindre
l’écran de contrôle.
Figure 2
- Quand on allume la balance, l’écran affiche brièvement « tESt
»
l’échelle se mettra alors à zéro. On peut lire « 00.0 » ou
« GM00.00 » laisser la balance se reposer quelques minutes.
NB. Même si les mesures sont fixes, le point décimal restera
affiché. Quand les mesures changent, il se met à clignoter.
-La balance est très sensible, attention à la température,
aux
courants d’air, aux vibrations, aux ondes téléphoniques…
-
- Même si la balance se stabilise entre « 0 et 0.5 » elle se
remettra automatiquement à « Zéro »
d’autre part.
- Ce message indique qu’il faut enlever du plateau le produit
que l’on pèse. Si nécessaire, remettre
le plateau vide en place et appuyer sur le bouton « ZERO »
pour
remettre la balance à zéro.
CALIBRAGE - PREMIERE UTILISATION.
- Pour calibrer la balance, s’assurer avant tout qu’il y a un
zéro
stable.
- La balance doit afficher « 00.0 » avec un point décimal
toujours
visible, ne clignotant pas.
- Le plateau est vide, sans la soucoupe. Figure 3.
- Presser le bouton « CAL » la balance affichera « -0- ». Figure
4.
- La balance a besoin de la mesure « ZERO »
-Appuyer une nouvelle fois sur « CAL ». A présent la balance
affiche
« HOLD » pendant quelques secondes, avant d’afficher « -20-
».
Placer le poids de 20 gr. Au centre du plateau. Figure 5.
-Appuyer sur « CAL » et la balance affichera « HOLD » une
nouvelle
fois, pour finalement afficher « -30- » Mettre le poids de 30
gr. sur le
plateau. Figure 6
-
-Appuyer sur « CAL », après l’affichage de « HOLD », la
balance
demande si vous souhaitez passer au poids de 50 gr. Alors
ajouter le
poids de 20 gr. Sur le plateau. A ce stade, les deux poids sont
sur le
plateau . Figure 7
-Appuyer sur « CAL », après l’affichage de « OLD », la
balance
indique « -0- ». Figure 8.
-Enlever les deux poids de vérification, appuyer une dernière
fois sur
« CAL ». La balance affichera « -0- »
NB. Pour une variation de « +/- 0.1 gr. » le recalibrage n’est
pas
nécessaire.
UTILISATION DE LA BALANCE.
Pesée. Appuyer sur le bouton « ON/OF » pour mettre la balance en
route et effectuer des pesées.
NB. La balance est très sensible au centrage, il faut s’assurer
de bien centrer le matériel devant être
pesé.
Remise à zéro. Si on pèse un produit devant être contenu dans un
récipient, tel que la poudre, la
remise à zéro empêche de soustraire automatiquement le poids du
récipient.
Seconde remise à zéro. Calibrage rapide.
-Votre balance à été calibrée comme expliqué ci-dessus. Pour
toute nouvelle utilisation :
-Brancher la balance, appuyer délicatement sur « ZERO », pour
obtenir la mesure zéro sur l’écran.
Placer la soucoupe vide sur le plateau, appuyer une nouvelle
fois sur « ZERO », l’écran affichera
« 00.0 » et le poids de la soucoupe sera conservé en mémoire par
la balance.
-Ce poids sera automatiquement déduit de la prochaine pesée,
seul le poids de la pesée sera affiché
à l’écran.
- Quand la soucoupe et son contenu sont enlevés du plateau, l
poids de la soucoupe s’affiche suivi
du signe « - ».Son poids restera en mémoire et la balance
affichera à nouveau zéro une fois la
soucoupe reposée sur le plateau, laisser stabiliser la pesée.
Cette valeur est conservée en mémoire,
tant que personne ne manipule une nouvelle fois sur « ZERO » ou
éteigne la balance.
NB. Il est conseillé de maintenir la soucoupe sur le plateau de
la balance.
Mettre la poudre sur le plateau pour la pesée, enlever le
plateau et le vider, remettre la soucoupe
sur le plateau, ce qui permet à la balance de se remettre à zéro
après chaque pesée.
-
LA DOSEUSE VOLUMETRIQUE
- La précision de la machine dépend du rapport : Diamètre /
Hauteur de la chambre à volume variable, en fonction de la poudre
utilisée. . L’inconvénient de la plus part des doseuses est la
variation de poids de la colonne de poudre entre le moment ou le
réservoir est plein et le moment ou il est presque vide. . Il est
recommandé de maintenir le niveau de poudre au moyen d’apports dont
la fréquence est naturellement fonction du nombre et du poids de
chaque charge. . Beaucoup plus sérieux est l’incident de
“bourrage”, ou une partie de la charge peut se trouver bloquée à
l’étranglement du cône, ce qui donne, à intervalles réguliers, des
sous charges et des surcharges. Etalonnage rapide de la doseuse
volumétrique Cette méthode n’est valable que pour les machines à
chambre volumétrique cylindrique. Le réservoir doit être vide. -1-
Peser à la balance le poids de poudre désiré. -2- Amener la chambre
volumétrique, réglée à sa plus grande capacité, en position de
remplissage. -3- Verser dans le réservoir principal la charge de
poudre pesée. -4- Amener la chambre volumétrique en position
intermédiaire (Horizontale). -5- Visser la vis de réglage de la
chambre volumétrique, de façon à arriver très doucement en butée
sur la charge de poudre, revenir 1/4 de tour en arrière. -6-
Bloquer le contre écrou de la vis de réglage, remplir le réservoir
de poudre, faire fonctionner 2 ou 3 fois le boisseau et effectuer
une pesée de contrôle. -7- Ajuster le réglage final s’il y a lieu.
NB. - Manœuvrer le levier sans à-coups. Doseuse Uniflow de
R.C.B.S.