RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017 DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION LISIEUX NORMANDIE
RAPPORT POLITIQUE DE LA VILLE 2017
DE LA COMMUNAUTE D’AGGLOMERATION
LISIEUX NORMANDIE
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SOMMAIRE
INTRODUCTION 4
I. PRESENTATION DU QUARTIER PRIORITAIRE DE HAUTEVILLE 6
II. ANALYSE TRANSVERSALE DES OBJECTIFS GENERAUX DE LA REFORME 8
2.1. Inscription du contrat de ville dans le projet de territoire de la communauté d’agglomération
Lisieux / Normandie 8
2.2. Approche intégrée 11
2.3. Gouvernance 12
2.4. Modalités de participation des habitants 15
2.5. Ingénierie 18
2.6. Outils mobilisés pour le pilotage et l’évaluation des actions prévues dans le contrat 19
2.7. Le pacte financier et fiscal de solidarité : état des lieux et perspectives 19
III. ANALYSE DU CONTRAT DE VILLE PAR AXE STRATEGIQUE 20
3.1. Compte rendu / évaluation des actions mises en œuvre 20
3.2. Détail des dépenses / tableau de financement 44
3.3. Orientations 2019 45
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INTRODUCTION
La politique de la ville est une stratégie nationale et territoriale que l’État et les collectivités
territoriales mettent en place, avec leurs partenaires, pour lutter contre les difficultés et inégalités
qui touchent en France 1 500 quartiers prioritaires.
Ces mesures portent tout autant sur des enjeux sociaux (éducation, santé, sécurité, « vivre ensemble)
qu’économiques (création d’activités et d’emploi…) et urbains (rénovation de l’habitat, amélioration
du cadre de vie, mobilité…). Elle fait l’objet d’un contrat de ville intercommunal qui engage les
différents partenaires dans des actions communes pour la période 2015-2020.
Le Contrat de ville est régi par la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21
Février 2014. Cette loi introduit des principes et un cadre d’interventions avec :
- Une action publique qui s’organise à l’échelle intercommunale et qui mobilise tous les
partenaires concernés.
- Une nouvelle géographie prioritaire, resserrée et ciblée sur deux critères : le nombre de
ménages vivant sous le seuil de pauvreté et la concentration de ces derniers (base minimale :
1000 habitants).
- La participation des habitants, notamment par la création de conseils citoyens associés à
l’instance de pilotage du contrat de ville.
- Un contrat de ville intégrant les dimensions sociales, urbaines, économiques pour une
durée de six ans (2015-2020).
- Un renvoi prioritaire aux outils et aux financements du droit commun des partenaires
financiers du contrat de ville unique avant le recours aux crédits spécifiques.
- Un contrat articulé avec les outils de planification existants.
Dans sa rédaction issue de la loi n° 2014-173 du 21 février 2014 de programmation pour la ville et la
cohésion urbaine, le troisième alinéa de l’article L. 1111-2 et l’article L.1811.2 du code général des
collectivités territoriales prévoit qu’un « débat sur la politique de la ville est organisé chaque
année au sein de l’assemblée délibérante de l’établissement public de coopération
intercommunale et des communes ayant conclu un contrat de ville, à partir d’un rapport sur la
situation de la collectivité au regard de la politique de la ville, les actions qu’elle mène sur son
territoire et les orientations et programmes de nature à améliorer cette situation ».
Le contenu de ce rapport a été précisé par l’instruction du 10 mars 2017 relative à la concrétisation
des engagements de droit commun dans les contrats de ville.
Le rapport « politique de la ville » permet à la collectivité de rendre compte de son action en faveur
des quartiers prioritaires et, le cas échéant, des quartiers de veille active, à l’aune des objectifs
généraux de la réforme (Partie II) et des objectifs spécifiques précisés dans le contrat de ville,
correspondant aux enjeux prioritaires définis à l’issue du diagnostic local par l’ensemble des
partenaires (Partie III).
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Afin d’inscrire les actions engagées en faveur des quartiers dans une démarche stratégique et
favoriser une mobilisation renforcée des politiques de droit commun de chaque niveau de
collectivité, la loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine confie à l’échelon
intercommunal le pilotage des Contrats de ville.
Afin de tirer les conséquences, à la fois de cette évolution essentielle et des cas particuliers ouvrant
droit à dérogation, le décret n° 2015-1118 du 3 septembre 2015 a prévu que l’échelon d’élaboration
du rapport « politique de la ville » correspond à l’échelon de pilotage du contrat de ville.
- Le projet de rapport est élaboré par l’EPCI compétent, en lien avec les communes
concernées, les conseils citoyens et, le cas échéant, les autres parties signataires du contrat
de ville.
- Il est soumis pour avis aux conseils municipaux, aux conseils citoyens et au conseil
communautaire. Les contributions et délibérations de ces instances, sont annexées au projet
de rapport sous la forme d’un avis.
- L’assemblée délibérante de l’établissement public de coopération intercommunale
approuve le projet de rapport et indique les suites qui peuvent être réservées aux
observations formulées par les conseils municipaux et par les conseils citoyens.
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I. PRESENTATION DU QUARTIER PRIORITAIRE DE HAUTEVILLE
Lisieux accueille, en moyenne, une population plus modeste que le reste du territoire de l’ancienne
communauté de communes « Lintercom Lisieux Pays d’Auge Normandie », avec un revenu annuel
médian par unité de consommation plus faible (16 741 € contre 18 702 € : Données Insee 2014).
Ces données sont à mettre en lien avec la structure de l’habitat, fortement dédiée au locatif, locatif
social (38,4% du parc de logements) et locatif privé (28%).
Hauteville constitue l’unique Quartier Prioritaire retenu par le Commissariat Général à l’Egalité des
Territoires (CGET) pour la communauté d’agglomération Lisieux Normandie.
Le périmètre du quartier prioritaire comporte 3 680 habitants, soit environ la moitié de l’ensemble
du quartier vécu (7500 h).
Le revenu médian par unité de consommation sur le quartier prioritaire est de 8 600 €
(contre 16 471 € sur Lisieux et 18 702€ sur l’ancienne communauté de communes « Lintercom
Lisieux Pays d’Auge Normandie »).
Le quartier de Hauteville se délimite au Nord, au Sud et à l’Est via le réseau routier, et à l’Ouest via la
ceinture verte de l’Arboretum qui marque une césure (en plus de la topographie) avec le centre-ville.
Il comporte de nombreux équipements majoritairement de proximité mais également de portée
intercommunale.
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Sur le volet urbain, Hauteville peut être qualifié de « presqu’ville » en raison de son nombre
d’habitants et de son organisation (présence d’équipements sportifs, scolaires, administratifs et ses
deux centres commerciaux). Son tissu urbain est dominé par la présence de grands ensembles.
Hauteville comporte 60% des logements sociaux de la ville de Lisieux.
Les gabarits, les façades des immeubles paraissent peu attractifs et certains nécessitent des
interventions lourdes de réhabilitation. Le positionnement de ces immeubles est parfois en
contradiction par rapport aux espaces publics. En effet, les espaces privés destinés à assurer les
usages de base des prolongements des logements (stationnement, espace de détente et de loisirs,
usages domestiques…) sont parfois absents. On remarque un fort enclavement et une organisation
urbaine perfectible avec des sous-ensembles retournés sur eux-mêmes, et des stationnements
automobiles anarchiques. Certains espaces publics incomplètement aménagés font figure d’espaces
résiduels. Les circulations internes du quartier sont compliquées et les déplacements aléatoires
notamment pour les non-résidents.
Sur le volet social, Hauteville souffre d’une concentration de foyers en difficultés, une image
dégradée en matière de délinquance, et un sentiment d’insécurité est souvent présent parmi la
population. Des épiphénomènes participent aussi à la dégradation de son image : incendies,
cambriolages, vols à la roulotte, dégradations etc…
Au regard de ces enjeux urbains et sociaux, Hauteville a été retenu dans la liste des 200 sites à enjeu
national dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) par
décision de l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU) également en décembre 2014.
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II. ANALYSE TRANSVERSALE DES OBJECTIFS GENERAUX DE LA REFORME
2.1. Inscription du contrat de ville dans le projet de territoire de la communauté
d’agglomération Lisieux / Normandie.
Située au cœur de la Région Normandie et forte de plus de 75 000 habitants, la Communauté
d’Agglomération Lisieux Normandie est née le 1er janvier 2017 de la fusion des cinq Communautés
de communes de Lintercom Lisieux Pays d’Auge Normandie, du Pays de l’Orbiquet, du Pays de
Livarot, des Trois Rivières et de la Vallée d’Auge.
Fruit de plusieurs mois de concertation entre les élus du territoire en amont du processus de fusion,
le projet de l’intercommunalité appelé « acte fondateur » se fonde sur cinq ambitions :
1. Une Communauté d’agglomération « autorité organisatrice » d’un projet commun
d’aménagement durable du Sud Pays d’Auge.
2. Une Communauté d’agglomération qui place au cœur de son action le développement
économique et touristique du Sud Pays d’Auge.
3. Une Communauté d’agglomération qui œuvre en faveur de la cohésion sociale et de la qualité de
vie en Sud Pays d’Auge.
4. Une Communauté d’agglomération qui fait de l’enjeu environnemental un axe prioritaire de son
projet de développement.
5. Une Communauté d’agglomération qui constitue un nouvel espace de coopération avec les
communes.
La politique de la ville n’est pas spécifiquement mentionnée dans le volet relatif à la cohésion sociale
et urbaine du projet de territoire de la nouvelle agglomération. Cependant, les objectifs qu’il définit
s’articulent pleinement avec le contrat de ville.
Objectifs de l’axe cohésion sociale et qualité
de vie de l’acte fondateur
Objectifs associés du Contrat de ville
Développer l’offre de garde qui permet aux
jeunes couples actifs de s’installer durablement
sur le territoire
Objectif 3.3.4. Conforter l’accompagnement en
matière de parentalité
Développer l’offre scolaire et éducative qui
permet aux enfants et aux jeunes de grandir et de
s’épanouir sur le Sud Pays d’Auge
Objectif 3.1. Lever les freins à la réussite
éducative en travaillant sur la parentalité, la
scolarité, la santé et l’ouverture vers l’extérieur
Objectif 3.2. Favoriser la réussite éducative au
travers la refondation du Réseau d’Education
Prioritaire
Objectif 3.3. Refondre le projet jeunesse de la
collectivité
Développer les infrastructures de santé qui
permettent à tous d’accéder à une offre de soin
de proximité et de qualité
Objectif 1.3.3. Poursuivre et renforcer le travail
de prévention en santé et d’accès aux soins
Développer l’offre d’accès aux droits qui permet à
tous les habitants d’avoir un accès de proximité
aux différentes institutions publiques
Objectif 1.1.Renforcer l’accès aux droits
fondamentaux
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(Département, Pôle emploi, CAF, La Poste…)
Développer l’offre d’accompagnement et
d’hébergement qui permet aux personnes âgées
de rester le plus longtemps possible à leur
domicile, puis de ne pas avoir à quitter leur
territoire de vie lorsqu’ils doivent rejoindre une
structure d’hébergement.
Objectif 1.2.5. enforcer les liens
intergénérationnels et lutter contre l’isolement
des personnes âgées
Organiser un maillage équilibré du territoire et
favoriser l’accès de tous aux équipements
culturels et sportifs du territoire.
Porter les équipements sportifs et culturels
structurants pour l’animation, le rayonnement et
l’attractivité du territoire.
Poursuivre, sous d’autres formes, l’effort
d’équipement engagé par les Communautés de
communes (fonds de concours, schéma de
développement des équipements culturels et
sportifs)
Objectif 1.1.1. Faciliter l’accès à la culture des
habitants du quartier prioritaire, en particulier
de la jeunesse.
Objectif 3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail
d’éducation par le sport
Objectif 3.3.3. Conduire une réflexion sur
l’évolution des locaux pour jeunes du quartier
dans le cadre du Programme de Rénovation
Urbaine.
Objectif 5.1.1. Réaffirmer le rôle structurant de
la rue Roger Aini dans la desserte du quartier
Sur le volet urbanistique, le PLUI de l’ex-Communauté de Communes Lintercom Lisieux Pays d’Auge
Normandie et son PADD ont été approuvé lors du dernier conseil communautaire le 21 décembre
2016.
Dans le cadre du PLUI, les chantiers prioritaires pour la ville de Lisieux sont de :
- Stabiliser la population, limiter les constructions périphériques, réexaminer l’offre d’habitat.
- Requalifier le centre-ville : commerces, gare, habitat.
- Réaménager le secteur de la gare (potentiel foncier important), le rendre accessible.
Le PADD définit le quartier de Hauteville comme un « cœur de bourg » et un lieu de polarités
secondaires. Le PADD insiste sur un renforcement des liaisons avec le centre-ville et la zone d’emploi
Est.
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Le Volet Habitat du PLUI, qui vaut PLH, permet de situer les enjeux du marché dans lequel devra
prendre place la stratégie Habitat du NPNPRU de Hauteville. En particulier, il détermine que la
production du logement neuf doit être recentrée sur Lisieux en privilégiant le renouvellement urbain,
l’utilisation des fonciers sous-utilisés, et des formes urbaines plus compactes. Ceci afin de limiter
l’étalement urbain.
Enfin, la Communauté d’Agglomération Lisieux Normandie pilote depuis sa création en janvier 2017
une étude habitat qui vise à réunir les éléments de connaissance et de problématique permettant de
poser les enjeux et les objectifs d’une politique de l’habitat et d’attribution à l’échelle de la future
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communauté d’Agglomération, avec une déclinaison spécifique pour le projet du quartier prioritaire
de Hauteville à Lisieux.
Cette étude a notamment abouti à la rédaction d’une Convention unique Intercommunale
d’Attribution (CIA) tel que le prévoit :
- L’article 8 de la loi Ville du 21 février 2014.
- L’article 97 de la loi ALUR du 24 mars 2014.
- La loi Egalité et Citoyenneté du 22 décembre 2016..
La Convention unique Intercommunale d’Attribution traduira en objectifs précis et territorialisés les
orientations en matière d’attributions de logement définies par la conférence intercommunale du
logement (CIL) afin d’améliorer la mixité sociale, en permettant aux plus modestes d’accéder au
logement social et en veillant à un meilleur équilibre entre les territoires.
2.2 Approche intégrée
Le diagnostic et le plan d’action du contrat de ville s’inscrivent dans une approche globale des
problématiques et ressources du quartier, articulant les dimensions sociale, économique et urbaine.
Après avoir partagé un diagnostic avec les partenaires signataires du contrat de ville et le conseil
citoyen en avril 2015, ces derniers ont décrit la stratégie du contrat de ville qui est constituée de 5
axes stratégiques et de 13 objectifs stratégiques eux-mêmes composés d’objectifs opérationnels.
Ce travail a permis de définir les objectifs du projet urbain et de les inscrire au rapport de
présentation du protocole de préfiguration à l’élaboration de la convention avec l’Agence de
Rénovation Urbaine (ANRU). Ainsi, le NPNPRU prend en considération les enjeux de cadre de vie
mais également ceux en matière de cohésion sociale, d’emploi et de développement économique
inscrits au contrat de ville :
Sur les aspects sécurité, le diagnostic du contrat et le rapport de présentation du protocole de
préfiguration font état d’un sentiment d’insécurité et de lieux propices au développement de la
délinquance. Il est notamment évoqué :
- La place Raoul Dufy (secteur central) est un espace enclavé qui nécessite un réaménagement
permettant une intervention facilitée des services de Police.
- Sur le secteur Ouest, au centre commercial n°1, le parking souterrain anxiogène nécessite une
réflexion intégrant le fonctionnement des commerces (livraison).
Sur le volet emploi et le développement économique, la continuité de la mise en œuvre des clauses
d’insertion est évoquée. Mais, il s’agit également de conforter les équipements commerciaux et le
lien avec les 2 zones d’emploi que sont le centre-ville et la zone d’activités à l’est du quartier.
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Sur le volet éducatif, le Conseil Départemental a réhabilité le collège Laplace. Outre le PRE et les
actions du REP, des actions s’engagent sur la mise en place d’expérimentation autour de l’école
numérique dans les équipements scolaires. Ces derniers souffrent de pertes d’effectifs mais
également de nécessaires interventions en termes d’accessibilité et de travaux énergétiques.
Il faut également noter la réflexion sur la politique Jeunesse. La part de population jeune sur
Hauteville étant relativement importante, les structures Jeunesse présentes sur le quartier ne
répondent plus aux demandes des jeunes.
2.3. Gouvernance
Fortes de l’expérience de la ville de Lisieux pour le portage du Projet de Rénovation Urbaine des
quartiers Nord de Lisieux et de Saint Désir et du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS), la ville
et l’intercommunalité ont souhaité mettre en place une nouvelle gouvernance pour le portage du
NPNRU et du contrat de ville du quartier de Hauteville.
L’objectif est de permettre une organisation efficiente à différentes échelles et d’associer les
partenaires dès le démarrage du projet.
Instances du Contrat de ville
Le comité de pilotage du Contrat de ville :
Il s’agit d’une instance décisionnelle qui :
- Veille à la mise en œuvre des orientations stratégiques du contrat de ville.
- Valide la programmation annuelle de l’appel à projets contrat de ville.
- Suit l’état d’avancement du NPNRU.
- Assure la bonne mise en œuvre des conventions opérationnelles annexes au Contrat de
ville (charte de relogement, charte Insertion, GUSP, Charte inter bailleurs etc).
-Etablie des choix stratégiques liés au projet urbain.
- Valide les programmes d’actions urbaines et sociales.
- Décide d’éventuelles adaptations du projet.
- Statue sur l’évaluation des dispositifs.
Il est co-présidé par le Président de l’agglomération ou son représentant, le Maire de Lisieux ou son
représentant, le Sous-Préfet de Lisieux.
Sa composition est la suivante :
- Des représentants élus de Lisieux Normandie.
- Des représentants élus de la Ville de Lisieux.
- Le Député de la 3e circonscription du Calvados.
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- Des représentants de la Sous-Préfecture de Lisieux.
- Des représentants du Conseil citoyen.
- Des représentants des services de la DDCS.
- Des représentants des services de la DDTM.
- Des représentants des services de l’Etat signataires du contrat de ville (DIRECCTE, ARS,
DASEN, Procureur de la République).
- Du délégué territorial de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine ou son
représentant.
- Des représentants du Conseil Régional de Normandie.
- Des représentants du Conseil Départemental du Calvados.
- Des représentants de la Caisse des Dépôts et Consignations.
- Des représentants des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.
- Des représentants de la Caisse d’Allocations Familiales.
- Des représentants de Pôle Emploi.
- Des représentants de la Mission Locale.
- Des représentants de la Chambre de Commerce et de l’Industrie des Territoires.
La fréquence des réunions se fait en fonction de l’avancement du projet et de l’opportunité de la
rencontre. Le Comité de Pilotage s’est réuni les 5 avril 2017 et 15 novembre 2017.
Le Comité technique du Contrat de ville :
Le comité technique a pour rôle de mettre en œuvre les décisions du comité de pilotage et donc de:
- Mettre en œuvre les orientations du contrat de ville.
- Suivre la programmation du Contrat de ville.
- Suivre l’état d’avancement du NPNRU.
- Favoriser la bonne coordination des actions des partenaires.
- Faire le point sur les conventions opérationnelles annexes au Contrat de ville (charte de
relogement, charte Insertion, GUSP, Charte interbailleurs etc.).
- Préparer les points d’arbitrage à proposer au comité de pilotage.
Il est composé a minima :
- Des représentants des services de Lisieux Normandie.
- Des représentants des services de la Ville de Lisieux.
- Des représentants de la Sous-Préfecture de Lisieux.
- Des représentants de la DDTM du Calvados.
- Des représentants du Conseil Régional de Normandie.
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- Des représentants du Conseil Départemental du Calvados.
- Des représentants de la Caisse des Dépôts et Consignations.
- Des représentants des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.
- Des représentants du Conseil citoyen.
Le Comité technique peut faire intervenir tout autre acteur ressource en fonction de l’ordre du jour. Il
s’est réuni les15 mars 2017 et 20 9 novembre 2017.
En complément des comités de pilotage et technique du Contrat, de ville des instances sont
dédiées au NPNRU.
Instances du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU)
Le groupe des élus référents de la Ville de Lisieux :
Le groupe de 5 élus dont le Maire et le Président de l’Agglomération, qui suivent le projet sous ses
différents aspects, depuis le début du processus d’étude.
Ce groupe arbitre les positions de la ville et de l’agglomération et peut associer d’autres élus en
fonction des sujets.
En 2017 les membres du groupe élus se sont réunis à deux reprises le 16 mars et le 17 novembre.
Le Conseil citoyen :
Il s'agit de l’instance réglementaire. Il est réuni régulièrement (3 ou 4 fois par an) pour être informé
de l’avancement du projet et débattre de ses options.
En 2017, les membres du Conseil citoyen se sont réunis deux fois : le 9 mars et le 17 novembre.
Le Comité technique du NPNRU :
Il a été créé pour :
- Etablir l’état d’avancement du NPNRU.
- Piloter la programmation urbaine et sociale du projet.
- Suivre les études techniques liées au projet.
- Coordonner les différentes interventions des maitres d’ouvrage et partenaires.
- Suivre les demandes de subventions des maîtres d’ouvrage.
- Mettre en oeuvre les conventions opérationnelles (insertion, relogement, GUSP).
Ce Comité est une instance technique qui regroupe les représentants des maîtres d’ouvrage, le
porteur de projet et les financeurs. Tout partenaire technique peut également être associé.
En 2017, les membres du Comité Technique se sont réunis à deux reprises : le 3 mars et le 19
décembre.
Le Comité de direction du NPNRU, dit CODIR :
Ce projet d’intérêt national nécessite un lieu décisionnel qui puisse se réunir rapidement afin de
décider des options opérationnelles et programmatiques du projet. C’est un lieu d’arbitrage sur la
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nature et le déroulement concret du projet. Il ne concerne que les maitres d’ouvrage d’opérations, et
peut accueillir d’autres invités comme la DDT. Il comporte :
- Des représentants élus de Lisieux Normandie.
- Des représentants élus de la Ville de Lisieux.
- Les Directions Générales des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.
- Des représentants de la DDTM le cas échéant.
Les membres du Comité de Direction se sont réunis à deux reprises en 2017, le 20 juin et le 15
octobre.
Le Comité de pilotage du projet ou COPIL :
Le COPIL est le lieu des grands arbitrages du projet. Il réunit les partenaires opérationnels et
financeurs du projet :
- Des représentants élus de Lisieux Normandie.
- Des représentants élus de la Ville de Lisieux.
- Des représentants de la Sous-Préfecture.
- Les Directions Générales des bailleurs sociaux engagés dans le dispositif.
- Du délégué territorial de l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine ou son
représentant.
- Des représentants de la DDTM.
- Des représentants d’Action Logement.
- Des représentants de la CDC.
- Les représentants des partenaires financeurs comme le Conseil régional, le conseil
Départemental, ou d’autres partenaires.
Le Comité de pilotage peut se réunir en format restreint pour les décisions et validations
importantes à l’avancée du projet.
Il peut aussi se réunir en format élargi, dit « Grand Séminaire », avec d’autres acteurs techniques par
exemple, pour un moment de débat et d’échange sur le
projet, ses options, son avancement, afin d’entretenir la mobilisation des partenaires, une culture
partagée du projet, et de maintenir la visibilité d’un cap stratégique, au-delà des multiples décisions
ponctuelles et techniques qui forment le quotidien d’un projet au fil des mois. Cette instance peut
jouer le rôle de garant de la cohérence du projet dans la durée.
En 2017, les membres du Comité de pilotage se sont réunis à deux reprises, le 24 mars et le 24
novembre.
2.4. Modalités de participation des habitants
Afin de co-construire le projet de renouvellement urbain et le contrat de ville, la ville de Lisieux et
l’agglomération s’appuient sur :
Les groupes d’échanges territorialisés :
Il existe 4 groupes d’échanges (Hauteville, centre-ville, quartiers Sud et Nord). Ces groupes se
réunissent 2 fois par an.
Constitués d’habitants du quartier concerné, ils permettent d’informer les habitants sur les actions
menées au sein du quartier mais c’est également un lieu d’échanges. La ville de Lisieux pourra
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s’appuyer sur ces groupes déjà constitués pour les associer à toutes les phases du projet. Ils
serviront également d’appui pour relayer les informations aux autres habitants.
Les cellules de quartier sur la thématique de l’insécurité :
Ces groupes constitués de partenaires et d’habitants émanent du CLSPD. Ils se réunissent 2 fois par
an dans chaque quartier périphérique (une seule fois dans le centre-ville) sur la thématique de la
sécurité. La direction de projet pourra ainsi s’appuyer sur ces groupes.
Des groupes de travail habitants :
Des ateliers de travail spécifiques habitants pourront être créés en fonction des thématiques traitées
dans le cadre de la conception du projet notamment sur le volet urbain et en particulier sur les
questions de la résidentialisation. La ville de Lisieux s’appuiera également sur le travail des agents de
développement social du Centre Socio-Culturel CAF qui accompagneront des initiatives pour, avec
et de la population. Une convention de gestion entre la CAF et la ville de Lisieux prévoit
spécifiquement cette contribution.
La maison du projet, un relais majeur pour les actions de concertation :
Conformément à la loi du 21 février 2014, une maison de projets à destination des habitants, des
associations et des acteurs économiques fût créée. La maison de projets est un lieu ressource non
seulement sur le NPNRU de Hauteville mais également sur les autres projets urbains de la ville de
Lisieux.
Elle se déploie en 2 lieux :
- La Maison de Projets du centre-ville ouverte au public 5 demi-journées par semaine (et un samedi
matin par mois) depuis le 21 octobre 2016.
- La Maison de Projets de Hauteville ouverte au public 5 demi-journées par semaine depuis le 9
novembre 2016.
Son objectif est de :
- Informer le public.
- Accueillir des animations diverses en lien avec le projet urbain et l’architecture,
- Etre le lieu ressource sur les projets urbains de la ville,
- Accueillir les permanences des maitres d’ouvrages concernant le projet,
- Permettre au Conseil citoyen et aux habitants de se réunir,
- Créer un lieu de co-construction du projet.
Le Conseil citoyen :
Le Conseil citoyen de Hauteville a été constitué dans le respect de la loi du 21 février 2014 de
programmation pour la ville et la cohésion urbaine ainsi qu’en s’appuyant sur les règles établies par
le Ministère des Droits des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports au travers du cadre de
référence du conseil citoyen. Pour la ville de Lisieux, le Conseil citoyen a donc été constitué en
s’appuyant sur les règles suivantes :
- Règle 1 : Le Conseil citoyen doit être représenté en majorité par des habitants.
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- Règle 2 : Au sein du collège habitant, une majorité doit être tirée au sort.
- Règle 3 : Le tirage au sort a été réalisé à partir du Répertoire d’Immeubles Localisés (RIL) de l’INSEE
afin de permettre aux non-inscrits aux listes électorales de pouvoir potentiellement y participer.
- Règle 4 : Le Conseil citoyen doit être le plus mixte possible et le plus représentatif de la population
du périmètre du quartier prioritaire (le tirage au sort a donc été réalisé en sectorisant le quartier)
- Règle 5 : Le Conseil citoyen est paritaire
CONSEIL CITOYEN : 26 MEMBRES (13 femmes ; 13 hommes)
15 Membres du Collège
Habitants
11 Membres du Collège Acteurs Locaux
8 membres
Tirés au sort
7 membres
Volontaires
4 membres
Associations
2 membres
Commerçants
2 membres
Parents
d’élèves
1 membre
Collectif
Habitants
Il a pour rôle de :
- Favoriser l’expression des habitants et usagers aux côtés des acteurs institutionnels. A cet effet, le
Conseil citoyen a pour objectif de favoriser la participation des habitants et des acteurs non-
institutionnels du quartier de Hauteville en cherchant à associer ceux que l’on entend le moins dans
les exercices habituels. L’objectif étant de favoriser la reconnaissance d’un dialogue mutuel en
cherchant la construction d’une vision commune.
- Être un espace favorisant la co-construction des contrats de ville. Le Conseil citoyen contribue à
toutes les étapes de l’élaboration des Contrats de ville (du diagnostic à l’évaluation finale) et sur
tous les volets du contrat (PRE, NPNRU, CLSPD etc.). Pour permettre cette implication, des
représentants des Conseils citoyens participeront aux instances de pilotage des Contrats de ville et
pourront communiquer régulièrement aux différents acteurs leurs travaux, leurs propositions et le
bilan de la mise en œuvre des projets initiés.
- Stimuler et appuyer les initiatives citoyennes.
Le Conseil citoyen rassemble 18 membres (contre 26 initialement). Il s’est réuni à 2 reprises, le 9
mars et le 17 novembre, en assemblée plénière durant l’année 2017 dans le cadre de la mise en
œuvre du contrat de ville et du protocole de préfiguration du NPNRU.
Des représentants du Conseil citoyen participent aux différentes instances du Contrat de ville afin de
porter la parole de l’ensemble des membres lors des instances de décision.
La participation des membres du Conseil citoyen au travail conduit dans le cadre de la mise en
œuvre du NPNRU et du Contrat de ville est concrète. Ils contribuent au travail de veille sur le
quartier, expriment leurs attentes, rendent des avis sur les projets et influent sur les orientations
prises. La majorité des membres est impliquée en particulier les habitants volontaires et les
représentants associatifs du quartier. Les délégués de 3ème, certainement trop jeunes pour
s’impliquer sur ce type de dispositif ont assez rapidement décrochés. Le bilan des habitants tirés au
sort est plus mitigé : dans certains cas le tirage au sort a permis de réunir de nouveaux habitants qui
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n’étaient pas impliqués dans les instances de concertation plus traditionnelles. Dans d’autres cas, ils
ont rapidement décrochés ou ne participent que très ponctuellement aux réunions.
2.5. Ingénierie
Ingénierie du Contrat de ville et du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain
(NPNRU)
Sous la houlette de la Directrice Générale Adjointe « Grands Projets Lisieux 2025 », l’équipe projets
de la ville de Lisieux est constituée de :
- Le Responsable coordination et grands projets des services techniques.
- La Directrice Adjointe des services techniques en charge des aménagements paysagers et
du développement durable.
- La Directrice du Pôle Attractivité Commerciale.
- Le Chargé de mission Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) et contrat de ville du
Pôle Aménagement Urbain.
De plus, au regard de l’augmentation croissante de la charge de travail relative au pilotage du
Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain, un chargé d’opération a été recruté au
sein du Pôle Aménagement Urbain depuis le 1er décembre 2017. Le chargé d’opération est chargé
d’assurer dans le cadre du NPNRU :
- Le suivi des études et des projets d’aménagement.
- Le suivi financier et des demandes subvention.
- La coordination des acteurs et la communication.
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2.6. Outils mobilisés pour le pilotage et l’évaluation des actions prévues dans le contrat
Observation du territoire :
Le territoire ne dispose pas d’un observatoire local et donc d’indicateurs permettant le suivi annuel
de l’évolution de la situation sur le quartier prioritaire.
Suivi des actions :
Sous l’impulsion du chargé de mission politique de la ville, les porteurs de projets répondant aux
objectifs inscrits au Contrat de ville se dotent progressivement de systèmes d’information et de
gestion permettant d’évaluer l’impact des politiques de droit commun auprès des habitants du
quartier prioritaire. Cependant, des voies de progression existent encore sur ce volet.
2.7. Le pacte financier et fiscal de solidarité : état des lieux et perspectives
Par arrêté préfectoral du 2 décembre 2016, la Communauté d’Agglomération Lisieux Normandie a
été créée suite à la fusion de la Communauté de Communes Lintercom Lisieux Pays d’Auge
Normandie, de la Communauté de Communes de la Vallée d’Auge, de la Communauté de
Communes des Trois Rivières, de la Communauté de Communes du Pays de Livarot et de la
Communauté de Communes du Pays de l’Orbiquet.
Par conséquent, conformément à l’article 1609 nonies C du Code Général des Impôts, une
Commission Locale d’Evaluation des Charges Transférées (CLECT) a été créée entre l’EPCI et les
Communes membres par délibération du conseil communautaire le 2 mars 2017.
Afin de préparer les travaux de la CLECT, un groupe de travail composé de 15 membres (3 membres
pour chacune des anciennes Communautés de Communes), du Vice-Président en charge des
Finances, et de deux personnes qualifiées à savoir Serge TOUGARD et Daniel DESHAYES. Ces
derniers sont chargés d’animer ce groupe de travail.
Ce groupe de travail ainsi que la CLECT ont notamment été chargés de travailler sur le Pacte
Financier et Fiscal. Son adoption est prévue en CLECT le 28 novembre et en Conseil Communautaire
le 14 décembre 2017.
20
III. ANALYSE DU CONTRAT DE VILLE PAR AXE STRATEGIQUE
3.1. Compte rendu / évaluation des actions mises en œuvre
OBJECTIF STRATEGIQUE 1.1 : RENFORCER L’ACCES AUX DROITS FONDAMENTAUX
1.1.1. Faciliter l’accès à la culture des habitants du quartier prioritaire, en particulier de la
jeunesse.
Poursuivre les activités éducatives et culturelles (AECL) (Centre Socio-culturel) :
Ces actions sont majoritairement adressées aux habitants du quartier prioritaire. Une tarification
adaptée aux revenus est proposée. Les associations participent activement aux différentes actions du
quartier.
Porter des actions culturelles à destination des jeunes (Ville de Lisieux / Sport / Jeunesse) :
Le Centre d'Activités et de Créativité a participé à 24 séances d’actions proposées par le Pôle
Muséal. 50 enfants âgés de 6 à 12 ans du quartier prioritaire ont bénéficié d’actions spécifiques
visant à renforcer la culture.
Le Projet « Spectacle années 2000 »a réuni 6 jeunes âgés de 14 à 19 ans : Les jeunes du quartier
attendent ce moment avec impatience.
Renforcer l’offre d’activités culturelles par l’implantation du Conservatoire à Rayonnement
Départemental (CRD) de Musique et de Danse :
Au-delà des cursus propres à l'ensemble du CRD, quatre activités propres au Pôle danse sont
ouvertes à tous: la chorale adulte, le cours de danse jazz adultes, l’éveil musique et danse à partir de
4 ans, la batucada. Dans le cadre des PEAC, deux dispositifs propres au Pôle danse en lien avec le
réseau REP que sont les classes à horaires aménagés primaires en musique et danse et l’orchestre à
l’école s'adressent exclusivement aux élèves des écoles du quartier. Une tarification adaptée a été
mise en place pour toutes ces activités. En 2017- 2018, le temps fort de l'Orchestre à l'Ecole a été la
rencontre avec Bruno Coulais, compositeur, qui était présent en novembre 2017 pour présenter le
nouveau film dont il a composé la musique « La Mélodie », film dont le synopsis s’appuie sur les
orchestres à l’école. Les élèves ont interprété devant le compositeur ses mélodies les plus connues.
Ce projet avait comme partenaire le cinéma de Lisieux et les promenades musicales. Les parents sont
venus nombreux assister au concert. Plusieurs master-classes publiques, en lien avec la
programmation du théâtre ont été programmées.
Fin août, le festival partenaire des Jazzitudes proposera des concerts dans l'enceinte du Pôle
Culturel, ouvert à tous.
Renforcer l’offre d’activités culturelles au travers l’implantation de l'école d'arts plastiques :
L'ouverture de nouveaux ateliers plastiques annuels à partir de 4 ans est effective. Une
programmation culturelle à chaque vacances avec une tarification adaptée est mise en place. Les
partenaires et les acteurs du quartier demeurent en lien permanent. Plusieurs projets sont mis en
place : participation aux Journées de la Petite Enfance, les portes ouvertes en juin ainsi que la mise
en place de grands projets culturels inédits comme la résidence d'artiste en jumelage avec le collège
Laplace, un cours de philosophie à l'école Jules Verne en partenariat avec le Théâtre de Lisieux. Ces
actions permettent de favoriser les liens avec les habitants du quartier en favorisant le rayonnement
et l'appropriation de l'offre culturelle par les habitants du quartier.
21
Contribuer à l’identification du pôle culturel en investissant l’espace public :
L'Ecole d'Arts Plastiques participe activement à la manifestation portée par le Centre Socio-culturel
"bouge dans ton quartier ", sur l’ensemble des sites du quartier chaque été. Le Pôle danse est utilisé
à des fins logistiques. Par ailleurs, les ateliers vacances ont lieu pour beaucoup hors les murs, en
extérieur sur le quartier, qui devient source d'inspiration et moteur de création pour les participants.
En 2017-2018, l'Ecole d'arts Plastiques a organisé deux temps forts d'école en fête ouverts sur le
quartier; le premier événement nocturne autour du thème de la Nuit a été organisé début janvier
autour d'un parcours d'exposition sensoriel par les élèves et leurs professeurs. En mars, une
performance chorégraphique en partenariat avec le Théâtre de Lisieux a eu lieu dans les locaux. En
juin aura lieu le deuxième "Ecole en fête", autour des portes ouvertes de l'Ecole.
Se servir du pôle culturel comme relais pour accroitre le rayonnement des autres équipements
culturels de la Communauté d'Agglomération Lisieux-Normandie :
L'Ecole d'Arts Plastiques étant un équipement du Pôle muséal, le partenariat avec le Centre Socio-
culturel, le CAC sont élargis à des visites au Musée d'Art et d'histoire, au Château-Musée de Saint-
Germain de Livet. Les concerts des élèves de l'orchestre à l'école et des classes CHAM permettent
l'accès au CRD.
Monter des projets entre le pôle et les acteurs du quartier (écoles, structures de loisirs, Centre Socio-
culturel, associations) :
L'année 2017-2018 est marquée par les projets reconduits entre le CRD et l'Education Nationale, le
partenariat entre l'Ecole d'Arts Plastiques et le Centre Socio-culturel.
Ouvrir l’aide au paiement des licences sportives de la CAF vers les activités culturelles (Centre Socio-
culturel) :
65 Pass ont été attribués sur Lisieux pour 51 familles différentes. Le Pass loisirs étant relativement
récent, chaque année, le nombre de disciplines concernées (sportives et culturelles) augmente et
l'information auprès des familles se développe par la communication mise en place par le centre
socio-culturel.
Découverte culturelle et visites du Paris (Service d’Action Préventive):
La grande majorité des jeunes de Hauteville ne sort que très rarement du quartier. Paris était encore
une ville inconnue avant que l'équipe éducative mette en place une action de séjour culturel. Les
quatre jeunes qui ont participé, ont découvert la capitale, ont visité des musées et ont assisté à des
spectacles. Autant d'activités qui leur ont permis d'élargir leur patrimoine culturel et d'envisager, dès
que possible, de participer à d'autres actions.
Poursuivre les « Bib de Rue » (Lisieux Normandie / médiathèque) :
La Médiathèque a pu poursuivre le travail de proximité dans les quartiers avec l'action Bib' de Rue et
la mise en place de boîtes à livres. Cette action en extérieur permet de croiser les habitants qui ne
fréquentent pas les structures. C’est une animation qui tisse du lien culturel, les enfants écoutent des
histoires, lisent sur place et /ou empruntent des livres. Le binôme avec un agent du CSC de la CAF
permet aussi de faire du lien Les interventions au PRE donne une autre lisibilité de la Bib de rue. Au
PRE, la lecture construit le langage, répond à des questions et surtout fait plaisir.
22
1.1.2. Renforcer l’accompagnement social des publics en situation de fragilité.
Proposer un espace public numérique (EPN) (Centre Socio-culturel) :
L’EPN a ouvert le 1er janvier 2017 avec le soutien de deux services civiques. 221 d'habitants du
quartier sont inscrits.
Accompagner les familles via un suivi individualisé, des aides administratives et financières (CCAS) :
Le CCAS a beaucoup travaillé sur le non recours sur l'ensemble du territoire et particulièrement sur
le quartier prioritaire et les quartiers de veille. La part des habitants du quartier prioritaire
bénéficiant d'un suivi individualisé et des aides du CCAS représente : 14,4% des suivis et 37.5% des
aides. Le pourcentage de suivis et d'aides du quartier prioritaire a augmenté de près d'un point en
deux ans.
Poursuivre la permanence de la Banque de France (Centre Socio-culturel) :
Une permanence de la Banque de France accompagne tous les mardis et jeudis les personnes en
situation de fragilité budgétaire. Cela représente : 899 visiteurs pour l’année 2017.
Consom'Malin (CCAS) :
Cette action a pour objectif d’amener le public à maîtriser la gestion de son budget par des conseils
et informations liés à la vie quotidienne (consommation des énergies, pratiques culinaires,
fabrication de meubles à bas coût…). En 2017, Une soixantaine de famille issue du quartier prioritaire
sur un ensemble de 183 familles sont venues assister à l'action.
Etudier l'opportunité de recours aux services civiques pour effectuer un travail de proximité (Centre
Socio-culturel) :
Deux services civiques ont été embauchés pour renforcer l'accompagnement des publics. Cinq
rendez-vous des droits ont été effectués par le Service d’Information et d’Accompagnement des
Familles.
1.1.3. Poursuivre le travail d’accès aux droits juridiques.
Point d’accès aux droits (Centre d’Information des Droits des Femmes et des Familles) :
Il s'agit de développer un lieu d'accueil gratuit et permanent permettant d'apporter une information
de proximité sur leurs droits et devoirs aux personnes ayant à faire face à des problèmes juridiques
ou administratifs. L’objectif est de favoriser, par l’accès aux droits, l’autonomie des personnes.
L’action a permis d’accompagner 352 personnes du Quartier Prioritaire. Les délais d’attente ne
cessent de s’accroître en raison d’une forte augmentation du taux de fréquentation
1.1.4. Lutter contre le non-recours par un travail de proximité.
Aller à la rencontre des habitants afin de mieux faire connaître les institutions (Centre Socio-culturel):
La stratégie de l’équipe est d’allier un support d’animation pédagogique avec un lieu en pied
d’immeubles, de manière à rencontrer le plus grand nombre d’habitants. Le nombre d’habitant
rencontrés dans le cadre des actions de proximité s’élève à 850.
23
Maintenir une présence de terrain (Service d’Action Préventive) :
50 jeunes du quartier prioritaire sont en contact quasi permanent avec l’équipe. La demande des
jeunes est importante. La présence quotidienne des éducateurs permet d’établir des contacts avec
des jeunes très éloignés des services et des institutions de droit commun.
OBJECTIF STRATEGIQUE 1-2 : FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DU LIEN SOCIAL PAR UNE
ACTION COORDONNEE DE PROXIMITE
1.2.1. Sortir de l’isolement et accompagner les familles monoparentales et les familles en
situation de précarité.
Projet « Partir en famille » Ville de Lisieux / Service Jeunesse :
L’objectif de cette action est de faciliter le départ en vacances des jeunes, seul ou en famille. Quatre
jeunes ont participé au chantier de rénovation. 17 adultes et 20 enfants sont partis en séjour.
Renforcer l'offre de structure Multi-accueil « La Ritournelle » s'appuyer sur celle-ci pour travailler la
parentalité, lutter contre l'isolement et faciliter l'accès à la formation et à l'emploi (Centre socio-
culturel) :
La Ritournelle propose un accueil occasionnel de proximité qui est en lien direct avec l’équipe
d’agents de développement social du Centre socio-culturel. Cette démarche globale facilite les
accompagnements des familles les plus vulnérables. Un agent de développement accompagne plus
particulièrement les familles monoparentales en leur proposant notamment de participer à un
séjour avec leurs enfants. Cette dynamique permet par la suite aux jeunes parents de participer aux
activités de l’équipement. 87 enfants du quartier prioritaire ont été accueillis. La mise en œuvre de
deux journées continues par semaine avec repas a permis à des mamans seules d'entrer en
formation et/ou en emploi, cet axe reste à développer.
S’appuyer sur les Loisirs Familiaux de Proximité et les départs en vacances autonome et semi-
autonome pour travailler sur les problématiques que rencontrent ces familles (santé, épargne,
isolement) (Centre Socio-culturel) :
Les objectifs pour les Loisirs Familiaux de Proximité sont :
- Lever les freins financiers en proposant des tarifs adaptés.
- Proposer des sorties collectives éducatives en incitant les parents à échanger avec leurs enfants.
- Favoriser les rencontres entre les familles notamment sur des temps conviviaux.
- Proposer des activités ciblées sur des tranches d’âge (les moins de 6 ans et les adolescents),pour
les départs en vacances.
- Accompagnement social renforcé des familles en lien avec les travailleurs sociaux du Conseil
Départemental.
- Travail avec les familles sur l’épargne bonifié (facilité la projection sur la durée).
- Accompagnement physique de certaines familles sur le lieu de camping via un minibus.
- Partenariat avec un camping labellisé VACAF pour l’accueil des familles du quartier.
24
- Implication des habitants dans un collectif vacances qui gère la régie camping et aide les familles à
trouver des lieux ou des astuces.
- Prêt de matériel de camping tout au long de l’été.
- Aides financières de la Caf via le Pass'vacances Famille.
436 habitants différents ont participé dont 289 du quartier prioritaire. Les activités proposées à des
tarifs réduits ont facilité l’accès aux loisirs à ces familles.
Pour les départs en vacances : 22 habitants soit 91 personnes, sont partis en vacances via le soutien
du centre. Au cours des dernières années, de nouvelles familles, notamment du Centre d’accueil de
demandeurs d’asile, du foyer l’étape et du quartier de Hauteville, sont arrivées.
1.2.2. Soutenir les projets associatifs au travers la mise à disposition de locaux et un travail
d’accompagnement.
Poursuivre la mise à disposition de locaux et l'accompagnement des associations (Centre Socio-
culturel) :
27 associations ont été accueillies dans les locaux du centre avec la mise en œuvre d’une convention
à titre gracieux et avec « incitation forte » à s’ouvrir au quartier prioritaire. Les associations ont
respecté ce contrat et ont participé activement à des événements de proximité avec l’équipe du
centre.
Poursuivre l’accompagnement des associations (Centre Socio-culturel) :
L’association Hauteville Destination Ailleurs s’est constituée en association en 2017 aidée en cela par
les professionnels du centre et un organisme extérieur.
Encourager et accompagner les initiatives des jeunes (Centre Socio-Culturel) :
12 jeunes ont participé à des chantiers jeunes en partenariat avec le SAP. Ces chantiers ont consisté
à la rénovation de la salle polyvalente, au rangement de la régie camping l’été ou à des montages
de stands sur des animations de proximité.
1.2.3. Renforcer l’animation du quartier par un investissement de l’espace public tout au long
de l’année.
Mettre en place une Gestion Urbaine et Sociale de Proximité sur Hauteveille (Ville de Lisieux / Pôle
Aménagement Urbain) :
Un travail de diagnostic a été effectué via la réalisation d'un album cartographique concerté
(gestionnaires du quartier, animation, vie de quartier, Conseil citoyen).
Action d’éducation canine (Ville de Lisieux / Pôle Aménagement Urbain) :
L'action d'éducation canine a permis de conduire une animation sur l'espace public visant à
diminuer les nuisances provoquées par les chiens de compagnie (aboiements, déjections canines,
25
chiens errants, etc.). L’action a réuni 6 participants sur le quartier de Hauteville. Les participants ont
pu apprendre à mieux appréhender leur animal au quotidien. Les éducateurs canins ont réalisé un
travail important de sensibilisation à l’utilisation des toutounets.
Maintenir la présence des 2 agents de développement social dans les quartiers de veille (Ville de
Lisieux – Service proximité tranquillité et lien social) :
L’intervention des 2 agents a été maintenue sur les territoires de veille. 224 habitants du quartier
Nord et 183 habitants du quartier Sud ont été touchés par les actions. Le résultat de cette action est
qualifié de satisfaisant, et en légère augmentation sur le quartier de veille sud.
Animations ludiques sur Hauteville (Jouons ensemble) :
761 personnes ont pu bénéficier des animations. Il s’agit de la découverte du jeu de société au sens
large (jeux de règles, jeux de construction, jeux de figurines, jeux de rôle, jeux en bois
surdimensionnés).
Le jeu est créateur de lien social voire intergénérationnel. Il permet de créer des moments
conviviaux, des espaces de rencontre, et s’adapte à tous les publics et tous les âges.
1.2.4 Améliorer la connaissance des animations proposées sur le quartier par un renforcement
du travail de proximité.
Aller à la rencontre des habitants afin de leur faire connaître l’offre d’animations et d’associations
présentes sur le quartier (Centre Socio-culturel) :
Neuf actions de proximité ont été mises en place tout au long de l’année en allant pour certaines au
plus près des habitants en pied d‘immeubles et en y invitant les associations fréquentant le centre.
2028 personnes ont été rencontrées.
Poursuivre le travail d’identification « d’habitants relais » auprès des institutionnels et s’appuyer sur
eux pour renforcer le lien social (goûter en pied d’immeuble, fête des voisins) (Ville de Lisieux /
Service proximité tranquillité et lien social) :
Ces moments sont l’occasion de faire passer des infos aux habitants rencontrés, notamment sur les
animations prévues dans leur quartier ou ailleurs. Plusieurs habitants sont identifiés comme un relais
sur Hauteville : les membres du Conseil citoyen, l'association Hauteville Destination Ailleurs, les
habitants référents des évènements festifs comme la fête des voisins. C’est également le cas pour les
quartiers de veille : 20 (Nord) et 17 (Sud). Les liens avec le jeune public sont aussi un bon moyen de
transmettre de l'information auprès des familles, et sur les quartiers de veille ce sont 26 jeunes que
le service connaît très bien et a vu régulièrement lors des actions de proximité.
Création d’une gazette Ville de Lisieux / Service proximité tranquillité et lien social :
L’année 2017 a donné lieu à de nouveaux numéros des journaux des quartiers nord et sud, 2 de
chaque.
26
1.2.5. Renforcer les liens intergénérationnels et lutter contre l’isolement des personnes âgées.
Accueillir/orienter les personnes âgées et porter des actions visant à renforcer le lien
intergénérationnel (CCAS) :
Les animations du CCAS à destination des aînés ont augmentées sur l'année 2017 avec, deux
nouvelles sorties, un nouveau séjour, des animations. La part des habitants du quartier prioritaire
touchés par les actions portées par l’animateur intergénérationnel s’élève à 14,4%. La mobilisation
reste parfois difficile pour certains publics du quartier prioritaire. La progression est lente.
Proposer une offre de logement adapté sur le quartier (Val d'Or) (CCAS) :
Grâce au forfait autonomie, les animations ont pu se développer sur la résidence autonomie du Val
d'or et a permis à plus de 15 personnes âgées par jour de participer à des actions et animations
collectives. 100% des personnes résidant au Val d’Or sont issues du quartier prioritaire. Cela
représente 55 personnes.
Proposer une restauration sociale sur le quartier (Les pommiers) (CCAS) :
La restauration sociale s'est développée sur le quartier prioritaire grâce aux animations et à la qualité
des repas, le restaurant est autant fréquenté par les résidents du val d'or que par les retraités du
quartier qui viennent y manger de temps en temps. 100 % des habitants fréquentant la restauration
sociale des Pommiers sont issus du quartier prioritaire. Cela représente. 463 repas servis par mois. Ce
chiffre est en augmentation et répond aux attentes, les animations devraient encore permettre de
l'augmenter sur l'exercice à venir, mais les capacités d'accueil de la structure ne permettent plus
qu'une faible augmentation sur les années à venir.
Maintenir le service de maintien à domicile (CCAS) :
Les passages réguliers ont favorisés les liens entre le service et les résidents, puis l'organisation de
sorties pour ces derniers. Sur 576 personnes bénéficiant du SAD, 97 habitent le quartier prioritaire.
Aucune demande n'a été refusée. Une action d'accès au soin financé par la conférence des
financeurs a permis d'augmenter l'accompagnement auprès des publics les plus fragiles : 16
personnes.
Travailler au renforcement des solidarités de voisinage (Ville de Lisieux / Service proximité
tranquillité et lien social ) :
Un évènement comme la fête des voisins peut non seulement développer le lien entre voisins mais
aussi rapprocher les générations vivant sur un même secteur et faire sortir les personnes isolées.
Mais les goûters de Noël, fêtes de quartier aussi, toutes les actions de proximité sont positives en ce
sens. La Fête des Voisins fin mai, a rassemblé des voisins sur 24 lieux à Hauteville ou bien sur les
quartiers de veille, puis une dizaine de goûters de proximité très riches en terme de liens, puis trois
fêtes de quartier et une fête interquartiers qui s'est déroulée en 2017 sur Hauteville et ayant
rassemblé un large public. Sur les quartiers de veille : une dizaine de goûters de proximité très riches
en terme de liens se sont tenus. Trois fêtes de quartier et une fête inter quartiers sur Hauteville ont
rassemblé un large public.
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OBJECTIF STRATEGIQUE 1-3 : GARANTIR L’ACCES A LA SANTE POUR TOUS
1.3.1 Structurer la nouvelle organisation de l’offre de soin autour de la notion de parcours de
santé.
Maintenir l'offre de soins à domicile (SSIAD) (CCAS) :
Le SSIAD est un élément important du parcours de soin des lexoviens, en s'articulant en SPASAD il
limite les risques de rupture de parcours. 10 patients, soit 11% de l'activité, habitent le quartier
prioritaire. Le nombre évolue relativement peu (entre 10 et 12% chaque année), le service qui a un
taux de fréquentation proche des 100% à l'année n'a refusé aucune demande du quartier prioritaire
ou du quartier de veille.
1.3.3 Poursuivre et renforcer le travail de prévention à la santé et d’accès aux soins.
Renforcer le travail de proximité sur le quartier au travers de l'opération Dialog Santé » (Association
Education Solidarité Information 14) :
Cette action de prévention des conduites à risque et addictives s'est déroulée dans les
établissements scolaires du quartier (classe de CM1-CM2 et de 4ème), auprès des jeunes
fréquentant le local jeunesse "La Pendule" et auprès des jeunes suivis à la Mission Locale Sud Pays
d'Auge, sur des thèmes comme l'utilisation des écrans, les consommations de tabac, d'alcool et de
drogues et les conflits intra-familiaux. Les interventions cette année ont davantage ciblé le
développement des compétences psychosociales avec notamment l'animation de séances sur la
gestion des émotions auprès d'élèves de CM2 et l'animation d'ateliers d'affirmation de soi auprès de
jeunes stagiaires de la Garantie Jeune à la Mission Locale. 525 personnes concernées résident à
Hauteville.
Poursuivre l’action Jeudynamics afin de travailler sur le sport comme vecteur de santé, action
Jeudynamics (Centre Socio-culturel) :
L'assiduité des habitants à l’activité hebdomadaire leur permet de s'inscrire dans une démarche
durable de prévention. Cette action est bien repérée par les partenaires qui orientent régulièrement
leur public (CADA, ETAPES, PRE). Plusieurs participants ont entamés des démarches auprès de
professionnels de santé notamment des diététiciens ; d'autres se sont inscrits dans des clubs sportifs.
Le lien social généré par ces séances favorise la reprise de confiance en soi et permet une ouverture
vers l'extérieur. Certaines personnes ont engagé des démarches professionnelles (formation, emploi).
38 personnes différentes ont participé à cette action, avec une moyenne de 11 participants par
séance.
Maintenir l'offre de portage de repas (CCAS) :
Le portage des repas prévient la mal nutrition et garanti un maintien à domicile des aînés sur la
durée. Le service, dans sa globalité a, chaque année, plus de fréquentation, il en est de même sur le
quartier de veille et le quartier prioritaire. 12 personnes habitantes du quartier prioritaire, ont
bénéficié du portage de repas. C’est un résultat satisfaisant, aucune demande du secteur n'a été
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refusée sur l'année malgré un taux d'occupation de plus de 100% de ce service. Une réflexion sur
une seconde tournée de portage est en cours qui permettrait une amélioration du nombre de
lexoviens desservis et donc d'habitants du secteur.
Poursuivre les actions de prévention mises en œuvre par le CCAS :
Il est difficile de quantifier le nombre précis d'habitants du secteur touché par l'ensemble des
actions de prévention du CCAS, étant pour la plupart en accès libre. La fréquentation est restée
stable sur l'ensemble des actions pour l'ensemble du territoire.
Mener une réflexion sur la conduite d’actions sur les questions de l’hygiène, du sommeil, de
l’alimentation et/ou des addictions aux écrans (CCAS) :
12 professionnels ont pu bénéficier d’une action de sensibilisation à la lutte contre la mal nutrition.
Le séjour santé a concerné 9 adultes et 7 adolescents.
Point d'Accueil Jeunes (Maison des Adolescents) :
Le Point d'Accueil Jeunes (PAJ) joue un rôle d'écoute, d'évaluation et d'orientation du jeune et de sa
famille. Grâce à son travail d'évaluation et d'orientation, l'accueillant de la Maison Des Adolescents
participe à la prévention du mal être, du suicide, du harcèlement et des phobies scolaires. Une des
fonctions de l'éducateur du Point Accueil Jeunes est également de travailler l'adhésion vers la
nécessité de poursuivre la démarche vers un soutien psychologique, favorisant ainsi l'accès aux
soins.
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OBJECTIF STRATEGIQUE 2-1 : UNE ACTION FORTE EN MATIERE DE PREVENTION DE LA
DELINQUANCE ET DE CITOYENNETE
2.1.1. Maintenir un partenariat fort dans le cadre du Contrat Local de Sécurité.
Maintenir le développement d’un travail partenarial au travers du CLSPD Ville de Lisieux – Service
proximité tranquillité et lien social :
Le CLSPD est une instance essentielle, un temps de rencontre important entre les partenaires sur les
questions de sécurité. En 2017, une réunion en formation plénière s’est déroulée le 14 décembre.
Les différentes réunions :
- Une réunion en formation plénière annuelle
- Cellules de quartier : 4.
- Une réunion des établissements scolaires en septembre.
- Une réunion spécifique aux problèmes de sécurité secteur Camp Franc (Nord) au printemps.
- Une réunion spécifique aux problèmes de sécurité dans les tours de la SAGIM.
Les partenaires associés saisissent ces temps de réunion pour échanger, se transmettre les
informations.
Action non réalisée : Conventionner les actions conduites en partenariat afin qu’elles se pérennisent
dans le temps (ex : Ville/bailleur/police) En 2018, il y aura un conventionnement avec le parquet des
Mineurs pour la mesure de rappel à l’ordre.
2.1.2 Faciliter le travail de la Police par un désenclavement de certains espaces du quartier
dans le cadre du NPNRU.
Actions conduites dans le cadre des études ANRU :
Etudier l’intérêt et les possibilités d’intervention sur le bâti et/ou sur l’espace public dans les secteurs
jugés comme enclavés dans le cadre du NPNRU (ex : Raoul Dufy, parking souterrain, pôle culturel).
2.1.3. Poursuivre le travail de prévention mené en matière de citoyenneté en particulier
auprès de la jeunesse.
CIDFF :
82 personnes dont 8 enseignants pour la visite du tribunal auprès des élèves de 4ème et 56
personnes pour les animations collectives auprès des élèves de 5ème. Soit un total de 138
personnes informées, par le CIDFF. L’ensemble des élèves de 5ème et de 4ème du collège Laplace
ont été concernés.
SAP :
En partenariat avec le CIO, un groupe de parole constitué de décrocheurs scolaires a été mis en
place : 8 à 9 jeunes du Collège Laplace ont abordé la réalité de leur scolarité et élaboré des
« stratégies » permettant de lui trouver du sens. Cette action a permis d’ancrer les jeunes concernés
dans un processus socialisant, les impliquant positivement dans une démarche personnelle visant à
renforcer l’estime de soi, redonner de la confiance et sortir de l’isolement.
Police Nationale :
142 jeunes des établissements scolaires du quartier prioritaire ont été touchés par les actions de
sensibilisation.
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Réactiver les conventions ESI14 / établissements scolaires sur les conduites addictives (Education
Nationale) :
77 élèves de Hauteville concernés par les actions ESI 14.
Poursuivre la conduite de chantiers éducatifs (Ville de Lisieux Service / Sport et Jeunesse) :
Ville de Lisieux :
9 jeunes de 14 à 19 ans ont été impliqués dans la rénovation des bâtiments de la Ville pour
participer à l’auto financement de projets comme le mini-camp d’été. Les jeunes respectent bien
leurs engagements et ces chantiers permettent également d’apprendre des techniques et méthodes
liées aux métiers.
SAP :
Pour 16 jeunes un chantier éducatif leur permet d’avoir une première expérience d’être utile est
d’effectuer un pas vers une socialisation en devenir. La reconnaissance du travail par l’utilisateur,
l’acquisition de techniques professionnelles, le travail d’équipe, le respect des horaires et des
consignes sont autant d’indicateurs qui permettent d’affirmer que le jeune est en capacité d’accepter
les règles de la vie en société.
Maintenir un contact de terrain (Service d’Action Préventive) :
La présence régulière sur le territoire, permet d’établir de nombreux contacts. Les accompagnements
éducatifs qui en découlent sont le gage d’une action pertinente en direction des jeunes de ce
quartier. Le but est d’être le plus repérable pour que les jeunes du quartier. Dans l’éventualité d’une
rencontre, les jeunes peuvent identifier les éducateurs et les solliciter pour un accompagnement.
Favoriser la mise en place de projets d’éducation artistique et culturels à destination des jeunes sous
protection judiciaire dans le cadre du programme régional culture-justice (PJJ) :
Le développement d'actions par la PJJ permet aux mineurs de travailler le thème de la citoyenneté.
2.1.4. Travailler sur la prévention des incendies.
Poursuivre la mise en place d’arrêtés municipaux relatifs à la circulation des mineurs âgés de moins
de 13 ans sur les parties du territoire les plus sensibles » (Ville de Lisieux – Service proximité
tranquillité et lien social) :
2017 a été marqué par un grand nombre d'incendies, les auteurs des incendies sont assez rarement
identifiés, et il n'est pas du tout avéré que ce sont systématiquement des mineurs. L’année 2017
comptabilise 11 incendies volontaires et feux de poubelles. Les actions pour améliorer ce résultat
doivent impliquer plusieurs acteurs, bailleurs, police, ville, etc.
Poursuivre la mise en place d’arrêtés municipaux relatifs à la circulation des mineurs âgés de moins
de 13 ans sur les parties du territoire les plus sensibles (Ville de Lisieux – Service proximité
tranquillité et lien social) :
Tout au long de l’année 2017, des vagues d’incendies au printemps et à l’automne, et des
interpellations se sont tenus.
31
2.1.5 Poursuivre la réflexion sur les besoins en matière de vidéo-protection.
Etudier l’opportunité d’implantation de caméras sur les sites où sont relevés des délits et
incivilités (Ville de Lisieux / Service proximité tranquillité et lien social) :
Cinq nouvelles caméras ont été installées par la ville sur trois parkings où des dégradations et autres
faits (notamment incendies) avaient eu lieu. Il n’y a pas eu de nouveaux faits de délinquance sur les
sites nouvellement vidéo-protégés.
32
OBJECTIF STRATEGIQUE 2-2 : LUTTER CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE ET
ACCOMPAGNER LES VICTIMES.
2.2.3. Lutter contre les phénomènes d’occupation des halls d’immeubles et des espaces
environnants générateurs d’incivilités et d’insécurité.
Ville de Lisieux « Poursuivre le travail de coordination mené entre la ville, les bailleurs sociaux et la
police. Pérenniser le partenariat par une convention (Ville de Lisieux / Service proximité tranquillité
lien social :
Cette collaboration avec bailleurs et police permet une efficacité et une réactivité face à ces
phénomènes. En 2017 une douzaine de situations ont pu être travaillées conjointement.
La collaboration entre ces 3 partenaires est de bonne qualité. En revanche, la convention n'est
toujours pas écrite.
Poursuivre le travail conduit par les assistants de prévention et d’accompagnement social des
bailleurs sociaux (Bailleurs sociaux) :
- Partélios : un agent de proximité.
- Sagim : agence en pied d’immeuble.
- Calvados Habitat : 6 correspondants.
2.2.4. Lutter contre l’insécurité routière.
Poursuivre et étudier les possibilités de renforcer les actions en matière de prévention routière (Ville
de Lisieux / Service Sport et Jeunesse) :
La journée de la prévention routière permet de lutter contre l'insécurité routière par la
sensibilisation au code de la route, la prévention des comportements à risques liés à la
consommation d'alcool et drogues. 60 jeunes ont été touchés par les actions de prévention routière.
2.2.5. Poursuivre l’accompagnement des victimes.
Maintenir le Service d’Aide aux Victimes (CIDFF) :
Il s'agit d'assurer un accueil quotidien des victimes tant téléphoniquement que physiquement. Il
offre aux victimes un soutien psychologique et un accompagnement juridique, une aide
administrative et une aide au recouvrement des indemnisations. 689 personnes reçues dont 491
domiciliées à Hauteville ce qui a donné lieu à 1 753 entretiens.
Conserver la présence d’un intervenant social au commissariat (CIDFF) :
Il s'agit d'apporter en temps réel un soutien aux victimes se rendant au commissariat en liaison avec
les partenaires. La permanence offre une réponse immédiate à la personne par une écoute
approfondie et permet d’organiser un accompagnement spécialisé si nécessaire. L’intervenant social
a accompagné 354 personnes en 2017.
33
Mettre en place un bureau d’Aide aux Victimes au tribunal (BAV) (CIDFF) :
Il s'agit de se mettre en relation avec les victimes convoquées à une audience, de leur expliquer son
déroulé, de les préparer au procès, de les orienter si nécessaire vers le barreau, de les accompagner
à l'audience et le cas échéant de les aider à préparer leur dossier auprès des fonds de garantie
lorsque le jugement a été rendu. Le service a réalisé 262 entretiens et traité 1 206 demandes.
Groupe de responsabilisation des auteurs de violences (CIDFF) :
Cette action collective consiste en une prise en charge du partenaire violent dans la perspective
d’éviter la récidive ou la réitération de l’agression qu’il y ait ou non reprise de la vie commune. Il
s’agit de faire évoluer le sujet et d’arrêter voire de réduire les souffrances psychiques engendrées par
les violences. Aucune récidive n’a été recensée. L’action a permis d’accompagner 18 personnes.
Unité d’accueil médico-judiciaire pour victimes mineures (CIDFF) :
L'Unité d’Accueil Médico Judiciaire permet la création et la pérennisation d'une unité de lieu, de
temps et d'action qui semble aujourd'hui une des réponses les plus adaptées à la prise en charge de
l'enfant victime de maltraitance et/ou d’agressions sexuelles et offre les meilleures garanties quant
au recueil de la parole de l'enfant. Cette action permet de prévenir la survictimisation et les risques
de délinquance à venir. Elle s'inscrit à la fois dans le cadre de l'aide aux victimes et dans celui de
prévention de la délinquance. L’action a permis d’accompagner 72 victimes mineures. 105 entretiens
auditions ont été réalisés dont 33 post auditions.
34
OBJECTIF STRATEGIQUE 3-1. ACCOMPAGNER INDIVIDUELLEMENT L’ENFANT AU TRAVERS DU
PROGRAMME DE REUSSITE EDUCATIVE (PRE).
3.1.1. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur la parentalité, la scolarité, la
santé et l’ouverture vers l’extérieur.
Poursuivre un travail fort en matière de scolarité par la mise en place d’accompagnements
individualisés en direction des familles (PRE) :
Le PRE met en place des accompagnements à domicile pour des enfants ne relevant pas du Contrat
Local d’Accompagnement à la Scolarité (CLAS) mais dont les familles sont en difficulté pour pouvoir
les soutenir. La prise en charge individuelle proposée par le PRE permet d'adapter au mieux
l'accompagnement aux besoins de l'enfant dans sa famille. Dans certains cas, il est tout de même
nécessaire de mettre le PRE et le CLAS en place. Le PRE a permis d’accompagner 51 enfants sur le
volet scolarité.
Poursuivre un travail fort en matière de parentalité par la mise en place d’accompagnements
individualisés en direction des familles (PRE) :
Le Programme de Réussite Educative a identifié un certain nombre de besoins dans
l’accompagnement à la parentalité en complément des interventions éducatives existantes
(Protection de l’Enfance, prévention), notamment sur la relation parent/enfant autour des enjeux
scolaires. Les familles reconnaissent l’impact du PRE dans le soutien à la parentalité, notamment
dans leur positionnement éducatif envers les enjeux scolaires. L’intervention conjointe du PRE et des
services éducatifs permet à la fois de garantir un cadre éducatif pour des familles en difficulté tout
en les valorisant et en les sollicitant sur leurs compétences parentales. Le PRE a permis
d’accompagner 28 enfants sur le volet parentalité.
Poursuivre le renforcement de l’accompagnement scolaire des enfants allophones (PRE) :
Les enfants nouvellement arrivés sur le territoire et n’étant pas (ou très peu) familiarisés avec la
langue française se voient fragilisés dans leur rapport aux pairs, aux adultes, à l’enseignement et aux
apprentissages. Les enfants n’ayant pas acquis les connaissances de base rencontrent des difficultés
pour entrer dans les apprentissages. Le PRE, en partenariat avec le Réseau d’Echanges de Savoirs a
permis d’accompagner 9 enfants.
Travailler le lien entre les écoles du REP, la Protection Maternelle et Infantile (PMI), la médecine
scolaire, les cabinets d'orthophonistes autour des troubles du langage des élèves et
l’accompagnement des familles. (PRE) :
Le PRE propose des évaluations orthophoniques dans les écoles maternelles du quartier prioritaire
qui permettent de détecter chez les moyennes sections les enfants ayant besoin d'un suivi
orthophonique ou d’ateliers visant l’éveil au langage. Cette action a permis d’accompagner 18
enfants.
35
Renforcer le travail d’ouverture vers l’extérieur (notamment sur le volet culturel) (PRE) :
Un certain nombre d’enfants et de jeunes n’a pas accès aux différentes structures culturelles, de
loisirs, sportives de la Ville soit du fait de leurs difficultés économiques, soit pour des aspects liés à
leur environnement social et culturel. De ce fait, les possibilités d’évolution dans un cadre collectif,
vecteur de socialisation, peuvent se voir freinées et constituer un frein à la mise en œuvre de
parcours de réussite. Afin de lever ces freins, 12 enfants bénéficiant d’un parcours de réussite
éducative ont bénéficié d’un accompagnement sur le volet ouverture vers l’extérieur.
3.1.2. Améliorer la gouvernance du PRE et renforcer le partenariat.
Maintenir un partenariat fort et régulier dans le cadre des EPS et explorer les pistes d’extension de ce
partenariat aux structures manquantes (PRE) :
Les temps de réunion de l’équipe pluridisciplinaire de soutien se tiennent toutes les deux semaines.
La mission principale est d’étudier les situations pour lesquelles il y a une demande ou un suivi,
auprès du PRE. Les sollicitations sont effectuées dans le respect du droit des familles et du
fonctionnement des institutions partenaires.
36
OBJECTIF STRATEGIQUE 3-2. FAVORISER LA REUSSITE EDUCATIVE AU TRAVERS LA
REFONDATION DU RESEAU D’EDUCATION PRIORITAIRE (REP)
3.2.1. Garantir l'acquisition du "Lire, écrire, parler" et enseigner plus explicitement les
compétences que l'école requiert pour assurer la maîtrise du socle commun (Education
Nationale).
Les actions visent, dans leur diversité et en appui sur les savoirs acquis dans les enseignements
disciplinaires, à faire construire par les élèves les compétences du socle commun, en particulier
celles qui relèvent du domaine prioritaire des langages pour penser et communiquer. Elles
s'attachent à renforcer la maîtrise, par les élèves, des quatre composantes de ce domaine :
- Comprendre, s'exprimer en utilisant la langue française à l'oral et à l'écrit : projets interdegrés "
passerelle", "fables", AP, APC, co-enseignement à l'école et au collège.
- Comprendre, s'exprimer en utilisant une langue étrangère : projet inter-degrés autour de trois
langues : français, anglais, allemand.
- Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages mathématiques, scientifiques et informatiques :
projet inter-degrés en mathématiques, rencontres et échanges autour des mathématiques.
- Comprendre, s'exprimer en utilisant les langages des arts et du corps : jumelage, projets en lien
avec les partenaires artistiques et culturels locaux.
Les compétences langagières sont travaillées tout au long du parcours de l'élève. La maternelle est
le premier lieu investi pour la mobilisation du langage dans toutes ses dimensions (communiquer,
exprimer, comprendre...) et dans tous les domaines d'apprentissages. Les compétences de l'oral
comme de l'écrit sont visées dans l'ensemble des projets et actions menées sur le Réseau
d’Education Prioritaire (REP). Les dispositifs "plus de maîtres que de classes" et l'accueil des enfants
de moins de trois ans" ainsi que l'accompagnement personnalisé au collège permettent également
de travailler spécifiquement ces compétences.
La formation des enseignants du REP (C1-C2-C3) en 2017 a porté sur l'enseignement plus explicite
qui est un levier permettant, notamment aux élèves les plus éloignés des attentes scolaires, de
progresser dans les apprentissages. Un travail spécifique sur la compréhension des écrits a été
mené. Il a permis d'engager les équipes enseignantes à utiliser des outils communs au cycle 3. Une
formation sur le domaine langagier a été proposée aux intervenants du Contrat Local
D'accompagnement à la Scolarité (CLAS).
37
3.2.2. Conforter une école bienveillante et exigeante (Education Nationale).
Les actions visent à mieux prendre en compte la diversité des élèves dans leur rapport à l'école et au
savoir. Elles visent à rompre une uniformité des modalités d'enseignement et une trop grande
linéarité des apprentissages. L'objectif est d'atteindre les exigences à la fin du cycle et pas
nécessairement à la fin de l'année, dans une perspective d'une forte diminution des redoublements
et d'une meilleure prise en charge de la vitesse d'évolution de chacun. Les dispositifs doivent ainsi
contribuer à donner du temps pour que les élèves acquièrent les postures et les automatismes
nécessaires sans lesquels ils ne peuvent progresser. L'évaluation des acquis des élèves doit s'inscrire
dans une perspective de meilleure intégration au processus d'apprentissage et contribuer à une
meilleure régulation des enseignements. Elle doit également participer d'une meilleure prise de
conscience par les élèves de leurs propres progrès et ainsi stimuler l'engagement dans les
apprentissages.
Une vigilance est accordée à l'ensemble du parcours de l'élève (tant au niveau pédagogique
qu'éducatif). Des dispositifs d'accompagnements et de suivi de parcours sont possibles. La
différenciation, les Activités Pédagogiques Complémentaires, les Stages de Remise à Niveau sont des
pratiques pédagogiques ou des dispositifs visant à l'acquisition des compétences fondamentales du
socle commun par un accompagnement particulier des élèves. Les évaluations sont conduites de
façon bienveillante mais reposent sur des objectifs exigeants. L'analyse des résultats des évaluations
favorise un suivi de chaque élève et permet de proposer, d'initier, de mettre en cohérence, des
pratiques pédagogiques engageant à faire progresser les élèves dans l'acquisition des compétences
du socle commun.
3.2.3. Mettre en place une école qui coopère utilement avec les parents et les partenaires pour
la réussite scolaire (Education Nationale).
L'accent est porté sur la qualité de l'accueil des parents dès la première scolarisation et tout au long
du parcours de l'élève, notamment sur les points de rupture : Grande Section/CP et entrée en 6ème.
Il s'agit de favoriser la connaissance du système scolaire par les parents, de les informer, de les
accompagner au plus près de leurs questionnements ou de leurs besoins. Les liens sont établis entre
les partenaires institutionnels et associatifs locaux afin de répondre, au mieux, aux besoins identifiés.
Les partenaires sont conviés au comité de pilotage du REP.
Un fort partenariat est établi entre l'Education Nationale et le PRE qui permet un suivi individuel et
sert le parcours de l'élève dans toutes ses dimensions : scolaire, de santé, de loisirs, de relations avec
ses parents. Le partenariat local est très investi dans les actions mises en œuvre dans le cadre du
Comité d'Education à la Santé et à la Citoyenneté.
38
OBJECTIF STRATEGIQUE 3-3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE
3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail d’éducation par le sport.
Soutenir les associations sportives du quartier (Ville de Lisieux – Service Sport et Jeunesse) :
15 associations sportives ont bénéficié d’un soutien financier de la municipalité. (Badminton, hand-
ball, volley, hockey, shin gi thai dojo, Tai Kwendo, Karaté, Haltérophilie, forme et bien-être, muay thai,
Miller's Dance club, clubs de Football).
Maintenir le travail d’éducation par le sport du CAL Handball (CAL Handball - Ville de Lisieux –
Service Sport et Jeunesse) :
Cette action vise à la découverte, au travers de la pratique du handball, des valeurs fondamentales
telles que le respect d'autrui, des règles du jeu, l'esprit d'équipe. L’action a bénéficié à 913 jeunes.
J'apprends à nager (Lisieux Normandie/Le Nautile) :
Le dispositif "j'apprends à nager" vise à permettre à des enfants et des jeunes du quartier prioritaire
d'apprendre à nager et d'accéder aux installations sportives de l'intercommunalité. Le projet a
bénéficié à 16 jeunes du quartier prioritaire repérés par le PRE, le centre socio-culturel et le service
jeunesse (durant 14 séances de 45 minutes chacune).
3.3.2. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur les différents « temps de
l’enfant » (scolaire, périscolaire, extrascolaire) et leur articulation.
Mouv' de Rue :
Des jeunes participent en amont de la manifestation à toutes les étapes de la construction de projets
pour une valorisation le jour de l’évènement. Il est estimé qu’environ 1 100 habitants ont participé à
Mouv’ de Rue.
Faire évoluer dans le temps les activités périscolaires (APS) en poursuivant le travail engagé avec les
partenaires :
Réflexion actuelle sur un Projet Educatif Local.
Apporter une offre de loisirs à destination des enfants et les adolescents durant le temps extra-
scolaire en s’appuyant sur le centre de loisirs et le local adolescent :
Toute l’année un Accueil Collectif de Mineurs (CAC) et un Local Adolescent (La pendule) sont ouverts
Ces structures proposent des loisirs sportifs et culturels, des montages de séjour, des
accompagnements à l'autonomie des jeunes adultes.
3.3.3. Conduire une réflexion sur l’évolution des locaux pour jeunes du quartier dans le cadre
du Programme de Rénovation Urbaine.
Durant l'année 2017, le collège Laplace était en cours de rénovation.
39
3.3.4. Conforter l’accompagnement en matière de parentalité.
Maintenir les interventions en matière de parentalité (Service d’Action Préventive) :
Le Service d’Action Préventive intervient ponctuellement sur le champ de l’accompagnement à la
parentalité notamment lorsque de jeunes femmes deviennent mères et demandent à être
accompagnées dans leurs démarches pour devenir autonomes.
Lieu d’accueil Enfants/Parents (Association Accueillir son enfant) :
« La Mosaïque » est un lieu d’accueil enfants/parents situé au centre socio-culturel ce qui permet de
mieux toucher les habitants du quartier prioritaire. Le dispositif contribue au soutien à la parentalité
en permettant aux parents d’échanger sur les pratiques éducatives. Il a bénéficié à 41 personnes
dont 38 % du quartier prioritaire. L'association « Accueillir son enfant » à également accompagné
204 personnes dans le cadre de l'allaitement, 56 personnes pour la malle aux histoires et 63
personnes en art patouille.
40
OBJECTIF STRATEGIQUE 4-1 : RENFORCER LES ACTIONS EN FAVEUR DE L’EMPLOI ET DE
L’INSERTION.
4.1.1. Lever les freins périphériques à la reprise d’une activité.
Accompagner les femmes du quartier dans leur volonté d’un retour à l’emploi via le bureau d’aide
individualisé vers l’emploi (BAIE) (CIDFF) :
134 femmes dont 51 du quartier prioritaire ont bénéficié de cette action. L'accompagnement a
favorisé pour 20,51% des personnes reçues le retour à un emploi, l'entrée sur une formation et/ou
un dispositif d'insertion.
Action collective d'insertion sociale et professionnelle (CIDFF) :
L'action a pour but de lever les freins à l'insertion professionnelle de personnes très éloignées de
l'emploi, en repérant un réseau de partenaires "ressource" (centres de formation, lieux culturels..),
mais aussi en proposant un travail sur soi-même d’introspection et de valorisation. 13 femmes
habitantes du quartier prioritaire ont bénéficié de l’action. L'action a permis de valoriser et de faire
émerger auprès des candidats des valeurs insoupçonnées.
Maintenir l’offre de solutions de logements et l’accompagnement social que permet le Foyer des
Jeunes Travailleurs (FJT) à destination des jeunes du quartier. (CCAS) :
L'accès au FJT permet d'apporter non seulement un accès facilité à la mobilité et à l'emploi, mais
également un accompagnement individuel des jeunes, tant social que socio-professionnel. 9% des
jeunes bénéficiant du foyer des jeunes travailleurs habitent le quartier prioritaire ou des quartiers de
veille. Cela concerna la chambre relais et l'accès traditionnel. Aucune demande n'a été rejetée.
Poursuivre le dispositif de « Chambre Relais ». (Mission Locale) :
Un jeune qui se retrouve sans logement stable ne peut s'impliquer durablement dans son parcours.
La chambre relais amène cette stabilité indispensable à l'insertion durable. L'encadrement fait par les
animateurs permet aux jeunes de se projeter sereinement. Le dispositif a bénéficié à 3 jeunes.
Contribuer à lever les freins périphériques que rencontrent les jeunes du quartier (logement, santé,
mobilité, etc) (Mission Locale) :
La Mission Locale tente de maintenir voir de développer des actions visant à renforcer l’accès au
logement, à la santé ou à la mobilité. 130 jeunes du quartier prioritaire (10 % des jeunes suivis) ont
été accompagnés par la mission locale. Six jeunes habitant le quartier prioritaire ont été revus sur
l'action "mon Image mon emploi" Sept jeunes du quartier prioritaire (30 % des jeunes ayant
bénéficié de l'action) ont bénéficié d'un accompagnement dans le cadre de la mobilité.
De plus, la « Garantie Jeunes » a offert une bonne opportunité pour travailler ces thématiques même
si le dispositif n’a permis de toucher que peu de jeunes du quartier prioritaire (6 jeunes).
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Opération navette (Centre Socio-culturel) :
Le dispositif pointe la levée des freins à la mobilité pour accéder à : une formation, un entretien
d’embauche, un emploi direct dans l’attente d’un véhicule ou une recherche d’emploi. Neuf
personnes habitant le quartier prioritaire ont bénéficié de l’opération navette. Pour six bénéficiaires,
cela a permis un maintien dans l’emploi. Depuis le mois de septembre, le centre gère une seconde
voiture.
4.1.2. Favoriser la montée en compétence et accompagner vers l’emploi
Espace Chantier (Bac emploi) :
BAC Emploi met des salariés en insertion à disposition d'employeurs afin de permettre à des
personnes de reprendre une activité salariée au travers de missions ponctuelles complétées
par un accompagnement social et professionnel adapté.
Forum de l'emploi (Ville de Lisieux/Service Sport et Jeunesse) :
Le but de cette action est de créer du lien entre employeurs et demandeurs d'emploi. Etait proposé
des démonstrations de métiers, des rencontres d'agences d'intérim, Pôle emploi, Mission Locale, FJT,
CIO, CLAJ... Pour permettre à chacun de se déplacer vers le site, les habitants de Hauteville
bénéficiaient, de navettes de bus gratuites. Afin de mieux accueillir les publics, des jeunes lycéens
ont pu accompagner les participants vers les stands qui les intéressaient. 800 personnes sont
concernées par cette action, dont 240 de Hauteville, soit : 30%.
Mobiliser les contrats de professionnalisation et d’apprentissage (Mission Locale) :
Le contrat de professionnalisation permet la montée en compétences des jeunes et favorise très
souvent l'accès à l'emploi durable. Cinq jeunes du quartier prioritaire ont été bénéficiaires ce type de
contrats. Les professionnels constatent que peu de jeunes du quartier prioritaire souhaitent accéder
à l’alternance pour des raisons multiples (manque d'employeurs prêts à accueillir des jeunes, refus
de "retourner à l'école", distances des organismes et surtout des CFA, problème de savoirs de base,
etc…).
Accompagner les jeunes du quartier vers l’emploi, la formation et la formulation de leur projet
professionnel (Mission Locale) :
L'accès à la formation professionnelle fournit une qualification à des jeunes qui en sont souvent
dépourvus. Il est souvent préalablement nécessaire de travailler le projet avec ces derniers. Pour
accéder à une insertion durable, il est donc indispensable de pouvoir préparer au mieux l'accès à
l'emploi. Il s'agit aussi de préparer les jeunes sur toutes les techniques de recherche d'emploi. 90
jeunes dont 69% du quartier prioritaire sont concernés par cette action. La mission locale
souhaiterait amener davantage de jeunes à se former, mais cette catégorie de public rencontre une
réelle réticence. Le plan 500 000 formations porté par la région a permis de mobiliser ces jeunes vers
des formations qui leur conviennent mieux (formations courtes et certifiantes).
42
Lancement et animation du dispositif Garantie jeunes (Mission Locale) :
La Garantie Jeunes est un accompagnement global d'un an basé sur des animations collectives. Les
jeunes multiplient les expériences professionnelles (rencontres, stages, emplois...) pour développer
leur représentation du monde de l'emploi et leur expérience. En parallèle, ils travaillent sur le savoir
être. 12 jeunes du quartier prioritaire ont été accompagnés dans le cadre de ce dispositif. La
proportion de jeunes du quartier prioritaire pourrait être plus importante, mais l'implication exigée
par la garantie jeune freine de nombreux candidats. La promotion du dispositif auprès des
partenaires est une priorité pour améliorer ce résultat.
Utiliser les outils du droit commun (CAE, CIE, emploi d’avenir, etc…) pour réduire le nombre de
personnes sans activité sur le quartier (Mission Locale) :
Le recours aux emplois aidés est une vraie plus-value pour l'accès à l'emploi durable. Le rythme et
les conditions sont adaptés aux publics les plus vulnérables notamment les jeunes. En outre, des
formations doivent systématiquement être mises en œuvre pour permettre la montée en
compétences. 7 jeunes du quartier prioritaire sont bénéficiaires des dispositifs (3 EAV et 4CAE).
Poursuivre l’élaboration de clauses d’insertion bénéficiant aux habitants du quartier prioritaire
notamment dans le cadre de l’ANRU avec le facilitateur clause de la mission locale (Mission Locale) :
Les clauses d'insertion, sont, par définitions, des outils créés spécifiquement pour permettre aux plus
éloignés d'accéder à un emploi. 3 jeunes du quartier prioritaire de Hauteville ont pu bénéficier de
ces clauses. Les clauses sociales qui constituent une véritable opportunité pour les personnes en
difficulté bien que le volume des chantiers fournit un nombre d'heures d'insertion réduit. A
contrario, le travail réalisé par la mission locale reste le même qu'il concerne un recrutement d'une
semaine ou de 3 mois. On constate que la distance des entreprises qui interviennent, ne favorise pas
le recrutement des personnes à l'issue du chantier.
4.2.2 Renforcer l'attractivité des centres commerciaux de proximité
Le travail avec les commerces du quartier dans le cadre du plan d’actions municipal en matière
d’attractivité commerciale est en cours d’élaboration.
Encourager la création d’une association de commerçants sur le Centre Commercial n°1 :
Présence d'un boulanger au 1er centre, qui représente un relais pour la Ville. Il est également
présent sur le centre commercial n° 2 et adhère à l'Association des commerçants de la Place Mozart.
43
AXE N°5 CADRE DE VIE ET RENOUVELLEMENT URBAIN
Le protocole de préfiguration est la première étape de contractualisation dans le cadre de la
conduite du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU).
Il se traduit concrètement par la conduite d’un programme d'études et la mise à disposition de
moyens d'ingénierie permettant la conception d’un projet urbain de qualité pour le quartier
prioritaire de Hauteville. Il permet de définir également les conditions de faisabilité et de réalisation
du projet.
L’ensemble des objectifs de l’axe stratégique n°5 sont travaillés depuis le 1erjuillet 2016 dans le
cadre de ce protocole. Pour ce faire la direction de projet est accompagnée par :
- Une assistance à maitrise d’ouvrage : Il s’agit d’une mission visant à accompagner la direction de
projet tout au long de la mise en œuvre du protocole de préfiguration avec pour objectif final la
rédaction de la convention pluriannuelle du Nouveau Programme de Renouvellement Urbain du
quartier de Hauteville.
- Une maitrise d’œuvre urbaine : Il s’agit d’une mission visant à accompagner la ville de Lisieux et
l’intercommunalité tout au long de la mise en œuvre du protocole de préfiguration avec pour
objectif final la conception du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain.
Le NPNRU du quartier de Hauteville fût présenté en Réunion de Travail Partenariale (RTP) le 12 avril
2018. Les partenaires ont souligné lors de la RTP la qualité et l'ambition du projet et donc confirmé
leur engagement fort pour accompagner le projet de renouvellement de Hauteville. Des précisions
et modifications ont été formulées par l’ANRU avant un passage en Comité d’Engagement dont la
date prévisionnelle se situe en septembre/octobre 2018
44
3. 2. Détail des dépenses / tableau de financement
Concernant le bilan financier 2017, nous ne disposons pas des éléments nécessaires à son écriture.
En Comité de Pilotage le 19 avril 2018, la DDCS à « pu expliquer que la priorité du deuxième
trimestre est d'engager le dossier le plus rapidement possible. Concernant l'annexe financière la DDCS
a choisi d'effectuer ce travail pendant l'été 2018 et de transmettre l’annexe complétée à la fin de celui-
ci. C'est un travail important à mener afin de rester cohérent par rapport aux années précédentes. Il
précise qu’au vu de la charge de son service, il est impossible de mener ce travail en parallèle de
l'Appel à projets. La DDCS confirme que l’annexe financière ne sera pas transmise avant la fin de l’été.
Par conséquent, le rapport politique de la ville 2017 (à rendre avant le 30 juin 2018), ne contiendra
pas les éléments financiers 2017 »
Par conséquent le bilan 2017 sera intégré au rapport dès que possible et présenté lors des instances
de l'automne 2018.
45
3.3. Orientations 2019
Au regard des éléments de bilan présentés ci-dessus, des orientations pour le contrat de ville ont été
travaillées lors de 4 groupes de travail :
- Développement social : le 17/05/18.
- Prévention de la délinquance et lutte contre le sentiment d’insécurité : le 14/05/18.
- Réussite Educative : le 16/05/18.
- Développement de l’activité économique et de l’emploi : le 16/05/18.
Ces propositions d’orientations ont ensuite été complétées et approuvées en :
- Groupe élus Ville de Lisieux/Lisieux Normandie : le 04/06/18.
- Conseil citoyen : le 28/05/18.
Concernant le Comité technique et le Comité de pilotage, les orientations 2019 seront présentées
lors d'un Comité technique et d'un Comité de pilotage à l'automne 2019.
Pour l’année 2019, l’objectif est de consolider le travail commencé en 2018. Il n’y a donc pas de
changements quant aux orientations déterminées.
Les orientations du contrat de ville sont de 3 ordres :
- Les axes de travail pour 2019 dans le cadre du protocole de préfiguration à la convention ANRU : Il
s’agit ici de recenser l’ensemble des objectifs du contrat de ville qui seront poursuivis en 2019 dans
le cadre des études visant à l’élaboration de la convention avec l’ANRU pour le Nouveau Programme
National de Renouvellement Urbain (NPNRU) du quartier prioritaire de Hauteville.
- Les axes de travail pour 2019 dans le cadre du contrat de ville : Il s’agit ici de recenser l’ensemble
des pistes d’actions qui seront étudiées par les signataires du contrat de ville durant l’année 2019
dans le cadre de groupes de travail organisés par le chargé de mission politique de la ville.
- La priorisation 2019 dans le cadre de l’appel à projets contrat de ville : Il s’agit ici de recenser
l’ensemble des objectifs ciblés comme prioritaires pour bénéficier d’un financement dans le cadre de
l’appel à projets contrat de ville financé par le Commissariat Général à l’Egalité des Territoires (CGET)
et piloté localement par la Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS).
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AXE DE TRAVAIL 2019 – NPNRU
AXE STRATEGIQUE N°1 – COHESION SOCIALE / DEVELOPPEMENT SOCIAL
OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 2. FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DU LIEN SOCIAL PAR UNE ACTION
COORDONNEE DE PROXIMITE
- Objectif opérationnel 1.2.3. Renforcer l’animation du quartier par un investissement de l’espace
public tout au long de l’année
- Objectif opérationnel 1.2.5. Renforcer les liens intergénérationnels et lutter contre l’isolement des
personnes âgées
AXE STRATEGIQUE N°2 – COHESION SOCIALE / PREVENTION DE LA DELINQUANCE, LUTTE
CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE
OBJECTIF STRATEGIQUE 2. 1. UNE ACTION FORTE EN MATIERE DE PREVENTION DE LA
DELINQUANCE ET DE CITOYENNETE
- Objectif opérationnel 2.1.2. Faciliter le travail de la Police par un désenclavement de certains
espaces du quartier dans le cadre du NPNRU
- Objectif opérationnel 2.1.4. Travailler sur la prévention des incendies
OBJECTIF STRATEGIQUE 2. 2. LUTTER CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE ET ACCOMPAGNER LES
VICTIMES
- Objectif opérationnel 2.2.1. Réhabiliter le bâti et les espaces publics dans les secteurs anxiogènes
afin d’améliorer l’image de Hauteville
- Objectif opérationnel 2.2.3. Lutter contre les phénomènes d’occupation des halls d’immeubles et
des espaces environnants générateurs d’incivilités et d’insécurité
- Objectif opérationnel 2.2.4. Lutter contre l’insécurité routière
- Objectif opérationnel 2.2.5. Poursuivre l’accompagnement des victimes
AXE STRATEGIQUE N°3 – COHESION SOCIALE / REUSSITE EDUCATIVE
OBJECTIF STRATEGIQUE 3. 3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE DE LA COLLECTIVITE
- Objectif opérationnel 3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail d’éducation par le sport
- Objectif opérationnel 3.3.3. Conduire une réflexion sur l’évolution des locaux pour jeunes du
quartier dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine.
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AXE STRATEGIQUE N°4 – DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET DE L’EMPLOI
OBJECTIF STRATEGIQUE 4. 2. SOUTENIR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
- Objectif opérationnel 4.2.1. Renforcer l’attractivité des centres commerciaux de proximité
- Objectif opérationnel 4.2.2. Accompagner vers l’entreprenariat
AXE STRATEGIQUE N°5 : CADRE DE VIE, RENOUVELLEMENT URBAIN
OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 1. AMELIORER L’ESPACE PUBLIC ET LE CADRE DE VIE
- Objectif opérationnel 5.1.1. Réaffirmer le rôle structurant de la rue Roger Aini dans la desserte du
quartier
- Objectif opérationnel 5.1.2. Améliorer le maillage viaire interne
- Objectif opérationnel 5.1.3. Renforcer les cheminements piétons et les liaisons de bus
- Objectif opérationnel 5.1.4. Mettre en valeur le paysage
- Objectif opérationnel 5.1.5. Améliorer la maintenance des espaces publics par la conduite d’une
gestion urbaine et sociale de proximité
- Objectif opérationnel 5.1.6. Conforter la démarche environnementale en s’appuyant sur les
potentialités existantes, aller vers un « éco-quartier »
OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 2. RENOUVELER L’ATTRACTIVITE DE L’HABITAT
- Objectif opérationnel 5.2.1. Renouveler l’offre de logement
- Objectif opérationnel 5.2.2. Réhabiliter le parc ancien
- Objectif opérationnel 5.2.3. Résidentialiser les espaces
- Objectif opérationnel 5.2.4. Préserver la diversité de l’offre de logement locatif social
- Objectif opérationnel 5.2.5. Coordonner l’action des bailleurs et mettre en synergie les stratégies
patrimoniales
OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 3. RENFORCER LES CENTRALITES EXISTANTES
- Objectif opérationnel 5.3.1. Secteur ouest : renouveler l’image de la première centralité du quartier
- Objectif opérationnel 5.3.2. Secteur centre : affirmer une nouvelle polarité à forte visibilité autour
des sports et de la jeunesse
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- Objectif opérationnel 5.3.3. Secteur Est : Améliorer le fonctionnement du centre commercial n°2
(Est) et de ses abords
AXE DE TRAVAIL 2019 – CONTRAT DE VILLE
AXE STRATEGIQUE N°1 – COHESION SOCIALE / DEVELOPPEMENT SOCIAL
OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 1. RENFORCER L’ACCES AUX DROITS FONDAMENTAUX
- Objectif opérationnel 1.1.4. Lutter contre le non-recours par un travail de proximité
Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : renforcer l’accompagnement dans l’accès à
l’outil numérique et la lutte contre l’illettrisme
AXE STRATEGIQUE N°2 – COHESION SOCIALE / PREVENTION DE LA DELINQUANCE, LUTTE
CONTRE LE SENTIMENT D’INSECURITE
OBJECTIF STRATEGIQUE 2. 1. UNE ACTION FORTE EN MATIERE DE PREVENTION DE LA
DELINQUANCE ET DE CITOYENNETE
- Objectif opérationnel 2.1.3. Poursuivre le travail de prévention mené en matière de citoyenneté en
particulier auprès de la jeunesse
Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Conduites d’actions de prévention en
direction des jeunes mais également des parents
AXE STRATEGIQUE N°3 – COHESION SOCIALE / REUSSITE EDUCATIVE
OBJECTIF STRATEGIQUE 3. 3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE DE LA COLLECTIVITE
- Objectif opérationnel 3.3.2. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur les différents «
temps de l’enfant » (scolaire, périscolaire, extrascolaire) et leur articulation
Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Réfléchir à la mise en œuvre d’un projet
éducatif local afin de clarifier et de coordonner les actions de chacun en matière de Réussite
Educative
AXE STRATEGIQUE N°4 – DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET DE L’EMPLOI
OBJECTIF STRATEGIQUE 4. 1. RENFORCER LES ACTIONS EN FAVEUR DE LA FORMATION, DE
L’EMPLOI ET DE L’INSERTION
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- Objectif opérationnel 4.1.1. Lever les freins périphériques à la reprise d’une activité
- Objectif opérationnel 4.1.2. Favoriser la montée en compétence et accompagner vers l’emploi
Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Renforcer le travail de proximité auprès des
publics visés par les dispositifs existants. Travailler sur la défiance envers les institutions. Renforcer le
travail de pédagogie auprès des publics.
- Objectif opérationnel 4.2.2. Accompagner vers l’entreprenariat
- Pistes de réflexion à approfondir en groupe de travail : Améliorer l’accompagnement des
entrepreneurs du quartier afin de stimuler la création d’entreprise et leurs pérennisation (DIRECCTE,
CCI, Pôle Emploi, CA Lisieux Normandie)
PRIORISATION 2019 - APPEL A PROJETS CONTRAT DE VILLE
AXE STRATEGIQUE N°1 – COHESION SOCIALE / DEVELOPPEMENT SOCIAL
OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 1. RENFORCER L’ACCES AUX DROITS FONDAMENTAUX
- Objectif opérationnel 1.1.3. Poursuivre le travail d’accès aux droits juridiques
- Objectif opérationnel 1.1.4. Lutter contre le non-recours par un travail de proximité
OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 2. FAVORISER LE DEVELOPPEMENT DU LIEN SOCIAL PAR UNE ACTION
COORDONNEE DE PROXIMITE
- Objectif opérationnel 1.2.1.Sortir de l’isolement et accompagner les familles monoparentales et les
familles en situation de précarité
- Objectif opérationnel 1.2.3. Renforcer l’animation du quartier par un investissement de l’espace
public tout au long de l’année
- Objectif opérationnel 1.2.5. Renforcer les liens intergénérationnels et lutter contre l’isolement des
personnes âgées
OBJECTIF STRATEGIQUE 1. 3. GARANTIR L’ACCES A LA SANTE POUR TOUS
- Objectif opérationnel 1.3.3. Poursuivre et renforcer le travail de prévention à la santé et d’accès aux
soins
AXE STRATEGIQUE N°3 – COHESION SOCIALE / REUSSITE EDUCATIVE
OBJECTIF STRATEGIQUE 3. 3. REFONDRE LE PROJET JEUNESSE DE LA COLLECTIVITE
- Objectif opérationnel 3.3.1. Poursuivre et renforcer le travail d’éducation par le sport
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- Objectif opérationnel 3.3.2. Lever les freins à la réussite éducative en travaillant sur les différents «
temps de l’enfant » (scolaire, périscolaire, extrascolaire) et leur articulation
- Objectif opérationnel 3.3.4. Conforter l’accompagnement en matière de parentalité
AXE STRATEGIQUE N°4 – DEVELOPPEMENT DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE ET DE L’EMPLOI
OBJECTIF STRATEGIQUE 4. 1. RENFORCER LES ACTIONS EN FAVEUR DE LA FORMATION, DE
L’EMPLOI ET DE L’INSERTION
- Objectif opérationnel 4.1.1. Lever les freins périphériques à la reprise d’une activité
- Objectif opérationnel 4.1.2. Favoriser la montée en compétence et accompagner vers l’emploi
AXE STRATEGIQUE N°5 : CADRE DE VIE, RENOUVELLEMENT URBAIN
OBJECTIF STRATEGIQUE 5. 1. AMELIORER L’ESPACE PUBLIC ET LE CADRE DE VIE
- Objectif opérationnel 5.1.6. Conforter la démarche environnementale en s’appuyant sur les
potentialités existantes, aller vers un « éco-quartier »