Conjoncture et prvisions Rapport annuel 2014 : tendances et
concurrence Performances financires des entreprises Lhtellerie en
France Principaux contributeurs Zo Lucking, Cathy Alegria et
Alexandre Boulgue Directeur de la publicationLaurent Faibis Date de
publicationAvril 2015 Code tude4SME06 Sitewww.xerfi.com
[email protected] Adresse13-15 rue de Calais 75009 Paris
Tlphone01 53 21 81 51 Fax01 42 81 42 14 Lhtellerie en France |
Avril 2015 2 Reproduction interdite la photocopie non autorise est
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conomique
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strictes. Des milliers dentreprises, comme tous les rseaux
bancaires, les investisseurs et financiers, les leaders du conseil
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Avril 2015 3 Reproduction interdite la photocopie non autorise est
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dentreprisesouladfinition de plans stratgiques. Lhtellerie en
France | Avril 2015 4 Reproduction interdite la photocopie non
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vidos, Xerfi Previsis, etc.). Lhtellerie en France | Avril 2015 5
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) TABLE DES MATIERES LE SECTEUR EN UN
CLIN DIL9 1. COMPRENDRE LE SECTEUR ET LES DETERMINANTS DE
LACTIVITE10 1.1. LE CHAMP DE LETUDE11 Le primtre retenu11 1.2. LES
FONDAMENTAUX DE LACTIVITE12 Loffre htelire12 Les catgories
doprateurs13 Le nouveau classement14 Les modes de distribution
htelire15 1.3. LES DETERMINANTS DE LACTIVIT17 Les principaux
dterminants de lactivit sectorielle17 1.4. LENVIRONNEMENT
SECTORIEL19 Les conditions climatiques du printemps et de lt 201419
La frquentation touristique franaise20 Les ajustements budgtaires
des vacanciers21 Le pouvoir dachat des mnages23 La frquentation
touristique trangre24 Les dplacements professionnels25 Lanalyse des
forces concurrentielles26 La concurrence des autres modes
dhbergement27 Le recours aux OTAs28 2. LEVOLUTION DE LACTIVITE DU
SECTEUR29 2.1. LES TENDANCES DE LACTIVITE30 A retenir30 Lvolution
des dterminants31 Lanalyse de longue priode32 Lhtellerie en France
| Avril 2015 6 Reproduction interdite la photocopie non autorise
est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) TABLE DES MATIERES
(SUITE) 2.2. LES INDICATEURS DE LACTIVITE33 La frquentation
htelire33 La rpartition gographique des nuites htelires34 Les
nuites htelires par catgorie dtoiles et par espace touristique35 Le
taux doccupation dans lhtellerie36 Les prix des nuites37 Le chiffre
daffaires de lhtellerie38 3. LES PERFORMANCES FINANCIERES DES
ENTREPRISES DU SECTEUR39 3.1. LES POINTS DE REPRE40 A retenir40 La
mthodologie Xerfi41 3.2. LE COMPTE DE RSULTAT DU SECTEUR42 Les
principaux postes de charges42 Les soldes intermdiaires de
gestion43 3.3. LE BILAN DU SECTEUR45 La structure et la rentabilit
financires45 3.4. FOCUS REGIONAL47 Les performances financires des
hteliers selon la rgion47 3.5. LE RCAPITULATIF DES TATS FINANCIERS
DU SECTEUR48 Le compte de rsultat en % du chiffre daffaires48 Le
bilan en % de lactif et du passif49 Les principaux ratios50 La
dfinition des ratios52 4. LA STRUCTURE ECONOMIQUE DU SECTEUR53 4.1.
LA STRUCTURE ECONOMIQUE DU SECTEUR54 A retenir54 4.2. LEVOLUTION DU
TISSU ECONOMIQUE55 Le parc htelier et les capacits dhbergement55 Le
parc htelier par profil dexploitant56 Lhtellerie en France | Avril
2015 7 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un
dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) TABLE DES MATIERES (SUITE)
4.3. LES CARACTERISTISQUES STRUCTURELLES58 Le parc htelier par
catgorie dtoiles58 Le parc htelier par zone dimplantation59 La
structure des entreprises par taille60 La localisation gographique
de lactivit61 La structure du parc htelier par rgion63 5. LES
FORCES EN PRESENCE64 5.1. LES FORCES EN PRESENCE65 A retenir65 Les
groupes leaders66 Le positionnement des groupes69 Le classement des
chanes htelires71 5.2. LES PRINCIPALES CHANES INTGRES73 Accor73
Groupe du Louvre78 B&B Htels81 Dynamique Htels Management84
Choice Hotels86 Intercontinental Hotels Group89 Euro Disney91
Marriott International93 Carlson Rezidor Hotel Group95 5.3. LES
PRINCIPALES CHANES VOLONTAIRES97 Logis Htels97 SEH United
Hteliers99 Best Western101 Chteaux & Htels Collection 103 5.4.
LES PRINCIPALES SOCITS DU SECTEUR105 Le classement par chiffre
daffaires105 Le classement par taux de valeur ajoute108 Le
classement par taux de rsultat net111 Lhtellerie en France | Avril
2015 8 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un
dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) TABLE DES MATIERES 6. LES
FAITS MARQUANTS ET LES AXES DE DEVELOPPEMENT114 6.1. VUE DENSEMBLE
DES AXES DE DEVELOPPEMENT DES HOTELIERS115 Panorama115 6.2. LES
AXES DE DEVELOPPEMENT DES HOTELIERS116 La destandardisation de
loffre et la cration de nouveaux concepts116 Lextension des
capacits dhbergement119 Les partenariats avec les OTAs121 Le
renforcement de limage de marque des chanes volontaires122 La monte
en gamme des chanes volontaires123 La stratgie dasset light124 7.
ANNEXES125 7.1. LE CHAMP STATISTIQUE DU SECTEUR126 La nomenclature
NAF126 7.2. LA REGLEMENTATION127 Le cadre rglementaire127 Les
critres de classement htelier129 8. SOURCES DINFORMATION130 9. NOTE
MTHODOLOGIQUE134 Note mthodologique135 Lhtellerie en France |Avril
2015 9 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un
dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) LE SECTEUR EN UN CLIN DIL
La prestation htelire comprend la mise disposition dun lieu
d'hbergementmeubl(chambre ou suite)
pourunsjourdecourtedureetunservicequotidiendelitsetdenettoyage.Loffredestablissements
peutgalementincluredesservicesannexescommelarestauration,lalocationdesallesdeconfrences
pour les professionnels,etc.Plus de17 000 htelssont exploitsen
France, dont prsdes trois quarts sont
classs.Troiscatgoriesdintervenantsoprentdanslesecteur
:lesindpendants purs ,leschanes
volontaires(groupementdindpendants)etleschanesintgres.Cesderniressesontfortement
dveloppes ces dernires annes et reprsentent aujourdhui un plus de
40% des capacits dhbergement pour un peu moins de 20% du nombre
dtablissements du secteur. Si la profession est largement domine
pardesacteursspcialissdelhtellerie,Accorentte,ellecomprendgalementdesoprateursissusdu
mondedesloisirs(EuroDisney),dubien-tre(ChaneThermaleduSoleil,Thalacap,etc.)etdesjeuxde
hasard et dargent (groupe Lucien Barrire). Chiffre daffaires de
lhtellerie Unit : indice de valeur base 100 en 2006 (moyennes
trimestrielles) Effectifs salaris de lhtellerie (*) Unit : millier
de personnes Traitement Xerfi / Source : INSEE (*) Etablissements
dau moins un salari Traitement Xerfi / Source : Acoss Principaux
acteurs intervenant en France dans le secteur (*) ActeursPays
dorigine CA consolid (M) Poids dans la filireen France ACCORFrance5
454 GROUPE DU LOUVRE Francend LOGIS HOTELSFrance111,7 SEH UNITED
HOTELIERSFrance 450 B&B HOTELSFrance320 BEST WESTERNtats-Unis1
147,9 (*) Liste non exhaustive / Source : Xerfi daprs oprateurs et
Greffes des Tribunaux de Commerce 909510010511011512006 07 08 09 10
11 12 13 14 15178,7 175,1 179,2 180,9 178,7 175,6
1701721741761781801822008 2009 2010 2011 2012 2013LE SECTEUR EN UN
CLIN DIL Lhtellerie en France |Avril 2015 10 Reproduction interdite
la photocopie non autorise est un dlit (Code de la Proprit
Intellectuelle) 1. COMPRENDRE LE SECTEUR ET LES DETERMINANTS DE
LACTIVITE COMPRENDRE LE SECTEURET LES DETERMINANTSDE LACTIVITE 1.1.
LE CHAMP DE LETUDE11 Le primtre retenu11 1.2. LES FONDAMENTAUX DE
LACTIVITE12 Loffre htelire12 Les catgories doprateurs13 Le nouveau
classement14 Les modes de distribution htelire15 1.3. LES
DETERMINANTS DE LACTIVIT17 Les principaux dterminants de lactivit
sectorielle17 1.4. LENVIRONNEMENT SECTORIEL19 Les conditions
climatiques du printemps et de lt 201419 La frquentation
touristique franaise20 Les ajustements budgtaires des vacanciers21
Le pouvoir dachat des mnages23 La frquentation touristique
trangre24 Les dplacements professionnels25 Lanalyse des forces
concurrentielles26 La concurrence des autres modes dhbergement27 Le
recours aux OTAs28 Lhtellerie en France |Avril 2015 11 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) 1.1. LE CHAMP DE LETUDE Le primtre retenu
Primtre de ltude Code (s) NAF concern (s)
LtudemeneparXerfiportesurlhtellerie
traditionnelleenFrance.Sontexclusduchamp
:lesmaisonsetappartements,misdisposition
pourunusagepluspermanentqueles
tablissementshteliers(surbasemensuelleou
annuelle),lescentresouvillagesdevacancesavec service de chambre et
les rsidences de tourisme. - 55.10Z : Htels et hbergementsimilaire
. Ce dernierdisposetoutefoisdunprimtreunpeu
pluslargequeceluideltude,puisquil
comprendgalementlescentresetvillagesde vacances avec services de
chambre. Offre Loffre des hteliers comprend : -
lamisedispositiond'unlieud'hbergement,gnralementsurunebasejournalireou
hebdomadaire, pour un sjour de courte dure ; - un service quotidien
des lits et de nettoyage de la chambre.
Loffredestablissementspeutgalementinclured'autresservices(repasetboissons,garage,
blanchisserie, etc.). Profils doprateurs
Leparchtelierpeuttreclassentroisgrandescatgoriesenfonctiondumodedexploitation
des tablissements : - lhtellerie indpendante rassemble des
entreprises familiales qui ont conserv leur autonomie juridique et
financire. Les hteliers sont, dans ce cas, totalement autonomes
dans la mesure o ils ne sont lis, de quelque faon que ce soit,
aucun groupe ou rseau ; -
lachanevolontaireestungroupementdhteliersindpendants,propritairesdeleur
tablissement, qui se regroupent pour faciliter leur
commercialisation. Chaque htel conserve ses propres spcificits mais
son nom est associ au label du rseau ; -
lachaneintgre.Cettedernirecatgorieregroupeunensembledhtelsportanttousla
mme enseigne quel que soit leur statut juridique (filiales, htels
grs sous contrat de gestion ou
franchises).Cemodedegestionsappuiesurlamiseencommundeservices(centraledachats,
marketing, service commercial, etc.). Clients - Les particuliers
(tourisme de loisir, de bien-tre, de sant) ; - les professionnels
(tourisme daffaires). Lhtellerie en France |Avril 2015 12
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 1.2. LES FONDAMENTAUX DE LACTIVITE
Loffre htelire Une rponse deux autres types de besoins que celui de
lhbergement Les hteliers fournissent un logement pour une priode de
temps limite et un cot dtermin leurs clients, qui ont deux autres
types de besoins que celui du logement : - le repos ou le calme ; -
larecherchedeloisirsetdedtente,loindudomicile,quifaitintervenirdesservices
additionnels, linstar de la restauration.
chaquetypedeclientle(loisirs,affaires,sant)sontassociesdesattentesdiffrentesen
termes de services et/ou prestations. Ainsi, certains htels ne
proposent que des services de
restauration,tandisquedautresontdveloppunelargegammedeproduitsannexestels
que : - lorganisation de visioconfrences (salles quipes) ; - la
mise disposition despace de loisirs (piscines, courts de tennis,
saunas, etc.) ; - une gamme complte de soins corporels (massages,
bains, etc.). Les services annexes des hteliers Source : Xerfi
Restauration (Petit-djeuner, pension, restauration, traditionnelle)
Types de services offerts par les hteliersau-del de lhbergement
Services destins la clientle daffaires (Sallesde sminaires,
organisationde vidoconfrences, etc.) Tourismede sant (Soinsde
thalassothrapie,de rducation,de thermalismeou soins corporels) Luxe
(Casino, golf, circuit automobile, etc.) Lhtellerie en France
|Avril 2015 13 Reproduction interdite la photocopie non autorise
est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 1.2. LES
FONDAMENTAUX DE LACTIVITE Les catgories doprateurs Plusieurs
catgories doprateurs et modes dexploitation
Troistypesdintervenantsoprentdanslhtelleriedetourisme
:lesindpendantsnonaffilis un rseau et les rseaux organiss composs
des chanes volontaires et des chanes intgres. Les
chanesintgresrunissentdesacteursoprantsousdiffrentsstatutsjuridiquesdontles
principaux sont : - la filiale : les tablissements appartiennent au
groupe qui exploite lenseigne et sont grs par
dessalaris.Cemodedexploitationimpliquepourlegroupehtelierdesinvestissements
importants, notamment immobiliers si la filiale est propritaires
des murs ; - lemandatdegestion(oucontratdemanagement)
:cetypedecontratassocieunesocit
propritairedunhtelunechanehtelirequisevoitconfierparlapremirelagestiondesontablissement.Lemandatdegestionpermetainsilasocitpropritairedesedsengagerdelexploitationdeltablissementetlachanehteliredelimitersesinvestissementsimmobiliersdanslecadredesonexpansion.Cettedernireprendlesdcisionsoprationnellesetassumelagestionjournaliredelastructurecontre
rmunration(laquellepeutvarierenfonctionduchiffredaffairesetdursultatbrut
dexploitation) ; - lafranchise
:lestablissementssontexploitspardesentrepreneursindpendants,lesquels
versentundroitdentreetuneredevanceannuellepourarborerlenseignedelachaneetprofiterdunegammedeservicesplusoumoinstendue.Danslemmetemps,cesderniers
doivent respecter un certain nombre de rgles relatives limage et la
communication ainsi qu
desstandardsdequalitetdeservices.Autrecontraintelielafranchise,lefranchispeut
difficilement rompre son contrat dont la dure peut varier de 5 10
ans, voire plus. Les diffrents modes dexploitation des rseaux
organiss Source : Xerfi Chane volontaire Adhsion Degr dintgration
Franchise Mandatde gestion Filiale Chane intgre - + tablissements
non dtenus par la chane Forte autonomiedes exploitants
tablissements non dtenus par la chane Autonomie modre des
exploitants tablissements non dtenus par la chane Exploitation
confie des salarisde la chane tablissements possds ou louspar la
chane Exploitation confie des salaris de la chane Lhtellerie en
France |Avril 2015 14 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 1.2. LES
FONDAMENTAUX DE LACTIVITE Le nouveau classement 246 critres et une
dure de validit de 5 ans pour le nouveau classement
Voten2009danslecadredelaloidedveloppementetdemodernisationdesservices
touristiques,lenouveauclassementhtelieraremplacdfinitivementlancienneversionen
juillet2012.Pourtreclasss,lestablissementshteliersdoiventdsormaissatisfaire246
critres(contre30auparavant)rpartisen3grandescatgoriesquesontlesquipements/le
service au client, laccessibilit et le dveloppement durable. Deux
tiers des tablissements hteliers classs
Fin2013,unpeuplusde70%deshtelsstaientconformsauxnouvellesnormesalorsquils
taient prs de 90% tre classs avant 2009. Ce sont principalement les
htels des chanes qui
ontfaitladmarche,alorsquebeaucoupdtablissementsindpendantsdepetitecapacit,
confrontslabaissedeleursperformancesdexploitation,nontpaspu(oupassouhait)
raliser les investissements ncessaires. Il faut dire que la
catgorie dtoiles dappartenance de lhtel ne constitue plus un critre
de choix majeur comme en attestent les rsultats dune tude
meneparCoachOmniumen2013.Cettedernirervlequaveclessordesrservationssur
Internet, 16%desvoyageurs dclarent encoreprendre en compte la
catgorie dtoiles,contre 64% en 2009. Une monte en gamme
artificielle du parc franais
Silestablissementshteliersclasssdeuxtoilesreprsentaient53,3%duparcselonlancienneclassification,cesontdsormaisleshtelsdecatgorie3toilesquisontmajoritaires(43,7%contre37,2%pourles2toiles).Cetteapparentemonteengammeduparcnestpourtantquadministrativecarbeaucoupdexploitantsontdemandetobtenu,sansrelleamliorationdeleuroffre,unetoilesupplmentaireparrapportleur
ancienclassement.Lafaiblessedesexigencessurcertainscritresexpliquenotammentce
phnomne. Le parc htelier class selon lancien classement en 2008
Units : nombre dhtels et part en % 0 toile1 toile2 toiles3 toiles 4
toileset plus Total class Nombre dhtels2 0251 4019 3283 86486917
487 Part du parc class11,6%8,0%53,3%22,1%5,0%100,0% Nombre de
chambres77 47831 888265 002173 39364 321612 082 Part des capacits
totales dhbergement 12,7%5,2%43,3%28,3%10,5%100,0% Traitement et
estimations Xerfi / Source : DGE Le parc htelier class selon les
nouvelles normes en 2013 Units : nombre dhtels et part en % 1
toile2 toiles3 toiles4 toiles5 toiles Total class Nombre dhtels6494
5445 3381 43425912 224 Part du parc
class5,3%37,2%43,7%11,7%2,1%100% Nombre de chambres32 962128 349223
095105 56918 160508 135 Part des capacits totales dhbergement
6,5%25,3%43,9%20,8%3,6%100,0% Traitement et estimations Xerfi /
Source : DGE Lhtellerie en France |Avril 2015 15 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) Les modes de distribution htelire Une
distribution multimodes et multicanal Quatre modes de distribution
des htels peuvent tre recenss : -
larservationendirectauprsdelhtelier(surplace,partlphone,parfax,parmailou
directement sur le site internet de ltablissement) ; - la
rservation par le biais dune centrale de rservation
dunechane(volontaireou intgre), ou dun groupe htelier
(multi-enseignes), par tlphone ou par Internet. Les hteliers
totalement indpendants nont pas souvent accs ce type de rservation
; -
larservationparlintermdiairedagencesdevoyagesenagencephysiqueousurInternet
(OTAs
OnlineTravelAgencies)etTO(ToursOprateurs)vialesprincipauxGDS(Global
Distribution Systems ou systmes de rservation centralis) ; - la
rservation par le biais de comparateurs de prix sur Internet
(Trivago, Liligo, etc.). La multidistribution htelire Source :
Xerfi Rservation en direct :- sur place - par tlphone - par mail ou
fax - sur Internet Modes de distribution des nuites htelires
Matriserson cot Rservation par une centrale : -par tlphone - par
Internet Rservation par un comparateur : - par Internet Rservation
par agence de voyageset tours oprateurs : - sur place - par
Internet Matriserson image de marque Viser un grand nombre de
clients Lhtellerie en France |Avril 2015 16 Reproduction interdite
la photocopie non autorise est un dlit (Code de la Proprit
Intellectuelle) Les modes de distribution htelire (suite) Une
complexification de la distribution htelire
LamatrisedelintgralitdelafonctiondistributionsecomplexifieaveclamonteenpuissancedInternetetlamultiplicationdesaccordsdepartenariatsentrelesdiffrentes
catgoriesdoprateurs(GDS,agencesdevoyages,moteursderservation,TO,compagnies
ariennes,etc.).LaccordsignentrelemoteurderservationhtelireHotelopia
etlacompagnieariennelowcost,EasyJet,peuttrecitenexemple.Ilpermetcettederniredeproposersesclientsdes
packagesdynamiques incluantunvolet une chambre (la rservation seule
dune chambre est galement possible). Un rapport de force en faveur
des intermdiaires
Leshtelierspeuventainsidifficilementsepasserdesintermdiairesetnotammentdes
agences de voyages qui ont une force de frappe importante, souvent
lie leur notorit. Ce rapport de force dominant, en faveur des
intermdiaires est mesurable : -
surInternet,parlestauxdaudienceralissparles10premierssitesdetourismeenligne
(dontVoyages-sncf.com,Booking.com,Vente-priveVoyages,VoyagePriv,etc.).Le
premier du classement (Voyages-sncf.com) a ainsi t consult par
14,7% des internautes au 4e
trimestre 2014 ; - danslesrseauxdagencesphysiques.Avecplusde5
000pointsdevente,lesagencesde
voyagesdisposentdunefortevisibilitauprsduconsommateurfranais.Deplus,leur
offre est large, aussi bien sur lhbergement seul, que sur dautres
produits combins. Enfin,
lhtelleriereprsenteunepartdeplusenplusimportanteduchiffredaffairesdes
agences de voyages.
Afindattnuerlerecoursauxpuissantescentralesderservations,lesgroupeshteliers
acclrent leur positionnement sur la vente en ligne. Alors que les
prestations relatives au voyage et au tourisme se situent parmi les
principales catgories de produits/services les plus achets en
ligne, le positionnement des oprateurs sur le canal de le-commerce
savre dsormais essentiel. Top 10 des sites de tourisme en ligne les
plus visites en France au 4e trimestre 2014 Units : visiteurs
uniques et % de la population internaute active franaise Sites
Visiteurs uniques moyens par mois (*) Couverture moyenne (**)
Visiteurs uniquesmoyens par jour (*) Voyages-Sncf.com6 860
00014,7%500 000 Booking.com3 807 0008,1%237 000 Air France2 238
0004,8%159 000 Blablacar1 753 0003,8%156 000 Vente-prive Voyages1
715 0003,7%123 000 easyJet331 0002,8%79 000 Voyage Priv1 224
0002,6%84 000 Opodo1 201 0002,6%55 000 Accor Hotels1 138 0002,4%59
000 eDreams1 102 0002,4%54 000 (*) Nombre total dindividus ayant
visit le site au moins une fois pour la priode concerne. Les
individus ayant visit le mme site plusieurs fois ne sont
comptabiliss quune fois / (**) Nombre de visiteurs uniques dun
site, en pourcentage de la population internaute active pour la
priode concerne Source : Mdiamtrie/NetRatings via FEVAD Lhtellerie
en France |Avril 2015 17 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 1.3. LES
DETERMINANTS DE LACTIVIT Les principaux dterminants de lactivit
sectorielle Pour comprendre lactivit de la filireetses
perspectives, Xerfi a identifi dans cette partie lesprincipaux
dterminants qui expliquentson volution passeet venir. Ils ont t
slectionns en prenant en compte
lesvolutionsdelenvironnementexterne(demande,rglementation,etc.),ducontexteconcurrentiel
(pressions concurrentielles, nouveaux entrants, etc.) et de loffre
des oprateurs. Principaux dterminants de lactivit du secteur
htelier Les dplacements touristiques des Franais
LenombredesjourstouristiquesdesFranais,etplusprcismentlenombredenuitesdeces
derniersdanslHexagone,conditionnefortementlactivitdesexploitantshtelierscarprsdesdeux
tiersdesnuitespassesdansleshtelstricoloreslesontpardesFranais.Lesdplacements
touristiquessonteux-mmesenpartiefonctiondelvolutiondupouvoirdachatdesmnagesmais
aussidesconditionsmtorologiques.LorsquilsvoyagentenFrance,lesvacancierspassentenvironle
tiersdeleursnuitesdansdeshbergementsmarchands(htels,campings,rsidencesdetourisme,
etc.). Les arrives de touristes trangers
Lesexploitantshteliersralisentenvironletiersdeleuractivitauprsdestouristestrangers.Leur
positionnementhautdegamme/luxedtermineleurcapacitattirerunepartiedecetteclientle,
souvent exigeante en termes de prestations touristiques (ancrage
local, personnalisation du service, mise en avant du caractre
diffrenciant, etc.). Les dplacements professionnels
Laclientledentreprisespermetauxhteliersderemplirleurstablissementsendehorsdelahaute
saison.LesdplacementsprofessionnelsenFranceontdoncunimpactnonngligeablesurletaux
doccupation des tablissements. La concurrence des autres modes
dhbergement touristique
Leshtelierssontconfrontslaconcurrencedesmodesdhbergementsmarchands(campings,
rsidences de tourisme, meubls touristiques, etc.) et non marchands
(sjours chez la famille, les amis ou
enrsidencesecondaire).Ilsdoiventnotammentfairefaceausuccsdeslocationsdevacancesentre
particuliers favoris par lmergence de plateformes de rservations en
ligne (Abritel, Airbnb, etc.). Source : Xerfi Lhtellerie en France
|Avril 2015 18 Reproduction interdite la photocopie non autorise
est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) Les principaux
dterminants de lactivit sectorielle (suite) Principaux dterminants
de lactivit du secteur htelier (suite et fin) La rglementation
Lenvironnement rglementaire de lhtellerie fait lobjet dvolutions
constantes (mise en des normes en matire de scurit et
daccessibilit, instauration du nouveau classement htelier,
augmentation du taux
deTVA,rformedelataxedesjour,etc.).Laplupartdecesmodificationsrglementairesinfluence
lactivit des exploitants, voire parfois leurs marges. L'influence
des OTAs Les OTAs (Booking, Expedia,Agoda, Venere, etc.) sont de
plus en plusutilisespar lesinternautes.Elles leur permettent de
rserver directement des chambres dhtels sans passer par l'htelier
et de comparer
simultanmentlesprixpratiquspardescentainesd'tablissements.Cetteconfigurationimpactele
niveau de concurrence au sein du secteur et les prix pratiqus. La
concurrence entre htels
Ledegrdeconcurrenceexistantentredestablissementsimplantsauseindunemmezone
gographique influence les prix des sjours et impacte tant la
croissance du chiffre daffaires sectoriel que les marges des socits
exploitantes. Les rapports de forces avec les clients
Lacapacitdeshteliersrevaloriserleurstarifs(etdoncaccrotreleurchiffredaffaires)dpendde
leur environnement concurrentiel mais aussi des rapports de forces
avec leurs clients. Or, les clients des hteliers sont nombreux et
volatils.Ils effectuent leur choix en fonction de multiples critres
: leprix, le
positionnementgographique,lesavismissurInternet,leboucheoreilleet,galement,le
rfrencementdeltablissementhteliersurlescentralesderservationenligne.Deplusenplus,les
clients rservent au dernier moment leur sjour afin dobtenir le
meilleur prix. Lvolution de loffre
Faceaurenforcementdespressionsconcurrentiellesmaisaussidesnouvellesattentesdesclientsen
termesdauthenticit,deconvivialitetdeconfort,lesexploitantspeuventmonterengammeetse
diffrencier. Ces initiatives jouent sur leur attractivit et la
croissance de leur chiffre daffaires. Source : Xerfi Lhtellerie en
France |Avril 2015 19 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 1.4.
LENVIRONNEMENT SECTORIEL Les conditions climatiques du printemps et
de lt 2014
Malgrunprintempsdoux,lesconditionsmtorologiquesonttpluttdfavorableslafrquentation
danslesparcsdeloisirsen2014.Lapriodeestivale,quignredesdeuxtiersautroisquartduchiffre
daffairesannueldesparcsdattractions,atpluvieuseetlensoleillementatinfrieurauxmoyennes
saisonnires. Conditions climatiques de la saison 2014 Source :
Xerfi daprs Mto France Juin - Chaud (1,3C > aux moyennes
saisonnires) - Pic de chaleur du 7 au 14 -
Prcipitationsraresessentiellementsousformedaverses
orageuses(dficitde20%parrapportauxmoyennes saisonnires),
ensoleillement exceptionnellement lev Juillet - Tempratures de 1C
au-dessus - Prcipitationsfrquentesetabondantes,souvent orageuses
(deux fois suprieures la norme) - Ensoleillement infrieur la
moyenne saisonnire sauf sur les ctes de la Manche Aot - Frais (1,5C
< aux moyennes saisonnires) sauf en Corse - Prcipitations
frquentes et abondantes sur le quart nord-ouest (50% > la
normale sur lensemble de la France)- Ensoleillement infrieur la
moyenne Avril - Doux (1,9C > aux moyennes saisonnires) -
Prcipitationsdficitairessurlamoitiest(dficitde 10% sur lensemble de
la France) - Ensoleillement proche de la normale saisonnire - Frais
(0,3C < aux moyennes saisonnires) -
Prcipitationsexcdentairessurlamoitiouest(dela frontire belge au
nord de lAquitaine) et dficitaires lEst au bord de la Mditerrane -
Ensoleillement proche de la moyenne Mai Septembre - Doux (1,6C >
la normale saisonnire) - Prcipitationsdficitaires(-40%)lexceptiondu
Languedoc-Roussillon - Ensoleillement trs suprieur aux moyennes de
saison Lhtellerie en France |Avril 2015 20 Reproduction interdite
la photocopie non autorise est un dlit (Code de la Proprit
Intellectuelle) 1.4. LENVIRONNEMENT SECTORIEL La frquentation
touristique franaise Les sjours des Franais dans lHexagone ont
recul de 1% en 2014 pour deux raisons principales : -
avecunpouvoirdachatencoreenberne,lesvacanciersontessaydecontrlerleurbudgetddiau
tourisme tout au long de lanne en limitant leurs dplacements
touristiques ; -
lamauvaisemtoentnapasfavorislesdpartsdedernireminute.Elleammepousscertains
vacanciersraccourcirleur(s)sjour(s)voireprivilgierdesdestinationstrangresensoleilles.34%des
touristes Franais ont ainsi voyag ltranger au cours de lt, contre
28% un an plus tt. Sjours personnels des Franais dans lHexagone
Unit : million de sjours Estimation Xerfi / Source : DGE Nuites des
Franais dans le cadre de leurs sjours personnels en France Unit :
million de nuites Estimation Xerfi / Source : DGE Sjours et nuites
personnels des Franais dans lHexagone Units : million de sjours et
de nuites et % des variations annuelles en volume
200920102011201220132014 (e) Sjours181,0175,9180,4180,8180,6178,8
Croissance-0,2%-2,8%2,6%0,2%-0,1%-1,0% Nuites962940969956961950
Croissance-3,0%-2,3%3,1%-1,3%0,5%-1,1% Estimations Xerfi / Source :
DGE 190,3 192,3 181,3 181,0 175,9 180,4 180,8180,6 178,8
1651701751801851901952006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014e1
048 1 045 992 962 940 969 956 961 950 8008509009501 0001 0501
1002006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014e Lhtellerie en
France |Avril 2015 21 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 1.4.
LENVIRONNEMENT SECTORIEL Les ajustements budgtaires des vacanciers
Dansuncontextedepressionspersistantessurlepouvoirdachatdesmnages,lesarbitragesde
consommationsontinvitables.LesFranaisarbitrententempsdecrisesurlabasededeuxtypesde
critres :lescritres rationnels
(possibilitdunreportsurloccasion,defairesoi-mme,dajusterla quantit,
etc.) et les critres dordre motionnel et social. Les postes les
plus exposs aux arbitrages sont les postes qui reprsentent les plus
gros budgets et donc ceux sur lesquels les marges dajustement sont
les plus leves. Logiquement, lhtellerie fait partie des postes de
dpenses soumis ces arbitrages car elle est perue comme non
essentielle. Les arbitrages de consommation des mnages sur les
postes non contraints Source : Xerfi Dcoration, appareils mnagers
et meubles EGP, micro-informatiqueet achat de vhicules Services la
personne Vtements Les postesen sursis Bricolage jardinage Les
pargns Les postes qui ont le plus de chance dchapperaux arbitrages
Les condamns Les postes les plus exposs aux arbitrages Restaurants
Equipements de sport, jeux et jouets,parfums et produitspour la
toilette Bijouterie, horlogerie, maroquinerie, chaussures,
loisirsde plein air, htellerie et transports Activits
sportives,soins de beaut,jeux de hasardet services culturels
Voyages, papeterie, livres, coiffure, activits culturelleset
rcratives, journaux ++++ + +++ ++ + Ampleur de limpact (ngatif) des
arbitrages rationnels + ++ +++ Ampleur de limpact (ngatif) des
arbitrages dordre motionnelet social Lhtellerie en France |Avril
2015 22 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un
dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) Les ajustements budgtaires
des vacanciers (suite) Pour pouvoir concilier vacances et
contraintes financires, les vacanciers cherchent faire des conomies
sur les composantes du voyage (la destination, la dure et
lhbergement, etc.). Lhbergement reprsentant le
principalbudgetpourlesvacances(pour42%desvacanciersselonunetudeconduiteparIpsoset
Mediavacances.comdbut2013),ilconstituegalementlepremierpostesurlequellesvacanciers
slectionnentleurdestinationdevacancesetcherchentsajuster.Lessolutionsdhbergement
touristiques offrant les meilleurs rapports qualit prix sont de ce
fait favorises.
Pourautant,cettetendanceneprofitepasauxacteurstraditionnelsdelhtellerielowcost,comme
lillustrentlesdifficultsrencontresparlenseigneFormule1(groupeAccor).Leschaneshistoriques
doivent en effet composer avec des concurrents de plus en plus
divers aux modles conomiques innovants,
commencerparlesplateformesdemiseenrelationcommeAirbnb,ouleshostelstelsqueChristophers
InnsouGeneratorHostels.Cesderniersmisentsurdesconceptsdiffrenciants,plusenphaseavecles
nouvelles attentes des vacanciers et particulirement celles de la
jeune clientle. Critres de choix des Franais pour la slection dune
destination de vacances Unit : % du nombre de rponses (plusieurs
rponses possibles) Source : sondage CCM Benchmark ralis en 2013
Postes sur lesquels les Franais pensent rduire leurs dpenses dans
le cadre de leurs vacances dt Unit : % du nombre de rponses
(plusieurs rponses possibles) Source : enqute IFOP Les Franais et
les vacances dt , juin 2013 11% 17% 18% 20% 22% 26% 32% 48% 67% 0%
10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80%Conditions de scuritOffre
culturelleFamille/amis proximitOffre adapte aux famillesOffre de
divertissementsVolont de rester en FrancePossibilit de se
baignerClimatPrix7% 25% 29% 38% 52% 56% 0% 10% 20% 30% 40% 50%
60%Dure des vacancesMode de transportAlimentationNature des
activits et sortiesChoix de la destinationMode d'hbergement
Lhtellerie en France |Avril 2015 23 Reproduction interdite la
photocopie non autorise est un dlit (Code de la Proprit
Intellectuelle) 1.4. LENVIRONNEMENT SECTORIEL Le pouvoir dachat des
mnages
Lepouvoirdachatparmnage,quirefltelasituationrellementressentieparlesconsommateursa
progress de 0,5% en 2014. Il sagit de la premire anne de hausse
depuis 2010. Part du revenu arbitrable dans le revenu disponible
brut des mnages Unit : part en % du revenu disponible brut des
mnages Traitement Xerfi / Source : INSEE Pouvoir dachat par mnage
(*) Unit : % des variations annuelles en valeur (*) Ajust des
transferts sociaux en nature / Traitement et estimation Xerfi /
Source : INSEE Pouvoir d'achat par mnage (*) Units : indice de
valeur base 100 en 2005 et % des variations annuelles en valeur
200920102011201220132014 (e) Indice103,0103,4102,9101,6101,3101,8
Croissance0,7%0,4%-0,5%-1,3%-0,3%0,5% (*) Ajust des transferts
sociaux en nature / Traitement et estimation Xerfi / Source : INSEE
65%70%75%80%85%90%1963 1973 1983 1993 2003 20131,0% 1,8% -0,5% 0,7%
0,4% -0,5% -1,3% -0,3% 0,5% -3%-2%-1%0%1%2%3%2006 2007 2008 2009
2010 2011 2012 2013 2014e Lhtellerie en France |Avril 2015 24
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 1.4. LENVIRONNEMENT SECTORIEL La
frquentation touristique trangre
Entre2009et2013,lenombredarrivesdetouristestrangersaprogressunrythmeannuelmoyende
2,4%. Lanne 2013 a t une anne historique en la matire.
Laugmentation continue de ce chiffre depuis 2009 est lie laffluence
des touristes en provenance des pays mergents, notamment soutenue
par lessor des classes moyennes et suprieures des BRICS (Brsil,
Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). Le coup darrt
subien2014montretoutefoisqueletourismedanslHexagoneestdeplusenplusconfrontla
concurrence de nouvelles zones touristiques mondiales (comme lAsie
du Sud-Est). Arrives de touristes trangers dans lHexagone Unit :
millier darrives Estimation Xerfi / Source : DGE Nuites des
touristes trangers dans lHexagone Unit : million de nuites
Estimation Xerfi / Source : DGE Arrives et nuites des touristes
trangers dans lHexagone Unit : millier darrives, million de nuites
et % des variations annuelles en volume 200920102011201220132014
(e) Arrives76 76477 64881 55083 01384 72684 700
Croissance-3,1%1,2%5,0%1,8%2,1%0,0%
Nuites512,2525,3564,3573,3599,7611,7
Croissance-2,7%2,6%7,4%1,6%4,6%2,0% Estimations Xerfi / Source :
DGE 77 916 80 853 79 218 76 764 77 648 81 550 83 013 84 72684 700
72 00074 00076 00078 00080 00082 00084 00086 0002006 2007 2008 2009
2010 2011 2012 2013 2014e513,7 536,3 526,2 512,2 525,3 564,3 573,3
599,7 611,7 4604805005205405605806006202006 2007 2008 2009 2010
2011 2012 2013 2014e Lhtellerie en France |Avril 2015 25
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 1.4. LENVIRONNEMENT SECTORIEL Les
dplacements professionnels Les voyages daffaires ont lgrement
progress en 2014. Ils ont en effet augment de 1,0% car ils sont
plus
quejamaisconsidrscommelunedesarmesdispositiondesentreprisespourconserverleursclientset
souvrirdenouveauxmarchsdansunenvironnementdeplusenplusconcurrentiel.Pourautant,le
nombre de nuites daffaires est rest stable au cours de lanne.
Sjours des Franais dans lHexagone pour motif professionnel Unit :
million de sjours Estimation Xerfi / Source : DGE Nuites des
Franais dans le cadre de leurs sjours professionnels dans lHexagone
Unit : million de nuites Estimation Xerfi / Source : DGE Sjours et
nuites professionnels des Franais dans lHexagone Units : million de
sjours et de nuites et % des variations annuelles en volume
200920102011201220132014 (e) Sjours21,118,218,318,818,118,3
Croissance9,0%-13,6%0,6%2,7%-3,7%1,0%
Nuites72,562,262,960,457,457,4
Croissance11,7%-14,2%1,1%-3,9%-5,1%0,0% Estimations Xerfi / Source
: DGE 20,2 19,6 19,3 21,1 18,2 18,3 18,8 18,1 18,3
1516171819202122232006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014e64,3
59,8 64,9 72,5 62,2 62,9 60,4 57,457,4 010203040506070802006 2007
2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014e Lhtellerie en France |Avril
2015 26 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un
dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 1.4. LENVIRONNEMENT
SECTORIEL Lanalyse des forces concurrentielles Lexistence de
nombreux substituts, les faibles barrires lentre et lavolatilit
croissante des clients sont autant dlments qui contribuent
lintensification de la concurrence intra-sectorielle. Mais les
rapports de
forceconcurrentielssontmoinsdfavorablespourleschanesintgresquepourlesindpendants,en
raison dun pouvoir de march plus important. Vue densemble des
pressions concurrentielles au sein du secteur en 2014 Source :
Xerfi Concurrenceintra-sectorielle La rivalit entre les hteliers
est forte Fournisseurs Les hteliers sont principalement confronts
deux fournisseurs de taille : les OTAs qui fournissent une part
importante de lactivit commerciale et les agences dintrim. Le
pouvoir de ngociation des groupes hteliers vis--vis des OTAs en
particulier est trs limit en raison de la taille de ces dernires et
de leur forte visibilit sur la toile Rglementation / pouvoirs
publics Ltat impose aux professionnels de nombreuses obligations
(respect des normes de scurit, rendre les sites accessibles aux
handicaps, etc.) Clients La clientle est trs volatile en raison
notamment de la multiplication des sites internet de comparaison de
prix et/ou de vente en ligne Substituts Les substituts aux htels
sont nombreux et certains dentre eux connaissent un vritable succs
auprs de la clientle (appart-htels, meubls de tourisme, hostels,
campings, etc.) Nouveaux entrants Hormis linvestissementde dpart,
les barrires lentre sont relativement peu leves pour les
tablissements. La probabilit de voirde nouveaux entrants arriver
dans le secteur est forte Lhtellerie en France |Avril 2015 27
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 1.4. LENVIRONNEMENT SECTORIEL La
concurrence des autres modes dhbergement Lvolution des modes
dhbergement des Franais au cours de leurs vacances fait apparatre
une monte en
puissancedelhbergementnonmarchand,cequipnaliselactivitdesexploitantshteliers.Lesnuites
dans la famille, chez des amis ou en rsidence secondaire onten
effet gagn prs de 6 points entre 2005 et 2013 dans la rpartition
desnuites des Franais pour sjour personnel. Dans lemme temps, les
hteliers doivent composer aveclintensification de la concurrence en
provenance des hbergements marchands, en particulier la location
entre particuliers, les campings, mais aussi les rsidences de
tourisme. Modes dhbergement des sjours personnels des Franais dans
lHexagone en 2005 Unit : part en % des nuites Modes dhbergement des
sjours personnels des Franais dans lHexagone en 2013 Unit : part en
% des nuites Traitement Xerfi / Source : DGETraitement et
estimation Xerfi / Source : DGE Evolution du nombre de lits
touristiques des principaux modes dhbergement touristiquess franais
Unit : % des variations 2008/2013 (*) Les maisons familiales sont
intgres dans le primtre des villages de vacances depuis 2011. Hors
effet primtre, les capacits dhbergement des villages de vacances
sont restes quasiment stables au cours de la priode Traitement
Xerfi / Source : Mmento du tourisme Editions 2008 et 2013
Hberge-ment non marchand 60,8% Hberge-ment non marchand 66,7% 1,1%
-2,4% -3,5% 37,7% 10,2% -2,7% -10%0%10%20%30%40%Htels de tourisme
Campings Meubls detourismeRsidences detourismeVillages devacances
(*)Chambres dhtes Lhtellerie en France |Avril 2015 28 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) 1.4. LENVIRONNEMENT SECTORIEL Le recours
aux OTAs La succs des agences en ligne dstabilise le secteur
Depuisplusieursannes,leshteliersdoiventcomposeraveclamonteenpuissancedesOTAs
(Onlinetravelagency).IlsagitdagencesdevoyagesenlignecommeBooking,Expedia,Venere,
etc.quiproposentauxinternautesunvastechoixdhtelsdisponiblesenfonctiondescritres
noncs (localisation, prix, gamme de confort, quipements
particuliers, etc.). Les OTAs ngocient des tarifs gnralement
comptitifs avec les hteliers. Linternaute rserve sur le site de
lOTA qui peroit ensuite une commission (entre 12 et 25%) calcule
sur le chiffre daffaires gnr auprs de ltablissement htelier. Il est
difficilededterminer si le succs des OTAs a contribu doper lactivit
commerciale des
hteliersmaisilapparatparcontreclairementquecettemonteenpuissanceadstabilisle
secteur : -
entermesfinanciersdanslamesureoleshteliersdoiventpayerdimportantescommissions
auxOTAsencontrepartieduchiffredaffairesgnrparcesdernires.Deplus,certains
tablissementssontdevenustrsdpendantsdelactivitapporteparlesOTAs(quipeut
reprsenter jusqu 50% du chiffre daffaires de certains htels) ; -
entermesdepositionnementcarlestablissementshteliers,conscientsquelesinternautes
sontlafftdespromotionstarifaires,onttamensmettreenplacedesoprations
ponctuelles afin de remplir leurs tablissements durant les priodes
creuses et/ou acqurir de la
visibilitcommerciale.Cettestratgieabouleverslahirarchiehtelirecardeshtelsde
classificationsuprieureontpuseretrouverponctuellementenconcurrencefrontaleavecdes
tablissements moins bien classs, brouillant ainsi la notion de
produit et de confort pour un prix dtermin. Ordre de priorit de
recherche des clients dhtels sur internet Unit : % des rponses 1er
rflexe2e rflexe3e rflexe Mots-cls sur moteurs de recherche54%29%-
OTAs et comparateurs de prix20%34%19% Site dune chane
htelire14%7%19% Site de lhtel directement6%18%29% Site de loffice
de tourisme-4%12% Pages jaunes3%3%5% Forums ou rseaux sociaux1%2%2%
Sites davis/commentaires de voyageurs-3%12% Applications
Smartphone1%11%3% Autres1%-2% (*) Rponses multiples possibles
Source : Coach Omnium Etude Les clients dhtels et leurs actes
dachat sur internet (avril 2013) Lhtellerie en France |Avril 2015
29 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit
(Code de la Proprit Intellectuelle) 2. LEVOLUTION DE LACTIVITE DU
SECTEUR LEVOLUTION DE LACTIVITEDU SECTEUR 2.1. LES TENDANCES DE
LACTIVITE30 A retenir30 Lvolution des dterminants31 Lanalyse de
longue priode32 2.2. LES INDICATEURS DE LACTIVITE33 La frquentation
htelire33 La rpartition gographique des nuites htelires34 Les
nuites htelires par catgorie dtoiles et par espace touristique35 Le
taux doccupation dans lhtellerie36 Les prix des nuites37 Le chiffre
daffaires de lhtellerie38 Lhtellerie en France |Avril 2015 30
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 2.1. LES TENDANCES DE LACTIVITE A
retenir NETTE BAISSE DE LA FREQUENTATION SUR FOND DE METEO
CAPRICIEUSE EN 2014 Pour la 2e anne conscutive, la frquentation
htelire a recul en 2014. En baisse de
1,5%,elleaconcerntantlaclientlefranaise(-2,2%)qutrangre(-0,3%).Les
nuitessesontrepliesenraisondesmoindresdplacementstouristiquesdes
Franais,maisaussidufaitdesconditionsmtorologiquesdfavorables.Certaines
rgionscommeleLanguedoc-Roussillon,lAuvergneouRhne-Alpesonteneffetd
composeravecundficitdesoleilprochede30%quiaentranunreculdela
frquentationtouristiquepouvantatteindre10%aumoisdejuillet.Labaissedes
nuitesaparticulirementtouchleshtelssuper-conomiques(-5,0%),cesderniers
tant par ailleurs fortement concurrencs par des hbergements
alternatifs comme les locations entre particuliers et les hostels,
dont loffre se dveloppe rapidement. DES ENTREPRISES ENCORE
FRILEUSES POUR LEURS DEPENSES DAFFAIRES
Commelanneprcdente,leshteliersnontpaspucomptersurlaclientle
professionnellepourremplirleurstablissements.Carbienquelesvoyagesdaffaires
se soient lgrement redresss (+1,0%), les nuites daffaires sont
restes stables. Une stagnation qui sexplique en partie par la monte
en puissance du one day trip : de
nombreusesentreprisesprivilgientdesallers-retoursdanslajournedeleurs
collaborateurs pour ne pas avoir rserver un htel. UNE HAUSSE DE LA
TVA RAREMENT REPERCUTEE ENTIEREMENT
Pourlimiterlabaissedutauxdoccupationdeleurstablissements,leshteliersont
peurelevleurstarifsen2014.Etce,malgrlerelvementdutauxdeTVAde7%
10%effectifdepuisledbutdanne.DaprsunequteraliseparHospitalityON,
seuls 19% des exploitants ont rpercut intgralement cette hausse de
la fiscalit dans
leursprixdeventeenjuillet2014.Cetteprudencedeshteliersentermestarifaire
sexpliqueparlenetdurcissementdeleurenvironnement
concurrentiel(volatilitdes clients, pressions tarifaires des OTAs,
existence de nombreux substituts, etc.). NOUVELLE DEGRADATION DU
CHIFFRE DAFFAIRES Dans un contexte de baisse de la frquentation et
de faibles revalorisations tarifaires, le chiffre daffaires des
hteliers a recul pour la 2e anne conscutive. Il a ainsi diminu
de1,4%en2014alorsque,danslemmetemps,lesrevenusdesecteurconcurrents
comme lhtellerie de plein air ou les rsidences de tourisme /
villages de vacances ont progress (respectivement +0,8% et +0,4%).
A RETENIR Lhtellerie en France |Avril 2015 31 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) 2.1. LES TENDANCES DE LACTIVITE Lvolution
des dterminants Lvolution des dterminants de lactivit du secteur de
lhtellerie Principaux dterminants2007-200820092010-20132014 Les
dplacements touristiques des Franais dans lHexagone + + +-=- Les
arrives de touristes trangers +- -+ +- Les dplacements
professionnels -+-= La concurrence des autres modes dhbergement
touristiques --- -- - La rglementation --+- Les partenariats avec
les OTAs ++-- La concurrence entre htels =--- Les rapports de force
avec les clients =- --- Lvolution de loffre +++ + ++ + Source :
Xerfi Mthodologie : les signes + et - traduisent leffet, positif ou
ngatif, de chaque dterminant sur le chiffre daffaires du secteur.
Le nombre de signes + ou - qualifie quant lui le niveau de
contribution de chaque dterminant lvolution de lactivit. Lhtellerie
en France |Avril 2015 32 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 2.1. LES
TENDANCES DE LACTIVITE Lanalyse de longue priode Chiffre d'affaires
de lhtellerie franaise Unit : indice de valeur base 100 en 1995
(moyennes trimestrielles) Traitement Xerfi / Source : INSEE 1995
2008
Lapriode1995-2008estcaractriseparunecroissancesignificativedelactivithtelire
franaise.Lechiffredaffairesdesprofessionnelsdusecteurprogressedenviron4,0%paran.Il
estdynamisparlessordelactivitdeschanesintgres,dontleparchtelieraprogressde
8,6%en lespacede 10 ans. En effet, leshtels affilis ce typederseau
ont bnfici de taux doccupation deleurs htels (toutes
gammesconfondues) suprieurs 65%entre1998 et 2008,
soitprsde515pointsdeplusqueleshteliersindpendants.Ilsontgalementpucompter
sur une augmentation manifeste de leur revenu moyen disponible par
chambre (RevPAR), passant
de35,054,9selonlesdonnescommuniquesparCoachOmniumdanslecadredeltude
annuelle publie en 2009. 2009 aujourdhui
partirde2009,lerythmedecroissanceduchiffredaffairesdeshteliersfranaistend
ralentir. Il neprogresseplus quede 1,4% en moyennepar an entre 2009
et 2014. Une volution qui sexplique par : - une baisse de la
demande, due la monte en puissance dune concurrence
intra-sectorielle en
provenancedautresmodesdhbergementsmarchandscommelesrsidencesdetourisme,les
villages de vacances, les campings, etc. ; -
lvolutionduprofildesclients.Alorsquen1993,46,6%delaclientletaitcomposede
sjournantsrguliers(de 1plusieursnuitesparsemaine),
cettepartnereprsentaitplusque 23,4 % en 2010, selon une analyse
mene par Coach Omnium ; - des revalorisations tarifaires limites
pratiques par la profession en raison de pressions sur les prix
plus fortes manant de la clientle daffaires et de loisir. Le prix,
devenu le premier critre de choix dun htel, pousse des
comportements opportunistes comme la multiplication des achats
surinternetparlebiaisdesagencesdevoyageenligne(OTAs),lerecoursdesoffres
promotionnelles, les rservations de dernire minute, les ngociations
tarifaires, etc. 801001201401601801995 1996 1997 1998 1999 2000
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
2014 Lhtellerie en France |Avril 2015 33 Reproduction interdite la
photocopie non autorise est un dlit (Code de la Proprit
Intellectuelle) 2.2. LES INDICATEURS DE LACTIVITE La frquentation
htelire Les nuites dans les htels se sont replies de 1,5% pour
tomber 198,4 millions dunits en 2014.Face aux
pressionssurlepouvoirdachat,lesFranaisonttamensprocderdesajustementsdansleurs
dpenses. Certains dentre eux ont ainsi report et/ou rduit la dure
de leurs sjours, alors que dautres ont privilgi des hbergements
moins onreux. En consquence, le nombre de nuites passes par les
Franais lhtel a recul de 2,2% en 2014. Dans le mme temps, les
nuites des trangers dans les tablissements se sont lgrement replies
(-0,3%), pnalises par la chute de la frquentation des touristes
russes (-14,6%). Frquentation des htels en France Unit : indice de
volume base 100 en 2006 Traitement Xerfi / Source : INSEE
Frquentation des htels en France selon lorigine Unit : % des
variations annuelles en volume Source : INSEE Frquentation des
htels en France Units : indice de volume base 100 en 2006 et % des
variations annuelles 200920102011201220132014
Indice97,9100,1103,3103,4103,0101,4
Variation-4,9%2,2%3,2%0,1%-0,4%-1,5% Traitement Xerfi / Source :
INSEE 100,0 103,6 102,9 97,9 100,1 103,3103,4 103,0 101,4
939597991011031052006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 20142,8%
0,0% -1,5% 2,0% 3,1% -1,0% -2,8% -2,2% 5,2% -1,9% -11,1% 2,8% 3,5%
2,1% 4,2% -0,3% -12%-7%-2%3%8%2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
2014Franais Etrangers Lhtellerie en France |Avril 2015 34
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 2.2. LES INDICATEURS DE LACTIVITE La
rpartition gographique des nuites htelires
Enbaissede1,5%lchellenationale,lesnuitesdansleshtelsontdiminudansunemajoritde
territoiresen2014.Mmelafrquentationdestablissementssitusdansdesrgionstrstouristiques
commelIle-de-France(33,6%desnuiteshteliresen2014),lesrgionsPACA(10,9%)etRhne-Alpes
(9,2%), a recul en 2014. Evolution des nuites htelires par rgion en
2014 Unit : % des variations annuelles 2013/2014 Source : Insee
-5,4% -5,3% -4,7% -3,8% -3,4% -3,1% -2,6% -2,0% -1,9% -1,7% -1,6%
-1,5% -1,3% -1,2% -1,2% -0,4% 0,0% 0,4% 0,6% 0,8% 2,5% 2,6% 3,8%
-7% -6% -5% -4% -3% -2% -1% 0% 1% 2% 3% 4%
5%CorseRhne-AlpesLorraineLimousinAuvergnePoitou-CharentesLanguedoc-RoussillonMidi-PyrnesProvence
- Alpes - Cte d'AzurCentreFranche-ComtFrance
mtropolitainePicardiele-de-FranceAquitainePays de la
LoireBretagneChampagne-ArdenneHaute-NormandieBasse-NormandieAlsaceBourgogneNord-Pas-de-Calais
Lhtellerie en France |Avril 2015 35 Reproduction interdite la
photocopie non autorise est un dlit (Code de la Proprit
Intellectuelle) 2.2. LES INDICATEURS DE LACTIVITE Les nuites
htelires par catgorie dtoiles et par espace touristique Les htels
classs, en particulier ceuxpositionnssur le haut de gamme, ont
davantage t pargns par la
baissedelafrquentationquelestablissementssanstoileen2014.Danslensemble,leursnuitesont
reculde0,1%,contre-9,0%pourlesnonclasss.Cetcartdevariationdoittoutefoistreprisencompte
avec prcaution car il sexplique en partie par un effet primtre : de
nombreux htels non classs en 2013 ont adopt la nouvelle
classification en 2014. Si les nuites htelires ont t mal orientes
en 2014 dans tous les espaces touristiques, elles lont surtout t
pour les tablissements implants proximit des montagnes et dans les
zones rurales
(respectivement-4,2%et-2,8%).Ceszonesgographiquesonteneffetfortementpnalisesparlesmauvaisesconditions
mtorologiques en t. Evolution des nuites htelires selon les
catgories dtoiles en 2014 Unit : % des variations annuelles
2013/2014 Source : INSEE Evolution des nuites htelires selon
lespace touristique en 2014 Unit : % des variations annuelles
2013/2014 Source : INSEE -9,0% -5,0% 2,5% -0,7% 0,0% -0,8% -10% -8%
-6% -4% -2% 0% 2% 4%Non classs1 toile2 toiles3 toiles4 toiles5
toiles-1,4% -1,7% -4,2% 0,0% -2,8% -5% -4% -4% -3% -3% -2% -2% -1%
-1% 0%Agglomration parisienneLittoralMontagneUrbainRural Lhtellerie
en France |Avril 2015 36 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 2.2. LES
INDICATEURS DE LACTIVITE Le taux doccupation dans lhtellerie Dans
un contexte daugmentation de la capacit daccueil du parc franais
dun ct et de baisse des nuites htelires de lautre, le taux moyen
doccupation des tablissements a recul en 2014 pour tomber 59,2%.
Cette moyenne nationale cache toutefois de fortes disparits selon
les segments :-
lesstructuresclassesontuntauxdoccupationbienpluslevquelestablissementssanstoile
(respectivement 60,6% et 52% en 2014) ; - le taux doccupation des
htels saccrot en gnral avec le nombre dtoiles. Taux moyen
doccupation des chambres de lhtellerie franaise Unit : % de
chambres occupes sur le total des chambres disponibles Traitement
Xerfi / Source : INSEE Taux moyen doccupation des chambres de
lhtellerie franaise selon les catgories dtoiles en 2014 Unit : % de
chambres occupes sur le total des chambres disponibles Source :
INSEE Taux moyen doccupation des chambres de lhtellerie franaise
Units : % de chambres occupes sur le total des chambres disponibles
et variations annuelles en point 200920102011201220132014 Taux
doccupation58,1%59,4%61,0%60,3%59,3%59,2%
Variation-3,31,31,6-0,7-1,0-0,1 Traitement Xerfi / Source : INSEE
60,4% 61,9% 61,4% 58,1% 59,4% 61,0% 60,3% 59,3% 59,2%
56%57%58%59%60%61%62%63%2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
201452,0% 61,5% 56,2% 60,6% 64,8% 65,5% 0%10%20%30%40%50%60%70%Non
classs 1 toile 2 toiles 3 toiles 4 toiles 5 toiles Lhtellerie en
France |Avril 2015 37 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 2.2. LES
INDICATEURS DE LACTIVITE Les prix des nuites Malgr la baisse de la
frquentation, les exploitants hteliers ont revaloris leurs tarifs
en 2014. Cette hausse
esttoutefoisrestelimiteetprochedelinflation(+0,5%toutescatgoriesdtablissementsconfondues).
Elle na par ailleurs pas concern les structures positionnes sur le
segment de lhtellerie conomique (soit les htels 1 toile et une
partie des 2 toiles). Leurs exploitants nont en effet eu dautre
choix que de baisser
unenouvellefoisleursprixcarilsseretrouventdepuisplusieursannesenconcurrencefrontaleavec
dautres modes dhbergement moins onreux (campings, location
dappartements, hostels, etc.). Prix la consommation de la nuite
dans un htel (nuite et petit-djeuner TTC) Unit : indice base 100 en
2010 (moyennes trimestrielles) Traitement Xerfi / Source : INSEE
Prix la consommation de la nuite dans un htel (nuite et
petit-djeuner TTC) Unit : % des variations annuelles Traitement
Xerfi / Source : INSEE Prix la consommation de la nuite dans un
htel (nuite et petit-djeuner TTC) Unit : euro 20102011201220132014
1 toile54,755,857,554,654,5 2 toiles83,485,688,384,882,8 3
toiles135,8138,8139,2127,3128,8 Source : INSEE 8590951001051102010
2011 2012 2013 2014 20151 toile 2 toiles 3 toiles2,0% 3,0% -5,1%
-0,1% 2,6% 3,2% -4,0% -2,3% 2,2% 0,3% -8,5% 1,2% -10%-6%-2%2%6%2011
2012 2013 20141 toile 2 toiles 3 toiles Lhtellerie en France |Avril
2015 38 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un
dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 2.2. LES INDICATEURS DE
LACTIVITE Le chiffre daffaires de lhtellerie Aprs deux annes
difficiles, le chiffre daffaires de lhtellerie a encore recul de
2,0% en volume en 2014. Une fois de plus, les professionnels ont t
pnaliss par la persistance dun contexte conomique difficileet le
succs des modes dhbergement alternatifs. Le chiffre daffaires en
valeur sest lui aussi contract car les
revalorisationstarifairessontresteslimites.Lesprixonteneffetpeuprogressmalgrlerelvementdu
taux de TVA de 7 10% appliqu en dbut danne : de nombreux hteliers
nont pas rpercut cette hausse dans leurs tarifs ou ils lont
seulement fait partiellement dans un contexte de forte concurrence.
Chiffre daffaires de lhtellerie franaise Unit : indice de valeur et
de volume base 100 en 2006 Traitement Xerfi / Source : Insee
Chiffre daffaires de lhtellerie franaise Unit : % des variations
annuelles Traitement Xerfi / Source : Insee Chiffre daffaires de
lhtellerie franaise Unit : indice de valeur et de volume base 100
en 2006 et % des variations annuelles 200920102011201220132014
Valeur103,3108,5112,9113,1112,1110,6
Variation-5,4%5,0%4,0%0,2%-0,9%-1,4% Volume91,293,494,591,690,388,5
Variation-8,8%2,4%1,2%-3,0%-1,4%-2,0% Traitement Xerfi / Source :
Insee 808590951001051101152006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013
2014Valeur Volume7,5% 1,5% -5,4% 5,0% 4,0% 0,2% -0,9% -1,4% 3,0%
-3,0% -8,8% 2,4% 1,2% -3,0% -1,4% -2,0% -10%-5%0%5%10%2007 2008
2009 2010 2011 2012 2013 2014Valeur Volume Lhtellerie en France
|Avril 2015 39 Reproduction interdite la photocopie non autorise
est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 3. LES PERFORMANCES
FINANCIERES DES ENTREPRISES DU SECTEUR LES PERFORMANCES FINANCIERES
DES ENREPRISES DU SECTEUR 3.1. LES POINTS DE REPRE40 A retenir40 La
mthodologie Xerfi41 3.2. LE COMPTE DE RSULTAT DU SECTEUR42 Les
principaux postes de charges42 Les soldes intermdiaires de
gestion43 3.3. LE BILAN DU SECTEUR45 La structure et la rentabilit
financires45 3.4. FOCUS REGIONAL47 Les performances financires des
hteliers selon la rgion47 3.5. LE RCAPITULATIF DES TATS FINANCIERS
DU SECTEUR48 Le compte de rsultat en % du chiffre daffaires48 Le
bilan en % de lactif et du passif49 Les principaux ratios50 La
dfinition des ratios52 Lhtellerie en France |Avril 2015 40
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 3.1. LES POINTS DE REPRE A retenir
LEGERE REMONTEE DES MARGES DEXPLOITATION EN 2014
Aprsstresignificativementdgradesdepuis
2007,lesperformancesdexploitation dessocits du panelXerfi
sesontamlioresen 2014. Leur taux dEBE a lgrement rebondi pour
atteindre 15,4%. Les hteliers sont parvenus redresser cet
indicateur en adaptant certaines de leurs charges lvolution de leur
taux de remplissage (dpenses de sous-traitance, dpenses
commerciales, intrim, etc.). LE SECTEUR HOTELIER : LUN DES GRANDS
GAGNANTS DU CICE Si les performances dexploitation des hteliers se
sont lgrement redresses en 2014, cest surtout en raison de limpact
positif du CICE (crdit dimpt quivalent 4% de la
massesalarialebrutepourlessalairesallantjusqu2,5foisleSMICpour2013et6%
ds2014). Lindustriehtelire a en effet bnfici plein decette mesure
fiscale car elle est fortement consommatrice en main-duvre jeune et
peu qualifie (femmes de chambre, serveurs, bagagistes, etc.).
DIFICULTES FINANCIERES POUR LES STRUCTURES DE PETITE TAILLE
LalgreremontedutauxdEBEdessocitsnedoitpaspourautantdissimulerles
difficultsfinanciresquerencontrentcertainshteliersindpendants.Unepartie
dentre eux a en effet du mal atteindre un taux doccupation
satisfaisant pour amortir
lesnombreuseschargesfixesdeleurtablissementetdgagepasvoirepeude
rentabilit. Cette situation concerne surtout les htels
vieillissants et, encore plus, ceux qui sont de petite taille : les
htels de moins de 30 chambres ne peuvent pas diversifier
leurclientle(sminaires,groupes,professionnels,etc.)alorsmmequecelevierest
dterminant pour maximiser leur taux de remplissage. LES
INVESTISSEMENTS SE MAINTIENNENT
LeshteliersprsentsdanslepanelXerfiontmaintenuunhautniveau
dinvestissementen2014carilsontpoursuivilestravauxconcernantlamiseaux
normes des locaux en matire daccessibilit (chance prvue pour 2015).
Ils ont aussi
dmaintenirleurseffortspourmoderniserleurstablissementscarloffrehtelire
franaisevieillit,tantauniveaudeschanesquedesindpendants.DaprsleComit
pourlaModernisationdelHtellerieetduTourismeFranais,plusdelamoitides
htels tricolores sont vtustes ou bout de souffle dans leur produit
. A RETENIR Lhtellerie en France |Avril 2015 41 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) 3.1. LES POINTS DE REPRE La mthodologie
Xerfi Le modle Mapsis, un outil exclusif dvelopp par Xerfi Le modle
Mapsis, cr par Xerfi, est une analyse des comportements et des
performances dun
ensembledesocitsintervenantdanslesecteur.Ilpermetdtudierunbilanetuncomptede
rsultatsreprsentatifsdusecteur,etdecomprendrecommentlesoprateurssadaptent
lvolution de la situation conomique. Les entreprises retenues dans
lanalyse sont celles ayant dpos leurs comptes sur lensemble de
lapriodetudie.Lamthodeexclutparconstructionlesentitsdisparuesainsiquecelles
rcemment cres. Une slection rigoureuse destine identifier les
entreprises reprsentatives du
secteurPourslectionnerlessocitslespluspertinentes,Xerfiadveloppdesfiltresstatistiquesqui
comparentlesdonnesfinanciresgrceunesuccessiondanalysesmathmatiquesen
composantesprincipales.Laprojectiondesdiffrentesentreprisessurlescomposantes
principalespermetdedfinirlesnoyauxdentreprisesayantdescaractristiquessimilaires,et
dcarterlessocitsprsentantdesrsultatsatypiques(rsultatsexceptionnelsexcessifs,
comportement de filiale avec des transferts de trsorerie, etc.).Les
comportements observs sur les entits filtres lissue de ce processus
sont ceux quil est le plus probable dobserver chez un acteur du
secteur. Un modle orient vers les TPE et les PME
Ilnyaaucunerestriction surlatailledesentreprisesdupaneletlaslection
desentreprisesse
faituniquementpartirdedonnesfinancirescentresetrduites.Ilconvienttoutefoisde
noter que les oprateurs retenus sont gnralement des PME car les
grandes entreprises ont pour la plupart des comportements hors
normes qui les excluent naturellement des filtres de slection.
Source : Xerfi, modle Mapsis Noyau dentreprises retenu par le modle
Projection dentreprises sur les composantes principales Lhtellerie
en France |Avril 2015 42 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 3.2. LE
COMPTE DE RSULTAT DU SECTEUR Les principaux postes de charges
Alourdissement du poids des consommations intermdiaires depuis 2007
Sur moyenne priode, les consommations intermdiaires (loyers, frais
de communication, charges
externalisesdeblanchisserieetdenettoyage,etc.)ontprogressplusvitequelechiffre
daffairesdessocitsdelchantillonXerfi.Cettehaussesexpliqueenpartieparlinflationdes
loyers
:denombreuxhtelssesituentencentre-ville,deslieuxolesloyersprogressentvite.
Selonles
oprateurs,lesconsommationsintermdiairespeuventaussiinclurelescommissions
verser aux OTAs et/ou les cotisations payes aux chanes pour les
htels membres dun rseau. Poids des consommations intermdiaires Unit
: part en % du chiffre d'affaires (moyenne 2007-2013) Evolution du
poids des consommations intermdiaires Unit : part en % du chiffre
daffaires Estimation Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Masse
salariale : la hausse se poursuit
Lesfraisdepersonnelpsentlourddanslecomptedersultatdelhtelleriefranaise,
notammentpourlestablissementsayantuneactivitderestauration.Lesecteuremploie
traditionnellementbeaucoupdapprentisetdetemporairespoursadapterlasaisonnalitde
lactivit mais galement parce que les hteliers ont du mal embaucher
du personnel stable en raison des contraintes horaires. Mme si les
hteliers du panel Xerfi sont parvenus rduire leurs
fraisdepersonnelen2014(-0,8%),cettebaisseatdemoindreampleurquecelledeleurs
revenus (-1,1%). Logiquement, le poids de ce poste de charges sest
donc lgrement accru. Poids des frais de personnel (*) Unit : part
en % du chiffre d'affaires (moyenne 2007-2013) volution du poids
des frais de personnel (*) Unit : part en % du chiffre daffaires
(*) Hors impact du CICE (Crdit dImpt pour la Comptitivit et
lEmploi) Estimation Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Conso. inter
mdiaires 46,6%45,0% 45,7% 46,6% 46,2% 46,5% 47,7% 48,2% 48,1%
42%44%46%48%50%07 08 09 10 11 12 13 14eFrais de personnel 34,6%
33,7% 33,8% 34,5% 34,7% 34,8% 35,1% 35,3% 35,5%
32%33%34%35%36%37%07 08 09 10 11 12 13 14e Lhtellerie en France
|Avril 2015 43 Reproduction interdite la photocopie non autorise
est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 3.2. LE COMPTE DE
RSULTAT DU SECTEUR Les soldes intermdiaires de gestion Repli du
coefficient de rendement du travail salari
Lerendementdutravailsalariareculde10,4%pourlepanelentre2007et2014.La
progressionnettementplusfranchedelamassesalariale(+15,8%)quedelavaleurajoute
(+3,7%) sur la priode est lorigine de cette rduction. Ainsi, pour
100 de frais de personnel, les entreprises ne gnraient que 148
euros de valeur ajoute en 2013, contre 165 euros en 2007. Taux de
valeur ajoute Unit : part en % du chiffre daffaires(moyenne
2007-2013) volution du coefficient de rendementdu travail salari
Unit : euro (*) Capacit dautofinancement Estimation Xerfi (source
Xerfi, modle Mapsis) Les marges dexploitation samliorent
modestement en 2014
Aprsstresignificativementdgrades,lesperformancesdexploitationdessocitsdupanel
Xerfi se sont lgrement amliores en 2014. Les hteliers sont en effet
parvenus redresser leur
tauxdEBEenadaptantcertainesdeleurschargeslvolutiondeleurtauxderemplissage
(dpenses de sous-traitance, dpenses commerciales, intrim, etc.).
Les exploitants ont aussi tir
partiduversementduCICE,mmesiunepartiedececrditatemploypourabsorberla
hausse de la TVA (son relvement dbut 2014 na pas toujours rpercut
par les exploitants dans leurs prix de vente). Excdent brut
dexploitation Unit : part en % du chiffre d'affaires (moyenne
2007-2013) volution du taux dEBE Unit : part en % du chiffre
daffaires Estimation Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Valeur
ajoute 57,9% 164,8 162,0 156,4156,7 155,2 150,3 147,6147,6
13014015016017007 08 09 10 11 12 13 14eEBE 16,7% 18,9% 18,0% 16,3%
17,2% 16,6% 15,0% 14,8% 15,4% 14%15%16%17%18%19%20%07 08 09 10 11
12 13 14e Lhtellerie en France |Avril 2015 44 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) Les soldes intermdiaires de gestion (suite)
Dficit structurel des oprations financires
Lesproduitsfinanciers(rmunrationdeparticipationsdansdautrestablissementshteliers,
produitsdeplacement,etc.)ontreprsentenmoyenne26,8%desoprationsfinanciresdes
hteliers du panel entre 2007 et 2013, contre 73,2% pour les charges
financires (essentiellement des intrts sur emprunts et/ou sur
crdit-bail). Le dficit tend toutefois se rsorber lentement.
Structure des oprations financires Unit : part en % de la somme des
produits et des charges financires en valeur absolue (moyenne
2007-2013) volution de la structure des oprations financires Unit :
part en % de la somme des produitset des charges financiresen
valeur absolue Estimation Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Lger
redressement du taux de rsultat net en 2014
Enlabsencedeproduitssignificatifsralissendehorsdelexploitation(produitsfinancierset
exceptionnels),lestendancesobservessurletauxdersultatnetdesentreprisesdusecteur
sont,peuouprou,lesmmesquecellesdcritespourletauxdEBE.Larentabilitnettedes
socitsagalementdiminudepuis2007poursefixer5,8%en2013.Ceniveauapparat
commeplutttropfaiblepourcouvrirleslourdsinvestissementsquedoiventconsentirles
exploitants.Laprogressiondelindicateursurlexercice2014tientessentiellementlimpact
positif du CICE. Rsultat net Unit : part en % du chiffre d'affaires
(moyenne 2007-2013) volution du taux de rsultat net Unit : part en
% du chiffre daffaires Estimation Xerfi (source Xerfi, modle
Mapsis) Charges financires 73,2% Produits financiers 26,8% 78,0%
74,5% 74,2% 73,9% 71,7% 69,3% 68,3% 69,8% 22,0% 25,5% 25,8% 26,1%
28,3% 30,7% 31,7% 30,2% 0%20%40%60%80%100%07 08 09 10 11 12 13
14eCharges financires Produits financiersRsultat net 6,7% 8,0% 7,3%
6,0% 7,2% 6,9% 5,7% 5,8% 6,1% 5,0%5,5%6,0%6,5%7,0%7,5%8,0%8,5%07 08
09 10 11 12 13 14e Lhtellerie en France |Avril 2015 45 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) 3.3. LE BILAN DU SECTEUR La structure et la
rentabilit financires Des investissements un niveau lev
Leshteliersontmendimportantsinvestissementsconscutifsaunouveauclassementetau
changementdenormes(enmatiredescuritincendie,daccessibilitdepersonnes
handicapes, etc.). Limpact est visible sur le ratio taux
dinvestissement/CA, qui a dpass 8% en 2010 et 2011. Mme si cet
indicateur est pass sous la barre des 8% depuis 2013, il demeure un
niveaulevcarlesexploitantssontcontraintsdinvestirrgulirementdanslentretienetla
rnovationdeleurhtel(achatdemobilier,dquipementsdivers,etc.),larfectiondes
chambresayantlieuenmoyennetousles6ou7ans.Ilsdoiventaussipoursuivreleurstravaux
pour la mise aux normes de leurs locaux en matire daccessibilit
(chance prvue pour 2015). Rpartition de lactif immobilis net Unit :
part en % de l'actif immobilis net (moyenne 2007-2013) Indicateur
dinvestissement Xerfi (*) Unit : part en % du chiffre daffaires (*)
[variation des immobilisations corporelles nettes entre lanne N et
lanne N-1 + dotations aux amortissements de lanne N] / CA /
Estimation Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Structure financire
saine pour les socits htelires de lchantillon
Avecunpassifnoncirculantcomposplusde52%defondspropres(moyenneentre2007et
2013), la structure financire du panel Xerfi est saine. Une
situation qui sexplique en partie par la composition de
lchantillon, qui ne retient par construction que des socits
prennes. Rpartition du passif non circulant Unit : part en % du
passif non circulant (moyenne 2007-2013) volution du taux
dendettement Unit : %, dettes financires / fonds propres Estimation
Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Immo. incorp. 29,0% Immo. corp.
59,9% Immo. financ. 11,1% 7,9% 7,9% 8,4% 8,5% 8,0% 7,9%7,9%
7,4%7,6%7,8%8,0%8,2%8,4%8,6%08 09 10 11 12 13 14eFonds propres
52,4% Dettes financires 47,6% 118,3% 105,1% 97,9% 89,5% 82,0% 79,2%
75,8% 71,5% 60%80%100%120%140%07 08 09 10 11 12 13 14e Lhtellerie
en France |Avril 2015 46 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 3.3. LE
BILAN DU SECTEUR La structure et la rentabilit financires(suite)
BFR structurellement ngatif pour les socits htelires
Lebesoinenfondsderoulementdessocitshtelireseststructurellementngatif,cequi
confre aux oprateurs un certain confort dans la gestion de leur
trsorerie. Les clients rglent en effetleursjourlafindecelui-ci,
voirelavance, alorsquelesfournisseurs sontpaysplus
longuechance(62,6joursdachatenmoyennesurlapriode2007-2013).Globalement,
lexcdentenfondsderoulementdesexploitantsdupanelapeuvaricesderniresannes,
oscillant entre 14 et 15,5 jours de chiffre daffaires selon les
exercices. Dlais clients, stocks et fournisseurs Units : nombre de
jours de CA, nombre de jours d'achat (moyenne 2007-2013) Besoin en
fonds de roulement dexploitation Unit : jour de chiffre daffaires
Estimation Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Recul de la
rentabilit des capitaux engags Flirtant avec les 19% en 2007, le
taux de rentabilit financire du panel est tomb moins de 11%
en2014.Cettedgradationrsultedelabaissedursultatnet(envaleurabsolue)dupanel,du
dsendettementquasiconstantdessocits(rductionmcaniquedeleffetdelevier)etdu
renforcement des fonds propres des entreprises sur la priode.
Rentabilit financire Unit : part en % des fonds propres (moyenne
2007-2013) volution de la rentabilit financire Unit : %, rsultat
net / fonds propres Estimation Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis)
62,6 9,1 4,0 -14,6 -40 -20 0 20 40 60
80FournisseursClientsStocksBFR d'exploitation-14,6 -14,8 -14,5
-14,7 -14,0 -14,1 -15,3 -14,8 -16-15-14-1307 08 09 10 11 12 13
14eRsultat net 13,4% 18,6% 15,8% 12,2% 14,2% 13,5% 10,9% 10,7%
10,6% 6%8%10%12%14%16%18%20%07 08 09 10 11 12 13 14e Lhtellerie en
France |Avril 2015 47 Reproduction interdite la photocopie non
autorise est un dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 3.4. FOCUS
REGIONAL Les performances financires des hteliers selon la rgion
Lle-de-France se distingue des trois premires rgions franaises
Lesperformancesdexploitationdessocitshteliresvarientfortementselonleurrgion
dimplantation.LesentreprisesdupanelXerfibasesenle-de-Franceaffichaientainsiuntaux
dexcdentbrutdexploitationprsdededeuxfoissuprieurceluidesstructuresbasesen
Rhne-Alpes en 2013. Cet cart sexplique surtout par le fait que les
taux doccupation et les prix moyens sont gnralement plus levs dans
les htels parisiens quen province. Taux de valeur ajoute (VA) des
hteliers selon la rgion (panels Xerfi) Unit : part en % du CA
Traitement Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Taux dexcdent brut
dexploitation (EBE) des hteliers selon la rgion (panels Xerfi) Unit
: part en % du CA Traitement Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis)
Taux dEBE des hteliers selon la rgion (panels Xerfi) Unit : part en
% du CA 20092010201120122013 le-de-France20,7%22,3%22,3%21,7%20,7%
PACA15,2%15,0%13,9%13,2%13,2% Rhne-Alpes12,8%14,2%13,4%11,3%10,7%
Traitement Xerfi (source Xerfi, modle Mapsis) Mthodologie : Xerfi a
ralis 3 chantillons constants de socits reprsentatives du secteur
selon leur rgion dorigine (le-de-France,
Provence-Alpes-Cte-dAzuretRhne-Alpes).Lamthodeexclutparconstructionlesentreprisesdisparues,cellesrcemmentcres
etcellesnayantpasdposleurscomptessurlensembledelapriode2006-2012.Lesrsultatsrefltentparconsquentles
performances des entits prennes sur la priode. Il convient de noter
que les oprateurs retenus sont gnralement des TPE et PME car les
grandes entreprises ont pour la plupart des comportements hors
normes qui les excluent naturellement de lchantillon. 59,6% 58,2%
56,7% 57,1%56,9% 55,9% 54,9% 54,8%54,5% 53,8% 53,6% 53,0% 52,4%
51,9% 52,4% 51,6%51,2%52,1% 51,3% 50,0% 49,3%
20%30%40%50%60%70%2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013Ile-de-France
PACA Rhne-Alpes25,6% 24,1% 20,7% 22,3%22,3% 21,7% 20,7% 17,5% 16,8%
15,2% 15,0% 13,9% 13,2% 13,2% 14,4% 13,6% 12,8% 14,2% 13,4% 11,3%
10,7% 0%5%10%15%20%25%30%2007 2008 2009 2010 2011 2012
2013Ile-de-France PACA Rhne-Alpes Lhtellerie en France |Avril 2015
48 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit
(Code de la Proprit Intellectuelle) 3.5. LE RCAPITULATIF DES TATS
FINANCIERS DU SECTEUR Le compte de rsultat en % du chiffre
daffaires Structure du compte de rsultat du secteur en % du chiffre
daffaires Unit : % du chiffre daffaires
20072008200920102011201220132014 (e) CHIFFRE D'AFFAIRES
NET100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0 dont production
vendue100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0100,0 dont production
stocke0,00,00,00,00,00,00,00,0 dont production
immobilise0,20,20,20,20,30,20,20,2
PRODUCTION100,2100,2100,2100,2100,3100,2100,2100,2 Achats de mat.
premires et approv.-11,4-11,4-11,1-10,9-10,9-10,8-10,9-10,9 Var.
des stocks de mat. prem. et approv.0,00,0-0,10,00,0-0,10,00,0 Cot
matires premires et
approvisionnements-11,4-11,3-11,2-10,9-10,9-10,9-10,9-10,9 MARGE
BRUTE88,888,989,089,389,489,389,389,3 Autres achats et charges
externes corriges-31,5-32,3-33,2-33,2-33,5-34,7-35,2-35,1 Autres
produits0,30,30,30,20,20,20,30,3 Autres
charges-2,1-2,1-2,1-2,1-2,1-2,1-2,2-2,1 VALEUR AJOUTEE
CORRIGEE55,554,853,954,354,052,752,252,4 Subventions
d'exploitation0,60,60,40,20,10,10,10,1 Impts et
taxes-3,5-3,5-3,6-2,7-2,7-2,8-2,8-2,7 Frais de personnel (y compris
participation et CICE) -33,7-33,8-34,5-34,7-34,8-35,1-34,7-34,4
EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION18,918,016,317,216,615,014,815,4 Solde
reprises dotations aux provisions1,01,11,10,90,80,90,90,9 Dotations
aux amortissements-7,2-7,3-7,6-7,4-7,2-7,4-7,5-7,6 EXCEDENT NET
D'EXPLOITATION12,311,49,410,410,08,48,08,6 Solde des oprations en
commun-0,1-0,1-0,10,00,00,00,00,0 Produits
financiers0,70,90,70,60,60,60,60,6 Charges
financires-2,4-2,5-2,0-1,8-1,6-1,4-1,3-1,4 dont intrts
financiers-2,1-2,2-1,8-1,6-1,5-1,3-1,2-1,3 Solde des oprations
financires-1,7-1,6-1,3-1,1-1,0-0,8-0,7-0,8 RESULTAT COURANT AVANT
IMPOT10,59,78,09,29,07,67,37,8 Solde exceptionnel
0,20,10,10,20,20,10,40,4 Impt sur les
bnfices-2,7-2,5-2,1-2,3-2,3-2,1-1,9-2,0 RESULTAT
NET8,07,36,07,26,95,75,86,1 Capacit dautofinancement avant
rpartition14,213,512,513,713,312,212,512,8 Estimations Xerfi /
Source : Xerfi, modle Mapsis Lhtellerie en France |Avril 2015 49
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 3.5. LE RCAPITULATIF DES TATS
FINANCIERS DU SECTEUR Le bilan en % de lactif et du passif
Structure du bilan du secteur en % de lactif et du passif Unit : %
de lactif ou du passif 20072008200920102011201220132014 (e) ACTIF
Capital souscrit non appel0,00,00,00,00,00,00,00,0 Actif immobilis
net71,171,471,270,470,270,670,169,6 dont immobilisations
incorporelles nettes20,721,021,120,520,320,219,919,8 dont
immobilisations corporelles nettes42,842,742,442,142,342,341,841,6
dont immobilisations financires nettes7,67,77,67,87,68,18,48,2
Actif circulant net28,027,727,928,828,928,529,029,6 dont stocks
nets1,01,01,00,90,90,90,90,9 dont clients
nets2,52,32,32,22,12,12,02,0 dont valeurs mobilires de
placement8,57,97,67,16,45,95,25,6 dont
disponibilits8,17,98,39,39,69,810,611,4 dont autres actifs
circulants7,98,58,89,49,89,810,39,6 Comptes de
rgularisation0,90,90,90,90,90,90,90,8 TOTAL
ACTIF/PASSIF100,0100,0100,0100,1100,0100,0100,0100,0 PASSIF Fonds
propres et assimils38,040,842,544,146,046,547,549,0
Dettes61,959,257,555,653,853,352,350,8 dont dettes caractre
financier45,042,941,639,537,736,836,035,0 dont
fournisseurs7,16,96,76,66,56,56,56,3 dont dettes fiscales et
sociales6,45,95,86,06,26,26,15,9 dont autres dettes
3,53,53,43,43,43,83,73,5 Produits constats
d'avance0,00,00,00,20,20,20,20,2 Estimations Xerfi / Source :
Xerfi, modle Mapsis Lhtellerie en France |Avril 2015 50
Reproduction interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code
de la Proprit Intellectuelle) 3.5. LE RCAPITULATIF DES TATS
FINANCIERS DU SECTEUR Les principaux ratios Ratios et indicateurs
des entreprises du secteur 20072008200920102011201220132014 (e)
EVOLUTION DE LACTIVITE Variation du chiffre daffaires
(%)nd2,4%-1,6%4,4%4,7%0,2%0,0%-1,1% Variation de la production
(%)nd2,5%-1,7%4,5%4,7%0,2%-0,1%-1,1% Variation des produits totaux
(%)nd2,6%-2,0%4,2%4,6%0,1%-0,1%-1,1% Variation de la marge brute
(%)nd2,5%-1,5%4,8%4,7%0,1%-0,1%-1,1% Variation de la valeur ajoute
(%)nd1,1%-3,2%5,2%4,1%-2,2%-1,1%-0,8% Variation du rsultat courant
avant impt (%)nd-5,7%-19,1%21,4%1,8%-14,9%-4,4%5,0% MARGES
DACTIVITE Taux de marge brute
(%)88,7%88,7%88,8%89,1%89,1%89,1%89,1%89,1% Taux de valeur ajoute
corrige (%)55,4%54,7%53,8%54,2%53,9%52,6%52,1%52,3% VARIATIONS DES
MOYENS D'EXPLOITATION Variation des immobilisations corporelles
nettes (%) nd1,3%0,6%2,1%2,7%1,4%0,8%0,6% Variation du BFR
(%)nd-22,7%-13,6%-0,3%-10,4%13,8%-16,4%11,3% Variation des capitaux
nets d'exploitation (%)nd4,3%1,9%2,3%3,7%0,6%2,0%0,0% Variation des
stocks (%)nd3,0%-3,2%1,2%2,6%0,3%-1,2%-1,7% RENDEMENT APPARENT DES
FACTEURSET DES ACTIFS Rendement du travail
salari1,61,61,61,61,61,51,51,5 Rendement des immobilisations
corporelles1,11,11,11,11,11,11,11,1 Rapport frais de personnel /
immobilisations corporelles nettes 0,70,70,70,70,70,70,70,7
Rendement de la somme des facteurs0,70,70,60,70,70,60,60,6
Rendement des capitaux engags bruts0,60,60,60,60,60,60,50,5
Rendement des capitaux d'exploitation
directs1,31,21,21,21,21,21,21,1 Rendement des actifs
totaux0,50,50,50,50,50,50,50,4 Rendement productif
global0,90,90,90,90,90,90,90,9 Rendement produits
global0,90,90,90,90,90,90,90,9 Estimations Xerfi / Source : Xerfi,
modle Mapsis Lhtellerie en France |Avril 2015 51 Reproduction
interdite la photocopie non autorise est un dlit (Code de la
Proprit Intellectuelle) Les principaux ratios (suite) Ratios et
indicateurs des entreprises du secteur
20072008200920102011201220132014 (e) GESTION ET STRUCTURE
FINANCIERE Couverture de l'actif net0,50,60,60,60,70,70,70,7
Couverture des capitaux investis0,60,60,60,70,70,70,70,7 Taux
dendettement (%)118,3%105,1%97,9%89,5%82,0%79,2%75,8%71,5% Charges
financires / EBE (%)12,6%13,9%12,6%10,3%9,8%9,6%8,9%9,3% BFR (en
jours de chiffre daffaires)-19,5-14,7-12,9-12,3-10,6-12,0-10,0-11,3
Clients (en jours de chiffre daffaires
TTC)10,39,49,69,08,58,68,28,4 Fournisseurs (en jours dachats
HT)68,165,463,962,959,658,659,659,1 Stocks (en jours de chiffre
daffaires HT)4,14,14,13,93,83,93,83,8 TAUX DE RESULTATS Taux de
marge brute dexploitation
(%)34,1%32,9%30,2%31,6%30,8%28,5%28,4%29,5% Taux de marge nette
dexploitation (%)22,3%20,9%17,4%19,2%18,6%15,9%15,4%16,4% Taux de
rsultat des oprations financires
(%)-3,1%-3,0%-2,5%-2,1%-1,8%-1,5%-1,4%-1,5% Taux de rsultat courant
avant impt (%)18,9%17,7%14,7%17,0%16,6%14,5%14,0%14,8% Taux de
rsultat courant sur EBE (%)55,5%53,6%48,9%53,9%54,1%50,9%49,3%50,3%
Taux de rsultat courant sur produits
(%)10,3%9,5%7,8%9,1%8,9%7,5%7,2%7,7% RENTABILITE Rentabilit
conomique des capitaux dexploitation (%)
28,6%26,0%20,6%23,4%22,7%18,9%17,7%18,7% Rentabilit courante des
capitaux engags (%)13,4%12,6%10,0%11,3%11,2%9,5%8,9%9,2% Rentabilit
financire courante (%)24,3%21,1%16,2%18,3%17,6%14,6%13,4%13,5%
Performance financire (%)32,9%29,5%25,5%27,1%25,9%23,2%22,8%22,2%
Rentabilit nette des fonds propres
(%)18,6%15,8%12,2%14,2%13,5%10,9%10,7%10,6% Rentabilit nette des
capitaux engags (%)8,5%7,7%6,1%7,5%7,4%6,1%6,1%6,2% Estimations
Xerfi / Source : Xerfi, modle Mapsis Lhtellerie en France |Avril
2015 52 Reproduction interdite la photocopie non autorise est un
dlit (Code de la Proprit Intellectuelle) 3.5. LE RCAPITULATIF DES
TATS FINANCIERS DU SECTEUR La dfinition des ratios Dfinitions des
ratios et indicateurs EVOLUTION DE LACTIVITEGESTION ET STRUCTURE
FINANCIERE Variation du chiffre daffaires (%)Variation
annuelleCouverture de l'actif netFonds propres / actif immobilis
net Variation de la production (%)Variation annuelleCouverture des
capitaux investis Fonds propres / (actif immobilis net + BFR)
Variation des produits totaux (%)Variation annuelleTaux
dendettement (%) Dettes caractre financier / fonds propres
Variation de la marge brute (%)Variation annuelleCharges financires
/ EBE Total charges financires / excdent brut dexploitation
Variation de la valeur ajoute (%)Variation annuelle BFR
dexploitation (en joursde chiffre daffaires) BFR li exclusivement
aux stocks, clients, fournisseurs / chiffre daffaires HT * 360 j
Variation du rsultat courant avant impt (%) Variation
annuelleClients (en jours de chiffre daffaires)Clients / chiffre
daffaires * 360 j MARGES DACTIVITEFournisseurs (en jours
d'achats)Fournisseurs / achats * 360 j Taux de marge brute (%)Marge
brute / chiffre daffairesStocks (en jours de chiffre
daffaires)Stocks / chiffre daffaires * 360 j Taux de valeur ajoute
corrige (%) Valeur ajoute corrige / chiffre daffaires Trsorerie (en
jours de chiffre daffaires) Trsorerie / chiffre daffaires * 360 j
VARIATIONS DES MOYENS D'EXPLOITATION PARTAGE DE LA VALEUR AJOUTEE
Variation des immobilisations corporelles nettes (%) Variation
annuelleSalaris (%) Frais de personnel corrigs / valeur ajoute
corrige Variations du BFR (%)Variation annuellePrteurs (%) Intrts
financiers/ valeur ajoute corrige Variation des capitaux nets
d'exploitation (%) Variation annuelle (immobilisations corporelles
nets + BFR) Etat (%) (Impts sur les socits + taxeset impts divers)
/ valeur ajoute corrige Variation des stocks (%)Variation
annuelleCapacit d'autofinancement (%) Capacit dautofinancement /
valeur ajoute corrige RENDEMENT APPARENTDES FACTEURS ET DES ACTIFS
TAUX DE RESULTATS Rendement du travail salari Valeur ajoute / frais
de personnel(y compris participation, et hors CICE) Taux de marge
brute dexploitation (%) Excdent brut dexploitation / valeur ajoute
corrige Rendement des immobilisations corporelles Valeur ajoute /
immobilisations corporelles. nettes Taux de marge nette
dexploitation (%) Excdent net dexploitation / valeur ajoute corrige
Rapport frais de personnel / immobilisations corporelles nettes
Frais de personnel corrigs / immobilisations corporelles nettes
Taux de rsultat des oprations financires (%) Rsultat des oprations
financires / valeur ajoute corrige Rendement de la somme des
facteurs Valeur ajoute corrige / (immobilisations corporelles
nettes+ frais de personnels corrigs) Taux de rsultat courantavant
impt (%) Rsultat courant avant impt / valeur ajoute corrige
Rendement des capitaux engags bruts Valeur ajoute corrige /
(capitaux propres + dettes financires) Taux de rsultat courant sur
EBE (%) Rsultat courant avant impt / excde