Siège social : 287, route d’Arlon L-1150 LUXEMBOURG R.C.S. Luxembourg B 47 025 Aucune souscription ne peut être reçue sur base des présents états financiers. Les souscriptions ne sont valables que si elles ont été effectuées sur base du dernier prospectus d'émission comprenant les informations clés pour l’investisseur, et accompagné du bulletin de souscription, du dernier rapport annuel incluant les états financiers audités et du dernier rapport semestriel si celui-ci est plus récent que le dernier rapport annuel. UNIVERSAL INVEST Société d’Investissement à Capital Variable RAPPORT ANNUEL INCLUANT LES ETATS FINANCIERS REVISES AU 31 MARS 2019
69
Embed
RAPPORT ANNUEL INCLUANT LES ETATS FINANCIERS REVISES …
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Siège social : 287, route d’Arlon L-1150 LUXEMBOURG
R.C.S. Luxembourg B 47 025
Aucune souscription ne peut être reçue sur base des présents états financiers. Les souscriptions ne sont valables que si elles ont été effectuées sur base du dernier prospectus d'émission comprenant les informations clés pour l’investisseur, et accompagné du bulletin de souscription, du dernier rapport annuel incluant les états financiers audités et du dernier rapport semestriel si celui-ci est plus récent que le dernier rapport annuel.
UNIVERSAL INVEST Société d’Investissement à Capital Variable
RAPPORT ANNUEL INCLUANT LES ETATS FINANCIERS REVISES AU 31 MARS 2019
UNIVERSAL INVEST Société d’Investissement à Capital Variable
RAPPORT ANNUEL INCLUANT LES ETATS FINANCIERS REVISES AU 31 MARS 2019
UNIVERSAL INVEST
Table des matières
1
Organisation et Administration................................................................................................... 2
Rapport du conseil d'administration ........................................................................................... 4
Rapport du réviseur d’entreprises agréé ................................................................................... 9
Etats financiers
Etat des actifs nets ....................................................................................................... 11
Etat des opérations et des changements des actifs nets .............................................. 13
Evolution du nombre d'actions en circulation ................................................................ 17
Universal Invest Low
Etat du portefeuille-titres et des autres actifs nets ........................................................ 19
Universal Invest Medium
Etat du portefeuille-titres et des autres actifs nets ........................................................ 29
Universal Invest High
Etat du portefeuille-titres et des autres actifs nets ........................................................ 38
Universal Invest Global Flexible
Etat du portefeuille-titres et des autres actifs nets ........................................................ 43
Universal Invest Quality Growth
Etat du portefeuille-titres et des autres actifs nets ........................................................ 56
Notes aux états financiers ............................................................................................ 59
Autres informations (non-auditées) .......................................................................................... 66
UNIVERSAL INVEST
Organisation et Administration
2
SIEGE SOCIAL DE LA SICAV 287, route d’Arlon, L-1150 LUXEMBOURG
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SICAV
Président
Michel VANDENKERCKHOVE jusqu'au 23 août 2018 Administrateur CAPFI DELEN ASSET MANAGEMENT 178, Jan Van Rijswijcklaan B-2020 ANVERS, Belgique Arnaud van DOOSSELAERE Membre du Comité de Direction (nouveau Président du Conseil d’Administration de la SICAV depuis le 6 novembre 2018) DELEN PRIVATE BANK 72, Avenue de Tervueren B-1040 BRUXELLES, Belgique Administrateurs
Philippe HAVAUX Directeur DELEN PRIVATE BANK LUXEMBOURG S.A. Société Anonyme 287, route d'Arlon L-1150 Luxembourg Christian CALLENS Administrateur indépendant jusqu'au 29 novembre 2018 40, Grotenhof, B-2640 MORTSEL, Belgique Antoine CALVISI Administrateur indépendant depuis le 06 Juin 2018 15, cité de Ledenbierg, L-5341 MOUTFORT, Luxembourg Serge CAMMAERT Directeur DELEN PRIVATE BANK LUXEMBOURG S.A. 287, route d’Arlon, L-1150 LUXEMBOURG Philippe de SPIRLET jusqu'au 23 août 2018 Directeur DELEN PRIVATE BANK 72, Avenue de TervuerenB-1040 BRUXELLES, Belgique Patrick FRANÇOIS jusqu'au 23 août 2018 Administrateur CAPFI DELEN ASSET MANAGEMENT 178, Jan Van Rijswijcklaan B-2020 ANVERS, Belgique Thierry MAERTENS DE NOORDHOUT Agent en services bancaires et d’investissement auprès de DELEN PRIVATE BANK 813, rue Pré Mack, B-4910 THEUX, Belgique
SOCIETE DE GESTION CADELUX S.A. 287, route d'Arlon, L-1150 LUXEMBOURG
UNIVERSAL INVEST
Organisation et Administration (suite)
3
CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA SOCIETE DE GESTION
Christian CALLENS Administrateur indépendant jusqu’au 29 novembre 2018 40, Grotenhof, B-2640 MORTSEL, Belgique Antonio CALVISI Adminstrateur indépendant 15, cité de Ledenbierg, L-5341 MOUTFORT, Luxembourg Yves LAHAYE Administrateur indépendant depuis le 24 Décembre 2018 27, rue des Jacques, B-4360 OREYE, Belgique Chris BRUYNSEELS Administrateur-délégué CAPFI DELEN ASSET MANAGEMENT 178, Jan Van Rijskwijcklaan, B-2020 ANTWERPEN, Belgique
DIRIGEANTS DE LA SOCIETE DE GESTION
Daniel VAN HOVE Administrateur ORIONIS MANAGEMENT S.A. Philippe PEIFFER Membre du Comité de Direction CADELUX S.A. Gilles WÉRA Membre du Comité de Direction à partir du 16 avril 2018 CADELUX S.A.
GESTIONNAIRE CAPFI DELEN ASSET MANAGEMENT 178, Jan Van Rijskwijcklaan, B-2020 ANTWERPEN, Belgique
BANQUE DEPOSITAIRE DELEN PRIVATE BANK LUXEMBOURG S.A. 287, route d’Arlon, L-1150 LUXEMBOURG
ADMINISTRATION CENTRALE DELEN PRIVATE BANK LUXEMBOURG S.A. 287, route d’Arlon, L-1150 LUXEMBOURG
AGENT DE TRANSFERT ET TENEUR DE REGISTRE
DELEN PRIVATE BANK LUXEMBOURG S.A. 287, route d’Arlon, L-1150 LUXEMBOURG
CABINET DE REVISION AGREE DELOITTE AUDIT Société à responsabilité limitée 560, rue de Neudorf, L-2220 LUXEMBOURG
UNIVERSAL INVEST
Rapport du conseil d'administration
Les informations de ce rapport sont données à titre historique et ne sont pas indicatives des résultats futures.
4
Aperçu des marchés en 2018
États-Unis
Le produit intérieur brut (PIB) progresse à un bon rythme (2,9 %). L’endettement total exprimé en termes absolus a augmenté de 4,5%, mais a légèrement reculé en termes relatifs, à 346% du PIB, grâce à la croissance. Cet endettement est désormais mieux réparti qu'avant la crise : il touchait à l’époque essentiellement le secteur bancaire, alors qu’il est aujourd’hui mieux réparti entre les différents acteurs du marché. La dette de l’État fédéral a plus que doublé en 10 ans et la tendance pourrait perdurer à la suite des récentes réformes fiscales du président Trump. Ceci alors que la charge de la dette a augmenté d’un tiers ces dix dernières années.
Selon les calculs du CBO (Congressional Budget Office), qui supervise la situation budgétaire des États-Unis, le déficit augmentera cette année pour atteindre quasiment 800 milliards de dollars américains. La prévision actuelle fait état d’un déficit public autour des 5% sur les 10 prochaines années, ce qui est nettement supérieur au critère de Maastricht de 3%, utilisé comme référence en zone euro. La question est de savoir dans quelle mesure cette situation est durable. Sur le plan international, la situation avec la Chine semble s’améliorer, mais les craintes d'une amplification de la guerre commerciale continuent à peser sur les bourses. L’accord commercial entre les États-Unis, le Canada et le Mexique dans le cadre de l’Alena (accord de libre-échange nord-américain) n’a pas dissipé ces craintes.
Sur le plan économique, les relations avec les partenaires commerciaux se sont aigries à cause du flot ininterrompu de déclarations protectionnistes. Les mesures effectives sont encore assez limitées, mais si les menaces de Trump se concrétisaient, les réactions ne se feraient pas attendre. Or les théories économiques les plus répandues mettent en évidence que le libre-échange est source de prospérité, contrairement aux effets destructeurs du protectionnisme. Il est donc légitime que les marchés financiers s’inquiètent d’une croissance plus faible de l’économie mondiale en réaction à ces mesures protectionnistes. De son côté, le FMI a déjà abaissé ses prévisions de croissance pour l’économie mondiale de 3,9% à 3,7%, un niveau qui reste correct.
Après l'été 2018, on arrivait déjà à un montant de 250 milliards de dollars d’imposition ou d’augmentation des droits de douane. Ils sont en effet rapidement passés de 10 à 25%. Si toutes les menaces étaient mises en œuvre, on passerait à 500 milliards de dollars américains, ce qui serait significatif. Face à autant de violence verbale et à la mise en œuvre progressive des mesures, il est bien normal que les marchés réagissent avec nervosité.
Tant le marché du logement que le marché automobile continuent à bien se porter : les ventes de voitures se maintiennent à leur niveau d’avant-crise et les prix immobiliers continuent leur progression, mais à un rythme un peu moins soutenu. Comme le taux de chômage poursuit sa tendance baissière, atteignant un très bas niveau (actuellement 3,7%), nous prévoyons une nouvelle amélioration du pouvoir d’achat. La consommation reste soutenue, malgré un léger affaiblissement ces derniers mois. De plus, les salaires horaires se maintiennent dans une trajectoire haussière, ce qui est logique compte tenu de la vigueur du marché du travail.
Europe
La tourmente entourant le Brexit (voir ci-après) pèse sur l'économie britannique, qui a cependant gardé la tête hors de l’eau grâce à des taux de financement bas. Si la livre sterling et le marché actions sont bel et bien sous pression, dans la conjoncture actuelle, aucune exagération n’est encore à déplorer. Nous nous attendons encore à une volatilité et à une incertitude très marquées sur les marchés dans les années à venir.
Le marché des obligations d'État est resté bien orienté, nombre de pouvoirs publics étant payés pour emprunter de l’argent. En Allemagne, les acheteurs d'obligation paient des intérêts pour les durations jusqu’à 7 ans. En Belgique, c’est le cas pour les durations jusqu’à 5 ans. Bien que les taux d'inflation actuels soient bas, cette situation signifie que les épargnants perdent à un rythme soutenu de l’argent en termes réels.
Tous les pays de la périphérie (Grèce, Portugal, Irlande, Italie et Espagne) ont désormais accès au marché à des conditions relativement favorables. En Italie, la situation s’est détériorée après une bataille électorale difficile. La Ligue du nord et le Mouvement Cinq Étoiles, partis populistes, ont ensemble récolté la majorité des voix. Malgré leurs différences idéologiques, les deux partis ont décidé de former ensemble un gouvernement. Leurs plans budgétaires ambitieux, tant en termes de dépenses qu’en termes de recettes, allaient les conduire à une confrontation avec l’Europe. En parvenant à réduire le déficit attendu de 2,4 % à 2 %, l’Italie est toutefois arrivée à convaincre la Commission européenne et à obtenir son approbation.
Le Mouvement Cinq Étoiles a obtenu son revenu de base et la Ligue sa taxe forfaitaire, même si c’est sous une forme réduite. Parmi les autres idées évoquées pendant la négociation, citons, un retour à la souveraineté monétaire, une remise de dette par la BCE (Banque Centrale Européenne), la nomination d'un ministre à qui l’on doit la publication « how to exit the euro in a nutshell », etc. qui ont à chaque fois suscité la contrariété de l’Europe. Dans un pays qui affiche le niveau d’endettement le plus élevé de la zone euro (130 %), il n’est dès lors guère étonnant de voir que les marchés obligataires pénalisent cette situation en faisant augmenter le taux d’un peu plus de 2 % à quelque 2,7 % (avec des pics dépassant les 3,5 %).
UNIVERSAL INVEST
Rapport du conseil d'administration (suite)
Les informations de ce rapport sont données à titre historique et ne sont pas indicatives des résultats futures.
5
Aperçu des marchés en 2018 (suite)
Europe (suite)
L’un des principaux problèmes, auquel est surtout confrontée l’Europe du Sud, reste le taux de chômage élevé des jeunes. En Espagne, ce taux s’est stabilisé à 35 % environ, niveau qui reste élevé. La Grèce reste un mauvais élève dans ce domaine, puisque le taux de chômage des jeunes y atteint, pas moins de 37 %, même si ce chiffre s’est amélioré.
Le FMI table sur une inflation de 1,5 % pour la zone euro en 2018 et de 1,6 % en 2019. Ces chiffres laisseront une marge de manœuvre suffisante à la BCE pour poursuivre sa politique monétaire souple, puisqu’elle vise un niveau d'inflation proche de 2 %.
Royaume-Uni
La saga du Brexit a connu quelques nouveaux rebondissements, sans issue claire toutefois. Après 5 heures de discussion au sein du Parlement, M. Dominic Raab (ministre en charge du Brexit) a immédiatement présenté sa démission. Le Royaume-Uni est un partenaire commercial important pour l’Europe et cette incertitude va donc peser sur la croissance. Le Royaume-Uni représente par exemple pour la Belgique 8,4 % des exportations (4e partenaire commercial), dont 80 % du total concerne la Flandre (principalement l’industrie automobile). La date de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est en principe fixée au 29 mars 2019.
Europe de l'Est
Si l’on se penche sur l’Europe émergente dans son ensemble, on note une croissance vigoureuse d’environ 3,8 % en 2018, qui devrait cependant tomber à 2 %. C’est notamment à la Turquie que l’on doit ce repli, étant donné que la croissance va y plonger de 3,5 % à 0,4 % (11 % de l’indice). La Russie représente 58 % de cet indice et la croissance y reste stable.
Les pays dominants d’Europe de l’Est sont la Russie et la Pologne qui, ensemble, représentent 90 % de l’indice Emerging Eastern Europe. La Pologne reste un bon élève avec une croissance de plus de 4 % (qui devrait connaître un ralentissement notable en 2019), un taux de chômage de seulement 4 % et une inflation qui, en 2018, a fluctué aux alentours des 2 %. L’indice boursier national exprimé en euros affiche plus de 7 %, soit une excellente performance dans un contexte où les marchés ont généralement cédé entre 10 et 20 %.
Japon
Le Japon a le triste privilège de rester le détenteur du record absolu en termes de dette publique (236 % du PIB), ce qui constitue un frein permanent pour la croissance future. L’objectif de la Banque du Japon de porter l’inflation à 2 % est reporté. En 2018, l’inflation (attendue de 0,8 %) est ressortie largement au-dessus de 0 %, reléguant au second plan la crainte d’une déflation. Une inflation de 1,5 % est même attendue pour 2019, mais il ne faut pas oublier que la hausse de la TVA de 8 à 10 % induit un impact unique, raison pour laquelle l’inflation structurelle est dès lors considérablement inférieure.
Extrême-Orient (hors Japon)
Le volume des crédits en Chine continue d’inquiéter en raison de son niveau extrêmement élevé, mais ne donne provisoirement pas lieu à une pression inflationniste excessive. Un autre sujet de préoccupation est le ralentissement de la croissance. Selon le FMI, elle est d’environ 6,6 % pour 2018, tandis que les prévisions de marché sont nettement moins optimistes. La plupart des analystes s’accordent à dire qu’elle est considérablement inférieure dans la réalité. Les défis sont légion, mais la politique est ciblée et une foule d’instruments existent déjà pour la mener à bien. Les marchés craignent également que la Chine utilise sa monnaie comme arme dans la guerre commerciale qui l’oppose aux États-Unis. Pour l’instant, le renminbi (la devise chinoise) ne se déprécie que dans une faible mesure par rapport à l’euro (moins de 1 %).
Des mesures ont été adoptées il y a un certain temps déjà pour lutter contre la croissance des crédits et elles commencent à porter leurs fruits. Le gouvernement chinois tente de préserver l’équilibre entre croissance élevée uniforme et risques systémiques. La transition d’une économie orientée vers l’exportation vers une économie axée sur la consommation intérieure est en cours et prendra encore des années.
L’Inde subit, en raison de la vigoureuse croissance économique (estimée à 7,3 % pour 2018 par le FMI), une pression notable sur les prix et une tendance haussière de l’inflation. Toutefois, elle reste pour l’instant à un niveau acceptable (autour de 5 %, estimation pour 2018). Nous croyons aux belles perspectives à long terme de l’Inde et de l’Indonésie, qui s’accompagneront toutefois de volatilité et de chocs. La croissance de l’Indonésie devrait s’établir en 2018 et 2019 à plus de 5 %, ce qui est appréciable quand on sait que l'inflation est en baisse (jusqu’à environ 3,5 %).
UNIVERSAL INVEST
Rapport du conseil d'administration (suite)
Les informations de ce rapport sont données à titre historique et ne sont pas indicatives des résultats futures.
6
Aperçu des marchés en 2018 (suite)
Amérique latine
Le Brésil reste confronté à des difficultés, avec une croissance d’environ 1,4 % qui devrait passer à 2,4 % en 2019. Les investissements nécessaires dans l’infrastructure se font attendre et le chômage reste élevé, malgré une amélioration progressive sous la barre des 12 %. L’année a été morose en termes de performances boursières, l’indice national brésilien exprimé en euros restant stable. Cette piètre performance s’explique avant tout par la faiblesse de la devise (le real brésilien) qui a cédé plus de 11 %. Espérons que M. Jair Bolsonaro (le nouveau président d’extrême-droite) permette d’améliorer la situation en 2019, même si, dans le contexte de marché international, on peut qualifier la situation de 2018 d’honorable.
La tâche qui attendait le président argentin Mauricio Macri, partisan de réformes, s’est avérée trop difficile. Malgré une série de réformes, le pays, dont l’économie est restée fragile, s’est tourné vers le FMI pour obtenir un prêt de 50 milliards dollars américains. Sur l’ensemble de 2018, la devise s’est dépréciée de quelque 50 % et la bourse, exprimée en euros, a également signé une perte de 50 %. Un petit tour du côté des taux d'intérêt (environ 60 % en devise locale) permet de comprendre que la situation est problématique.
Pour 2019, il semble que la croissance va considérablement se redresser, mais qu’elle restera négative (-1,6 %). Cette performance est exécrable, mais le Venezuela fait moins bien encore. Son économie a reculé de 18 % en 2017 et de 5 % en 2018.
Politique monétaire
Au cours de ces 10 dernières années, quelque 15 700 milliards de dollars américains ont été achetés par les banques centrales, ce qui correspond à un quart des marchés d’actions mondiaux. Il est logique que la disparition d'un support aussi massif donne lieu à des mouvements de fonds qui, dans le segment à taux fixe, pourront certainement avoir un impact notable sur les rendements.
Aux États-Unis, le taux de base a continué de grimper, passant de 2,25 à 2,5 %. La Réserve fédérale a fixé ses prévisions de taux de chômage pour 2019 à 3,5-3,7 % (pour l’inflation, elle table sur 1,8 - 2,1 %). L’économie semblait donc suffisamment vigoureuse pour supporter des relèvements de taux supplémentaires, mais l’incertitude associée au président controversé incite à la prudence. Le bilan de la banque centrale a diminué de quelque 10 % en 2018. Pour la première fois en 10 ans, le cash retrouve une contribution positive en termes réels, signe que la normalisation de la politique des taux y est bien plus avancée que dans la zone euro.
La Banque Centrale Européenne (BCE) a fixé comme objectif une inflation proche des 2 %, objectif qu’elle n’atteint pas pour le moment et qui lui laisse de la marge pour stimuler l’économie. Une prolongation du programme de rachat serait cependant problématique, étant donné qu’au vu des critères actuels, très peu de titres de dettes sont disponibles. La BCE continue de racheter des obligations, à un rythme inférieur toutefois, et, selon les attentes, il sera l’année prochaine également mis un terme à l’assouplissement quantitatif dans la zone euro.
La Banque du Japon a conservé son taux de dépôt à -0,1 % et maintient comme objectif un taux à dix ans d’environ 0 %. Le Japon peut continuer de procéder à des achats massifs d’actifs à un rythme d’environ 600 milliards d’euros par an, mais, dans la pratique, la situation est assez stable que pour permettre une réduction du montant des achats. Ce sont principalement des obligations d'État mais aussi des actions (par le biais de fonds cotés en bourse). Le but est de porter structurellement l'inflation à 2 %, mais rien n’indique que cet objectif sera atteint à moyen terme (à moins qu’en 2019, nous nous en rapprochions, temporairement ?)
La Banque d’Angleterre continue d’appliquer une politique souple, avec un taux de 0,50 %.
Les marchés des changes
Après une année 2017 solide pour l’euro, 2018 aura été une année plus partagée. Des devises comme le yen japonais, le peso mexicain et le dollar de Hong Kong se sont appréciées par rapport à l’euro, tandis que des devises comme le dollar canadien et la couronne suédoise se sont dépréciées. La principale devise mondiale (le dollar américain) s’est consolidée. Plusieurs valeurs aberrantes négatives ont été enregistrées par des devises comme la lire turque (sous l’impulsion du comportement dictatorial du président Erdogan) et le peso argentin (sous l’impulsion de l’aide du FMI) qui ont toutes deux subi des pertes à deux chiffres.
Les marchés obligataires
Le taux à long terme a été à nouveau volatil en 2018. Il fluctue actuellement aux alentours de 2,7 % aux États-Unis et de 0,2 % en Allemagne pour les titres à 10 ans. À la fin de l’année 2018, le rendement sur les obligations perpétuelles avait atteint des niveaux qui nous avaient incités à chercher des opportunités. La rémunération des risques a considérablement augmenté, pour s’accélérer au dernier trimestre. Avec des rendements de 4 % en moyenne, nous maintenons pour l’instant nos positions et commençons à envisager d’accroître notre exposition.
UNIVERSAL INVEST
Rapport du conseil d'administration (suite)
Les informations de ce rapport sont données à titre historique et ne sont pas indicatives des résultats futures.
7
Aperçu des marchés en 2018 (suite)
Les marchés obligataires (suite)
Cette classe d’actifs n’offrait, dans son ensemble, aucune protection contre le malaise secouant les marchés, mais la recherche de valeurs refuges s’est avérée très complexe. Deutsche Bank suit 70 classes d’actifs, et 89 % d’entre elles ont signé une perte en 2018. Il s’agit de la plus mauvaise performance depuis 1901. À titre de comparaison, en 2017, seulement 1 % avait enregistré une perte.
Le marché des matières premières
Le prix du pétrole affichait une courbe ascendante jusqu’en octobre, s’établissant à 80 dollars américains, avant de terminer à Noël à un niveau légèrement supérieur à 50 dollars américains. À 80 dollars américains, nombre de sociétés pétrolières ont recommencé à libérer des budgets pour l’exploration, ce que le marché remet à présent en question. En 3 mois, les prévisions pour le sous-secteur des services pétroliers se sont fortement détériorées et il a subi une forte correction.
Ces dernières années, de très nombreuses entreprises américaines actives dans le gaz et le pétrole de schiste ont plongé. Elles ont été particulièrement nombreuses à devoir procéder à une restructuration (en invoquant ou non le Chapter 11) et d’autres ont subi une liquidation ou fait l'objet d’une reprise. La plupart d’entre elles sont aujourd'hui structurellement rentables au cours du pétrole actuel.
Les marchés d'actions
L’année a été volatile, terminant sur une note médiocre pour la plupart des indices. D’importantes disparités sectorielles étaient à déplorer, le secteur bancaire cédant 1/3 en Europe et le secteur technologique américain enregistrant un léger gain exprimé en euros (après une année 2017 très vigoureuse). Une foule de secteurs/actions se sont retrouvés dans un marché baissier (les cours ont, en d’autres termes, perdu plus de 20 % depuis leur sommet). Ce repli était surtout technique pour les valeurs technologiques, puisqu’elles avaient commencé par une forte progression. Amazon & Apple ont même été à un moment donné les premières entreprises à afficher une valeur boursière de plus de 1 000 milliards dollars américains.
Les résultats des entreprises ont évolué positivement, et plus particulièrement aux États-Unis (des hausses de plus de 20 % étaient normales), mais aussi à l’échelle mondiale, avec des augmentations de l’ordre de plus de 10 %. Le niveau de rentabilité est normal et les coûts de financement sont très bas (surtout s’il est possible de se financer du côté des marchés obligataires). Le président Trump a fortement influencé l’état d’esprit des marchés et la réforme fiscale a contribué à l’amélioration des résultats aux États-Unis.
Le marché des fusions et acquisitions a continué de tourner à un régime soutenu. En Europe, Siemens a par exemple introduit sa filiale médicale en bourse, sous le nom de Siemens Healthineers, et le constructeur de smartphone Xiaomi a quant à lui rejoint la bourse chinoise. Aux États-Unis également, le marché des fusions et acquisitions reste en plein essor, soutenant généralement les cours. À l’échelle mondiale, on a enregistré un montant record de transactions lors des 3 premiers trimestres (le niveau le plus haut de ces 4 dernières décennies).
UNIVERSAL INVEST
Rapport du conseil d'administration (suite)
Les informations de ce rapport sont données à titre historique et ne sont pas indicatives des résultats futures.
8
Activité du fonds
Concernant l’exercice clôturé au 31 mars 2019, l’actif net de Universal Invest est passé de EUR 19.419,70 millions au 31 mars 2018 à EUR 19.355,93 millions au 31 mars 2019, soit une baisse de 0,33 %.
L’évolution de chaque compartiment s’établit comme suit :
Luxembourg, le 24 mai 2019 Le Conseil d'Administration
Deloitte.
Aux actionnaires de Universal Invest Societe d'investissement a Capital Variable 287, route d'Arlon L-1150 Luxembourg
Rapport du reviseur d'entreprises agree
Rapport sur l'audit des etats financiers
Opinion
Deloitte Audit Societe a responsabilite limitee
560, rue de Neudorf L-2220 Luxembourg B.P. 1173 L-1011 Luxembourg
Tel: +352 451 451 www.deloitte.lu
Nous avons effectue !'audit des etats financiers de Universal Invest (ci-apres « la SICAV ») et de chacun de ses compartiments comprenant l'etat des actifs nets et l'etat du portefeuille-titres et des autres actifs nets au 31 mars 2019 ainsi que l'etat des operations et des changements des actifs nets pour l'exercice clos a cette date, et les notes aux etats financiers, incluant un resume des principales methodes comptables.
A notre avis, les etats financiers ci-joints donnent une image fidele de la situation financiere de Universal Invest et de chacun de ses compartiments au 31 mars 2019, ainsi que du resultat de leurs operations et des changements de leurs actifs nets pour l'exercice clos a cette date, conformement aux obligations legales et reglementaires relatives a l'etablissernent et a la presentation des etats financiers en vigueur au Luxembourg.
Fondement de !'opinion
Nous avons effectue notre audit en conformite avec la loi du 23 juillet 2016 relative a la profession de !'audit (la loi du 23 juillet 2016) et les normes internationales d'audit (ISA) telles qu'adoptees pour le Luxembourg par la Commission de Surveillance du Secteur Financier (CSSF). Les responsabilites qui nous incombent en vertu de la loi du 23 juillet 2016 et des normes ISA sont plus amplement decrites dans la section « Responsabilites du Reviseur d'Entreprises Agree pour !'audit des etats financiers» du present rapport. Nous sommes egalement independants de la SICAV conformement au code de deontologie des professionnels comptables du conseil des normes internationales de deontologie comptable (le Code de l'IESBA) tel qu'adopte pour le Luxembourg par la CSSF ainsi qu'aux regles de deontologie qui s'appliquent a !'audit des etats financiers et nous nous sommes acquittes des autres responsabilites qui nous incombent selon ces regles. Nous estimons que les elements probants que nous avons recueillis sont suffisants et appropries pour fonder notre opinion d'audit.
Autres infonnations
La responsabilite des autres informations incombe au Conseil d'Administration de la SICAV. Les autres informations se composent des informations contenues dans le rapport annuel mais ne comprennent pas les etats financiers et notre rapport de reviseur d'entreprises agree sur ces etats financiers.
Notre opinion sur les etats financiers ne s'etend pas aux autres informations et nous n'exprimons aucune forme d'assurance sur ces informations.
En ce qu i concerne notre audit des etats financiers, notre responsabilite consiste a lire les autres informations et, ce faisant, a apprecier s'il existe une incoherence significative entre celles-ci et les etats financiers ou la connaissance que nous avons acquise au cours de !'audit, ou encore si les autres informations semblent autrement comporter une anomalie significative. Si , a la lumiere des travaux que nous avons effectues, nous concluons a la presence d'une anomalie significative dans les autres informations, nous sommes tenus de signaler ce fait. Nous n'avons rien a signaler a cet egard.
Responsabilites du Conseil d'Administration de la SICAV pour les etats financiers
Le Conseil d'Administration de la SICAV est responsable de l'etablissement et de la presentation fidele de ces etats financiers , conformement aux obligations legales et reglementaires relatives a l'etablissement et a la presentation des etats financiers en vigueur au Luxembourg, ainsi que du controle interne qu'il considere comme necessaire pour permettre l'etablissement d'etats financiers ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes OU resultent d'erreurs.
Soc1ete a responsab1hte limitee au capital de 35.000 € RCS Luxembourg B 67.895 Autonsation d'etablissement: 10022179
9
Deloitte.
Lors de l'etablissement des etats financiers, c'est au Conseil d'Administration de la SICAV qu'il incombe d'evaluer la capacite de la SICAV a poursuivre son exploitation, de communiquer, le cas echeant, les questions relatives a la continuite d'exploitation et d'appliquer le principe comptable de continuite d'exploitation, sauf si le Conseil d'Administration de la SICAV a !'intention de liquider la SICAV ou de cesser son activite ou si aucune autre solution realiste ne s'offre a lui .
Responsabilites du Reviseur d'Entreprises Agree pour l'audit des etats financiers
Nos objectifs sont d'obtenir !'assurance raisonnable que les etats financiers pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraud es ou resultent d'erreurs, et de delivrer un rapport du Reviseur d'Entreprises Agree contenant notre opinion. L'assurance raisonnable correspond a un niveau eleve d'assurance, qui ne garantit toutefois pas qu'un audit realise conformement a la loi du 23 juillet 2016 et aux ISA telles qu'adoptees pour le Luxembourg par la CSSF permettra toujours de detecter toute anomalie significative qui pourrait exister. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou resulter d'erreurs et elles sont considerees comme significatives lorsqu'il est raisonnable de s'attendre a ce que, individuellement ou collectivement, elles puissent influer sur les decisions economiques que les utilisateurs des etats financiers prennent en se fondant sur ceux-ci.
Dans le cadre d'un audit realise conformement a la loi du 23 juillet 2016 et aux ISA telles qu'adoptees pour le Luxembourg par la CSSF, nous exer~ons notre jugement professionnel et faisons preuve d'esprit critique tout au long de cet audit. En outre :
• Nous identifions et evaluons les risques que les etats financiers comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou resultent d'erreurs, concevons et mettons en ceuvre des procedures d'audit en reponse a ces risques, et reunissions des elements probants suffisants et appropries pour fonder notre opinion. Le risque de non-detection d'une anomalie significative resultant d'une fraude est plus eleve que celui d'une anomalie significative resultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification , les omissions volontaires, les fausses declarations ou le contournement du contr61e interne;
• Nous acquerons une comprehension des elements du contr61e interne pertinents pour !'audit afin de concevoir des procedures d'audit appropriees aux circonstances et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacite du contr61e interne de la SICAV;
• Nous apprecions le caractere approprie des methodes comptables retenues et le caractere raisonnables des estimations comptables faites par le Conseil d'Administration de la SICAV, de meme que les informations y afferentes foumies par ce dernier;
• Nous tirons une conclusion quant au caractere approprie de !'utilisation par le Conseil d'Administration de la SICAV du principe comptable de continuite d'exploitation et, selon les elements probants obtenus, quant a !'existence ou non d'une incertitude significative liee a des evenements ou situations susceptibles de jeter un doute important sur la capacite de la SICAV a poursuivre son exploitation. Si nous concluons a !'existence d'une incertitude significative, nous sommes tenus d'attirer !'attention des lecteurs de notre rapport sur les informations fournies dans les etats financiers au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas adequates, d'exprimer une opinion modifiee. Nos conclusions s'appuient sur les elements probants obtenus jusqu'a la date de notre rapport. Cependant, des evenements ou situations futurs pourraient amener de la SICAV a cesser son exploitation;
• Nous evaluons la presentation d'ensemble, la forme et le contenu des etats financiers, y compris les informations fournies dans les notes, et apprecions si les etats financiers representent les operations et evenements sousjacents d'une maniere propre a donner une image fidele.
Nous communiquons aux responsables du gouvernement d'entreprise notamment l'etendue et le calendrier prevu des travaux d'audit et nos constatations importantes, y compris toute deficience importante du contr61e interne que nous aurions relevee au cours de notre audit.
CALL TESLA INC 08-19/370 USD (12) (9.787,84) (0,01)
Options Total (129.902,83) (0,11)
Total valeurs mobilières admises à la cote officielle d'une bourse de valeurs ou sur un autre marché réglementé
108.372.859,90 90,04
Universal Invest Quality Growth
Etat du portefeuille-titres et des autres actifs nets au 31 mars 2019 (en EUR) (suite)
Les notes ci-jointes font partie intégrale des états financiers.
58
TOTAL PORTEFEUILLE-TITRES 108.372.859,90 90,04
Avoirs en banque 12.121.478,05 10,07
Autres passifs (136.301,01) (0,11)
ACTIF NET 120.358.036,94 100,00
Répartition géographique du portefeuille-titres au 31 mars 2019
PAYS VALEUR
D'ÉVALUATION %
ACTIF NET
Allemagne 11.720.971,30 9,73
Australie 657.688,15 0,55
Belgique 9.594.616,60 7,97
Bermudes 3.400.321,91 2,82
Canada 447.227,67 0,37
Chine 5.501.879,43 4,57
Danemark 10.368.188,39 8,61
Espagne 1.277.550,00 1,06
Etats-Unis 29.336.855,94 24,37
France 5.909.604,85 4,91
Hong Kong 3.377.144,87 2,80
Iles Caïmans 2.261.140,86 1,89
Irlande 4.385.869,47 3,65
Japon 2.991.556,10 2,48
Luxembourg 1.993.402,72 1,66
Norvège 3.053.959,66 2,55
Options (129.902,83) (0,11)
Pays-Bas 5.598.330,00 4,65
Royaume-Uni 575.153,37 0,48
Singapour 1.113.655,07 0,93
Suède 4.026.104,29 3,34
Suisse 911.542,08 0,76
108.372.859,90 90,04
UNIVERSAL INVEST
Notes aux états financiers au 31 mars 2019
59
NOTE 1 – GÉNÉRALITÉS
UNIVERSAL INVEST (« la SICAV ») est une Société d'Investissement à Capital Variable (SICAV) de droit Luxembourgeois à compartiments multiples, constituée pour une durée indéterminée à Luxembourg le 2 mars 1994. La SICAV est soumise à la Loi modifiée du 10 août 1915 relative aux sociétés commerciales et aux dispositions de l’article 27 de la Loi modifiée du 17 décembre 2010 relative aux Organismes de Placement Collectif (« OPC »). La SICAV est soumise à la Partie I de la Loi modifiée du 17 décembre 2010.
CADELUX S.A. a été nommée société de gestion de la SICAV, laquelle est autorisée sous le chapitre 15 de la loi modifiée du 17 décembre 2010.
Au 31 mars 2019, la SICAV comporte les compartiments suivants :
Universal Invest Low exprimé en EUR ; Universal Invest Medium exprimé en EUR ; Universal Invest High exprimé en EUR ; Universal Invest Global Flexible exprimé en EUR ; Universal Invest Quality Growth exprimé en EUR ;
Des actions de capitalisation et de distribution sont disponibles.
Le calcul de la Valeur Nette d'Inventaire est effectué chaque jour pour les compartiments opérationnels à la date de clôture.
La Valeur Nette d'Inventaire, le prix d'émission, de remboursement et de conversion de chaque classe d’actions sont disponibles chaque jour ouvrable à Luxembourg au siège social de la SICAV.
Pour les compartiments actuellement offerts à la souscription, les classes d'actions suivantes peuvent être émises :
B Classe B pour un investissement supérieur à EUR 1.000.000.
C Classe C pour un investissement supérieur à EUR 2.500.000.
D Les actions de la classe D ne peuvent être souscrites que par l'intermédiaire d'un distributeur avec lequel un contrat de distribution a été mis en place avec la société de gestion. Par ailleurs aucun montant minimum d'investissement n'est requis à l'égard de cette classe. Le Conseil d'Administration se réserve le droit de racheter d'office ou de convertir les actions de la classe D dans la classe appropriée si un contrat de distribution fait défaut.
E Classe E pour un investissement supérieur à EUR 30.000.000.
G Les actions de la classe G se différencient par leur taux de commission de gestion et par leur commission de distribution et sont réservées aux investisseurs de compagnies d’assurance préalablement agréées par le Conseil d’Administration. Par ailleurs aucun montant minimum d'investissement n'est requis à l’égard de cette classe.
H Les actions de la classe H sont réservées à des OPC gérés ou promus par Delen Private Bank Luxembourg S.A. ou l'une de ses sociétés affiliées.
I Les actions de la classe I réservées à des investisseurs institutionnels au sens de l'article 174 de la Loi de 2010.
N Classe N pour tout nouvel investisseur et investissant jusqu'à EUR 500.000.
V Classe V pour un investissement supérieur à EUR 100.000.000.
A Classe A pour les autres investissements.
Les classes d'actions se différencient par leur montant d'investissement, par leur taux de commission de gestion et de leur taxe d’abonnement pour les classes H et I (note 3).
NOTE 2 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES
Les états financiers de la SICAV sont préparés en accord avec les principes comptables généralement admis et conformément à la réglementation en vigueur au Luxembourg concernant les Organismes de Placement Collectif.
1 - Principe de globalisation et de conversion des devises
Les états financiers globalisés de la SICAV sont présentés en euros (EUR) et sont égaux à la somme des postes correspondants dans les états financiers de chaque compartiment. Pour les compartiments libellés en une autre devise que l’euro, les postes correspondants sont convertis aux cours de change mentionnés dans les notes.
Les opérations faites pour un compartiment donné, libellées en une devise autre que la devise d'expression de la Valeur Nette d’Inventaire de ce compartiment, sont enregistrées sur base des cours de change applicables à la date de transaction.
UNIVERSAL INVEST
Notes aux états financiers au 31 mars 2019 (suite)
60
NOTE 2 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
1 - Principe de globalisation et de conversion des devises (suite)
A la date de clôture, les actifs et passifs d’un compartiment libellés en une devise autre que la devise d’expression de la Valeur Nette d’Inventaire de ce compartiment sont convertis dans la devise du compartiment sur base des cours de change en vigueur à cette date.
2 - Evaluation du portefeuille-titres
La valeur de toutes valeurs mobilières, instruments du marché monétaire et/ou instruments financiers dérivés qui sont cotées ou négociées sur une bourse de valeur officielle est déterminée suivant leur dernier cours de clôture disponible.
La valeur des espèces en caisse ou en dépôt, des effets et des billets payables à vue et des comptes à recevoir, des dépenses payées d'avance, des dividendes et intérêts annoncés ou venus à échéance et non encore touchés est constituée par la valeur nominale de ces avoirs, sauf toutefois s'il s'avère improbable que cette valeur puisse être encaissée; dans ce dernier cas, la valeur sera déterminée en retranchant un tel montant que la Société estimera adéquat en vue de refléter la valeur réelle de ces avoirs.
Les titres non traités sur un marché organisé ou les titres traités sur un tel marché et dont le dernier cours connu n'est pas jugé représentatif sont évalués à leur valeur probable de réalisation, estimée avec prudence et bonne foi et en respect des principes comptables d'évaluation généralement admis par le Conseil d’Administration.
Les valeurs non cotées ou non négociées sur un marché boursier ou sur tout autre marché réglementé, en fonctionnement régulier, reconnu et ouvert au public seront évaluées sur la base de la valeur probable de réalisation estimée avec prudence et bonne foi.
Les instruments du marché monétaire et titres à revenu fixe pourront être évalués sur base du coût amorti, méthode qui consiste après l'achat à prendre en considération un amortissement constant pour atteindre le prix de remboursement à l'échéance du titre.
La valeur des titres représentatifs de tout organisme de placement collectif sera déterminée suivant la dernière valeur nette d'inventaire officielle par part ou suivant la dernière valeur nette d'inventaire estimative si cette dernière est plus récente que la valeur nette d'inventaire officielle, à condition que la Société ait l'assurance que la méthode d'évaluation utilisée pour cette estimation est cohérente avec celle utilisée pour le calcul de la Valeur Nette d’Inventaire officielle.
La valeur de liquidation de tous les contrats de change à termes, futures, et contrats d'options (ou tout autre instrument financier dérivé) qui ne sont pas négociés sur des bourses de valeurs ou d'autres marchés réglementés correspond à leur valeur de liquidation nette déterminée conformément aux politiques établies de bonne foi par le Conseil d’Administration et de manière consistante en fonction de chaque variété de contrats. La valeur de liquidation les contrats de change à termes, futures et contrats d'options (ou tout autre instrument financier dérivé) négociés sur des bourses de valeurs ou d'autres marchés réglementés sera basée sur le dernier prix disponible de ces contrats sur les bourses de valeurs et marchés réglementés sur lesquels ces contrats de change à termes, futures et contrats d'options (ou tout autre instrument financier dérivé) sont négociés par la SICAV ; à condition que si un contrat de change à terme, un future ou un contrat d'option (ou tout autre instrument financier dérivé) ne peut pas être liquidé au jour auquel les avoirs nets sont déterminés, la base qui servira à déterminer la valeur de liquidation de ce contrat sera déterminée par le Conseil d’Administration de façon juste et raisonnable.
3 - Plus et moins-values réalisés sur ventes de titres
Les plus et moins-values réalisées sur ventes de titres sont déterminés sur base du coût d'acquisition moyen des investissements vendus.
Pour chaque compartiment, le coût d’acquisition total du portefeuille-titres renseigné sous l’état des actifs nets, incluant les éventuels frais de transactions, résulte du cumul du coût d’acquisition des titres libellés dans la devise de référence de chaque compartiment et de celui des titres dont la devise est autre que celle de référence. Le système informatique ne conserve pas les coûts des titres dont la devise est autre que celle de référence aux cours de change historiques, mais les coûts de ces titres sont conservés dans la devise du titre concerné. Le coût de ces titres est ensuite réévalué au cours de change prévalant à chaque clôture comptable.
UNIVERSAL INVEST
Notes aux états financiers au 31 mars 2019 (suite)
61
NOTE 2 – PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES (suite)
4 - Revenus sur portefeuille-titres
Les dividendes sont enregistrés le jour de leur détachement.
Les intérêts sur obligations sont comptabilisés sur une base prorata temporis.
5 - Taux de change à la date de la clôture
Pour l’évaluation des positions en devise autre que l’euro à la date de la clôture, les taux de change suivants ont été appliqués :
En vertu de la législation et des règlements actuellement en vigueur, la SICAV est soumise à une taxe d'abonnement au taux annuel de 0,05 % de l’actif net calculée et payable par trimestre, sur base de l'actif net à la fin de chaque trimestre. Le taux de la taxe est ramené à 0,01 % l’an pour les classes réservées aux investisseurs institutionnels, soit les classes H et I. A la date de clôture, aucune action de classe I n’existe. Selon l’article 175 (a) de la Loi modifiée du 17 décembre 2010, les Actifs Nets investis en OPC déjà soumis à la taxe d’abonnement sont exonérés de cette taxe.
Les actions de classe H et I bénéficient de la taxe d'abonnement réduite de 0,01% par an sur base des avoirs attribuables à cette classe d'actions.
NOTE 4 – COMMISSION DE GESTION ET DE DISTRIBUTION
Tous les compartiments payent une commission de gestion à Capfi Delen Asset Management, cette commission est payable à la fin de chaque trimestre et basée sur l’actif net moyen du compartiment durant le trimestre en question.
Au cours de l’exercice se terminant le 31 mars 2019, les taux annuels de commission de gestion et de commission de distribution payable trimestriellement et basée sur l’actif net moyen du compartiment au taux annuels maximum sont les suivants :
Commission
de gestion Commission
de distribution
Commission
de gestion Commission
de distribution
Universal Invest Low Universal Invest Medium
Classe A 1.05% - Classe A 1.05% -
Classe B 0,75% - Classe B 0,75% -
Classe C 0,50% - Classe C 0,50% -
Classe D 0.25% 1,05% Classe D 0.25% 1,05%
Classe E 0,225% - Classe E 0,225% -
Classe G 0,30% 0,70% Classe G 0,30% 0,70%
Classe H 0.00% - Classe H 0.00% -
Classe I 0,225% - Classe I 0,225% -
Classe N 1,20% - Classe N 1,20% -
Classe V 0,10% - Classe V 0,10% -
UNIVERSAL INVEST
Notes aux états financiers au 31 mars 2019 (suite)
62
NOTE 4 – COMMISSION DE GESTION ET DE DISTRIBUTION (suite)
Commission
de gestion Commission
de distribution
Commission
de gestion Commission
de distribution
Universal Invest High Universal Invest Global Flexible
Classe A 1.05% - Classe A 1.05% -
Classe B 0,75% - Classe B 0,75% -
Classe C 0,50% - Classe C 0,50% -
Classe D 0.25% 1,05% Classe D 0.25% 1,05%
Classe E 0,225% - Classe E 0,225% -
Classe G 0,30% 0,70% Classe G 0,30% 0,70%
Classe H 0.00% - Classe H 0.00% -
Classe I 0,225% - Classe I 0,225% -
Classe N 1,20% - Classe N 1,20% -
Classe V 0,10% - Classe V 0,10% -
Commission
de gestion Commission
de distribution
Universal Invest Quality Growth
Classe A Dis 0,90% -
Classe B Cap 0,90% -
Classe C - -
Classe D 0.40% 1,50%
Classe E Dis 0.325% -
Classe G - -
Classe H 0.00% -
Classe I 0.325% -
Classe N - -
Classe V - -
Pour les compartiments Universal Invest Low, Universal Invest Medium, Universal Invest High et Universal Invest Global Flexible, le taux annuel maximum de commission de gestion pour les actions de classe D était de 0.40% jusqu'au 31 Décembre 2018 (0.25% à compter du 1er Janvier 2019), et le taux annuel maximum de commission de distribution pour les actions de classe D était de 0.80% jusqu'au 31 décembre 2018 (1.05% depuis le 1er Janvier 2019).
L'augmentation de la commission de distribution de la classe D est compensée par une diminution des frais de gestion effectifs (en plusieurs étapes) de la façon suivante :
Commission
de distribution Commission
de gestion
31 décembre 2018 0.80% 0.40%
1 janvier 2019 0.95% 0.25%
1 janvier 2020 1.05% 0.15%
NOTE 5 – COMMISSION DE GESTION DE RISQUES / COMMISSION DE CONTROLE
La commission de gestion de risques est payable trimestriellement et basée sur l'actif net moyen de la classe d'actions durant le trimestre en question. Le taux applicable maximum est de 0,10% pour Universal Invest Low, Universal Invest Medium, Universal Invest High et Universal Invest Global Flexible & Universal Invest Quality Growth.
Aucune commission de gestion des risques ne sera prélevée en ce qui concerne les actions de classe H.
Les compartiments payent une commission de contrôle à CADELUX S.A. Cette commission s’élève annuellement à EUR 10.000 pour Universal Invest Low, Universal Invest Medium, Universal Invest High et Universal Invest Global Flexible et à EUR 1.220 pour Universal Invest Quality Growth.
UNIVERSAL INVEST
Notes aux états financiers au 31 mars 2019 (suite)
63
NOTE 6 – AUTRES REVENUS / AUTRES CHARGES
Les « autres revenus » comprennent principalement des récupérations d’impôts.
Les « autres charges » comprennent principalement les frais de publications, légaux, autre forfait CSSF et des frais sur récupérations d'impôts.
NOTE 7 – CHANGEMENTS DANS LA COMPOSITION DES PORTEFEUILLES-TITRES
Les détails des changements intervenus dans la composition des portefeuilles-titres au cours de l’exercice clôturé au 31 mars 2019 sont disponibles au siège social de la SICAV sur simple demande et sans frais.
NOTE 8 – VALEURS NETTES D’INVENTAIRE A LA DATE DE CLOTURE
Les états financiers ont été établis sur base de la valeur nette d’inventaire calculée au dernier jour ouvrable de l’exercice clôturé au 31 mars 2019.
NOTE 9 – COMMISSION DE BANQUE DÉPOSITAIRE ET FRAIS D’ADMINISTRATION CENTRALE
Des conventions conclues entre la SICAV, la société de gestion « CADELUX S.A.» et la Delen Private Bank Luxembourg S.A. déterminent les frais à charge de la SICAV pour les services d’agent domiciliataire, d’agent payeur, d’agent administratif, d’agent de transfert et de banque dépositaire.
La commission de banque dépositaire est payable à la fin de chaque trimestre et est calculée au taux de 0,15% p.a. sur les actifs nets moyens du trimestre concerné pour les classes d’actions A, B, C, D, E , G , I, N et V. La classe H ne supporte pas de commission de banque dépositaire.
La commission d’administration centrale est payable à la fin de chaque trimestre et est calculée au taux de 0,15% p.a. sur les actifs nets moyens du trimestre concerné pour les classes d’actions A, B, C, D, E , G , I, N et V. La classe H ne supporte pas de commission d’administration centrale.
NOTE 10 – PARTIES LIEES
Au cours de l’exercice clôturé au 31 mars 2019, les compartiments Universal Invest Low, Universal Invest Medium et Universal Invest Global Flexible, ont investi une partie de leurs actifs dans l’OPC C+F SA dont la société de gestion est Capfi Delen Asset Management. Les compartiments ont investi dans la classe H cap du compartiment C+F Sustainable Bonds; cette classe H Cap ne supporte aucune commission de gestion.
NOTE 11 – DISTRIBUTION DE DIVIDENDES
En date du 6 juin 2018, l’assemblée générale des Actionnaires a décidé de verser un dividende aux porteurs de certaines actions de distribution, soit :
FUTURE TOPIX JUN 2019 TOPX (X10) 767 JPY 98.195.737,83 (246.722,96)
(3.040.908,44)
Les résultats nets non réalisés sur futures sont repris dans l’état des actifs nets sous la rubrique « Résultat non réalisé sur contrats de futures » des compartiments respectifs.
NOTE 13 – TAXE D’ABONNEMENT BELGE
Les articles 307 à 311 de la loi belge du 22 décembre 2003 imposent, aux Organismes de Placement Collectif autorisés à la commercialisation officielle en Belgique, le paiement d’une taxe annuelle de 0,0925% sur le total, au 31 décembre de l’année précédente, des montants nets placés en Belgique, à partir de leur inscription auprès de la FSMA (Autorité des services et marchés financiers).
La SICAV est obligée de s’acquitter du paiement de la taxe au 31 mars de chaque année.
NOTE 14 – FRAIS DE TRANSACTIONS
Les frais de transactions relatifs aux opérations sur actions sont composés de manière suivante :
• Les frais étrangers : frais prélevés par les intermédiaires liés aux transactions effectuées.
• Les frais de transactions : frais prélevés par le correspondant bancaire principal de la SICAV.
• Les frais de transactions sur opérations d’obligations sont inclus dans le cours de transaction.
Pour les compartiments de Universal Invest Low, Universal Invest Medium, Universal Invest High & Universal Invest Global Flexible, les frais relatifs à l'exécution des transactions (hors frais de broker) sont supportés par Delen Private Bank NV.
En contrepartie, Delen Private Bank NV et Delen Private Bank Luxembourg S.A. reçoivent des frais qui sont calculés et payés trimestriellement.
Les taux annuels de frais de transaction suivants ont été appliqués :
0,10% Universal Invest Low
0,12% Universal Invest Medium
0,15% Universal Invest High
0,20% Universal Invest Global Flexible
Au 31 mars 2019, les frais de transactions relatifs aux opérations s’élèvent à :
Universal Invest Low EUR 4.792.902,59
Universal Invest Medium EUR 7.703.126,41
Universal Invest High EUR 3.636.662,85
Universal Invest Global Flexible EUR 19.762.313,80
Universal Invest Quality Growth EUR 127.826,70
NOTE 15 – ÉVÈNEMENTS APRÈS LA CLOTURE
Le Conseil d'Administration du 27 Février 2019 a donné son accord pour soumettre au vote des actionnaires le changement de date de clôture du 31 Mars au 31 Décembre à partir du 31 Décembre 2019.
UNIVERSAL INVEST
Autres informations (non-auditées)
66
EXPOSITION GLOBALE
Conformément à la Circulaire CSSF 11/512, la SICAV s'assure que l'exposition globale de chaque compartiment concernant les instruments financiers dérivés n'excède pas l'actif net total de ce compartiment.
L'exposition globale relative aux instruments financiers dérivés est calculée en tenant compte de la valeur actuelle des actifs sous-jacents, du risque de contrepartie, des mouvements de marché prévisibles et du temps disponible pour liquider les positions.
L'exposition globale de chaque compartiment est calculée selon l'approche par les engagements.
RÉMUNÉRATION DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DE GESTION
La société de Gestion, CADELUX S.A. ("Cadelux") applique une politique de rémunération qui vise à prévenir la prise de risque excessive et contribue directement à la gestion efficace des risques. En outre, la rémunération n’est pas corrélée aux rendements des portefeuilles. Dès lors, Cadelux à comme principe général de ne pas octroyer de rémunération variable de manière systématique. Tandis que la rémunération fixe est basée sur le niveau de responsabilité, la complexité des tâches, les performances et les conditions en vigueur sur le marché local.
Etant donné que Cadelux est d’une part société de gestion conformément au chapitre 15 de la loi modifiée du 17 décembre 2010 concernant les Organismes de Placement Collectif, et d’autre part gestionnaire de fonds d’investissement alternatifs en vertu de la loi du 12 juillet 2013 relative aux gestionnaires de fonds d’investissement alternatifs ("GFIA"), la société estime rémunérer de la même manière ses collaborateurs pour les prestations relatives à l’administration d’organismes de placement collectif en valeurs mobilières ("OPCVM") et de fonds d’investissement alternatifs ("FIA").
Au 31 décembre 2018, Cadelux totalisait 31 compartiments pour 3 OPCVM et 3 FIA (dont 15 compartiments FIA et 16 compartiments OPCVM). Afin d’évaluer la proportion de la rémunération du personnel de la Société de Gestion imputable à l’ensemble des OPCVM gérés, il convient d’appliquer un ratio de 51,61 % de la rémunération annuelle du personnel en question. Afin d’évaluer la proportion de la rémunération du personnel de la Société de Gestion imputable à cet OPCVM uniquement, il convient d’appliquer à la rémunération annuelle du personnel en question un ratio de 31.25 % (5 compartiments sur 16).
L’allocation de la rémunération fixe de l’ensemble des 4 collaborateurs (dont 3 faisant partie du comité de Direction) de la Société de Gestion sur base des 5 compartiments de l’OPCVM au 31 décembre 2018 est de 47.880,09 € (hors charges sociales), il n’y a pas eu de rémunération variable durant l’exercice.
Par ailleurs, Cadelux a délégué la fonction de gestionnaire de portefeuille à la société CAPFI DELEN ASSET MANAGEMENT (« Cadelam »), une société de gestion d’OPC agréée par l’Autorité des Services et Marchés Financiers (FSMA) en Belgique. La rémunération payée par Cadelam à l’ensemble de son personnel (19 personnes), incluant direction et autres employés, pour l'exercice comptable clos le 31 décembre 2018 s’élève à € 5.519.714. Cadelam ayant un nombre limité d'employés, l'écart entre la direction et les autres membres du personnel dont les actions ont un impact important sur le profil de risque du fonds est très étroit.
SECURITIES FINANCING TRANSACTIONS AND OF REUSE REGULATION (SFTR)
La SICAV n’utilise aucun instrument financier faisant partie du périmètre d’application du règlement SFTR.
UNIVERSAL INVEST
Société d’Investissement à Capital Variable
RAPPORT ANNUEL INCLUANT LES ETATS FINANCIERS AUDITES AU 31 MARS 2019