UNIVERSITÉ DE TOLIARA ------------- FACULTÉ DE DROIT, D’ÉCONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE ------------- DÉPARTEMENT GESTION ----------- OPTION : FINANCES ET COMPTABILITÉ ----------- MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MAÎTRISE EN GESTION ----------- ANNÉE UNIVERSITAIRE 2008 - 2009 ---------- Présenté par : RANAIVOSON Manointsoa Corneille Encadreur professionnel : Monsieur RAZANAMPARANY David Agronome Encadreur pédagogique : Monsieur RAKOTONDRAMANANA Andry Enseignant chercheur à l’Université de Tuléar 15 Septembre 2011
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RANAIVOSON Manointsoa Corneille Monsieur …biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/ranaivosonManointsoaC_GES_M1_11.… · S’initier dans le monde du professionnalisme dans le cadre de
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UNIVERSITÉ DE TOLIARA -------------
FACULTÉ DE DROIT, D’ÉCONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE
------------- DÉPARTEMENT GESTION
----------- OPTION : FINANCES ET COMPTABILITÉ
----------- MÉMOIRE DE FIN D’ÉTUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE MAÎTRISE
EN GESTION -----------
ANNÉE UNIVERSITAIRE 2008 - 2009 ----------
Présenté par : RANAIVOSON Manointsoa Corneille Encadreur professionnel : Monsieur RAZANAMPARANY David
pour son dévouement et sa disponibilité, pour son aide dans la conception et
l’élaboration de ce mémoire,
• Monsieur Andry RAKOTONDRAMANANA, Enseignant chercheur à l’Université de
Tuléar, notre encadreur pédagogique, pour sa disponibilité depuis la première
ébauche de ce projet et qui n’a pas ménagé ses efforts tant au niveau des
directives que des corrections malgré ses multiples occupations;
• Tous les enseignants de la Faculté de Droit, Economiques, de Gestion et de
Sociologie de l’université de Tuléar en particulier ceux du Département Gestion qui,
durant des années, ont manifesté leur détermination pour nous transmettre du
savoir, du savoir-faire et du savoir être ;
• Nos parents qui nous ont élevé avec amour et simplicité. Grâce, à leur soutien
moral et financiers, nous sommes arrivés là où nous sommes actuellement ;
• Notre frère et nos sœurs pour leur aide, leur compréhension et dévouement,
• Tous nos camarades qui nous ont aidé par leur soutien amical.
A toutes et à tous, encore une fois, merci !
LISTE DES ABREVIATIONS Ar : Ariary
C : Capital
CNaPS : Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale
DRCI : Délai de Récupération des capitaux Investis
FOFIFA : FOibe FIkarohana momba ny FAmbolena
FRI : Fonds de Roulement Initial
IBS : Impôt sur le Bénéfice de Société
INSTAT : Institut National de la STATistique
J : Jour
IP : Indice de Profitabilité
Kg : Kilogramme
L : Litre
MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
MBA : Marge Brute d’Autofinancement
MMB : Matériels et Mobiliers de Bureau
PCG : Plan Comptable Général
PH : Potentiel Hydrogène
PME : Petite et Moyenne Entreprise
PRD : Plan Régional de Développement
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitat
SARL : Société A Responsabilité Limitée
SMIA : Service Médical Inter entreprise d’Antsirabe
TRI : Taux de Rentabilité Interne
UM : Unité Monétaire
VA : Valeur Ajoutée
VAN : Valeur Actuelle Nette
VO : Valeur d’Origine
Introduction
LISTE DES TABLEAUX N° : Rubriques Sources Pages
1 Les formes des entreprises Droit des sociétés et des
marques
8
2 Les principaux types juridiques d’entreprise Droit des sociétés et des
marques
8
3 Récapitulatif de la forme de la société Droit des sociétés et des
marques
9
4 Les populations ONE Enquête
communale (région
Vakinankaratra)
18
5 L’effectif des chefs de ménages par districts Monographie de la région
Vakinankaratra
19
6 Valeurs nutritionnelles d’un tilapia Sylvain GILLES 23
7 Les clients cibles Auteur 24
8 Résultat de l’enquête Auteur 25
9 Catégories de consommateurs Auteur 26
10 Estimation des besoins des clients Auteur 26
11 Estimation des besoins des consommateurs Auteur 27
12 Force et faiblesse des concurrents Auteur 29
13 Dose de référence pour la fertilisation minérale des
étangs d’alevinage
Auteur 57
14 Salaire mensuel du personnel (en Ar) Auteur 65
15 Charges du personnel Auteur 65
16 Calendrier de réalisation du projet Auteur 66
17 Coûts de construction Auteur 69
18 Matériels et outillages Auteur 69
19 Coût des matériels et mobiliers de bureau Auteur 70
20 Coût des matériels informatiques et de communication Auteur 70
21 Tableau de récapitulation des biens Auteur 71
22 Tableau d’amortissement pour les 5 premières années
(en Ar)
Auteur 72
23 Tableau récapitulatif des amortissements Auteur 73
24 Le fonds de roulement initial Auteur 74
25 Les ressources et les emplois Auteur 74
26 Remboursement de dette Auteur 74
27 Tableau des charges Auteur 76
28 Les produits Auteur 77
29 Compte de résultat par nature (en Ar) Auteur 79
30 Bilan d’ouverture Auteur 81
31 Bilan au cours de cinq ans Auteur 82
32 Tableau des flux de trésorerie par la méthode directe Auteur 83
33 Tableau des flux de trésorerie par méthode indirecte Auteur 84
34 Tableau de calcul de VAN Auteur 87
35 Tableau de calcul de l’IP Auteur 88
36 Calcul de la MBA au taux d’actualisation au taux de
50%
Auteur 90
37 Récapitulation de la VAN Auteur 90
38 Tableau de calcul de DRCI Auteur 92
39 Tableau récapitulatif de la valeur ajoutée Auteur 95
40 Tableau des ratios Auteur 95
LISTE DES CARTES N° : Rubriques Sources Pages
1 Localisation de la région
Vakinankaratra
Monographie de la région
Vakinankaratra
14
2 Carte climatique du
Vakinankaratra
Monographie de la région
Vakinankaratra
16
3 Carte de ressources en eau Monographie de la région
Vakinankaratra
17
LISTE DES FIGURES N° : Rubriques Sources Pages
1 Les intervenants sur le marché Cours marketing 11
2 Présentation du part de marché Auteur 30
3 Chaîne trophique dans le milieu
aquatique
Manuel du développement de la
pisciculture à Madagascar
42
4 Les grandes étapes de la
production d’alevins de tilapia
Auteur 49
5 Organigramme de l’entreprise Auteur 63
LISTE DES CLICHES N° : Rubriques Sources Pages
1 Poisson Oreochromis niloticus Auteur 36
2 Bacs de ponte Auteur 45
3 Récolte des œufs de la bouche du poisson
femelle
Auteur 46
4 Jougs de 6 litres Auteur 46
5 Etangs d’alevinage Auteur 48
6 Un happa d’alevinage Auteur 48
7 Comptage des alevins avant transport Auteur 49
SOMMAIRE INTRODUCTION
MÉTHODOLOGIE
PARTIE 1PARTIE 1PARTIE 1PARTIE 1 : IDENTIFICATION DU PROJET: IDENTIFICATION DU PROJET: IDENTIFICATION DU PROJET: IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE
Section 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
Section 3 : LES RELATIONS DE L’ENTREPRISE AVEC L’ENVIRONNEMENT
CHAPITRE II : IMPLANTATION GEOGRAPHIQUE
Section 1 : MONOGRAPHIE DE LA REGION
Section 2 : RAISONS DU CHOIX D’IMPLANTATION
Chapitre II I : ETUDE DE MARCHE
Section 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
Section 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
Section 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Section 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
Section 5 : PART DE MARCHE
CHAPITRE IV : STRATEGIE MARKETING
Section 1 : LES STRATEGIES A ADOPTER
Section 2 : LE MARKETING-MIX
PARTIE 2PARTIE 2PARTIE 2PARTIE 2 : CONDUITE DE PROJET: CONDUITE DE PROJET: CONDUITE DE PROJET: CONDUITE DE PROJET
CHAPITRE I: Technique de production
Section 1 : BIOLOGIE DU TILAPIA
Section 2 : LES ELEMENTS DE LA PISCICULTURE
CHAPITRE II : CALCULS TECHNIQUES
Section 1: BASE DE CALCUL
Section 2 : PROCEDURES DES CALCULS
CHAPITRE III : ETUDE ORGANISATIONNELLE
Section 1 : ORGANISATION ADMINISTRATIVE
Section 2 : CHRONOGRAMME
PARTIE PARTIE PARTIE PARTIE 3333: ETUDE FINANCIERE: ETUDE FINANCIERE: ETUDE FINANCIERE: ETUDE FINANCIERE
CHAPITRE I : ETUDE FINANCIERE ET EVALUATION DU PROJ ET
Section 1 : LE COUT DE L’INVESTISSEMENT
Section 2 : LE PLAN DE FINANCEMENT
Section 3 : LES COMPTES DE GESTION PREVISIONNELS
CHAPITRE II : ANALYSE DES ETATS FINANCIERS PREVISIO NNELS
Section 1 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNELS
Section 2 : LES BILANS PREVISIONNELS
CHAPITRE III : EVALUATION, ANALYSE DES IMPACTS ET D ES RISQUES DU
PROJET
Section 1 : EVALUATION SELON LES OUTILS ET LES CRITERES D’EVALUATION
DU PROJET
Section 2 : EVALUATION ECONOMIQUE
Section 3 : EVALUATION SOCIALE
Section 4 : IMPACT ENVIRONNEMENTAL
CONCLUSION
- 1 -
INTRODUCTION
Le développement du monde rural doit, en principe, être propulsé par une
politique bien définie et une volonté politique ferme de la part des responsables
politiques dans toutes les instances. Puisque Madagascar est parmi les pays du
Tiers monde, il doit miser sur le développement du secteur rural pour son
décollage économique. Ainsi sa politique est tournée vers les trois objectifs
principaux suivants :
• Le premier est de promouvoir la population rurale qui représente 80% de
l’ensemble de l’île.
• Le second est de favoriser la création d’emplois pour la majorité des jeunes.
• Le troisième est de moderniser le secteur primaire.
Parlant du monde rural, l’élevage apparaît comme une activité commune
dans toute l’île qu’il soit avicole, apicole, piscicole ou autres. Mais concernant la
pisciculture, bien que la technique de modernisation ne soit pas encore vulgarisée
et que sa mise en œuvre soit manifestement rare, il s’est avéré que c’est une
activité de production porteuse d’élan et incontournable pour le développement
rural.
La Région du Vakinankaratra pourrait bénéficier des avantages matériels de
cette activité prometteuse et ce pour plusieurs raisons :
• Jusqu’à maintenant aucune maladie grave n’est à redouter dans cette filière,
• La mise en application des techniques d’élevage y afférentes est grosso
modo à la portée des paysans après une formation,
• L’élevage du tilapia s’apparente au climat de Région, présente de forte
croissance et s’avère rentable.
Malheureusement, la production de cette filière sur le marché est loin d’être
satisfaisante par rapport aux besoins de la population à forte explosion
démographique. Ce besoin incessant est dû à la cherté de la viande.
- 2 -
Le problème fondamental pour la mise en œuvre de l’élevage des tilapias
réside au niveau de l’insuffisance des alevins à élever bien que la technique de
monosexage soit parfaitement indiquée pour avoir un rendement meilleur.
En tenant compte de ce contexte socioculturel et économique et en
considérant les opportunités économiques qui en découlent, nous avons choisi
comme thème de notre mémoire : « Projet d’installation d’une ferme de
production d’alevins de tilapia monosexe mâle dans le district
d’Antsirabe I ».
Ce projet présente de multiples intérêts tant sur le plan économique, social
qu’environnemental. En effet, sa réalisation est une source de revenus pour son
promoteur et génératrice fiscale pour la Région. Elle constitue un modèle de
développement économique pour les paysans et, partant, génère la création
d’emploi pour la population locale. Elle crée, par ailleurs, un nouveau mode de vie
par la consommation rationnelle de protéine d’origine animale. Il est à noter que ce
projet n’altère pas l’équilibre écologique et environnemental.
Le choix d’Antsirabe I pour l’implantation de cette ferme résulte du fait de
l’existence d’importants réseaux hydrographiques autour du district, d’une part, des
caractéristiques du sol et du climat propices à la pisciculture, d’autre part.
Notre étude est axée sur le Marketing, l’Organisation et le Finance.
Notre approche méthodologie repose sur la consultation documentaire, les
connaissances théoriques, les enquêtes et la descente sur terrain.
Pour bien mener notre étude et bien approfondir notre recherche, nous
avons adopté ce plan qui est divisée en trois grandes parties :
• La première portera sur l’identification du projet, laquelle mettra en
évidence
� la présentation succincte du projet ;
� l’implantation géographique du projet ;
� l’étude du marché ;
� et la stratégie marketing adoptée.
- 3 -
• La deuxième exposera la conduite du projet qui va insister sur
� les techniques de production,
� les calculs techniques
et l’étude organisationnelle.
• La troisième et dernière partie sera axée sur l’étude financière du projet.
Elle mettra en évidence
� les investissements à réaliser,
� l’analyse des états financiers prévisionnels,
� l’évaluation et l’analyse des impacts et des éventuels risques en
cours de réalisation.
- 4 -
METHODOLOGIE DE RECHERCHE I. Méthodologie de la réalisation de la formation
� Déroulement de la formation
La formation a commencée le 06 Mai jusqu’au 26 Mai 2010, dans le
centre de formation de pisciculture à Mahitsy.
� Problèmes rencontrés
� Insuffisance du temps libre, pour le personnel, pour l’entretien ;
� L’éloignement du lieu de formation ;
� La cherté de la formation.
� Acquis de la formation
Le premier atout qui nous a permis à bien effectué notre formation, grâce à
l’accueil chaleureux des personnels; nous avons pu intégrer dans le domaine du
travail. La bonne volonté de chacun malgré ses métiers, nous avons rendu
services en donnant plus d’information possible et fiable ; en plus ces disponibilités
nous amènent à savoir le processus de production dans le domaine pisciculture.
La bonne ambiance entre les personnels nous a rendu facile à l’intégration
au sein du centre. Une telle intégration est un appui pour une meilleure réalisation
de la formation.
II. Méthodologie de recherche d’information
� Information interne
� Consultation des documents de la société ;
� Enquête envers les vendeurs et fournisseurs des biens et services.
� Information externe
� Consultation de l’Internet ;
� Visite des centres bibliothécaires ;
� Consultation des cours théorique.
Première partie : IDENTIFICATION DU PROJET
Tout projet à sa raison d’être, son importance s’évalue dans sa justification, ce
qui nous amène à analyser dans cette première partie : la présentation du projet,
l’implantation géographique, l’étude de marché et la stratégie adoptée pour ce projet.
- 5 -
Chapitre I : Présentation du projet Dans ce chapitre, nous allons voir l’historique de la pisciculture, les
caractéristiques du projet et les relations de l’entreprise avec son environnement.
Mais avant tout, il est bon de définir ce qu’est un projet.
« Un projet, ensemble d’idées, est un processus de transformation de
ressources ayant pour but de réaliser d’une façon ponctuelle en extrant spécifique
répondant à un ou plusieurs objectifs précis à l’intérieur des contraintes
budgétaires, matérielles, humaines et temporelles »1.
Cette définition nous conduit à la notion de pisciculture et son évolution
selon l’historique dans la section ci-après :
SECTION 1 : HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE
1- Notion de la pisciculture
« La pisciculture fait partie de l’aquaculture. L’aquaculture est la production
d’espèce animale ou végétale à partir de l’élément aquatique »2. La pisciculture
consiste à faire l’élevage de poissons d’eau douce, d’eau saumâtre ou de poissons
marins dans des étangs ou bassins en terre ou bien dans des cages flottantes, tout
en respectant les normes d’élevage requises tant sur le plan technique de la
production que sur celui de la construction des habitats où vivent les poissons.
2- Evolution de la pisciculture à Madagascar
« La pisciculture à Madagascar est une technique récente qui a connu ses
premiers balbutiements vers la phase coloniale »3. L’introduction de diverses
espèces en vue de remplacer les espèces autochtones de faible performance et
l’implantation des stations piscicoles étatiques constituent le lancement de la
filière. Malgré son caractère familial, un développement remarquable de la filière a
été constaté jusqu’à l’indépendance pendant lequel il y a eu 80 étangs de
1 Dictionnaire, le petit Robert, 2 Idem, 3 A RABELAHATRA : « Etudes nationales pour le développement de l’aquaculture en Afrique Madagascar, 1988, page 3-4 »
- 6 -
grossissement. Cependant, de profonds bouleversements conduisent cette activité
à une forte régression. Celle-ci est due :
• A l’insuffisance des alevins pour empoissonner les rizières,
• Au manque de personnel d’encadrement technique qui a causé le déclin de
la pisciculture entre les années 1960 et 1990 pendant lesquelles l’activité
était en état de dormance.
Ce n’est que vers les années 90 que cette activité commence à redémarrer
grâce à la réalisation de différents programmes de développement financés par les
bailleurs étrangers, d’une part, et le désengagement de l’Etat en matière de
production d’alevins (210 producteurs privés d’alevins pour l’année 2003 et environ
une production de 8 000 000 d’alevins pour la campagne 2003 – 2004), d’autre
part. La privatisation constitue donc la stratégie de relancement de la filière
Actuellement, la politique de développement de l’aquaculture en eau douce
devient prospère grâce au potentiel naturel dont Madagascar dispose:
• 1500 km² à 1600 km² de plan d’eau naturelle favorable à la pisciculture en
cage ou en enclos.
• 1750 km² à 2000 km² de rizière irriguée dont 340 km² sont propices à la
rizipisciculture pour lesquels 15 km² sont empoissonnés.
• 20 km² de surface à bonne maîtrise d’eau aménageable en étang pour
lesquels 4 km² sont empoissonnés.
Grâce également à l’existence de marché potentiel telle la demande
d’alevins allant jusqu’à 95 000 000 dont 85 000 000 pour les rizipiscicultures et de
10 000 000 pour la pisciculture en étang et à la demande de poissons marchands
qui s’élève à 1650 Tonnes de 2006 à 2009.
- 7 -
SECTION 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET
1- Définition de l’entreprise
« Une entreprise se définit comme une organisation dotée de moyens dont
elle assure la mise en œuvre et l’utilisation optimale afin d’atteindre les objectifs
qu’elle s’est fixée pour produire et commercialiser les biens et les services qui
justifient son existence ».4
2- Les principaux critères de classement de l’entre prise
On peut classer une entreprise selon sa taille, son statut juridique et selon
son domaine (secteur) d’activités.
2.1 Classification selon sa taille
On le distingue par effectif du personnel employé :
• Micro entreprise qui emploie 0 à 10 salariés ;
• Petite et moyenne entreprise qui emploie 10 à 500 salariés ;
• Grande entreprise qui emploie plus de 500 salariés.
2.2 Classification selon son statut juridique
Deux (2) grandes catégories sont à considérer :
• L’entreprise du secteur privé,
• L’entreprise du secteur public.
Une entreprise privée est une entreprise dont les capitaux et les moyens de
production appartiennent à des personnes physiques ou morales ne dépendant
pas de l’Etat.
Une entreprise publique est une entreprise appartenant à l’Etat ou placée
sous son contrôle.
4 Cours organisation, 2007
- 8 -
Tableau 1 : Les formes des entreprises
FONDATEUR Une seule personne Groupe de personne Etat
Classification Entreprise individuelle Entreprise ou société Entreprise publique
Forme
Entreprise artisanale
Entreprise commerciale
Société des capitaux
Société de personne
Travaux publics
Caractéristique
Une seule personne
apporte le capital
Une seule personne
décide
Une seule personne fait
le travail
Les associés apportent
les capitaux
Les salariés font le travail
Le gérant décide
L’Etat apporte les
capitaux
Les entreprises
publiques fournissent
les services publics
Source : Droit des sociétés et des marques.
Ce tableau nous montre les formes d’entreprise selon le fondateur, la forme
qu’elle peut avoir et les caractéristiques essentielles de chacun.
Tableau 2 : Les principaux types juridiques d’entreprise
Société
individuelle
Société en nom
collectif
Société à
responsabilité
limitée
Société
anonyme
Apporteur de capitaux
Nom Entreprise
individuelle
Associés (qui se
connaissent,
amis)
associés (qui se
connaissent)
Actionnaires
Nombre 1 2 au moins 2 à 5 7 au moins
Responsabilité à
l’égard de ses
dettes
Illimités sur les
biens personnels
du monétaire
Illimité et
solidaire pour
chaque associé
Limité aux
apports Limité aux
apports
Nom des titres aucun Parts sociales Parts sociales Actions
Droit des apporteurs
Direction Entreprise
individuelle
Gérant
Gérants associés
Conseil
d’administration
Droit au bénéfice
(dividendes) Revenu de
l’entrepreneur
individuel
En fonction du
nombre de parts
possédés
En fonction du
nombre de parts
possédés
En fonction du
nombre d’actions
détenus
Source : Droit des sociétés et des marques, cours 2ème année, 2007
- 9 -
Nous voyons dans ce tableau les quatre (4) grands types d’entreprise. Elles
se distinguent par le nom, le nombre et la responsabilité des porteurs de capitaux,
le nom du capital qu’ils apportent et leurs droits à l’égard de leurs apports.
2.3 Classification selon son domaine (secteur) d’activités
Traditionnellement, trois (3) grands secteurs d’activités sont définis par les
économistes, à savoir :
• Le secteur primaire : il comprend l’ensemble des activités telles que
l’agriculture, l’élevage, la pêche et la chasse ;
• Le secteur secondaire : il regroupe l’ensemble des activités industrielles,
comme industries extractives, les industries de transformation et l’artisanat ;
• Le secteur tertiaire : il regroupe toutes les autres activités, en particulier les
services et les commerces.
2.4 La forme de notre société
Après l’étude et l’analyse, voici le tableau récapitulatif de la forme de notre
société d’après les critères énumérés ci-dessus :
Tableau 3 : Récapitulatif de la forme de la société
Classification Choix
Secteur d’activité Primaire et tertiaire
Dimension Micro entreprise
Statut juridique SARL
Source : Auteur
Nous avons choisi le secteur primaire et tertiaire car nous envisageons deux
(2) activités : l’élevage et la vente de poissons.
Elle sera un Micro entreprise parce que nous comptons employer moins de
dix (10) salariés.
- 10 -
Le choix de SARL (Société A Responsabilité Limitée) a différentes raisons :
• La Société A Responsabilité Limitée (SARL) est caractérisée par
l’absence de négociabilité des parts formant son capital, conjuguée avec
la limitation de la responsabilité des associés au seul montant de leurs
apports. Elle est assurée par un ou plusieurs gérants nommés dans les
statuts ou postérieurement. Quel que soit leur mode de nomination, ils
ne sont pas en principe révocables que pour motifs légitimes, mais la
révocation du gérant statutaire impliquant une modification des statuts
doit être décidée par une décision extraordinaire. En ce qui concerne
celle du gérant non statutaire, la décision ordinaire est suffisante.
• A part ces caractéristiques évoquées auparavant, un autre avantage de
cette forme de société est le capital assez réduit mais suffisant pour une
taille de petite et/ou moyenne entreprise. Elle a une grande souplesse
dans la gestion. Du fait de sa simplicité (formalité, constitutive et
modalités de fonctionnement), la forme de SARL attire souvent les
investisseurs parce qu’elle s’adapte aux besoins des PME et n’exige
qu’un nombre minimum de 2 associés.
Les caractéristiques juridiques de notre future entité se présentent comme
suit :
� Raison Sociale : SAHAZA
� Siège sociale : Ambohimena Antsirabe I
� Forme Juridique : SARL
� Objet de l’entreprise : production d’alevins de til apia monosexé
mâle
� Apport : Ar 12 853 819.50
� Nombre d’associés : 2
� Source : Auteur 2010
- 11 -
SECTION 3 : LES RELATIONS DE L’ENTREPRISE AVEC L’EN VIRONNEMENT
1- Aspect multidimensionnel de l’environnement de l ’entreprise
Dans un sens très général, l’environnement désigne l’ensemble des
éléments constitutifs du milieu où vit l’Homme (la faune, la flore, le climat ….)
Par contre, l’environnement de l’entreprise se définit par l’ensemble des
forces extérieures qui agissent ou réagissent au profit ou à l’encontre de
l’entreprise.
Autrement dit, ce sont les facteurs sociologiques, économiques, juridiques
et techniques qui ont une incidence sur la vie de l’entreprise.
Figure 1 : Les intervenants sur le marché
Source : Cours marketing.
ENVIRONNEMENT SOCIAL ET ECONOMIQUE
FOURNISSEURS
LES INTERVENANTS SUR LE MARCHE
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
CU
LTU
RE
L
ENVIRONNEMENT INSTITUTIONNEL
EN
VIR
ON
NE
ME
NT
NA
TU
RE
L
CONCURENTS
ENTREPRISE
CLIENTS Ménages Collectivités Marchés industriels et publics Producteurs Distributeurs
AGENTS D’INFLUENCE Prescripteurs Entourage Leaders d’opinion Média
ENVIRONNEMENT TECHNOLOGIQUE
- 12 -
2- L’environnement de l’entreprise
2.1 L’environnement général de l’entreprise
Il suppose un ensemble de facteurs (économique, technique, culturel et
juridique) qui s’impose à l’entreprise et qui définit son cadre d’action. Autrement dit,
on parle d’environnement général de l’entreprise lorsque celle-ci ne peut exercer
d’influence en retour à court terme sur l’ensemble des variables qui agissent sur
elle :
• Facteurs liés à l’intervention économique de l’Etat : objectif de politique
économique (exemple : stabilité des prix), instrument de politique
économique (exemple : politique monétaire…)
• Facteurs liés à la conjoncture économique : inflation, chômage...
• Facteur socioculturel et psychologique : mesures sociales, développement
du travail, attitude à l’égard du travail, attitude à l’égard du revenu…
• Facteurs légaux et règlementaires : droit des sociétés, règlementation de la
durée du travail…
• Facteur technologique : généralisation de l’informatique, difficulté de
protéger les inventions.
2.2 L’environnement spécifique de l’entreprise
A l’inverse, il regroupe tous les éléments qui influencent directement
l’entreprise mais sur lesquels elle peut agir plus ou moins en retour en fonction de
son importance du point de vue de sa taille, de sa surface financière appartenant
ou non à un groupe.
• Structure économique : l’organisation de la profession, la barrière à l’entrée,
• Structure concurrentielle : le nombre et la taille des concurrents, le
comportement des entreprises concurrentielles, la ligne des produits
concurrentiels et leur performance respective,
• Structure technologique : la diffusion des progrès technologiques, la
multiplicité des inventions, l’économie d’échelle ;
• Structure sociale : la compétence humaine nécessaire dans un type de
métier, le degré de syndicalisation,
- 13 -
• Structure commerciale et les marchés : la segmentation du marché, la place
et le rôle des circuits de distribution, le mode d’organisation des marchés,
• Structure industrielle : le nombre, la taille, la force des industries impliquées
dans la vie de l’entreprise.
3- Les contraintes et les clés de succès du projet
3.1 Opportunités :
• Les conditions écologiques du District sont favorables à la pisciculture ;
• La concurrence est encore rare dans la région ;
• Les réseaux hydrographiques (lac, fleuve) sont abondants dans le District ;
• La politique sectorielle de la pêche actuelle vulgarise la pisciculture plus
particulièrement l’élevage en cage du tilapia dans les régions favorables à
cette activité dans toute l’île ;
• Actuellement, il existe un projet en cours sur la promotion de la pisciculture
en cage de tilapia dans les Régions voisines
3.2 Menaces :
• Contexte des aléas climatiques (cyclone, inondation, etc.),
• Perturbation de l’environnement qui peut causer plusieurs dégâts au sein de
la station ;
• Apparition de concurrents pendant l’exécution du projet
La pisciculture a été introduite à Madagascar pendant l’époque coloniale.
Durant quelques années, elle a été prospère mais à partir de 1960, elle a régressé
à cause de l’insuffisance des alevins et du manque d’encadrement adéquat. Mais
compte tenu des programmes de développement initiés et financés par les
bailleurs étrangers, la pisciculture retrouve sa place au soleil.
Face à ces opportunités, nous comptons créer une entreprise dénommée
SAHAZA Sarl , chargée de production et de la vente des alevins monosexés
mâles. Le personnel sera composé de cinq (5) salariés permanents.
- 14 -
Chapitre II : Implantation géographique
Avant tout, il est nécessaire de présenter le lieu d’implantation de notre
future entreprise et de justifier notre choix.
Carte 1: Localisation de la région Vakinankaratra
Source : Monographie de la région Vakinankaratra
SECTION 1 : MONOGRAPHIE DE LA REGION
1- Présentation de la Région
La Région du Vakinankaratra se trouve en plein centre de l’île, est caractérisée par
les coordonnées géographiques suivantes :
• Entre 18°59’ et 20°03’ de latitude Sud ;
• Entre 46°17’ et 47°19’ de longitude Est
- 15 -
Elle est délimitée à l’Est par les régions d’Alaotra-Mangoro et d’Atsinanana ; à
l’ouest par la région de Menabe ; au Nord par la région d’Analamanga, d’Itasy et
de Bongolova ; et au Sud par la région d’Amoron’i Mania.
Superficie totale : environ de 19 128 km2.
Elle est composée de 6 districts qui sont Ambatolampy, Antanifotsy,
Antsirabe I, Antsirabe II, Betafo et Faratsiho.
2- Situation géographique et climatique
2.1 Sol
On peut identifier cinq types de sol dans la région qui :
• Sols ferralitiques
• Sols brun eutrophes
• Sols humifères peu évolués
• Sols alluvionnaires et sols hydromorphes
• Sols squelettiques
2.2 Climat
Pour la région, l’année comporte trois saisons bien distinctes :
• Une saison pluvieuse et chaude, de Novembre à Mars ;
• Une saison relativement sèche et froide Mai à Septembre ;
• Une saison fraîche et relativement froide d’Avril en Octobre.
2.3Température
Dans la région, la température moyenne mensuelle varie entre 11.5°C et
21.5°C. C’est pour cela que la région est particuli èrement froide puisqu’aux mois
de juin et de juillet la température descend jusqu’au dessous de 5°C.
2.4 Pluviométrie
Dans la région du Vakinankaratra, les mesures étant effectuées pendant
des périodes différentes pour la plupart des stations et les données disponibles ne
sont pas les mêmes. La moyenne des pluies annuelles est ainsi de 1505.9 mm en
- 16 -
109 jours. La quantité des précipitations est alors probablement importante avec
un maximum de 1952 mm dans 122 jours à Faratsiho, et un minimum de 1335.3
mm en 116 jours à Antanifotsy. On peut dire qu’aucun mois n’est sec, sauf le
Moyen Ouest de Vakinankaratra.
Carte 2 : Carte climatique du Vakinankaratra
Source : Monographie de la région Vakinankaratra
2.5 Hydrographie
La Région est largement drainée par un réseau hydrographique
particulièrement dense qui met à sa disposition un capital d’eau considérable.
Cette potentialité fait qu’elle est susceptible de dynamiser les activités comme
alimentation en eau, l’agriculture, l’énergie hydroélectrique ainsi que la pêche et
l’aquaculture.
Les principaux fleuves sont : Iandratsay, Manadona, Kitsamby et Onive. Il
existe aussi de grands lacs avec de plans d’eau favorable à la pêche et à
l’aquaculture comme Andraikiba et Andranobe
- 17 -
Vu son sol, son hydrographie et son climat, la Région Vakinankaratra
présente des potentialités incontestables pour la promotion des activités
aquacoles. Certes, les lacs et les fleuves de la Région sont favorables à la pêche
mais la mise en œuvre d’une politique axée sur la pisciculture est un moyen de
lutte contre la surpêche. Elle développe en même temps la diversification des
activités lucratives des paysans qui les sécurisent durant les périodes des aléas
climatiques.
Par ailleurs, l’activité piscicole apporte un changement de mentalité quant
aux habitudes alimentaires : c’est une occasion pour eux de consommer
régulièrement des poissons à moindre prix et dont la chair est riche en protéines
de qualité faciles à digérer.
En outre, ces protéines contiennent des molécules préventives contre les
Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC).
Carte 3 : Carte de ressources en eau
Source : Monographie de la région Vakinankaratra
- 18 -
2.6 Relief
La région du Vakinankaratra fait partie des hautes terres. Son relief se
distingue par une altitude plus élevée et elle est dominée par des sols volcaniques
comprenant plusieurs bassins aménagés : Ambohibary et Faratsiho.
Cette région s’identifie aussi à trois ensembles naturels :
• Le centre est caractérisé par le massif de l’Ankaratra où se trouve la plus
haute altitude de la ex-province d’Antananarivo qui culmine à 2644 mètres :
le Tsiafajavona ;
• Au Sud, la constitution de l’Ankaratra a provoqué dans la partie occidentale
une série d’effondrement favorisant la formation de dépression à fond
alluviale et présentant de nombreux cratères et lacs. La zone méridionale,
dominée par la chaîne de l’Ibity est constituée d’une succession de petites
cuvettes au sol sableux, jonché de blocs de quartzite de toute taille ;
• Le Moyen Ouest de Vakinankaratra est constitué par la pénéplaine de
Mandoto-Ramaritina et où l’altitude s’abaisse à 1000m.
2.7 Ressources humaines
La Région de Vakinankaratra compte environ1 868 124 habitants avec une
densité moyenne de 95 hab/Km2.
Tableau 4 : Les populations
Districts Population urbaine Population rurale Total
Ambatolampy 26312 224378 250690
Antanifotsy 72603 252499 325102
Antsirabe I 191482 191482
Antsirabe II 27840 295690 323530
Betafo 25766 532921 558687
Faratsiho 30995 187638 218633
Vakinakaratra 374998 1493126 1868124
Source : ONE Enquête communale (région Vakinankaratra)
- 19 -
A partir de ce tableau, nous constatons que l’effectif de la population rurale
est beaucoup plus important par rapport à celui de la population urbaine.
• Ménage :
Le ménage a été défini comme étant : « l’ensemble de personnes habitant
dans un même logement, unies par des liens familiaux ou non, partageant les
repas principaux et reconnaissant l’autorité d’une seule personne : le chef de
ménage. »5 Compte tenu de ce tableau, on relève un nombre important de
consommateurs potentiels. Par ce fait même, on peut enregistrer aussi un grand
nombre de personnes qui bénéficieront en termes de santé de l’implantation de
ce projet. En d’autres termes, il contribuera à l’amélioration de la vie de bon
nombre de familles.
• Le chef de ménage :
La répartition entre le sexe masculin et féminin est quasi-équitable dans la
Région, 50, 14 % de sa population sont de sexe masculin. Ce qui fait que la région
est dotée d’une potentialité humaine apte à travailler. Mais au vu de la pauvreté qui
frappe douloureusement la majorité du peuple, la vulgarisation de la pisciculture de
tilapias monosexés mâles sera certainement une opportunité pour les chefs de
ménage de trouver une activité génératrice d’argents. Ce qui logiquement va leur
permettre de subvenir aux besoins de leurs familles.
Le tableau suivant reflète l’effectif des chefs de ménage productifs ou actifs :
Tableau 5 : L’effectif des chefs de ménages par districts
Districts Nombre de chefs de
Ménages
Population totale Nombre de
pers/ménage
Ambatolampy 50669 250690 5
Antanifotsy 65460 325102 5
Antsirabe I 47252 191482 4.1
Antsirabe II 74682 323530 4.3
Betafo 115634 558687 4.8
Faratsiho 41957 218633 5.2
Vakinakaratra 395654 1868124 4.7
Source : Monographie de la région Vakinankaratra
5 RGPH
- 20 -
SECTION 2 : RAISONS DU CHOIX D’IMPLANTATION
Nous avons choisi comme lieu d’implantation du projet le district de
Antsirabe I et ce, pour les raisons évoquées ci-après :
• Le climat est favorable à l’élevage piscicole ;
• La grande plaine rizicole d’Antsirabe I est une opportunité inestimable pour
les paysans qui veulent entreprendre des activités rizipiscicoles ;
• Les réseaux hydrographiques sont abondants ;
• La pisciculture, en tant qu’activité économique, est peu développée dans la
région.
Notre choix s’est porté dans le district d’Antsirabe I quant à l’implantation de
notre future entreprise. Cela pour la raison que cette circonscription présente des
conditions climatiques et la tilapiaculture est rare dans la région du Vakinankaratra.
L’adjectif « rare » est significatif. En fait, le compte à rebours vers le début
des années 60 démontre bien que la tilapiaculture à grande extension n’a pas
tellement contribué à l’amélioration du budget familial. C’est une stratégie qui n’a
pas propulsé le décollage économique dans le cadre du sous développement.
Partir de la base est plus réaliste, c'est-à-dire sensibiliser et convaincre les
paysans de l’efficacité de la professionnalisation de la tilapiaculture pour
l’amélioration de leur budget familial. Pratiquement, il s’agit de promouvoir des
projets de création mais non d’extension.
Les questions qui se posent sont les suivantes : « Qu’est-ce qu’on peut dire,
et qu’est ce qu’on peut faire ? ». Face à cette situation infamante qu’est la pêche
qui est bibliquement significative, il ne serait pas sans intérêt de procéder à des
actions en vue d’un changement de vision et de comportement. De manière à
répondre à ces questions, nous allons entamer le chapitre suivant.
- 21 -
Chapitre III : Etude de marché Après la présentation de la région d’implantation de notre projet, il y a lieu
maintenant d’aborder l’étude de marché, démarche fondamentale pour une
meilleure élaboration d’un projet.
Connaître un marché, c’est cibler les agents et les produits de ce marché
afin d’identifier les relations qui interviennent entre l’offre et la demande.
« Analyser le marché c’est mettre en évidence l’offre et la demande d’un
produit ou d’une gamme de produits d’une entreprise sur son marché ».6
« Les études de marché permettent de recueillir des informations permettant
de mieux connaître la cible convoitée et l’environnement (juridique, politique,
social, réglementaire, économique, culturel de cette cible. Ceci permettra d’adapter
les méthodes marketing convenable »7.
L’objectif de l’étude de marché est de :
• Connaître les tenants et les aboutissants des concurrences qui pourraient
s’établir dans la zone d’implantation ;
• S’adapter aux besoins et aux aspirations de la clientèle face à la tendance
de la macroéconomie (environnement économique, socioculturel et
politique).
Ainsi, il est nécessaire de faire une description sommaire du marché à
travers l’analyse de l’offre et de la demande et celle de la concurrence.
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE
Un marché c’est la traduction en faits des interactions impliquant plusieurs
acteurs, à savoir, des producteurs et des distributeurs qui proposent des produits
(biens et services) et des clients qui sont dans les besoins et qui ont les moyens
de les acquérir.
6 Cours d’initiation au marketing, Isabelle Piton 7 Cours d’initiation au marketing, Isabelle Piton
- 22 -
Notre projet présente un atout majeur du fait que son implantation est dans
une zone urbaine qui, tant bien que mal, se spécialise à des activités piscicoles.
1- Localisation du marché visé
Le marché d’un produit est le lieu de rencontre à une date donnée de la
volonté des consommateurs exprimée par leur demande et les désirs des
producteurs exprimés par l’offre.
Le lieu d’implantation de ce projet est dans la Région du Vakinankaratra,
District d’Antsirabe I, Fokontany d’Ambohimena Sud. Et que le produit à offrir sera
« alevin tilapia monosexé mâle » ; nous projetons donc d’écouler ce produit auprès
des clients de la Région.
2- L’envergure du marché
Pour mieux mesurer son impact, nous devons savoir à partir des statistiques
la capacité des produits que nous devons offrir. Mais faute de données fiables, il
nous est impossible de connaître la potentialité exacte de la Région. « Malgré tout,
nous pouvons donner le pourcentage de la population qui travaille dans la pêche
qui est de 1.1% dans la région ».8
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE
Le terme offre se définit comme :
• La quantité de biens ou services que les agents économiques d’un marché
(producteurs, distributeurs) peuvent fournir aux acheteurs.
• La formulation concrète d’une proposition de vente d’un bien pour une
entreprise à ses clients.
Après avoir vu la définition du terme « offre » il convient actuellement de
déterminer la quantité du produit à offrir à la population cible.
8 Les 22 Régions de Madagascar en chiffres
- 23 -
1- Qualité et quantité de produit à offrir
Certes, en matière de pisciculture, on peut trouver divers types de poissons,
mais notre firme envisage de produire d’alevins de tilapia monosexé mâle de 2,5 à
3 g.
Pour les pisciculteurs qui veulent revendre ce tilapia oreochromis niloticus,
après 4 mois de grossissement, il peut atteindre de 250 à 300 g9. En plus, il a ses
spécificités particulières contrairement à la majorité des sources protéines
animales : son goût exceptionnel, ses potentialités sanitaires (haute teneur en
acides gras oméga-3 qui permet de lutter contre les Accidents Vasculaires
Cérébraux), c’est un poisson riche en valeur nutritive (protéine, vitamine,…) et 100
g de tilapia Oreochromis niloticus renferment 117 de calories. Il est également
facile à digérer comme tous les autres poissons dulçaquicoles.
Tableau 6 : Valeur nutritionnelles d’un tilapia10
Portion de tilapia cuit 100g
Calories 117g
cholestérol 68 mg
Fibres alimentaires 0.0 g
Protéines 24.2 g
Glucides 0.0 g
Lipides (saturés, mono, poly, oméga3) 1.5 g
Source : Sylvain GILLES.
Pendant la grossesse, le tilapia est une excellente source de nutriments
pour la mère ou le fœtus, en particulier au niveau protéine, vitamine D et vitamine
B12.
Notre objectif est de produire 1 000 000 alevins. Mais comme nous sommes
encore en phase de démarrage, des difficultés peuvent survenir mais nous
espérons atteindre cet objectif à la quatrième année de la mise en œuvre du
projet.
9 Enquête personnelle 2010 10 Sylvain GILLES.
- 24 -
2- Clientèle cible
Gérer une entreprise ne consiste pas seulement à produire, ni à augmenter
les rendements ni à écouler les produits. Entreprendre exige au préalable une
étude systématique du marché.
Il faut une étude stratégique du marché (marketing) dans le jargon du
monde des affaires :
• Que vendre ?
• À qui vendre,
• Quelle qualité de produits à vendre ?
• Quelle quantité de produits à vendre ?
En bref, la recherche de la clientèle est primordiale avant tout écoulement
du produit sur le marché.
Le tableau suivant traduit concrètement la clientèle cible sur le marché.
Tableau 7 : Les clients cibles
Produit Marché cible Clientèles cibles
Alevin tilapia monosexé
mâle
Antsirabe I Grand pisciculteurs en
étang
Grand pisciculteurs en
cage
Rizipisciculteurs
Paysans pisciculteurs
Antsirabe II
Ambatolampy
Antanifotsy
Betafo
Faratsiho
Source : Auteur
Ce tableau retrace nos clients cibles et le produit à leur offrir. Effectivement,
nous envisageons de cibler les grands pisciculteurs en étang et en cage pour
acheter les alevins. Par ailleurs, notre projet vise, dans un premier temps, à
pourvoir des alevins aux grands pisciculteurs. En second temps, il veut toucher les
rizipisciculteurs et les paysans pisciculteurs. Normalement, ce sont ces
- 25 -
piscicultures et riziculteurs qui mettent les poissons à la disposition des
consommateurs sur le marché.
SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE
Par définition, la demande du marché relative à un produit est le volume
total qui serait acheté par une catégorie de clientèle donnée, dans une zone
géographique donnée, au cours d’une période donnée, dans des conditions
d’environnement données et en réponse à un programme marketing donné.11
La demande est constituée par l’ensemble des personnes susceptibles de
satisfaire leur besoin à l’égard de nos produits.
Pour pouvoir analyser la demande, on devrait voir successivement sa
caractéristique et l’estimation des besoins de consommateurs. Plusieurs enquêtes
ont été réalisées :
1- Caractéristique de la demande
La caractéristique de la demande ne peut être discernée sans une enquête
spécifique dans les zones d’étude.
Les résultats de notre enquête auprès de quelques individus ont fait
ressortir le mode de consommation de tilapia par ménage.
Tableau 8: Résultat de l’enquête
Ménage
Consommateur Non consommateur
Nombre de personnes
enquêtées : 75
55 20
Raisons
• Délicieux
• Simple préférence
• Apports nutritionnels
• Préférence d’autres poissons
(carpe, trondro gasy...)
• Insuffisance financière
Source : Auteur
11 P KOTLER, B DUBOIS, L KELLER, « Marketing management », 2006, page 148
- 26 -
Ce tableau traduit les raisons qui poussent les gens à consommer le produit
mais il nous faut surtout inventorier les catégories de consommateurs et plus
exactement les établissements qui achètent les produits une fois qu’ils atteignent
la taille commerciale.
Tableau 9: Catégories de consommateurs
Produit Catégories de consommateurs
Tilapia
• Grandes surfaces
• Grands restaurants
• Mini restaurants
• Marchands
• Poissonnerie
• Ménages
Source : Auteur
Estimation des besoins des consommateurs
Grâce au tableau précédent, nous pouvons estimer les besoins des
consommateurs dans la zone d’étude et aussi les besoins des clients qui vont
élever nos alevins. Mais en terme réel, un individu consomme un alevin par jour.
Tableau 10 : Estimation des besoins des clients
Clients
Produits Clients Approvisionnement
annuel (alevins)
Alevins tilapia
monosexe mâle
Grands pisciculteurs en étang 325 000
Grands pisciculteurs en cage 325 000
Rizipiscicultures 250 000
Paysans pisciculteurs 100 000
TOTAL 1 000 000
Source : Auteur
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Tableau 11 : Estimation des besoins des consommateurs
Clients
Produits Consommateurs Approvisionnement
annuel (alevins)
Tilapia
Grandes surfaces 200 000
Grandes hôtels 200 000
Mini restaurants 100 000
Poissonneries 100 000
Marchands 90 000
Ménages 60 000
TOTAL 750 000
Source : Auteur
Le premier tableau, n° 10, nous montre les besoins de la clientèle qui vont
grossir les alevins qu’ils achètent chez nous. L’estimation est faite d’après la
capacité de production de 1 000 000 alevins
Le deuxième tableau, n°11, montre les besoins des c onsommateurs qui
vont acheter les tilapias déjà grossis chez nos clients. Nous estimions à 750 000
de poissons grossis après le pré- grossissement car nous prendrons en compte le
des éventuels accidents de certains alevins durant l’élevage.
SECTION 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE
L’analyse des concurrents demande l’étude de catégories des concurrents,
ainsi que leurs forces et faiblesses.
1- Les catégories de concurrents
Il y a deux (2) types de concurrents :
• Les concurrents directs et
• Les concurrents indirects.
- 28 -
Les concurrents directs sont ceux qui exercent les mêmes activités que
nous ; les concurrents indirects sont les associations ou les autres firmes qui
offrent des alevins mais à part les tilapias.
1.1 Concurrents directs
Les grands concurrents pour la production d’alevins de tilapia monosexé
mâle sont au nombre de trois (3) pour le moment dans tout Madagascar: Le
premier se trouve dans une ferme privée dénommée Milasoa qui se situe à
Andranovelona, Mahajanga ; le second c’est une ferme privée appelée Tsimbina
sise à Mahitsy Antananarivo et le dernier est implanté à Kianjasoa
Tsiroanomandidy, appartenant à l’Etat mais géré par FOFIFA. Or tous les trois
sont loin du lieu d’implantation de notre société. Cet éloignement des concurrents
est, en principe, un avantage pour nous.
Pour le moment, dans la région du Vakinankaratra, on ne trouve pas encore
de société qui s’adonne à cette activité.
1.2 Concurrents indirects
Il existe de petits producteurs d’alevins mais ce sont des alevins de
poissons tout venants, produits de la pêche et de la pisciculture extensive, moins
compétitifs. La plupart d’entre eux exploitent en petite quantité. Ils peuvent donc
être considérés comme des concurrents marginaux car leurs produits ne sont pas
compétitifs qualitativement et quantitativement.
En plus, leurs produits ne sont pas performants en matière de qualité
génétique. En outre, leur part de marché n’est pas assez visible alors
qu’actuellement les consommateurs finaux commencent à exiger une forte
traçabilité des produits qui leur sont offerts.
2- Forces et faiblesses des concurrents
L’analyse de la position concurrentielle éclaire la place relative de
l’entreprise et contribue à orienter la force de vente. Cette analyse permet de
savoir les raisons de succès de la concurrence dans le but d’améliorer et
- 29 -
d’augmenter la production envisagée en quantité et en qualité. Elle peut faire
apparaître des créneaux localisant le produit. Donc, le tableau ci-dessous nous
montre les points forts et les points faibles des projets des concurrents d’après
l’enquête que nous avons menée auprès de chacun d’eux.
Tableau 12 : Forces et faiblesses des concurrents
Concurrents Force s Faiblesses
Milasoa Andranovelona
• Site accessible
toute l’année
• Production limitée,
du mois d’Octobre
au mois de Mai,
due à la haute
altitude
Tsimbina Mahitsy
• Forte capacité de
production ;
• Gérer par des
spécialistes
• Eloigner de la ville
• Inaccessible durant
les périodes de
pluies
Kianjasoa
Tsiroanomandidy
• Production
continue toute
l’année
• Gérer par FOFIFA
qui est un centre
de recherche et
pratique
• Site de production
inaccessible
pendant les
périodes de pluies.
Source : Auteur
SECTION 5 : PART DE MARCHE
«On entend par part de marché le rapport entre la vente de l’entreprise et le
Etant donné que toutes les mesures ci-dessus sont des mesures à l’intérieur
des infrastructures et que pour les étangs, les digues doivent être larges pour une
bonne étanchéité, il faut disposer d’un terrain de 1 ha.
- 56 -
3- Amendement
L’amendement consiste à corriger les paramètres physico-chimiques du sol,
le Ph essentiellement avec l’utilisation de produits particuliers. En général, le sol
malagasy est acide bien que le versant ouest de l’île soit légèrement basique à
cause des roches sédimentaires qui y dominent ; le versant Est étant acide dû aux
roches cristallines.
L’amendement ne concerne que les étangs de pré-grossissement et les
étangs reliquats.
Le produit utilisé est la dolomie car non seulement il ajuste le pH à l’optimal
mais il apporte aussi du calcium et du magnésium indispensables au
développement des organismes du sol et de l’eau utiles à l’élevage. A défaut de ce
produit, la chaux agricole le remplacera avec les doses réduites de moitié par
rapport à la dolomie.
Dose d’amendement :
• Dose de fond, lors de la première année = 10 kg/are, soit 10 x 42 = 420 kg ;
• Dose d’entretien, tous les ans 5 kg/are, soit 5 x 42 = 210kg.
4- Fertilisation
La fertilisation consiste à développer les aliments de base de tout organisme
aquatique, le plancton dont le bloom doit coïncider à la première prise d’aliment
naturel des post-larves. Ce dernier se décompose en 2 grands groupes :
• Le phytoplancton et le zooplancton. La fertilisation constitue la clé de
réussite de l’élevage, la production d’alevins plus particulièrement.
• Fumure organique. Elle constituera l’essentiel de la fertilisation car le coût
des engrais minéraux est élevé, la disponibilité du fumier à proximité du site
est assez bonne et la fumure organique fonctionne en partie comme un
aliment direct. Son action lente mais durable sera quand même combler par
la fumure minérale, à action rapide mais passagère.
La dose de fond (fertilisation de base) sera épandue lors de la mise à sec
des étangs, avant le labour. La dose varie avec la fertilité du sol et avec la qualité
du fumier.
- 57 -
• Traitements proposés : fumier tout venant sauf crottes de porcs
• Fertilisation de base : 10-20kg/are par an, soit 20 kg/are x 42 ares =
840kg/an
• Fertilisation d’entretien : 2-3kg/are/semaine en purin (avec compostère pour
les 3 bassins de grossissement), soit 2,5 kg/are x 44 semaines x 42 ares=
4.620kg/are
• Besoins annuels en fumier = 5.460kg.
4.1Fumure minérale
Tableau 13 : Dose de référence pour la fertilisation minérale des étangs
d’alevinage
Natur e du sol Dose maximale
Terrain sableux 0.4kgN/are
0.1 – 0.2 kg de P2O5/are
Terrain argileux 0.2 – 0.4 kg N/are
0.05 – 0.1 kg de P2O5/are
Source : LACROIX E : « Pisciculture en zone tropicale », 2004, 225 pages
• Pour dose de fond 0,4 kg de N/are et 0,1kg de P2O5/are et les engrais sont
le NPK 11/22/16 et l’urée 46%, toujours disponibles sur le marché. Après
calcul, il faut près de : 0,5 Kg de NPK 11/22/16/are, c’est-à-dire 0,11 kg de
P2O5/are et 0,05 kg N/are ; Besoin = 0,5kg/are x 42 ares = 21kg
• 0,75 Kg d’urée à 46%, c’est-à-dire 0,35kg N/are ; Besoin 0,75kg/are x 42 =
31,5 kg
• Pour la fertilisation d’entretien : 0,125 kg de NPK 11/22/16/are et 0,19 kg
d’urée/are au septième jour après la ponte, ensuite même dose toutes les
semaines jusqu’à la cession. Ainsi pendant un pré grossissement de 60j, il
devrait y avoir 7 applications. Besoin annuel NPK = 0,125 kg/are x 41 ares x
7 applications x 5 pré grossissements = 179,37 kg ;
- 58 -
• Besoin annuel en urée = 0,19kg/are x 41 ares x 7 applications x 5 cycles =
272,65 kg
4.2 Total des besoins en engrais par an :
• NPK 11/22/16 = 21,5kg + 140kg = 161,5 kg
• Urée 46% = 32,25kg + 213kg = 245,25 kg
5- Alimentation artificielle
5.1 Alimentation des géniteurs
Poids individuel femelle = 120g, le ratio quotidien correspondant sera de 3%
de ce poids. Ce ratio ne change plus jusqu’au renouvellement de géniteurs après 3
ans. En plus, il est supposé que la croissance des géniteurs restera faible à cause
de la reproduction intense.
Biomasse des géniteurs : 120g x 425géniteurs = 51.000 g
Ration journalière en provende géniteurs = (51.000 x 3)/100 = 1,53kg/j ; par
an : 1,53 x 365 = 558 kg, en 2 distributions à heures fixes, à 9h et à 15h et en lieux
fixes.
5.2 Alimentation des larves
Densité de larves en début de cycle : 14.000/are
Densité d’alevins en fin de cycle : 7.000/are
Poids moyen de l’alevin en fin de cycle : 2,5 g.
La quantité à distribuer tous les jours :
• 0 à 10ème jours : 0
• 11ème au 20ème jour: 0,5kg/are, soit pour la totalité des étangs d’alevinage 0,5
x 32 = 17 kg
• 21 au 35ème jour d’alevinage (poids moyen = 1g, taux de survie = 70% et
ration/j = 6% de la biomasse).
Estimation de la biomasse : [(14.000 x 70)/100] x 1g = 9.800 g
Ration journalière : (9.800g x 5)/100 = 588g, à arrondir à 600 g/j/are ; et pour la
totalité des bassins : 0,6 kg x 32 ares = 19kg/jour.
- 59 -
• 36ème au 45ème jour (poids moyen = 1,5g, taux de survie = 60% et ration =
5% de la biomasse).
Ration journalière : (12.600g x 5)/100 = 630g/j/are ; et pour la totalité des bassins :
0,63kg x 32 ares = 20kg/jour.
• 46 au 60ème jour : (poids moyen = 2,2g, taux de survie = 55% et ration = 5%
de la biomasse)
Ration journalière : (16.940 x 5)/100 = 847g, à arrondir à 850g/j/are ; et pour la
totalité des bassins : 0,85kg x 32ares = 27,2kg/jour. Cette quantité est divisée en
2, la moitié distribuée à 9h et l’autre moitié à 15h, le long des berges.
Par cycle de pré-grossissement : (17 x 10j = 170kg) + (19 x 15j = 285kg) +
(20 x10j = 200kg) + (27 x 15j = 405kg). Ce qui fait que le besoin en alimentation
par cycle de pré-grossissement de 60j s’évalue à 1.060kg ou 1,06 tonne. Dans une
année, quantité de provende alevin : 1,06t x 5 cycles de pré-grossissement est de
5,300T ; 1 cycle restant pour l’entretien et pour le repos des géniteurs
6- Traitement hormonal
La dose proposée par la Comité technique nationale pour la promotion de
l’élevage de tilapia mono sexé mâle est de 60mg/kg d’aliment. Le traitement avec
les stéroïdes dure 30j. Alors, la quantité de provende à traiter par pré-
grossissement se chiffre à : 170kg + 285kg +200kg+ (0,65kg x 32ares x 5j =
104kg) = 759kg.
Nombre de doses nécessaires = 759 ; équivalent à 60mg x 759 = 45,540g
de stéroïdes.
Nous élèverons 425 géniteurs, 20 séries de ponte par an pour les femelles.
Infrastructures :
• 7 bassins de pontes dont 5 de 16 m² et 2 de 8 m²,
• 16 bassins de pré-grossissement de 2 ares,
• 3 autres bassins de 3 ares pour le grossissement en cas de mévente
• 4 bacs de stabulation de 3,6 m²
• 1 bac de traitement d’eau de 4,8 m²
- 60 -
• 1 bâtiment en dur avec une surface de 48 m²
• 1 maison en dur pour le gardien avec une surface de 9 m²
- 61 -
Chapitre VII : Etude organisationnelle
L’étude organisationnelle est l’ensemble des méthodes permettant d’étudier
les ressources existantes dans l’entreprise qui pourront être comparées à celles
des concurrents. Le potentiel de ressources détermine la compétitivité de
l’entreprise. Destinée à la prise de décisions engageant le long terme, l’analyse
organisationnelle doit également s’interroger sur le potentiel d’évolution des
ressources.
Elle joue un rôle très important à la réalisation du projet. Elle conditionne la
réussite de l’exploitation et l’adaptation de l’organisation au projet.
Nous allons voir l’organisation des ressources humaines et le
chronogramme d’activités.
SECTION 1 : ORGANISATION ADMINISTRATIVE
1- Organisation juridique
La procédure de création d’une société dépend de son statut juridique. Les
points essentiels sont les suivants :
• Dépôt de statut au Tribunal de Commerce,
• Immatriculation au registre de commerce au Tribunal de Commerce,
• Déclaration d’existence fiscale aux services fiscaux,
• Immatriculation statistique à l’INSTAT (Institut National de la
Statistique),
• Publicité d’annonce légale de la constitution de la société dans un journal
quotidien,
• Déclaration d’existence au bureau des sociétés,
• Formalité de prévoyance sociale à la CNaPS (Centre National de la
• Prévoyance Sociale),
• Formalité de médecine d’entreprise du SMIA Service Médicale Inter
entreprise d’Antsirabe ;
- 62 -
• Inscription à une association dont les membres pratiquent des activités
piscicoles.
2- Organisation des ressources humaines
Les ressources humaines sont reconnues parmi les plus importantes dans
la gestion de l’entreprise, définie comme étant une communauté d’hommes et de
femmes.
Effectivement, sans les moyens humains, l’entreprise n’a pas sa raison
d’être. Ils sont le cerveau de l’entreprise pour concevoir et élaborer les objectifs et
la stratégie. Ils ont aussi la charge de la réalisation des opérations relatives aux
idées directrices à exploiter.
2 .1 L’organigramme
• Définition
«L’organigramme C’est la présentation schématique de l’organisation d’un
système, d’un projet, d’une société … en faisant apparaître les relations entre ses
éléments, entre autres la hiérarchie des responsabilités et des liaisons de contrôle
interne. »20
On définit le rang que telle personne occupe, ce que celle-ci fait, de qui elle
dépend et comment sont établies les liens de subordination dans l’entreprise.
• Organigramme envisagé
L’organigramme sera simple car il n’y a que quelques employés dont le
gérant, les ouvriers spécialisés et le gardien.
20 Cours Organisation 2ème année
- 63 -
Figure 5: Organigramme de l’entreprise
2.2 Attributions du personnel
Décrivons les principales fonctions, la mission et le profil du personnel, ils
sont au nombre de cinq (5) :
Le Gérant
Le gérant propriétaire ou chef d’entreprise est le porteur du projet lui-même.
Attributions :
• Assurer la gestion et le bon fonctionnement de l’entreprise ;
• Diriger l’ensemble du personnel et la réunion des cadres ;
• Assurer l’administration c’est-à-dire l’enregistrement comptable de toutes
les opérations effectuées : le budget et les états financiers prévisionnels,
la comptabilité et la trésorerie de l’entreprise.
• S’occuper de la gestion commerciale.
Profil :
Ce poste sera attribué à un homme ou une femme :
• Agé(e) de 30 à 40 ans,
• Diplômé (e) d’études supérieures en Gestion ou Economie,
niveau Bac + 4,
• Ayant au moins 5 années d’expériences dans un poste équivalent,
• Ayant la capacité de négociation,
• Capable d’élaborer et de mettre à jour le tableau de bord,
• Maîtrisant parfaitement l’outil informatique (logiciels de gestion, Internet),
• Capable de s’exprimer en Français et/ou l’Anglais,
• Ayant une bonne présentation physique.
Gérant
Gardien Ouvriers spécialisés
Source : Auteur
- 64 -
Les ouvriers
Les ouvriers spécialisés sont aux nombres de trois (3) dont une (1) femme
et deux (2) hommes: ils sont responsables de la gestion technique de la ferme et
chargés de l’élevage proprement dit.
Attributions :
• Achat des matières premières,
• Responsables de la production,
• Contrôle journalier du tilapia (alimentation, aspect physiologique…)
• Livraison des marchandises chez les clients
Profil :
• Ayant le diplôme de maîtrise en sciences naturelles ou équivalent;
• Maîtrise de la langue française et/ou anglaise.
• Ayant un permis de conduire, catégorie C.
Le Gardien :
Attributions :
• Assurer la sécurité du lieu d’exploitation jour et nuit.
• Surveiller en permanence l’entreprise
• Nettoyer le bureau et le domaine de l’entreprise.
Profil :
� Un homme âgé de 25 ans à 35 ans
• Titulaire, au moins, du diplôme de BEPC,
• En bonne santé,
• Pratiquant un art martial,
• Parlant couramment le français,
• Aptitude à travailler la nuit.
- 65 -
Tableau 14 : Salaire mensuel du personnel (en Ar)
Postes Effectif Salaire mensuel Montant
Gérant 1 500 000 500 000
Ouvriers spécialisés 3 250 000 750 000
Gardien 1 150 000 150 000
Total 5 1 400 000
Source : Auteur
Le tableau suivant nous montre le montant des charges du personnel
mensuel.
Tableau 15 : Charges du personnel
Postes Salaire CNaPS 13% SMIA 5% Charge patronale
Gérant 500 000 65 000 25 000 590 000
Ouvriers
spécialisés
750 000 97 500 37 500 885 000
Gardien 150 000 19 500 7 500 177 000
Total 1 400 000 182 000 70 000 1 652 000
Source : Auteur
SECTION 2 : CHRONOGRAMME
La réalisation d’un nouveau projet nécessite un ordonnancement afin de
bien harmoniser selon un calendrier bien défini l’exécution d’un ensemble
d’opérations. Le calendrier de réalisation de notre projet se résume comme suit.
- 66 -
Tableau 16 Calendrier de réalisation du projet
Source : Auteur
CONCLUSION PARTIELLE
Cette partie nous ont permis de présenter en chiffres notre projet. Nous
avons 1essayé d’entrer dans les détails de manière à être rigoureux et, par ce fait
même, à diminuer les imprévus inhérents à telle entreprise. En un mot, ces chiffres
nous rassurent beaucoup. Le nombre du personnel de la future entreprise est au
nombre de cinq (5) dont un (1) gérant, trois (3) ouvriers spécialisés et un (1)
gardien.
La période prévue pour la mise en place de notre activité est de douze (12)
mois. Avec une capacité de production estimée à 1000 000 alevins, l’entité compte
employer 5 personnes en totalité pour mener à bien son activité. Pour assurer la
bonne marche de l’exploitation, une étude organisationnelle bien approfondie a été
réalisée. La période prévue pour sa mise en place s’étend sur une durée de douze
(12) mois et la première vente se tiendra au 12ème mois après le début des travaux
d’évaluation du projet.
Troisième partie :
ETUDE FINANCIERE
L’aspect financier du projet donne et démontre sa rentabilité. Etre gestionnaire c’est savoir prévoir, organiser, diriger et contrôler. Nous avons déjà étudié le marché, élaboré l’organisation; maintenant, voyons l’étude financière de notre projet. Cette partie traitera l’étude financière, l’analyse des états financiers prévisionnels, l’évaluation des impacts et des risques du projet.
- 67 -
Chapitre VIII : Etude financière du projet Cette dernière partie est consacrée aux analyses de la faisabilité sur le plan
financier, de la rentabilité et des impacts de ce projet suivant les différents critères
et outils d’évaluation du projet.
L’étude financière comporte la description monétaire de la valeur du projet
et la rentabilité de l’investissement. C’est en effet la démonstration de l’efficacité de
l’investissement. Trois (3) points seront développés dans cette partie :
• Les détails de l’investissement ;
• Les états financiers prévisionnels ;
• Les impacts et les risques.
Le choix de l’investissement est une décision importante pour assurer la
rémunération du capital investi et le développement sain de l’unité à créer. Il doit
prendre en compte l’importance de la somme investie et son plan d’utilisation.
Dans ce chapitre, on traitera :
• Le coût de l’investissement
• Le plan de financement
• Les comptes de gestion prévisionnelle
SECTION 1 : LE COUT DE L’INVESTISSEMENT
Le coût de l’investissement est composé essentiellement par la valeur des
biens qui devront être en possession de l’unité afin de pouvoir démarrer l’activité.
Ces biens sont formés par l’ensemble des avoirs inscrits dans le bilan de
l’entreprise et dont l’utilisation est destinée à une durée plus d’un an. Ce sont les
éléments regroupés dans la rubrique « actif courant ». Par définition, l’actif courant
c’est l’ensemble des avoirs :
• « Qui sont destinés à être utilisés d’une manière continuelle pour les
besoins des activités de l’unité tels les immobilisations corporelles et
incorporelles;
- 68 -
• Ou qui sont détenus à des fins de placement à long terme ou que l’unité n’a
pas l’intention ou n’a pas la possibilité de réaliser dans les douze mois
suivant la date de clôture de son exercice. »21
Cette section nous permettra donc de décrire la valeur des immobilisations
incorporelles et corporels nécessaires pour la réalisation du projet. Et comme il est
important, voire indispensable pour la vie de l’entreprise, de connaître le coût
d’usure et/ou d’utilisation de ces immobilisations, nous traiterons également dans
cette section le plan d’amortissement.
1- Les immobilisations incorporelles
L’immobilisation incorporelle est un « actif non monétaire, identifiable et
sans substance physique, détenue par une entité pour la production, la fourniture
de bien ou de service, la location ou utilisation à des fins administratives»22. Dans
notre cas, nous n’irons pas prendre en compte cette immobilisation incorporelle.
2- Les immobilisations corporelles
On parle des immobilisations corporelles pour désigner l’actif ayant une
substance physique tangible ; « Détenu par l’unité pour la production, la fourniture
de bien ou de service, la location ou utilisation à des fin administratives ; qu’elle
s’attend à utiliser sur plus d’un exercice. »23.
Dans notre cas, l’immobilisation corporelle est constituée par le terrain, la
construction, les matériels de transport, l’agencement et installation, les matériels
et mobiliers de bureau ainsi que les matériels informatiques.
2.1 Le Terrain, la construction, l’agencement et installation
Compte tenu du prix du terrain sur place, le terrain nécessaire pour
l’implantation de notre projet est évalué à Ar 5 000 000.
21 Cours Comptabilité I, 2006 22 Cours Comptabilité I, 2006 23 Cours Comptabilité I, 2006
Les buts des présentations du flux de trésorerie sont d’apporter aux
utilisateurs des états financiers un fondement d’évaluation de la capacité de l’unité
à générer de la trésorerie. Il permet également de recueillir les informations sur
l’utilisation de ces trésoreries. Le PCG 2005 prévoit deux (2) méthodes pour la
présentation du flux de trésorerie. Nous allons voir en premier lieu la méthode
directe et ensuite la méthode indirecte.
- 83 -
2.1 Flux de trésorerie par la méthode directe
Tableau 32 : Tableau des flux de trésorerie par la méthode directe (U.M : Ar)
LIBELLES 1 2 3 4 5 Flux de trésorerie liés aux AO Encaissement reçu s des clients 72 000 000 80 050 000 91 000 000 135 000 000 135 000 000 Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Chapitre I : Présentation du projet ..................................................................................... - 5 - SECTION 1 : HISTORIQUE DE LA PISCICULTURE................................................... - 5 -
1- Notion de la pisciculture ................................................................................................ - 5 -
2- Evolution de la pisciculture à Madagascar .................................................................... - 5 - SECTION 2 : CARACTERISTIQUES DU PROJET ....................................................... - 7 -
1- Définition de l’entreprise ............................................................................................... - 7 -
2- Les principaux critères de classement de l’entreprise ................................................... - 7 - 2.1 Classification selon sa taille ......................................................................................... - 7 -
2.2 Classification selon son statut juridique ...................................................................... - 7 - 2.3 Classification selon son domaine (secteur) d’activités ................................................ - 9 - 2.4 La forme de notre société ............................................................................................. - 9 -
SECTION 3 : LES RELATIONS DE L’ENTREPRISE AVEC L’ENVIRONNEMENT ....................................................................................... - 11 - 1- Aspect multidimensionnel de l’environnement de l’entreprise ................................... - 11 - 2- L’environnement de l’entreprise ................................................................................. - 12 - 2.1 L’environnement général de l’entreprise ................................................................... - 12 - 2.2 L’environnement spécifique de l’entreprise .............................................................. - 12 - 3- Les contraintes et les clés de succès du projet ............................................................. - 13 - 3.1 Opportunités : ............................................................................................................ - 13 -
Chapitre II : Implantation géographique .......................................................................... - 14 - SECTION 1 : MONOGRAPHIE DE LA REGION ........................................................ - 14 -
1- Présentation de la Région ............................................................................................ - 14 -
2- Situation géographique et climatique .......................................................................... - 15 - 2.1 Sol .............................................................................................................................. - 15 -
Chapitre III : Etude de marché ......................................................................................... - 21 -
SECTION 1 : DESCRIPTION DU MARCHE ................................................................ - 21 - 1- Localisation du marché visé ........................................................................................ - 22 -
2- L’envergure du marché ................................................................................................ - 22 -
SECTION 2 : ANALYSE DE L’OFFRE ........................................................................ - 22 - 1- Qualité et quantité de produit à offrir .......................................................................... - 23 - 2- Clientèle cible .............................................................................................................. - 24 -
SECTION 3 : ANALYSE DE LA DEMANDE .............................................................. - 25 -
1- Caractéristique de la demande ..................................................................................... - 25 - SECTION 4 : ANALYSE DE LA CONCURRENCE .................................................... - 27 -
1- Les catégories de concurrents ...................................................................................... - 27 -
2- Forces et faiblesses des concurrents ............................................................................ - 28 - SECTION 5 : PART DE MARCHE ................................................................................ - 29 - Chapitre IV : Stratégie marketing adoptée ...................................................................... - 31 - SECTION 1 : LES STRATEGIES A ADOPTER ........................................................... - 31 -
1- La stratégie PULL ....................................................................................................... - 31 -
2- La stratégie PUSH ....................................................................................................... - 31 -
SECTION 2 : LE MARKETING-MIX ........................................................................... - 32 - 1- Politique de produit ..................................................................................................... - 32 -
2- Politique de prix .......................................................................................................... - 32 -
3- Politique de placement ................................................................................................ - 33 -
4- Politique de promotion et de publicité......................................................................... - 33 - DEUXIEME PARTIE: CONDUITE DU PROJET
Chapitre V: Technique de production .............................................................................. - 35 - SECTION 1 : BIOLOGIE DU TILAPIA ........................................................................ - 35 - 1- « Espèce Oreochromis niloticus » ............................................................................... - 36 - 1.1 - Description biologique ............................................................................................ - 36 -
2 - Monosexage de tilapia ................................................................................................ - 37 -
2.1 - Pourquoi le monosexage chez le tilapia ? ................................................................ - 37 - 2.2 - Spécificités de l’élevage de tilapia monosexé .................................................... - 38 - 2.3 -Les techniques de monosexage ................................................................................ - 38 - SECTION 2 : LES ELEMENTS DE LA PISCICULTURE ............................................ - 40 -
1.1 - Le volume ................................................................................................................ - 40 -
1.2 - La qualité physique de l’eau .................................................................................... - 40 -
1.3 - La qualité chimique ................................................................................................. - 42 -
- 102 -
2- Le sol ........................................................................................................................... - 43 -
3- Choix du site ................................................................................................................ - 43 -
4- Méthodologie de production des alevins (ou schéma de l’exploitation) ..................... - 44 -
4.1 - Reproduction naturelle de l’espèce ......................................................................... - 44 - 4.2 - La reproduction artificielle de l’alevin de tilapia, une imitation du naturel ............ - 45 -
Chapitre VI : Calculs techniques ..................................................................................... - 51 - SECTION 1: BASE DE CALCUL .................................................................................. - 51 - SECTION 2 : PROCEDURES DES CALCULS ............................................................. - 51 -
1- Calcul des nombres de géniteurs et des jougs ............................................................. - 51 - 2-Dimensionnement des infrastructures .......................................................................... - 53 - 2 .1 Bassins de ponte ........................................................................................................ - 53 -
2.3 Bacs de stabulation .................................................................................................... - 54 -
2.4 Le compartiments ...................................................................................................... - 55 -
2.5 Bâtiment pour bureau et laboratoire .......................................................................... - 55 - 2.6 Maison du gardien ..................................................................................................... - 55 -
4.2 Total des besoins en engrais par an : ......................................................................... - 58 - 5- Alimentation artificielle ............................................................................................... - 58 -
5.1 Alimentation des géniteurs ........................................................................................ - 58 -
5.2 Alimentation des larves ............................................................................................. - 58 -
Chapitre VIII : Etude financière du projet ................................................................. - 67 - SECTION 1 : LE COUT DE L’INVESTISSEMENT ..................................................... - 67 -
1- Les immobilisations incorporelles ............................................................................... - 68 - 2- Les immobilisations corporelles .................................................................................. - 68 - 2.1 Le Terrain, la construction, l’agencement et installation ........................................... - 68 - 2.2 Matériels de transport ................................................................................................ - 69 -
2.3 Matériels et outillages ................................................................................................ - 69 -
2.4 Matériels et mobiliers de bureau ................................................................................ - 70 - 2.5 Matériels informatiques et de communication ........................................................... - 70 - 3. Les tableaux d’amortissement des biens ...................................................................... - 71 - SECTION 2 : LE PLAN DE FINANCEMENT .............................................................. - 73 - 1- Les ressources de financement .................................................................................... - 73 -
- 103 -
2- Les Fonds de Roulement Initial (FRI) ......................................................................... - 73 - 3. Les ressources et les emplois ....................................................................................... - 74 -
4. Les remboursements de dettes ..................................................................................... - 74 - SECTION 3 : LES COMPTES DE GESTION PREVISIONNELS................................ - 75 -
1 - Les comptes de charges .............................................................................................. - 75 -
2. Les comptes de produits .............................................................................................. - 77 -
Chapitre IX : Analyse des Etats financiers prévisionnels ................................................ - 78 - SECTION 1 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNEL .............................. - 78 -
SECTION 2 : LES BILANS PREVISIONNELS ............................................................ - 80 - 1 - Le bilan d’ouverture ................................................................................................... - 80 -
2. Les flux de trésorerie ................................................................................................... - 82 -
2.1 Flux de trésorerie par la méthode directe ................................................................... - 83 - 2.2 Flux de trésorerie par la méthode indirecte ............................................................... - 84 - Chapitre X : Evaluation, analyse des impacts et des risques du projet ............................ - 86 - SECTION 1 : EVALUATION FINANCIERE SELON LES OUTILS ET LES CRITERES ADEQUATS AU PROJET ; ......................................................... - 86 -
1- Les outils d’évaluation du projet ................................................................................. - 86 - 1.1 La valeur actuelle nette .............................................................................................. - 86 -
1.2 L’indice de profitabilité (IP) ...................................................................................... - 88 -
1.3. Le taux de rentabilité interne (TRI) .......................................................................... - 89 - 1.4 Le Délai de Récupération des Capitaux Investis (DRCI) ......................................... - 91 - 2- Les critères d’évaluation .............................................................................................. - 93 -
2.1- La pertinence ............................................................................................................ - 93 -
1 - La Valeur Ajoutée (VA) ............................................................................................. - 94 -
1.1 - Notion de la Valeur Ajoutée .................................................................................... - 94 - 1.2 Ratio de performance économique ............................................................................ - 95 - SECTION 3 : EVALUATION SOCIALE ....................................................................... - 96 - 1 - Création d’emplois ..................................................................................................... - 96 -
2 - Développement de la région ....................................................................................... - 96 - 3 - Apport nutritif ............................................................................................................. - 96 -