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% COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE ÇR ïi otmi RADIOCONTAMINATION DE L'HOMME PAR LÀ CHAINE ALIMENTAIRE LE CAS DES PRODUITS LAITIERS DANS 28 REGIONS DE LA C.E.E. EN 1977 par Anne-Marie OBINO, Ariette GARNIER, Jean BRENOT INSTITUT DE PROTECTION ET DE SURETE NUCLEAIRE DEPARTEMENT DE PROTECTION Centre d'Etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses ~1 Rapport CEA-R-5126 1981 La* SERVICE DE DOCUMENTATION C.E.N.-SACLAY 91191 GIF-sur-YVETTE Cedex FRANCE
173

ÇR ïi otmi - IAEA

Mar 11, 2022

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Page 1: ÇR ïi otmi - IAEA

% COMMISSARIAT A L'ENERGIE ATOMIQUE

ÇR ïi otmi

RADIOCONTAMINATION DE L'HOMME PAR LÀ CHAINE ALIMENTAIRE

LE CAS DES PRODUITS LAITIERS DANS 28 REGIONS DE LA C.E.E. EN 1977

par

Anne-Marie OBINO, Ariette GARNIER, Jean BRENOT

INSTITUT DE PROTECTION ET DE SURETE NUCLEAIRE

DEPARTEMENT DE PROTECTION

Centre d'Etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses

~1

Rapport CEA-R-5126

1981 La*

SERVICE DE DOCUMENTATION

C.E.N.-SACLAY 91191 GIF-sur-YVETTE Cedex FRANCE

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PLAN DE CLASSIFICATION DES RAPPORTS ET BIBLIOGRAPHIES CEA

(Classification du système international de documentation nucléaire SIDON/INIS)

A II Physique théorique

A 12 Physique atomique et moléculaire

A 13 Physique de l'état condensé

A 14 Physique des plasmas et réactions thermonucléaires

A 15 Astrophysique, cosmologie et rayonnements cosmiques

A 16 Conversion directe d'énergie

A 17 Physique des basses températures

A 20 Physique des hautes énergies

A 30 Physique neuIronique et physique nucléaire

B 11 Analyse chimique et isotopique

B 12 Chimie minérale, chimie organique et physico-chimie

B 13 Radiochimle et chimie nucléaire

B 14 Chimie sous rayonnement

B 15 Corrosion

B 16 Traitement du combustible

B 21 Métaux et alliages (production et fabrication)

B 22 Métaux et alliages (structure et propriétés physiques)

B 23 Céramiques et cermets

B 24 Matières plastiques et autres matériaux

B 25 Effets des rayonnements sur les propriétés physiques des matériaux

B 30 Sciences de la terre

C 10 Action de l'irradiation externe en biologie

C 20 Action des radioisotopes et leur cinétique

C 30 Utilisation des traceurs dans les sciences de la vie

C 40 Sciences de la vie : autres études

C 50 Rsdioprotection et environnement

D 10 Isotopes et sources de rayonnements

D 20 Applications des isotopes et des rayonnements

Thermodynamique et mécanique <les fluides

Cryogénie

Installations pilotes et laboratt s

Explosions nucléaires

Installations pour manipulation de matériaux

radioactifs

Accélérateurs

Essais des matériaux

Réacteurs nucléaires (en général)

Réacteurs nucléaire? (types}

Instrumentation

Effluents et déchets radioactifs

Economie

Législation nucléaire

Documentation nucléaire

Sauvegarde et contrôle

Méthodes mathématiques et codes de calcul

Divers

E 11 E 12 E 13 E 14 E IS

E 16 E 17 E 20 E 30

E 40

E 50

F 10 F 20 F 30

F 40

F 50 F 60

Rapport CEA-R-5126

Cote-matière de ce rapport : C.5Q

DESCRIPTION-MATIERE (mots clefs extraits du thesaurus SIDON/INISI

en français CESIUM 137 STRONTIUM 090 IODINE 131 CHAINES ALIMENTAIRES VOIES D'EXPOSITION DANS L'ENVIRONNEMENT RADIOACTIVITE COMMERCE REGIME ALIMENTAIRE VARIATIONS GEOGRAPHIQUES COMMUNAUTES EUROPEENNES HOMME REPUBLIQUE FEDERALE D'ALLEMAGNE FRANCE IRLANDE ITALIE PAYS BAS DANEMARK ROYAUME UNI LAIT PRODUITS LAITIERS MODELES MATHEMATIQUES DOSES DE RAYONNEMENT

en anglais CESIUM 137 STRONTIUM 90 IODINE 131 FOOD CHAINS

ENVIRONMENTAL EXPOSURE PATHWAY RADIOACTIVITY TRADE DIET GEOGRAPHICAL VARIATIONS EUROPEAN COMMUNITIES MAN FEDERAL REPUBLIC OF GERMANY FRANCE IRELAND ITALY NETHERLANDS DENMARK UNITED KINGDOM MILK MILK PRODUCTS MATHEMATICAL MODELS RADIATION DOSES

Page 3: ÇR ïi otmi - IAEA

1 - Rapport CEA-R-5126*-

Centre d'Etudes Nucléaires de Fontenay-aux-Roses Institut d? Protection et de Sûreté Nucléaire

Département de Protection

ASSOCIATION EURATOM/C.E.A. «Méthodes d'évaluation des conséquences de l'irradiation des

populations et de l'environnement» contrat N° SC/14-099-76-I PSAF

RADIOCONTAMINATION DE L'HOMME PAR LA CHAINE ALIMENTAIRE

LE CAS DES PRODUITS LAITIERS DANS 28 REGIONS DE LA CE.E. EN 1977

par

Anne-Marie OBINO**, Ariette GARNIER*, Jean BRENOT*

* Service d'Etudes Générales de Protection

** Centre d'Etude sur l'Evaluation de la Protection dans le Domaine Nucléaire

-Août 1 9 8 1 -

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CEA-R-S1Z6 - Anne-Marie OBTNO, Ariette GARNIER, Jean SREHir. RADIOCDNTAMINATION DE L'rCttE PAR LA CHAINE ALIMENTAIRE. LE CAS DES PRODUITS LAITIERS DANS 28 REGIONS DE LA C.E.E. EN 1977. Sonnai,re. - Il s'agit dons cette étude da déterminer les activités ingérées (collec­tives et individuelles) par suite de la contamina tien de produits laitiers dans les diverses régions de la Communauté Européenne. La premiere partie décrit de manière assez précise l'économie laitière dans la C.E.E. Dans îa deuxième partie, on se hase sur les statistiques de 1977 pour obtenir les échanges dans la C.E.E, des produits suivants : l a i t entier, Êtréné, la i t de consom­mation, produits frais, beurre, fromages, poudres. Dans la troisieae partie, on donne pour une situation "de base" (les concentrations dans le l a i t observées en 1977 pour le césium « le strontiuo dans les régions de la C.E.E.) des résultats qui concernent soit la concentration dans les divers produits après transformtions et échanges, soit l 'act ivi té intégrée par l'individu noyen d'une région â la suite de la consonntion de chaque produit lai t ier ou de tous pris ensemble. On évalue également l'influence de fortes variations hypothétiques du niveau de concentration dins une région sur les activités ingérées.

CEA-R-5126 - Anne-Marie DB1N0, Ariette GARNIER, Jean BRENOT. HUMAN FOOD CHAIN CONTAMINAT! CM. DAIRY PRODUCTS IN 28 REGICNS OF THE E.E.C. IN 1977 Summary. - Global and individual levels of contamination by cesium 137 and stro-tiuo 90 resulting froa consumption of dairy products in 28 regions of the European Economical Cmmnity are evaluated. We begin with econoirical considerations : production, industry, distribution and consumption. Regional exchanges, using 1977 s tat is t ical data, are then established for the following products : crude si lk, skin Bilk, consumption silk, fresh products, butter, cheese and powder. Finally, various con tanin at ion results are presented, associated with the observed concaitrations of cesium 137 and strontiua 90 in milk in the E.E.C. during 1977, and in the hypothesis of highly contaminated regions. Some results are expressed as concentrations in * " various dairy products after transformations and exchanges, others arc expressed as individual ingested activities. A sensitivity analysis is used to assess the exchange effect.

1981

Commissariat 3 l'Energie Atomique - France

Page 5: ÇR ïi otmi - IAEA

une etude de sensibilité net en évidence l'influence plus ou noins inpc-tante des Échanges sur le schéma de répartition des activités noyennes en fonction des ni­veaux respectifs da concentration init iale dans les différentes régions.

Camdssariat â l'Energie Atomique - France.

Page 6: ÇR ïi otmi - IAEA

TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE

ETUDE DE L'ECONOMIE LAITIERE

Pages

INTRODUCTION

I - ELEMENTS STRUCTURELS 4

1 - LA PRODUCTION DE LAIT MATIERE PREMIERE 5

2 - LA TRANSFORMATION LAITIERE 8

2.1 - Les techniques de fabrication

2.1.1 - Les produits traités : laits de consommation

2.1.2 - Les produits transformes g

2.1.3 - Les sous-produits laitiers 11

2.1.4 - Les coefficients techniques *2

2.2 - Les utilisations 13

2.3 - Structures industrielles 16

2.3.1 - Les entreprises laitières

2.3.2 - Dispersion géographique des établissements \-j

3 - LA DISTRIBUTION 20

4 - ORGANISATION DU MARCHE ET REGLES COMMUNAUTAIRES 21

4.1 - L e s nouveaux adhérents durant l a période t rans i to i re 22

4 . 2 - Les l i m i t e s du marché u n i q u e 23

5 - UNE ANALYSE SYSTEMIQDE DE L'ECONOMIE LAITIERE 23

1

Page 7: ÇR ïi otmi - IAEA

36

II - POLITIQUES ET SPECIFICITES NATIONALES

1 - LE ROYAUME-UHI

2 - L'ITALIE

2.1 - BlocagE structurel

2.2 - Les circuits de d i s t r ibu t ion des fromages i t a l i ens

3 - LES PAÏS BAS

3.1 - Gestion rat ionnelle e t performances néerlandaises

3.2 " La dis t r ibut ion

4 - LE DANEMARK

4.1 - Le Danemark vers l ' expor ta t ion

4.2 - La distr ibution

5 - LA FRANCE

5.1 - L'économie laitière

5.2 - La distribution

6 - LA R.E.A. EN PLEINE MUTATION 39

7 - L'IRLANDE : "GRAND PAYS LAITIER" 40

III - LES "MOUVEMENTS" DE LAIT ET PRODUITS LAITIERS 41

1 - LES ECHANGES INTERREGIONAUX

2 - LES ECHANGES INTRACOMMUNAUTAIRES 43

2.1 - Nature des échanges

2.2 - Part de l'exportation dans la production nationale

2.3 - Importance des exportations de chaque pays par rapport 45

aux échanges communautaires totaux

3 - LES ECHANGES AVEC LES PAYS TIERS 47

4 - LES ECHANGES ENTRE LES REGIONS FRANÇAISES ET LES PAYS 48

DU MARCHE COMMUN

5 - LES ECHANGES ENTRE LES REGIONS ALLEMANDES 48

ET LES PAYS DU MARCHE COMMUN

IT - APPROVISIONNEMENT ET CONSOMMATION 49

Page 8: ÇR ïi otmi - IAEA

1 B - LA MODELISATION DES ECHANGES 53

I - LES CHOIX 53

II - LES BILANS LAITIERS NATIONAUX 56

III - LES STATISTIQUES REGIONALES 59

1 - LES PRODUCTIONS REGIONALES 59

2 - LES PRODUCTIONS REGIONALES DISPONIBLES 60

3 - LA DEMANDE INTERIEURE 64

3.1 - Lea consommations régionales

3.1.1 - La France

3.1.2 - L'Italie 65

3.1.3 - Le Royaume-Uni 67

3.1.4 - La R.F.A.

3 . 1 . 5 - Les a u t r e s p a y s 68

3 . 2 - Les i m p o r t a t i o n s 72

3 . " ~ Les q u a n t i t é s n é c e s s a i r e s a v a n t i m p o r t a t i o n

IV - LA MODELISATION DES ECHANGES 75

1 - LES ECHANGES ENTRE REGIONS DE PAYS DIFFERENTS 75

2 - LES ECHANGES INTERREGIONAUX 76

Page 9: ÇR ïi otmi - IAEA

LA CONTAMINATION DES PRODUITS LAITIERS

INTRODUCTION

I - LE MODELE DE TRANSFERT

1

II - RESULTATS ET COMMENTAIRES

1 - LA MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS

2 - CONTAMINATIONS REGIONALES, INDIVIDUELLES ET GLOBALES

A PARTIR DE LA SITUATION DE RASE

3 - CONTAMINATIONS REGIONALES, INDIVIDUELLES ET GLOBALES

A PARTIR DE NIVEAUX DE CONCENTRATION ELEVES

4 - L'IMPACT DES ECHANGES SUR LES RESULTATS DES

CONTAMINATIONS REGIONALES.

93

93

101

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXES

1 - Les consommations (kg'par tête et par an )

2 - Les caractéristiques du 137 Cs et 90 Sr

3 - Résultats pour le 90 Sr

4 - Le programme informatique du modèle

140

141

142

150

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LISTE DES TABLEAUX

] P r o d u c t i o n l a i t i è r e dans l a C . E . E . en 1976

Z L e s c o e f f i c i e n t s t e c h n i q u e s l a ' t i e r s

3 Les u t i l i s a t i o n s moyennes 1973-1976 du l a i t e n t i e r dans l a C.E.E

4 P r o d u c t i o n s e t e x p o r t a t i o n s n a t i o n a l e s en 1976 . . . .

5 B i l a n d ' a p p r o v i s i o n n e m e n t de l à C . E . E . en !97o . . . .

6 Les consommations i n d i v i d u e l l e s de l a i t e t de p r o d u i t s l a i t i e r s en i 076

7 Les b i l a n s l a i t i e r s des p a y s de l a C . E . E . en 1977 . .

8 L e s p r o d u c t i o n s d e l a i t e n t i e r e t éc rémé e n 1977 . . .

9 Les p r o d u i t s l a i t i e r s i n d u s t r i e l s e t f e r m i e r s p a r r e g i o n de l a C .E .E . en 1977 ,

10 Les e x p o r t a t i o n s v e r s l ' é t r a n g e r d e s d i f f é r e n t e s r é g i o n s eu ropéennes en 1977

11 Les p r o d u c t i o n s r é g i o n a l e s d i s p o n i b l e s de l a i t é s t i " * -e t écrémé en 1977

12 V a r i a t i o n des s t o c k s dans l e s r é g i o n s eu ropéennes c o n c e r n é e s

13 L e s q u a n t i t é s d i s p o n i b l e s en 1977

14 Les consfT'imaLions t o t a l e s d e s d i f f é r e n t s p r o d u i t s l a i t i e r s en 1977

15 Les i m p o r t a t i o n s ët ï ."angèrss r é g i o n a l e s en 1977 . . . .

16 Q u a n t i t é s de l a i t e n t i e r e t é c r émé n é c e s s a i r e s a v a n t i m p o r t a t i o n s en î 977

17 L e s q u a n t i t é s de p r o d u i t s l a i t i e r s n é c e s s a i r e s a v a n t i m p o r t a t i o n s en 1977

18 M a t r i c e d ' é c h a n g e s J u l a i t e n t i e r en 1977

19 M a t r i c e d ' é c h a n g e s du l a i t éc rémé e n 1977

20 M a t r i c e d ' é c h a n g e s du l a i t d e consommat ion en 1977 . .

21 M a t r i c e d ' é c h a n g e s des p r o d u i t s f r a i s en 1977 . . . .

22 M a t r i c e d ' é c h a n g e s du b e u r r e e n 1977

23 M a t r i c e d ' é c h a n g e s d e s f romages en 1977

Page 11: ÇR ïi otmi - IAEA

24 Matrice d'échanges de la poudre en 1977 84

25 Matrice de transfert des concentrations de 137 Cs dans le lait de consommation 96

26 Matrice de transfert des concentrations de 137 Cs dans les produits frais 97

27 Matrice de transfert des concentrations de 137 Cs dans le beurre 98

28 Matrice de transfert des concentrations de 137 Cs dans les fromages 99

29 Matrice de transfert des concentrations de 137 Cs dans le lait f3 conserve 100

30 Estimation des concentrations de 137 Ca dans les diffé­rents produits laitiers â partir de la situation de base 102

31 Estimation des activités globales ingérées par région . 103

32 Estimation des activités moyennes individuelles ingérées par région ( 1 3 7 C s ) à partir de la situation de base . . . 103

33 Matrice de transfert des contaminations en 137 Cs . . . 106

34 Estimation des contaminations individuelles et globales dans le cas d'une concentration élevée de Cs 137 dans le lait produit par le Centre Est 109

35 Estimation des contaminations individuelles et flobale^ dans le cas d'une concentration élevée de 137 Cs dans le lait produit par Bayern 111

36 Estimation des contaminations individuelles et globales dans le cas d'une concentration élevée de 137 Cs dans le lait- produit par l'Ouest 113

37 Estimation des contaminations individuelles et globales dans le cas d'une concaatration élevée de 137 Cs dans le lait produit par le Bassin Parisien 115

38 estimation des contaminations moyennes i.dividuelles â partir de plusieurs hypotheses de concentration de 137 Cs dans le lait à la suite de la consommation de lait et de produits frais 121

39 La part, dans l'activité supplémentaire due à une aug­mentation de 1 pCï de 137 Cs dans le lait, des produits fraiB [.-ar rapport aux produits totaux 122

40 Comparaison des contaminations moyennes individuelles calculées avec échanges et sans échange à partir de plusieurs hypothèses de concentrations de 1?7 Cs dans le lait 124

41 Lee concentrations dans le lait écrémé à partir de 3 hypothèses des concentrations initiales de 137 Cs dans le laie entier 127

Page 12: ÇR ïi otmi - IAEA

Consommations annuelles par tête 140

Matrice de transfert des concentrations de 9°5r dans le lait de consommation , 143

Matrice de transfert des concentrations de Sr dans les produits frais 144

90 Matrice de transfert des concentrations de Sr dans le beurre 145

90 Matrice de transfert des concentrations de Sr dans les fromages 146

90 Matrice de tre.Tisfert des concentrations de Sr dans le lait de conserve , 147

90 Estimation des concentrations de Sr dans les différents produits laitiers à partir de la situation

de base 148

49 Estimation des contaminations mo/enr-îs ii.iUviâuelles par région par l e à p a r t i i de la si tuation de base 149

50 Matrice de transfert des contaminations en 9 oSr 150

51 EBticiation des contaminations individuelles dan le cas d'une concentration élevée de 9°Sr dans le lait produit par le Bacsin Parisien

52 Estimation de la contamination individuelle dans le cas d'une concentration élevée de S0s r dans le lait produit par Bayern 152

Page 13: ÇR ïi otmi - IAEA

I

LISTE DES CARTES

Pages

1 Les régions de la C.E.E 3

2 Collecte de lait par régions de la C.E.E.»moyenne 1974-1976- 7

3 Les grands flux de produits laitiers en 1976 46

4 La consommation régionale de lait en 1977 (kg/tête/an) . . 69

5 La consommation régionale de beurre en 1977 (kg/tête/an) . 70

6 La consommation régionale de fromage en 1977 (kg/tête/an) 71

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LISTE DES SCHEMAS

Pages

1 Les fonctions dans l'économie laitière 4

2 Les utilisations moyennes du lait dans la C.E.E. 1973-1976 . 13

3 Un syBtëme de l'économie laitière 24

4 Les flux de lait et de produits laitiers entre acteurs de la région i et de la région j 42

5 Recueil des données statistiques 55

£ Le bilan laitier 56

7 Transferts des contaminations par le lait 86

S Le modèle des transferts 90

LISTE DES GBAPHIQDES

1 La variation des contaminations moyennes individuelles dans les régions les pins sensibles â la concentration de 137 Cs dans le lait produit par le Centre Est 110

2 La variation des contaminations moyennes individuelles dans les régions les plus sensibles à la concentration de 137 Cs dans le lait produit par Bayern 112

3 La variation des contaminations moyennes individuelles dans les régions les plus sensibles à la concentration de 137 Cs dans le lait produit par l'Ouest 114

4 La variation des contamination moyennes individuelles dans les régions les pins sensibles à la concentration le 137 Cs dans le lait produit par le Bassin Parisien 116

5 Les variations des contaminations moyennes individuelles dans la Région Parisienne pour des variations de concentra­tion de 137 Cs dans les régions d'influence 117

Page 15: ÇR ïi otmi - IAEA

6 Les var ia t ions des contaminations moyennes individuelles en Méditerranée pour des variat ions de concentration de 137 Cs dans les régions d'influence 118

7 Les var ia t ions des contaminations moyennes individuelles â Berlin Ouest pour des variat ions de concentration de 137 Cs dans les régions d'influence 118

8 Les var ia t ions des contaminations moyennes indiviûuelles dans l e Rheinland Ffalz Saarland pour des var ia t ions de concentration de 137 Cs dans leB régions d'influence . . 119

9 Les var ia t ions des contaminations moyennes individuelles en I t a l i e du Nord Ouest pour des vari 3tionB de concentra­t ion de 137 Cs dans leB régions d ' influence 119

10 Les écar ts entre les contaminations individuel les calculées avec et sans échanges pour l 'hypothèse de 100 pCî/kg dans l e l a i t produit par le Bassin Paris ien 125

Page 16: ÇR ïi otmi - IAEA

INTRODUCTION GENERALE

Cette étude s ' i n s c r i t danB le programme que s ' e s t f i x é l ' a s s o c i a -

tion EURATOM-CE.A. concernant les niveaux de radlc-contamination de la chaîne alimen­

t a i r e . Après l e blé e t l e poisson, nous nous intéressons i c i aux ingestions

collectives e** individuel les résul tant de la consommation de produits l a i t i e r s

dans certaines régions de l a Communauté Européenne.

Cette étude es t orientée vers les aspects méthodologiques, mais

fournit cependant des r é su l t a t s u t i l e s concernant l a contamination par le

Ce e t l e Sr. E l le comprend t ro i s pa r t i e s .

La première met l 'accent sur les problèmes spécifiques des écono­

mies l a i t i è r e s nat ionales e t décrit les c i rcu i t s commerciaux de la région de

production à la région de consomaation.

Le recuei l des données et l 'es t imation des s t a t i s t iques inconnues

font l 'ob je t de l a deuxième pa r t i e . On y aborde plus spécialement les ; rob lè -

mes d'échanges e t l e s hypothèses qui sou a-tendent l a démarche retenue.

Enfin, l a troisième par t ie donne, pour diverses s i tuat ions de

radiocontamination du l a i t , l ' a c t i v i t é ingérée co l l ec t ive ou individuelle

moyenne dans les différentes régions considérées. Une étude de sens ib i l i té met

en évidence l ' inf luence plus ou moins importante des échanges sur les résu l ta t s

correspondants.

Page 17: ÇR ïi otmi - IAEA

!

A - ETUDE DE L'ECONOMIE LAITIERE

INTRODUCTION

Cette partie a pour objet l'analyse deB grands "mouvements" de lait et

de produits laitiers entre 1er. divers régions et pays du Marché Conœun. Cet ob­

jectif eBt difficile â atteindre dans leB chiffres ; nous nous efforçons ici de

décrire plutôt que de quantifier les différents courants d'échanges du producaur

au consommatear. D'abord, il est nécessaire de connaître les principales fonctions

du système de commercialisation : la collecte, la transformation, le stockage et

la distribution. Fuis nous essayons de brosser à grands traits l'organisation

économique de chaque pays à travers ses différents acteurs : l'exploitant agri­

cole, l'induBtriel et le distributeur commercial- Les mouvements des produits

entre les régions et les pays peuvent alors être abordes. Une brève description

de la consommation clot cette première partie.

On entend par produits laitiers tous les produits fabriqués à par­

tir du lait et surtout â partir de lait de vache. En effet, la production de lait

de brebis, de chèvre et de bufflone est faible excepté dans le Sud de l'Italie

et dans quelques régions françaises ; son utilisation est encore plus faible

du point de vue industriel car elle est presque entièrement utilisée à la ferme,

notamment pour le fromage.

Les chiffres dont il est fait mention dans cette partie concernent les

pays et régions du Marché Commun pour la période I9by-î97b. Les sources statis­

tiques sont EUKOSTAT, le Centre Français du Commerce Extérieur, le S.C.E.E.S. et

la Fédération Nationale de l'Industrie Laitière.

Page 18: ÇR ïi otmi - IAEA

1 Les régions considérées sont représentées sur la Carte 1 •

Ces régions, au nombre de 28, sont énumérées ci-après, ainsi que

leurs codes.

R.F.A. : S H Schleswig-Holstein

N S Niedersachsep-Hamburg-Bremen

N W Nordrhein-Westfalen

H E Hessen

RPS Rheinland-Pfalz, Saarland

B W Baden-Wurtteniberg

BAY Bayern

B 0 Berlin-West

FRANCE : R F Région Parisienne

B P Bassin Parisien : Picardie, Haute et Basse Normandie, Centre,

Bourgogne, Champagne-

NORD Nord

EST Est : Alsace, Lorraine, Franche-Comté.

0 Ouest : Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes.

S.O Sud-Ouest : Hidi-Pyrénées, Aquitaine, Limousin.

C E Centre-Est : Rhône-Alpes, Auvergne.

MEDI Méditerranée : Languedoc, Provence-Côte d'Azur, Corse.

ITALIE : ITNO Nord-Ouest : Lombardia, Piemonte, Valle d'Aoste, Liguria.

ITNE Nord-Est : Trentino-Alto-Adige, Veneto, Friuli, Emilia-Romagna.

ITCE Centre : Toscane, Dmbria, Marche, Lazio.

ITME Abruzzi, Holise, Campania, Puglia, Baaïlicata, Calabria,

Sicilia, Sardegna.

R,0. : ENGL England

HAL Hales

SCOT Scotland

IZXIÏL Northern Ireland

AUTRES : P.B Nederland

IIEBL Belgique, Luxembourg

D K Danemark

IRL Ireland

Un tel découpage de la C.E.E. est nécessaire pour modéliser les échan­

ges i il tient compte des statistiques régionales disponibles.

Page 19: ÇR ïi otmi - IAEA

C a r t e 1 : LES REGIONS DE LA C . E . E .

Eëgions de farte nraductian laitière ( > 5 millions de tonnes/an )

Page 20: ÇR ïi otmi - IAEA

1 I - ELEMENTS STRUCTURELS

Les différents acteurs en présence, exploitants, industriels, coopéra­

tives et distributeurs, interviennent dans des structures particulières qu'il

convient d ' appréhender, et dans leurs caractéristiques et dans leurs évolutions.

Le schema 1 de nature générale permet de situer les différentes fonctions.

Schéma 1 : Les fonctions dans l'économie laitière

Page 21: ÇR ïi otmi - IAEA

5

I. LA PRODUCTION DE LAIT MATTEBE PREMIERE.

Dispersion des exploitations, caractère familial ou artisanal, taille

réduite du cheptel, sont encore des traits dominants dans la production lai­

tière. Historiquement, ces caractéristiques favorisèrent la production ; la

ferae ayant besoin d'animaux de trait et de fumier, l'exploitant profitait alors

du revenu d'appoint que lui procurait le lait produit par les vaches qui n'a­

vaient donc pas une vocation laitière première. Les agriculteurs étaient ainsi

en majorité des producteurs de lait. L'induBtrie n'existait pas, le lait et ses

dérivés étaient vendus directement et localement. Avec l'essor de la production

lié à une demande pressante et de plus en plus importante, l'industrie est née

assurant collecte et transformations.

Dans le Marché Commun pour la période 1969-1976, le rendement moyen de

laie par vache est de 3 577 kg/an (3 364 kg/an en 1969 et 3 780 kg/an en 1976).

Cette moyenne cache de fortes disparités nationales : aux deux extrêmes se si­

tuent, d'une part l'Italie et l'Irlande avec des rendements faibles (2 847 et

3 073 kg/an), d'autre part les Pays Bas et le Danemark (respectivement 4 538 et

4 181 kg/an) pour lesquels les rendements continuent de progresser. Le nombre

de vaches en 1976 est de 31 000 000 de têtes, réparties entre les pays de la fa­

çon suivante :

Effectif des vaches (ï)

Rendement (kg/an)

Production de lait Effectif des vaches (ï)

Rendement (kg/an) 1 000 t «>

France 33 3 260 29 536 29

R F A 18 4 108 22 431 22

E 0 16 4 427 16 659 16

Italie 12 3 167 9 625 9

P B 7 4 777 10 490 10

irl G 2 968 4 678 5

DK 4 4 561 5 227 5

D2BL 3,6 3 600 3 949 4

C E E 100 3 780 102 595 100

Tableau 1 : Production laitière danB la C.E.E. en 1976 (Source EDR0STAT)

La France, premier producteur de lait de la C.E.E., détient le tiers

du cheptel, suivie par la R.F.A. et par le Royaume-Uni.

Page 22: ÇR ïi otmi - IAEA

6

L'augmentation de 1,7 Z par an, en moyenne, de la production laitière

entre I960 et 1976 ne doit pas être imputée â l'augmentation du nombre de vaches

- le cheptel i diminué dans de nombreux pays - mais à la croissance régulière

des rendements par vache (',4 Z en moyenne par an) du fait de l'amélioration du

cheptel, de l'utilisation massive d'aliraentB composés à haute valeur nutrition-

nelle, de l'exploitation plus rationnelle des fourragea - la stabulation libre

Qui augmente considérablement la productivité eBt de plus en plus utilisée - et

enfin d'une protection sanitaire efficace. En Grande-Bretagne cependant, l'aug­

mentation du cheptel e&t la cause principale de l'augmentation de la production

du fait d'un tassement "relatif" des rendements.

Leo différences de rendement sont dues pour une part importante à la

dimension du troupeau j plus elle est importante, plus la rentabilité moyenne est

élevée, jusqu'à un optimum, du fait d'une meilleure gestion du troupeau. Les

Pays-Bas, le £oyaum%-uni et le Danemark pratiquant un élevage intensif ont les

rendements les plus élevés de la C.E.E. En France, leurs niveaux assez bas s'ex­

pliquent en partie par la diversité des races, souvent des races mixtes (lait-

viande). En Irlande, la conduite du troupeau est basée sur le cycle de l'herbe,

alimentation principale des animaux : lactation en été, vêlage de février â

avril. La moyenne italienne cache de fortes disparités de rendement entre les

troupeaux du Nord et ceux des autres régions.

Dans certains pays, la production laitière est concentrée dans des

zones très limitées ; c'est le cas de l'Italie où 86,3 % du lait est collecté

dans les régions du Nord (Lombardia, Emilia-Romagna) et du Danemark où la

presqu'île du Jutland fournit la quesi totalité. En France, en R.F.A. et au

Royaume-Uni, la production est surtout le fait de quelques régions. C'est le "fer

à cheval" laitier français : Pays de la Loire, Bretagne, Normandie, Nord et

Lorraine, l'intérieur du fer à cheval étant constitué par des régions d'élevage

de races a viande. En Allemagne, le Bayern et le Niedersachsen livrent 50 % du

total. Au Royaume-Uni, les grandes régions productrices de la partie occidentale

de l'Angleterre et du Pays de Galles fournissent une grande part du lait. Aux

Pays-Bas, la production est relativement concentrée dans cinq provinces qui as­

surent les 3/4 de la collecte et dont les trois premières sont assez éloignées

des centres de consommation ; Frise, Overijssel, Geldre, Hollande du Sud et Nord

Bcabant.

Page 23: ÇR ïi otmi - IAEA

La car te 2 i l l u s t r e ces propos.

Collecte de lait par régions de la CEE, moyenne 1974 - 1976')

atm 250000 locaooo 3000000 eooaooa kg

il Ma 1973 -iî76 Source : Lait e t Produits l a i t i e r s EUROSTAT (1977)

Page 24: ÇR ïi otmi - IAEA

8

2 - LA TRANSFORMATION LAITIERE

On peut distinguer deux stades dans l ' h i s t o i r e de l ' i ndus t r i e l a i t i è r e .

La demande précédait l ' o f f re , i l f a l l a i t y répondre ; la naissance de l ' i n d u s t r i e

l a i t i è r e e t des coopératives a l l a i t permettre de créer un marché national en

r a t iona l i san t la collecte et la production des produits f r a i s , en améliorant les

techniques de fabrication des produi ts , tout en assurant aux exploitants un r e ­

venu s t ab l e . Ensuite, l ' e f fo r t de modernisation et l 'évolution globale des tech­

niques à tous lea niveaux, de l ' exp lo i t a t ion à l a dis t r ibut ion, ont rendu l a

production excédentaire dans de nombreux pays. La polit ique d ' intervent ion dec

pr ix "Marché Commun" permet d'aBSurer l e revenu des exploitants mais non de r é ­

soudre l e problème des excédents. L'accroissement de la production es t donc ab­

sorbé par l e s produits de report : beurre ec fromage.

Le l a i t de vache ou l a i t "matière première" est t r a i t é et transformé

en grande p a r t i e dans les entreprises l a i t i è r e s au moyen de techniques qui d i f fè ­

rent selon leB produits.

2.1 - Les techniques de fabrication

2.1.1 - Les produits t r a i t é s : l a i t s de consommation.

Le 1-it de vache ou l a i t "matière première" l ivré aux l a i t e r i e s a une

teneur en. matière grasse moyenne de 3,8 Z. On ajoute ou on r e t i r e de la matière

grasse au l a i t "matière première" pour obtenir l a teneur désirée ou réglementaire-

En e f fe t , l e l a i t entier de consommation est"un l a i t ayant été soumis, dans une

l a i t e r i e , au moins â un traitement par la chaleur ou un traitement d 'e f fe t équi­

valent autor isé et dont la teneur na tu re l l e en matière grasse es t égale au supé­

r ieure à 3,5 % ou dont la teneur en matière grasse a é té amenée à 3,S Z au

minimum". La teneur en matière grasse pour l e l a i t écrémé s ' é t a b l i t 3. un taux

supérieur ou égal â 0,30 Z et â un taux compris entre 1,50 % e t 1,80 % pour l e

l a i t demi-ëcrêmê. Les Anglo-Saxons font une consommation importante de l a i t

écrémé ensemencé de ferments lactiques e t légèrement acidif ié : le but ter-mi 1k.

Le l a i t cru s ' a l t è r e spontanément et rapidement et peut donc présenter

des dangers pour le consommateur- I l es t donc t r a i t é par des techniques de chauf­

fage. L 'act ion combinée "température-temps" diffère suivant les t ra i tements . Le

l a i t de consommation peut ê t r e pas teur i sé , s t é r i l i s é ou upërisé. La pas teur i sa -

Page 25: ÇR ïi otmi - IAEA

tion permet de détruire dans le lait la tonalité des germes pathogènes éventuel­

lement présents et une grande partie de la flore banale qui entraîne une altéra­

tion du lait à court terme. La conservation est assurée pour quelques jours seu­

lement du fait de la flore banale résiduelle. C'est là la différence entre la

pasteurisation et la stérilisation qui assure au lait une conservation prolongée.

Cette dernière technique ransiste à chauffer le lait à haute température pendant

quelques secondes ; elle assure la destruction du bacille tuberculeux et de tous

leB autreB germes pathogènes. Le lait upêrîsé est un lait stérilisé à ultra

haute température, sans altération de goût. Certains pays sont moins exigeants

que d'autres au sein de la C.E.E. - ils se contentent de traitements moins

poussés qu'en France par exemple - et demandent une conservation de quelques

jours seulement. L'homogénéisation succède toujours aux différents traitements ;

elle entraîne l'éclatement des globules gras afin de les soustraire aux actions

physiques qui provoquent leur ascension dans le lait au repos. Le lait stérilisé

peut être préalablement aromatisé (goût de fruit, chocolat ...) et sucré pour

obtenir des boissons à base de lait •

2.1.2 - Les produits transformés

Le beurre

Le beurre est un produit laitier obtenu par barattage de la crème ou

du lait le plus souvent pasteurisés. Il ne doit pas contenir plus de 18 Z de

matière non grasse dont 16 % d'eau.

O.i ne soumet plus aujourd'hui directement le lait au barattage. Le

barattage de la crème en beurre est accompagné de la séparation d'un liquide

analogue au lait écrémé : le babeurre.

Le processus de fabrication du beurre se présente ainsi :

Lait écrémé babeurre

/ y (3,80 % MG) (300-400 (*r MG/L)

Lait •

(82 X HG)

Butteroi l

écrèmage barratage concentration

Page 26: ÇR ïi otmi - IAEA

10

Les fromages.

Le fromage est obtem* après coagulation du l a i t par addition de pré­

sure e t après la séparation du > éruin qui exsude du ca i l lé plus ou moins rpon-

tanément. Le fromager peut accélérer l a séparation du sérum grâce â di f férents

moyens : le découpage, le pressage, l e brassage, le chauffage- La pas teur isa­

tion du l a i t u t i l i s é pour la fabricat ion fromagère est nécessaire s i on veut

éliminer l e risque d'une présence de germes pathogènes surtout pour les froma­

ges â affinage court (moins de six mois).

On distingue cinq grandes familles de fromages (excepté leB fromages

fondua) : f r a i s , à pâte molle, à pâte demi-dure, à pâte dure, à pâte p e r s i l l é e .

Cette c lass i f ica t ion repose :

- sur l a teneur en eau rapportée à la p a r t i e non grasse du fromage, rapport l i é

à la consistance de la pâte (dure, demi-dure, molle),

- sur la teneur en matière grasse dans l ' e x t r a i t sec,

- sur l e mode principal d'affinage : f ra i s au affiné, en surface, dans la masse

ou à moisissures internes.

I l faut noter que certains auteurs classent le l a i t fermenté avec les

fromages f r a i s . Le produit le plus répandu est le yogourt ; i l a subi une g é l i -

f i ca t ion par coagulation de la caséine obtenue sous l 'ac t ion de deux ferments

lact iques spécifiques.

Les fromages fondus sont des produits de seconde transformation ; i l s

sont obtenus par fusion sous pression d'un mélange de divers fromages ou d'un

seul fromage et se conservent plus longtemps. Etendus et d ivers i té des gammes

de fromages par pays sont t rès var iables : s i l ' I r lande et le Royaume-Uni ne

fabriquent qu'un type - cheddar - par c o n t r e , l ' I t a l i e et la France sont les

pays de l a var ié té •

Les l a i t s de conserve î l a i t concentré et l a i t en poudre.

L'apport nécessaire en eau destiné à reconstituer le l a i t i n i t i a l

dist ingue ces l a i t s des l a i t s d i t s de consommation. Ce l a i t est concentré par

élimination d'une par t ie de l 'eau (ebul l i t ion sous vide) et l ' e x t r a i t sec i n i t i a l

(12-13 S) est t r i p l é (30 %). I l est a lors so i t s t é r i l i s é , sa i t additionné de su-

Page 27: ÇR ïi otmi - IAEA

11

ere pour éviter le développement de bac tér ies . I l peut ê t re en t ie r (plus de

7 % M.G.), écrémé ou par t ie l lenent écrémé. Le l a i t en poudre est obtenu par

dessiccation rapide avec élimination quasi totale de l 'eau du l a i t par le pro­

cédé liartmaker ou Spray. Four le l a i t en poudre in fan t i l e , on corrige l e pH

pj i addition d'acides et la teneur en glucides en ajoutant du sucre ou du miel.

2.1.3 - Les sous-produits l a i t i e r s .

Nous avons intentionnellement considéré comme sous-produits l a i t i e r s

ceux qui sont dérivés directement ou indirectement de la transformation du l a i t

en crème, beurre et fromage e t qui sont peu ou pas u t i l i s é s pour l a consomma­

tion humaine ; mais ces sous-produits sont valorisés par l ' i n d u s t r i e chimique,

alime' aire ou pharmaceutique ou sont destinés à l 'a l imentation animale (veaux,

vache. , porcs, vola i l les . . . ) . Les sous-produits du l a i t écrémé dérivé de la

crème et du beurre sont les poudres de l a i t , les caséines et l e s caséinates.

La précipi tat ion de la caséine du l a i t écrémé est obtenue à p a r t i r d'acides

lac t iques . Les caséinates proviennent de la transformation de la caséine en

produits solubles•

L° l a i t écrémé en poudre obtenu par dessication du l a i t écrémé liquide

es t surtout u t i l i s é pour l ' a l imenta t ion animale mais rarement employé te l quel.

Le sérum,produit dérivé du fromage, ser t à l ' i ndus t r i e alimentaire e t pharmaceu­

tique ; séché, i l prend le nom de lactosérum, produit qui es t incorporé en pro­

portion croissante dans les aliments composés pour la nourri ture des porcs, bo­

v ins , volai l les . . .

2.1.4 - Les coefficients techniques.

Ces coefficients sont des rapports de production entre l a matière pre­

mière u t i l i s ée et le produit obtenu. Certains produits sont fabriqués à par t i r

d'un mélange de l a i t entier e t d'un sous-produit, le l a i t écrémé, qui sera con­

sidéré comme une seconde matière première. Les coefficients var ien t d'un pro­

dui t â l ' au t r e , mais auFsi d'un pays à l ' au t re du f a i t d 'habitudes, de règle­

ments et de techniques d i f fé ren ts . Enfin i l s évoluent dans le temps du f a i t des

progrès techniques ou changements dans les règlements en vigueur. Nous avons

retenu pour 1977 les coefficients suivants é tabl is à pa r t i r des moyennes des

bi lans l a i t i e r s EUROSTAT 1973-1970 :

Page 28: ÇR ïi otmi - IAEA

les coefficients techniques laitiers : poids du lait utilisS/poids du produit.

_ PAYS Produits ' FRANCE R.F.A ITALIE R.O P.B IRLANDE O.E.B.L D.K

Laie de consommation

/ lait entier / lait écrémé

0.703 0.304

0.7451 0.2707

0.747 0.267

1 0

1 0

1 0

0.829 0.171

0.617 0.383

Produits frais

- yaourt flait entier llait écrémé

- crama

0.195 0.48

7.947

0.505 1.312

7.327

0.983 0

9.463

0.686 0

12.37

0.410 1.849

8.634

0.6 0.

13.333

0.371 2.714

11.286

0.776 1.276

7.105

iiçurre 22.282 21.743 23.485 23.992 21.140 23.819 24.056 19.580

Fromage / lait entier / lait.écrémé

6.569 1.463

3.630 3.421

8.363 1.971

10.388 0

7.29 2.339

10.056 0.352

4.065 2.478

6.356 2.605

Laits concentrés

/ lait entier / lait écrémé

2.318 0.152

2.107 0.157

2 0.5

2.252 1.912

1.902 0.457

3.133 0.4

1.857 1

0.5 2.5

Poudre de lait entier 5.120 6.59 3.5 8.158 5.844 7.84 7.659 6.069

Page 29: ÇR ïi otmi - IAEA

2.2 - Les u t i l i s a t i o n s .

Les u t i l i s a t i o n s moyennes du l a i t dans la C.E.E. pour la période

1973-1976 apparaissent sur l e schéma 2 :

MARCHE COïtKUX

8.5Ï H3YEMME 1973-1976

Page 30: ÇR ïi otmi - IAEA

14

En moyenne pour la période 1973-1976, 12 % du lait entier utilisé dans

la C.E.E. est intraconsommé, c'est-â-dire bu par les animaux â la ferme, 7 Z

est autoconsommé ou vendu directement par les exploitants sous forme de lait de

conaonaation, de beurre, crème et fromages fermiers ; le reste est livré aux

laiteriesjsoit 82 millions de tonnes. La moitié du lait collecté est destiné à

la fabrication du beurre et seulement le quart à celle des produits frais y com­

pris le lait de consommation. Le lait écrémé, sous-produit de la fabrication du

beurre, est surtout utilisé pour les laits en poudre.

Le tableau 3 présente les utilisations moyennes du lait entier dans

chacun des pays de la C.E.E. pour la période 1973-1976.

(ï ooa T)

•U CO COBJ DBMticn D t l l i i B t i d n » indu•c r i t11e t du a i l a n t i e r •U CO COBJ DBMticn

Lflc de %#• b e u r r i f r o u g i l i i t de conierve

H.P.À. ] 264.5 1 307.ÏS 2 371 2 023 t l 297.S 2 104 1 327.75

PftAKCE 2 159.8 5 835.8 1 S30 656 I l 712.75 5 923 856.75

ITALIE (1) 1 313.5 773.75 1 910.25 429.25 ) 532 3 586.5 Ï2.Z5

COÏAUKE UHI 422.3 2 « 9 7 749.75 I US 1 700.5 I 331 717.15

IKUBOE 285.3 S23.7S 373.25 AS.75 2 064 526.5 226.5

PAÏS BAS 290.3 150 735.75 5G1.75 3 9S3.25 2 679.75 1 672

D.K. 75 262.5 309.75 334.5 2 804.5 902.75 290.5

U.B.B.L. 690.5 316 536.75 IBQ 1 886.15 175.25 217 U.B.B.L.

7 001.2 12 018.2 15 817.5 5 415.25 36 980.75 IB 23I.75 S 330

Tableau 3 : Les utilisations moyennes en 1973-1976 du lait entier dans la C.E.E.

Page 31: ÇR ïi otmi - IAEA

Si l 'on compare la production nationale à l a production tota le euro­

péenne, on constate que : 49 2 du l a i t de consommation produit dans la Commu­

nauté sort des l a i t e r i e s implantées au Royaume-Uni dont i l constitue la p r inc i ­

pale production ! 40 % de l a crème et 35 X des yaourts sont produits en R.F.A.,

la France et la R.F.A. réunies fournissent plus de 60 X du beurre to t a l ; le

fromage, deuxième produit de la C.E.E., provient surtout de France (33 X) mais

i l constitue la princÎDale ac t iv i t é de l ' I t a l i e . Dans ce pays, la production de

fromage est fortement corrélée à la production de l a i t - matière nremiere du

f a i t de certains blocages s t ructurels que nous verrons dans un prochain chapitre.

Quant aux l a i t s de conserve, i l s sont produits surtout aux Fays-Baa (31 Z) et en

R.F.A.

L'analyse f a c t o r i e l l e des correspondances, appliquée au tableau des

u t i l i sa t ions exprimées en poids de l a i t entier en I97G, met bien en évidence

les spécif ici tés nat ionales , comme on peut le constater dans le plan des deux

premiers axes principaux.

<r@

(1) laïc entier uciliié â la feme pour l 'a l imntat icn des *aim< aux

pour l'aucoconsociMcion at puur la production de beurre et autcauc de fromage* fermiers.

Page 32: ÇR ïi otmi - IAEA

16

Sir le premier axe, apparaît l'apposition entre le Royaume-Dni, pays

déficitaire qui s'est fixé comme priorité la production de lait de consommation,

et les pays excédentaires qui reportent leurs excédents sur la production de

beurre. Le beurre représente l'activité principale pour les Paye-Bas, la R.F.A,

le Danemark, l'U.E.B.L. et la France. L'Italie, malgré un déficit impartant,

consacre la même quantité de lait a la production de beurre et de lait de con­

sommation.

Sur le deuxième axe, les pays du Sud s'opposent au pays du Nord :

Pays-Bas, R.F.A. et Danemark. En Italie et en France, les utilisations à la fer­

me et pour la production fromagere sont importantes, celles pour la fabrication

de laits en poudre et concentrés sont négligeables.

D'après les statistiques EUROSTAT, on peut noter des évolutions au

cours du temps ; l'Irlande qui de 1969 à 1972 était très proche de-la France par

sa structure d'utilisation du lait se rapproche peu à peu du Danemark et de

l'U.E.B.L. Dans tous les pays, et notamment en Italie, la part de l'autoconsom­

mation et des ventes directes 3 la ferme diminue. A la fin de la période transi­

toire, on peut penser que le Royaume-Uni fabriquera plus de beurra, et de fromage,

les importations à prix réduit en provenance de la Nouvelle Zéland^ û.-.mitiuant ;

on constate déjà qu'il consacre en 1976 16 Z de son lait à la fabrication froma­

gere contre 8,5 % en 1969,

2.3 - Structures industrielles

2.3.1 - Les entreprises laitières

Dans la C.E.E., le lait livré est traité ou transformé par 9 000 éta­

blissements appartenant à 7 800 entreprises.

Des indicateurs de l'industrie laitière sont donnés cî-*dessoua :

AimEe 1976 p r i t c i

Sbre fcfa&r

l a i t t ra i -cE par «n-

sn moyenne

Belgique 79 35 3D0

Luxembourg 4 4 59 BDO

K.FJl 6B2 B50 29 500

Pays-Bai 6B 196 148 000

Danemark 293 16 500

I t a l i e 3 935 3 9B1 I 960

K.U. 941 I IS2 14 700

Irlande 82 44 000

France 1 762 1 973 12 300

Page 33: ÇR ïi otmi - IAEA

17

L'industrie néerlandaise est de loin la plus concentrée ; chaque entre­

prise utilise près de 150 000 tannes de lait par ?n. En apparence, l'industrie

britannique semble peu concentrée ; en fait, 73,8 % de la collecte est traitée

par seulement 3,6 % des entreprises. Il faut noter en Italie et en France

l'existence de grosses entreprises ; 0,2 X des entreprises italiennas utilisent

18 % de la collecte, 3,8 Z des entreprises françaises valorisent plus de la moi­

tié de la collecte. France, Italie et Royaume-Uni ont l'activité moyenne par

entreprise la plus faible de la Communauté. Il est donc nécessaire d'insister

sur la grande dispersion géographique des unités de production. La moitié d?s

entreprises recensées dans la C.E.E. sont implantées en Italie. Ce sont souvent

de petites unités produisant du lait de consommation et des fromages destinés

aux besoins locaux. Il existe aussi en France un grand nombre d'entreprises

demeurées au stade artisanal : ce eont surtout les petites coopératives (frui­

tières de l'Est). Dans ces deux pays, le secteur privé joue un role important

et se spécialise dans les activités rentables : produits frais et lait de con­

serve pour l'alimentation infantile. Quant au secteur coopératif, il domine lar­

gement le secteur de la transformation aux Pays-Bas, au Danemark et en R-F.A.

Les entreprises laitières ont développé une politique de diversifica­

tion des produits mais leurB usines sont de plus en plus spécialisées. La spé­

cialisation des établissements obéit à des nécessités techniques, aux conditions

d'approvisionnement et aux contraintes de consommation (attracti- des grands

centres urbains pour les produits frais) - Il faut noter la création au Danemark

et aux Pays-Bas d'usines centrales de production qui appartiennent â plusieurs

entreprises du fait de coûts en immobilisations (machines, stocka) élevés.

La production fromagère est la plus dispersée. La production de lait

de conserve est peu dispersée, les etablisbemante sont peu nombreux (moins de

400 dans la C.E.E.) du fait de techniques de fabrication et d'un marché très

spécifiques.

2.3.2 - Dispersion géographique des établis semen Ci de transformation.

Si le lait est produit et collecté dans des zones S vocation agricole,

le traitement et la fabrication de certains pmduits s'effectuent dans d'autres

régions. Le lait destiné à la consommation est directement fourni aux unités

laitières proches des grands centres urbains. Tous ceB produits, périssables,

doivent être distribués aux consommateurs le plus rapidement possible. Quel­

ques exemples montrent l'ampleur du phénomène : la Région Parisienne, qui col-

Page 34: ÇR ïi otmi - IAEA

lecte 0,2 Z du l a i t , produit 9 Z du l a i t de consommation ; en Irlande, toutes

les l a i t e r i e s sont ins ta l lées autour des deux v i l l e s principales : DUBLIN e t

CORK ; les l a i t e r i e s de K0BENHA.TC s'approvisionnent â 60 Z dans le Jutland.

LCB Boards du Royaume-Uni r av i t a i l l en t en p r i o r i t é les l a i t e r i e s des grandes

v i l l e s au détriment parfois des dépôts locaux. La répar t i t ion géographique Jes

établissements t r a i t an t le l a i t de consommation e t les produits frais su i t sen­

siblement l a r épar t i t ion régionale de l a population. Les principales régions

productrices de l a i t de consommation Bont :

en France Rhône Alpes 11,9 Z

(1976) Midi Pyrénées 9,8 Z

Pays de la Loire 9,33 : Région Parisienne 9 z-Picardie 8,64 z

en Italie : Emilia Romagna (Bologna) 26,1 z (1977) Lombardia (Milano) 22,8 z

Lazio (Roma) 9 z Veneto (Venezia) 8,7 z Campania (Napoli) 6 z Piemonte (Torino) 6 z

en R.F.A. : Rordrhein-Westfalen 31,4 z Bremen 15,7 z

Les beurrer ies sont généralement ins ta l l ées dans les grosses régions product r i ­

ces de l a i t . Les fromageries sont plus dispersées dans tous les pays. L ' I t a l i e

est un cas pa r t i cu l i e r : la co l lec te , l a transformation et même la consommation

des produits l a i t i e r s sont concentrées dans l e Nord. En France, on peut d i s t i n ­

guer deux grandes zones :

- l 'Es t : Franche-Comté et Rhone-Alpes qui t o t a l i s en t 47 Z des établissements

, 'ur une par t fa ible de l ' a c t i v i t é ; c ' e s t l e pôle tradit ionnel des coopéra­

t ives de pet*te t a i l l e souvent fromagères. Le fromage fondu y est presque

entièrement produit ,

- l 'Ouest beurr ie r : Basse-Hormandie, Bretagne, Fays de la Loire qui avec 12 Z

des établissements part icipent a 50 Z de l ' a c t i v i t é l a i t i è r e .

Page 35: ÇR ïi otmi - IAEA

Pour le Royaume-Uni et l'Irlande la carte suivante présente leB pro­

ductions par région, lait de consommation excepté.

Distribution rfjïonale des ptnduic* U ï e ù n

•a 1370.

^ B beurre ^ ^ fromage mvri crece fraîche t—i autres

Page 36: ÇR ïi otmi - IAEA

1

commerce organise \

\commerce associé

3 - LA DISTRIBUTION.

La d is t r ibu t ion peut ê t re caractér isée par le type de commerce, l a

fonction, la forme de vente, et la longueur du c i r c u i t .

Le type de commerce : commerce organisé et commerce indépendant se

concurrencent ; i l s sont définis comme Buit :

I commerce intégré

/commerce concentré l succursales

\ 1 cooppnatives de consommation

!chaîne volontaire

groupe coopératif de commerçants

commerce indépendant V spécial isés : crémerie, boulangerie p â t i s s e r i e

(polyvalents

Deux fonctions ; "le gros" et " le d é t a i l " ; elleB sont entre les mains

d 'acteurs t r ë s différents suivant les pays et les produits . Les producteurs eux-

mêmes peuvent assurer la première ou les deux fonctions à la fo is , so i t i n d i v i ­

duellement par l ' intermédiaire de leurs dépôts, so i t en adhérant à des agences

coopératives de vente ; le commerce organisé cumule ces deux fonctions dans ses

centrales d 'achat ; enfin,des grossis tes e t des dé ta i l l an t s indépendants peuvent

jouer l e rô le d'intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs.

La forme de vente : de plus en p lus , l a vente est effectuée en l i b r e

service . La vente à domicile domine entièrement l e marché du l a i t de consomma-

tion au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Les autres formes de vente : vente t r a d i ­

t ionnel le , vente i t iné ran te , vente sur les marchés, stagnent ou décroissent.

La longueur du c i rcu i t : La nature de l a d is t r ibut ion es t assez p a r t i ­

cul ière ; t r a i t a n t une matière premiere quotidiennement, l ' indus t r ie es t en con­

t ac t é t r o i t avec les producteurs e t t r i s proche également des consommateurs en

raison du caractère périssable des produi ts . Dans les zones de production, l a

règle es t us ine-déta i l ; de nombreuses usines ont d ' a i l l eurs des dépôts de vente .

L' intermédiaire n ' in terv ient généralement que pour permettre l'approvisionnement

quand le l i e u de production est trop éloigné. Au niveau des produits f r a i s , lea

l a i t s s t é r i l i s é s , pasteurisés , fromages f r a i s e t crime sont directement d i s t r i ­

bués par leu fabricants aux dé ta i l lan ts (grandes surfaces, magasins d 'al imenta­

t ion générale, dé ta i l lan ts spécial isés . , . ) . Deux schémas peuvent se présenter :

Page 37: ÇR ïi otmi - IAEA

21

soit, certaines grosses tiarques recouvrent le territoire d'usines qui fabriquent

pour la région dans laquelle elles sont implantées et vendent localement direc­

tement aux détaillants ; soit, deux ou trois usines approvisionnent l'ensemble

du territoire par l'intermédiaire de dépôts.

4 - ORGANISATION DO MARCHE ET REGLES COMMUNAUTAIRES.

Le 29 juillet 1968, l'organisation commune du lait et des produits

laitiers entrait en vigueur pour les six partenaires de la CE.E. ; Pays-Bas,

Belgique, Luxembourg, Italie, R.F.A. et France. En 1973, trois nouveaux adhérents

- Danemark, Irlande et Royaume-Uni - provoquent des modifications dans le méca­

nisme du marché unique, cette situation restant provisoire jusqu'à la fin de l'an­

née 1977. Le marché unique est basé sur :

- la fixation de prix indicatif et d'intervention,

- l'instauration de prélèvements BUT leB importations et de restitutions sur les

exportations en présence de prix mondiaux inférieurs aux prix communautaires,

- un certain nombre de mesures destinées â encourager l'utilisation du lait écrémé

liquide et de la poudre de lait pour l'alimentation animale, a faciliter le

stockage privé du beurre et de certains fromages italiens du type parmesan et

gr«ma et la transformation du lait écrémé en caséine.

Les prix indicatifs et d'intervention sont fixés par le conseil des

Ministres de la CE.E. pour chaque campagne. Le prix indicatif est "le prix du

lait que l'on tend à assurer pour la totalité du lait vendu par les transforma­

teurs au cours de la campagne laitière, dans la mesure des débouchés qui s'offrent

SUT le marche de la Communauté et les marchés extérieurs". Ce prix fixé "rendu

usine" n'est donc pas un prix garanti aux producteurs de lait. Four permettre aux

producteurs d'espérer qu'effectivement le prix réel s'approchera du prix indica­

tif, des mesures sont prévues. La première consiste à fi -rr pour les produits

"pilotes" dérivéu du lait des "prix seuils" égaux aux prix de revient calculés à

partir du prix indicatif : â l'entrée dans la Communauté, les importations subi­

ront un "prélèvement" égal â la différence entre le prix seuil et le prix auquel

ils sont offerts. Four faciliter les exportations, des restitutions sont accor­

dées par la Communauté, égales â la différence entre le prix intérieur et le -»--JS

extérieur. CeB prélèvements et restitutions aux frontières de la CE.E. tiennent

Page 38: ÇR ïi otmi - IAEA

22

compte de la différence entre le prix l e plus bas pratiqué au sein de la C.E.E.

et le pr ix mondial, i l s permettent d ' év i t e r l a concurrence, par les pr ix , des

produits l a i t i e r s non communautaires tout en f a c i l i t a n t les exportations. Au n i ­

veau des échanges întra-communautaireB, sont normalement in te rd i t s tout d r o i t de

douane ou r&xe, toute res t r ic t ion quan t i t a t ive , toute mesure nationale de péré­

quation.

Enfin, pour évi ter la chute des cours in tér ieurs en présence d'excédents,

des organismes nationaux d' intervention ont é té créés. I l s sont tenus d 'acheter

des quanti tés i l l imi tées de certains produits de "première qual i té" "ue les t r ans ­

formateurs peuvent l ivrer (beurre, poudre de l a i t écrémé, parmesan et grana i t a ­

l iens) à des pr ix minima ou prix d ' in tervent ion . Ces produits sent alors gérés

par l 'organisme d' intervention qui stocke e t cherche des débouchés ; i l s peuvent

ê t r e vendus à l ' i n t é r i e u r ou exportés, ou en t re r dans un programme d'aide alimen­

t a i r e , so i t pour la consommation d i rec te , so i t pour la fabrication de produits

non l a i t i e r s .

Les stocks sont importants pour l e l a i t écrémé en poudre et le beurre,

produits de report par excellence ; en e f f e t r ces produits peuvent ê t re " é t e r n e l ­

lement" s tockés. Les stocks peuvent ê t re const i tués par les Etats ou par des fa ­

bricants ou gross is tes qui perçoivent a lors des indemnités de stockage e t des

aides f inancières pour prévenir l e s var ia t ions de cours au long de l 'année- Les

excédents C.E.E. de beurre sous forme de stocks publics se montaient a 250 000

tonnes en 1976. La commercialisation dt ces stocks a été effectuée de la façon

suivante :

- marché in tér ieur : 1C7 000 tonnes

- exportations : 94 000 tonnes

- aide alimentaire : 47 000 tonnes

4.1 - Les nouveaux adhérents durant la période t r ans i to i r e .

Vu les prix relativement bas prat iqués chez les nouveaux par tenaires «

un système démontants compensatoires d'"adhésion" (M.C.A) a été ins t i tué durant

la période t r ans i to i r e 1973-1977 ( le Danemark a adopté dès 1975 l e s prix indica­

t i f s e t d ' in te rven t ion) . Les H.C.A. compensent les différences de niveau des pr ix

et permettent a ins i de sauvegarder l e principe de l a l ib re circulat ion tant que

Page 39: ÇR ïi otmi - IAEA

23

les prix chez les nouveaux membres n'auront pas rattrapé les prix communautaires.

Ainsi les paya dont le prix est inférieur au prix commun des six touchent un

montant compensatoire quand ils importent d'un autre pays de la C.E.E. du lait

ou des produits laitiers.

Contrairement à ce qui se passe pour les autres pays, le Royaume-Uni

touche ce montant quand il exporte du lait conditionné destiné à la consommation

vers l'une des régions de la C.E.E. élargie ; en effet, le prix de lait de con-

aammation est élevé au Royaume-Dni. Ce pays peut aussi continuer â importer en

quantités limitées du beurre et du fromage provenant de son partenaire tradition­

nel : La Nouvelle Zélande. Ces produits ne peuvent pas être réexportés vers la

C.E.E.

4.2 - Les limites du marché unique.

Des distorsions interviennent du fait das fluctuations monétaires entre

les états membres; aussi des montants compensate ires monétaires (M. C M ) ont été

instaurés pour tenter d'; remédier. Quand, pour une monnaie, le taux de change

dépasse la limite de fluctuation autorisée par la réglementation internationale,

le pays reçoit des montants compensatoires à l'importation et an octroie â l'ex­

portation Bi si monnaie est valorisée ; le mécanisme est inverse si sa monnaie

est dévalorisée. Ces M.CM annulent les changements de parité des états membres

par rapport à l'unité de compte. Mais, d'autres disparités peuvent entraver le

régime du marché unique ; selon les pays, apparaissent des différences au niveau

de la fiscalité, des dispositions régissant la fabrication et la vente, des régi­

mes sociaux, des régimes de fusion et de concentration d'entreprises.

5 - UNE ANALYSE SYSTEMIQUE DE L'ECONOMIE LAITIERE.

En conclusion de ce chapitre, on peut représenter les différentes va­

riables de l'économie laitière sous forme d'un système où apparaissent les va­

riables de structure et leB variables décisionnelles (schéma 3).

Page 40: ÇR ïi otmi - IAEA

~1

na O'INTEWEHTIOT

MCOHVIM10H DE CIKTAIHU REGJDIIS EpNSOMKATIOH | >

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PUBLICITE rt _ r m . n i que DE

HMUJUE

Schema 3 : Uti ayacùme de l'économie laitière.

Page 41: ÇR ïi otmi - IAEA

25

II - POLITIQUES ET SPECIFICITES NATIONALES

Aborder l'économie l a i t i è r e de la C.E.E. en étudiant chaque pays à

l ' i n t é r i e u r de ses frontières pol i t iques n ' e s t pas la meilleure approche en pré­

sence d'un marché "unique" du l a i t . De plus , d'un point de vue géographique ou

climatique, te midi de la France e t les régions du Nord de l ' I t a l i e par exemple,

l a Région Parisienne et les Pays-Bas, l a Normandie et la Grande Bretagne ont

plus de points communs que les régions administratives au sein d'un même pays-

Maïs les orientations pol i t iques , les niveaux d'organisaticn du secteur l a i t i e r

créent,néanmoins,des dispar i tés entre é t a t s t rès importances qui rendent p e r t i ­

nente l'approche par paya. Grossièrement, on peut d é f i r ' r t ro i s types de pays :

- les pays déf ic i ta i res en produits l a i t i e r s : Royaume-Uni, I t a l i e et U.E.B.L.

Le Royaume-Uni a une économie l a i t i è r e fortement central isée et organisée au­

tour des "Boards", de fortes po t e n t i a l i t é s et une poli t ique d 'or ien ta t ion t rès

marquée. L ' I t a l i e présente de sérieux blocages s t ructurels au niveau de l a

production.

- l e s pays excédentaires au marcnë in té r i eu r é t ro i t , tournés vers l ' expor ta t ion :

l e Danemark, les Pays-Bas e t l ' I r l a n d e . Pour chacun d'eux, l ' i n d u s t r i e l a i t i è r e

se doit d 'ê t re compétitive sur l e marché extérieur ; ce besoin es t l e facteur

primordial du développement d'une industr ie à base coopérative t r è s organisée à

l ' i n t é r i e u r et dans l e secteur de l 'exporta t ion avec un marché in té r i eu r sou­

vent secondaire.

- Les pays excédentaires au marché in té r ieur important, beaucoup moins organisés,

R.F.A. et France ; leurs exportations s i e l l es sont importantes ne constituent

pfa.s l e débouché principal face â l a demande intérieure ; e l l e s dépendent sur­

tout ies excédents des produits refuges : beurre, poudre de l a i t .

Nous allons présenter l e s principales caractéris t iques de l'économie

l a i t i è r e de chaque pays.

1 -LE ROYAUME UNI.

La production l a i t i è r e col lectée ('3 831 000 tonnes en 1976) ne peut

couvrir la t o t a l i t é des besoins in té r ieurs ; aussi e s t - e l l e orientée de façon

p r i o r i t a i r e vers l t sat isfact ion de l a demande de l a i t de cousommation ; 44 X

seulement du l a i t e.ît transformé. Cette poli t ique est basée sur un pr ix garanti

f ixé pour une quantité standard de l a i t l iquide. L'excédent <ie l a i t -mat iè re pre­

mière ne se vend qu'à un prix moyen pratiqué sur le marché au l a i t indus t r i e l .

Page 42: ÇR ïi otmi - IAEA

De ce fait, le fromage et le beurre ne sont produits qu'à partir du moment où la

demande en lait liquide et produits frais est satisfaite. Lea importations de

beurre et de fromage en provenance de Nouvelle Zélande ont permis et facilité

cette politique délibérée.

L'organisation de l'économie laitière s'appuie sur cinq offices de com­

mercialisation, les Milk Marketing Boards (M.M.B) reprét entant les producteurs

de lait. Les Boards détiennent toute la maîtrise du flux laitier ; ils collec­

tent la totalité du lait dans une zone déterminée, leB producteurs étant tenus

de livrer la tctalitë du lait au Board de leur région ; ils approvisionnent les

fabricants qui dépendent entièrement d'eux - l'acheteur ne peut,sauf exception,

obtenir du lait des producteurs autres que ceux qui lui sont assignés - et ils

ravitaillent en priorité les laiteries proches des grands centres urbains.

La fabrication deB produi;- laitiers est aux mains d'une industrie

privée très concentrée ; 70 Z du lait est destiné à quatre entreprises : UNICiTE,

EXPRESS DAIRIES, NORTHERN DAIRIES, ASSOCIATED DA .RIES. Les Boards transforment

eux-mêmes une petite partie du lait. Les entreprises assurent une grande part

de la distribution du fait de la forme traditionnelle de vente : la livraison à

domicile qui représente 90 X du lait liquide consomma. 67 % du lait acheté par

les consommateurs est vendu directement par les laiteries en 1973, 27,4 % tran­

site par les détaillants non transformateurs, le reste étant vendu directement

par les exploitations agricoles ou par les Dépôts des Boards. La distribution

du lait de consommation est décrite dans le Rchéma suivant :

Exploitation agr i eo l i

C O H S O H H A T E D E S

Page 43: ÇR ïi otmi - IAEA

27

Aucune l a i t e r i e n'opère au x&v'-a* nat ional . L ' a c t i v i t é de Unigate et

d'Express Dairies es t for te dans l a nujitig Sud du Pays ; Northern Dairies dans

le Nord, les M.M.B. dans l e Lancashire et leQ Midland ont une importance plus

locale. La répar t i t ion géographique de la d i s t r ibu t ion su i t l a répar t i t ion r é ­

gionale de la population.

Le beurre e t le fromage iopoftës teprêsentent respectivement A3 X e t

43 1 de la consommation in té r i eure totale en 1976. I l s sont fournis par la Nou­

velle-Zélande, le Danemark, l ' I r l ande , Us Pays-Bas et l a Trance.

Les c i r cu i t s d'importation des produits transformés different sensi­

blement selon les pays d 'or ig ine . Les produits néo-zélandais sont commercialisés

au stade de gros par l e Dairy Board a e

c e pay? qui es t l e propriétaire et l ' e x ­

portateur unique du beurre et du fromage destinés au marché britannique. Les

importations en provenance des Pays-Bas et de la France e t les achats de froma­

ges danois se font par l ' i n t e r m é d i a r e d'importateurs t radi t ionnels locaux. L'im­

portation ou la d i s t r ibu t ion au stade de gros par l e s agents commissionnaires est

toujours t rès fortement concentrée Bnc^e quelques firmes. La plus grande par t ie

de la dis t r ibut ion des importations B t ^e l a production nationale est assurée par

le commerce organisé (plus de 50 J. du beurre et du fromage, 80 % des yaourts).

2 - L'ITALIE

2.1 - Blocage s t ruc ture l

L ' I t a l i e présente une nette insuffisance de l a production par rapport

a la demande. Cette insuffisance est l iée à une surface agricole limitée e t a

des conditions de production souvent d i f f i c i l e s . L ' I t a l i e ne semble pas pouvoir

augmenter sa production l a i t i è r e sanB provoquer de c r i s e . En effet , les coûts de

production dus à des conditions géographiques et climatiques défavorables sont

t rès élevés ; pour maintenir un élevage coSteux, on ori_ 'e la production vers

des fromages spécifiques i t a l i e n s . Si la production de la i t -mat ière première aug-

meûte, l e surcroît se r é p a r t i t inévitablement entre les! fromages spécifiques et

les fromages à pâtes molles dont la consommation e s t s t ab le , ce qui entraîne une

chute des cours. Face à des prix indicatifs communautaires peu rémunérateurs,

une part ie des vaches est abat tue. A^isi» quand l a production augmente, l e chep

te l diminue. Aussi, l a pol i t ique la i t ière i ta l ienne a pour objectif de produire

juste ce qui est nécessaire à la fabrication de fromages spécifiques et de l a i t

de consommation. De plus , en I t a l i e coV3o.& en, France, l a pol i t ique est de mainte­

nir les pe t i t es exploi ta t ions familiales dant la r e n t a b i l i t é es t souvent fa ible .

La fixation du pr ix du l a i t en I t a l i e eat iidëpendante des pr ix indicatifs f i ­

xés â Bruxelles du f a i t des coîlts de production c r ° P élevëB ; aussi certains in -

Page 44: ÇR ïi otmi - IAEA

28

dustr ie ls cherchent-i ls à s'approvisionner â l ' é t r ange r .

En I t a l i e , â l ' i nve r se du Royaume-Uni, l e taux d'autoapprovisionnement

du l a i t e t de produits l a i t i e r s (sauf fromages) tend à diminuer : la production

des vacheB l a i t i è r e s n ' a r r i v e parfois pas â compenser l a diminution numérique du

cheptel ek: préaence d'une augmentation de la consumât ion. I l semble que l ' I t a l i e

doive dépendre de l ' é t r ange r , de façon importante, pour plusieurs années. Le l a i t

destiné â l a fromagerie correspond â 90 X du l a i t transformé industriellement, l e

beurre n 'é tan t qu'un soua-produit du fr mage et l e l a i t en poudre inexistant . Par

rapport à la France, on constate pour ;s fromages de ne t t e s différences : impor­

tance des fromages à affinage lent e t c ; longue conservation (pâte dure, parmesan) ;

existence de pâtes f i l ée s (provolone, cozzarelle) ; éventai l impartant de pâtes

molles mais absence de pâtes molles à croûte f leur ie ; absence de pâtes cu i tes ,

type gruyère, que l ' I t a l i e importe largement.

Trois par tenaires se partagent l e marché i n t é r i e u r :

- les coopératives souvent pe t i t e s et dispersées,

- IBB entreprises privées relativement peu nombreuses e t spécial isées dans des

produits rentables ; quelques t rès grosses entrepr ises possèdent une part im­

portante du marché (GALBANI, LGCATELLI, IHVEENIZZI, POLLEHGHI-LOMBAHDO) et

côtoient des centaines de pe t i t es entreprises d ispersées ,

- les centrales municipales qui approvisionnent les grands centres urbains en

l a i t l iquide et produits f r a i s (50 Z de l a i t pas teur isé e s t fourni par ces cen­

t r a l e s ) . Elles appartiennent pour la jlupart aux municipal i tés .

Part du la i i t r a i t é selon l 'appartenance juridique

des é t ab l i s ! agents (en 7.)

lait pas­teurisé

lait s '-rilisé

lait in­dustriel

fromage beurre

Coopératives

Entreprises privées

Centrales municipa­les

30

20

SO

15

60

25

45

45

10

60 (1)

40

60

40

(I) parmesan.

Page 45: ÇR ïi otmi - IAEA

29

2.2 - Les c i rcu i t s de d i s t r ibu t ion des fromages i t a l i e n s .

D'un point de vv.» Général, on peut f a i r e quelques remarques sur l e com­

merce de déta i l i t a l i e n i nombre des points de vante t r è s élevé, 450 000 commer­

ces indépendants en alimentation générale dont 195 000 commercialisent le fromage,

faiblesse re la t ive du commerce organisé, importance du commerce indépendant qui

réa l i se 75 X du chiffre d ' a f fa i re des fromages, concentration des points de vente

et du commerce organisé dans le Nord et l e Centre de l ' I t a l i e .

En I t a l i e , plus de 50 1 du l a i t étant u t i l i s é pour la fabrication du

fromage (3 716 000 T sur les 6 960 000 T l ivrées en l a i t e r i e s ) , nous allons étu­

dier le c i rcu i t commercial de ce produit. Trois réseaux de dis t r ibut ion coexis­

tent : le c i rcu i t c a p i l l a i r e , l e c i rcu i t mixte, l e c i r c u i t t radi t ionnel .

Les en t repr i ses , a pa r t i r de leurs dépots, d i s t r ibuent sur tout le t e r r i ­

toire national e t l i v r en t directement l e fromage aux d é t a i l l a n t s . C'est l e r é -

Beau cap i l l a i r e , essentiellement détenu par quatre gros producteurs nationaux :

Galbanî (156 dépôts), Invemizzx (130 dépôts), Locatel l i (100 dépôts), Pollenghi-

Lombardo (45 dépôts). La f i l i a l e Pervais-Danone a aussi un c i rcu i t " ap i l l s i r e .

Plus de 40 % de l a production nationale et 45 7. des importations de fromager

sont distribuéesde ce t t e manière, c ' e s t dire l ' importance du réseau. La c l ientè le

de ces gros producteurs es t composée essentiellement de dé ta i l l an t s ; 90 % des

ventes contre 5 % au commerce organisé et 5 Z aux c o l l e c t i v i t é s . L'existence de

cet te forme de vente s 'explique par la faiblesse du commerce organisé.

Le c i r c u i t mixte est un réseau de d i s t r ibu t ion d'importance multi-pro-

vinciale ou nationale qui passe par le négoce à p a r t i r de gros fabricants.

Le réseau t radi t ionnel diffère du réseau mixte par la dimension et la

t a i l l e des intermédiaires. XI eat emprunté par les producteurs locaux- Les i n t e r ­

médiaires sont mal équipés, pratiquent des marges commerciales élevées et sont

souvent nombreux : g ross i s t e s , seci-grosBistes, commissionnaires, représentants,

dé ta i l l an t s . C'est un c i r c u i t t rès long.

I l n ' ex i s t e pae à proprement parler de réseaux spécifiques d'importa­

tion ; cependant, cer taines firmes sont spécialisées dans l ' import-export. La t o ­

t a l i t é des importations e s t effectuée par les quatre gros producteurs i t a l i ens et

par les grossis tes du Nord.

Page 46: ÇR ïi otmi - IAEA

Le schéma suivant décr i t la commercialisation du fromage ;

Les fromages sont achetés par les ménages auprès de différents types

de commerce : 75 7, auprès de commerçants indépendants, 21 % dans les points de

vente du commerce concentre (8 X coopératives de consommateurs) 13 X chaînes

volontaires) , 4 Z dans les magasins du commerce in t ég ré .

3 - LES PAYS-BAS.

3.1 - Gestion ra t ionne l l e e t performances néer landaises .

Deux grands object ifs polit iques ont guidé 1*évolution de l'économie

l a i t i è r e néerlandaise : l a constitution d 'exploi ta t ions v iables , l a concentra­

tion de l ' i n d u s t r i e à base coopérative pour o r i en te r e t gérer las exportations.

L'économie l a i t i è r e es t a ins i caractérisée par: un élevage intensif dans des ex­

ploi ta t ions souvent familiales et de t a i l l e rédui te mais qui permettent l ' u t i l i ­

sation optimale des forces de t rava i l , par l a concentration des uni tés de pro­

duction (chaque ent repr i se t r a i t e plus de 150 000 tonnes par an) e t par une fo r ­

te organisation en général.

Page 47: ÇR ïi otmi - IAEA

31

L 'ac t iv i t é économique est résolument orientée vers l 'exportat ion. Les

Pays-Bas cherchent â l ' ex t é r i eu r l ' e s sen t i e l de leurs débouchés ; l 'o r ien ta t ion

vers certaines fabr ica t ions , influencée par la pol i t ique d'exportation, apparaît

dans les u t i l i s a t i ons du l a i t collecté : 10 Z pour l e l a i t concentré (10 fois

plus qu'en France), 27 Z pour le fromage, S 2 pour l a poudre de l a i t grasse (7

fois plus qu'en France). On trouve aux Pays-Bas, t r o i s types de firmes : les coo­

pératives locales et régionales, les f i l i a l e s des grands groupes internationaux

(NESTLE), les firmes privées dent certaines sont contrôlées par les coopératives et

qui sont plus spécia l isées dans la production de l a i t de conserve et de pro­

duits f ra i s . Le secteur coopératif est omniprésent danB la transformation et la

commercialisation du l a i t . I l collecte 89 Z du l a i t ( so i t 10 082 000 T en 1976)

et produit 92 % des fromages et 94 Z du beurre. Les coopératives locales se r e ­

groupent de plus en plus en coopératives régionales e t nationales e t s 'unissent ,

au niveau de la commercialisation, en agences coopératives de vente. En 1971,

les dix plus grosses coopératives u t i l i s a i en t 66,7 Z du l a i t . Les quatre gran­

des coopératives sont : l a D.O.M.0. (Groningue et Drenthe), C.O.B.E.R.C.O.

(Geldre Dveri jsel) , C.U.C. (provinces de l 'Ouest)- C.A.M.P.I.N.A. (Nord Brabant

et Luxembourg). Les t r o i s premières adhèrent â une agence centrale de vente.

Dans la province de l 'Ouest , l a transformation est encore effectuée, pour une

part non négligeable par 1 industrie privée.

3.2 - La d i s t r ibu t ion .

Les agences coopératives de vente e t les gross i s tes jouent aux Pays-

Bas un rôle important dans l e comnerce de gros. Les agences ont pour principale

ac t iv i té la vente de beurre, de fromage et de poudre de l a i t à l ' i n t é r i eu r comme

â l ' ex tér ieur du pays. En 1971, e l les commercialisent 85 Z du beurTe produit Dar

les coopératives, 71 Z du fromage et 67 Z de la poudre de l a i t . Elles approvi­

sionnent de plus en plus les gros déta i l lants (chaînes alimentaires des super­

marchés) miis t r a i t e n t aussi avec les gross is tes . Les gross is tes achètent les

produits l a i t i e r s aux entreprises privées, aux agences e t parfois â d 'autres

grossistes mais, comme les agences, i l s vendent de plus en plus directement au

commerce organise. Les re la t ions entre las acteurs de l a d is t r ibut ion apparais­

sent dans le schéma suivant :

Page 48: ÇR ïi otmi - IAEA

1

Le lait de consommation est encore largement distribué par des entre­prises de vente à domicile : 77 X des ventes contre 14 Z dans les magasins d'ali­mentation générale. En 1972, 10 000 entreprises sur 12 779 commercialisant des produits laitiers effectuaient des ventes itinérantes. Le commerce de détail est traditionnellement le fait d'entreprises de petites dimensions, spécialisées, certaines appartenant aux industriels ; mais elles cedent de plus en plus la place â des magasins et supermarchés plus grands. En 1970, selon le type de com­merce, les ventes aux consommateurs se répartis s aient ainsi :

Page 49: ÇR ïi otmi - IAEA

Beurre Fromage

Vente itinérante 24 X

6 Z

29 Z

26 Z

15 X

13 %

12 %

n z ci)

40 Z (2)

24 Z

Détaillants indé­

24 X

6 Z

29 Z

26 Z

15 X

13 %

12 %

n z ci)

40 Z (2)

24 Z

pendants :

24 X

6 Z

29 Z

26 Z

15 X

13 %

12 %

n z ci)

40 Z (2)

24 Z

crémiers

autres

Magasins à suc­

24 X

6 Z

29 Z

26 Z

15 X

13 %

12 %

n z ci)

40 Z (2)

24 Z

cursales

Autres

24 X

6 Z

29 Z

26 Z

15 X

13 %

12 %

n z ci)

40 Z (2)

24 Z

(!) petits magasins

(2) magasins en libre service

4 - LE DANEMARK.

4,1 - Le Danemark verB l 'exportat ion.

Du f a i t des perspectives d'adhésion à l a C.E.E. à pa r t i r de 1972, on

constate un accroissement de la production l a i t i è r e danoise après plusieurs an­

nées de baissa d-ies 3. l a diminution de l ' e f f e c t i f bovin e t au tassement " re la t i f"

des rendements. En 1976, l a production s 'élève a 5 227 000 T dont 4 845 000 T l i ­

vrées aux l a i t e r i e s .

L ' indus t r ie l a i t i è r e , comme aux Pays Bas, es t t rès organisée et concen­

trée entre l e s mains de grandes coopératives tournées vers l 'exportation : 70 %

du beurre produit , 90 Z du fromage, la presque t o t a l i t é du l a i t en poudre ent ier

sont exportés. Seule, une importante par t ie du marché du l a i t destiné à la con­

sommation directe â Kobenhavn est entre les mains du secteur privé. L ' ac t iv i t é

du secteur privé n t représente que 10 X du l a i t t r a i t é . I l exis te , au Danemark,

une organisation dans l e secteur du l a i t de consommation qui régule les flux

entre régions excédentaires et déf ic i ta i res ; c ' e s t l a D.H.K. qui couvre 60 Z

des besoins en l a i t de consommation de la région de Copenhague et 85 X de ceux

du Jutland. Comme aux Pays-Bas, les coopératives adhèrent â des agences centra-

Page 50: ÇR ïi otmi - IAEA

34

les de vente e t regroupent une par t ie de leurs ac t iv i t é s da^s des usines centra­

les de production. A l 'exception des l a i t e r i e s qui fournissent du l a i t de con­

sommation dans les v i l l e s , les entreprises fabriquent sensiblement toute l a gam­

me des produits l a i t i e r s dans des usines spéc ia l i sées . La dimension moyenne des

entreprises e s t "relativement" faible comparée â ce l le des Pays-Bas par exemple.

Mais dans l e secteur de l 'exportat ion, la concentration est très for te . Des com­

missions d 'exportat ion (Exports Boards) ont pour objectif l 'organisation et l a

régulation des exportations et la quasi t o t a l i t é des exportateurs y pa r t i c ipe .

Les exportateurs sont regroupés dans l 'o rganisa t ion FAMEX.

4.2 - Les c i r c u i t s de distr ibution et l e rôle des agences coopératives de vente.

L'importance des agences coopératives de vente danoises sur le marché

extérieur , s'exprime par quelques chiffres : plus de 60 X des exportations t o t a ­

les de beurre sont assurées par l 'agence ANDEL5SM0R, soi t la presque t o t a l i t é du

beurre que doivent l u i l ivrer les coopératives adhérentes. Les exportations r e s ­

tantes sont effectuées par une autre agence ( la Société Danoise du beurre et du

fromage S Z) e t par une firme privée britannique (Maypole L.r.D. 12 X). Z0 X

des exportations to ta les du fromage sont assurées par l'agence D.O.F.O. qui es t

en concurrence avec une dizaine de grossis tes - exportateurs et d 'exportateurs-

transformateurs dans l e secteur de l ' expor ta t ion du fromage. Sur l e marche i n t é ­

r ieur du beurre e t du fromage, on trouve côte â cote les agences coopératives de

vente et deB gross is tes privés qui commercialisent l a production des indus t r ie l s

privés et des agences dont i l s sont membres. Grossistes et agences approvision­

nent de plus en plus directement l e commerce organise : 65 % des beurres et f r o ­

mages. Le l a i t de consommation et les produits f r a i s sont t ra i tée dans les uni tés

proches des centres urbains et dis t r ibués par l e s réseaux de ces un i tés . Une

part importante du l a i t de consommation es t l i v rée S domicile (27 Z), 19 I seu­

lement esc vendue dans les supermarchés et magasins en l ibre service et 46 % dans

les crémeries. Le l a i t de conserve est peu consommé sur le marché in té r ieur . Le

c i rcu i t du beurre e t du fromage est donné ci-après :

Page 51: ÇR ïi otmi - IAEA

Andelssmpr

D.O.F.O

Coopératives

Consommateurs

Au niveau du consommateur, on doi t remarquer l'importance des coopéra­

tives de consomnateurs pe t i t e s e t locales, un foyer sur deux adhérant à une coo­

pérative.

5 - LA PRANCE.

5.1- L'économie laitière.

En France, le problème des excédents laitiers est aigu. Si la produc­

tion de lait est assez stable pour la période 1969-1976 (28 000 000 T environ)

le pourcentage de leit collecté (70 Z environ) tend â augmenter. La France eat

un deB rares pays où les quantités consommées à la ferme ou vendues directement

aux consommateurs, sons forme de lait cru et de fromage fermier, sont importan­

tes (8 000 000 T) . Lea producteurs de lait sont insuffisamment organisés, gèrent

des cheptels réduits dans des exploitations qui ne sont pas toujours très moder­

nes. Les rendements relativement bas laissent prévoir une augmentation importan­

te de la production dans l'avenir. L'Ëtat a pour politique de garantir aux

exploitants un revenu équivalent à celui des autres secteurs. L'industrie

est caractérisée par la présence de nombreuses entreprises petites et moyennes.

Pourtant 3,8 X dea entreprises représentent plus de 50 X de l'activité. Ainsi,

Page 52: ÇR ïi otmi - IAEA

face à ces petites unités, de grands groupe*» laitiers dominent le secteur : Pré-

val, Bel, Gervais-Danone, Nestlé-Sopad, Sodima, Gama-Nova, U.L.N. Négobeurjuf ..

On peut dire que 50 Z des entreprises sont de statut coopératif, 50 X de statut

privé. Hais si, dans le secteur privé trës ^oncencré, elles sont de grande di­

mension et se spécialisant dans les activités a forte rentabilité, par contre

les coopératives sont souvent petites. Les deux pôles coopératifs sont les Frui­

tières à vocation fromagère de l'Est - 50 X des usines recensées - et le pôle

Charente-Poitou où les unités plus grosses sont spécialisées dans la fabrication

du beurre et la valorisation du lait écrémé.

5.2 - La distribution.

Pour les produits frais, on ne peut pas parler de véritable commerce

de gros ; la majeure partie transite par des centrales d'achat ou groupements

d'achat du commerce organisé et le reste est distribué par les points de vente

appartenant aux laiteries elles-mêmes. Le réseau de distribution du lait de con­

sommation peut se schématiser de la façon suivante :

Centrales

d'achat

Détaillants indépendants

Collectivités

I J Commerce organisé

M E N A G E S

€>

Le circuit de distribution du beurre et du fromage est plus long. Les

ventes aux grossistes sont importances. Les exportations Bont assurées aussi bien

par les fabricants que par les grossistes.

Page 53: ÇR ïi otmi - IAEA

Le c i r c u i t lu l a i t de conserve est l e même. Mais les ménageB consomment

une fa ible pa r t i e du la i t en poudre écrémé, la plus grosse part étant rétrocédée

à la ferme pour l 'a l imentat ion animale ou aux entrepr ises spécialisées pour des

usages i n d u s t r i e l s .

L'I.N.S.E.J . publie des études sur la consommation des ménages. La

répar t i t ion des achats par type de commerce donne une image de l'importance des

différents acteurs peur chaque classe de produi ts .

Page 54: ÇR ïi otmi - IAEA

Type de Commerce crème f r a î ­c h e .

l a i t de consom­m a t i o n

c o n s e r - v e s

b e u r r e fromage y a o u r t

Marche 6,8% 1,0% 0,2% 6,5% 9,5% 4,8%

Commerce i n d é p e n d a n t s p e ­c i a l i s e 8 ,1% 8,0% 16,9% 6,4% 8,2% 5 ,3%

Commerce i n d é p e n d a n t p o l y ­v a l e n t 3B,6% 36 ,7% 36,91! 36,9% 39 ,3% 43 ,2%

G r o s s i s t e , c o o p é r a t i v e , ma­g a s i n d ' e n t r e p r i s e 3,6% 0 ,8% 0,3% 5,7% 1,8% 1 , %

C o o p é r a t i v e s de consomma­t e u r s 4 ,5% 4 , 3 % 4 , 1 % 4,9% 4,9% 6,0%

S u c c u r s a l e s 27,6% 23 ,6% 29 % 23,4% 25,8% 29,8%

Commerce i n t é g r é (magas in pop., g r a n d s magag ins ) 7 .3% 6 % 10,2% 8,2% 8,6% 10,0%

A u t r e s 0,4% 0,6% 2,3% 0,6% 0,8% 0,5%

A l a f e r m e 3 , 1 % 18,9% 0,1% 7,6% 1,4% 0,4%

Répart i t ion en pourcentage des achats de produits l a i t i e r s par les

ménagea en 1973. (I.N.S.E.E. Série M n° 69-70)

Pour l'ensemble des produits l a i t i e r s , l a s i tuat ion des c i rcu i t s de

d is t r ibu t ion en 1969, é t a i t l a suivante :

Page 55: ÇR ïi otmi - IAEA

39

( i i™*; lo3 «a 1569)

45 £ des produits l a i t i e r s indus t r ie l s sont vendus aux centrales d ' a ­

chat du commerce organisé.

Far comparaison avec 1E? chiffres de l 'enquête I.N.S.E.E. r éa l i sée en

1974, les grandes tendances de 1' évolution du commerce de dé ta i l sont les su i ­

vantes : succursalisme en haurse, d é t a i l indépendant en baisse, coraneree intégré

s tab le .

6 - LA R.F.A. EN PLEINE MUTATION.

L'industrie l a i t i è r e en Allemagne, comme en France, est confrontée au

problème d'excédents l a i t i e r s considérables. La production croî t constamment du

f a i t de l'augmentation des rendements e t de la diminution de consommation de

l a i t l iquide (en 1976, 22 431 000 T dont 20 046 000 T livrées aux l a i t e r i e s ) . I l

se forme donc d'énormes stocks de bet r r e . Parmi tous les pays excédentaires,

c ' e s t l a R.F.A. qui u t i l i s e le plus os l a i t pour la fabrication de produits

f ra i s (yogourts . . . ) ; cet te reconver-ion n ' a que t rès peu amélioré la s i tua t ion .

La fusion des pet i tes l a i t e r i e s es t t rès importante ; en effet , la R.F.A. a enre­

g i s t r é l e taux le plus élevé de d i spar i t ion d 'entreprises ; toutefois on t r a i t e

et transforme aux Pays-Bas et en U.E.B.L. plus de l a i t en moyenne par en t repr i se .

L ' indus t r ie l a i t i è r e est encore en ple ine période de concentration. Le secteur

coopératif domine mais sans a t te indre l a dimension des coopératives Néerlandaises

ou Danoises*

Page 56: ÇR ïi otmi - IAEA

40

7 - L'IRLANDE : "GRAND" PAYS LAITIER.

L'Irlande surprend par sa production l a i t i è r e (4 678 000 T en 1976 dont

3 608 000 l ivrées en l a i t e r i e ) e t l'importance de ses exportations dans la C.E.E-

Un t r a i t original es t la dissociat ion de la production du l a i t destiné à la con­

sommation et de la production vJu l a i t destiné à la transformation. Ce dernier

praviert d 'exploi ta t ions pratiquant l 'élevage extensif, â rendement faible, de

structure traditionnelle, e t du dimensions rédui tes . Le secteur de la transforma­

tion est largement dominé par les coopératives qui assurent 95 % de la col lecte .

Le marché intér ieur absorbe la moitié des produits l a i t i e r s et encore moins de

produitB transformés malgré leur forte consommation : l ' I r l a n d a i s est en effet

le premier consommateur européen de l a i t e t de beurre. L 'essen t ie l des exporta­

tions est effectué par une centrale coopérative d 'exporta t ion. Le principal par­

tenaire res te l e Royaume-Uni : 95 Z des exportations to ta l e s de beurre et de fro­

mage et 45 % 4es exportations de poudre sont â des t inat ion du marché britannique.

Page 57: ÇR ïi otmi - IAEA

41

I I I - LES "MOUVEMENTS" DE LAIT ET PRODUITS LAITIERS.

Far l ' i m p o r t a n c e d e son commerce i n t é r i e u r , l a Communauté c o n s t i t u e l e

p remie r marché mondia l d e s p r o d u i t s l a i t i e r s . Mais e l l e occupe éga lemen t p a r s e s

échanges avec l e s pays t i e r s une p l a c e i m p o r t a n t e dans l e commerce mondia l ; en

e f f e t , ces échanges c o r r e s p o n d e n t à p l u s de 50 % d e s e x p o r t a t i o n s mond ia l e s pour

chacun â^s p r o d u i t s s u i v a n t s : b e u r r e * fromage e t l a i t d e c o n s e r v e . P a r c o n t r e ,

s a p a r t d ô j s l ' i m p o r t a t i o n es'c f a i b l e . Ces échanges i n t e r n a t i o n a u x son t a s s e z

b i e n connus g r â c e aux s t a t i s t i q u e s NIMEXE p u b l i é e s p a r EUROSTAT. Des f l u x de p r o ­

d u i t s l a i t i e r s e x i s t e n t a u s s i e n t r e l e s r é g i o n s d ' u n même p a y s . I l s s o n t ma lheu­

r eusemen t beaucoup p l u s d i f f i c i l e s à a p p r é h e n d e r .

Ce c h a p i t r e e s t c o n s a c r é à une p r é s e n t a t i o n g l o b a l e d e s f l u x l a i t i e r s .

S e u l s l e s f a i t s s a i l l a n t s s o n t m e n t i o n n é s . Tous l e s é c h a n g e s c h i f f r é s a p p a r a î ­

t r o n t dans l a p a r t i e c o n c e r n a n t l a m o d é l i s a t i o n des t a b l e a u x d ' é c h a n g e s .

I - LES ECHANGES INTERREGIONAUX.

I l s c o r r e s p o n d e n t :

- à la collecte de l a i t par des entreprises de transformation auprès d 'exploita­

tions situées dans une autre région ; c 'es t surtout le cas pour les l a i t e r i e s

t ra i tan t le l a i t de consommation et les produits f r a i s , l e s beurreries et les

fromageries étant en général ins ta l lées dans les grosses régions productrices.

- à des cessions in te r -us ines , les usines appartenant à des entreprises différen­

tes ou au mime groupe l a i t i e r .

- Enfin, en troisième l i eu , les échanges interrégionaux peuvent servir à l 'appro­

visionnement en produits l a i t i e r s des grandes zones consonmatrices. Ces échan­

ges s'effectuent entre les indust r ie ls et les points de vente des grossistes

ou des dé ta i l l an t s .

Page 58: ÇR ïi otmi - IAEA

Le schéma 4 i l l u s t r e ces échanges

1

Producteur! de laie

Schéma 4 : Les flux de lait et de produits laitiers entre acteurs de

la region i (Ri) et de la région j (Ri).

Au Royaume-Uni, 1 = lait produit surtout dans la partie occidentale du

pays est transporté vers les grands centres de consommation du Sud-Est. En Irlande,

';oute la production laitière converge vers Dublin et Cork. Au Danemark, 50 Z du

lait consommé dans la région de KfJbenhavn provient des laiteries du Jutland. En

R.F.A., Bayern, principale region de collecte, grosse productrice de beurre et

Page 59: ÇR ïi otmi - IAEA

43

d e fromage a p p r o v i s i o n n e d e s r é g i o n s d é f i c i t a i r e s comme l e N o r d r h e î n - W e a t f a l e n e t l e

Hessea , énormes c e n t r e s u r b a i n s . Le Nord de l ' I t a l i e g r a s p r o d u c t e u r , mais a u s s i

groB consommateur de p r o d u i t s l a i t i e r s , e x p é d i e une p a r t i e de s e s p r o d u i t s l a i ­

t i e r s v e r s l e s u d . En F r a n c e , l a r é g i o n p a r i s i e n n e e s t t r è s d é p e n d a n t e d e s a u t r e s

r é g i o n s pour son a p p r o v i s i o n n e m e n t en l a i t e t en p r o d u i t s l a i t i e r s ; l e Sud s e

f o u r n i t aup rè s d e s r é g i o n s M i d i - P y r é n é e s , A q u i t a i n e e t S h a n e - A l p e s .

2 - LES ECHANGES INTRA-COMMONAUTAIRES.

2 .1 - N a t u r e des é c h a n g e s .

En 1976, l e s p a r t s à l ' e x p o r t a t i o n des p r i n c i p a u x p r o d u i t s dans l e s

échanges communauta i res s e p r é s e n t e n t a i n s i :

14 ,2 % l a i t l i q u i d e écrémé

22.1 Z l a i t l iquide entier

7 X laie de consommation, crème, l a i t ac id i f i é et fermenté

15,4 Z beurre

17,4 Z fromage

3,4 Z l a i t concentré

18.2 7. poudre de l a i t écrémé

2,3 Z poudre de l a i t entier

100 %

Les échanges de l a i t entier e t écrémé considérés comme une "matière

première", 36 Z du t o t a l , correspondent aux exportations allemandes (Bayern) et

françaises (quantité moindre) vers l ' I t a l i e . Lee produits f r a i s sont t rès peu

échangés, 7 Z du to ta l ; chaque pays tend à s'auto-approvisionner du f a i t de l a

rapidi té de transport que nécessi tent ces produits t r è s pér i ssables , les seuls

mouvements relativement importants ayant lieu entre l 'U.E.B.L. e t les Pays Bas.

2.2 - Part de l ' expor ta t ion dans l a production nat ionale .

La récapi tula t ion es t f a i t e danB le tableau 4

Page 60: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 4 : Productions et exportations nationales en 1976.

(] 000 tonnes)

^^Produits

Pays ^ \ ^

Produits frais (2) Laits conservés (3) Fromages (5) Beurre ^^Produits

Pays ^ \ ^ Production Exportations Production Exportations

(4) Production Exportations Production Exportations

UEBL

PB

RFA

DK

Italie

KD

Irlande

France

756

1 305

3 780

638

2 686

7 957

412

3 319

129 (17 Z)

48 ( 4 Z)

29 E

27 ( 4 Z)

0 -

3 E

2 E

44 ( 7 Z)

159

841

1 099

130

6

455

173

1 004

74 (47 Z)

695 (83 Z)

268 (24 Z)

91 (70 Z)

182 (40 Z)

160 (92 Z)

382 (38 Z)

42

357

650

157

457

204

49

948

15 (36 Z)

247 (69 Z)

128 (20 Z)

116 (74 Z)

27 ( 6 Z)

11 ( 5 f)

44 (90 Z)

175 (19 Z)

78

202

542

139

62

89

100

531

58 (74 Z)

195 (96 Z)

108 (20 Z)

92 (66 Z)

1 E

16 (18 Z)

67 (67 Z)

77 (14 Z)

(1) Production industrielle Source : EUR0STAT (2) Laits de consoinnation + laitB fermentes + crème (3) Laits conservés + lait en poudre entier et écrémé (4) Ce sont surtout des exportations de lait écrémé en poudre (5) Non compris fromages fondus

Page 61: ÇR ïi otmi - IAEA

45

La part des produits laitiers exportés dans la production néerlandaise

est surestimée du fait des nombreuses réexportations effectuées par ce pays. Dans

tous les pays, les exportations de produits frais sont relativement négligeables.

On remarque la part importante des exportations dans les productions danoises et

irlandaises de beurre, de fromage et des laits de conserve - plus de 70 % en

moyenne - contre moins de 20 X pour la France et la R.F.A. qui sont pourtant de

grosses productrices de lait.

2.3 - Importance des exportations de chaque pays par rapport aux échanges

communautaires totaux.

Les Pays-Bas sont le plus gros exportateur de beurre et de fromage avec,

respectivement 34 Z et 31 Z des exportations totales. La France occupe la deuxième

place pour leB fromages, mais seulement la quatrième pour le beurre, derrière la

R.F.A. et le Danemark. Ces pays se disputent le marché du Royaume Uni, principal

importateur de beurre (57 X). Le marché britannique représente le plus gros dé­

bouché du beurre danois et du beurre et du fromage irlandais et le principal ache­

teur du beurre français et allemand. La France et la R.F.A. approvisionnent aussi

l'Italie et l'U.E.B.L. autres gros importateurs de beurre. L'Italie est le pre­

mier importateur de lait en poudre et de lait liquide et la R.F.A. est celui du

fromage et du lait concentré. Les flux intracommunautaires importants apparaissent

en Carte 3.

Page 62: ÇR ïi otmi - IAEA

Carte 3 : Lea grands flux de produits laitiers en 1976.

Page 63: ÇR ïi otmi - IAEA

47

3 - LES ECHANGES AVEC LES PAYS TTETtS.

Des concessions tarifaires au sein du G.A.T.T., des arrangements conclus

entre plusieurs pays et des accords particuliers expliquent les liens privilégiés

établis avec certains payB tiers : accord G.A.T.T. (Autriche, Finlande, Suisse),

Gentleman's agreement (Australie, Autriche, Norvège, Suède, Nouvelle-Zélande,

Suisse), accord C.E.E. - Suisse, accord C.E.E. - Espagne.

Le tableau suivant donne l'importance des exportations hors C.E.E. pour

l'année "976 i

Part hors C.E.E. dans les exportations totales du produit

Part hors C.E.E. dans les exportations totales (tous produits laitiers)

produits frais et lait liquide 7,7 % 2,6 Z

lait concentré 80,5 Z 10 Z

lait en poudre entier 74 Z 4,7 Z

lait en poudre écrémé 22,3 Z 3,7 Z

beurre 17 Z 2,3 Z

fromage 29,9 Z 4,4 Z

27,7 Z

La part des exportations de lait et de produits laitiers vers les pays

tiers correspond en quantité à 27,7 Z des exportations totales (C.E.E. + hors

C.E.E.) ; les laits concentrés et en poudre constituent 2/3 de ces exportations

hors C.E.E. C'est la France qui exporte le plus hors des frontières de la C.E.E.,

ses exportations étant constituées pour moitié par du lait de consommation. Les

importations (5,8 Z du total) sont limitées et reposent i:ur deux produits, le

beurre (3 Z) et le fromage (2,8 Z) notamment néozélandais à destination du

Royaume-Uni.

Page 64: ÇR ïi otmi - IAEA

48

4 - LES ECHANGES ENTRE LES REGIONS FRANÇAISES ET LES PAYS DD MARCHE COMMON.

D ' a p r è s l e s s t a t i s t i q u e s d e s Douanes , ou p e u t f a i r e l e s c o n s t a t s

s u i v a n t s .

Les r é g i o n s e x p o r t a t r i c e s d i f f è r e n t s e l o n l e s p r o d u i t s . La m o i t i é d e s

e x p o r t a t i o n s t o t a l e s de l a i t l i q u i d e e s t l e f a i t de l a r é g i o n Rhône-Alpes ; l a

L o r r a i n e en e x p é d i e 20 %, l e M i d i - P y r é n é e s de 10 à 20 2 . Les e x p o r t a t i o n s d e s

g r o s p r o d u c t e u r s b e u r r i e r s de l ' O u e s t r e p r é s e n t e n t p l u s de 60 7. des e x p o r t a t i o n s

t o t a l e s de b e u r r e . T o u t e s l e s r é g i o n s f r a n ç a i s e s e x p o r t e n t du f romage. La Cham­

pagne , l a P i c a r d i e , l e Nord , l e s pays de l a L o i r e , l a B r e t a g n e e t l e B a s s e -

Normandie e x p o r t e n t d e s q u a n t i t é s i m p o r t a n t e s de l a i t e n p o u d r e .

Les p r i n c i p a l e s r é g i o n s i m p o r t a t r i c e s de l a i t l i q u i d e , de b e u r r e e t de

fromage s o n t l a R é g i o n P a r i s i e n n e e t l e Nord. Parmi l e s a u t r e s r é g i o n s , l a P r o ­

vence e t Rhône-Alpes s e d i s t i n g u e n t p a r de g r o s s e s i m p o r t a t i o n s de f romage, e t

l ' A l s a c e e t l a L o r r a i n e i m p o r t e n t beaucoup de l a i t l i q u i d e .

Les r é g i o n s f r o n t a l i è r e s j o u e n t un r ô l e i m p o r t a n t : Nord avec P a y s - B a s

e t U . E . B . L . , A l s a c e e t L o r r a i n e avec R . F . A . , Rh5ne -Alpes a v e c I t a l i e .

Le r ô l e d e l a R é g i o n P a r i s i e n n e e s t s u r e s t i m é e n r a i s o n d e s q u a n t i t é s

i m p o r t a n t e s q u i y t r a n s i t e n t , s u r t o u t au n i v e a u d e s i m p o r t a t i o n s .

5 - LES ECHANGES ENTRE LES REGIONS ALLEMANDES ET LES PAYS DU MARCHE COMMUN.

I l s s o n t d o n n é s d a n s l e a p u b l i c a t i o n s du S t a t i s t i c h e s Bundesamt. Som­

ma i r emen t , o n o b s e r v e l e s f a i t s s u i v a n t s -

La g r a n d e r é g i o n e x p o r t a t r i c e e s t Baye ra : 77 % d e s fromages e t 59 %

du l a i t e x p o r t é s p a r l a R .F .A . à d e s t i n a t i o n de l a C . E . E . en p r o v i e n n e n t . Comme

nous l ' a v o n s r e m a r q u é p o u r l e s échanges e n t r e l e s r é g i o n s f r a n ç a i s e s e t l e s p a y s

de l a C .E .E . d a n s l e c h a p i t r e p r é c é d e n t , l e s é c h a n g e s b i l a t é r a u x s ' e f f e c t u e n t

e n t r e l e s r é g i o n s e t l e s p a y s p r o c h e s dans l ' e s p a c e ; l e N o r d r h e i n - W e s t f a l e u

s ' a p p r o v i s i o n n e p r i n c i p a l e m e n t aux Pays-Bas e t l e S c h l e s w i g - H o l s t e i n au Danemark,

l e s p r o d u i t s l a i t i e r s e x p o r t é s p a r Bayera s o n t d e s t i n é s e n p r e s q u e t o t a l i t é à

l ' I t a l i e . Le p r i n c i p a l c l i e n t de l a R .F .A. e s t l ' I t a l i e , e x c e p t é pour l e b e u r r e

q u ' e l l e e x p o r t e a u s s i e n B e l g i q u e , aux Pays -Bas e t au Royaume-Uni.

Les g r o s s e s r é g i o n s d é f i c i t a i r e s en p r o d u i t s l a i t i e r s s o n t l e S c h l e s w i g -

H o l s t e i n e t l e N o r d h r e i n - W e s t f a l e n . Les i m p o r t a t i o n s d e c e t t e d e r n i è r e r é g i o n

r e p r é s e n t e n t p l u s d e 40 X p o u r l e l a i t e t l e f romage e t p r è s de 70 Z pour l e

b e u r r e dans l e s i m p o r t a t i o n s t o t a l e s de l a R . F . A . e n p r o v e n a n c e de l a C .E .E .

Page 65: ÇR ïi otmi - IAEA

49

IV - APPROVISIONNEMENT ET. CONSOMMATION

Les ressources intervenant dans l e b i lan d'approvisionnement en l a i t

e t produitB l a i t i e r s sont constituées par l a production nationale de l 'année,

le déstockage - qui correspond à une part de l a production nationale des années

antérieures - et les importations. Ces ressources sont employées pour l 'expor­

tat ion, la const i tu t ion de stocks et l ' u t i l i s a t i o n in té r ieure tota le : consom­

mation humaine, usages indus t r ie l s et alimentation animale.

La consommation humaine (produits f r a i s , beurre, fromage, l a i t concen­

t ré et l a i t ent ier en poudre) peut ê t re approchée de deux manières :

- par l ' é g a l i t é comptable du bilan d'approvisionnement : production nationale +

importation-exportation +_ var iat ion des stocks - "autres usages" = consomma­

tion apparente,

- par enquête s t a t i s t i que aupT§B d'un échantillon de l a population. L'I.N.S.E.E.,

en France, effectue des sondages de ce type.

On re t iendra la première manière.

Au niveau de l a C.E.E., l a consommation correspond à la presque to ta­

l i t é de la production (y compris l e déstockage) ; les importations et exporta­

tions sont en effet t r è s l imitées . Le bi lan d'approvisionnement de la C.E.E.,

construit à pa r t i r des s t a t i s t iques EffROSTAT se présente a ins i :

I 000 tonnes l a i t de eon s oenut i on

beurre l a w l a i t

concentré l a i t en poudre l a i t en poudre

EcrânE

(•) Production en l a i t e r i e s 19 020 1 743 2 918 1 316 410 2 060

(-) exportat ion (7 ,6 103,9 201 469,2 119,8 173,8

(*) importation 0 I3B.4 95,7 » 1 0

+ va r i a t ion de j tocks H '53 (-) 32 (-) * (+) 3 (*) 14

+ cnnuoranation apparence IS 372,4 t 624,5 2 B44,7 ssi.a iaa,2 1 B72.I (1)

+ autaconiemulation e t ven t e

d i r e c t e 2 l a ferae 4 9BB 50,0 110,0

T O T A L 23 960,4 1 6(4 ,5 2 954,7 851,3 1BB.2 1 8 7 1 , ;

(1) Ut i l i i a t iOB i n t é r i e u r e t o t a l e : B3 Z « l i c e n t a t l o o ani>ato 17 Z a l i n e n t a t l o n huaalne.

Tableau 5 : Bilan d'approvisionnement de la C.E.E. en 1976.

Page 66: ÇR ïi otmi - IAEA

A partir des bilans d'approvisionnement dos divers pays, on obtient les consommations apparentes

par tête et par an des principaux produits laitiers en 1976.

Tableau 6 : les consommations individuelles de lait et de produits laitiers en 1976 dans les différents

pays de la C.E.E. (en kg).

F A I S l a i t de

na t ion

l a i t a c i -d i f iS e t fcnnentS (yaourt)

crème beurra framaBa l a i t

concentre

l a i t en poudre e n t i e r

l a i t en poudre écréme

ROYAUME-UNI 146,25 1,38 1,49 7,53 6,11 3,0 0,17 1,31

ITALIE 73,55 1,05 1,04 2,26 12,39 0,07 - 0,23

PAYS-DAS 95,84 14,50 2,69 2,30 9.7 10,13 3,69 0,72

DANEMARK 113,23 I3,7B 7,99 7,99 9,69 0,39 0,98 0,31

R.F.A. 71,80 6,02 3,99 6,55 11,73 6,81 0,93 0,49

FHANCE 74,99 7,96 1,23 9,45 16,13 1,98 0,62 0,86

IHLATIDE 206,33 1,27 0,9 11,52 2,44 0,63 - 0,32

U . E . B . L . 70.7B 4,06 1,3 ' 11,32 9,88 3,55 0,37 1.77

Page 67: ÇR ïi otmi - IAEA

51

Pour le lait liquide, l'Irlandais, l'Anglais et le Danois 6ont dans

l'ordre les t *ois premiers consommateurs européens. Cela peuc s'expliquer par

plusieurs raisons : une structure de consommation différente (peu de fromages

et de yaourts), le maintien d'un important service de distribution â domicile,

la subvention de soutien qui a permis de peser sur les prix et les efforts

publicitaires qui portent sur ce marche qui est effectivement le plus rentable.

L'Italie est le plus faible consommateur de beurre. De manière assez

surprenante, les Pays-Bas, important pays laitier, ont une très faible consom­

mation de beurre. P<vnni les facteurs principaux exr-liquant cette faiblesse an

doit souligner le rôle joué par UNILEVER dans la gestion des corps gras, la

margarine s'étant substituée au beurre après la deuxième guerre mondiale ; les

débouchés extérieurs absorbent auEBÎ une grande partie des disponibilités

fourrières.

Î-;S paya Anglo-Saxons (Irlande, Royaume-Uni) consomment peu de fromages

»t la demards concerne le Cheddar. A l'opposé, Italie, France et R.F.A. sont les

plus gros cc-îjùnnnateurs de fromages et boivent peu de lait. La gamme des fromages

*• :s. ;~ris diversifiée.

En général, l'évolution de la consommation obéit à deux tendances :

- augmentation de la demande de produits riches en matières azotées (yaourts,

fromages),

- diminution de la demande de produits à teneur élevée en matière grasse, beurre

notamment, lin déplacement des excédents de la production s'effectue au profit

de la fabrication de fromages. Si l'élasticité de la consommation par rapport

au revenu est forte pour le fromage, elle est faible, voire nulle, pour le

lait de consommation quel que soit le prix ; par contre l'élasticité de la

demande de beurre par rapport au prix est négative du fait de produits de

substitution (Pays-Bas, R.F.A.) suite â des campagnes contre les graisses

animales. L'autoconsommation et les ventes directes à la ferme diminuent dans

tous les pays. Pour le lait de consommation elles restent encore élevées :

20,8 % de la consommation humaine totale dans la C.E.E. contre 3 7. et 3,72 %

pour le beurre et le fromage. Mais la part du lait de consommation à la ferme

dont la moitié est auto consommée, varie suivant les pays : de 5 I au Royaume**

Uni à 37 ï pour l'Italie et l'Irlande. La consommation des laits parteurîsés

qui eBt dominante actuellement décroît régulièrement au profit du lait de

longue conservation (upérisé). Les laits fermentes et notamment les yoghourts

Page 68: ÇR ïi otmi - IAEA

sont en plein essor. Quant à la consommation des laits concentrés, elle subit

une chute qui a1explique par le report qu'ont effectué les consommateurs sur

les laits de longue conservation. Au total, la consommation de produits lai­

tiers est assez stable malgré un changement de structure important. Son évo­

lution future, face à un excédent de l'offre qui va s'aRgravaut est préoccu­

pante pour les prochaines années- Fou*' le lait liquide et les produits frais,

des hausses substantielles de la consommation ne sont attendues qu'en Italie.

Par contre, on s'attend à de roodesteB baisses en R.7.A., aux Pays-Bas et au

Royaume-Uni. L'Allemagne et le Royaume-Uni prévoient un fléchissement important

de la consommation de beurre. En R.F.A., ce recul reflète des considérations

diététiques et la baisse démographique en cours. Au Royaurae-Uni, il reflète la

réaction des consommateurs face aux hausses prévisibles des prix. Dans tous les

autres pays cette consommation stagne. La consommation de fromage semble seule

devoir augmenter.

Page 69: ÇR ïi otmi - IAEA

B - LA MODELISATION DES ECHANGES

I - LES CHOIX

L'étude est menée au niveau dos vingt-huit régions de la C.E.E. (cf.

carte 1). On a vu prÊcëdennsent que l'importance de la production, la densité

de la population, 1rs habitudes alimentaires, les caractéristiques géographi­

ques font de ces régions des entités relativement typées.

On a retenu les produits suivants :

- lait entier matière première

- lait écrémé liquide

- lait de consommation

- produits frais (laits fermentes et crème)

- beurre

- fromages

- laits de conserve (concentrés, poudre de lait entier).

Lait entier matière première et lait écrémé liquide apparaissent dans

la lie te car on tentera de prendre en compte les échanges les concernant. Le

lait écrémé en poudre est supprimé car il est surtout destiné à l'alimentation

animale et à des usages industriels.

Pour chaque produit on construit uiia matrice d'échanges entre régions

productrices et régions utilisatrices.

V régions Pays

Aij ABij

BAij Bij

Les blocs diagonaux Aij et Bij correspondent aux échanges inter-rëgionaux au

sein d'un même pays, les blocs latéraux ABij et BAij aux échanges entre régions

de pays différents ; les éléments diagonaux sont les quantités du produit qui

restent dans la région plus l'autoconsommation, plus les ventes directes 3 la

ferme. La somme des éléments de la colonne j est la consommation totale de la

Page 70: ÇR ïi otmi - IAEA

54

région j pour le produit ; la somme des éléments de la ligne i correspond à la

production de la région i. Le choix de cette présentation implique deux hypo­

thèses :

- les transits sont négligés ; les pays ou les régions consomment les quanti­

tés importées et ne les réexportent pas. Ceci est évidemment faux, notamment

pour le beurre, mais il est impossible de mesurer l'ampleur du phénomène.

- les déstockages de beurre ou de fromage sont assimilés à la production de

l'année en cours pour les régions de stockage.

Chaque tableau d'échanges est élaboré d'abord 3 partir des données nationales

et internationales puis à partir des donnéeB régionales.

Les différentes étapes de recueil des données concernant les ôchanges

d'un produit entre les 28 régions de la C.E.E., sont numérotées sur le st-héma 5.

où le mot "disponible" est pris dans le sens "qui reste à disposition".

1 - La production disponible dans la C.E.E.,

2 - les productions régionales et nationales du produit, plus ou moins les quan­

tités déstockëes ou stockées,

3 - le5 échanges internationaux entre les pays de la C.E.E*, entre ces pays et

les pays hors C.E.E. considérés comme un tout,

4 - les importations et les exportations totales vers les payB hors C.E.E-,

5 - les marges de blocs latéraux qui sont les échanges entre les régions et des

pays différents,

6 - les blocs latéraux qui sont les échanges entre régions de pays différents,

7 - les productions nationales disponibles : production-exportation ^ stocks,

8 - les production.) régionales disponibles : marge colonne des blocs diagonaux,

9 — les consommations nationales totales : consommations apparentes,

10- les consommations régionales totales,

11- les consommations régionales de quantités produites dans le pays : marge li­

gne des blocs diagonaux,

12- les blocs diagonaux ou échanges inter-régionaux au sein d'un même pays.

Page 71: ÇR ïi otmi - IAEA

Par exemple, la production disponible d'une région sera ce qui reste de

la production de la région après déduction de ses exportations et des stocks

constitués dans la région s'ils existent.

a ' a" A b ' b" B HCEE ï

a 1 \ ' | / i •

. t \1/ 5 5

a" / \ : • 1 •

A u 1 ' i

3 5

i 1

* > •

1 " • • l '

3 5

i 1

b '

/ / 5

1 _, 4 5

2

b" / \ / \ ; •

B : * î \ H , 7 3 * , < ' • • • •

î 7 3 *

ECEE 5 3 5 3 IP 4

C

3 3 IP 4

C L 10 f 10 ? 4 1 C

! f

t 4 1 Données

interna­tionales.

Schéma 5 : Recueil des données statistiques.

On entrevoit ici la diversité et la complexité des statistiques à re­

cueillir. Les chiEfres nationaux servent de base au calcul, au redressement et à

la vérification de toutes les statistiques régionales données ou estimées.

L'année 1977, dernière année pour laquelle les statistiques nécessai­

res sont completes,a été retenue.

Page 72: ÇR ïi otmi - IAEA

56

II - LES BILANS LAITIERS NATIONAUX

La première étape est l'élaboration des bilans laitiers nationaux à

partir des données Eurostat sur la production et les stocks (cases I, schéma 5)

et des échanges internationaux (cases 3 et 4, schéma S) établis à partir du

Nimexe.

T*y* I

l*yt 2

Totiï

CtL

CEE

)ttucki(i

lEtliMtla totiricura

Total*

La diagonale e s t égale à l a production nationale moins les stocks cons­

t i tués et les exportations to ta les : c ' e s t la part de la production commerciali­

sée dans le pays ov ancore l a production disponible commercialisée. Cette quan­

t i t é ajoutée aux importations to ta les constitue l ' u t i l i s a t i o n in tér ieure to ta le .

L 'u t i l i s a t ion in tér ieure t o t a l e peut ê t re assimilée pour l e beurre, l e l a i t de

consommation, les produits f r a i s e t le l a i t concentré à l a consommation humaine,

par contre une part de l a production de fromage et de l a i t en poudre est de s t i ­

née à des usages indus t r ie l s (fonte de fromages, préparations culinaires . . . ) -

La consommation humaine n ' e s t i c i qu'une consommation apparente purement compta­

b le par opposition â \,\ consommation "réel le" que cer ta ins organismes publient à

pa r t i r d'enquêtes alimentaires auprès des ménages.

Les bilans l a i t i e r s fournissent principalement deux informations :

les productions nationales disponibles par pays (case 7, schéma 5) et les con­

sommations apparentes par pays (case 9, schéma 5 ) . Voici l e s b i lans l a i t i e r s par

produit exprimés en poids du produit pour l 'année 1977 (tableau 7) :

CEE Stocki product Len

Schéma 6 : Le bilan

l a i t i e r .

Page 73: ÇR ïi otmi - IAEA

~i

Tableau 7 : LES BILANS LAITIERS DES PAYS DE LA C.E.E, en 1977

<1 000 TONNES)

LAIT UE CONSOMMATION

UEBL PBAS RFA DK IT RU IRL FRAN HCEE PRQO

UEBL 752.B 91.0 27.1 .0 .4 .0 .0 10.Q 1.9 997.0 PBftS .2 1482.7 21.1 .0 .0 .0 .0 .0 5.7 1510.0 RFft 2,i .a 4467.2 .0 2.3 .0 .0 0.9 4,7 4486.0 DK .0 ,0 22.4 670.4 .0 .0 .0 .0 4.2 697.0 IT ,0 .0 .0 • 0 4311.2 .0 .0 .0 .8 4312.0 RU .0 .0 .0 .0 .0 7869.9 .0 .1 4.0 7973.0 IRL .0 .0 .0 .0 .0 .0 663. Q .0 .2 6A4.0

FRAN .7 .0 3.5 .0 11,13 .0 .0 4335.2 28,6 4380,0 HCEE .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 CONS 744.0 1577.5 4541.6 670.4 4325.7 7B6B.9 663. U 4355.0 50.1 34819.0

CREME UEBL PBAS RFA DK IT RU IRL FRAN HCEE PROD

UEBL '?'? .1 39.3 2.3 .0

.0 .0 .0 .0 36.1

.0 .0 .0 .0

.0

.0 .4 .0

1.0 .0

14.0 41 .0

PBftS RFft is .1

39.3 2.3 .0

2é1*5 .7

.0

.0

.0 36.1 Q.2 .0

.0 .0 .0

.0

.0 .0

1 .0 272,0 38.0

DK IT RU IRL 0 .0 .0 .0 41 .0 .0 .0 .0 .0 41 ,0 DK IT RU IRL .0 .0 .0 .0 .0 01 .9 .1 .0 .0 82,0

DK IT RU IRL .0 .0 .0 .0 .0 1.7 4.3 .0 .0 6.0 FRAN .3 .0 .0 *0 6.9 0 .0 713. tl 2.0 oa.o HCEE .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 .0 CONS 14.4 41.7 262.3 36.1 56.1 B3.0 4.4 79.2 4.0 582.0

FERMENTES UEBL PBAS RFA DK IT RU IRL FRAN HCEE PROD' UEBL 23. • 8.a < .1 .0 .0 .0 .0 1.3 .0 35.0 PBAS 9.5 195.1 .1 .0 .0 .0 .0 .0 .3 205,0 RFA .8 1.3 432.3 .2 3.4 .0 .0 .0 .0 438.0 DK ,0 .0 ,B 74.5 .0 .0 .0 ,0 .7 74.C IT ,0 .0 .0 .0 39.0 ,0 .0 .0 60,0 RU .0 .0 .0 ,0 .0 101 .9 .0 .0 !l . 102.0 IRL .0 .0 .0 .0 .0 .1 4,7 .0 .0 5,0 FRAN 4.0 .1 1.8 .0 2.0 .0 .0 422.6 .5 431 .0 HCEE .0 .0 2.3 .0 .0 .0 .0 .0 .0 2.3 CONS 38.1 205.3 438.4 74.7 65.2 102 .0 4.9 423.9 1.8 1354.3

Page 74: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 7 : Suite et fin

(1 000 TONNES)

HCEE STCO

UEBL PBAJ RFA DK IT RU

IRL FRAN HCEE DÎT

CONS

17.7 là.0 37.4

3.1 7.3 15.3

,0 5.0

103.4 .0

50.1

3(13.3 6.0

1.8 43.2

3 . 3 413 . 0 2 0 . 3 . 61 . 1

. 0 101, . 9

2 9 . . 8

114.9 435.2

9 . 1 47.9 . 0 92.0 13.3 45 .0 4 , 0 179.0

2 . 4 22.1 16.0 535.0 2 . 9 18.7 . 0 131.0

. 0 . 0 S.7 72,0

. 6 2 . 2 19.0 131,0

. 0 7 . 9 1Q.0 107.0 404.2 101.6 . 0 551.0

l .6 • 0 . 0 134.0 71.0 . 0 . 0 77.8

505.1 245.4 65.7 2012.8

UEBL PBAS RFA DK IT RU IRL

FRAN HCEE DST

CONS

21,1 16.8

3 . 3 t .0 . 0 161.9 101.9 .6

4 . 3 561.0 . 3

.• 33 . a 19.A

. 5 3 . 3 . 2

1 0 , . 2 • 5 B .A 1M, . 7

0 9 .A (•) ft, .n 6 . . 6 (•) 2 1 , , 6

529, >• 1 , . 2 • 0 IV 7, . 2 . 1 3 7 , .B

4 7 , . 1 1 3 , .1

53,7 728.9c,-) 310.7

5 , 8 . 5 . 0 52.0 26 ,9 55 .0 1 .0 410.0 11 .6 25 .9 . 0 731.0

. 7 £0 .8 3 . 0 170,0 3 . 7 14.0 22.0 377.0

. 2 4 . 5 7 . 0 215.0

.'1 . 3 10,0 57.0 055.5 46 .6 . 0 1042.0

1 t . 0 . 0 . 0 95.4 2 . 0 . 0 . 0 2 . 0

91'7.5 200.3 43.0 3367.4

UITS DE CONSERVE UEBL

UEBL 5 . 0 5 . 0 2 . 5 PBAS 1 8 . 0 1 2 0 . 0 3 9 . 7

RFA 7 . 5 3 3 . 5 3 7 8 . 7 DK . 0 . 5 . 1 I T . 0 . 0 . 0 RU . 7 4 . 2 1 . 4

I R L . 1 1 . 5 . 1 FRAN B . 1 1 9 . 5 1 1 . 1 HCEE • 3 . 1 . 0

D Î T . 0 . 0 . 0 CONS 3 7 , 7 1 8 4 . 3 4 3 3 . 6

1.2 7.7 .1

.0 20.0 221 51.1 120.6

36.3 . 0 51.0 509,7 . 0 701.0 119.3 1 .0 540.0 73.9 . 0 7B, 0

. 0 . 0 6 . 0 50.6 . 0 201 .0 24.8 3 . 0 76.0

112.5 . 0 2&G.0 . 0 . 0 . 9 . 0 . 0 5 . 0

927.1 4 . 0 2014.9

(1) Y compris 16 000 tonnes destinas à la fonte.

Page 75: ÇR ïi otmi - IAEA

r 59

I I I - LES STATISTIQDES REGIOKALES

1 - LES PRODUCTIONS REGIONALES (caae 2, schéma 5) .

Plusieurs sources nationales nous ont permis de les rassembler : le

S.CE.E.S pour la France, l e s Sta t is t iches Bundesamt pour l a R.F.A., l 'Asso-

ciazîone i ta l iana Latt iero-Casearia pour l ' I t a l i e , l e Milk Marketing Board

pour le Royaume-Uni, enfin Eurostat pour les autres pays de l a C.E.E.

Pour le l a i t en t ie r matière première, la production es t la sonme des

livraisons des producteurs aux industr ie ls e t des quanti tés conservées à la fer­

me soi t pour l'autoconsonmation, so i t pour la transformation en beurre, crème et

fromage ; le l a i t bu par l e s animaux ou intraconsanimation n ' e s t pas pr is en

compte. La production régionale de l a i t écrémé es t déduite directement de cel le

du beurre : poids du l a i t écrémé + poids du beurre => poids de l a i t u t i l i s é pour

fabriquer le beurre.

Les productions r é g i o n a l e '* l a i t entier e t écrémé apparaissent sur

le tableau 8.

(1 000 tonnes)

ENT ECRE

2015 5 1385.1 5070 6 3129.3 3011 .2 1196.8 1382 .5 703.2 803 9 163,5 2317 0 1109,1 i?7^ A 2798.3

3 1 1.8 76 5 61,6

6813 6 3591.1 1393 0 521.8 2780 7 716,6 B522 1 5791.2 2191 0 534.5 2695 0 512.1 151 1 26.1

3917 1 795.6 3206 6 893.0 827 2 B7.5 1657 1 100,9

10215 0 2781,1 1233 6 510,1 1228 9 205.3 968 6 2B5.2

3923 0 2169,0 10237 3 1165.0 1938 0 1122,0 2976 1 1715.0

Tableau 8 : Les productions de

lait entier et écrémé

en 1977

(livrés ou utilisés

â la ferme).

SH NS NU HE

RPJ BU BAY BO RP BP

NORD EST 0

S.O C E HEDI ITNO ITNE ITCE ITME ENQL NIRL SCOT MAL IRL F.B DK

UEBL

Page 76: ÇR ïi otmi - IAEA

60

Les quantités des produits laitiers, eu poids de produit, par région sont présentées dans le tableau 9.

(I 000 tonnes)

CONS M A I BEOS FKOH(l) POUD

SH 2 4 1 . ? 2 3 . 5 7 0 , 3 2 1 . 0 ' 58.5 BS 8 3 a . 2 1 4 5 . 7 1 4 6 . 1 1 2 5 . 2 128.3 NU 9 2 0 . 5 1 7 4 . 3 4 7 . 0 9 1 . 4 122.3 HE 4 7 0 . 7 7 1 . 2 2 7 . 2 6 6 . 3 . 4

RPS 2 9 6 . 3 3 2 . 9 2 0 . 4 1 8 . 9 15.5 BU 4 7 2 . 4 9 6 . 5 5 3 . 9 6 4 . 0 61.1

BAY 9 3 2 . 8 1 5 8 . 9 1 3 4 . 0 3 2 8 . 2 160.2 BO 9 5 . 2 5 . 0 . 1 . 0 . 7 RP 2 7 2 . 0 8 3 . 5 3 . 0 4 . 4 . 0 BP 1 0 0 8 . 1 9 9 . 7 1 6 3 , 1 3 3 7 . 8 136.6

NORD 3 0 0 . 5 5 4 . 6 3 3 . 0 2 5 . 7 17.0 EST 4 9 0 . 3 3 6 . 9 3 0 . 9 2 1 8 . 5 11.2

0 9 1 1 . 0 7 B . 8 3 4 4 . 0 1 8 8 . 5 33.3 Î . O 6 5 0 . 3 5 6 . 4 2 3 . 0 9 4 . 0 5 . 0 C E 5 9 2 . 7 8 2 . 3 2 4 . 0 1 7 0 . 5 19.9

MEDI 1 5 5 . 4 2 6 . 6 1 . 0 4 . 7 . 0 I T M 1 7 3 1 . 1 3 4 . 0 2 8 . 1 2 7 7 . 6 6 , 0 ITNE 1 1 5 3 . 4 4 2 . 0 3 0 . 6 1 6 4 . 8 . 0 ITCE 4 2 8 . 1 1 3 . 0 2 . 0 4 4 . 7 . 0 ITHE 9 9 9 . 2 1 2 . 0 2 . 4 6 8 . 0 . 0 ENGL 6 5 5 4 . 9 1 5 2 . 4 7 8 . 0 1 3 3 . 7 203.6 NIRL 2 1 2 . 1 8 . 4 1 8 . 8 2 3 . 5 20.0 SCOT 7 2 2 . 0 1 5 . 0 7 . 1 2 5 . 8 47.1

UAL 3 8 2 . 0 8 . 2 1 1 . 1 2 5 . 0 10.3 I R L 6 6 4 . 0 1 1 . 0 8 9 . 0 4 7 . 0 73 .0 P.B 1 5 1 0 . 0 2 4 6 . 0 1 7 5 . 0 4 1 7 . 0 701.0

»K 4 9 7 . 0 1 1 4 . 0 1 3 2 . 8 1 7 5 . 0 ' 7S.0 UEBL 8 9 7 . 0 4 9 . 0 9 7 . 0 5 1 . 9 51.0

Tableau 9 : les produits l a i t i e r s industr ie ls et fermiers par région de la C.E.E. en 1977.

( I ) non compris les usages indust r ie ls .

2 - LES PRODUCTIONS REGIONALES DISPONIBLES.

Pour un pays donné, ces quantités (case 8, schéma 5) sont estimées â p s r t i r des productions régionales (case 2) auxquelles sont r e t i r é s ou ajoutés les stocks quand i l s ex is ten t e t re t i rées I t s exportations (case 5) .

Les exportations vers l ' é t ranger , présentées ci-dessous (tableau 10) proviennent de sources nationales : douanes f rançaises , l e Sta t is t i sche Bundesamt allemand, 1 ' Ins t i tu t e Nazionale per i l comoercio es tero i t a l i ano . Les chiffres bruts ont é té redressés sur les s ta t i s t iques d'échanges internationaux publiées

Page 77: ÇR ïi otmi - IAEA

61

(1 000 tonnes)

Tableau 10 : tes exportations vers l'étranger des différentes régions

européennes en 1977.

Les productions régionales disponibles de lait entier et écrémé appa­

raissent dans le tableau 11• Ces quantités peuvent être ensuite échangées entre

régions d'un même pays. Pour paaser de la production de lait écrémé â la quan­

tité nécessaire pour l'alimentation humaine, nous avons soustrait les exporta­

tions et les quantités rétrocédées â la ferme pour l'alimentation animale. Con­

naissant la quantité totale rétrocédée à la ferme par pays, on estime les quanti­

tés rétrocédées à la ferme par région proportionnellement aux quantités de lait

entier matière première livrées.

Page 78: ÇR ïi otmi - IAEA

EUT ECRE

SH 2 0 4 4 . 7 13B2.2 Ni- 5 0 6 3 . 3 3009.6 NU 3 0 0 7 . 0 1477.1 HE 1 3 7 B . 0 701 .3

RPS 8B1 . 9 461 .1 BW 2 1 8 9 . 9 105S.4

BAY 6 1 5 7 . 1 2589.3 BO 3 . 1 . 0 RP 7 6 . 0 64.6 BP 4 8 3 9 . 6 3594.0

NORD 1 3 8 9 . 0 521 .8 EST 2 7 4 8 . 4 732.1

0 85 -..A 5794.1 S.O 2150.9 533.4 C E 2605.7 539.8

MEDI 141 .6 25.8 ITNO 3917.3 795.6 ITNE 3206.6 B93.0 ITCE B27.2 87.5 ITME 1657.4 100.9 ENGL 10215.0 27B4.1 NIRL 1233.6 487.2 SCOT 122B.9 205.3

UAL 967.0 28 .2 I R L 3920.6 2466.3 P . B 10219.B 4150.8

DK 4932.B 1411.4 UEBL 2969.7 1700.2

Tableau i l : Les productions régionales disponibles de l a i t en t ie r e t écr&në en 1977.

Les stocks ne concernent que des produits l a i t i e r s de longue conserva­

t ion : beurre, fromage, poudre. On ne considère i c i que l e s var ia t ions des stocks

publics pour l 'année 1977 (difference : stocks 1976 - stocks 1977), l ' é t a t des

stocks privés étant diff ici lement évaluable-

Page 79: ÇR ïi otmi - IAEA

63

(1 000 tonnes)

BEUKKE FICHAGE LAITS DE CONSERVE

us BAT

-a -B

- 1 . 0

8F 0

ITHO ITNE EHCL

IRL PB DK UEBL

+71 -4 -* .7

-19 -18 -b

*1.H • 5 . 0

-10 -12 -7 -10 -1 .0 -3 .0

•5.0

-3.0

Stocka coni-CltuÊi

-65.7 -43 . Û -4.0

DɻCockage +77.8 +2 +5.0

Tableau 12 : Variation de stocks dans les régions européennes concernées.

(Par hypothèse, noua avons affecté les stocks existants aux

grosses régions de production.)

les quantités disponibles sont très voisines des productions

car les exportations sont très faibles- Elles apparaissent dans le Tableau 13.

(1 000 tonnes)

CONS FRAI BEUR FROM POUD SH 2 6 0 . 7 23.1 5 1 . 5 2 3 . 7

6 8 . 5 8 6 . 4

140.4 9B.3 2 3 . 7 6 8 . 5 8 6 . 4 HE 1 7 0 . 4

173.0 70.1

3 7 . 8 B 7 . 7

2 3 . 7 6 8 . 5 8 6 . 4

290,6 32.5 1 8 . 8 8 , 5 4 6 . 6

1 4 4 . 9 . 0 . 0

7 0 . 2 7 . 0

BAV

RP

660.4 729.5 95.2

271.3

94.2 155.:

5,r, 83 ,Q

45.A 106,4

.0 3 . 0

5 2 . 7 2 2 4 . 7

. 0

8 , 5 4 6 . 6

1 4 4 . 9 . 0 . 0

7 0 . 2 7 . 0

NORD 1004.9 299.5

9 7 . S 5 0 . 3

8 6 . 7 2 2 . 2

2 7 9 . 8

8 , 5 4 6 . 6

1 4 4 . 9 . 0 . 0

7 0 . 2 7 . 0

0 3 4 . 4 2 8 , 0

8 , 5 4 6 . 6

1 4 4 . 9 . 0 . 0

7 0 . 2 7 . 0

0 7 f i , 8 3 0 3 . 9 2 0 . 3 . 3

1 1 . 0 . 0

6 . 0 . 0 . 0 . 0

1 4 3 . 5 1 5 . 5 4 7 . 1 1 0 . 3 4 3 . 7

120 .O 3 . 1 5 . 0

5 1 . 7 1 7 . 7 2 0 . 3

. 3 1 1 . 0

. 0 6 . 0

. 0

. 0

. 0 1 4 3 . 5

1 5 . 5 4 7 . 1 1 0 . 3 4 3 . 7

120 .O 3 . 1 5 . 0

HEDI ITND ITNE ITCE ITHE ENGL NIRL szar

UAL IRL P.B

154.5 1730.5 1153.4 42a. 1 797.2

6552,V 212.0 722.0 302.0 6 63. a

14B2.7

7 8 . 8 2 d . 6 3 3 . 7 4 1 . ? 1 3 . 0 1 2 . 0

152 .3 B.3

1 5 . 0 8 , 2 ? . 2

2 3 4 , 4

1 0 . 7 . 9

2 8 . 0 3 0 . 6

2 .0 2 . 6

65 .1 1 9 . 6 7 .1

11 .1 38 ,1

1 1 5 . 7 3 . 5

2 6 3 . 6 1 6 1 , 1

4 0 , 9 6 4 . 2

1 2 3 . 2 2 3 . 2 2 5 . 8 2 5 . 0

8 . 3

2 0 . 3 . 3

1 1 . 0 . 0

6 . 0 . 0 . 0 . 0

1 4 3 . 5 1 5 . 5 4 7 . 1 1 0 . 3 4 3 . 7

120 .O 3 . 1 5 . 0

UEBL 110 , é 4 3 . 0

2 0 . 3 . 3

1 1 . 0 . 0

6 . 0 . 0 . 0 . 0

1 4 3 . 5 1 5 . 5 4 7 . 1 1 0 . 3 4 3 . 7

120 .O 3 . 1 5 . 0

UEBL 762. B 3 6 . 3 2 2 , 7 3 0 , 7

2 0 . 3 . 3

1 1 . 0 . 0

6 . 0 . 0 . 0 . 0

1 4 3 . 5 1 5 . 5 4 7 . 1 1 0 . 3 4 3 . 7

120 .O 3 . 1 5 . 0

Tableau 13 : Les quanti tés disponibles en 1977.

Page 80: ÇR ïi otmi - IAEA

64

Mais au niveau régional, il existe en général une disparité entre la

demande et la production disponible qui est compensée grâce aux flux entre zones

excédentaires et zones déficitaires du pays auquel appartient la région et par

les importations directes de la région. Avant de reconstruire les flux entre re­

gions, il faut donc connaître la demande des diffë^nts produits laitiers.

3 - LA DEMANDE INTERIEURE.

3.1 - Les consommations régionales.

Elles ne sont pas estimées de la même manière pour chaque pays de la

C.E.E.

3.1.1 - La Prance.

L'i.N.S.E.E.E réalise des enquêtes alimentaires â partir d'un échantil­

lon représentatif de l'ensemble des ménages ; cette enquête porte sur l'e^semble

des consommations alimentaires qu'elles résultent d'un achat, d'une auto .onsomma-

tion ou d'un repas pris hors domicile. Pour chaque poste de la nomencl? jre des

produits, l'Institut publie la consommation totale et la consommation ..oins l'au­

to consommât ion. Nous avons return cette deuxième série de données ; 1' s autocon­

sommations régionales de chaque produit étant bien connues, nous les ajouterons

à la diagonale du tableau estimé. La dernière enquête date de 1974 on estimera

les consommations pour l'année 1977. Si pour un produit donné, les consommations

moyennes en kg, par tête, sont notées :

C_ (77) : consommation française apparente en 1977

C T (74) : consommation française I.N.S.E.E.E en 1974

et R (74) : la consommation d'une région en 1974

alors la consommation de la même région pour l'année 1977 est calculée â partir

de l'identité : C T (77) R (77)

C T (74) R (74)

Cette éga l i té implique certaines hypothèses. D'abord, l a ' roissance de la con­

sommation par habitant entre 1974 et 1977 n ' a pas modifia l a structure de con­

sommation de 1974, so i t R (74) R. (77) pour leB régions I et 2.

R 2 (74) = R 2 (77)

A long terme, cet te approche est peu pe r t i r an te ; i l est évident que

l 'amélioration des réseaux de dis t r ibut ion, l ' impact pub l i c i t a i re et l'augmenta­

tion des revenus peuvent modifier la structure de consommation.

Page 81: ÇR ïi otmi - IAEA

65

Ensuite, la distribution de la population selon les régions est sensiblement

constante aut plus sinplewsnt, il n'y a pas de phénomène de dépeuplement.

Prenons par exemple pour le Bassin Parisien le cas du beurre :

si la consoramation française apparente en kg/tête/J977 C_ (77) = 9-53

la consommation française I.N.S.E.E-en kg/tête/1974 C T (74) = 8.35

la consommation du BP, I.N.S.E.E.E en kg/tete/1974 C B p(74) = B.30

alors C B p (77) = 9-47.

Les calculs sont reproduits pour chaque région et les résultats, aux­

quels l'autocoQsommatian â la ferme est ajoutée] sont repris sur les cartes 4,

5, et 6.

Les consommations moyennes par tête, multipliées par les populations

respectives des régions donnent les consommations totales régionales.

3.1.2 - L'Italie.

Aucune donnée concernant les consommations régionales n 'é tant disponi­

ble,nous avons estimé ces quantités en exploitant deux sources d'information :

- les c i rcui t s de d i s t r ibu t ion et d'importation des fromages en I t a l i e d'après

une étude du C F . C E . ,

- les consommations alimentaires des populations de onze régions de la Communauté

Européenne d'après une étude EDBATOM.

Le d i s t r ibu t ion de chaque type de fromage i t a l i e n entre les différen­

tes zones d ' I t a l i e se présente ainsi :

Page 82: ÇR ïi otmi - IAEA

r 66

Les productions rëgionaies des divers types de fromage (en 1 000 T)

suivent :

i^f^—-^région* 1TBO HUE ITCE I D E

Fecorino ft*iago t Hantasio }

Crescensé ( S tracch ioo \

I c s H c o

T a l l e g i o

Corgonrola

Frovolone

Foat ina l

Eameachal

„ . Mozsare l la ! T r * 1 9 R i c o t t a j

60.3

0

0

44.1

15.2

17.6

30.6

li». 3

2 .6

11.7

24.0

35.3

87 .5

0

42 .8

15.0

a 0

0

13.5

1.4

0

0

6.7

0

6 . 6

0

10 .3

0

0

0

4 . 1

0

a

0

15 .5

0

10.9

0

3 . 0

0

0

0

0

3 . 0

a

0

21.4

Total 261.3 166.5 3 6 . 5 1 38 .3

FrocuR.es fermiers 26.3 9 .9 | 8 , 1 t 29.7

La d i s t r ibu t ion de fromages importés es t l a suivante :

t y p e * * - — ^ ^ ^ Pays 4e f r a s a g ë s " * * » ^ ^ ^

mra mœ rrcE "HME Total (1000 T)

Frooagea p a r s i n g s ^ IjD m > 0 0 1.9

Jttaenthal 50 Z 30 Z 15 Z 5 X. â9-7

Fondus 28 Z 33 Z 16 X 23 I 24.8

Edan-Gauda 50 Z 30 Z 15 1 5 Z K . l

F r a i s 0 1 0 Z 11.5

Face n o l l e 40 Z 30 X 15 Z 15 Z 65 .9

Fecor ino Z , 5 .2 Fecor ino 5 .2

Importat ion T o t a l e (100C. T] 7 7 . 5 S4-v 2 4 . 0 2 6 . a 183.1

Page 83: ÇR ïi otmi - IAEA

67

Avec les 3 tableaux précédents et les quantités disponibles (Tableau 13)

nous obtenons pout les frjmages : les échanges entre régions italiennes, la con­

sommation totale régionale (Tableau 14) et la consommation en kg/tête pour cha­

que région (Carte 6).

ITNO ITNE ITCE ITME

Consommation !

- du fromage industriel

-du fromage fermier

218.5

26.3

152.S

9.9

125.1

8.1

143.1

29.7

totî.1 de la consommation 244.8 162.4 133.2 172.S

Four le lait et le beurre, l'estimation des consommations par uête est

basée sur les données du r; ..port EURATOM n° 4218 f concernant trois régions ita­

liennes : FRIULI (ITNE), BASILICATA et CAMPAKIA (1TME).

Nous supposons que le rapport entre 1er consommations du Nord et du

Sud reste constant. A partir de la consommation moyenne italienne en 1977, nous

obtenons :

LAIT DE CONSOMMATION BEURRE

ITHO ITNE ITCE ITME

ITALIE

77.5

22.5

3.9

0.26

ITHO ITNE ITCE ITME

ITALIE 76.8 2.04

Consounnation industrielle en kg/tête/an (surconsommation non comprise)

1.1.3 - Le Royaume-Uni.

LP. Ministère de l'Agriculture édite un rorport annuel sur les consomma­

tions des ménages par région (Household food cornsumption and expenditure : Ra-

port 1977).

3.1.4 - R.F.A.

Les organismes agricoles nati'—mix e t régionaux consultés n 'ont pas

fourni l e s consommations par tê te dant d i f férents lands, main plutôt des don-

Page 84: ÇR ïi otmi - IAEA

68

nées pour différentes classes de ménages qui sont peu exploi tables . Nous consi­

dérons que danB chaque land, l ' h a b i t a n t consonne cousue le citoyen moyen de l a

R.F.A., sauf en ce qui concerne les produits fermiers pour lesquels l 'autococ-

sommation est connue dans chaque land.

3.1.5 - Les autres T / s .

Pour l 'U.E.B.L., l e Danemark, les Paya Bas et l ' I r l a n d e , les consomma­

tions apparentes sort retenues.

Les quantités consommées en moyenne par tê te en 1977, dans chacune des

28 régions de la C.E.E. sont danB l'Annexe 1 ; e l les sont portées sur les cartes

4, 5, 6 pour respectivement l e l a i t de consommation, l e beurre et l e Tromage,

quant aux consommations totales» e l l e s apparaissent dans l e Tableau 14.

(1 000 tonnes)

EOPU.

! 0 6 CONS FBAI BEUH FROM POUD

SH 3 .587 222.0 29.6 17.6 33.2 18.4 Bï 9.607 763,5 109.5 63,5 122,6 67.8 NU 17.030 1001 .0 194.3 113,4 217.5 120,2 HE S.511 422,0 63,2 36.9 70.7 39.1

1.720 309.4 55.0 32.2 61 .5 34.0 BU '9.120 746.6 101 ,? 62.1 1-6.4 64.4

BftY 10.81? 974.0 125.5 71 .9 138.9 76,3 BO 1 .927 103.1 21 .7 12.6 24,3 13,4 RP 9.943 585.4 117.5 86.4 188,1 26,2 BP 9.713 964.7 108.7 V3.7 160.7 19,6 !

NORD 3.91? 303.6 41 .5 72.4 6 4 . ° 11.3 EST 4.92Ï 470.3 50.5 34.1 79.7 8.2 1

0 6.94:1 654.8 53.9 104.7 76. f 7.9 :

s.o 5.566 469.2 36.5 29.5 38.4 9.5 i C E 6.164 55S.5 45.8 50.7 159.2 10.4

HEDI 5.790 348,4 48.7 31 .6 100.4 27.5 ITNO 15.338 2069.3 47.9 63.5 244.3 15.3 ITNE 10.341 8V6.9 44.0 43.4 162,2 3 . 6 I T C E 10,733 280.6 14.1 2 . 8 133.0 . 8

ITME 19.843 1078.9 15.-3 5. 2 172.8 . 3 ENGL 46.312 6553.2 154.3. 355.2 266 .3 200,2 H I R L 1 .537 212.0 8 . 3 14.2 a.a 3 . 8 SCOT 5.196 722.0 15.0 40.2 28.3 14.7

WAL 2.768 382.0 8 . 2 25.6 14.8 10.1 IRL. 3.192 663,9 9 . 3 39.6 10.7 51.1 P.B 13.898 1577.5 247.0 50.1 182.3 184.3

W 5.08? 670.4 1 10.3 43.2 53.3 5 . 7

ilEBL 10.192 766.0 52.5 103.4 119.5 39.7

Tableau i4 : les consommations totales des différents produits laitiers en 1977.

Page 85: ÇR ïi otmi - IAEA

1

Carte 4 : La consommation régionale de l a i t en 1977 (kg/tête/an)

(y coppris l a i t cru à la feme)

(1) ce chiffre tient 3 L'aucacacucGsitisn importance de laie de brebis ec de chèvre compris dans cette étude.

Page 86: ÇR ïi otmi - IAEA

1 Carte 5 : La consommation de beurre en 1977 (kg/tête/an)

(y conpris consonnation à la feme)

(I) donnée qui peut î t re surestimée a cauKdes transit» (Z) Les eonsoaaatîcn* régionales de la

B.P.A. n'ont pu être Jitrérenciâaa. I.i conionoueioo du payi a êc£ retenut.

Page 87: ÇR ïi otmi - IAEA

1 Carte 6 : La consommation régionale de fromages en 1977 (kg/tête/an)

(y compris fromages fermiers, fromages de chèvre et de b reb i s ) .

(!) Lai consosnacians regional" e c R.F.A. correspondent 1 la conaonmacion ilu pays

Page 88: ÇR ïi otmi - IAEA

72

3.2 - Les importations.

Les importations étrangères des différentes régions de la C.E.E.

(case 5, schéma 5) sont dans le Tableau 15.

(1 000 tonnes)

Ent Ecr CONS FRAI BEUR FROM PDUD

I ———— _ ™ I

Tableau 15 : Las importations étrangères régionales en 1977, en poids du produit.

3.3 - Les quantités nécessaires aux régions avant importations.

Les besoins en l a i t ent ier et écrémé correspondent aux demandes des

usines l a i t i è re s ins ta l l ées dans la région. Les quantités de l a i t entier u t i l i ­

sées par unité de produit transformé sont connues au niveau du pays (cf. t a ­

bleau 2) ; on considère que ces coefficients techniques sont identiques au n i ­

veau des régions appartenant â un même pays. Avec cet te hypothèse et connaissant

les quantités des différentes productions, i l est fac i le de calculer les besoins.

Importations dédui tes , on obtient la quantité nécessaire à la région

fournie par la production du pays auquel la région appart ient (case 11, schéma 5)

Page 89: ÇR ïi otmi - IAEA

1 La somme de ces quantités ne correspond pas toujours exactement à la production

disponible du pays ; cela est dû aux imprécisions statistiques. On a procédé à

des redressements par règle de trois sur les chiffres des bilans laitiers.

Les quantités de lait entier et écrémé nécessaires avant importations

sont les suivantes :

(1 000 Tonnes)

Ent Ecr

SH 2 1 3 1 . 3 B52.0 BS 5 1 3 3 . à 3136 .1 NU 7.1 SB. 0 1707 .2 * HE 1 4 6 B . 6 6 3 7 . 3 I

RPS 8 7 6 . B 4 M .1 BU 2 3 2 B . 2 132b.B

BAY 5B11 . 2 2532 .7 BD 6 9 . 3 3 3 . fl BP 3 2 3 . 6 1 Ï S . 6 BP 7 5 1 3 . 9 271.1.1

NORD 1290 .4 4 4 5 . 3 EST 26-11 ,4 320 .1

G B 2 9 9 . 7 7 2 0 5 . 1 S.Q 1 7 5 3 . 6 5 9 0 . 7 C E 2 4 2 7 . 9 247 .4

HEDI 1SB.9 105 .0 ITNO 37B7 .4 7Û7.8 I Ï N E 3 1 5 7 . 7 B00.5 ITCE 9 1 8 . 4 167 .1 ITHE 1 7 4 4 , 6 141 . 6 ENGL 1 0 2 1 5 . 0 27B4.1 HIRL 1 2 3 3 . 6 4B7.2 SCOT 1Z2B.9 2 0 5 . 3

j UAL 7 6 7 . 0 2 8 5 . 2 IRL 3920.A 2 4 6 6 . 3 P.B 1 0 2 1 7 . 8 4150 .8

DK 4932 .B 1411 .4 UEBL 2 9 6 9 . 7 1700 .2

Tableau 16 : Quantités de iait entier et écréme nécessaires avant importations

en 1977.

Pour les autres produits laitiers les quantités nécessaires aux ré­

gions avant importations sont obtenues par différence entre les consommations

et les importations.

I

Page 90: ÇR ïi otmi - IAEA

r 1 (1 000 Tonnes)

s.o C E

«EDI

2 0 1 . 4 7 3 9 , 2 9 7 0 . 1 4 2 1 . 5 2 9 7 . ? 7 4 4 . 9 9 7 2 . 2 1 0 0 . 0 5 8 0 . 1 9 6 4 . 2 2 9 5 . B 4 6 5 . 1 £ 5 4 . 8 4 6 9 . 2 5 5 7 , 6 3 4 8 . 4

ITND 2 0 5 9 . 2 3 3 . 9 2 4 . 0 1 6 7 . 3 6 . 0 ITNE B93 .4 4 1 . 9 3 4 . 6 1 0 7 . 3 . 0 ITCE 2 8 0 . 0 43 .0 2 . 0 1 0 9 . 2 . 0 ITHE 1 0 7 8 . 6 1 2 . 0 2 . 6 1 4 6 . 0 . 0 ENGL 6 5 5 2 . 9 152.3 2 3 . 7 1 4 7 . 5 1 8 8 . 3 NIRL 2 1 2 . 0 8 . 3 1 2 . 2 6 . 6 3 . 3 SCOT 7 2 2 . 0 1 5 . 0 4 0 . 2 2 8 , 3 1 4 . 7

UAL 3 9 2 , 0 8 . 2 2 5 . 6 1 4 . 8 1 0 . 1 IRL 6 6 3 . B 9 . 2 3 8 . 1 8 . 3 4 3 . 7 P.B 1 4 8 2 . 7 '234.4 11 .1 161 . 9 1 2 0 . 0

DK 6 7 0 . 4 110 .6 4 3 . 0 4 7 . 6 3 . 1 UEBL 7 6 2 . 8 3 6 . 3 2 2 . 7 3 0 . 7 5 . 0

Tableau 17 : Les quanti tés de produits l a i t i e r s nécessaires aux régions

avant 'mportations, en 1977.

Page 91: ÇR ïi otmi - IAEA

75

IV - LA MODELISATION DES ECHANGES.

La compara i son d e s deux t a b l e a u x , p r o d u c t i o n ( t a b l e a u 9) e t consomma­

t i o n ( t a b l e a u 1 4 ) , met e n e v i d e n c e l e s g r a n d e s r é g i o n s d é f i c i t a i r e s e n p r o d u i t s

l a i t i e r s : Région P a r i s i e n n e , M é d i t e r r a n é e , Nord, U . E . B . L . , England ( e x c e p t é pour

l e l a i t de consommat ion) , B e r l i n Wes t , N o r d r h e i n - W e s t f a l e n , R h e i n l a n d - P f a l z -

S a a r l a n d , I t a l i e du Nord . Les d é f i c i t s e n t r a î n e n t d e s f l u x de p r o d u i t s e n t r e

r é g i o n s p r o d u c t r i c e s e t r é g i o n s consommat r i ces u t i l i s a t r i c e s .

I - LES ECHANGES ENTRE REGIONS DE PAYS DIFFERENTS.

S e u l e s l e s marges de c e s s o u s - t a b l e a u x ( c a s e 6 , schéma 5 ) , i m p o r t a t i o n s

e t e x p o r t a t i o n s t o t a l e s d e s d i f f é r e n t e s r é g i o n s , Bont connues ; l e s échanges e n ­

t r e r é g i o n s de p a y s d i f f é r e n t s d o i v e n t donc ê t r e e s t i m é s . P o u r é v a l u e r l e s f l u x ,

p l u s i e u r s méthodes s o n t p o s s i b l e s :

- la minimisation des coûts , q u ' i l s soient de transport ou de per te de produits

plus ou moins périssables ; dans ce cadre, le? échanges peuvent ê t r e déduits

d'une matrice de "distances" qui aérai t fonction de l ' i n f r a s t r u c t u r e , de la

distance kilométrique, du moyen de transport u t i l i s é , du produit considéré,

- la seule proximité géographique ; mais alors quelle distance f a u t - i l choisir ?

La distance entre les cap i ta les régionales, entre les gras centres de produc­

tion, entre les pôles urbains ou commerciaux ?

- les habitudes et les l iens commerciaux, bien d i f f i c i l e s a saip.ir,

- l ' i n d i f f é r e n c e d ' a p p r o v i s i o n n e m e n t d e s r é g i o n s . Chaque r é g i o n s e c o n d u i t a lo rB

pour s e s i m p o r t a t i o n s e n p r o v e n a n c e d e s r é g i o n s d ' u n a u t r e p a y s comme l e pays

a u q u e l e l l e a p p a r t i e n t . S i l e N i e d e r s a c h s e n i m p o r t e de F r a n c e 10 ,4 m i l l i e r s de

t o n n e s de fromages e t s i l a s t r u c t u r e des i m p o r t a t i o n s a l l e m a n d e s , en p r o v e ­

nance des d i f f é r e n t e s r é g i o n s f r a n ç a i s e s , e s t l a s u i v a n t e :

RP BP NORD EST 0 S.E C.S MEDI

0 Z 29 ,6 X 3 .7Z 4 5 , 2 % 7 , 5 Z 6 ,1 % 7 , 9 Z 0

a l o r s l e s i m p o r t a t i o n s du N i e d e r s a c h s e n en p r o v e n a n c e d e s r é g i o n s f r a n ç a i s e s

s e r o n t :

BP NORD EST 0 S.O C E TOTAL

3 ,1 0 ,4 4 , 7 0 , 8 0 , 6 0 , 8 10 ,4

C ' e s t c e t t e mé thode q u i e s t r e t e n u e .

Page 92: ÇR ïi otmi - IAEA

76

2 - LES ECHANGES INTERREGIONAUX (case 12, schéma 5).

Comme pour les échanges entre régions de pays différents, on recons­

truit les bloct diagonaux (case 12, schéma 5) à partir des marges qui sont les

quantités disponibles commercialisées (case 8) et les quantités nécessaires en

provenance de la production indigene (case 11).

On dispose de données de transport publiées par le Ministère de l'équi­

pement et de l'aménagement du territoire en France et le Statistisches Bundesamt

en R.F.A. ; les chiffres sont surestimés &ls prennent en compte les ruptures de

charge et les transits) et sont édités à un niveau très agrégé ; pour les pro­

duits laitiers, dans la nomenclature NST, les deux seuls postes sont les produits

frais et les produits fabriqués.

A partir de ces matrices de transport et des marges, les données

d'échange sont reconstituées au moyen du R.A.S. qui est un modèle classique de

double proportionnalité par rapport aux marges. Ce modèle postule que la crois­

sance des exportations et des importations d'une entité géographique (ici la ré­

gion) se répartit avec une certaine uniformité sur les régions "clientes" et sur

les régions "fournisseurs". Dans notre approche, R.A.S. permet de conserver la

structure des flux de la matrice des transports en l'ajustant sur les marges

connues,

Page 93: ÇR ïi otmi - IAEA

77

Dans les pays autres que l a R.F.A. et l a France, on n ' a pas pu obtenir

des matrices de transport.

En I t a l i e , la matrice des échangea de fromage a é té estimée comme cela

a été expliqué au chapitre ( 3 . 2 - 1 . ) . Four les autres produits , connaissant les

marges des tableaux, on a const rui t les échanges entre les 4 grandes régions

italiennes» avec les règles suivantes :

- les régions dé f i c i t a i r e s consomment leur production,

- les régions excédentaires n'importent pas des autres régions,

- les régions excédentaires exportent aux régions d é f i c i t a i r e s ; ces dcrniè

res s'approvisionnent auprès des régions excédentaires indifféremment.

Au Royaume-Uni, i l n ' e x i s t e pas d'échanges interrégionaux. Four les

autres pays, la consommation en produit indigène est égale à l a production dispo­

nible counercialisée.

Les tableaux d'échanges entre les 28 régions de la C.E.E. pour les

sept produits l a i t i e r s retenus se présentent ainsi :

Page 94: ÇR ïi otmi - IAEA

~~l

Tableau 18 : MATRICE L'ECHANGES DU LAIT ENTIER (100 tonnes ) EN 1977.

•cet l o o o o o e o o o o 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 0 o o o o o o ÏOT 3IMT SII43 a i t » 14113 TlW 3») l 3012* 701 3240 73440 m » «*»* B H I IT3M ÏIJPO 100» 4»44 33UI 1 •%* 17*44 1BI150 «TO» , M M , 4 T 0 3*331102313 4»JÏ« 2T033.

i

L

Page 95: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 19:MATRICE D'ECHANGES DU LAIT ECREME (100 Tonnes) en 1977.

5H BJ nu MO flPJ DU BAV sa RP

t i r 8 3 7 0 1 0 1 3 I B 4 4 0 2 1 7 0 0 271 0 fis 0 3 0 0 9 4 0 9 0 0 0 o 0 «u 0 14771 0 0 0 0 0 0 ME » 123 2L'3 4 3 7 3 a 241 D 3 3 0

APS 0 19 3 3 a 0 3 0 PU 0 0 0 o 10304 0 0

0 IGB 1V7 3 3 2 2 S 3 3 f = 9 BO 0 0 3 0 RP 0 0 0 a 0 5 7 HP 0 0 0 0 0 EJZ

NQHD 0 0 0 D 0 7 1ST 3 14 4 2 t

D 0 0 0 D 0 1 1 Î . O 0 0 0 0 D C E 0 0 0 0 0 7

HEDt 0 0 0 0 t r i ' D 0 0 0 a 0 K H E 0 0 0 0 ITCE 0 0 0 ITME 0 0 0 ENGL 0 0 0 0 0 N I R L 0 0 0 0 0 SCOT 0 0 0 0 0 0

UAL 0 0 0 ]RU 0 0 0 a 0 0 P , B 0 0 0 D 0

DK 9 3 1 4 0 0 0 item. 1 4 fld 0 4 2 HCCE 0 0 c 0 0 0

TOT B 6 I 9 3 1 3 7 3 7 1 4 0 6 3 7 3 3 3 0 *

BP NORD FIT 0 S.O C E MEI>1 1 \"0 UHF

27131 4*33 3201 72034 3907 2474 1(130 93VI 0493

I l ' E ir i lE tltfiL Nlt.L « O f UAL IRL P.B DK UEBL

1Q02 I4BQ 278*1 4899 2033 j g j j 24BVS 43042 14114 17174

VO

Page 96: ÇR ïi otmi - IAEA

Tab leau 20 : IIATRICE D'ECHANGES DU LAIT DE CONSOMMATION (100 Tonnes) en 1977.

PS NU HE Rpr nu un* un nf DP MORU e n a i . n C E HEDI ITHO ITHE i rcc I I K E EWGL IRL I C D I « , IL IAL P.B DK WEFU

o 0 a o c o G o o a ù o â ô â ô ô a a a a o o o o " o à "" ô 1220 7M3 100(0 « 3 0 3094 7444 9740 1031 5BS4 9*47 3036 «703 434B 4 4 v a n B 3 34B4 20493 0949 2U04 10789 453Î3 2120 7 2 j o M 2 0 4439 13773 * " « 7**0

_ J

Page 97: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 21 : MATRICE D'ECHANGES DES PRODUITS FRAIS (100 Tonnes) ne rcr.v nu h'ir [<ii i-r- ni' rmini LST it J.n c . r -tirni i n m m i n

1073 194.1

1106 0

M OH

Page 98: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 22 ; MATRICE D'ECHANGES DE BEURRE (100 Tonnes) en 1977.

» V BO HP BF> NORD EST 0 X.O C E KED1 ITND ITME ITCE UNE ENOL NI m.

37B 350 340

TOT 17* AÏS 1134 3d» 322 421 719 126 Hi 4 957 734 341 1047 273 907 316 Û33 434 2 S 92 3393 142 402 2'fi 3(.4 ;oi 432 1034

Page 99: ÇR ïi otmi - IAEA

: MATRICE D'ECHANGES DES FROMAGES (100 Tonnes) U Q 1977.

HDB» EJT n Î.D C E KEDI ITNO ITNE MCE tfHE EHGL TRL SCOT MAL IftL P.B BK UEBL

È i i i i.J i ,1 i i j j j ,j i i ill J

L

Tableau 23

I H M NU HE RPS BU BftY Bll RP BP

Ï H 1 3 4 0 13 0 I I 15 0 7 1 0 P I a « « 3 0 4 3 84 0 3D 4 NU 0 a»7 0 0 0 o o a HE 0 0 13 « 0 9 I I 13 D 4 0

KPX 0 0 0 0 0 0 0 BU 0 0 D 0 0 0 0 A

0 0 3 3 7 0 271 1 0 9 2 146 2 1 RO 0 0 0 0 • 0 0 0

0 0 0 0 0 0 0 19 BP 31 3 7 15 17 1? S 653 116

NORD a « 2 2 2 EJT 1 4 7 2 2 2 6 ?.a 10

0 0 G 4

* 3 2 7 i . o 4 3 4 4 C E a a 4 3 3

I1E0I a 0 G t> 0 ITNO 0 0 a 1TIIE 0 o i I T C E a 0 i ITHE 0 1 EHGL 7 i ' I H L 0 0 0 0 iCOT 0 0 0 0

0 0 0 0 H t f t L 0 0 1

P . P 190

= 21 1 4 7 t 7 1

DK TA 1 4 14 1 1 13 B uctu 0 3 0 3 0 3 10 1 HCEE 3d 3 o 24 3 7 1B

TOT 333 1234 7 0 7 4 1 3 116-» 1309 24 1SS1

Page 100: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 24 : MATRICE D'ECHANGES DE LA POUDRE (100 Tonnes) en 1977.

R M BU HI' NURD E Ï T 0 s.0 C i : Ml IM I III'J ] TNE

s s : ; i ; : ; :;

; ; s s

a a o

Page 101: ÇR ïi otmi - IAEA

85

C - LA CONTAMINATION DU LAIT ET DES PRODUITS LAITIERS

INTRODUCTION

La r a d i o c c n t a i n i n a t i o n du l a i t e s t s o u v e n t c o n s i d é r é e comme l ' u n d e s

f a c t e u r s l e s p l u s i m p o r t a n t s de l a c o n t a m i n a t i o n du rég ime a l i m e n t a i r e g l o b a l .

A c t u e l l e m e n t , l a c o n t a m i n a t i o n a r t i f i c i e l l e e s t due en q u a s i t o t a l i t é

aux r e t o m b é e s de r a d i o - i s o t o p e B p r o d u i t s p a r f i s s i o n a l a s u i t e d ' e s s a i s n u ­

c l é a i r e s a t m o s p h é r i q u e s . En r a i s o n de l a d é c r o i s s a n c e i n t e r v e n u e d e p u i s l a

f i n des e s s a i s a m é r i c a i n s e t s o v i é t i q u e s , l e s p r i n c i p a u x r a d i o é l é m e n t s a r t i ­

f i c i e l s p r é s e n t s d a n s l e l a i t a c t u e l l e m e n t s o n t l e s t r o n t i u m 90 e t l e cés ium

137. La p r é s e n c e d ' i o d e 131 a t o u t e f o i s é t é d é t e c t é e en septembre 1977, p a r

exemple» immédia tement a p r è s l e s e s s a i s a t m o s p h é r i q u e s c h i n a i s .

Le comportement d e s s u b s t a n c e s r a d i o a c t i v e s dans l e m i l i e u r é c e p ­

t e u r n a t u r e l e s t t r è s complexe ; i l dépend p o u r u n m i l i e u donné des c a r a c t é ­

r i s t i q u e s du r a d i o n u c l e i d e . P a r d é c r o i s s a n c e r a d i o a c t i v e , l ' i o d e 131 d i s p a r a î t

r a p i d e m e n t ; i l n ' e s t e s t p a s de même pour l e Sr e t l e Cs qui p o s s è d e n t

r e s p e c t i v e m e n t une p é r i o d e r a d i o a c t i v e de 28 e t 30 a n s (Annexe 2 ) . Actuel le**

ment l e s a c t i v i t é s d é t e c t é e s s o n t t r è s f a i b l e s .

N o t r e p rob lême e s t s u r t o u t l e s u i v a n t : l e fonc t ionnement d e s i n s ­

t a l l a t i o n s n u c l é a i r e s e n t r a î n e , m a l g r é l e s m e s u r e s de s é c u r i t é p r i s e s , l a l i b é ­

r a t i o n de s u b s t a n c e s r a d i o a c t i v e s dans l a b i o s p h è r e . I l e s t i m p é r a t i f d ' é t u d i e r

l e s c o n s é q u e n c e s q u i p o u r r a i e n t en r é s u l t e r p o u r l 'homme e t son env i ronnement

B o i t en f o n c t i o n n e m e n t n o r m a l , s o i t dans d e s s i t u a t i o n s a c c i d e n t e l l e s h y p o t h é ­

t i q u e s ( l ' i m p o r t a n c e é v e n t u e l l e d ' u n r e j e t a c c i d e n t e l d ' i o d e 131 e s t b i e n c o n n u e ) -

Page 102: ÇR ïi otmi - IAEA

1 Dans le cas d'un fonctionnement normal des installations, les

rejets sont libères sous forme gazeuse dans l'atmosphère et sous forme

liquide dans les eaux de surface : les activités rejetées subissent une

dilution importante.

Rappelons que le transfert des contaminations par la chaîne

alimentaire dans le cas du lait et des produits laitiers se présente Bchê-

matiquement de la façon suivante :

r-€

SU] THMSmXlATV

H 0 H H I

_7 : Transferts des contaminations par le l a i t .

Page 103: ÇR ïi otmi - IAEA

87

L'homme ingère peu de lait cru, il le traite ou le

transforme.

L'objet de l'étude est de déterminer les concentrations de

radionucleides dans les produits laitiers consommés par l'homme, en tenant

compte des concentrations dans le lait entier produit (considérées comme lîes

données), des transformations subies par le lait entier et des échanges

effectués au niveau de cette matière première et de ses dérivés.

Les radioéléments au cours de la transformation du lait en

produit laitier peuvent Bubir une dilution ou unis concentration exprimées

par le coefficient de transfert. Ce coefficient varie selon les procédés

techniques employés et selon que l'élément a plus ou moins d'affinité

physico-chimique soit pour la matière grasse soit pour le lait écrémé ou

le sérum. Il s'exprime sous la forme de ;

(concentration du radionuclide)dérivé

(concentration du radionuclëide) l a i t e n t i e r

Certains auteurs (Lagonie, Kirchman) ont fait des synthèses

d'expérimentations et ont estimé ces coefficients de transfert.

Ainsi pour le césium 137, le strontium 90 et l'iode 131, nous

avons retenu les coefficients suivants :

137 Cs 90 Sr 131 I

lait écrémé 1.03 0.92 0.99

crème 0.87 0.60 0.73

beurre 0.11 0.09 0.36

fromage [0.57-0.90] 0.60 0.30

Page 104: ÇR ïi otmi - IAEA

aa

Le beurre es t peu contaminé ; les éléments radioactifs se

trouvent principalement dans ?e l a i t écrémé. Les taux de t ransfer t

d'un radionuclëide du l a i t à ses dérivés sont intéressants â consi­

dérer pour évaluer les poss ibi l i tés d ' u t i l i s a t i o n du l a i t " matière

première " en cas de contamination. Une correction de décroissance

radioactive s 'y ajoute éventuellement.

L ' u t i l i s a t i o n des coefficients de t r ans fe r t donnés c i -

dessus suppose que les coefficients techniques ne varient pas dans

le temps e t l ' espace . Nous supposons que cela r es te vrai pour le

calcul des concentrations dans le l a i t écrémé, le beurre et les

produits f r a i s .

En décomposant l<a coefficient de t r ans fe r t en un coefficient

technique n u l t i p l i ë par un coefficient ds répar t i t ion quand i l existe :

{concentration du radionuclide) derlvS „ potd» du l l lc entier titillai Activité du produit dérivé "(concentration""du radionuclëide) lait >..itier poidi du derive Activité du lait entier

nous pouvons retenir pour le lait de consommation, les fromages et

le lait de conserve ( laits concentrés et poudre de lait entier )

les coefficients techniques calculés sur l'année 1977 et présentés

dans la première partie du rapport. Le modèle de transfert porte

alors en compte pour les fromages un coefficient de répartition

du radioélément entre le fromage et le sérum.

L'emploi de la présure fait passer environ :

61% du strontium dans les fromages

10% du césium

20% de l'iode.

Page 105: ÇR ïi otmi - IAEA

89

En ce qui concerne les fromages f ra i s gras , les teneurs plus

élevées en radioéléments soni- dues au f a i t que ce type de fromage

contient plus de sérum ; les pourcentages de f ixation de l'élément radio­

act i f sont 69% pour le s u -ntlum, 23% pour l e césium e t 50% pour l ' iode .

Ces fromages ne sont pas étudiés séparément en raison de leur production

relativement faible et du manque de données.

La concentration d'un radio_4iucléide dans le l a i t de consom­

mation es t voisine de celle du l a i t u t i l i s é ( en t ie r ou écrémé ) du

f a i t des échanges réduits e t de la non existence de di lut ion. Les l a i t s

de conserve en poudre ou concentrés sont obtenus par élimination totale

ou pa r t i e l l e de l 'eau contenue dans le l a i t u t i l i s é . On supposera q u ' i l

n'y a pas de d i lu t ion .

Le calcul des contaminations par l ' i ode 131 n 'es t intéressant

que pour les produits f ra i s , car du f a i t de sa vie courte, on suppose

q u ' i l a complètement disparu des prcduits fabriqués. Hais au vu des

Datrices d'échanges du l a i t de consommation e t des produits f ra is , nous

constatons que les échanges entre les régions européennes sont t rès

réduits ; auss i , nous ne considérerons pas l ' i ode 131 dans notre modèle.

Le cas de l ' iode 129 se ra i t tout d i f fé ren t , mais pourrait

ê t re t r a i t é ( en u t i l i s a n t les coefficients appropriés ) à l 'a ide

du modèle dd t ransfer t des contaminations que nous nous proposons

d ' é tab l i r pour l e Cs et le Sr.

Page 106: ÇR ïi otmi - IAEA

1 • LE MODELE DE T R A N S F E R T

L e s d i f f é r e n t e s é t a p e s d u c a l c u l a p p a r a i s s e n t d a n s l e

s c h é m a s u i v a n t , ( c f - a o n e x e n ° 4 ) :

CONCENTRATIONS INITIALES

DANS LE LAIT PRODUIT PAS R.

CONCENTRATIONS DANS LE

LAIT ECREME PAR EEGIOH R.

ECHANGES DE

LAIT ECREME

CONCENTRATIONS DANS LE

LAIT ECKIHE AERES ECHANGES

CCBCEimiATIONS DAS3 LE LAIT

CÎWSQMHE ET POUDRE PAR REGIOH I ,

i ECHANGES DE

; CES PRODUITS

CTSCtNTRATIOSS EAHS LE

LAI. ESTTXB APRES ECHAÎidS

CISCEXTRATIOSS BiSS VT 1EDRRE

ET PRODCITS ÏRAIS

PAR RÏGIOS S,

ECRASES DE

CES PRODUITS

CONC.ÏBTHATIDNS DABÊ CES

7R0DUTTS APRES ECHANGES

CDHCESTRAIIOUS EA5S CE5

PROECITS APR.-.S ECHANGES

COHTAMIHATIOH MOYENNE INDIVIDUELLE

POUR CHAQUE PRODUIT E l R

1 ^ r

COKTAHIMTIOS a i r a i i n : UIEIVTDUELLE

POUR CRAQUE PRCFJIT ET R,

co>xy;L ,«iTia ,( GLOBALE j x i t i A H r m j i r e MJTZKI/Ç INDIVIDUELLE

FOUR CHAQUE RECIOS PAR REGION

Schéma 8 : Le modèle des transferts.

Page 107: ÇR ïi otmi - IAEA

91

La concentration initiale du lait entier qui est une donnée

â introduire dans le modèle est un vecteur de 29 éléments correspondant

aux 28 regions européennes considérées et a la z^ne hors C.E.E.

Nous retiendrons comme hase de données, les résultats obte­

nus à partir des prélèvements laitiers dans les différents pays (1).

Nous aurions pu aussi bien choisir des chiffres au hasard, car on s'at­

tachera aux valeurs relatives des contaminations finales dans les dif­

férentes rggionB.

Ces chiffras de base seront modifiés pour une région donnée

pour tester des hypothèses accidenti i-.s ou des concentrations dans le

lait entier anormalement élevées et éf.udit r la sensibilité des résultats

- en terme d'activité ingérée - des autres régions à la suite de ces va­

riations.

Le choix de la présentation des tableaux d'échanges que nous

avons décrits dans la première partie, permet d'affecter directement les

concentrations dans le lait entier aux produits dérivés par des multipli­

cations matricielles, soient par exemple :

C, le vecteur des concentrations initiales dans le lait entier (i = 1 â 29) î

d'un radioélément donné,

L. - la matrice d'échanges de ce lait matière première entre les régions

productricesi et utilisatrices j,

B.. les échanges d'un produit dérivé entre régions utilisatrices j et con-

sommatrices k, a le coefficient de transfert traduisant d'une part la

dilution du radioélément (ai) et d'autre part le coefficient technique de

transformation (012): la contamination moyenne individuelle pour le consom­

mateur de la région k est calculée de la tianière suivante :

Cl ] C* -J X L..

1 iJ est la concentration dans 1 kg de lait entier après échanges dans la

région j.

(1) Results of environmental radioactivi ty measurements in the member s ta tes of the European Community for a i r - déposition- water - milk, 1977.

Page 108: ÇR ïi otmi - IAEA

[2]

est la concentration dans 1 kg de produit dérivé après transformation

du lait entier Eatiëre première, dans la région j.

I C? B.. T31 c? - - i J Jï-

est la concentration dans 1 kg de produit après échanges dans la ré­

gion k.

La contamination moyenne individuelle par le produit laitier

est alors le produit de C^ par la consonnpation d'un individu appartenanf

3 la région k. Il s'y ajoute éventuellement un facteur de décroissance

Tadioactive.

Si nous voulons dissocier l'effet dilution et l'effet purement

technique l'expression [2] devient :

[2] G? = aï - J — CÎ

Activité du produit dérivé Activité du lait entier utilis<

Poids du produit dérive Poids du la i t entier ut i l isé

Certains produits laitiers sont fabriqués à partir d'un mélange

de lait entier et de la i t écrémé sous-produit du beurré : si nous prenons

en compte ce mélange l'expression [2] devient :

[2] C? = a! - ^ - C? + a\ -h- C°.

- les rapports et — T sont les quantités de lait entier et écrémé az a z

nécessaires pour fabriquer I kg de produit, les scalaires diet ai sont

les coefficients de dilution respectifs; par la suite nous supposons que

ai « aï, enfin G? est égal à la concentration du radioélément dans 1 kg

de lait entier multipliée par le coefficient de transfert lait entier-

lait écrémé , c'est-S-dire la concentration dans I kg de lait écrémé.

Page 109: ÇR ïi otmi - IAEA

93

II - RESULTATS ET COMMENTAIRES

Deux approches importantes du point de vue de la contamination

sont intéressantes à considérer. La notion âe produits H critiques "

permettrait de sélectionner des utilisations possibles d'un lait

contaminé ou de supprimer certains produits j la notion de circuits

" critiques " indiquerait les groupes de populations susceptibles

d'être exposés à une contamination élevée dans une autre région et

pourrait orienter les mesures de contrôle. L'étude des matrices de

transfert des concentrations pour les différents produits laitiers

nous fera percevoir la notion de produits " critiques " ; l'étude des

matrices de transfert des activités ingéréescelle de circuits

" critiques ".

Nous analyserons à partir d'une situation existante (concentra-

t ions dans le lait entier observées en 1977 pour le césium et le strontium

danô les 28 régions de la C.E.E.) que nous appelons situation de base, les

résultats d'une part en terme de concentrations dans les différents pro­

duits apreB transformations et échanges et d'autre part, en terme d'acti­

vité ingérée par un individu moyen dans chacune des 28 régions considérées

à la suite de la consommation de chacun des produits laitiers et de l'en­

semble de ces produits- Puis nous testerons des hypothèses de concentrations

élevées dans le lait produit par certaines régions. Au cours du calcul nous

verrons l'intérêt de prendre en compte le lait écrémé.

Avant de conclure, nous préciserons l'influence des échanges

sur les activités ingérées.

1 - LA MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS.

Chaque colonne de ces matrices représente pour une concentra­

tion initiale de 1 pCi dans 1 kg de lait entier produit par la région

correspondant à la colonne et 0 pour toutes les autres, les concentrations

spécifiques qui en résultent danB les différents produits dérivés pour

chacune des régions considérées. Far exemple, d'après le tableau 28, si

la concentration initiale de césium 137 dans le lait entier produit en

Bayera est de 1 pCi/kg, après échanges et transformations, la concentra­

tion de ce radioélément dans le fromage consommé à Berlin Ouest sera de

0,390 pci/kg (lecture en colonne).

Page 110: ÇR ïi otmi - IAEA

94

L'observation des matrices de transfert des concentrations

(tableaux 25 â 29) pour les différents produits laitiers montre que les

transferts du césium 137 sont limités pour le beurre et le fromage, im­

portants pour les produits frais et surtout le lait de conserve (poudre

et lait concentré). Four une concentration initiale unitaire dans le lait

entier, la concentration dans la poudre peut être plus que doublée dans

certaines régions de consommation. Far contre la concentration de césium

après transformation du lait en fromage et après échanges est nettement moins

importante que la concentration initiale dans la matière première utilisée.

L'importance de la concentration du césium dans le lait de

conserve s'explique par les quantités de lait utilisées et par l'inexis­

tence de dilution durant les transformations techniques de la matière

première en poudre ou lait concentré.

Far contre* la dilution du césium dans lea fromages tient au

fait qu'une grande partie du radioélément se fixe sur le sérum qui se sé­

pare de ces produits aprèB coagulation.

Le beurre est très peu contamine, le césium se concentre sur­

tout dans le lait écrémé, sous-produit du beurre.

Dans le modèle de transfert, le lait écrémé est considéré

comme une deuxième matière première pour deux raisons principales :

- De plus en plus, le lait écrémé est utilisé dans la fabrica­

tion de différents produits laitiers : les produits frais, les fromages,

le lait concentré .... Il est mélangé au lait entier matière première.

- Le césium et strontium sont deux radioéléments qui se fixent

surtout sur le lait écrémé', la concentration dans le lait écrémé est donc

très voisine des concentrations initiales dans le lait entier si nous ne

considérons pas les échanges.

Page 111: ÇR ïi otmi - IAEA

1 HaiB comme nous pouvons l e remarquer sur l e schéma n g 4 entre ces

deux types de l a i t u t i l i s é s se produisent des flux d'échanges importants :

des agricul teurs aux beurreries, des beurrerïes aux autres transformateurs,

dans le temps e t entre les différentes régions.

Les matrices de transfert du 90 Sr composent l'annexe 3 .

Page 112: ÇR ïi otmi - IAEA

I I

T a b l e a u 25 : MATRICE DE TRANSFERT DES CBNCENTRATIONS DE 137 Cs DANS LE U Î T DE CONSOMMATION

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OOD 000 000 •ODO 000 000 oao DOO 000 .

Page 113: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 26 : MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DB 137 Ca DANS LES PRODUITS FRAIS

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.000 ODD .000 000 000 .000 cub o'ia 000 00a 1 740 000 DOD .

• 000 ODO 000 .000 oao 000 000 00 a 0001 710 uDO .

.000 ODD .000 ODD 000 .OOU uoo 000 01? 0011 M3 ,

.000 000 -001 . 000 000 .000 DOO ODD 000 ODO DOO 0051.

.000 000 .000 000 00'. .000 oao 000 aao OOO 000 200 .

.002 000 .002 • 000 000 .oaa OOO 000 000 000 OOO 000 000 .

Page 114: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 27 ; MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DE J37 Cs DANS LE BEURRE

i I» « ftNV HE R M >u DAY PU ftp M» Nons EJT 0 X.D C E 1EDI ITHD ITHE ITCE •*E EHOL N1RL fCOT UAL inL f.9 DK UEBL

ÏH 126 0011 000 OOO 000 000 000 • 000 001 003 000 000 002 003 014 000 000 000 oao aoo 001 .000 .oao .000 .000 .003 .032 .000

PS 004 1?? 002 OOO 000 007 .000 000 000 000 000 000 000 001 000 000 000 OOO 000 .000 .000 .000 .001 .000 NI* 044 03? 001 OOO 000 043 .000 000 000 OOD 000 000 000 000 000 OOO 000 OOD .O'JO .oao .004 .023 ne 0=4 073 130 001 000 034 • 000 000 009 001 000 000 000 000 000 000 oao aoo 000 .000 • 000 .001 .000

urr 039 02? 003 001 110 000 027 000 003 000 OOA 000 000 000 000 000 000 oao oao .oao 000 000 .000 OSt 03? 01? 000 002 000 134 030 .000 000 OOD ODD 000 000 ODD 000 000 009 000 -ooa 000 .001 000 000 OOD 002 000 001 214 •Ooo 000 000 000 OOO 000 000 DOO 000 000 DOO 000 .aoo OOO 000 002 .000 ODO 071 on ooi 001 000 049 • OOO 000 000 000 000 OOO 000 001 000 000 000 000 000 000 oco Ot-0 002 001 000 000 000 000 000 OOO 002 000 • 000 001 03? 001! 012 127 007 003 000 OOD 000 oai 000 ooa aoo 013 007 003 000 000 000 000 OOO 000 • 000 000 071 004 00? 111 007 009 000 000 000 000 009 • 000 oao DUO 000 ODO 00?

H 8KB 000 000 000 000 000 000 • 000 OOO ono 03 6 OOD 071 003 003 oao 000 000 oao 000 001 000 .000 000 01U LSI 100 000 OOO 003 nui .000 ono 030 003 ovo 061 OOS OOA oao 000 oao OOO 000 000 .000 000 O')0 092

ODD OOO OOO 000 OOO 000 .000 000 024 001 oot 177 oov 002 000 ono 010 000 001 WJ .00.9 OQO uoa 001 one 002 I.D flOlï 000 000 mio 000 000 OOO .000 000 on 003 011 00? 06? 010 001 000 000 000 OOO aoo OOO .000 ODO OOO OUO 002 C E OilO 000 000 000 OOO 000 OOO .000 000 OED 002 012 123 013' 033 000 coo ono 000 DUO 000 ooa .000 000 002 000 D M

«mi 00* OOO OOU 000 OOO OOO OOO .000 000 0*4 004 031 o/>a 02 r 093 OOO 000 OOO 005 OOO .•>00 000 O'/O 001 000 UIIO oui 001 O03 000 012 n*a .000 000 001 003 oo a oos 016 000 000 000 ooa .040 aoo uuo 01b 022 l'NC 000 OUI OUI 001 il 00 flO* a:ii ono 003 000 001 002 006 016 140 000 000 ooa oao .001 oao oui 001 00 f

MCC 000 000 OOO 000 00¥ 02? 000 OOA 000 001 001 001 OOR 000 013 101 OOO ouo .O'JO oao «00 OuU ooa 016 irtic 001 000 001) 000 0011 041' • OUO 007 001 J01 oos o n 000 006 012 000 007 000 000 .000 ooa ooo 013 000 017

007 oot 001 ' OOO 000 OUO 001 .000 002 011 001 001 oov 016 047 OOO 000 OOO 000 ooa 013 aoo ..100 ono 017 043 031) 092 000 000 CDD ono 000 OOO • 000 000 000 000 000 ooo 000 000 000 000 OOO OOO OOO ma .000 032 OOD 000 aoo

jcriT 000 000 ono ooo 000 000 000 • 000 OOO 000 000 000 ono noo 000 000 OOO 000 ooa 009 137 023 .0.1? OOO oao OOD 000 OOO L'A,'. ooa 000 000 000 000 000 • ODD OOO 000 000 ODD noo 000 OOO OOO OOO 000 000 DOO IOB 016 .000 on OOD 000 000 OOD l«L 000 000 000 000 000 000 .000 000 oao . 000 000 OUO OOO 000 ooa 000 aoo oao 000 00/ 00= .004 . 000 . 001 OOO r.B O M 04? 031 001 001 000 007 000 001 001 OOO OOO 000 000 000 aoo 024 ooa .000 . 0 1 / . 000 . 023 on 001 OOO 000 000 000 OOO OOO •OOO 000 OOO 000 000 OOO 000 000 000 000 OOO oao aoo .000 . 000 . ooa . 000 • 21? . ooa

UEPL 6o? 030 ' 037 002 002 002 009 .000 000 on 004 003 011 002 oo.t 000 000 oao 000 DOO 007 000 .000 • oao . o n . 036 001 . 040

CO

J

Page 115: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 28 : MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DE 137 Co DANS LES FROMAGES

XK DZ RNU ME RPÏ DU on» sa up *P nom est 0 s.a ce HEP1 ITHO HKE ITCE ITHIE ENOL NI m. SCOT UlM. m p . a DK UEDL

JH • ?2o 013 uoo 000 000 000 .000 • 000 .000 001 000 002 OOI 001 .004 • 000 .000 .000 000 000 .003 000 DOS 000 ODO .044 ,474 .000 tf .003 374 004 001 ooo. ooo • 013 .000 .001 o;o 003 .00? .020 .000 .001 .000 000 000 .004 000 000 000 000 .0.14 .002 IIV .DM 024 204 007 001 000 .110 .000 .006 010 002 017 004 004 007 .000 .001 .000 ooa 010 ooo 000 000 aoo 000 247 .001 Ht .ooj OOi 4 » 003 .0*7 .000 014 003 0B3 004 .003 OO? .000 .003 .001 ooo 01)0 000 000 aoo OO'J 02» 010 .000 RPX .010 034 007 013 142 001 .231 .000 .000 020 OJD 007 003 007 .000 .000 .000 oao 000 ooo 000 000 000 000 .004 EU • 0B2 040 001 ooy 000 323 .m .000 .001 020 003 032 00? 007 OIT 000 .000 .003 oai OOI 000 000 000 OIS OOI

BJW .000 001 000 003 000 002 .000 .001 O H 002 016 007 011 029 OOO .004 001 OOI OOI ooa ooo ooo 000 102 010 .001 HD .017 onj OOI 017 ooo 002 .390 • ono .000 013 004 026 003 003 000 .000 oao 000 oao 000 ooo ooo 000 OUD .000 HP .000 001 000 000 000 002 .0011 '.ooa .003 2'J0 014 017 040 001 .002 .001 ODS oon OOI 000 ODO ÙÙO Ol O.M • 004

B» .000 000 OOJ 000 000 00(1 .001 .000 .002 440 024 1Ï7 014 001 .000 .000 000 005 000 0110 000 uço 010 ooo 007 NORD .00» 001 000 ooo 000 002 .007 .ooo .002 297 114 113 02 V OOI .000 .000 000 000 002 ooa 000 O'>0 102 ooi 0B2 EÏT .001 003 000 000 000 OUI .017 .000 .001 103 004 343 037 ooo .001 000 000 ooo 000 000 O'JO 000 ou 003 OOJ 0 .000 000 ODD 000 000 000 .000 .ooo ISA 007 022 840 034 009 .000 .000 000 000 000 000 000 ooo 000 ooa 000 000

S.D .000 000 non noo 000 000 .000 • 0 0 0 133 011 032 0119 , 434 003 .000 .000 ooa 000 000 000 000 041 ooo ce .000 ODD ooo 000 .000 • 000 .001 074 007 107 104 034 424 002 .001 .000 001 000 000 000 000 ooo 010 001 ooa HEM .000 000 ooo 000 000 COD .004 •ooo .001 3îA • 013 193 0 « 113 137 013 .D14 .003 OOI 002 ooa ooo 000 O'JO 000 029 000 000 UNO .00) OOi 001 003 ooo 021 .134 .000 .00? «Il 00.1 000 013 Oi!5 DUO OOI .317 .034 034 003 051 000 ODD O'JI 013 Oil ITIIE .001 004 003 ait] .000 012 004 013 024 0110 OOI . CJ4 035 001 ooa aoo 000 001 001 017 012 MCE .000 00.1 000 UU| 000 (111 .093 .000 .001 001 002 011V 014 040 OOI .313 .J01 143 000 000 ooa 010 OOA 004 IIHE .001 00.1 OUI (100 013 .014 .000 .001 003 004 00V 011 QJ7 OOI • 2Ï4 000 130 oao otto ono u-ia UOt ooa 004 tHGL .001 00 7 oo a 000 .011 .000 .001 014 004 012 013 047 ooo .003 .001 000 aoo 4G0 O'j? ooo u? 0U4 073 OUI HIRL .000 000 000 OOO 000 .000 .000 .000 000 000 000 000 000 000 000 .000 .000 000 000 oao 000 000 000 ono 000 ICdl .000 000 uoo 000 ooo .000 .000 000 ooo 000 000 000 000 000 .000 .000 000 000 osa 947 037 000 000 000 000 UNL DOO 000 .000 ooo 000 000 ODD 000 .000 .000 •ooo ooo 000 ooo 000 1 03? 000 ooo 000 O'JO

IHL .000 000 000 000 .000 .ooo •" 000 oon OOO 000 ODO 000 .000 000 104 02V ooo ODO 1107 009 ODO 000 f.B • 00J OOB ooo 000 ooo .003 .000 .000 004 Ï04 00] 004 013 ooo .002 .001 000 000 007 ooo ooo 000 000 004 012 PK .000 001 000 000 000 • 003 103 004 004 021 000 .003 .000 oao 000 012 000 oao 000 B24 ooo

UEBL .000 004 oot OUI ooo aux .04? • ooo .co4 nia 043 024 o?? 037 . 103 OOI .000 .002 001 001 003 OOO 000 oao OÛO 310 . 007 . 147

to

Page 116: ÇR ïi otmi - IAEA

ial,leau 2j : MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS nE 137 Ca DANS LE LAIT DE CONSERVE

C E MEDI 11HC ti«E i ICE i ine LHHL IIIHL SCOT UAL

«EDI II IIP IIIIË IICE IIHE FHBL HIRL ILOT

147 000 000 000 oao 000 031 UOI (104 COO 001 000 000 ooo ono oqo oao oao aoo . ,oog a 413 osa 002 003 000 aoo 017 001 ooi 1102 ooa oao aoo 000 oog ooa ooo ooo aao .

034 1 034 DIS 004 000 211 000 000 oot 003 OOO oon 000 aoo ouo aaa ooo 044 ouo 000 00 J OUi) 011 2 234 «00 000 oi n 001 om 002 000 001 000 aoo aoo ouo UOO ono 000

• 102 on 7 O U «Si 14» 000 OOÎ 472 027 03 b 007 020 130 oao 000 ouo DOO ouo 000' 000 . 001 001 1 n/o AA4 O'»0 ' ono 00'.' m a 001 aoi 012 ooo ono OOO ooo oao .

039 o n ? 000 ooa UOO 001 DOt ooo Ol'l) •t» 004 uoo DUO 0110 , .1911 232 oaj 021 <jao on 2 001 ooi PO." ODD 000 uoo DUO ooo ouo ooo UDO 003 . .000 000 oao 000 000 007 1 100 ?*i i 191) 000 tw* 000 017 aoo aoo oag .

oao 000 aoo 000 OU ï 123 AÏS 124 ooo ooo ooo 000 aoo aoo ooa oao 000 ooo 000 OOO 000. OOS 1 .104 1 «AI 000 auo oco 039 oao ODD

.001 • 000

uot> 0)3 003 3?0 IDA 077 000

ooa ooa

ODS 1 003

271 II'/Il

1AA 1 Oil 030 P

34 7 3112 103 037 wî aoo ouo ooo

000 000

oao aoo

ooo 000 000

ooo . ooa .

.001 • 000

000 OOO 000 000 oao OOO 00? 2 IS? OU? 117 920 ooo 000 oao 000 100 . .000 000 001 000 023 0J5 000 004 (•113 1/7 703 07A 1 009 000 000 ouo oco 000 ooa .

001 0 2 V 009 001 000 oon ? 0117 30A 'sin OU/ 01)0 0<)0 000 ooo 000 004 I4A 3 A A aoo 275 011! Oil 1V0 937 ouo o:9 ouo 000 ooa .

.002 000 009 000 711'/ aoo 002 417 0IV 020 3,W 30.) 004 000 000 ooo auo ooo ooo

.000 oog 012 000 OUI 1 03V aoo 3114 014 471 034 431 000 0-10 aao oao ooo ooo .c 1)00 000 1104 Yl!4 OOO 004 9 M 040 Mi III 041 oao ooo aoo uoo . ooo 000 000 000 OOO 004 OOO 000 000 OOO OUO 000 oao 000 000 3 170 2AV 7IB

000 000 ono ooa OOO 000 OOO 000 UOO oao 000 ooo nia 000 3 1131 aoo ooo 000 OOO 000 000 OOO ooa OOO 000 000 ouo 000 000 oao 000 ooo 000 ouo 000 4 434 ooo .i

DOO 000 000 ouo OOO 000 OQO 000 000 000 UOO 000 ooo DOO aoo 4 4J4 .0 000 ooa ooa ooa 000 000 aoo 000 oao 000 oao oao ouo a oo 000 uua 243 291 002 4.3

001 OUI 000 001 30Q 044 033 a7n oav 0=3 oot 000 ooa ooa aoo oao •a 001 147 000 002 443 Ut 9 017 2IIB 015 001 aoo oao ooa oaa ooo aao 000 .0

ion 040 01)7 002 223 .37 023 000 003 47a 122 0,0 072 012 0J4 001 ooo oao ooa oon o?a 000' ooo 000 .0

.000 .1109

046 .aao ooa >oio

ooo -oig

070 .ooa

Page 117: ÇR ïi otmi - IAEA

Les matrices de transfert des concentretions expriment

l'influence des échanges et surtout des transformations techniques

sur les concentrations spécifiques des différents produits laitiers.

Elles ne prennent pas en compte les consommations individuelles

des différentes régions et n'expriment donc pas la vulnérabilité de cer­

taines régions consommatrices du fait de leur régime alimentaire. Far l'in­

termédiaire des matrices de transfert des contaminations nous pourrons étu­

dier les disparités régionales des contaminations et les régions consomma­

trices "critiques".

2 - CONTAMINATIONS REGIONALES, INDIVIDUELLES ET GLOBALES A PARTIR DE LA

SITUATION DE BASE

A partir des concentrations initiales reflétant les valeurs re­

levées en 1977 dans leB différentes zones européennes, le calcul a été mené

pour deux radioéléments le césium 137 et le strontium 90 (I, 2). Le Ta­

bleau 30 représente les concentrations du césium dans les différents pro­

duits laitiers après transformation du lait entier et échanges.

Comme nous l'avons déjà remarqué par l'intermédiaire de la ma­

trice de transfert de concentration, les poudres et produits frais subissent

une concentration de césium importante.

(1) annexe 3 : Les concentrations de 90 Sr dans les différents produits laitiers et les contaminations moyennes individuelles par le 90 Sr à la suite de la consommation de ces produits laitiers.

i annexe 4 : Le programme informatique du modèle

Page 118: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 30 : Estimation «ïes concentrations de 137 Cs dans les différents

produite l a i t i e r s à p a r t i r de l a s i t ua t ion de base (hyp,)

(picocuries/kg)

1 MP. I LCONS PFRAIS BEURRE FROMAGE POUDRE 1 I AP .ECH. AP.ECH. A P . E C H . AP.ECH. AP .ECH.

s»\ 6.7 I 6 . 9 8 1 1 2 . 8 8 2 1 . 4 6 0 4 . 4 0 4 1 9 . 7 7 8 B S I 1 3 . 3 | 1 3 . 0 3 6 2 2 . 3 0 0 2 . 7 6 6 6 . 6 8 1 3 4 . 5 0 9 NUI 5.2 I 5 . 6 2 4 1 0 , 0 4 3 1 . 5 6 4 4 . 0 0 B 1 5 . 9 1 4 HEI 4 .3 I 4 . 6 0 3 7 .BS7 1 . 2 6 8 2 . 9 4 7 1 7 . 8 9 3

RPSI 6.2 1 6 . 3 0 7 1 2 . 4 3 2 1 . 5 5 8 3 . 9 3 6 1 8 . 4 4 3 B W I 1 4 . 0 ! 1 2 . 7 6 0 2 1 . 5 6 0 2 . 5 4 4 5 . 7 3 9 3 2 . 0 5 7

B f t ï l 5.6 | 5 . 8 5 4 9 . 8 5 4 1 . 2 3 7 3 . 7 3 8 1 5 . 9 0 6 BOI 7-6 1 6 . 0 3 4 1 3 . 3 0 9 1 . 8 6 4 4 . 0 5 4 1 7 . 8 7 9 RPI 5,u 1 4 . 7 4 3 8 . 4 3 0 1 . 0 0 5 4 . 3 3 4 1 6 . 6 6 4 BP| 4.0 1 4 . 5 5 9 8 . 7 5 6 . 9 6 5 3 . 6 7 3 1 5 . B 5 1

NORDI 3.0 1 3 . 4 5 2 6 . 0 6 2 . 9 2 2 3 . 9 7 0 1 4 . 4 1 0 ESTI 7 . 2 7 . 0 2 9 1 1 . 5 2 2 1 . 2 7 0 5 . 3 3 3 • = . 6 7 1

Ql 4 .0 1 4 . 1 7 8 7 . 3 2 0 . 9 2 4 3 . 4 2 9 1 5 . 1 4 2 S . O I 6 . 6 6 . 6 7 1 1 1 . 6 3 0 1 . 1 5 0 4 . 8 3 7 1 6 . 2 5 5 C E I 9 . 6 8 . 8 9 9 1 5 . 7 5 2 1 . 1 5 5 6 . 1 1 9 2 5 . 5 2 9

HEDI I 4 . 0 6 . 4 3 1 1 2 . 1 6 2 1 . 1 6 0 5 . 0 3 2 •18 .958 ITNOI 6 . 7 6 . 9 1 2 1 2 , 4 5 0 1 . 4 4 2 6 , 197 2 0 . 1 2 9 ITNEI 7 . 3 7 . 4 0 9 1 2 . 7 6 3 1 . 5 5 8 6 . 6 4 3 2 0 . 2 6 6 ITCEI 5 . 7 6 . 1 4 7 1 1 . 0 2 8 1 . 3 9 3 6 . 7 4 5 1 9 . 1 7 3 ITHEI 5 . 0 5 . 4 8 7 1 0 . 3 4 2 1 . 3 0 7 é . 2 7 7 16 .1 -16 ENGLI 4.6 ' 4 . 6 0 0 8 . 1 1 5 1 . 4 B 4 6 . 3 5 1 2 4 . 7 9 5 N I R L I 1 2 . 4 1 2 . 3 9 5 2 1 . 5 5 6 2 . 6 5 2 1 2 . 2 5 9 5 4 . 6 7 1 SCOTI 7 . 3 1 7 . 3 0 0 1 2 . 7 0 2 1 . 3 0 9 7 . 9 1 2 3 2 . 3 6 9

UALI 3.6' I 8 . 6 0 0 1 4 . 9 6 4 1 . 5 2 1 8 . 9 3 4 3 8 . 1 3 4 IRL 1 1 0 . 0 ' 1 1 0 . 6 6 0 1 7 . 4 6 3 2 . 1 6 6 9 . 3 7 3 51 . 2 2 6 P . B | 5 . 2 1 5 . 2 5 9 9 . 3 7 8 1 . 6 2 7 5 . 0 3 9 2 0 . 5 3 6

DKI 5 . 1 1 5 . 1 0 0 8 . 8 7 6 1 . 1 2 4 4 . 6 9 5 2 7 . 6 5 0 UEBLI 5 . 0 I 5 . 0 0 5 8 . 7 6 5 1 . 4 6 9 4 . 7 7 5 2 0 . 4 4 5 HCEEI 1 .0 I 6 . 9 3 7 B .057 1 . 2 0 9 4 . 9 6 6 2 1 . 2 8 3

Page 119: ÇR ïi otmi - IAEA

Les tableaux 31 e t 32 indiquent l e s ac t iv i t é s ingérées

dues à l a consommation des différents produits l a i t i e r s et â cel le

de l'ensemble de ces produits, en 1977.

Tableau 31 :

Estimation des

ac t iv i t é s g lo­

bales ingérées

par région

en u c i / a n «

( Cs )

HYP.i ICONS PFRfllS BEURRE FROMAGE POU0RE1

SHI 'l'.l ' 1Ï49.L' 381.3 2 5 . 7 146.2 363.91 2taù.f ESI 9953.1 I - .41.9 175 .6 B ' 7 . 0 2339.71 15727.4 NUI 5629.5 1951.3 ( 7 7 . 4 B71.8 1912.91 10542.8 HEI 4 . 3 1942.4 499.5 46 .B 208.3 677.61 3395.5

RPÏ l 1931.3 483 .7 5 0 . 2 242.0 627.11 3554.3 BU| 9324.3 2196.9 159.0 2064.51 14613.7

BftVl 3 .6 5701,S 1234.7 BB.9 1213.71 8760.1 DDI 2.61 £22.1 2 3 3 . Q 2 3 . 5 98 .5 237.61 1272.S RP1 3.01 2776.8 990 .5 8 6 . 8 815 .2 434.41 3105.« BP1 4398.1 951.7 7 2 . 4 590.3 310.71 4343-2

NORD! 1040.2 251.6 6 6 . 8 257.6 162.AI 1737.0 ESTI 3305.8 581.S 4 3 . 3 425.0 161.31 4517.3

ai 2735.4 374.6 7 4 . 7 261.0 119,61 3607.5 S.01 3*30.3 431.5 3 3 . 9 427.4 154.4) 4170-7 C E I 4970.1 721.4 5 8 . 5 774 .2 265.51 69H9.7

HEDII 4 .01 2250,0 592,3 3 6 . 7 505 .2 521.31 391J .5 ITMOI 6 .71 14302.9 596.4 7 1 . 5 308.01 16039.3 ITNEI 7.31 6441,7 561.6 6 7 . 6 1077.5 73.01 8424.-1 ITCEI 5.71 1724.7 155.5 3 . 7 097 .0 14.51 2795.7 ITHEI 5 . 0 | 5919.B 150.2 6 , 8 1084.6 4.01 7174.3 EHGLI - o l 30144.7 1252.1 5 2 7 . 3 4743.9-f 38502 - * N Ï R U ( 2 . 4 ! 2427,0 17B.7 3 7 . 7 107.7 207.71 3140-0 SCOTI 7.31 5270.6 170.5 5 2 . 6 223.7 475.81 421 S.5

UlïLl B.6[ 3285.2 3 3 . 7 132.2 385,21 374-». 2 IRLI 10.01 7C76.9 162.4 3 5 . S 2417.41 10043-1 P .B | S.21 8294.2 2316.3 3 1 . S 918.7 3784.31 15377-5

DKt 5 .11 3419.0 783.4 4 8 . 6 2 5 2 . 6 157.41 4G31.2 LtEBLI ..?:?! 3334.0 460.1 1 5 1 . 9 570.6 811.71 532A.2

\ HYP.I LCONS PFRAK BEURRE FROMAGE POUDREI

Tableau 32 : Ï H | 4 . 7 " 599.1 147.4 9 . 9 36 ,5 140.71 933 ,6 Estimation des BSI

NUI 13.3 5 . 2

1036.0 330.6 îïï:ï !!:ï 8 3 . 3

3 1 . 2 243.51 112.31

1637.3 419 .1

activités mo­ HEI 350.5 70 .0 S .4 3 7 . 6 126.31 612 .8 RPSI 413.4 1 0 . 4 5 1 . 3 132.71 733 .0

yennes i nd i v i ­ OUI BAYI

14.0 3 .4

1044.4 527.0 îïïiî 1 7 . 3

S .2 73 .2 4 8 . 0

226,41 112.21

1602.4 8 0 9 . 7

duelles ingérëus jjj|j 2.41 322.8 279.3

I 4 . . 9 , , . 4 'ï:ï 31 .1

8 2 . 0 124,31 43.91

660 .4 313 .3

par région en BPt NORD) l'.l\ 452.8

267.5 3:5 , , : o 60.S 4 3 . 7

32.01 41.51

633 .1 454 .0

nCi/an. EJT{ 471 .2 110.1 S.B 8 6 . 3 32 .81 7 1 7 . 2 nCi/an. ai 393.7 M.a 13.9 3 7 . 6 17.21 3 1 7 . 2

( Cs ) S.O| 562.4 74 .3 4 . 1 7 6 . 8 27.71 7 4 9 . 3 ( Cs ) C E I 806.3 117.0 9 . 3 15B.0 43.11 1134,0 HEDII 390.0 102.3 6 . 3 B7.2 90.01 675 .9 ITNDI 6 . 7 | 929.5 3 8 . 0 5 . 9 103.4 2 0 . 0 ) 1077.4 ITNEI 641.3 J « . 2 4 . 3 104.0 7 . 0 | 813 .1 ITCEI 5 . 7 | 160.7 H . S . 4 83 .6 1.41 2 6 0 . 5 ITHEf 278.3 B.O . 3 5 4 . 7 .21 361 .6 ENDLI 650.3 J 7 . 0 11 .4 36 .6 107 . (1 8 3 2 . 4 MIRLI 1709.7 I I . . . 2 4 . 3 7 0 . 2 133.21 2056 .0 SCOT1 7.31 1014.4 34 .7 10.1 43.1 71.61 1195-B

UftLI . S ' 4 1 11 SA.a «4 .3 14.1 47 .8 139.11 1432-2 IRLI 10.01 2217.1 30 .? 2 6 . 9 3 1 . 4 S20.1 l 3146 .3 P-BI 5.21 596.7 1*4.7 5 . 7 66 .1 272,31 1107.9 . DKI 5 .11 671.8 1 ,3 .2 9 . 5 4 7 . 6 31.01 9 5 5 . 2

(JESt,! -ï:î|. 176.2 <!.< 1 1 . 9 36 .0 77.61 571 .S

Page 120: ÇR ïi otmi - IAEA

104

Par rapport à l'ensemble de 1'activité ingérée avec les produits laitiers, pluB de la moitié provient de la consommation de lait liquide, quelle que soit la région considérée.

Ainsi,ce produit qui a une concentration en césium faible par rapport à la poudre et aux produits frais tient le premier role dans la contamination individuelle du fait des quantités consommées.

L'activité totale ingérée par un individu peut varier de 1 â 12 suivant les régions : Irlande 3 146 contre Italie du Nord Esc 260 par exemple, malgré des concentrations à la production peu différentes (10 pour l'Irlande contre 7,3 pour l'Italie du Nord Est).

Ces variations sont déterminées par plusieurs facteurs qui se conjuguent ; lea différences de structure de consommation entre les diffërenis produits laitiers, les différences de quantités consommées, et enfin les différences de structure d'échanges et le poids de ces échanges pour chacune des régions.

Page 121: ÇR ïi otmi - IAEA

105

3 - CONTAMINATIONS REGIONALES, INDIVIDUAL'S ET GLOBALES A PARTIR DE NIVEAUX

DE CONCENTRATION ELEVES.

I l e s t i n t é r e s s a n t de c o n n a î t r e l ' a c t i v i t é s u p p l é m e n t a i r e i n g é r é e

p a r un i n d i v i d u v i v a n t danB une r é g i o n 5 l a s u i t e d ' u n e v a r i a t i o n des con­

c e n t r a t i o n s d a n s l e l a i t p r o d u i t dans une n u t r e r é g i o n .

Le modelé de t r a n s f e r t des c o n t a m i n a t i o n s e s t l i n é a i r e p a r

c o n s t r u c t i o n ; nous pouvons a i n s i c a l c u l e r l e s v a r i a t i o n s des a c t i v i t é s

i n g é r é e s p a r l e s consommateurs â l a s u i t e de v a r i a t i o n des c o n c e n t r a t i o n s

dans l e l a i t p r o d u i t p a r l a p e n t e de l a d r o i t e Yi= aXi+ b° ;Xi é t a n t l e n i ­

veau de c o n c e n t r a t i o n dans une r é g i o n i , Y é t a n t l ' a c t i v i t é i n g é r é e i n d u i t e

pour un i n d i v i d u de l a r é g i o n j .

Le t a b l f c - - ->J pLfcHeiUs en j . igi ics l e s a t ^ v i L é s su;-,. . n U i i u s

i n g é r é e s en c h a c u n e des r é g i o n s à l a s u i t e d ' u n e a u g m e n t a t i o n de I pCi

de cés ium dans 1 kg de l a i t e n t i e r p r o d u i t d a n s l a r é g i o n c o r r e s p o n d a n t

à l a l i g n e :

A i n s i p o u r 1 pCi de cés ium en p l u s d a n s l e l a i t p r o d u i t eu

Bayern, un h a b i t a n t de l a HeBse, du Baden-Wurt teroberg ou d ' I t a l i e du

Nord-Oues t i n g é r e r a r e s p e c t i v e m e n t une a c t i v i t é s u p p l é m e n t a i r e de

26 ,15 ou 17 r c i à l a s u i t e de l a consommation d e s p r o d u i t s l a i t i e r s .

Page 122: ÇR ïi otmi - IAEA

TABLEAU 3 3 - Matrice de transfert des cantamlnatlan do

t picocuries )

PP NORD EST CE fan irm nvE ITCF. .TITS' mer, HWL rcor VAL IRL P.IJ

_J

Page 123: ÇR ïi otmi - IAEA

107

La lecture en colonne de ce tableau nous indique les ré­

gions i qui, à la suite d'une augmentation unitaire de concentration

dans le lait produit, ont une influence sur les doses reçues par les

individus de la région j correspondant â la coloiuie: Ainsi» par

exemple, le consommateur vivant en Italie du Nord Ouest recevrait

une activité supplémentaire de 17 pCi si la concentration de es 137

dans le lait produit à Bayern augmentait de 1 pCi, une activité

supplémentaire de 14 pCi si la concentration de Cs 137 dans le lait

produit en Italie du Nord Est augmentait de 1 pCi

Nous pouvons donc repérer les zones qui du tait de leurs exporta­

tions (poids et structures) pourraient avoir, en cas d'une concentration non

négligeable dans le lait qu'elles produisent, une influence sur les niveaux

d'irradiation auxquels seraient exposés des individus dans d'autres régions :

Bassin Parisien (B P)

Bayern (Bay)

Ouest (0)

Centre Est (CE)

Nous pouvons également repérer les régions "réceptrices" les

plus sensibles au niveau de concentration dans le lait produit par d'au­

tres régions ; ce sont les zones suivantes :

Méditerranée (MEDI)

Berlin Ouest (B0)

Rheinïand-Pfalz, Saarland (BPS)

Italie du Nord Ouest (ITNO)

Italie du Nord Est ( U N E )

Nord (Nord)

Page 124: ÇR ïi otmi - IAEA

108

I.ea t a b l e a u x 34 â 37 p r é s e n t e n t l e s i n g e s t i o n s i n d i v i d u e l ­

l e s e t g l o b a l e s t ie Cs 137 dans l e s à ._ l i e n t e s r é g i o n s à l a s u i t e de

l a consommation d e s p r o d u i t s l a i t i e r s e t à p a r t i r de n i v e a u x de c o n c e n t r a ­

t i o n é l e v é s d a n s :

l e C e n t r e E s t ( C E )

l a Bayera (Bay)

l ' O u e s t f r a n ç a i s (0)

e t l e B a s s i n P a r i s i e n (B P)

Ces r é s u l t a t s s o n t comparés à ceux de l a s i t u a t i o n de b a s e

c o r r e s p o n d a n t aux c o n c e n t r a t i o n s i n i t i a l e s o b s e r v é e s en 1977.

Les f i g u r e s E1 —*• 43 i l l u s t r e n t p o u r une augmen ta t i on du n i ­

veau des c o n c e n t r a t i o n ? de Cs 137 dans l e l a i t p r o d u i t p a r ceB r é g i o n s l e s

v a r i a t i o n s d e s c o n t a m i n a t i o n s pour l e s r é g i o n s r é c e p t r i c e s l e s p l u s s e n s i ­

b l e s .

Les f i g u r e s C5—M03 i l l u s t r e n t p o u r chacune dps r é g i o n s " r ë c e p t r i -

c e s " l e s p l u s s e n s i b l e s :

M é d i t e r r a n é e (HEDI)

B e r l i n Oues t (B.O)

K h e i n l a n d - P f a U S a a r l a n d (BPS) I t a l i e du Nord Ouest (ITNO) Nord (NORD)

l e s v a r i a t i o n s q u ' e l l e s s u b i s s e n t au n i v e a u d e s i n g e s t i o n s i n d i v i ­

d u e l l e s â e c é s i u m du f a i t des v a r i a t i o n s du n i v e a u de c o n c e n t r a t i o n

dans l e l a i t p r o d u i t p a r l e s r é g i o n s don t e l l e s d é p e n d e n t .

Page 125: ÇR ïi otmi - IAEA

109

Tableau. 34 ! Estimation des contaminations, individuel les et globales

dans l e cas d'une concentration de >37 Ca dans l e l a i t

produit par le Centre Est (CE) .

REGIONS

SITUATION DE BASE Centre EST : ans le la i t

1000 pCi/kg matière Dte-

REGIONS A c t i v i t é Activité Activité Accivitê t o t a l e pat tête totale par têts

*Ci/»„ pCi/an pCi/an pCi/an

SH 2466.9 953.6 2982,0 1152.7 BS 1572?,4 1637.3 18532.2 1929.0 NU 10542.9 619.1 12920.3 75B.7 HE 3395.5 612.8 4032.0 736.7

RPS 3554.3 753.0 3690.2 1341.1 BU 14613.9 1602.4 17536.8 1922.9

BAY B760.1 809.7 15211.5 1406.0 BO 1272.5 660.4 1381.3 716.8 RP 5105.9 513.5 68226.3 6861.7 BP 6343.2 653.1 98229.9 10113.2

NORD 1787.0 456 .0 12661.0 3230.7 EST 4517,3 917.2 20169.3 4095.4

0 3607.5 519.2 8724.1 1255.6 Ï . O 4170.7 749.3 4S903.5 8786.1 C E 6939.7 1134.0 625243.4 101434.7

MEDI 3913.5 675.? 130135.3 22475.9 I TNQ 16339.3 1097.6 71429.4 4641.9 I T N E 8424.4 813.1 30831.4 2975.7 I T C E 2795.7 260.5 11534.7 1079.', I T H E 7174.3 361.6 17079.1 360.7 ENGL. 33582.4 832.4 67565.2 1457.7 N Ï R L 3160.0 2056.0 3160.0 Z056.0 SCOT 6213.5 1195.8 6213.5 1195.8

UAL. 3964.2 1432.2 3964.2 1432,2 I R L 10043.1 3146.3 10043,1 3146.3 P . B 15397.5 1107.9 22296.9 1604.3

DK 4861 .: 955.2 6071.7 1193.1 UEBL 5828. 571 .S 19849.8 1947.5

Page 126: ÇR ïi otmi - IAEA

1 Figure 1 : l a va r i a t ion des contaminations moyennes individuelles dans

leB régions les plus sensibles 3 l a concentration de 137 Cs dans l e l a i t produit par le Centre Est .

3 .

= a II

il

/ /c i

coHcarTMTin K C 5 | 3 7 En K J / m w e LE LAIT ttetuiJ MR LE CCTTBE EST (CE)

Page 127: ÇR ïi otmi - IAEA

1 Tableau 35 : Estimation des contaminations individuelles et glooales

dans le cas d'une concentration élevée de 137 Cs dans

le la i t produit par BAYEBH (EA.Y)

BAYEEH : 1000 pCi dans leg de . lait matière premiere SITUATION DE BASE

Activité totale

yCi/an

Activité par tête

pCi/an

Activité totale

gCi/an

Activité par tece

pCi/an

SH BS NU HE

RPS BU

BAY BQ RP BP

NORD EST

C> S.Il CE

MEDI ITNO ITNE ÎTCÈ ITHE ENGL NIRL SCOT

UAL IRL P.B

DK UEBL

2466.9 15729.4 10542.8

3395.5 3554.3

14613.9 8760.1 1272.5 510S.9 6343.2 1787.0 4517.3 3607.5 4170.7 6989.7 3913.5

16889.3 6424.4 2795.7 7174.3

33532.4 3160.0 6213.5 3964.2

10043.1 15397.5 4861.2 5828.2

953.6 1637.3

619.1 612.8 753.0

1602.4 809.7 660.4 513.5 653.1 436.0 917.2 519.2 749.3

1134.0 675.9

1097.6 613.1 260.5 361.6 832.4

2056.0 1195.8 1432.2 3146.3 1107.9

955.2 571 .8

7677.5 53717.2

166456.3 145924.4

7562S.0 152057.1

1422588.2 121024.0

6B52.2 6666.4 2255.4 7192.7 3611.6 4173.8 8474.3 4296.2

284278.7 85228.3 30100.1 47374,0 42008.4

3160.0 6213.5 3964.2

10043.3 28937.2

6172.9 12508.1

2967.7 5591.5 9774.3

26335,4 16022.9 16672.9

131489.8 62804.4

689.1 686.3 575.5

1460.4 519.8 749.9

1374.8 742.0

18474.1 8225.9 2B04.4 2387.4

906,3 2056.0 1195.8 1432.2 3146.4 2082.1 1213.0 1227.3

Page 128: ÇR ïi otmi - IAEA

r 1 Figure 2 : l a va r i a t i on des contaminations moyennes individuelles dans

l e s régions les plus sensibles â l a concentration de 137 Cs

dans l e l a i t produit par BAYERN

UC05 g £

• i l

cnocomiATinn m. csy, tn rci/tc tuuis ic u t r MÛÛUIT pu B*«tfci («r j

Page 129: ÇR ïi otmi - IAEA

113

Tableau 36 : Estimation des contaminations individuelles et globales

dans le cas d'une concentration élevée de 137 Cs dans

le lait produit par l'OUEST (0)

SITUATION DE EASE ' f ?* : '??° l a i t mat ière jCi dans 1kg première

REGIONS A c t i v i t é A c t i v i t é A c t i v i t é A c t i v i t é t o t a l e par t ê t e t o t a l e par t ê t e

(iCi/an •pCî/an ( i c i / a n pCi/a»

SH 2 4 6 6 . 9 9 5 3 . 6 2 6 0 5 . 4 1 0 0 7 . 1 BS 1 5 7 2 9 , 4 1 6 3 7 . 3 1 6 9 5 6 . 5 1 7 6 5 . 0 NU 1 0 5 4 2 . 9 6 1 9 . 1 1 1 7 4 2 . S 6 8 9 . 5 HE 3 3 9 5 . 5 6 1 2 . 8 3 9 2 1 . 8 7 0 7 . 8

RPS 3 5 5 4 . 3 7 5 3 . 0 6 9 7 0 . 9 1 4 7 6 . 9 BU 1 4 6 1 3 , 9 1 6 0 2 . 4 1 5 9 7 0 . 4 1 7 5 1 . 1

BAY 8 7 4 0 . 1 8 0 9 . 7 1 0 1 7 9 , 3 9 4 0 . 9 BO 1 2 7 2 . 5 6 6 0 . 4 1 4 1 9 . 6 7 3 6 . 7 RP 5 1 0 5 . 9 5 1 3 . 5 2 1 0 9 4 7 . 3 2 1 2 1 5 . 7 BP 6 3 4 3 . 2 6 5 3 . 1 2 6 1 8 8 4 . S 2 6 9 6 2 . 3

NORD 1 7 B 7 . 0 4 5 6 . 0 1 9 8 8 7 . 9 5 0 7 4 . 7 EST 4 5 1 7 , 3 9 1 7 . 2 2 1 5 5 4 . 2 4 3 7 6 . 5

0 3 6 0 7 , 5 5 1 9 . 2 7 3 0 0 9 9 . 1 1 0 5 0 3 0 . 5 S . 0 4 1 7 0 . 7 7 4 9 . 3 4 5 4 2 3 . 5 8 1 6 0 . 9 C E 6 9 S 9 . 7 1 1 3 4 . 0 7 9 8 9 7 . 8 1 2 9 6 2 . 0

HE>>I 3 9 1 3 . 5 6 7 5 . 9 6 0 8 2 0 . 3 1 0 5 0 4 . 4 ITNO 1 6 8 3 9 . 3 1 0 9 7 . 6 2 4 9 5 4 . 0 1 6 2 1 . 7 I T N E 8 4 2 4 . 4 8 1 3 , 1 1 2 4 8 5 . 3 1 2 0 5 . 0 I T C E 2 7 9 5 , 7 2 6 0 . 5 4 3 5 0 . 1 4 0 5 . 3 I T H E 7 1 7 4 . 3 3 6 1 . 6 8 5 3 7 . 3 4 3 0 . 2 ENGL 3 8 5 3 2 . 4 8 3 2 . 4 4 4 9 9 8 . 0 9 7 0 . B N I R L 3 1 6 0 . 0 2 0 5 6 . 0 3 1 6 0 . 0 2 0 5 6 . 0 SCOT 6 2 1 3 . 5 1 1 9 5 , 8 6 2 1 3 . 5 1 1 9 5 . 8

UAL 3 7 6 4 . 2 1 4 3 2 . 2 3 9 6 4 . 2 1 4 3 2 . 2 I R L 1 0 0 4 3 . 1 3 1 4 6 . 3 1 0 0 4 3 . 1 3 1 4 6 . 3 P .B 1 5 3 9 7 . 5 1 1 0 7 . 9 3 0 3 6 6 . 2 2 1 8 4 . 9

DK 4 8 6 1 , 2 9 5 5 . 2 6 8 0 1 . 9 1 3 3 6 . 6 UEBL 5 8 2 3 . 2 5 7 1 . 8 12509 .8" 1 2 2 7 . 4

Page 130: ÇR ïi otmi - IAEA

1 114 I

Figure 3 : la variation des contaminations moyennes individuelles dans

les regions les plus sensibles à la concentration de 137 Cs

dans le lait-produit par l'OUEST.

COKBTOTini K CSJ^ EH PCI/Ï6 DUS LE LHT HUBJIT N I fODEST (0)

«o UÛ aoû î&so *"

Page 131: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 37 ; Estimation des contaminations individuelles, globales

dans le cas d'une concentration élevée de 137 Cs dans

le lait produit par le Bassin Parisien (BP)

SITUATION D E BASE Bassin Par is ien ; lOOOpÛ ans 1kg l a i t matiête,are-

mi H T 1

REGIONS A c t i v i t é A c t i v i t é A c t i v i t é A c t i v i t é t o t a l e par t ê t e t o t a l e par t ê t e

»Ci /an 'pCi^n MCi/an oCLhn

SH 2 4 4 6 . 9 9 5 3 . 4 3 1 2 4 . 4 1208.5 BS 1 5 7 2 9 . 4 1 4 3 7 . 3 1 9 3 5 9 . 9 2015.2 NU 1 0 5 4 2 . 8 4 1 9 . 1 1 5 3 9 5 . 4 904.0 HE 3 3 9 5 . 5 4 1 2 . 8 5 0 9 7 . 3 919.9

RPS 3 5 5 4 . 3 7 5 3 . 0 2 1 2 2 0 . 4 4495.9 BU 1 4 6 1 3 , 9 1 4 0 2 . 4 1 9 4 0 3 . 8 2150.1

BAY 3 7 6 0 . 1 8 0 9 . 7 1 1 5 9 8 . 7 1072.1 BO 1 2 7 2 . 5 4 4 0 . 4 1 9 1 7 . 7 575.1 RP 5 1 0 5 . 9 5 1 3 . 5 5 1 2 1 0 9 . 4 51504.5 BP 6 3 4 3 . 2 4 5 3 . 1 8 4 4 1 4 5 . 5 87116.8

NORD 1 7 8 7 . 0 4 5 4 . 0 1 0 0 2 2 7 . 7 25574.8 EST 4 5 1 7 . 3 9 1 7 . 2 6 6 4 5 4 . 5 13493.7

0 3 4 0 7 . 5 5 1 9 . 2 8 6 7 8 7 . 2 12491 . 0 5 . 0 4 1 7 0 . 7 7 4 9 . 3 4 2 8 2 2 . 3 7493.6 C E 4 9 3 9 . 7 1 1 3 4 . 0 4 2 4 2 1 . 0 6882.1

HEDI 3 9 1 3 . 5 4 7 5 . 9 9 1 7 2 4 . 4 15841.9 ITNO 1 4 3 3 9 , 3 1 0 9 7 , 4 2 5 7 9 7 . 9 1674.5 I T N E 8 4 2 4 . 4 8 1 3 . 1 1 2 3 4 8 . 1 1193.7 I T C Ë 2 7 9 5 . 7 2 4 0 . 5 4 0 5 9 . 1 378.2 I TME 7 1 7 4 . 3 3 4 1 . 4 8 5 5 2 . 1 431.0 ENGL 3 8 5 8 2 . 4 8 3 2 . 4 4 7 4 0 9 . 7 1027.1 N I R L 3 1 4 0 . 0 2 0 5 4 . 0 3 1 4 0 . 0 2056.0 SCOT 4 2 1 3 . 5 1 1 9 5 . 8 4 2 1 3 . 5 1195.3

UAL 3 9 4 4 . 2 1 4 3 2 . 2 3 9 4 4 . 2 1432.2 IP.L 1 0 0 4 3 . 1 3 1 4 4 . 3 1 0 0 4 3 . 1 3144.3 P.B 1 5 3 9 7 . 5 1 1 0 7 . 9 5 4 7 3 2 ; 2 393B.1

DK 4 8 4 1 . 2 9 5 5 . 2 7 8 4 0 . 3 1544.6 UEBL 5 3 2 8 . 2 571 . 8 3 3 8 5 3 . 3 3322.0

Page 132: ÇR ïi otmi - IAEA

1 Figure A i la v a r i a t i o n des contaminations moyennes indiv iduel les

dans l e s régions les plus sensibles â l a concentration de 137 Cs dans le l a i t produit par l e BASSIN PARISIEN

J

Page 133: ÇR ïi otmi - IAEA

1 La variation des contaminations individuelles dans les 5 zones les plus 'réceptrices" à la suite des élévations du niveau des concen­trations initiales de 137 Ce dans le lait produit par différentes régions portées sur les. droites est présentée dans les figures suivantes

eoncamuno» DE C S U 7 EH KI/IS MUS U LMT PROMIT MX LES DIFFERENTES REMOUS POSTEES SUR LES DROITES

Figure 5 : LA REGION PARISIENNE

Page 134: ÇR ïi otmi - IAEA

Figure 6 :

Méditerranée

Figure 7 :

Berlin Ouest

Page 135: ÇR ïi otmi - IAEA

Figure 8 :

ilheinland-PEalz Saarland

Figure 9 une 1

I t a l i e du Nord Ouest:

I l BOB

l * B M p

Page 136: ÇR ïi otmi - IAEA

120

On constate pour les différentes hypothèses considérées

que l'activité ingérée varie significativesient dans certaines regions

par rapport â la situation de base.

Il est important d'analyser les résultats de contamination

à la suite de la consommation des seuls produits frais (au sens large) :

lait de consommation, crème, laits fermentes.

Le tableau 38 présente les contaminations régionales indi­

viduelles à la suite de la seule consommation des produits frais et à

partir de différentes hypothèses de concentrations initiales Gins le

lait entier.

Le tableau 39 représente en pourcentage, la part de produits

frais, dans l'activité supplémentaire due à une augmentation de ! pCi/kg

de 137 Cs danB le lait par rapport aux produits totaux. Ainsi pour 1 pci

supplémentaire dans le lait produit par le Bassin Parisien, un habitant

de la Région Parisienne ingère 51.2 picocuries supplémentaires à la

suite de sa consommation annuelle de produits laitiers dont 81 % du

fait de sa consommation de lait et de produits frais seulement (cf.

les transferts de contamination tableau 33).

Page 137: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 3S ; Estimation des contaminations moyennes individuelles à

p a r t i r de plusieurs hypothèses de concentration de 137 Cs

dans l e l a i t â l a sui te de la consommation de l a i t de

consommation et deB produits f r a i s .

T S i t u a t i o n de b a s e

Bayera IQOOnCi

B . P a r i s . 1000 pCi

S u d - O u e s t 1000 pCi

Oues t 1000 pCi

Pays Bas 1000 pCi

SU 7 4 6 , 5 BS 1 2 9 0 , 2 NU 4 4 5 , 1 HE 4 4 0 . 5

RPS 5 5 0 . 3 BU 1 2 8 5 , 5

BAY 641 . 3 BO 4 7 2 . 7 RP 3 7 8 . 9 BP 5 5 0 . 8

NORD 331 . 7 EST 7 8 9 . 4

0 4 5 0 , 5 S , 0 6 3 8 . 6 C E 9 2 3 . 4

HEDI 4 9 2 . 3 ITNO 9 6 8 . 2 ITNE 6 9 5 . 5 ITCE 1 7 5 . 2 tTHE 3 0 6 . 3

ENGL 6 7 7 . 4

NIRL 1 8 2 6 . 1 SCOT 1 0 5 1 , 0

UAL 1 2 3 1 , 2 IRL 2 2 6 8 , 0 Pii 7 6 3 , 6

8 6 5 , 1 UESL 4 2 1 , 3

2 7 5 9 . 6 4476 .7 6443.4 9511.4 4187,6 3988.4

105575.7 42077.4

4 0 5 . 5 572 .0 331 .7 919.B 4 5 0 . 5 638 6 943.0 492.3

15597,5 ! 6063 .2 | 1489.7

1645,3 I 677 .4

1826,1 1051.0 1231.2 226B.0

969.8 932.0 436'.3

753 .-1 759.7 1291.1 1290,2

447,4 445.3 440,9 440.5 640.2 562.2

1289.3 1285.7 674,5 711 .0 472,9 472.7

41685.7 4624.7 73879.9 3077.9 15880.8 634,5

9299.5 1556.4 9312.0 5 4 i 9 , 4 1644.2 77199.9 3322.7 5304.6 1586.6 33141.8 1054.1 2161.7

732.7 1 35.7 180.4 2?4,1 317.3 414,7 682,3 677.4

1826.1 1826.1 1051.0 1051.0 1231.2 1231.2 2268.0 2268.0

764.6 763.6 865.1 865.1 604.4 423.1

•>52.1 1290.3 445î3 440 .5 563 .8

1285.7 670.6 472 .7

13543,3 21514,3

892.0 2658.8

93462.8 4608,1 7823.9 6720,6 1046,3 730.4 179-'! 314.1 677.9

1826.1 1051.0 1231.2 2268.0

763.6 865.1 433.8

947.7 1553.8 1372,9 603.9 618.4 1465,3 '• 787.0 744.3 • 380.4 i 551.5 i 342.6 ! 790.1 I 450.5 638. 923.4 192,3 969. 696. 175. 306. 677, 132 1051.0 1231.1 2268.0

134527.i 365.1 2655.

.1

Page 138: ÇR ïi otmi - IAEA

la part, dans l'activité supplémentaire due à une augmentation de ! pCi de 137 Cs

dans Je lait, des produits frais par rapport aux produits totaux.

MEPI lifta une I I L E

une CNDL NICL icor

.01 DB 00

as . 79 . .00 00 00 .

• OU 07 09 . .00 00 ei . .00 00

01 els ! .00 00 00 < .00 00 00 .C .00 00 00 .< .00 00 00 .( .00 32 • .00 00 PO . .00 00 00 ,t .00 00 cs ,c .00 00 00 .0 .00 00 00 .4 .00 00 00 .fl .00 00 00 ,0 .00 00 00 •< .00 00 00 .0 00 00 00 .0 00 00 00 .0 00 00 00 .0 00 00 00 .0 10 OD 10 .» 33 00 00 .0 00 00 A3 .0

BAV BD RP BP HORO EfT

,09 .00 .00

C E (1EDI I™0- ITKC IfCE ITHE EHOL MRU ICOr

00 .00 .00 00 .00 IOO

00 .00 .00

00 .00 .00 00 .00 .00

00 .74 .00 ,00 .00 .00 67 .00 .00

oo .at i03 OD .09 .Bï

00 ,i* .00 ao .n? .as

,00 .00 .90

00 .00 .00

00 iOO .00

• 00 00 00 00 00 00 ' .00 OD 00 00 • OD 00 on 00 00 DO .00 00 on uo 00 00 .

49 00 00 00 . .00 33 00 OO 00 00 . .00 34 00 00 ao 00 .00 00 00 ao 00 •

00 ao 00 00 00 • .63 74 14 43 07 » .70 75 «3 02 59 .£3 4A 43 44 .13 54 07 34 3D £3 • .32 74 OO 91 73 .30 70 70 fl« U* 7ft •' .00 00 DÛ 91 03 90 *l

.00 OO OO 00 00 00 *

.00 on 00 00 00 00 •

.00 00 00 oa 00 oo •;

.00 00 OO oa 00

.00 00 00 00 00 ao .<

.00 00 00 00 00 00 •« 00 00 00 00 00 00 oa 00 00

• 00 00 00 00 oa 00 '° .00 00 O'J 00 «a 00 *° • 00 00 00 00 00 oo -o .71 00 oa OO 00 00 •«

.00

.00 00 oa .

no . .00 00 PO . .00 oa .00 00 00 • .00 00 .no .

00 00 > .00 00 00 . .00 00 00 .C .00 00 00 .C .00 OD .C .00 00 • OD 00 .00 00 00 . .00 00 00 .0 • 00 00 DO .0 • 01) 00 OO .0 .00 00 00 .0 .00 00 DO .0 .00 00 an .o • 90 00 00 .0 .00 90 ao .o

00 09 >0 .00 00 00 .0 .00 . 00 ao .o .ao 00 00 .0 • 00 • 00 00 .0 .00 . 00 00 .0

.00

.BJ OU .00 00 .Ci

.00 01 .PU

.00 00 .13

.00 00 .00

.31 00 .00

.00 00 .00

.00 00 ,00 ,00 00 .07 .00 oo .an .00 00 ,30 .00 00 .00 .00 DO .no .00 00 .00 .00 00 .00

.00 00 .00

.00 o» .an

.00 00 .00

.00 00 -OD

.00 00 .OD

.00 00 .OD

.00 00 .00

.00 oa .oo

.77 oa .19

.DO 92 .00 •'4 . 00 .93

Page 139: ÇR ïi otmi - IAEA

123

4 - L'IMPACT DES ECHANGES SUR LES RESULTATS DES CONTAMINATIONS REGIONALES.

Considérons d'abord la situation de base où les concentrations

initiales de cësium dans le lait entier varient peu d'une region à

l'autre (au maximum d'un facteur^ nalgré des variations locales plus

accentuées•

Si nous comparons les résultats que nous avons obtenus, au ni­

veau des contaminations moyennes in ividuelles et globales, â ceux que l'on

obtiendrait en affectant directement Les concentrations initiales de césium

dans le lait entier aux différents roduits laitiers consommés par région

après transformations sans considl er les échanges, peu de variations ap­

paraissent; un tiers seulement des régions considérées enregistrent une dif­

férence sensible (dont le Centre Est, le Baden Wurctemberg) •

Mais si nous effectuons cette comparaison dans le cas d'une

concentration élevée de césium danB le le it produit par une des régions

grosses exportatrices, les écarts sont alors très importants : tableau 40 .

La figure 10 illustre bien les écarts des contaminations moyennes indivi­

duelles calculées avec échanges et sans échanges à partir d'une concentra­

tion de 137 CE dans le lait produit par le Bassin Parisien qui s'élève à

100 picocurïes (les concentrations pour les autres régions restant celles

de la situation de base).

De plus, les échangea t ioucissent les écarts entre les conta­

minations individuelles des differ* ites régions du fait du mélange de

lait provenant des différentes zone i de production.

Page 140: ÇR ïi otmi - IAEA

124

Tableau 40 : Comparaison des contaminations moyennes individuelles ca l ­

culées avec échanges e t sans échanges a p a r t i r de plusieurs

hypothèses de concentrations de CB 137 dans le l a i t :

SITUATION- CE BASE KTOOTHESE J BP : 100 p e l

HÏPOTHESE 2. Bay : lOa p d

ÏEGIONS 1VEC ECH. ANS ECH. VVEC ECH. SANS ECH. LVEC ECU. UNS ECH.

SH 5 5 3 . 6 911 . 0 9 7 8 . 2 911 , 0 Î 1 4 4 . 8 911 . ^ BS 1 6 3 7 . 3 1 7 1 8 . 5 1 6 7 3 . 7 1 7 1 3 . 5 2 0 1 2 . 7 1 7 1 8 . 5 NW 6 1 9 . 1 5 6 2 . 8 6 4 6 . 5 5 6 2 . 8 1 4 8 B . 2 5 6 2 . 8 HE 6 1 2 . 8 541 . 2 6 4 2 . 4 541 . 2 3 0 5 4 . 7 541 , 2

RPS 7 5 3 . 0 7 1 9 , 9 1113 8 7 1 9 . 9 2 2 0 2 . 6 7 1 9 , 9 BU 1 6 0 2 . 4 1 8 3 3 , 2 16 '_o .2 1 8 3 3 . 2 3 0 3 3 , 1 1 8 3 8 . 2

BAY 3 0 9 . 7 7 B 5 . 8 8 3 5 . 0 7 8 5 . 3 1 3 2 1 5 . 4 1 4 0 3 2 , 0 BO 6 6 0 . 4 2 6 5 . 7 6 9 2 . 6 2 6 5 . 7 6 5 5 9 . 8 2 6 5 . 7 RP 5 1 3 . 5 5 3 2 , 6 5 4 2 8 . 3 5 3 2 . 6 5 3 0 . 2 5 3 2 . 6 BP 6 5 3 . 1 5 6 9 . 1 8 9 8 6 . 9 1 4 2 2 7 , 7 6 5 6 . 2 5 6 9 . 1

NORD 4 5 6 . 0 3 7 2 . S 2 8 7 7 . 1 3 7 2 . 3 4 6 7 . 3 3 7 2 . a EST 9 1 7 , 2 9 6 8 . 9 2 1 2 9 . 4 9 6 8 . 9 9 6 8 . 8 9 6 8 , 9

0 5 1 9 . 2 4 9 8 , 6 1 6 7 3 . 1 4 9 8 . 6 5 1 9 . 3 4 9 8 , 6 S.0 7 4 9 . 3 7 6 B . 4 1 4 1 8 . 6 7 6 8 , 4 7 4 9 . 4 7 6 3 . 4 C E H 3 4 . 0 1 2 7 5 . 4 1 6 3 8 . 0 1 2 7 5 . 4 1 1 5 6 . 8 1 2 7 5 . 4

MEDI 6 7 5 - 7 4 3 0 . 4 2 1 3 7 . 7 4 3 0 , 4 6 8 2 . 2 4 3 0 . 4 ITNO 1 0 9 7 . 6 1 0 8 4 . 9 1 1 5 3 . 4 1 0 8 4 . 9 2 7 4 7 . 1 1 0 8 4 . 9 I T N E 8 1 3 . 1 3 2 6 . 6 8 4 9 . a 8 2 6 , 6 1 5 1 6 . 8 8 2 6 . 6 I T C E 2 6 0 . 5 2 3 8 . 6 271 . 8 2 3 S , 6 5 0 2 . 0 2 3 3 . 6 ITME 361 . 6 3 2 7 . 8 3 6 B . 2 3 2 7 , B 5 5 3 , 9 3 2 7 . 8 ENGL 3 3 2 , 4 3 0 0 , 3 851 . 1 8 0 0 , 3 8 3 9 . 4 3 0 0 . 3 N I R L 2 0 5 6 , 0 2 0 6 1 , 8 2 0 5 6 . 0 2 0 6 1 . 8 2 0 5 6 . 0 2061 . 8 SCOT 1 1 9 5 . 8 1 1 9 6 . 3 1 1 9 5 . S 1 1 9 6 . 3 1 1 9 5 . 8 1 1 9 6 . 3

WftU 1 4 3 2 , 2 1 4 3 5 . 6 1 4 3 2 . 2 1 4 3 5 . 6 1 4 3 2 . 2 1 4 3 5 . 6 I R L 3 1 4 6 . 3 3 1 7 6 . 5 3 1 4 6 . 3 3 1 7 6 . 5 3 1 4 6 . 3 3 1 7 6 . 5

P . B 1 1 0 7 . 9 1 0 4 5 . 5 1 3 8 0 . 7 1 0 4 5 . 5 1 2 0 0 . 4 1 0 4 5 . 5 DK 9 5 5 . 2 9 6 3 , 5 1 0 1 2 . 0 9 6 3 . 5 9 7 9 . 7 9 6 3 , 5

UEBL 571 . 8 6 0 6 , 5 3 3 6 . 9 6 0 6 , 5 6 3 4 . 1 6 0 6 , 5

Page 141: ÇR ïi otmi - IAEA

"1 • ç gigure 10

! 1

: Les écarta entre les contaminations individuelles calculées avec et sans échanges pour l'hypothèse de 100 pCi/ky dans le lait produit par le Bassin PariBien. (Situation de base pour les autres Regions).

'«V

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1 Si nous considérons des concentrations élevées de césium dans

lî lait collecté par les grosses régions de production : Bayern, Ouest, Bassin Parisien par exemple, lee concentrations dans le lait écrémé sont significacivement différentes de celles du lait entir - (tableau 34).

Page 143: ÇR ïi otmi - IAEA

0)

Tableau 41^ : i e s cancentra-tions dans l e lai t : écrémé à p a r t i r de 3 hypoChcses de concentration i n i t i a l e de 137 Cs dans l e l a i t ent ier (jiatiëre preniBre) ( t ) :

( ' • )

0>

1 . W | 3 .0 «1.9 43-3 4 1 . • *W1 100.0 •1 .0 V3.4 N0R01 3.0 15.7 14.1 CXT1 7.2 11.4 11.9

01 4.0 7.4 7.7 1.01 4.4 i .g 7.0 CEI 9.4 10.4 10.?

mon 4.0 3.7 3.9 ITHOI 4.7 4.B 7.0 ITMEI l'3 7.3 7.3 n c t i 3 .7 3.9 4.1 ITHEI 9.0 3. ) 9.3 DKH.I 4.4 4.4 4.7 HIM.I ta.4 13.4 12.S t . ICOTI 7.J 7.3 7.S IMLI fl.4 «.4 • • 9 • M U 10.9 10.0 10.3 1 .

i a . f 14.4 U .3

13.4 13.B 13.» 4.3

20.1 20.7 19.7 «a .3 101.3 101.4 n . i W . 7 19.4

X.D| 4 . 4 4 .4 4 .8 7 .0 CEI 9 . 4 T.2 9 .3 9 .4

HEDI1 4 ,0 S.A S.B 7.B ZTK1I 4 .7 14.2 14.4 27*0 ITHEI 7 .3 11.1 11.4 17.1 ITCCI 5 . 7 B.4 B.7 13.7 ITKEI 3 . 0 3 .4 4.1 1 M

CIT1 + ai s .ni CEI

HEDtl XTMI ITBtl i r a i nwi P t t U Nin.i «OTl

DM.) 1*1.1 r.l l

Page 144: ÇR ïi otmi - IAEA

128

CONCLUSION

L'activité ingérée individuelle ou globale est due en presque

totalité à la consommation des produits frais (lait de consommation, crème,

lait fermenté) pour la plupart des 28 régions de la C.E.E.

Ce phénomène n'est pas le fait d'une forte concentration du

radioélément (césium 137 ou strontium 90) dans ces produits ; mais il tient

â la structure de la consommation des individus, de 60 à 208 kg de lait

sont bus en 1977 selon les régions.

A l'oppose, les laits de conserve (laits en poudre entiers et

laits concentrés) danB lesquels la concentration du radionuclide consi­

déré est très élevée par rapport à celle du lait matière première et qui

sont peu consommés { 0.02-1S kg/tête/1977) ont un poids nëgligeahle sur

les niveaux de contamination finaux.

Au cas où surviendrait une forte augmentation de contamination

dans une région de production, les zones sur lesquelles cette augmentation

aurait les répercussions les plus importantes, en dehors des régions

initialement contaminées ( diagonale ) , seraient les grandes régions défi­

citaires en produits laitiers qui correspondent aux grands centres

urbains :

Région Parisienne

Berlin Ouest

Nord

Rheinland Pfalz, Saarland

Italie du Nord Ouest

Méditerranée ...

Les grandes régions, qui du fait de leurs exportations pourraient

avoir, en cas d'une concentration non négligeable dans le lait qu'elles pro­

duisent, une influence sur les niveaux d'irradiation auxquels seraient expo­

sés IÊB individus d'autres régions sont :

Bassin Parisien

Bayern

Ouest

Centre Est ••••

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129

L'influence des échanges sur les niveaux d'activité ingérée

est importante pour les régions appartenant à la même entité nationale ;

une forte concentration ( 1 000 nCi/kg ) dans le lait produit par le

Bassin Parisien par exemple, entraînerait des ingestions moyennes

individuelles dans les autres régions françaises comprises entre

7700 et 51500 picocuries/aa. Cette influence est plus atténuée entre

les régions de pays différents, à l'exception des territoires frontaliers j

pour reprendre l'exemple du Bassin Parisien, les ingestions individuelles

dans les régions allemandes sont comprises entre 920 et 2015, sauf pour

la région frontalière Rheinland Pfalz-Saarland où l'activité ingérée

est de 4500 environ.

Ces chiffres, qui ont surtout une valeur relative, montrent

que pour un niveau de radioactivité donné, sur une région étendue,

pendant une période prolongéetc' est-à-dire à une échelle conpatible

avec celle .des données utilisées ) la répartition des activités ingérées

par l'individu moyen peut être très variable selon la région de

consommation, en raison de l'influence conjuguée des divers facteurs-

A partir du modèle que nous avons mis au point, il est facile

de tester n'importe quelle hypothèse de niveaux de concentration dans

le lait produit par une région et donc d'estimer les ingestions globales

ou individuelles qui en résultent pour toutes les autres régions, à la

suite de la consommation des produits laitiers.

Hais il est beaucoup plus important de connaître 1'activité supplémentaire

Ingérée à la suite de l'augmentation de la concentration dans le lait

produit par une région. La matrice de transfert des contaminations

du Cs ( tableau 33 ) permet cette estimation et permet la généralisation

à toutes les hypothèses possibles.

Page 146: ÇR ïi otmi - IAEA

130

B I B L I O G R A P H I E

I - LES STATISTIQUES LAITIERES

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O.C.P.E., 1978

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quelquespays européens. Juillet 1977.

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en 1976 n° 11l, Octobre 1977

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tome 2 Atlas.

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n° 69,Mars 1979.

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Problèmes d'organisation de l'êconnomie laitière. HAIRY et PEBRAUD.

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Manuscrit reçu le 9 juillet 1981

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TABLEAU 13 - COKSOHMATIOS { k g / c ê t e / a i l )

population l a i t CODT produica (mi l l ions) sommation f r a i s beurra fromage conserva

SH 2 . 3 8 7 8 5 . 8 1 1 1 . 4 4 6 . B 0 1 2 . 8 3 7 . 1 1 US 9 . 6 0 7 7 9 . 4 7 1 1 . 4 0 4 . 4 1 1 2 , 7 6 7 . 0 6 NU 1 7 . 0 3 0 5 B . 7 8 1 1 . 4 1 4 . 4 4 1 2 . 7 7 7 . 0 6 HE 5 . 5 4 1 7 4 . 1 6 11 . 4 1 4 . 4 6 1 2 . 7 6 7 . 0 4

RPS 4 . 7 2 0 6 5 . 5 5 11 . 6 5 6 . 8 2 1 3 . 0 3 7 . 2 0 BU 9 . 1 2 0 81 . 8 4 11 . 1 7 6 . 8 1 1 2 . 7 4 7 . 0 6

BAY 1 0 . 8 1 9 9 0 . 0 3 11 . 6 0 4 . 4 5 1 2 . 3 4 7 , 0 5 BQ 1 . 9 2 7 5 3 . 5 0 1 1 . 2 6 6 . 5 4 1 2 . 6 1 4 . 9 5 RP 9 . 9 4 3 5G.BB 1 1 . 8 2 8 . 4 9 1 8 , 9 2 2 . 6 4 BP 9 . 7 1 3 9 9 . 3 2 1 1 . 1 9 9 . B 5 1 6 . 5 4 2 . 0 2

NORD 3 . 9 1 9 7 7 . 4 7 1 0 . 5 9 1 B . 4 7 1 6 . 5 4 2 . 8 8 EST 4 . 9 2 5 9 5 . 4 9 1 0 . 2 5 4 . 9 2 1 4 . 1 8 1 . 6 6

0 A . 948 9 4 . 2 4 7 . 7 4 1 5 . 0 7 1 0 . 9 5 1 . 1 4 Ï . O 5 . 5 4 4 8 4 . 3 0 6 . 5 6 5 . 3 0 1 5 . B8 1 . 7 1

c e A , 144 9 0 . 4 1 7 . 4 3 8 . 2 3 2 5 . B3 1 . 6 9 HEDI 5 . 7 9 0 4 0 . 1 7 8 . 4 1 5 . 4 4 1 7 . 3 4 4 . 7 3 U N O 1 5 , 3 8 8 1 3 4 . 4 7 3 . 1 1 4 . 1 3 1 5 . 9 1 . 9 9 I T N E 1 0 , 3 4 1 8 6 . 5 7 4 . 2 5 4 . 1 9 1 5 . 4 5 . 3 5 I T C E 1 0 . 7 3 3 2 4 . 1 4 1 . 3 1 . 2 4 1 2 . 3 9 . 0 7 ITME 1 9 . 8 4 3 5 4 . 3 7 . 7 7 . 2 4 B .71 . 0 2 ENBL 4 4 . 3 5 2 1 4 1 . 3 8 3 . 3 3 7 . 6 6 3 . 7 6 4 . 3 2 N I R L 1 . 5 3 7 1 3 7 . 9 3 5 . 4 0 9 . 2 4 5 , 7 3 2 . 4 7 SCOT 5 . 1 9 6 1 3 S . 9 5 2 . 8 9 7 . 7 4 5 . 4 5 2 . 8 3 UAL 2 . 7 6 3 1 3 3 . 0 1 2 . 9 6 9 . 2 5 5 . 3 5 3 . 6 5 I R L 3 . 1 9 0 2 0 7 . 9 9 2 . 9 1 1 2 . 4 1 3 . 3 5 1 4 . 0 1 PB 1 3 . 3 9 3 1 1 3 . 5 1 1 7 . 7 7 3 . 6 0 1 3 . 1 2 1 3 . 2 6 DK 5 . 0 8 9 1 3 1 . 7 4 21 . 7 7 8 . 4 9 1 0 . 5 7 1 . 1 2 SJSOL 1 0 . 1 9 2 7 5 . 1 6 5 . 1 5 1 0 , 1 5 11 . 7 2 3 . 9 0

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141

ANNEXE 2 : LES CARACTERISTIQUES DD 137 Ca et du 90 Sr.

CARACTERISTIQUES DES RADIOELEMENTS CONSIDERES

Césium 137 Î

- Période radioactive : 30 ans

- Période biologique pour le corps entier

- adultes 50 à 150 jours (60 â 165 jours selon d'autres auteurs)

- enfants 44 jours (25 à 35 jours " " " )

- Origines : tirs nucléairesîû, 1 MCi Cai37/Mëgatonne de fission; réac­

teurs thermiques au taux d'environ 1,2 pCi/MWt an.

- Principaux modes de décroissance, énergie (lleV) et pourcentages;

p": 1.17, 7 X

0~; 0,51, 92 %

7 ; 0,66, 82 Z

- Organe c r i t ique : corps entier

- Quantité d ' isotopes stables dans le corps : 1,15 10 3 g.

- Energie effect ive (MeV) : 0,59 (corps ent ier adulte)

- Considérations dosimétriques : 0,046 rem au corps entier/uCi ingéré

(0,061 selon d 'autres auteurs).

Strontium 90 :

- Période radioactive : 28 ans

- Période biologique pour l 'os : 1,8 x 101* jours

- Principal mode de décroissance, énergie (MeV) et pourcentage

6" i .0,54 ; 100 %

- Organe critique : les os

- Quantité d'isotopes stables dans le corps : 0,34 g

- Energ5.e effective (MeV) : 5,5

- Considérations dosimétriques : 15,6 rems aux os/viCl inhalé et 11,7

rem aux os/pCi ingéré .

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142

ANNEXE 3 : RESULTATS POUR LE 90 Sr

- LES MATRICES DE TRANSFERT DE 90 Sr POUR LES DIFFERENTS PRODUITS LAITIERS

- LES CONCENTRATIONS DE 90 Sr DANS LES DIFFERENTS PRODUITS LAITIERS

- LES CONTAHINATIONS MOYENNES INDIVIDUELLES PAR LE 90 Sr

- QUELQUES RESULTATS DE CONTAMINATION MOYENNE INDIVIDUELLE A PARTIR DE CONCENTRATION ANORMALEMENT ELEVEES DE 90 Sr DANS LE LAIT ENTIER

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T o h l e a u <*3 : .CATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DE S R DANS LE U l T DE CONSOMMATION

SU PS NNU HE

.000 .000 .000 ,000 .000 .009 .000 .000

. 0 0 0 . 0 2 0

. o o o . n i o

. 0 0 0 .ODD . 0 0 0 . O B I . o o a . o o t . 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 3 , 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0 . ,000 , 0 0 0 . l>00 . 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0 . o o o . o o a , 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0

I P IIOftD E.TT 0 5 . 0 C E HEDI H H ( 1 U N I : H t

.000 000 .000 009 000

.011 001 .001 Ono 032

.013 021 ooz 000 043

.010 U07 GV3 .

.037 010 D M ooo 001 029 oot 774 070

.000 021 000 net V93 033 010 000 626 .

.000 009 002 001 000 .

.000 000 ooo ooo . 000 000 000 000 .

.001 003 003

.000 ooa 000 000 000 ooo .

.000 005 091 ooo .

.ooo 000 000 ooo ooo •

.OUI ooi 000 021 103 •

.000 001 090 016 .

.000 000 000 011 014 ,

.000 000 000 OOA 0:3 .

.000 OOO 000 000

.ooo 000 000 000 .

.000 000 000 ooo 000 .

.000 000 000 000 000 > ,000 ooa 000 aao 000 . .001 000 ooo 000 001 . .000 000 000 000 000 . .ooi 000 001 001 000 .

12 .009 .000 .000 o o o . o n o . o o o 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 1 0 9 0 . 0 0 0 . 0 0 0 o a o . o o o . 0 0 0 0 3 0 .OOO . 0 0 0 0 0 0 . 0 3 ? . 3 1 ? 0 0 0 . 0 0 ] . 6 4 3 ,

ono . o o o . o / » .

000 .000 .009 000 .000 .000 ono .ooo .ooo OOO . 0 0 0 , 0 0 0 0 0 0 . 0 0 0 , 0 0 0 0 0 0 . 0 0 0 . 0 0 0 ooo . o o o . o n o OOO .000 ,000 000 .000 .090 OOO .000 .090

.010 .1)00 ,090 •roo .ooo .000 000 1)00 000 ooo ooo ooo 000 oao

.000 OPO ODO .000 000 ooo 000 000 .000 002 ooo 900 001 000 090 non 0,10 pno oco V>0 • 000 000 000 O'jO ono 000 oao ooa 000 009 ooo . ,030 034 000 ooa OUO ooo 009 ooo ooa

002 oao 300 ono '100 000 000 nno 000 O03 010 .000 000 000 000 oao ooo 000 ooo V03

002 ooo ooo ooo 000 000 000 000 ooo ooo ,010 on 057 OS 3 om 000 000 ooo 000 POO l>00 .043 M O 170 Oîfl oo] ooo ooo 000 000 ooo 090 ,76 t. 026 003 013 oao oao 000 000 oao 000 oao . .005 010 ODD oao OOQ (100 ono oao .OOT 00? 001 000 000 ooo oao . .0)3 1117 ooo oao l'OO OOP .003 02 J n.i/. ooo ooo Oui) ooo • OOT OliO 0''O 463 tvj IP6 ooo ooo ot>o • ooo 009 013 oot .000 ooa ooo 000 oot 920 ooa ooo 000 ooo OPO .

1100 ooo 003 006 oai 000 coo . .(100 090 ooo ooo 04/ 007 ooo aao

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OOO . 0 0 1 . 0 0 0 . U l t

ooo . u w ? . 0 1 * . " " . ( M » .Ol'O .

. 0 9 0 .POO . . 0 0 0 , 0 0 0 .

OPP .000 .OCi»

0 6 3 . 0 0 0 . 0 0 0 .QDO . V J 1 .OUM . V 5 V . a o i H . o o ï i . ( i . io • OUI .000 .IviV

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TABLEAU 44 - MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DE 90 Sr DANS LES PRODUITS FRAIS.

tfr NORD « T 1 . 0 C.C HEDI ITHO U N E ITCE H U E CIICU HlflL JCOT

ÏM .879 .«39 « « S «03* Bï .020 1*1=3 .013 .OOJ HU , 0 3 V .069 >903 .023 ItC .OUI .006 >0I2 1.045

RM ,001 • • " " «OJO , 0 < * *tt ,0U7 .043 .001 .01»

>AV ,000 .000 .000 .013 m . 1 1 * .337 .003 >CD4 dp .ooo .Mo <ooa .ogo pr .ooo .«oo .ooo .ooo

HOKD .030 .<M0 .000 .000 est .000 .000 .ooo .ooa

0 .ooo .ooo .aao .000

.o<j? .000 .non

*«i ,000 IIIIO .013 irrit • 001

IICE .001 iirtc .0(3 CHGL .000 WM- .000 ICOt .000

««. .000 1H. .000 r.v .001

an ,000 UEl'L ,001

.000 >0D0 IOI'O

.000 .000 .000

.027 .004 IODO •000 ,000 .000 .003 .003 .000

001 .132 «flOO IOOS 000 .03? .000 IOOD 000 .133 .000 .000 003 ,112 .000 .000

.000 .000

.000 .000 •002 .000

iODO .000 .001 âôô .600 .002 ..000 . o t o .000

004 1.160 • SU

aoo .oao 000 .oao ,oao .aoo

,000 .ooo

,124 .000 .000 .000 .000 •oos .000 ,000 .ooo .oao .004 .aao <oa2 •aao .001 .000 .000 .000 .000 .oao .000 .000 .ooo ,00a ,ooi •aoo .ooo ,000 .000 ,000 .001 .000 .000 •OUO .000 .000 .000 .000 IOUO .000 .oca •oao .aoo .000 .000 ,00a .000

,ooô .oao .002 .ooo

.633 .004 .0V4 >l*0

.604 ,0V0 .0*7 .20?

.191 .?I1 .030 .007

.177 .046 .770 .039 ,130 .004 .007 .903 ,019 .032 .083 .037 .023 .007 .0?IJ .046 • OtP .000 .0711 .OAO .007 .002 .00» .004 .002 .000 .002 .001 ,001 .001 .002 .001 .oo .on? .004 IOOI .ooo .ooo .ooo .oao .000 .000 .000 .000 •000 .000 .000 .000 •000 .000 .000 .000 • 000 .000 iODO .000 •OOO .000 .000 ,000 ,oao .ooo .ooo .uoo ,023 .010 .016 .002

000 .000 aao .ooo oao .ooa

oao .090

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aao .oao

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•aao <ooo .ooo •aoo .ooo .ooo

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,000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 •aoo .000 .000 .000 ,000 .000 .000 .oao • 000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .679 .000 • 000 .000 .030 .000 .107 .iva .70V

.000 .010

.033 .104 .000 .741

000 .000 .000 .0( 000 .000 .000 .OC 000 .000 .000 OOO .OOO .000 000 .000 ,000 000 ,000 .000 000 .oao .000

.000 .000 I

.000 .000 .000

.000 .aao .oao

.000 .000 .000

• 000 .000

000 000

000 oao

•ooo .000

.000

.000 .007 . .000 •

.000 oao .000 .003 .aoo ,

.000 000 .000 004 ooa , ,000 aoo ooo .OOQ .000 oao , .000 000 o?o 000 000 ooa . .000 000 000 ODQ OUI 000 . .000 000 DGO ODD oot oan . .ooa VA 093 000 000 000 . .aao 000 aoo 000 000 ,0

100 000 oao ooa oao .a .000 - 000 000 .000 000 000 000 aoo .0 .000 ooa 000 000 .000 ÛtIO 000 000 uoo ono .0 .000 oao 000 000 000 000 ,0 .000 ',60 oto OOQ DUO oao ,n .000 009 ooa 000 uoo ,0 aoo M O ooa oao oao 000 r,00 ooa oao oao ooa .( OUO 000 000 DM 000 002 ,0 .174 oao 000 006 000 ooo .0 .000 1 ;ao 000 000 ooa 000 .0 000 O'.O 1 2'JO OOO ooa OOO .0 .DID OuO 000 1 III) 000 000 .0 000 400 000 . OUO 1. 119 . aoo .0

OUO 000 000 *> 19U ,0 000 000 000 . ooa . 233 . aoo ,a

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TABLE MI 45 - MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DE 90 Sr DANS LE BEURRE

JH 65 RNU HE RPS BU

JH .103 .004 .000 .000 .000 .000 BS .003 .143 ,002 .000 .000 .000 KW .036 .032 .051 ,001 ,000 .000 HE .070 .019 .001 .106 .001 .000

RPS • 0?*) .033 .004 .001 .OPT .000 BU .026 .016 .000 .001 .000 .110

SAY .000 .000 .000 .002 .000 .001 BO • O i l , O : . B .001 .001 .000 .000 RP .000 .000 .000 .000 .000 .001 t P .000 .000 .000 .000 .000 .000

NORD .000 .000 .000 .000 .000 .000 EJT .000 .000 ,O0D .000 .000 • 003

0 .000 .000 .000 .000 ,000 .000 Ï . O .000 .000 .000 .000 .000 .000 C E .000 .000 .000 .000 ,000 ,000

MEDI '•00 .000 .000 .000 .000 • 000 ITM3 .001 .001 .002 .002 .OOD .010 ITIfE .000 .001 .001 .001 .000 .003 ITCE .001 .000 .000 ,000 .000 .007 ITME .001 .000 000 .000 .000 .007 ENGL .006 .003 .002 .000 ,000 .000 NIRL .000 .000 .000 .000 .000 .000 SCOT .000 .000 .000 .000 .000 .000

UAL .000 .000 .000 .000 .000 • 000 I f i L .000 .000 .000 .000 .000 .000 P.D .011 .040 .023 .000 .001 .000

DK .001 .000 .000 .000 .000 000 UEfiU .007 .034 .022 .001 .001 .002

L

BAY BO fil» HP NORD EST 0 S.O C E HEDI

.000 .000 .001 .002 .000 . ' 0 0 .002 .004 ,013 .OCO

.006 .000 .001 .000 .000 .000 .000 .000 .001 .000 '.033 .000 .001 .000 .000 .000 .000 .000 ,000 .000 .029 .000 .001 .000 .000 .001 .000 .000 ,00C .OOD .022 .000 .001 .002 .000 .005 .000 .000 ,000 .000 .025 .000 .001 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .173 .000 .Opt .000 .000 ,000 ,000 .000 ,000 .000 .037 .000 .001 .000 .000 .000 ,000 .000 ,00U .000 .000 ,000 .001 .032 .002 .010 , i 0 4 .006 .003 .000 .OOD .000 .001 .0313 .003 .007 .073 .003 . 0 0 1 . 0 0 0 .OOD .000 ,001 .041 ,046 .006 ,05B .004 .'101 .000 .001 .000 . 0 0 1 ' . 0 3 1 .003 .000 .050 ,004 .COS .000 .000 .000 .001 ,021 .001 .001 .145 .OOH , 0 ( 1 ,000 .000 .000 .001 .02B .003 .009 .073 .056 .COQ .<<J1 .000 .000 .001 .023 .002 .010 .101 .011 ,u21 .000 .000 .000 .001 .054 ,001 .026 .056 .021 ,017 002 .044 .000 .001 .OOD .001 .003 .005 .004 .013 .000 .022 .000 ,001 .002 ,000 .001 .001 .002 .005 .000 .021 .000 ,001 .005 ,000 .001 .001 . 0 0 1 . 0 0 / .000 .034 .000 .001 .006 .000 .001 .004 .004 ,012 .000 .001 .000 .002 .007 ,001 ,001 .007 .013 .03? .000 .000 .000 .001 .000 .000 ,000 ,000 .000 ,000 .000 .000 .000 .001 .000 ,000 ,000 ,000 .000 ,000 .000 ,000 ,000 .001 .000 .000 .000 .000. .000 ,000 .OOD' ,000 .000 ,001 .000 ,000 .000 .000 .000 .000 .OOD ,006 .OOC-.001 .001 .000 .001 .001 .000 .000 .000 .000 .000 .001 .000 .000 ,000 .000 .000 .000 .000 .007 .000 .001 .009 .003 ,003 ,009 .001 .002 .000

ITNO ITNE ITCE IT1E ENDL. HIRL SCOT UfiL IRL P.D DK UEDL

.000 .000 .000 . 0 0 . .001 .000 ,000 .000 .000 .004 .043 .000

.000 .000 .000 .000 ,000 .000 ,000 .000 .000 .004 ,001 .000

.000 .000 .000 ,000 ,000 .000 .000 .000 .003 .017 .002 .000

. 0 0 0 .000 .000 ,000 ,000 .000 ,000 .000 .000 .001 .001 .000

.000 .000 .000 .OOD .000 .000 ,000 .000 .000 ,000 ,000 .001

.000 .000 .000 .000 ,000 .000 ,000 .000 .ODO .000 .000 .000

.000 .000 .000 .000 ,000 .000 ,000 .000 .000 .002 .000 .000

.000 .000 .000 .000 ,000 .000 ,000 .000 .000 .001 .000 .000

.000 .000 .000 .000 .001 .000 ,000 .000 .0.10 .012 .003 .003

.000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 ,007

.000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .OOD .015 .000 .003

.000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .002 .001 .001 ,000 . o c ; ,000 ,000 .000 .000 .000 .ooo .000 .001 .000 .002 .000 ,000- ,000 .000 .000 ,000 .000 .000 .000 .000 .000 .002 .000 .000 ,000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .002 .000 .002 .000 .000 ,000 .000 ,000 .000 .000 .000 .000 .000 .001 .000 .034- .000 ,000 .000 .000 .000 .000 .000 .000 .012 .001 .010 .013 .114 .000 .000 ,000 .000 .ODO .000 .000 .004 ,000 .006 .012 .023 .002 .000 ,000 .000 .000 .000 .000 .006 .000 .013 .005 ,010 .000 .071 .000 .ODO .000 .000 .000 .010 .000 .014 .000 ,000 ,000 .000 .012 .OCC .000 .000 .014 .035 ,031 ,002 ,000 .000 ,000 .000 .000 .154 .000 .000 .026 ,000 ,000 .000 ,000 .000 ,000 .000 ,12a .020 .032 .OOO .OOO .OOO ,000 .000 .000 .000 ,000 .000 ,007 .013 .000 .070 .OCO .000 .000 .000 ,000 ,000 ,000 .000 ,005 .002 ,000 .000 .172 .000 ,000 .000 ,000 .DOO .000 .OOD .019 .000 ,000 .000 ,014 .039 ,000 .020 ,000 .000 .OOD .000 ,000 ,000 ,000 ,000 .000 ,000 .17? .OOD .000 .000 .000 ,000 ,005 .000 ,000 .000 .013 .029 .001 .03V

Page 162: ÇR ïi otmi - IAEA

TABLEAU 4 6 - MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DE 90 Sr DANS LES FROMAGES.

BP NORD EST HCD[ ITim trtlfi ITMC tnr.L HIRL icor UAL nu BS

.331 .031

NU .OB2 .1Ï4 1. .016 .013 .

K M .043 .134 . KU • 13-1

Pftf 000 .004 , PO 100 SI 3 . BP 002 ooa . BP ooo ooo .

001 007 . EST 006 ota .

a OOO ooa . s.a 000 002 . C E 001 007 .

HE3I ooo 001 . lïrio ooâ ÙSS , Itf'E 003 031 . ITCE 003 01V . ITflE 00-1 01? . EHCIL 003 0-15 . IIIHL 000 000 . SCOT 000 . USL ooo 000 . IDL 0(10 000 . f.B . 016. 04B .C BK . 000 • oai .o

UEBL . 001 . 036 .Q

001 .007

OOO .000

000 ooa

000 073

000 000

001 004

004 121

000 01?

014 IU2

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003 «SV 000 001 061 077 001 oao 000 000 ooo 000 ooa 001 • 404 00» 2U3 000 001 074 140 03? o;io 037 001 oao oao 00 U aoo 000 .171 007 1 30? 000 000 110 01? 231 OSI 044 001 000 aoo ooo 000 000 ono OOO 000 .004 007 . 340 1 003 107 031 030 013 004 003 ODS 000 aoo 000 .101 003 . 01* 2 000 OOA 002 010 0?T 067 171 002 on 003 003 0D4 000 000 000 ooo .411 05 n . 011 2 317 ooo os? 021 133 02Q 024 000 aaa 000 oao oao 000 000 ooa .1*3 043 . 010 046 000 021 1 4V0 084 1 310 1 204 103 207 003 014 003 000 003 003 000 aoo 000 003 .201 oai , OCO 004 012 2 143 444 1 041 076 172 OOB aoo oao 000 aoo ooo ooo 000 000 000 • OAI oao . 009 041 ooo 703 606 330 tn» 173 330 007 000 ooa 000 oao OMI 000 oao ooo 000 .AM OOB . 024 ooo OOÏ AJI 033 3 271 0 72 lui 002 024 007 000 aoo 000 000 000 .IV3 o:o . OOO 000 uoo 004 ?33 044 133 3 404 032 003 aoo oao 000 aoo ooa 000 aoo 000 ooo .030 aoo . 00 C ooo ODO 004 046 311 533 2 603 273 027 000 oao oao 6Ù0 oao 000 aoo 000 oao , 010 051 000 004 43V 041 440 437 324 2 511 013 007 ooo 003 OOD 000 000 aoo 000 ono .042 ao.t .

093 022 000 009 1 3SB 073 1 137 3IJS tu\ B22 070 DUS OID 003 011 OOO OCO 000 000 .173 130 74? 000 010 04? 021 94S OBB 151 4UI 007 3 102 323 203 020 000 000 0D0 OOD 003 .072 [139 i 07 440 000 010 072 024 051 070 143 40.3 007 «n 2 347 211 020 ooo 000 ooo ooa 004 .100 Oé6 ,

HO 333 000 DOS 040 012 023 031 2H4 007 1 17QB 1 1120 «4? "oao oao 000 ooo ooa 000 .032 034 . 06V oao 003 02» 011 025 040 04? oos i 323 1 327 000 1 oao ooo ooo ooo 004 .046 0J1 . 092 067 ooo 000 074 00? 070 279 002 014 003 002 002 2 O/t) 332 ooo 213. 033 .313 435 .

','.» 000 000 000 000 ooa 000 1100 OOO 000 oao 4 444 001 1 .000 000 , l i t 000 000 000 000 000 000 000 000 000 ooo aoo 000 ooo ooa 330 3 ?20 noi .l'DO 000 , OOO 000 000 OOO 000 000 000 000 000 000 aoo 000 ono 000 000 6 233 .000 OOO , 000 000 000 OOO 000 000 ooa ooo 000 000 ooo ooo 000 174 OOD Of»2 4 1141 .034 030 .< 002 000 002 03f 030 0G3 019 024 071 001 012 003 000 DDO 031 000 000 ODD ooo s .007 024 .

001 OIS 000 004 040 002 0(9 034 030 124 001 020 oao ooa- oao 070 000 000 000 ooo .0«7 • 737 .

013 232 000 021 312 240 143 111 Aie 003 030 on oao 003 021 000 000 OOO 000 1 038 043 l.«

Page 163: ÇR ïi otmi - IAEA

Tableau 17 : MATRICE DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS DE 3 l JsR 9 0 S R DANS LE LAIT DE CONSERVE

C E HEDI UNO (THE ItCE II H£

ItlIO nue l!CE une CIICL

442 147 ooo 000 000 000

ooo aoo UOO utia

uoo uoo ai ;

001 1101

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oou 000

aoo OOU ,0

000 .0

024 IV7 102

•1J4 1

12*

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015 0J2 0)4 61 i

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ooo OU 2 IVV aoo ooo •ao

000 ooâ D0O 000 000 aoo 000 aoo 007 1 100 >00

oao oao .o OO'J , 0 000 000 000 100 000 ' uoo aoo 413 147 ISS 022 ni

>00

oao oao .o OO'J , 0

000 091 000 000 ooo 000 ODO. O05 1 022 ni >00

oao oao .o OO'J , 0

001 013 OUI 3?D 124 077 000 003 1

000 000 QUO 000 oo a ooo ODO 003 ma 000

ooo 000 OBI

-00=

ooi

0(<0 001

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000 01'5 02V ooo aoo

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21V

ooo 002 001 3b 6 7117

ODO

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007 2 004 00(1 2

(102

on 273 417

071 Ofl7

01V

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«3/ 3.1 h

041 011b ÏIO

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004

ooa ¥3 7 aoo

ODO .PU 000 .U< cou .ot O J O ,0t

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ooo 000 ooo

000 000

000 •00

OOO 000 000

ODO DOO

OU 4 ODO 000

000 OOO

001 000

000 OOO DOO aoo ODO .OU 009 000 000 ooo 000 ooo 000 000 000 ODO ODO .OU

000 000

000 000

000 000

Ooo OQO

ooo 000 001

ooa 000 000

000 000 051

ooa ooa ooa

OOO 000 001

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000 000

000 ooo 023

uoo aoo 0711

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059 OOI ODT

003 002

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001 137

117 0113

000

ooa 003 165 47U

019 017 U72 %\\ 03b 001 000

DOO .01

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aoo .044 OOO uoo .ooo • ooo ooo'

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.ooo O'JO ooo • 017 ODO aoo • 000 • 0 19 000 ooo \%lo

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000 ooo ooo uoo 000 1711 24 V 710 004 ODO 3 IIJ1 ODD ODO OUO ooa ooo QUO • 4J-1 .

24] JVI 000 101 aoo DOO oao . 07 U 000 aoo ooo . 070 ooo D''> ooo .

ooo fUio ooo ,iiiiv OOO 1 . 0 7V

•ODO . 0 0 0

•voo .ooo

Page 164: ÇR ïi otmi - IAEA

1 148

TABLEAU 48 - Estimation des concentrations de 90 Sr dans les

produits laitiers a partir de la situation de base (1)

(picocuries)

1 HYP. I UCDNS PFRAIS BEUF:RE FROMAGE POUDRE ! 1 flP.ECH. AP .ECH. AP.ECH. A P . E C H . AP.ECH.

SH| 3 . 8 1 3 . 8 5 2 4 . 7 8 9 , 7 6 4 1 7 . 1 0 0 1 0 . 9 9 9 B ï | 1 .1 I 4 . 1 9 1 4 . 9 5 1 . 7 4 4 1 7 . 6 3 7 1 1 . 7 7 2 NUI 4 . 0 I 4 . 1 3 5 4 , 9 4 7 . 7 4 8 1 7 . 8 3 1 1 2 . 0 4 : " HE| 4 . 0 I 4 . 1 6 5 1 . ;\ 9 . 7 5 1 1 5 . B 8 2 1 3 . 8 1

RPSI 2 . 9 I 3 . 1 9 3 4 . 4 8 9 . 6 5 3 1 6 . 1 5 0 4 . 7 6 2 BU| 6 . 6 I 6 . 2 0 4 7 , 3 2 4 1 . 0 2 9 2 0 . 9 7 4 1 7 . 0 8 4

BAY I 5 . 1 I 5 . 1 2 6 6 . 1 6 9 . 9 1 4 1 9 . 8 7 3 1 4 . 3 0 1 B 0 | 2 . 1 1 4 . 6 2 4 5 . 3 5 9 . 7 7 6 1 7 . 7 5 6 1 3 . 7 9 3 RP| 4 . 6 1 5 . 7 0 6 6 . 8 3 5 1 . 0 0 3 2 S . 5 1 9 2 0 . 3 9 4 BP| 5 . 4 1 5 . 7 1 9 7 . 1 4 6 1 . 0 2 7 2 7 . 3 1 6 2 0 . 2 0 8

SORDI 3 . 5 | 4 . 0 3 6 4 . S 6 6 . 9 0 3 2 6 . 2 3 0 1 7 . 3 1 ? ESTI 6 .4 - 6 . 3 6 3 7 . 6 3 8 1 . 0 8 6 2 9 , 7 4 8 1 9 . 2 4 4

D| 5 . 8 5 . 8 4 6 7 . 0 0 2 1 .043 2 7 . 8 9 4 2 0 . 4 8 8 S . 0 1 6 . 8 6 , 8 5 1 8 . 1 9 1 1 . 111 3 0 . 8 4 7 2 0 . 7 8 4 C E I ' . 0 8 . 5 4 4 1 0 . 3 4 1 1 - 1 3 3 3 4 . 2 6 4 2 6 . 3 2 3

HEDI I 4 . 0 6 . 6 0 3 8 . 3 1 2 1 . 1 0 0 3 0 . 9 3 9 2 1 . 9 5 3 ITNQI 4 . 0 4 . 3 9 5 5 . 7 4 1 . 9 0 3 2 7 . 3 4 4 1 5 . 7 1 2 ITNEI 4 . 9 5 . 0 4 1 6 . 0 1 9 . 9 0 0 2 8 . 9 7 0 1 7 . 9 7 2 ITCEI 3 . 7 4 . 0 4 0 5 . i 0 7 . 8 0 8 2 7 . 8 2 7 1 7 . 5 0 4 ITHEI 3 . 6 3 . 8 7 7 5 . 1 5 2 . 8 5 1 2 6 . 3 3 3 1 5 . 4 B 4 ENGLI 2 . 6 2 . 6 0 0 3 . 1 4 1 . 9 4 0 2 1 . 7 5 9 1 2 . 8 0 1 N I R L I 3 , 8 3 . 8 0 0 4 , 5 6 1 . 6 3 9 2 4 . 0 1 1 1 7 , 4 2 0 SCÛTI 3 . 5 3 . 5 0 0 4 . 2 0 0 . 5 2 1 2 2 . 3 3 3 1 5 . 5 2 0

USUI 5 . 4 5 . 4 0 0 6 . 4 8 0 . 7 0 3 3 3 . 6 5 8 2 3 . 9 4 4 IRUI 4.-C 4 . 2 6 4 4 . 7 9 7 . 7 1 2 2 3 . 3 0 0 2 0 . 2 3 6 P . B | 3 . 7 3 . 7 6 2 4 . 4 9 8 . 7 0 7 21 . 8 4 1 1 3 . 4 9 7

DK| 3 . 4 3 . 6 0 0 4 . 3 2 Ï . 4 4 8 2 0 . 4 0 5 2 1 . 3 4 3 UÊBLI 4 . 4 I 4 . 5 9 3 5 , 2 7 6 .7S7 2 4 . 9 6 1 1 6 . 1 6 9 HCEEI 1 .0 I 6 . 0 1 8 5 . 1 4 0 . 8 5 9 2 3 . 1 2 3 1 5 . 1 6 3

I 1

(1) résultats des concentra'ions de 90 Sr dans le lait, obtenues â

partir des prélèvements laitiers dans les différentes zones en 1977.

Page 165: ÇR ïi otmi - IAEA

TABLEAU 4 9 - Estimation des contaminations moyennes individuelles par le 90 Sr à partir de

la situation de base (I)

1 HYP. | LC0H1- PFRAIS- BEURRE FROMAGE POUDRE I JUTAI TUTftL — 1- |- Bans éch

Sï-ll 3.a i 3 3 0 . 6 5 1 . 8 5 . 2 2 1 9 . 5 7 0 . 21 6 8 8 . 2 3 2 . 0 US 1 1 .1 | 3 3 3 . 1 5 6 , 1 1 , 9 2 2 5 , 1 8 3 , 1 | 7 0 2 . 6 6 5 3 . 1 NUI 1 . 0 | 2 1 3 . 0 5 6 , 1 5 . 0 2 2 7 . 7 8 5 . 0 | 6 1 7 . 2 5 5 3 . 4 HEI 1 . 0 | 3 1 7 . 2 5 4 . 1 5 . 0 2 0 2 . 6 T 7 . 5 I 6 7 8 . 5 6 2 1 . 1

RPSI 2 . 9 | 2 0 9 . 3 5 2 , 3 1 . 5 2 1 0 , 1 1 0 4 . 3 1 5 3 2 . n 1 2 6 , 0 BH 1 6 , 6 1 5 0 7 . 8 81 -B 7 , 0 2 6 7 , 7 1 2 0 . 4 1 9 3 5 . 0 1046 - 5

BAY | 5 . 1 | 161 . 1 71 , 6 6 . i 2 5 5 , 1 1 0 0 . 9 1 8 9 5 . i ! 1/O.0 BOI 2 . 1 I 2 1 7 . 1 6 0 , 3 5 . 1 2 2 3 , 9 9 5 . 9 1 6 3 2 . 6 : .? ; - . .• RP 1 1 . 6 1 3 3 5 . 9 8 0 , 8 8 . 7 5 3 9 . 5 5 3 , 7 1 1 0 1 3 , ? 1100, 5 DP 1 5 . 1 1 3 6 8 . 0 8 0 , 0 1 0 . 1 151 .9 1 0 . 0 1 1 1 5 0 , 0 1 0 9 2 . 3

NORD 1 3 . 5 1 3 1 2 . 6 51 . 5 1 4 . 7 1 3 1 . 1 1 ? , 9 | 8 4 5 , 2 6 1 5 . 1 C Ï T I 6 . 1 1 6 0 7 , 4 7 8 . 3 7 . 3 181 . 1 3 2 , 0 | 1 2 0 6 . 9 l . '^O '.<

01 5 . 8 1 5 5 2 . 9 5 1 . 3 1 5 . 7 3 0 5 . 5 2 3 . 3 1 951 • 1 ' • " - ( ) .1

S, 01 6 . 8 | 5 7 7 . 5 5 3 . 7 5 . 9 1 0 9 . 9 3 5 , 5 1 1 1 4 2 . 5 i i 99 V C E I 9 . 0 | 7 7 1 . 2 7 6 . 8 9 . 3 9 3 6 , 6 •11,11 1811 . 3 :.">','o :

M E M I 1 . 0 | 3 9 7 . 3 6 9 . 9 4 . 0 5 3 6 . 5 1 0 1 . 3 1 1 1 1 1 . 0 , ' 3 9 . 9 ITHOI 1 . 0 | 591 .1 1 7 , 9 3 . 7 1 3 5 , 0 1 5 . 4 1 1 0 6 3 . 3 9 4 9 , 1 I T N E I 1 . 9 1 1 3 6 . 1 2 5 , 4 3 , 0 1 5 3 , 5 6 , 2 | 9 2 5 . 1 ' , '39. '.:' ITCE 1 3 . 7 1 1 0 5 . 4 6 , 7 , 2 3 1 1 . 3 1 . 3 | 1 5 3 . 7 3 S3 9 . 1 ITMEI 3 . 6 | 2 1 0 . 8 1 , 0 . 2 2 2 9 . 3 , 2 | 1 1 1 . 5 396 - '-• EMGLI 2 . 6 | 3 6 7 . 6 1 0 . 5 7 . 2 1 2 5 . 2 5 5 . 3 1 5 6 5 , 8 5 2 1 , , , N I R L I 3 . 8 | 5 2 1 . 2 2 1 . 4 6 . 1 1 3 7 , 5 1 3 . 1 I 7 3 5 . 7 7 3 2 . ,1 ICOTJ 3 . 5 1 1 B 6 . 3 1 2 . 1 1 ,0 121 , 6 1 3 , 9 1 4 4 8 . 0 .••,66, 1

UAL 1 5 , 1 1 7 1 3 . 2 1 9 . 2 ' 4 , '-, 1 3 0 . 0 8 7 . 1 1 1 0 3 0 . . . 1 j l ' - . , . :< IRL 1 1 . 0 1 8 0 4 . 8 1 1 , 0 a. a 7 8 . 1 3 2 3 . 9 1 1 3 1 1 . 7 1 ' " . 1 P. B 1 3 . 7 | 1 2 7 - 0 7 9 . 9 2 . 4 2 8 6 . 5 1 7 9 . 9 1 975 , . ; , 911 6

DKI 3 . 6 1 1 7 1 . 2 9 1 . 1 5 . 5 2 1 5 , 7 23 ,9 | 81 3 . :• .'107 . 1 UEDL 1 1 . 6 | 3 1 5 . 2 2 7 . 2 8 . 0 2 9 2 . 7 4 3 , 0 1 736 , o , ' 19 . ,'

Page 166: ÇR ïi otmi - IAEA

TABLEAU 50 - Matrice de transfert des contaminations de Sr

( picacurles )

pr BPRP rsr s.o ce :TDI ITTO i r r ITCL /."•

/iT/V

I7cr. 177 "?

« M fcor

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1,

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, 7 1 , , 7 7 . ,

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1 . 1

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171

1 « , 7 1 .

1 . 1 1 .

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1 ,

1 3 . 3.

. 7 1,

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, 0 K l , ,•) n. ,3 1 . T. 5 .

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1 7 , 7, 9 ,

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1 1 .

1 .

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1 .

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1 9 . 3 S . 1 3 .

1 £ 3 .

3 3

S 3 » . 7 7 . 3 2 5 . 3 I E . 3 u . i . t 2 2 . 7 1 1 .

1 5 . 1 3 1 .

7 1 . 7 3 3 1 . 6 3 .1 3 9 . , 6 .:

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. 0 1 3 . . g 2&. S î . . 9

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-.B 12S.1 25.

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.3

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0 0 D D 9 0 0 0 D 0 D 0 0 0 0

0 0 0 1

0 c 0

c c n n 0 a a a a a a

D a 0

• C 1 0 0

0 0 0 0 c 0 0 n 0 D 0 0 B 7

0 I 0

0 n i a a 0 3 0 1 a i 0 1 0 a î D 0 a 0

7 2

1 a 3 D D 3 1 2 3 b 5 D 2 D D a 1

.a

.0

.0

.0

.0

.0

.9

.0

.2 .7

1.3 .0 .1 .0 .0 .0

.2 I f i l

.î n

.s

.B

.2

7 2

0 1 3 0 0

0

2 191 • P 0 D

1 7 0 p 0 .115 0 D n

1, G

B 3 220 2 fl 11

0 a c E

G D

.0

.0

.0

. • l.D

216.1

Page 167: ÇR ïi otmi - IAEA

rftBLEAU 5 1- Estimation de la contamination moyenne individuelle à partir d'une hypothèse de concentration

Élevée de 90 Sr dans le lait produit par le Bassin Parisien.

1 HYP. ! LCONÏ PFRf l l i * BEURRE FRIJhflGE POUDRE I TOTOL TU lYil.

Ï H I 3 . 8 1 3 3 0 , 9 5 9 . 1 1 9 , 2 2 7 2 , 7 3 0 0 . ( I 9 0 2 . 1 6 3 2 , 0 KSI 4 . 1 I 3 3 3 , 8 5 6 . 5 5 , 6 1 7 5 9 , 0 2 0 3 . 1 | 2 3 5 B . 1 6 5 3 , 4 NUI 4 . 0 | 2 4 4 , 9 5 6 , 7 5 . 0 1001 . 8 2 3 3 , 3 1 1 5 4 6 . 7 5 5 3 , 6 Il El 4 , 0 1 3 ( 7 . 5 5 6 . 2 7 , 5 1 4 0 0 , 1 2 0 1 . 1 1 1 9 3 2 . 5 .',24 , 1

RPÏI 2 . 9 | 2 5 1 , 8 7 9 , 4 1 9 , 2 i 7 3 9 , 0 341)9.41 5 5 7 3 . 7 1 2 6 . 0 BUI 6 . 6 I 311 , 2 8 2 , 2 7 , 0 1 3 0 B . 3 4 0 6 . 9 1 2 3 1 6 . 0 1 0 6 6 . 5

BftYI 5 . 1 1 4 6 2 . 1 9 4 , 0 6 , 1 130 7 . 0 1 5 4 . 4 1 2 0 2 3 , 5 3 7 0 , 0 1)13 I 2 . 1 I 2 4 7 . 4 6 0 . 5 5 . ' 1 3 3 5 . 2 2 4 4 . 0 1 1 B 9 2 . 9 2 7 7 , 2 l-T-'l 4 . A l 3 0 7 5 5 . 7 7 5 4 9 . 0 2133.2 2 8 7 2 7 . 0 •1690.9 1 7 2 0 0 5 , 9 808 . ' . , DP 1 1 0 0 0 . 0 1 6 4 0 1 5 . 0 A B 2 4 . 1 5132. B 451:197.4 4 3 0 2 , 0 1 1 2 2 2 0 2 , 1 . 0 2 2 8 4 . 8

MORD 1 3 , 5 1 1 2 9 1 0 . 9 2 0 6 6 . 1 7 6 6 . 9 2 9 0 3 0 , 5 37(19.91 4 9 3 7 2 . 2 6 4 t , . 1 ESTI 6 . 4 1 6 4 9 5 . 6 1 8 7 0 . 5 2 2 3 . 7 1 0 6 3 2 . 9 2 1 3 6 . 6 1 2 1 3 6 7 . 2 1 2 4 0 . 0

0 1 5.(31 7 9 4 8 . 9 1 0 5 6 , 4 J 3 6 . 9 1 0 4 9 3 . 3 1 0 3 8 . 7 1 2 0 0 7 4 . 2 9 5 0 . 3 S\ I ) | 6 . 8 f 1 4 0 1 . 4 1 7 8 . 0 151 . 4 1 3 0 3 5 . 1 3 6 9 7 . 2 1 1 8 4 6 3 . 1 1 1 9 9 . 9 C E I 9 . 0 1 2 9 0 5 . 3 2 5 9 . 5 1 9 9 . 7 1 2 7 2 6 . 7 1 1 9 0 . 3 1 1 7 2 0 1 . 9 2 0 9 0 . 2

MEDII 4 , 0 1 1 2 6 4 . 3 2 2 5 . 7 2 9 7 . 3 2 3 9 6 1 . 7 9 3 9 5 . 9 1 3 5 6 1 4 . 3 6 3 9 , 9 ITNOI 4 . 0 1 6 4 6 , 5 3 0 . 0 3 5 . 0 I 5 2 6 . 2 2 8 8 . 0 1 2 5 3 4 . 4 9 6 V . 1 ITNEI 4 . 9 1 4 6 0 . S 3 4 . 3 1 3 . 9 1 5 7 2 - 7 1 5 0 . 3 1 2 2 3 2 . 0 9 3 9 . 2 ITCEI 3 . 7 1 1 0 9 . 4 7 . 7 1 . 5 0 3 3 . 9 2 9 . 3 1 9 0 7 . 2 3 3 9 . 1 I T H E I 3 . 6 1 2 1 5 . 0 8 . 7 1 .B 481 . 2 1 4 . 7 1 721 3 9 6 , 5 EHGLI 2 . 6 1 3 7 2 , 5 1 0 . 5 7 3 . 6 6 6 4 , 4 7 3 . 9 1 1 1 9 4 . 3 52.4 • 6 N I R L I 3 . 8 1 5 2 4 . 2 2 1 . A 6 . 4 1 3 7 . 5 4 3 . 1 1 7 3 5 . 7 7 3 2 , 1 ÏCOTI 3 . 5 1 4 0 6 . 3 1 2 . 1 4.1) 1 2 1 . 6 4 3 . 9 | 6 6 U . 0 6 6 6 , I

MALI 5 . 4 1 7 4 5 . 2 1 9 . 2 6 . 5 1 3 0 , 0 3 7 , 4 1 1 0 3 3 . 3 1 0 4 0 . 0 1RL.I 4 . 0 1 8 8 6 . B 1 4 . 0 8 , 8 • 7 3 . 1 3 2 3 . 9 1 1 3 1 1 . 7 1 3 3 2 . i P . D 1 3 , 7 1 4 2 7 . 3 F 0 . 5 S , 1 791 . 3 2 9 1 7 . 0 1 4 2 2 1 . 1 '•'41 ,,'•.

DKI 3 . 6 1 1 7 4 . 2 94 , 1 5 , 5 6 3 7 . 0 5 4 2 . 2 1 1 7 5 3 . 1 .107- : IILBI. 1 4 . 6 1 3 6 0 . 5 1 4 2 . 7 95 . I 3'.'V'.',. i 191 » .4 1 6433 >

Page 168: ÇR ïi otmi - IAEA

TABLEAU 5 2 - Estimation de la contamination individuelle par le 90 Sr â p a r t i r d'une hypothèse de

concentration élevée de 90 Sr dans le l a i t produit par Bayern.

I HYP . I LCDNÏ PFRf l lS BEURRE FROMIV-r

Sl-I I BSI NUI HEI

RPÏ I BW I

BflYI 1)01 RP I BPI

HORDI E Ï T I

01 S, 01 C E I

MED II ITMOI ITNEI I T C E I ITMEI ENGLI N I R L I SCOTI

MAL I IRL I P . B I

1)KI

3 . B | 1 .1 I 1 . 0 1 1 . 0 1 2 . 9 | 6 . ci I

1 0 0 0 . 0 I 2 , 1 | 1 . 4 1 5 . 1 | 3 . 5 1 A . 1 1 5 . 0 1 A . 01 9 . 0 1 1 . 0 1 1 . 0 | 1 , 9 1 3 . 7 1 3 , 6 1 2 . 6 1 3,131

3 . 5 I 5,11 1.01 3 ,71 3 . 6 1 1,61

3 3 0 , 0 2 0 0 0 . 5 1 0 1 9 . 1 7 5 1 2 . 9

2 6 0 . 0 6 2 0 9 . 1

8 6 0 3 9 , 9 33571 .1

3 6 2 , 5 589 , 2 3 1 2 , 6 7 3 0 , 2 5 5 2 . 9 5 7 7 . 5 7 9 3 . 9 3 9 7 . 3

1 1 1 2 7 . 1 5 2 6 3 . 5 1 2 6 0 . 3 1166 ,1

3 6 7 . 6 5 2 1 . 2 1 8 6 , 3 715 ,2 8 8 6 , 8 5 1 2 , 6 1 7 1 . 2 3 5 2 , 5

1 1 1 3 . 7 1 9 0 . 3

1 5 9 0 . 9 1 3 3 1 . 0 2 5 1 6 , 0 1 1 6 1 , 9

1 3 1 5 6 , 9 5 7 3 3 . 7

8 0 , 0 8 0 . 0 51 . 5 7 8 . 3 5 1 . 3 5 3 . 7 7 6 , 0 6 9 . 9

5 7 0 . 0 1 0 0 . 2 1 1 7 . 1 62 ,0 10 ,5 21 ,6 1 2 . 1 1 9 . 2 1 1 , 0

112 .5 1 1 0 . 3

3 2 . 3

5* 2 12 .1

2 3 1 . 1 1 9 9 , 0 1 55 , 2 1 7 1 . 3

1 1 6 2 . 2 3 7 1 . 0

1 1 . 7 1 0 . 1 1 7 . 5 1 2 . 5

1211.1 8 6 0 5 , 1 3 7 9 1 . 2

1976.-'., 1 1 •.:-.' , "J ,B 3 1 2 0 9 . 1 2 9 5 1 9 . 3

1 1 1 1 . 1 •122.1

1 1 1 5 . 9 2 1 5 3 . 0

3 0 5 . 0 1 9 3 . 3

.1211,5 9 I 2 . 5

1 2 2 5 6 , 3 1 0 1 2 3 . 3

7 2 2 3 , 6 1 2 0 1 . 0

5 0 6 , 3 1 1 7 . 5 121 ,,-. 130.0

,':l, 3 7 0 6 . 3

POUDRE I TOTAL TOTAL - | avec -échanges sans échanges

73 .71 611 .11

1 5 6 6 . 0 1 1 5 9 2 2 . 1 1

8 3 0 9 . 2 1 1784 . , M

Î 0 3 0 . 5 2 7 3 . 1

1 6 0 1 7 . 0 2 8 7 0 7 . 3 3 1 0 1 1 , 5 2791 3. . ' .

1 8 7 7 1 . 1 | 1 5 3 7 2 2 . 5

5 , 5 33,1

15307.1 I 5 3 . 9 1 1 0 . 0 1 1 9 . 9 1

160 .3 I 23 ,3 I 35 ,51 17 .71

107,71 575 .21 278.21

7 8 . 1 1 1 1 . 1 1 55.51 13 .1 I 1 3 . 9 1 8 7 . 11

321,01 351-71 1 8 8 , 2 1 1 5 9 , 7 I

8 1 5 0 8 . 1 1 9 2 0 . 1 1212 .5 1577 ,5 3 1 1 3 . 0

9 5 2 . 1 1 1 6 5 . 8 3 1 7 2 . 2 1 1 9 3 . 5

2301 1 -0 1 6 1 6 1 . 1

8 6 3 5 . 2 5 7 5 5 . 6

9 5 5 . 5 7 3 5 . 7

1 0 3 3 • 3 1 3 1 I . 9 2 2 6 7 . 1 1 1 0 3 . 9 3 6 3 0 , 0

632 . (1 6 5 3 , 1 5 5 3 , 6 6 2 1 .1 1 2 6 . 0

1 0 . ,c . '•

. M ' , ' , i 1 2 1 0 . 0

9 5 0 . 3 1 1 9 9 . 9 2 0 9 0 . 2

6 3 9 , 9 9 6 9 , 1 9 3 9 , ; ! 339 , 1 3 9 6 , 5

1 3 3 2 . 1 9 1 1 , 6 r i 0 7 , 1

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ANNEXE 4 : LE PROGRAÎME INFORMATIQUE DU MODELE (A.P.L).

«CONTAHIM [D3 T T CDNTAHlH;RDH;R;HrPO;ifIRl)H RDN- 3 9 (.'CESIUM IODE STRONTIUM'

I T : - M ' » - t ' =R* - ' ' p l t <R» ' • )/R«-D,OpD*-*nADIQHUCLEIDc T " J / I T . O r O •H( l3 )< . . * IRDNfRDHC' .1 ] iR) / IT

HÎHVrO'-Opn'-'HYPaTHESE DE CONTAMINATION"?' HY : •*{ 29>pHYPO*-HYP0, D)/HY

«(29='pHYP0)/ ' - tC •^l^^ = \+^R*•• " ) / R H D , 0 P C » - - - 2 9 PREMIERS? " l/H.HYPO'-SStHYPD' CONTAHP EDITHP CPAUt-CPAP'-CCONS'- 29 5 p>0 I M

CONTAiCONTAPROD I -t(3ÏI*-I«- i) /CDNTA EDIPRQD EDICONS SANS •HT

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v CQNTWP CMPt.HY'D,t1.53(HYPD*.»ENTIER)++/ENTrER CHP"-r.*Pr t I fDIUJC ÎIRDND > HCMPCÎ23 CMP*ÎHP ).([:HPCt3: + .KECREME)-*-+i'ECREHE

v EDITNPJRfTAB 4 r N ' = l t ( R - ' ' )/P«-B,OpO*.'CONTAHINATIDN MATIERES PREMIERES t'i/O Rt-n.OpEIt-'HTSE EN PACE' •RADIONUCLEIDE 1',"1ÛtRDNCIRDNtX 3 1 P ' ' T A B t - ' - ' . m a a ? 4 * D E S W t o i » E M P ) , C I 3 • - • TAB»-((£p' • ! , « ? ' AV.ECH. AP.ECH. • ) ,E !a ' ' f T A B , ' * TABMtAp ' - ^ d O p " ENTIER ' ) , 2 0 p ' ECREHE '> ,C13TAB T A B E J i D f l 1

^CONTAPROD C03» * CONTAPROD II;R CPAVC{in*-«'(C.HPnï2 ^ 3 » , , J J H n 1 : I I ^ , • > + . *D IL lJE1• I I ; IRDND.DILUU* I I ; IRDN3+DILUCl : IR0N3• CPAPE: 113* - * 'CRtCPAUEtXIX i - t i ' . IECKCIX; ] , • ) * + / ' . I E C H E I i n CCDMÎC,*II3»-R-rPOPUL«»0

,EDIPRCD EEH* » EDIPRODÎRJTAB

- t C H ' B l + CR»1 ,)/Rt-n,Opa*- ,CDNTAHINATiaH DES PRODUITS T ' > / 0 X T : - » C ' 1 2 3 ' A . « R H t t ) f M/Rt-Q.OpB*-'AW.ECHflNGECW,APRES ECHANGEtZî, LES DEUXÏ3) T ' ) / I T

• • • IN IT ' .R Rt-O.OpD»-'! TE EN PAGE" •RA&IONUCLtIDE : ' , " tOtRBM£rRIWt3 3 1 p' • TAB

T I H I T I ZUli - IH IT1 IT ITRE TAB*-(29 A t D E S > , ( 2 9 7 p 7 1 «HYPO), 10 t -CPAV T ITRE* -< "11 * ' H Y P , ' ) , C , S " 1 0 t IECH) T I T R E ' - T I T R E t C O ^ O l p ' ' l » 5 0 p ' AU.-EEN. T A B c T I T R E . c n , - , , C 1 3 TAB,E13 • - • T A B E ; 5 1 2 3 * - ' r

. I N I T 2 C G 3 T . IN ITZ îT ITRE „ „ „ TAB*<27 4 t D E S ) , ( 2 7 7 P 7 1 "HYP01, 10 1 »CPAP T I T R E K - 1 1 + ' H T P . ' J . t . 5 " 1 0 t IECH) T I T R E ^ T I T R E - C C S a t l I p ' ' ) , 5 0 p " AP.ECH. ' TAB»-TITRE.C13 ' - ' , C 1 3 TAB.E13 ' - • TABCt 5 1 2 3 * - ' ! '

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• INIT3 CD3-7 » INIT3;TITRE TASW29 A tOESit<29 7 p 7 t -HYPO), 8 I . 2? 10 PCPAV,C2.5J CPAP

TITRE*-TimE,C0.5at11P' M., GOp ' . AV.ECH. AP.ECH.' lArf^-TITRE.CID ' - ' ,C13 TAB.CU ' - • TAFC! 5 ,t23«-' I '

T E D I C D M S COD-

» EHICGHSÎR;TAB|TITREiCaHS •»('N'sft<R^' ' )/R*-0,Opn*-'CONTAniNATiaN CQNSDMMATEURÎ 7 ')/0 RH3»0pB<-'MISE EN PAGE' •RADIOHUCLEIDE '.' ,*10tRDNCIRDN:3 TAB«-(2B A ÎDES>»t7 I » 2fl 1 pHYPD),(? 1 *CQNS>• 10 1 » IB I FVCONS* "1 0 «CONS TITRE' -Ci l f HYP. ' )»( . 5 "9 +IECH>»-iOf'TOTAL' TAB*-TITRE,C13 ' - * ,Cl 3 TAB,CI J ' - ' TABC; 3 12 573*-' | ' 3 1 » " TAB

-SANS C 0 3 T T SANS •»('N'=1t(R»' ' i/R*-U,0?D*-'SMS ECHANGES ? ' >/0 CHPWrrPa,Cl.53(1tDILUCfIRDN3>»HYP0 I H

IT;CCDNSC;i3*-*' (EHP«' .ITRfiCIï3 f '>+.*DIUii .-;:T<»DN3,im-UCl+IURDN3M>ILUEt;iRDN3' CEDNrCtI3^-*'ECONSCJI3l<(^v<, .IECHCj;3,')^PDPUL*-.&* •K51H-I«-t)/IT EDICÛNS

MODELE DES MATRICES DE TRANSFERT DES CONCENTRATIONS

-TRANS CQ3-- TRAHS;RUN;R;HYPOH[IRDN RDNt- 3 7 P'CESIUH IODE STRONTIUM'

IT:-»C »-»'=Rt-"pi*tR*' ' )/Rt-B,OpB<-'RADiaNUCLEIDE T ' ) / IT ,0 ,0 - I ( U 3 > A . * I R D N * - R D N C ; 1 3 1 R ) / I T TRA*- 29 2? 5 PI*-0

LO:ZK1tDILUEtIRDN3)KZO»-ENTIERCH-I+1t3^*/ENTIER Zt-ZO, C i . 53 <Z+.»ECREHE)-î-+ /ECREME ZIH

L1:TRACIfïII3»•«.'CZï•,ITRACIIf3^')+.'lXO,(XO••I>ILUC1+II;IRDN-J>iDILUC^;IRDN3,

TRAEi:;iI34-*'(TRACi;;iI3+,K,,IECH:iIf3,'lH-+/',IECHCIir -M5lII«-II+1l/Lt •»(K2?)/L0

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r 1

Achevé d'imprimer

par

le CEA, Service de Documentation, Saclay

AoQt 1980

DEPOT LEGAL

3ème trimestre 1980

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1

La diffusion des rapports et bibliographies du Commissariat à l'Energie Atomique est assurée par le Service de Documentation, CEN-Saclay,91191 Gif-sur-Yvette Cedex, fFrance)

Reports and bibliographies of the Commissariat à /'Energie Atomique are available from the Ser'ice de Documentation, CEN-Saclay, 91191 Gif-sur-Yvette Cedex, (France)

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Edité par le Service de Documentation Centre d'Etudes Nucléaires de Saclay

91191 GIFsur-YVETTE Cedex {France/