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LUNDI 09 MARS 2015 - 18 JOUMADA EL OULA 1436 - N 6169 - PRIX
ALGRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166
Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information
RUNION MARDI ALGERDES CHEFS DE PARTIS ET
MILITANTS POLITIQUES LIBYENS
LE MALI RENOUE AVECLA VIOLENCE TERRORISTE
Un camp de lONU bombard NigeriaOffensive
d'envergurecontre Boko
Haram
Aujourd'huiNotre page
AUTOMOBILE
P. 14
LE CODE DE LA FAMILLESERA RVIS
Bouteflika
P. 5
P. 2
P. 5 P. 5
Ph.:
AP
S
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E V E N E M E N T02
Larme irakienneque lont dit avoirt rorga-nise etfortement
quipepar les Etats membres dela coalition internationaleanti-Etat
islamique a lan-c une offensive pour ten-ter de reprendre
lorganisation terroriste lecontrle de la ville de Tikrit et de sa
rgion,prlude assure-t-on sa marche sur Mossoul,seconde ville du
pays, elle aussi occupe parles combattants du khalifat islamique
qui enont fait sa capitale. En apparence, le scnariode cette
offensive semble avoir t mrementrflchi par les stratges de la
coalition inter-nationale anti-Etat islamique qui ny auront vuque
ncessit ds lors quil leur apparat queles frappes ariennes
auxquelles procde la coa-lition contre lEtat islamique ne
parviendront pas venir bout de celui-ci. En ralit, loffensive mene
par larme irakien-ne ne fait pas unanimit parmi les coaliss
carcertains dentre eux ne voient pas dans cette ar-me linstrument
adquat de la reconqute desrgions tombes sous contrle dAboubekr
ElBaghdadi et de son organisation terroriste. Etpour cause,
estiment-ils, qutant compose dof-ficiers et soldats en majorit de
confession chii-te et de surcrot paule par des milices armesde la
mme obdience religieuse, son interven-tion au lieu daffaiblir lEtat
islamique risque aucontraire de le renforcer en lui ralliant les
popu-lations en majorit sunnites, elles, des rgionsque son
offensive est cense devoir librer. Celaest le point de vue de
lArabie Saoudite notam-ment qui tout en ayant ralli la coalition
anti-Etat islamique est aussi le chef de file des Etatssunnites de
la rgion qui sont dtermins fairebarrage lextension du courant
religieux chiitedans le monde arabe et musulman.
Kharroubi Habib
Une offensiveterrestre qui divisela coalition anti-EI
Le Quotidien d'OranLundi 09 mars 2015
Le Quotidien PrsidentDirecteur Gnral
Directeurde la PublicationMohamed Abdou
BENABBOU119.
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23.25.23 / 23.25.2423.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15
Loffensive de larme ira-kienne ne ptirait pas de lacrainte dtre
au service dela cause chiite quelle ins-pire ces Etats sunnites
sile gouvernement qui a suc-cd Baghdad Nouri ElMaliki avait
rellement con-
duit une politique nationale base sur le conceptdunit nationale
ayant pris en compte les reven-dications de la forte minorit
sunnite du pays etmajoritaire dans les zones sous contrle de
lEtatislamique. Lirakisation de la guerre contre lEtatislamique
laquelle poussent les stratges occi-dentaux pour ne pas avoir la
faire par des sol-dats de leurs pays respectifs serait apparue
com-me la solution pour briser cette organisation si lacondition
pralablement rappele avait t obser-ve par les autorits aux
commandes Baghdad. Loffensive de larme irakienne divise dautantau
sein de la coalition internationale que lIranlui fournit un appui
militaire et logistique quipeut savrer dcisif. Sauf quil est clair
que T-hran ne poursuit pas les mmes objectifs quelArabie Saoudite
en fournissant son aide lar-me irakienne dans sa guerre contre
lEtat isla-mique. Quand on sait que Riadh a comme prio-rit des
priorits dans sa liste des menaces aux-quelles le royaume est
confront celle que re-prsenterait lIran, lon ne peut que
dcernerlinquitude des Saoudiens devant une victoiresur
lorganisation terroriste mais sunnitedobdience par une arme et des
milices quilssouponnent dtre acquises aux intrts de leurennemi
mortel. Obama, Kerry et le Pentagonequi sont les matres duvre de
lirakisation dela guerre anti-Etat islamique ont fort faire
pourrassurer leurs allis sunnites de la rgion et lesdissuader de ne
pas faire imploser la coalitionau moment pensent-ils o leur
stratgie seraiten train de porter ses fruits.
Ghania Oukazi
Le prsident de la Rpubliquea saisi loccasion de la clbra-tion de
la Journe internationalede la femme pour lancer un appelpressant la
vigilance toute lanation et ce en tenant, dit-il, linformer des
dfis auxquels no-tre pays se trouve confront du faitde la situation
qui prvaut dansnotre environnement rgional etinternational.
Bouteflika affirme cet effet quil nchappe personne que lemonde est
entr, aujourdhui,dans une situation indite o lesrelations
internationales psentmanifestement et lourdement surla vie
politique, conomique, so-ciale et culturelle des nations ettendent
mme influer sur leurdestin. Il rappelle ainsi que nousavons tous
observ que les dyna-miques internes de certains peu-ples, pourtant
pris de dmocra-tie, de libert et de dignit, qui sesont laisss
instrumentaliser pardes intervenants trangers nonteu dautre rsultat
que des souf-frances on ne peut plus doulou-reuses et ravageuses.
Il est per-suad cependant que le peuplealgrien () sest
prononc,quant lui, maintes reprises, enfaveur dune stratgie qui
assurela stabilit du pays et des institu-tions et qui, en mme
temps, for-
Ghania Oukazi
Les dispositions relatives au divorcecontenues dans le code de
la famillevont tre rvises et ramnagesafin dy introduire les
clarifications et pr-cisions ncessaires (). Cest linstruction que
le chef de lEtat a don-ne hier au gouvernement Sellal, loccasionde
la clbration de la Journe internationalede la femme. Bouteflika a
clbr la femme al-grienne en lui assurant, entre autres, quil
estconscient du fait que le code de la famille nestpas exempt de
lacunes. Il a prfr en abor-der le volet divorce dans toutes ses
formes,notamment le divorce linitiative de lpouse(khol), (qui)
constitue, aujourdhui, un phno-mne qui ne cesse de prendre de
lampleur dansnotre socit. Le prsident de la Rpublique adonc dcid
den rviser les dispositions. Jor-donne au gouvernement de charger
un comitad hoc de la rvision et du ramnagement desarticles dudit
code relatifs au divorce qui prtent interprtation, en vue dy
introduire les clarifi-cations et prcisions ncessaires, a-t-il
affirmdans un discours lu par la ministre dela Solidarit nationale
et de la Famille au coursdun djeuner offert hier en lhonneur des
fem-mes lhtel El Aurassi dAlger, en prsence duPremier ministre.
Bouteflika veut par cette ins-truction son gouvernement combler les
in-suffisances et garantir la protection des droitsdes deux
conjoints et des enfants, ainsi que laprservation de la stabilit de
la famille algrien-ne garante de limmunit prenne de notre so-cit
contre les dsquilibres et les flaux. Ilexplique alors que cela
signifie que nous de-vons amliorer nos lois relatives la famille
enharmonie avec les exigences de notre poqueet de la vie moderne.
Il tient prciser pourcela quon doit veiller assurer une totale
con-formit de ce que dcide le lgislateur avec no-tre sainte
religion. Bouteflika rappelle ses htesque depuis que jai pris en
charge la directiondu pays, la promotion de la femme et son
auto-nomisation ont toujours constitu, pour moi, unepriorit
cardinale dans le but de favoriser sonimplication dans la cration
des richesses, sa par-ticipation la prise de dcision, ainsi que
sonrle dans le progrs et la modernisation de lasocit. Il affirme
mme avoir constat quechaque anne, la femme algrienne va delavant,
dun pas plus rsolu et plus assur. Ilallonge son constat en
soutenant que je ne lavois pas perdre son temps lorgner vers le
pas-s, mais progresser, dcide et dtermine. Ilest ainsi persuad
quelle se dfait chaque jourdavantage, des hrsies qui inhibent sa
dter-mination, des obstacles et des entraves qui en-combrent son
chemin et des rgles de toutessortes trangres la religion.
Bouteflika qua-lifie la femme de pivot autour duquel se font
etdfont les relations et se droulent les fonctionsessentielles de
la famille en matire dducationet des transmissions des valeurs et
des spcifici-ts de la culture nationale. Tout en mettant enexergue
le droit de la femme (conformmentau principe de lgalit des chances
et abstrac-tion faite du genre), daccder aux postes offi-ciels
politiques et administratifs de lEtat, des or-ganisations de la
socit civile, des partis et autresorganismes et de jouir dans son
pays de sa plei-ne capacit juridique et de ses droits, et
dtreconsidre comme un gisement de compten-ces, dnergies et de
capacits immenses dont ilnest pas permis de sen priver, le prsident
dela Rpublique lui rappelle aussi quil avait ins-truit le
gouvernement pour amliorer la lgisla-tion relative la protection de
la femme et pouramender le code pnal dans ses dispositionsportant
sur les violences faites aux femmes.
LES RECOMMANDATIONSDE BOUTEFLIKA
Il doit penser cependant que les textes amen-ds et consacrant
ces droits ne sont pas biencompris pour navoir pas t bien expliqus.
Lal-lusion est certainement faite aux polmiques sus-cites par ces
amendements puisquil fait rf-rence la richesse des dbats que les
deux pro-jets de lois initis ont suscits et tient expli-quer que
ces mesures ont t dictes par notrevcu, notre dmarche a consist
aller la ren-contre de la socit et apporter des solutions ses
problmes. Il souligne dailleurs que nos
Situation politique nationale, rgionale et internationaleAppel
la vigilance
tifie ses dfenses pour le prmu-nir contre tout risque pouvant
me-nacer sa scurit et son intgrit.Stratgie dont, affirme-t-il, la
con-duite passe invitablement parune double exigence. Le prsi-dent
de la Rpublique expliquealors quil nous faut en premierveiller sans
relche renforcer lefront intrieur au bnfice exclu-sif de la nation,
et ce pour faireface toute tentative de dstabili-sation du pays.
Non sans faireremarquer que ceci relve, bienentendu, de la
responsabilit delEtat, mais aussi de toutes les for-ces politiques
et de chacune descitoyennes et de chacun des ci-toyens auxquels il
incombe de re-doubler de vigilance dans lecontexte fortement agit o
vit largion aux plans politique, cono-mique et social. Il souligne
enoutre que cette exigence imposede transcender les divergences,
lesconvictions et les positions politi-ques des uns et des autres,
car laconjoncture exige de placer les in-trts suprmes du pays
au-des-sus de toute autre considration.La seconde exigence oblige,
selonlui, pouvoir poursuivre dans lasrnit indispensable, les
rfor-mes, toutes les rformes, dans lecadre des institutions du pays
etdans le respect des lois de la Rr-publique. Bouteflika assure
queces rformes seront ainsi mises en
uvre avec dtermination danstous les domaines dans le cadredune
approche qui privilgie ledbat, la concertation et le dialo-gue
entre tous les partenaires con-cerns et qui exclut toute tendan-ce
linvective, loffense et laviolence. Il tient prvenir pourtout cela
que ni les proccupa-tions lies aux difficults du mo-ment nos
frontires, ni linclina-tion rcurrente des drapagesmalvenus, commis
ici et l et sap-parentant souvent un dlayagestrile, ninhiberont
notre attache-ment la prise en charge de notreresponsabilit et
notre volontde continuer enraciner, avecpersvrance, une vraie
culturedmocratique qui implique tol-rance et respect de lavis
delautre. Le chef de lEtat termineson discours en promettant qu
ilest de mon devoir de prsident detoutes les Algriennes et de
tousles Algriens, quelles que soientleurs tendances, de garantir
lexer-cice de la libert dopinion pourpeu quelle soit assume de
faonresponsable, de favoriser la parti-cipation de tous au dbat sur
lesquestions dintrt national dansun climat serein et apais,
aumieux, les besoins essentiels descitoyennes et des citoyens
ainsique la concrtisation de leurs as-pirations la quitude et
leurpanouissement personnel.
concitoyens ont le droit de savoir et de com-prendre, pour
accepter et appliquer. Il recom-mande alors ce titre quune nouvelle
strat-gie de communication sociale, pdagogique,adapte et prenne,
doit tre labore et miseen uvre avec le concours des femmes et
deshommes de la communication. Il instruit enco-re le gouvernement
pour prendre les mesuresadquates aux fins, notamment, dassurer
lasensibilisation des femmes quant leurs droitsspcifiques, civils
et politiques par la diffusion etlexplication, travers les
diffrents mdias, delensemble des textes lgislatifs relatifs aux
droitsde la femme pour leur permettre de sassumerdans tous les
contextes de leur vie au sein de lasocit. Il demande en outre aux
services con-cerns de mener campagne travers des con-frences et
ateliers, contre la persistance des uset coutumes lis au
conservatisme et lobscu-rantisme qui persistent violer les droits
de lafemme, troubler leur exercice ou entraver sonautonomisation
conomique et sociale.Dautant quil fait un autre constat, celui de
lim-pact positif et utile de limplication active et mul-tiforme de
la femme dans notre quotidien et tous les niveaux (), son apport
apprciable(palpable et incontestable) dans lessor globalde notre
pays (). Il fait savoir ainsi que cettedynamique de dveloppement
national nous re-commande de favoriser la conciliation des
res-ponsabilits de la femme, notamment universi-taire, pour lui
permettre de mieux se position-ner sur le march de lemploi et la
hirarchiedes responsabilits dans le droit fil de la thma-tique
retenue cette anne, savoir: lencoura-gement de la promotion de la
femme, fonde-ment de la consolidation du processus de
d-veloppement. Il remarque la russite des fem-mes dans leurs tudes
et lallongement de leurcursus scolaire et affirme par consquent
quenous devons veiller, plus que jamais, rcol-ter les fruits dun
tel investissement, traverslutilisation optimale du potentiel
fminin etviter quil ne soit empch daccder au mar-ch du travail,
faute daccompagnement auplan social et en raison des obligations
inhren-tes au statut de mre de famille.
NOUVELLE STRATGIEDE PROMOTION
ET DINSERTION DE LA FEMME
Pour quil nen soit pas ainsi, Bouteflika ap-pelle le
gouvernement faire parvenir sonterme le processus en cours qui
permettra la femme de bnficier, dans son rle de mre,de la plus
grande considration. Parce que,dit-il, la conciliation des
nombreuses respon-sabilits lui incombant est loin de lui tre
unesincure. Il demande instamment aux auto-rits comptentes de
multiplier le nombre decrches et de centres daccueil de la petite
en-fance, dont la rpartition gographique et lac-cessibilit devront
tre mme de conforterlautonomisation de la femme travers unebonne
prise en charge des enfants. Le chef de lEtat rclame par ailleurs,
lorga-nisation des cycles denseignement prennesdestins aux femmes
et aux jeunes filles anal-phabtes ou ayant interrompu leur
scolaritet de dvelopper les possibilits daccs desfemmes
linformation en matire de la san-t et de la procration. Il fait
savoir quune nouvelle stratgie depromotion et dinsertion de la
femme sera la-bore en concertation avec les organisationsfminines
sur la base des enseignements tirsde la stratgie 2010-2014. Il
promet que cettestratgie au profit de la femme incorporeraun vaste
gisement de comptences accumu-les grce linvestissement considrable
con-senti dans lducation et la formation, au profitde toutes les
sphres de la vie nationale. Ilajoute que dans ce contexte, la
politique din-sertion de la femme dans les circuits cono-miques
sera renforce travers une meilleureadaptation des mcanismes daide
et de sou-tien lemploi et lentreprenariat. Le chef de lEtat
encourage les femmes en leurdisant que vous saurez, entre les
cueils et lesrcifs, garder le cap, rester un facteur dunion etde
cohsion, familiales, nationales, et vous ac-quitter, avec cette
persvrance, cette gnrosi-t, ce courage et ce panache qui vous sont
re-connus, de vos missions en tant que femmes eten tant que
citoyennes part entire.
Bouteflika
Le code de la famillesera rvis
Ph.:
AP
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E V E N E M E N T 03Le Quotidien d'OranLundi 09 mars 2015
Adultre politiquesur le dos de la
femme algrienneDe lusure. Des dputs, femmes alinespar la haine
de soi ouhommes marqus aufront par lobsession de la fem-me, ont
fait lvnement inter-national de lAlgrie pauvre ettriste : la femme
harcele est coupable de pro-voquer lexcitation de lhomme par ses
habits.Ctait loccasion du vote sur la loi du cas lasemaine dernire.
On y a dcouvert ce quunealgrienne libre a appel lislamisme
normalis,lu, vot et cout. Ce genre dislamisme quiaujourdhui vient
crier sa charia, appeler au meur-tre, faire le paon dans les rues
et imposer sa loiet ses vtements et ne pas se lever lhymnenational
et devant les camras. Et cest l le plushallucinant : 200.000 morts,
des centaines dediscours dOuyahia prophte de lradication,20.000
disparus, un coup dEtat, un prsidentdmis, un autre tu dans le dos,
un dernier usjusquau cheveux, un isolement international dedix ans,
des massacres horribles, un Daech avantle Daech, de la terreur, un
pays cass, une co-nomie en ruine, un traumatisme collectif
puis-sant pour en arriver a : des islamistes assis lAPN harcelant
les victimes qui demandent pro-tection contre le harclement. En
arriver pro-duire un lu de Ouargla qui squatte le mot di-gnit
attribu son parti, pour expliquer quela femme doit shabiller avec
pudeur ? Toute uneguerre pour finir en kamis et en fillettes
coli-res voiles 6 ans ? Pourquoi accepte-t-on aujourdhui de
lislamis-te ce quon lui refusait en 1992 alors ? A causedune nuance
: en 92 le FIS voulait la fois voi-ler la femme, talibaniser le
pays et prendre lepouvoir. Pour 2015, lislamiste shabille
mieux,crie moins sauf certains vendredis et ne satta-que jamais
quau plus dsarm : lintellectueldiffrent, la femme belle dtre femme
et vous, etmoi et les autres mais jamais le Pouvoir. Du coup,on le
tolre, on laccepte et il sert daboyeur. Con-tenu dans son ambition
politique (illusoirement),on lui cde la gestion morale de la rue et
de
la peau et du corps et de lavie sociale. Cest un lieucommun de
rpter que sile FIS na pas gagn la guer-re, il a gagn le reste.
Main-tenant il a gnralis sesides et elles ont des dpu-
ts et une sorte dassentiment gnralis par laculpabilit des lites
et la soumission des pl-bes. Lislamisme a russi son monopole sur
laquestion religieuse algrienne, la vie quotidien-ne, les rites, le
Dieu, la notion de Salut, la philo-sophie quotidienne et les normes
: quand on lecritique, on vous attaque pour avoir critiqu lis-lam,
larabit ou les valeurs algriennes oula pudeur . Le fameux nom
dAllah crit aulaser dans le ciel dun stade (pour ceux qui
sensouviennent) a t remplac par deux chanes detlvision et deux
journaux et avec les mmeseffets dabrutissement.Donc on y est : la
femme, cette obsession dureligieux qui enterrait la femme sous
terre avantlislam et qui lenterre sous du tissu avec
lislam.Question franche et brutale : lAlgrie a-t-elleune chance de
sortir vivante de la lente talibani-sation de son peuple ? A peine.
Il faut se le dire mais il faut aussi sebattre mtre par mtre contre
ceux qui parlentau nom de Dieu en disant que Dieu leur a par-l eux.
Bouteflika annonce la rvision ducode de la famille ? Cela sera du
texte tantque son rgime laisse faire les chanes tali-banes, les
prcheurs de rues, lislamisme nor-malis. Cest une contradiction ou
unemanuvre. Cela sert quoi un code rvisdans un pays o lcole comme
les mdias, o lediscours ambiant produisent de lislamiste rsis-tant,
des femmes haineuses de soi et une culturegnrale bigote, triste,
dtestant le dsir, lamour,le corps, le plaisir, la danse et la
libert ? On nepeut pas affirmer dfendre la femme et sa liberten
fabriquant de lislamiste la chane. On nepeut pas annoncer un code
qui protge la femmeet vivre un deal avec les islamistes dans son
dos.Tromper nest pas aimer.
Kamel Daoud
El-Houari Dilmi
En effet, intervenant, hier, sur les ondes de la Chane III de la
radio nationale, M. Mokh-tar Lakhdari a expliqu que cestune loi,
qui fait partie dune srie demesures inities par le prsident dela
Rpublique en faveur des droitsde la femme, y compris ses
droitspolitiques, et qui vient combler unvide juridique, numrant,
au pas-sage, les supplices que subit la fem-me dans les lieux
publics, dans lemilieu du travail ou conjugal. Estimant que la
situation de lafemme en Algrie est grave , le re-prsentant du
ministre de la Justi-ce a indiqu que la loi adopte, quiprvoit des
sanctions pnales, in-tervient quand la discipline socia-le et la
morale narrivent plus prmunir la socit de ces com-portements
antisociaux. Quali-fiant les protestations de certainspartis
politiques, sans les nommer,de dmarche pol i t ique , leDG des
affaires pnales et de lagrce a expliqu que cette loi ne contredit
en rien les us dela socit algrienne et elle estconforme au droit
musulman, demme quelle vise bannir tou-tes pratiques
discriminatoires lgard des femmes . A la questionde savoir si le
durcissement de la loivis--vis des actes de violence faitsaux
femmes, avec 250 femmes mor-tes en 2014, victimes de
violenceconjugale, Mokhtar Lakhdari a esti-m quau-del de la ralit
deschif fres , le lgis la teur avai tpour souci de combler un
videju r id ique e t sanc t ionner,ainsi, des comportements lis une
violence psychologique, phy-sique, sexuelle ou conomiqueexerce
lgard des femmes, quine ltaient pas jusque-l . Lalutte contre
toutes les formes de vio-lence vis--vis des femmes ne doitpas
concerner que le juge lui seul,mais doit interpeller la socit
dansson ensemble, pour donner cettefrange importante la place
quellemrite , a-t-il encore soulign. Au sujet de la disposition
contes-te par les associations fministes et
Une cinquantaine de marins-pcheurs se sont regroups, lentre du
port de pche et deplaisance de Mostaganem, pourrevendiquer le
rglement de leursproblmes professionnels, a cons-tat lAPS sur
place. Les protesta-taires revendiquent louverture depoints de
vente de pices de re-change des chalutiers et sardi-niers, la lutte
contre la pche anar-chique et des mesures draconien-nes contre les
pcheurs ne respec-tant pas la priode du repos bio-logique des
poissons. Ils ont aussiexig la suppression des taux din-trts
appliqus aux pcheurs
MostaganemProtesta de marins-pcheurs
ayant acquis des embarcationsdans le cadre des diffrents
dispo-sitifs de la cration demplois etenfin lindemnisation des
profes-sionnels en repos forc durantla priode de repos
biologiquedes poissons. Les marins-pcheurs ont gale-ment appel
louverture dunbureau de la PAF et un autre dela Protection civile
au niveau duport de pche et de plaisance deSalamandre. Contact par
lAPS,le directeur de wilaya de la pcheet des ressources
halieutiques,Toufik Rahmani, a rappel que leproblme de la
disponibilit de
la pice de rechange a une dimen-sion nationale. Des locaux
serontouverts, lavenir, au niveau dece port pour tre affects
auxventuels oprateurs dsirant in-vestir ce crneau. Concernant
lutilisation demoyens de pche interdits par larglementation, le mme
respon-sable a indiqu que cette proc-cupation a t soumise la
tutel-le et quune tude sur les moyensde pche utiliss est en cours
deralisation. Enfin, ce responsablea assur que deux postes de laPAF
et de la Protection civile sonten cours de ralisation.
Le DG des affaires pnales et de la grce
La protectiondes femmes est conforme
au droit musulman
certains partis politiques, prvoyantlabandon des poursuites
contrelagresseur en cas de pardon de lavictime, linvit de la Chane
III aindiqu que cette solution nest pasnouvelle mais elle existe
dansdautres textes lgislatifs; chaquefois quil y a possibilit de
prserverla famille, de permettre la famillede reprendre une vie
normale, pos-sibilit est donne au juge, pour nepas le ligoter, de
favoriser une rcon-ciliation, parce que le recours syst-matique la
sanction nest pas lob-jectif recherch . Qualifiant la situa-tion
des femmes divorces de dra-matique , le DG des affaires pna-les et
de la grce au ministre de laJustice a estim que linstitution
duFonds de la pension alimentaire estvenue pour faciliter laccs
lajustice des femmes en rupture deliaison conjugale, et faire
preuvedun acte de solidarit avecelles . Ce nest pas une incita-tion
au divorce, comme veulent leprtendre certains, mais dune soli-darit
avec les femmes en difficult,suite un divorce, mme si je re-connais
quil sagit l dune questionsensible, lie aux us et coutumes denotre
socit , a-t-il assur. Expli-citant la notion de sparation
dupatrimoine prvue par la nouvelleloi, le reprsentant du ministre
dela Justice a cit lexemple dun volde la femme par son poux .
Avant, la loi prvoyait des r-parations civi les, aujourdhui,des
poursuites pnales sont pos-sibles , a-t-il expliqu. M. Mo-khtar
Lakhdari a galement rappe-l que cette loi, en faveur de la
pro-motion des droits de la femme, in-tervient dans le cadre de la
rfor-me de la justice et des mesuresprises par le prsident de la
R-publique en faveur de la fem-me . Dautres mesures, commela
surveillance lectronique, laprotection des tmoins et de larforme
des procdures pnales,sont prvues dans lagenda duministre de la
Justice, pourdonner un rle plus actif au minist-re public, avec
pour objectif princi-pal de moderniser la justice algrien-ne ,
a-t-il conclu.
Ragissant la polmique suscite de la partde certaines formations
politiques, lors deladoption par le Parlement du projet de loi
amendant et compltant le code pnal, contrela violence lgard des
femmes, le directeurgnral des affaires pnales et de la grce au
ministre de la Justice a considr que le projetde loi adopt est
conforme au droit musulmanet protge particulirement les femmes
contre
toutes formes de violence.
Adopte le 9 juin 1984, la loi n84-11 portant code de la fa-mille
avait fait jaser beaucoup demonde, notamment les femmespour tre un
code de linfamieobligeant la femme qui constituela moiti de la
socit treternellement mineure laquel-le lhomme dicte les devoirs
etles charges. A son arrive aux commandesdu pays, Bouteflika a
russi toucher ce code malgr les for-tes voix discordantes. Il la
cepen-
Code de la familleLes articles relatifs
au divorce seront revusdant amend que trs lgrementet
superficiellement sans oser allerdans le fond des choses,
cest--direcelui qui pose vritablement pro-blme. Hier, il a promis
aux fem-mes de revoir une autre partie, plusimportante celle-l,
relative au di-vorce. Il a promis que les articles yaffrents et en
mme temps lekhol (quand cest la femme quidemande le divorce) seront
rvisset amends. Il sagira alors des ar-ticles 48 57 de ce code.
G. O.
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COMMUNICATIONLe Quotidien d'OranLundi 09 mars 201504
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05E V E N E M E N T Le Quotidien d'OranLundi 09 mars 2015
Yazid Alilat
Le camp de Kidal de la Mis-sion des Nations unies pour la
stabilisation au Mali (Mi-nusma) a t la cible hier dimancheau petit
matin de tirs de roquettesqui ont tu un Casque bleu delONU et deux
civils. Les auteurs decette attaque qui ne se sont pas iden-tifis
ont bombard de roquettes lecamp de la Minusma, indique uncommuniqu
de la Mission qui faittat dun soldat tu et de huit bles-ss dans ses
rangs ainsi que de deuxmorts et quatre blesss parmi la po-pulation
civile lextrieur du camp. Vers 05h40, le camp de la Minus-ma Kidal
a essuy plus dune tren-taine de tirs de roquettes et dobus.Une fois
la provenance des tirs ta-blie, des soldats de la Minusma
ontimmdiatement ripost deux kilo-mtres du camp vers 06h00 , se-lon
le mme communiqu. Cetteattaque intervient alors que des pro-grs ont
t enregistrs Alger lorsdes pourparlers de paix , selon laMinusma,
faisant rfrence lac-cord paraph le 1er mars dans lacapitale
algrienne par le gouverne-ment malien. La Minusma a expri-m son
indignation face la l-chet des auteurs de ces tirs qui ontgalement
atteint des citoyens inno-cents . Selon des sources au seinde la
Minusma, certaines roquettestaient tombes dans un campe-ment situ
environ trois kilom-tres du camp des Nations unies oelles ont tu
des civils appartenant la tribu arabe des Kountas. Cetteattaque
intervient au lendemain dela nomination dun nouveau com-mandant de
la Minusma par lONUqui a annonc vendredi la dsigna-tion du gnral
danois Michael Lol-lesgaard la tte des Casques bleusau Mali. Il
succdera au gnralrwandais Jean-Bosco Kazura quiavait t nomm en juin
2013 et atermin son mandat mi-dcembre2014, prcise un communiqu
delONU. La Minusma, qui a pris enjuillet 2013 le relais dune force
pa-nafricaine pour contribuer la sta-bilisation du Mali, doit
compter12.600 hommes effectifs pleins.Mais, au 31 janvier dernier,
elle necomptait que 9.754 militaires et po-
Neuf contrebandiers ont tapprhends et trois vhi-cules
tout-terrain ont t saisissamedi par des dtachements delarme
nationale en coordina-tion avec la gendarmerie, a in-diqu hier un
communiqu duministre de la Dfense. Dansle cadre de la scurisation
desfrontires et de la lutte contrela contrebande et le crime
or-ganis, un dtachement de
Les agents de la Protection ci- vile de Relizane ont repchles
corps de deux noys, lundans un bassin hydrique etlautre dans un
foss plein deau,a-t-on appris, dimanche, auprsde la direction de ce
corps din-tervention. La premire victimege de 55 ans a t trouve
Un camp de lONU bombard
Le Mali renoue avecla violence terroriste
La violence terroriste semble reprendredu terrain au Mali aprs
plus de deux ans
daccalmie sur le sillage de loprationmilitaire franaise Serval
et dune forcepanafricaine dans le nord du pays pour
le dbarrasser des groupes dAqmi.
liciers dploys sur le terrain. Enoutre, le bombardement du
campde la Minusma Kidal a t perp-tr au lendemain de lassassinat
dedeux expatris europens et troisMaliens dans lattaque dun
restau-rant Bamako vendredi soir. Hier dimanche, la scurit tait
ren-force dans la capitale o de sv-res contrles policiers et
militairestaient organiss sur les trois pontsdu fleuve Niger et la
police anti-cri-minelle, quipe de gilets pare-bal-les tait dploye
en force. Cetteattaque, qui remet au got du jourla scurit dans la
capitale malien-ne au plus fort des pourparlers depaix dans le nord
du pays entre fac-tions rivales, a t revendique parle groupe
terroriste Al-Mourabitou-ne dirig par Mokhtar Belmokhtar.LAttaque,
mene par un comman-do compos de deux terroristes,sest solde par la
mort de cinq per-sonnes, dans la nuit de vendredi samedi Bamako. Le
groupe deBelmokhtar a justifi cette attaquecomme tant une riposte
aux cari-catures blasphmatoires de CharlieHebdo et pour venger un
de ses l-ments abattu par les militaires fran-ais lors de lopration
Serval enjanvier 2013 au nord du Mali. Nous revendiquons la
dernireopration de Bamako mene par lesvaillants combattants
dAl-Mourabi-toune pour venger notre prophtede lOccident mcrant qui
la insul-t et moqu, et notre frre AhmedTilemsi tu par larme
franaiseen dcembre, affirme un porte-pa-role sur cet
enregistrement. Cestlagence dinformation prive mau-ritanienne Al
Akhbar qui sert de re-lais mdiatique aux groupes terro-ristes au
Sahel, dont celui de Bel-mokhtar auquel sest joint le Mu-jao,
responsable de lenlvementen avril 2012 de diplomates alg-riens Gao
(Nord du Mali), qui adiffus cette information. Le gou-vernement
malien avait dnoncune attaque terroriste, affirmantquil ne se
laisserait pas intimi-der par ceux qui nont dautresdesseins que de
faire loigner lesperspectives de la paix . La Ka-tibat des
Mourabitoune est respon-sable, faut-il le rappeler, de lattaquedu
site gazier de Tiguentourine.
Par Boureima Hama, avecPhil Hazlewood de lAFP
Les armes tchadienne et ni- grienne ont lanc, hier, uneoffensive
arienne et terrestre,denvergure, au Nigeria contreles islamistes de
Boko Haram,au lendemain de l allgean-ce par le groupe, au
mouve-ment djihadiste Etat islamique(Daech). Trs tt, ce matin,
lestroupes nigrienne et tchadienneont dclench une offensive con-tre
Boko Haram, sur les deuxfronts, dans la zone de Bosso etprs de
Diram , a dclar, lAFP, une source gouvernemen-tale nigrienne. Des
milliers de sol-dats nigriens et tchadiens taientpositionns, depuis
plus dunmois, en posture dfensive, dansla province de Diffa, sous
le feude Boko Haram. La veille, Abu-bakar Shekau, chef des
insurgsnigrians, avait annonc son al-lgeance lEI, formalisant
cet-te dclaration, sur Twitter, dans unenregistrement audio de huit
mi-nutes, en arabe, sous-titr en fran-ais et en anglais, promettant
de faire enrager les ennemis dAl-lah . Cette offensive denvergu-re
intervient un moment cl.Loffensive rgionale, lance finjanvier par
le Tchad, le Camerounet le Niger eux aussi touchspar des attaques
islamistes, dansla rgion du Lac Tchad a por-t des coups aux
djihadistes, quiont d abandonner plusieurs po-sitions, dans lextrme
nord nig-rian. Boko Haram, dont on va-lue le nombre de combattants
plusieurs milliers et qui na cessde recruter, continue
multiplierles attentats sanglants, dans lesgrandes villes du Nord
et les mas-
sacres de villageois dans les zo-nes recules, au Nigeria et
par-fois dans les pays voisins. Same-di, au moins 58 personnes
sontmortes et 139 autres ont t bles-ses, dans 3 explosions,
attribuesaux islamistes, Maiduguri, fiefhistorique de Boko Haram et
ca-pitale de lEtat de Borno (nord-est).Le mme jour, larme nigrianea
annonc avoir repris de nouvel-les localits du Nord-Est aux
isla-mistes: Buni Yadi et Buni Gari,dans lEtat de Yobe, ainsi
queMarte, dans lEtat de Borno. Menac, le groupe islamiste
ras-semblait, cette semaine, des trou-pes dans son fief de Gwoza,
tan-dis que les massacres de civils sepoursuivaient. Boko
Haramavait conquis, en juin 2014, la vil-le de Gwoza, dans lEtat de
Borno(nord-est), do Shekau avait pro-clam, en aot, linstauration
duncalifat. Cette dclaration faisaitsuite une dclaration similaire
deBaghdadi, au moment o lEIsemparait, galement de
vastesterritoires. Si lannonce du rallie-ment lEI est le premier
sermentdallgeance formel de Boko Ha-ram Baghdadi, des signes
derapprochement entre les deuxgroupes taient visibles, ces
der-niers mois. Un rapprochementsest, galement, opr dans lesmodes
de communication, les vi-dos de Boko Haram ressem-blant, de plus en
plus, la propa-gande de lEI, qui avait dclar,par le pass, avoir reu
des ser-ments dallgeance dislamistesnigrians. Boko Haram et lEI ont
essuy de nombreuxchecs, ces dernires semaines etces derniers mois ,
et le sermentdallgeance pourrait tre unefaon de lancer un
message,
leurs troupes, pour leur regonflerle moral et attirer de
nouvelles re-crues, surtout dans le cas deBoko Haram , explique
YanSt-Pierre, expert en lutte contre leterrorisme pour lentreprise
berli-noise Modern Security Consul-ting. Selon lui, la dclaration
deShekau est lie la prsence delEI, en Libye, do Boko Haramest
souponn de recevoir des ar-mes et des munitions, depuislongtemps.
Dans de prcdentscommuniqus, Shekau avait djvoqu Abou Baqr
al-Baghdadi,le chef de lEI, mais sans lui faire,formellement,
allgeance. Ce ser-ment pourrait pousser les Oc-cidentaux se
mobiliser (...) enparticulier, la France, qui mne,dj, une campagne
militaire an-titerroriste, en Afrique de lOuestet en Afrique
centrale , estimeRyan Cummings, de lentreprisede conseil en scurit
Red24.Les forces occidentales ne sont,jamais, intervenues, sur le
terrain,dans le nord du Nigeria, mme siquelques militaires franais,
cana-diens et amricains y sont d-ploys, sur la frontire, pour
fairedu renseignement. Le prsidentnigrian Goodluck Jonathan,pour
qui Boko Haram est Al-Qada en Afrique de lOuest ,avait dclar,
rcemment, dispo-ser dlments attestant des liensavec lEI, sans plus
de prcisions. Aucun des 2 groupes na din-hibition en termes de
violence. Cesont des allis naturels , estimeMax Abrahams,
spcialiste desgroupes extrmistes, lUniversi-t de Boston. Des
experts ontaverti que les attaques risquaientde se multiplier,
lapproche deslections prsidentielle et lgisla-tives, du 28
mars.
NigeriaOffensive denvergure contre Boko Haram
lANP du secteur oprationnelde Tamanrasset/ 6me Rgionmilitaire et
en coordination avecles lments de la Gendarme-rie nationale, a
apprhendhier 07 mars 2015, dans deuxoprations distinctes, neuf
con-trebandiers et a saisi trois vhi-cules tout-terrain, six
dtec-teurs de mtaux, un groupelectrogne, un tlphone satel-litaire
et une somme dargent
estime 10.400 dinars alg-riens , a prcis la mme sour-ce. Dans un
autre contexte,des gardes-ctes de la stationmaritime de Honaine /
wilaya deTlemcen relevant de la faademaritime Ouest/2me
Rgionmilitaire ont port secours avant-hier 06 mars 2014 15h45,
quatre pcheurs qui taient coin-cs dans la zone rocheuse de
SidiBrahim , a ajout le MDN.
TamanrassetNeuf contrebandiers arrts
noye dans une grande canali-sation de drainage deau dirri-gation
au niveau dune exploita-tion agricole la priphrie ouestdu chef-lieu
de wilaya, a prcisle charg de la communicationde la Protection
civile. Le deuxi-me corps, celui dune fillette gede deux ans, est
dcouvert dans
une douve de 1,5 mtre de pro-fondeur au douar El Hassi Oued
Djemaa. Les dpouillesont t dposes la morgue delhpital Mohammed
Boudiaf deRelizane. Les services comp-tents ont ouvert une
enqutepour dterminer les causes exac-tes des deux accidents.
LAlgrie accueillera ce mardi une runion regroupant les chefsde
partis et les militants politiqueslibyens dans le cadre du
dialogueinterlibyen supervis par la Mis-sion dappui de lONU en
Libye(UNSMIL), selon le communiqude la Mission en date du 3
marsdernier, a dclar le ministre d-lgu charg des Affaires
ma-ghrbines et africaines, Abdelka-der Messahel, son arrive
same-
RelizaneLes corps de deux noys repchs
di aprs-midi au Caire. M. Messa-hel prsidera la dlgation
alg-rienne aux travaux de la 143e
session du Conseil des ministresarabes des Affaires
trangres,rappelle-t-on. Dans une dcla-ration lAPS, M. Messahel
aajout que cette runion sinscri-vait dans le cadre du
processusvisant parvenir une solutionpolitique consensuelle la
criselibyenne en vue de former un
gouvernement dunion nationa-le qui aura pour mission la ges-tion
de ltape de transition et desurmonter la crise qui secoue cepays
voisin. La runion sinscri-vait galement dans le cadredes efforts
consentis par lAlg-rie la demande des parties li-byennes et en
coordinat ionavec lONU pour aider les fr-res libyens parvenir une
so-lution pacifique la crise.
Runion mardi Alger des chefs de partiset militants politiques
libyens
Le procs de 47 personnes pour suivies la suite des vne-ments
ayant secou la ville de Ghar-daa a t ouvert, dimanche, laCour de
justice de Msila, a-t-onconstat. Au cours de ce procs pr-vu sur
trois jours, les inculps sontpoursuivis pour, entre autres,
in-cendie volontaire dhabitations, in-cendie de btiments et de
hangarsinhabits, vol aggrav, attroupe-ment arm, tentative
dincendievolontaire de biens de lEtat, ten-tative de vol aggrav et
attroupe-ment, selon larrt de renvoi. In-cendie volontaire dun
immeuble etdun kiosque, destruction volon-
Evnements de GhardaaOuverture du procs
de 47 personnes Msilataire de biens dautrui, figurentgalement
parmi les chefs daccu-sation lencontre des mis en cau-se, a estim
la mme source. La rgion de Ghardaa avait con-nu, lanne passe, des
chauffou-res entre jeunes de diffrents quar-tiers, mailles dactes
de vandalis-me, de pillage, de saccage et din-cendie dhabitations
et autres locauxcommerciaux. Un imposant disposi-tif de scurit,
compos de brigadesanti-meutes de la police appuyespar des units de
la Gendarmerie na-tionale, avait t mobilis pour fairecesser les
heurts et scuriser les diff-rents quartiers de Ghardaa.
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OPINION06 Lundi 09 mars 2015Le Quotidien d'Oran
Les codes infrieures ou le dernier sexeLe Code: la Tunisie et le
Maroc lont rdig juste aprs leur indpendance,
lAlgrie a attendu 20 ans sous la pression des religieux et 20
autres annespour les rformettes sous la pression internationale. 40
annes pour puisertoute contestation de la part de la fille, la mre
et la grand-mre. 40 annespour oublier que ceux qui lont pens et
rdig nont jamais t lus ni par le
fils, ni par le pre, ni le grand-pre.
Par Mimi Massiva
Bourguiba et le roi du Marocnavaient pas besoin de tirer
leurlgitimit des urnes, lun lavaitgrce la rvolution, lautre du
trne.Par contre, quel aurait t le score dunvote populaire pour un
Ben Bella oudu parfait inconnu qutait Boumedie-ne. Il fallait
attendre ruser patienter pourfaire passer la pilule avec laide des
com-pres wahhabistes forts dans luniquedomaine: lasservissement des
femmes.et lAlgrie est entre dans le mondeindiffrent des Arabes
(journal ita-lien). Aprs avoir assassin emprisonnexil ses hro le
pays des rvolutionnai-res, pris dune crise de jalousie
enterravivantes ses hrones-moudjahidate.Codes infrieures par les
frres quifantasmaient dj sur le harem rejetantla monotonie de
lpouse en solo etde ses enfants. Pour accoucher des deuxcodes, il
faut reconnaitre le miraclequand il a lieu. Pour la premire
foisdepuis lIndpendance les Hommes dupouvoir ont su sur la
condition pas delhomme, mais de la chose appele :femme. Avec une
certaine dmocratielocale jusqu arracher les imams deleur
prchi-prcha officiel. Cest--direun dbat, une opposition des
avancesdes reculs des hsitations des menacesdes crises et des
pleurs made in Algeria.
MARIAGE:Grosso modo, le Code de 1984 estplus clair et moins
hypocrite que ce-
lui de 2005 notamment en ce qui con-cerne le tuteur, le wali,
toujours mainte-nu, mais pas spcialement le pre. Il fauttre
compltement dconnect de la ra-lit pour pondre une telle aberration.
Ilmanquerait plus que la fille se brouilleavec son meilleur soutien
: le pre. Silfallait protger quelquun du mariage for-c, cest plutt
le fils qui rarement a lechoix de sa dulcine sans le feu vert dela
mre. Mme en Occident o la fem-me est libre de se marier sans
tuteur, cestle pre qui rentre lglise en prenant lebras de la marie.
Tout un symbole.Partout dans les socits humaines, lemariage a le
tabou de linceste et se basesur lchange des filles contre des
belles-filles. Le lgislateur aurait t mieux ins-pir deffacer le
gniteur-tuteur. Raressont aujourdhui les Algriens qui sop-posent au
choix de leurs filles, moinsquils soient riches et souponnent
leprtendant de lorgner plus les biens dela demoiselle que son
charme. Norma-lement quon soit Alger Paris ou aux4 points cardinaux
du globe, les richessisolent pour non seulement se prot-ger de la
populace, mais pour mieux semarier entre eux. O est ton flouss
pourscuriser mon flouss? Curieusement lemariage de raison revient
en force, finilamour dabord, fini seulement lamour...De plus en
plus mme la dot est devenuesymbolique surtout si la candidate
estpauvre et moche. Cest traumatisant deprendre comme tuteur le
parent voyouou le juge misogyne pour une femmecadre et en sus dans
le domaine de damejustice. Logique que lexigence dun tu-teur
matrimonial pour conclure un ma-riage interpelle les mouvements
fminis-tes qui sont composs essentiellement defemmes dun certain
niveau. On voit quele mariage est dabord un acte politiqueavant
dtre un acte priv. La femme estla fille de ou lpouse de, dans les
deuxcas, cest le pre qui linscrit sur le regis-tre des naissances
ou des mariages. Siles intrts de la femme ont besoin dtreprotge
dans une socit patriarcalesouponne dapartheid sexuel grave, ilvaut
mieux un pre ou sen remettre defacto Dieu le Pre.
POLYGAME:La polygamie symbolise elle seu-le lingalit parfaite
entre les hom-
mes et les femmes. Les sociologues pri-mates
ethnologuesconfirment que g-nralement depuis la nuit des temps,
lessocits sont monogames. La polygamequand elle existe ne concerne
que leschefs. Vrit de La Palisse, le patron cest
le patron, ce nest pas nimporte qui. Ilssoulignent que cette
pratique constitueun rel danger quinstinctivementlhomme des
cavernes comme celui desgratte-ciel na pas tard saisir : la p-nurie
de femmes. Mathmatiquement ilny a pas assez de femelles pour offrir
chaque mle un harem. Forcement, les-pce aurait disparu dans le sang
dans lachasse des femelles. Alors, sagement,on a conclu au : tout
seigneur tout hon-neur. Mais avec le temps, cette pratiquea t juge
source dinstabilit mmedans le palais et on a conclu mieux vautune
maitresse quune seconde pouse.Avant Mao, plus philosophes que
reli-gieux, les riches Chinois ne touchaientjamais aux privilges de
la premirepouse et de ses enfants cest--dire lesautres pouses
avaient le statut de con-cubines. Mais dans le monde
arabo-mu-sulman cest lgalit des pouses quiprime et il vaut mieux
venir la dernireque la premire. la seconde pouse,la part de la
premire dans lhritagechute du 1/8 1/16 tandis que celle deson fils
passe du 1 et de sa sur du et en cas de veuvage, mme lapension
tatique saligne, elle ne dou-ble pas, elle se divise par deux et
par 4 sile polygame laisse 4 veuves... Doublesanction pour celle
qui a la malchancedavoir une doura celle qui fait mal,dit la
sagesse populaire. Aprs tout cesta lgalit des femmes, affirment
fire-ment nos prdicateurs. Malchance pourcet homme, exaspr de voir
son vieuxpre lui donner des demi-frres en lap-pauvrissant de plus
en plus, na trouvde solution quen tuant le dernier-n.Sans parler de
ces femmes que la poly-gamie de lpoux a pousses au meur-tre. On
estime 50% le nombre de cri-minelles dont la victime nest autre
quelpoux. LAndalousie tait bien fragili-se par latmosphre venimeuse
au ha-rem du sultan Abou al Hassan Ali quivoulut imposer comme
hritier le fils desa jeune esclave espagnole la place deson ain, le
fils de la reine Acha. lisa-beth la Catholique, pouse du roi
mo-nogame Ferdinand, prit la tte de lar-me ennemie nhsitant pas la
ravi-tailler en vendant ses bijoux, la vaisselledor et dargent de
ses anctres et jus-qu sa couronne pour vaincre les Ara-
bes. La polygamie, daprs les psycho-logues, a plus dimpact sur
les enfantsque sur leur mre. Dans les familles po-lygames, les
femmes sont plus occupes se surveiller se chamailler comploterqu
duquer, surveiller leurs gosses.Dieu a donn Adam une seule ve.Pour
accepter lUtah dans la fdration,lAmrique na exig quune seule cho-se
: labandon de la polygamie. Hitler,en pnurie de soldats, a tout os
pourcontraindre la femme allemande mul-tiplier ses grossesses sauf
instituer la po-lygamie idem pour le Japon. Une d-cennie aprs la
Seconde guerre mondia-le et avec une grave pnurie dhommes,les deux
pays se sont relevs en gants.Une enqute faite dans les annes 70
aconclu que partout les femmes taientcontre la polygamie sauf en
Afrique, cecontinent pas comme les autres o lafemme voyait en la
nouvelle pouse uneaide pour les travaux des champs. LesAfricains
ont invent la polygamie uti-le, plus il y a dpouses plus
lpouxpauvre senrichit. Ce qui explique sansdoute les gnocides
rptition o lesviols les mutilations semblent le seulmoyen pour un
jeune mle de connai-tre une femelle. Des ethnologues ontdmontr que
Darwin sest tromp : lesfemelles ne sont ni passives ni monoga-mes.
Si elles sont moins infidles cestpar peur, ds que le mle a le dos
tour-n, les souris peuvent danser si elles ledsirent. Il ny a pas
de socit meilleurequune autre, disent les sociologues. Lapolygamie
pour combattre le clibat desfemmes musulmanes ? Le clibat desfemmes
et mme des hommes est unphnomne plantaire. En Algrie, ondit 50 % de
femmes nont pas trouv demari, alors que pour le Japon on dit :50%
de femmes ne veulent pas se ma-rier. La polygamie a de beaux jours
de-vant elle quoi quon dise, avec largentdu ptrole qui enrichit les
uns et appau-vrit les autres. Aujourdhui on trouvemme des tudiantes
en Arabie Saoudi-te qui font la pub firement pour la poly-gamie :
le droit pour 4 copines de separtager un poux. Ces fministes de
lapolygamie jackpot existent aussi enEgypte et mme en Algrie. La
dynastiesaoudienne, polygame souhait, aouvert des universits pour
les filles en
prenant le risque dune pub inverse. Sou-vent jeunes belles
brillantes, elles don-nent des raisons dfendables: pour treplus
libres de travailler lextrieur, defaire de la politique pourquoi
pas. En unmot, elles veulent une bonne tout fairequi les
soulagerait y compris de la cor-ve maritale. Raison plus douteuse
pr-server lhomme de ladultre. Quand rien nindique que le polyga-me
veut tre prserv ; bien heureux deltre part celui qui a pris la
prcautionde suspendre les trois vieilles avec leursrejetons pour
baigner dans la lune demiel avec la dernire. ce stade-l, onne sait
pas si on doit plaindre la femmeou lhomme. Aujourdhui la
polygamiepose plus de problmes lOccident quila interdite depuis
plusieurs siclesque pour les musulmans qui ne veu-lent en aucun cas
sen sparer. Denombreux riches Saoudiens polygamescherchent stablir
au Canada. Par lafraude (LeMonde.fr). Ils contournent lesystme
donnent de faux renseigne-ments pour russir simplanter avectoute
leur smala. Par la fraude Parlantde la polygamie, madame Mitterrand
adit: Cest leur culture
DIVORCE ET RPUDIATION:Une anne seulement aprs lappli-cation en
1984 du code de la fa-
mille, le nombre de divorces avait rivali-s avec celui des
rpudiations. Rpudierpar la seule volont de lpoux traduc-tion quand
lpouse cesse de plaire. Or ncessairement elle doit cesser deplaire,
la lune de miel dure 30 jours et lapassion 2 ans selon les experts
des mys-tres de lamour. Le temps que lenfantsarrache au sein ou au
biberon. On de-mande lavis de la femme avant la con-sommation
jamais aprs consomma-tion. Mais la rpudiation est un
mottraumatisant qui fait de la femme undchet, une condamne perptuit
mort sans aucun procs. Revenir vers satribu ou se retrouver dans la
rue. Si lepre a la mauvaise ide de mourir avantou si le frre est
incapable dassumer sapropre famille alors celle dune sur as-sez
idiote pour navoir pas su garder unmari. La honte ; la peur : ne
pas sa-voir o mettre lengeance du mauditpre. On a demand une
vieille fem-me sans enfant pourquoi elle a tu sonmari, elle rpliqua
sereine, sans remords:Rpudie mon ge, javais le choixentre la rue et
la prison, jai opt pourcette dernire. Quant au divorce quinest en
gnral quune rpudiation d-guise tellement lpouse ne pse passur
lchiquier social. Rares sont cellesqui demandent le divorce et sont
en me-sure dacheter leur libert au moyen dukhl. Il ne suffit pas
pour une femmedtre diplme davoir un bon salaire,une voiture, il
faut aussi des parents fia-bles pour vous soutenir dans un mondeo
vous tes perue comme une mena-ce, un dsordre, un chaos.
Aujourdhuides cadres acceptent de partager un mariparce quelles
nont pas de logement pasde soutien mle parce quil est plus
s-curisant davoir un demi-mari un quartde mari que zro mari. Un
homme qui veut se marier se re-marier npouse ni une divorce, ni
uneveuve, ni une dente mme homo, ildoit puiser dans le cheptel
frais des ma-riables que la socit lui impose. Il suffitquun poux
fort de son droit menace:si tu nacceptes pas le partage, je
divor-ce (rpudie) Et la femme sincline g-nralement, le lgislateur
la bien com-pris do larnaque russie du consen-tement de la premire
pouse. Elles sontcombien chapper dune union mal-heureuse avec la
certitude dun avenirmeilleur ? Une infime minorit moins de0, 01 %
avec 100 % doptimisme.
HRITAGE:Mme Bourguiba na pas russi toucher lhritage
cest--dire
largent. On pourra dire en creverquavant, sous la tente. Avant,
quandseul lhomme rapportait le pain, la demi-part sexpliquait. Plus
maintenant quandon voit que de plus en plus de femmescontribuent
financirement dans leurfoyer, aident leurs vieux parents et toutela
fratrie. La sagesse populaire, celle quise transmet du bout des
lvres, est con-vaincue quon peut compter sur une fillejusqu sa
mort, sur un garon jusquson mariage. La question nest pas:
pour-quoi une demi-part, mais comment ob-
tenir ? Obtenir la part quAllah ma r-serve ? Quand cette dernire
se prendpour un mythe quune mamie maladede lAlzheimer radote. 99,99
% lhri-tage se rsume un seul logement, unemodeste pension ou au
mieux un seulcommerce gnralement de proximit,une picerie une
gargote, un caf. Onvoit mal une sur mme dans le besoincontraindre
mre et frres de lui donnersa part quitte vendre et gnraliser
pourtoute la famille le cas social. Combiensont-elles celles qui
vont jusquau tribu-nal quitte tre rejetes par les siens etcompter
exclusivement sur le mari qui atous les droits. Cette damnation
fmini-ne fait que certaines acceptent nimpor-te quelle union pour
assurer leur avenirquitte sacrifier tous leurs rves.
Cettepauprisation automatique des femmesfait que dans les familles
aises cest labru qui profite de la fortune du beau-pre tandis que
la fille, humblement,jouera la perfection la garde-maladeau chevet
de ses vieux parents se con-tentant des miettes tombes de la
table.Malgr la demi-part sacrifie, envole,vole, lhritage cod
restera toujours unbouillon de sorcires tellement il fautcompter
aussi sur les nombreux autresayant-droits de la famille largie.
Hrita-ge cod qui fait que rien nest assur sila mre est incapable
denfanter le mleaprs une douzaine de femelles...
CONCLUSION:Simone de Beauvoir parlait deDeuxime sexe concernant
la fem-
me occidentale qui na jamais t privede lespace publique.
Dbarrasse delpe de Damocls de la rpudiation dela polygamie de la
lapidation depuis desmilliers dannes. Forcment en compa-raison on
parlera du dernier sexe pourla femme arabe. Entre deux, on
mettratoutes les autres y compris celles du Ti-bet o persistent
toujours les femmes quisont censes nous faire fantasmer : cel-les
qui ont 4 maris. tonnant de voir tousces dictateurs arabes,
incapables dallu-mer une cigarette sans importer le tabacle papier
les allumettes la notice et le tra-ducteur, passer matres dans
lapplica-tion de la charia exclusivement rserveaux femmes. En
donnant lhomme lasuprmatie totale sur la femme, ils luidonnent
cette illusion de virilit, de for-ce qui a montr ses limites face
leurpolice et leur arme. En infriorist lafemme, ils lui brisent la
rvolte dans leventre. Ils essayent. Lavoisier disait : nul ne
commande la nature sil nobitpas ses lois. Une femme
obissantenexiste pas, pas plus quun hommeobissant. On en ferait des
malades men-taux, au mieux des dracins ou lesdeux : de la racaille.
Que faire du gniefminin qui nat au 50e accouchementsoumis
automatiquement lattardmasculin dj n. Que faire de cette ga-mine de
10 ans, Esther Okade, de sur-croit Noire si elle est ne en Algrie
ouen Arabie saoudite, qui vient de russirun test 100 % pour rentrer
luniversi-t dOpen en Angleterre afin de dcro-cher une licence en
maths ? On a as-sassin combien de gamines dansluf ? Combien de
gamins traumati-ss par le martyr subi par leur maman ?Aucune tude
na t faite sur les m-faits, les bienfaits du Code de la Famillesur
plus de deux gnrations dans unepopulation algrienne promise
pourtant lgalit dans sa Constitution. Il suffitde constater in live
le rsultat. La R-gence dAlger a russi une seulechose lapartheid
sexuel, jamais les Al-griens et les Algriennes nont t si s-pars
surtout en ce qui concerne la jeu-nesse si apte au formatage de A
Z. Lastabilit du systme semble bien sac-commoder de cette hyper
sexualisa-tion de la femme, principale cause dela violence envers
elle. Sauf le 0,01 %des bienheureuses du srail, les femmesdes
lgislateurs attirs des commandeursqui curieusement sont
programmespour subir que les codes non corani-ques du pays de
Simone de Beauvoir.Ce Code de la famille est laid parce quillui
manque lessentiel. La tendresse quiseule peut russir le lien
familial et so-cital chez les humains. La sociologueFatima Mernissi
dans Islam et Dmocra-tie : Si les mdias occidentaux sont ob-sds par
les terroristes arabes, ce sontles humanistes occidentaux qui se
rv-lent tre les stars des tlvisions arabeset de la presse
crite.
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CENTRE & EST
18 joumada el oula 1436
Horaires des prires pour Alger et ses environs
El Fedjr05h43
Dohr12h59
Assar16h18
Maghreb18h53
Icha20h11
07Le Quotidien d'OranLundi 09 mars 2015
Tahar Mansour
Si chaque citoyen normal ne se sentplus en scurit dans certains
endroitsisols, cause des agressions presquequotidiennes contre les
passants, allons-nous avoir peur mme chez nous, dansnos maisons ?
Cest ce qui est arriv, il ya quelques jours un citoyen, demeu-rant
Souma qui a t agress, lint-rieur de son domicile. En effet, alors
quilse trouvait chez lui, en compagnie de safemme et de ses deux
enfants, en bas ge,le citoyen en question entendit des coupsfrapps
sa porte. Il ouvrit pour voir quivenait lui rendre visite et se
retrouva de-vant trois individus encagouls qui le me-naaient avec
leurs couteaux. Ils loblig-rent, sous la menace, de pntrer
lin-trieur de la maison et le squestrrent,lui et les membres de sa
famille, lint-rieur dune chambre. Lun des trois agres-seurs
entreprit, alors, de fouiller toute lamaison et semparrent de tout
ce quiavait de la valeur, en particulier largent
Ali Chabana
Linstant dune clbration, le temps dun passage furtif.
Quelques-unes osent se mettre au-devantde la scne et faire valoir
leuraptitude pour ne pas rester,ternellement, cantonner danslombre
de quelquun dautre.A loccasion de la Journe in-ternationale de la
Femme, cejour-l, elles sont aux petitssoins, chouchoutes et
dorlo-tes, considres comme lamoiti de lhomme, lpouse,la sur et la
mre. Rencon-tres la Maison de la Culturede Tbessa, des jeunes
fem-mes, artisans, toutes femmesau foyer, sont venues exposerleurs
produits, avec beaucoupdhumilit et de patience. Des jeunes filles
de lAsso-ciation Horizons, issues,pour la plupart, de milieux
d-favoriss, nous ont parl deleur passion pour ce quellesfaisaient,
trs vite transformen activits, certes peu lucrati-ves, grce,
notamment, laide de leur prsidente Mme
Mizab Wahiba. Celle-ci, parson action presque bnvole,offre
lopportunit, plusieursdentre elles, de bnficier
Ali Chabana
Aprs plus dun quart desicle (1987), depuis lelancement du
projet, la gran-de mosque de Cheikh LarbiTbessi sera-t-elle enfin
rcep-tionne ? Dautant plus et se-lon les responsables de
laconstruction de ce lieu de cul-te, le taux davancement destravaux
est de lordre de80%. En vrit, cest un com-plexe religieux imposant
quiest en train dtre ralis Tbessa, le 3me par son im-portance, dans
les wilayas delest du pays, daprs certai-nes sources. Implante
surune superficie de 18.980 m2,
Rabah Benaouda
Encourager llevage ovin pour unplus grand dveloppement de cet-te
filire, augmenter la production deviande et participer leffort
national decration demplois, au profit des jeuneset des moins
jeunes, de la wilaya deMda, aujourdhui sans travail. Cestle sens
donner la cration de pasmoins de 51 espaces de pturage, des-tins
llevage ovin, dissmins tra-vers la wilaya, sur une superficie
totalede plus de 41.574 ha, que vient de d-cider la commission de
wilaya dorien-tation et dactivation du dveloppementagricole, lors
du dernier conseil de wi-laya de Mda, tenu rcemment, sousla
prsidence du wali, M. Brahim Me-rad. Une runion laquelle taient
pr-sents tous les directeurs de lexcutif,ayant une relation directe
ou indirecteavec ce projet. Une superficie de41.574,14 ha qui va
tre utilise pour lacration de nouvelles coopratives agri-coles,
spcialises dans llevage ovin,plus particulirement, dont les tout
pre-mires sont situes dans les daras dAnBoucif, Ksar El-Boukhari et
Chahbou-nia. Ainsi, dans la dara dAn Boucif,76 km, au sud-est de
Mda, il a tretenu lespace de pturage dnommSidi Demed, dune
superficie de 680ha. Dans la dara de Ksar El-Boukhari,64 km au sud
de Mda, plus prcis-ment dans la commune de Saneg, ilsagit de
lespace de pturage de AnSba, dune superficie de 40 ha, alorsque
dans la dara de Chahbounia, 118km au sud-ouest de Mda, ce sont
2autres espaces de pturage qui ont tretenus sur le territoire de la
communede Bouache: Ouled Thabet et Ke-
TBESSA
LArtisanat au fminindune formation, dun mtier tisser et doutils
de travail dela laine par-ci, habit tradition-nel et confection de
tapis, ka-chabias, par-l. Un apprentis-sage transmis dune grand-mre
qui voulait perptuer sonsavoir-faire en le lguant sesdescendants.
Aujourdhui, el-les, aussi, ont cette envie departager leur acquis.
Aprs unecourte formation, dans un ate-lier, et dj, elles sont
datta-que: elles nous montrent leurstravaux, excuts avec art
etminutie. Timides quelles sont,elles nont, aucunement, laprtention
de se mettre en vi-dence mais seulement voquerquelques soucis dans
lexerci-ce de leur travail, aussi sollici-tent-elles plus de
gratitude, decomprhension et de recon-naissance. Cest le cas de
laprsidente de lAssociationRenouveau de la femme,Mme Hasnaoui
Najoua qui dit:cest une passion que je nar-rive pas men
dbarrasser,telle une drogue, elle couledans mes veines.. Cest
ainsiquelle nous retrace, avec mo-tion, son parcours et commepour
nous convaincre, ellefeuillte son album-photos, detoutes les
manifestations o
elle avait pris part; la couture,la broderie, lhabit
traditionnelcest son crneau, le terroircest sa source dinspiration.
Etcette gada tbessia com-me elle la dsigne, un chez-soitypiquement
local, tapisserie,habit et spcialits culinaires etune touche de
comptencedans la tenue dune exposition.Elle est demande et invite
departout, cela ne lempche pasde tenir, parfaitement, son rlede mre
de famille. Pas question dabdiquer, aprsce long chemin de
sacrifice, endpit du peu de considrationet de soutien, elle croit
en sescapacits, dapporter un plus ses congnres, femmes aufoyer,
parfois sans ressourcesqui viennent chercher, auprsdelle, la manire
de confection-ner une malhfa, voile tradi-tionnel ou une fetla.
Toutesunies, elles revendiquent plusdgard pour ce quelles
rali-sent. Elles sont les femmes gar-diennes du temple dun
patri-moine en dperdition quellesessayent de prserver laideleurs
mains dor. Elles ne vou-laient pas rester inactives et serendre
utile paratn pour cestres si gracieux, le seul moyende sortir de
lanonymat.
Que devient le projet du complexeCheikh Larbi Tbessi ?
le projet tait inscrit, au titredu programme des HautsPlateaux,
compos de plu-sieurs structures dont unesalle de prire de 3.600
m2,de 4 minarets de plus de 50m de haut, de 2 blocs:
lunadministratif et lautre pda-gogique, pour les besoinsdune cole
coranique, ainsiquun Centre culturel, unamphithtre et un
parking.Dune architecture arabo-musulmane, la btisse, situeau
quartier El Djorf , osont engages 18 entrepri-ses, pour laquelle a
t al-loue, au dpart, une AP ini-tiale de 30 millions de DA,alors
que le dernier montant
accord est de 1,8 milliard dedinars, a-t-on appris auprsdes
services de la DLEP. Si-gnalons que durant toute cet-te priode, le
chantier a con-nu des arrts des travaux, jus-tement dus aux
problmes lisau financement et autres al-as techniques. La relance
du projet semblebien dmarre, avec larrivede lactuel wali de Tbessa,
M.Beliouz Mabrouk qui a reprisle dossier en main et linstal-lation
dune quipe chargedu suivi de lavancement destravaux. Et il parat,
mme,que la grande salle de pri-re sera prte ds le Ramad-han
prochain.
Plusieurs localits de la commune dEl Adjiba, lest deBouira,
bnficieront bienttdune srie de projets destins amliorer les
conditions de viedes citoyens de la municipalit,a annonc le
prsident de lAs-semble populaire communale,Ahmed Gasmi. Daprs le
programme arr-t par les autorits municipa-les, une antenne
administrati-ve pour ltat civil sera ralise,dans la localit de
Semmacheet une autre Chra, afin derapprocher, davantage,
ladmi-nistration des citoyens, a expli-qu le maire dEl Adjiba,
lorsdune rencontre de concerta-tion avec la socit civile. Ces deux
oprations serontralises prochainement grceaux importants efforts
financiersconsentis par lEtat pour amlio-rer le cadre de vie du
citoyen,a expliqu M. Gasmi, rappelant
BOUIRACe qui va changer
dans la commune dEl Adjibaquune antenne administrativeavait t
ralise et mise en ser-vice, au village de la Crte Rou-ge, o une
salle de lecture devraaussi, tre quipe, dans les pro-chains mois.
En outre, les locali-ts dAguouillal, Thamra, El-Ma-darssa et
Bouakkache bnficie-ront de projets de rhabilitationdu rseau
dalimentation en eaupotable (AEP). Pour Thamra,ltude est en voie
dachvementet les travaux vont dmarrer, in-cessamment, alors que
pourAguouillal, qui traverse une cri-se aigu, en matire dAEP,
enraison de la vtust de la con-duite de distribution, lAPC
pro-jette de raliser une tude afindvaluer cette opration
quat-tendent les citoyens du villagedepuis plus de trois ans, a
pr-cis M. Gasmi, en rponse desproccupations des reprsen-tants de la
socit civile. Un pro-jet dachvement de la canalisa-
tion deau potable devra, aussi,dmarrer, prochainement, dansle
village de Hagui, dont lop-ration a t inscrite par les ser-vices de
la commune, a-t-il ajou-t. Le chef-lieu de commune abnfici dune
opration de re-vtement, en gazon synthtique,du stade communal de
footballainsi que de lamnagement deson enceinte. Les
responsablesmunicipaux ont, galement, ins-crit une opration pour la
rali-sation des espaces verts, dans laville dEl Adjiba; des
oprationsqui seront concrtises prochai-nement, a assur le P/APC.
Plusieurs pistes agricoles sont,aussi, prvues dans ce program-me
qui sera financ par la Cais-se de solidarit et de garantie
desCollectivits locales, cre parles pouvoir publics pour boos-ter
le dveloppement local,dans les communes pauvres,a-t-il encore fait
savoir.
BLIDAVol et agression des habitantsdune maison: 4
arrestations
et les bijoux. Aprs avoir accompli leurforfait, les trois
malfaiteurs se dbarras-srent des cagoules et des armes blan-ches
quils avaient utilises pour agresserle citoyen et vendirent les
bijoux unetierce personne. Aprs le dpt de plain-te de la victime,
les inspecteurs de la S-ret urbaine de Souma entamrent uneenqute
qui savrait difficile, au dbut,mais le professionnalisme et le
srieuxdont ils ont fait preuve leur ont permisdidentifier, trs
rapidement, les suspectset procdrent leur arrestation aprsavoir eu
entre les mains toutes les preu-ves de leur culpabilit. Aprs les
avoirconfondus, les policiers ont, aussi, arrtle receleur qui a
achet les bijoux. Lesquatre mis en cause ont t prsents auprocureur
de la Rpublique prs le tribu-nal de Boufarik qui en a plac trois
endtention prventive et le quatrime souscontrle judiciaire sous les
chefs dincul-pation constitution dassociation de mal-faiteurs,
menaces avec armes blanches,squestration et vol.
MDADes projets pour llevage ovin
rkouf couvrant respectivement 6.750 et3.000 ha. La cration de
ces premiersespaces de pturage, pour llevageovin, a t adopte par
cette commis-sion aprs la prsentation des fichestechniques les
concernant qui a t fai-te par les services spcialiss de la
di-rection des Services agricoles (DSA) dela wilaya de Mda. A ces
premiers es-paces de pturage viendront sajouter,trs prochainement,
34 autres dont lestudes techniques sont en cours de fi-nalisation
avec, notamment 15, dunesuperficie totale de 14.158 ha, 09
dunesuperficie globale de 422 ha et 10 cou-vrant une surface de
15.300 ha. La cration de ces espaces de ptura-ge permettra, ainsi,
la mise sur pied decoopratives agricoles, spcialises dansllevage
ovin, dont lobjectif principalest, selon la DSA de la wilaya de
M-da, de dvelopper les capacits de laproduction agricole valeur
conomi-que durable. En dautres termes, cestune opration qui tend
dvelopper,davantage, la surface agricole utile mme dlever la
production agricole,dans son ensemble, et plus, particuli-rement,
dans sa filire levage ovin,voire, plus tard, bovin. Dun autre ct,
la cration de ces coo-pratives agricoles, spcialises dans lle-vage
ovin permettra, certainement, auxpopulations rurales qui sont
restes surleurs terres de ne plus penser partir et celles qui ont
quitt leurs habitations etleurs terres de revenir et sy fixer,
dfi-nitivement. Des coopratives agricoles quiseront, par ailleurs,
un facteur et un ap-port non ngligeables pour la crationdemplois,
au profit des jeunes et desmoins jeunes, habitant dans les zones
ci-bles, qui sont, aujourdhui, sans travail.
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CONSTANTINE08 Le Quotidien d'OranLundi 09 mars 2015
Horaires des prires pour Constantine et ses environs
El Fedjr05h30
Dohr12h45
Assar16h05
Maghreb18h40
Icha19h57
18 joumada el oula 1436
A. Mallem
Le regard dsapprobateurque pose notre socit surla femme
travailleuse en gnral,et sur celle qui se lance dans
len-treprenariat en particulier, peutvous dissuader vous lancerdans
cette aventure, ont dcla-r, hier, des femmes entrepre-neurs au
cours de lmission Fo-rum de la radio, dont le thme at consacr la
commmora-tion du 8 Mars, journe interna-tionale de la femme.
A ct des reprsentants desdispositifs de lemploi de lAn-gem, de
la Cnac et de lAnsej,plusieurs dentre elles ont t in-vites sur le
plateau pour parlerde leurs projets, de leurs russi-tes et,
surtout, des difficultsquelles rencontrent pour fairevivre leurs
petites entreprises. En matire de russite, seulesquelques
fabricantes de confise-rie traditionnelle ont dclarquelles sont
parvenues com-mercialiser leurs produits ltran-ger, notamment dans
des payscomme la France et la Belgique,mais en trs petites
quantits, etla majorit dentre elles prouvede nombreuses
difficults.Dabord, il y a les difficults re-levant de notre statut
de femmes,et ensuite, les difficults dordrebureaucratique relevant
des len-teurs administratives, ont dit lesintervenantes. Ensuite,
le probl-me central des femmes produc-trices demeure, encore et
tou-jours, celui de trouver des dbou-chs aux produits quelles
fabri-quent, cest--dire le problme dela commercialisation.
Toutefois,et sil ne cesse daugmenter dan-
A. El Abci
Les habitants de la cit Meskine ont bloqu la route deOued El Had
la circula-tion automobile et ce, trs ttdans la matine dhier,
paralysantcet axe routier trs frquent etdesservant plusieurs cits
des en-virons, linstar de Ziadia, Sa-kiet Sidi Youcef, Sidi
Mabrouketc., crant ainsi une pagaille ini-maginable pour rclamer
dtrerelogs dans le cadre du pro-gramme dradication de lhabi-tat
prcaire. Selon le reprsentant des pro-testataires, ils sont plus de
200familles ne pas avoir bnfi-ci de logements neufs, lins-tar de la
majorit des occupantsdhabitats prcaires de la r-gion, comme Oued El
Had,dont les habitants ont t relo-gs en 2011 la nouvelle villede
Ali Mendjeli. Selon des rive-rains, il sagit en vrit
dunequarantaine de familles habi-tant la cit Meskine qui ont
texclues du relogement en 2011,qui ont t rejointes par des
di-zaines de nouveaux habitantsqui ont mont leurs
baraquesentre-temps et qui rclamentdtre relogs leur tour.
Lesprotestataires ont barr la rou-te proximit de la mosqueIbn
Abdelaziz en rigeant desobstacles laide de brancha-ges et de troncs
darbres ainsique de grosses pierres. Situa-
A.Mallem
Selon M.Miloud Chorfi, prsident de lautorit de rgulationde
laudiovisuel, le ministre de laCommunication sapprte dpo-ser sur le
bureau de lAPN un pro-jet de loi portant sur lorganisationdu
secteur de la publicit commer-ciale pour le mettre au diapasondu
march local. Ce responsableest intervenu devant les partici-pants
un sminaire internationalsur la publicit commerciale quisest
ouvert, hier matin, luniver-sit Mentouri de Constantine et napas
manqu de dnoncer demi-mot ce qui se fait actuellementdans notre
champ visuel. Lorateur a estim que des pra-tiques incontrlables
conduisentsouvent, travers une publicitsauvage, porter atteinte
ladignit de notre peuple parcequen contradiction avec notre
Un conducteur de moto et soncompagnon ont t tus dans unaccident
tragique survenu danslaprs-midi davant-hier aux envi-rons de 16
heures au niveau du quar-tier Erriadh sur la route menant versEl
Meridj dans la commune de Cons-tantine. Selon un rapport tabli
parles services de la Protection civile,les deux victimes taient
sur unemoto de marque Kawasaki 7000dont ils ont
vraisemblablementperdu le contrle. La moto a doncdrap et violemment
heurt unarbre. Malheureusement, les deuxvictimes B.H. de 36 ans et
H.N de22 ont succomb sur le lieu du dra-me leurs blessures. Les
corps desdeux victimes ont t transfrs versla morgue du CHU de
Constantineen prsence dagents de la sretnationale qui ont entam,
juste
Le temps presse, et il presse vraiment cette fois-ci. La preuve
cestque les tout premiers visiteurs poin-tent, dj, le nez, dans la
ville deConstantine, que la Culture arabea lue, cette anne, pour
tre sacapitale. Un groupe de 80 coll-giens, scolariss dans le CEM
Mo-hamed Laarouss de la communeBelimour, dans la dara de BordjGhdir
ont ouvert, peut tre, etsans le savoir, le bal des dizainesde
visiteurs attendus, partir duprochain 16 avril. Donc, de la wi-laya
de Bordj Bou Arreridj, cegroupe de filles et de garons, sestdplac,
avant-hier, tous curieuxde savoir comment est devenue la
Des habitantsde la cit Meskinebloquent la route
t ion que les automobilistesnont pas apprcie et narr-taient pas
de pester contre cet-te anarchie, dnonant le faitquils soient pris
en otage dunconflit auquel ils sont trangers. Selon un pre de
famille qui ac-compagnait en voiture ses enfantsau lyce pour un
examen et quisest trouv pris dans un bouchoninterminable, stendant
sur plu-sieurs km, cest inadmissible decrer pareille anarchie et de
hur-ler lendroit des auteurs du bar-rage, mais quest-ce que jai
voir moi et mes enfants avec vo-tre droit ou non au relogement ?Et
quest-ce vous croyez gagneren faisant rater mes fils leur exa-men ?
Cest fou ! Cest ne riencomprendre , dira-t-il. Bien sr,la police a
tout de suite investi leslieux et pris langue avec les
pro-testataires, essayant de les con-vaincre de lever leur
barrage,mais sans succs devant la dter-mination et le refus affich
desconcerns. A signaler, dans cecadre, lchec galement dunmissaire
des autorits localesvenu leur demander de formerune dlgation et de
laccompa-gner pour exposer leur problmeau chef de la dara,
invitation quilsont refuse exigeant que ce res-ponsable vienne
lui-mme sur pla-ce pour discuter avec nous, car,noteront-ils, nous
en avons assezdes promesses et nous voulons duconcret via des
engagements fer-mes et dans le court terme.
Femme et entrepreneurne en anne, linvestissementfminin reste
tout de mme mo-deste et concentr dans les cr-neaux traditionnels,
comme larvl M. Msellef, directeur localde la Caisse nationale du
ch-mage (Cnac). Le nombre defemmes dans le secteur de
lin-vestissement pour la cration demicroentreprises atteint pei-ne
10%, 400 sur 4.000 entre-prises cres par notre disposi-tif depuis
2011. Ce qui consti-tue quand mme un record silon considre que
lemploi f-minin est surtout orient vers lesalariat, dira ce
responsable ensignalant que linvestissementreste concentr dans les
sec-teurs de lartisanat traditionnelet celui de lindustrie
alimentaire,notamment les ptes, quoiquedes femmes aient innov en
in-vestissant dans le secteur de lamcanique, par exemple,
danslinformatique (surtout les univer-sitaires) et dans
lagriculture pourllevage bovin qui reste, bien sr,lapanage de la
femme rurale. Intervenant son tour, le repr-sentant de lAngem a
signalquen matire dinvestissement,les femmes se montrent plus
dy-namiques et plus volontairesque les hommes. Malheureu-sement,
a-t-il soulign, elles secontentent de projets ne dpas-sant pas 10
millions de centi-mes dinvestissement et ce ti-tre, nous avons
enregistr que60 70% des microcrdits ac-cords sur ce crneau ont
bn-fici des femmes. Il a expliqucela par le fait que les
femmescraignent de ne pas arriver rem-bourser des crdits de 100
mil-lions de centimes et plus.
La publicit commerciale en questionculture et nos croyances
religieu-ses, avec nos us et coutumes etnotre his toire g lor ieuse
. E tdindiquer que la pratique de cegenre de publicit doit tre
lapa-nage de professionnels qui ma-trisent les techniques
modernesde la communication. Les organisateurs de cette ren-contre
qui stale sur trois jours (8,9 et 10 mars) lauditorium
Mo-hamed-Seddik Benyahia luni-versit Mentouri, en collaborationavec
la chambre de commerce etdindustrie du Rhumel de Constan-tine, ont
runi des experts et desprofessionnels de la publicit ve-nus non
seulement du territoire na-tional, mais aussi de plusieurs
paysarabes et europens. Ces derniers, par des confren-ces et des
ateliers de travail, vontessayer de dfinir les domainesde la
publicit commerciale dansle cadre de la libre concurrence,
la dontologie propre au secteuret dbattre du cadre juridique
etinstitutionnel de son exercice. Et,cest ce titre que Mme
Bellima-me Yamina, professeur linstitut dedroit de luniversit
Mentouri, quiprside le sminaire, a estim que lethme est dactualit
en ce sens quela publicit a envahi aujourdhui tousles domaines de
la vie ainsi que no-tre environnement public. Cette publicit
vhicule des mes-sages qui ne sont pas toujours neu-tres ou sains.
Cest pourquoi, il im-porte dtudier le contenu de la pu-blicit, non
seulement pour protgerle consommateur, mais pour prot-ger aussi la
concurrence loyale en tra-ant un cadre juridique pour lacti-vit des
agences de publicit . Cest pourquoi il est attendu dece sminaire
international quil d-bouche sur des recommandationspour
lorganisation du secteur dela publicit commerciale.
Deux morts dans un accident de motoaprs, une enqute pour
dtermi-ner les causes exactes du sinistre. Pour rappel, on dplore
un autredcs tragique dun jeune conduc-teur de moto, g de 26 ans,
tumercredi dernier sur la route na-tionale n05 prs de la station
des-sence de la commune de Ain Sma-ra (dara dEl Khroub). Le rapport
de la Protection civilefait galement tat dun autre ac-cident de la
route, survenu sur laroute nationale 05 au kilomtre 13,au niveau de
la commune de AinSmara dans la dara dEl-Khroub.La Clio Classic de
la victime sestrenverse et sest partiellement en-dommage. En outre,
deux autresaccidents de voiture sont cits dansle mme rapport, le
premier, unrenversement survenu galementsur une route nationale, la
RN 03,
dans les dangereux virages de Be-kira dans la commune de
HammaBouziane. Le conducteur dune Re-nault 21, un jeune de 26 ans,
napas souffert suite cet accident, parcontre le passager ses cts,
unjeune nomm B.R de 20 ans, estrest bloqu lintrieur de la voi-ture.
Les agents de la Protection ci-vile lont dgag et secouru sur pla-ce
avant de le transfrer au CHU deConstantine en prsence de la
gen-darmerie. Le deuxime accident, undrapage de voiture est quant
luisurvenu sur lautoroute Est-ouest auniveau de Ain Smara, sur le
trononallant vers Zouaghi Slimane. La vic-time, toujours un jeune,
B.S. de 25ans, a t secourue sur le lieu de lac-cident par les
agents de la Protec-tion civile en prsence de la police.
R.C.
80 collgiens de Bordj Bou Arrridj en visite
capitale de lEst, qui va les repr-senter, eux aussi, aprs les
opra-tions de lifting. Les 15 encadreursqui accompagnent ces jeunes
tou-ristes, bien de chez nous, les ontguids, travers les
chafaudages,non pas vers les nouveaux difi-ces trouvs inachevs,
mais vers lessites par lesquels Constantine a,toujours, charm ses
amoureux dumonde entier. Donc, les bambins ont fait un sautau
Monument aux morts que lesFranais ont rig pour honorer leurssoldats
tombs durant la DeuximeGuerre mondiale. Puis au pont deSidi Mcid,
le trs haut pont mtal-lique suspendu, donnant sur un pay-
sage couper le souffle sur le pontdes chutes. Leurs petits pas
les con-duisirent vers la clbre mosque ElEmir Abdel Kader, notre
joyau nous, de larchitecture arabe et dontlesplanade a t dfigure,
pour onne sait quelle raison, dailleurs. De lternel muse Cirta, au
toutnouveau muse des Arts et des Ex-pressions culturelles, nich
lint-rieur du fameux Palais construit parle Bey Ahmed, sans, pour
autant,avoir lopportunit dy vivre long-temps. Le muse du Moudjahid
fut,aussi, du voyage qui les emmena,galement vers le pont de
lascen-seur de Mellah Slimane.
R.C.
-
COMMUNICATION Le Quotidien d'OranLundi 09 mars 2015 09
-
ORAN10 Le Quotidien d'OranLundi 09 mars 2015
Salah C.
Une syndicaliste, Salima Ah-med Khodja, de ltablisse-ment de
gestion des servi-ces aroportuaires de lOuest (EG-SAO), a entam
partir dhier unegrve de la faim pour protester con-tre toutes les
entraves auxquelleselle est confronte pour faire valoirses droits
dlue au sein du syndi-cat dentreprise et du comit de
par-ticipation. Mme Ahmed Khodja,ayant opt pour la Journe
interna-tionale de la femme pour entamerson action de protestation,
reste per-suade que ses droits dlue 261voix pour le syndicat et 208
voixpour le CP ont t carrment usur-ps de fait quelle a t carte dela
prsidence de ces deux instan-ces qui lui reviennent de droit .Elle
estime que tout ce coup, mon-t avec la bndiction de certainscadres
de lentreprise, vise d-mystifier la gestion du fonds socialquelle
qualifie de marmite . La
Rachid Boutllis
Onze individus, dont la rapineconstitue lunique moyen
desubsistance, ont t arrts lors deplusieurs oprations distinctes
quiont t menes, au cours de la se-maine dernire, par les lmentsde
la police judiciaire, relevant dela Sret de dara dAn El
Turck,apprend-on de sources policires.Ces oprations ont cibl plus
par-ticulirement les quartiers populai-res et certaines zones
rputeschaudes, comme titre dexem-ple le douar Maroc, la place
Vas-sas et ses abords immdiats, la ruede la Cave o se situe la
stationdautocars desservant la commu-ne de Bousfer, lesplanade du
5juillet et la localit de Bouiseville,situs sur le territoire du
chef-lieude la dite dara. Nos sources indi-quent que ces oprations
coup depoing sont menes de manirergulire dans le cadre de la
luttecontre la dlinquance urbaine. Unventail de griefs a t retenu
lorsdes interpellations, dont certainesse sont illustres par des
opposi-tions farouches. La dtention dar-mes blanches et de
stupfiants,livresse manifeste sur la voie pu-blique, le tapage
nocturne, figurentparmi les dlits les plus rpandus.Les onze
interpells ont t pr-
Salah C.
Au moment o, sous dautres cieux,la notion de mdecine du travail
avolu et sintitule dsormais la santau travail, en Algrie, ce
segment de lasant publique, base pourtant sur laprvention, demeure
marginalis et neconstitue nullement une priorit chez
lesresponsables nationaux de la sant.Cest ce qui ressort des
dclarations duprofesseur Teboune, le chef de servicede la mdecine
du travail du CHUdOran et de lun de ses adjoints, DrDjazouli. Ce
dernier explique que cettevolution signifie que garder lancien-ne
appellation reviendrait compren-dre que dans le monde du travail il
y aencore des sujets malades. La nouvelleapproche se veut plus
valorisante et ilest question de prserver ltat de san-t du
travailleur, allant de son organis-me son mental, en passant par
sesconditions sociales, et galement de r-duire au maximum les
risques dacci-dents de travail. A ce sujet, le spcialis-te estime
que la persistance de casdhandicaps corporels et de dcs signi-fie
lchec de la prvention, en rappe-lant que chaque entreprise ou
chaquesecteur dactivits ses propres carac-tristiques. Pourtant, au
plan de la l-gislation, lAlgrie na rien envier dautres pays plus
hupps du fait quel-le est inspire de la lgislation interna-tionale
que promulgue lorganisation in-ternationale du travail (OIT). Au
regis-tre des maladies professionnelles, DrDjazouli fait remarquer
que lAlgrieaccuse un retard en matire de recon-naissance de ces
maladies et la nomen-clature dans ce domaine date de 1997et qui
fixe le tableau 84 maladies pro-fessionnelles, abstraction faite de
la dys-phonie chronique spcifique au person-nel enseignant et ce,
suite des mou-vements de protestation anims par lessyndicats.
Dautres maladies gnrespar des matires cancrignes ne sontpas encore
rpertories. Le dficitse situe au niveau de lapplication de laloi,
et titre dexemple, la loi portantlinterdiction de fumer dans les
lieux detravail existe depuis 2005, mais sonapplication et son
respect tardent ve-nir , a fait remarquer notre interlocu-teur en
prcisant que ce dficit touchegalement la sensibilisation ainsi que
laformation dans le domaine de lhygi-ne et la scurit au travail.
Abondantdans le mme sens, le Pr Teboune r-pond une question sur les
instrumentsdapplication de la rglementation, unpoint quil qualifie
de nvralgique ,que le gros problme qui se pose, de-puis
linstauration de la mdecine dutravail en Algrie, rside dans le fait
queles instances charges de la rgulationsont dpasses, notamment
aprs ladcennie noire, avec un boum cono-mique caractris par le
dveloppementde lactivit conomique.
LA DERNIRE ROUEDU CARROSSE
Ce phnomne, prcise le chef de servi-ce, nest pas propre lAlgrie
et mmeen Europe, il est difficile de contrler lim-portant nombre de
petites et moyennesentreprises. En guise de solution et eugard au
nombre impressionnant de m-decins du travail qua form le serviceen
question et qui exercent dans toutela rgion Ouest, il est ais de
dire quece ne sont pas les moyens humains quifont dfaut et que la
formation a t la hauteur. En revanche, tout ce capi-tal humain
install dans des polyclini-ques souffre de manque de
moyensmatriels, car la mdecine du travail estune spcialit part
entire et par con-squent elle ncessite des quipementsadquats
permettant une srie dinves-tigations. A titre dexemple, pour
lesanalyses en toxicologie, cest le dsert,et la relance est trop
lente pour comblerle dficit, sachant que la mdecine dutravail a
cette particularit dtre pr-ventive, prdictive et non traumatique,et
que la mission est dabord fonction-
Bouhassoune Lahouari
Un atelier de formation au pro-fit des acteurs culturels et
ar-tistiques ainsi que les organisationsde la socit civile, au
niveau dela rgion ouest du pays, se tien-dra du 19 au 20 mars. Cet
atelier,organis par Artwatch Africa dansle cadre du programme
dArterialNetwork, permet dchanger desexpriences entre les
participantsafin de mieux comprendre ce quelon entend par droits
artistiqueset droits culturels ainsi que les lienspour mieux cerner
les problmesauxquels fait face le secteur cultu-rel en Afrique.
Cette formation estouverte titre gratuit aux artistes,aux
journalistes, acteurs culturels,producteurs et professionnelset des
tudiants en art et culture,aussi bien quaux associations deDroits
de lHomme. Cet atelier, caractre rgional, regroupe lesparticipants
venant des wilayas delOuest: Oran, Tlemcen, Sidi Bel-Abbs, Tiaret,
Chlef, Mostaganem,Sada, Relizane, Mascara, An T-
Cinq personnes ont t blesses,avant-hier, dans un tragique
ac-cident. Selon la Protection civile,laccident sest produit au
niveaude la commune de Boufatis lors-quune voiture de marque
Chevro-
nelle , a soulign Pr Teboune. Cecidit, la mdecine du travail est
une sp-cialit soft et qui ncessite des moyenstechnologiques, mme si
elle a bnfi-ci de certains quipements par le biaisdes travaux de
recherches ou encorequelques apports hospitaliers, a expli-qu notre
interlocuteur. Lautre pointsoulev est celui de la tutelle, car le
di-lemme demeure entier : on sinterrogesi nous sommes beaucoup plus
d-pendants du ministre du travail ou dela sant ou encore de
lenseignementsuprieur . Dans le pass, ce segmentde la sant publique
dpendait du d-funt ONIMET, un organisme qui avaitlavantage de
disposer de moyens ma-triels, mais qui manquait de
capacitshumaines, a aussi rappel le professeur. Dans le mme ordre
dides, il dcla-re : en tant avec le ministre de lasant, nous sommes
la dernire roue dela carrosse du fait que la priorit pource secteur
demeure les maladies infec-tieuses et souvent, il ny a priorit
quelorsquil y a des pidmies, comme celaa t le cas rcemment avec la
grippe . O r, quand il sagit de la prvention quincessite un
management appropri, ilfaut aussi des moyens consquents, carla
prvention ne sarrte pas au seul faitde recommander de se laver les
mains, a galement expliqu notre vis--vis.A cela sajoute la faible
adhsion cet-te dmarche prventive de la part mmedes principaux
concerns, savoir lestravailleurs, et que par consquent, lemessage
est difficilement vhicul. Cecitant, il est impratif de donner une
pla-ce la prvention, mme si force est dereconnatre que mme les
gestionnairesny croient pas tellement du fait que lesrsultats ne
sont pas immdiats, mais quipeuvent tre perceptibles
ultrieurement,et daprs des tudes menes dans cedomaine, surtout sur
le cot, il est aisde dire que ces gestionnaires ont tout gagner.
Pour le moment, souligne PrTeboune, la mdecine du travail est
pr-sente dans plusieurs secteurs du travail,allant de grosses
entreprises aux PME,en passant par la Protection civile ou
lepersonnel communal, outre le fait quela demande sest manifeste
pour pren-dre en charge le personnel marin ou en-seignant. La
prven