ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 1 ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 2 Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises Dans les années 70, INFORMATIQUE rimait avec ORDINATEUR : on parlait plus de MIPS que d'applications. Ces dernières s'appuyaient sur la technique du traitement par lot. De par son coût élevé, un ordinateur était souvent partagé par plusieurs entreprises. Dans les années 75, la technique du temps réel est apparue et a révolutionné les processus de travail en entreprise. De plus, avec la décroissance des coûts d'un ordinateur, les entreprises se sont équipées massivement avec leur propre machine. Les années 80 ont vu apparaître les premiers PC's. L'utilisateur disposait alors de SON ordinateur et de SON application (logiciel générique personnalisé, tableurs, traitement de texte...). ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 3 Les années 90 ont consacré Unix et l'architecture de type client-serveur. Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (2) En particulier, l'architecture de type client-serveur permet une approche dite horizontale de l’entreprise. ERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 4 Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (3) Entreprise Département Individu Mainframe Mini-ordinateur Micro-ordinateur Individu / Micro-ordinateur Entreprise / Mainframe Département / Mini-ordinateur Groupe / Client-serveur
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Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises
Dans les années 70, INFORMATIQUE rimait avec ORDINATEUR : on parlait plus de MIPS que d'applications. Ces dernières s'appuyaient sur la technique du traitement par lot. De par son coût élevé, un ordinateur était souvent partagé par plusieursentreprises.
Dans les années 75, la technique du temps réelest apparue et a révolutionné les processus de travail en entreprise. De plus, avec la décroissance des coûts d'un ordinateur, les entreprises se sont équipées massivement avec leur propre machine.
Les années 80 ont vu apparaître les premiers PC's. L'utilisateurdisposait alors de SON ordinateur et de SON application (logiciel générique personnalisé, tableurs, traitement de texte...).
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (4)
Un collecticiel est un outil qui permet de supporter le travail coopératif ou travail engroupe.
Le travail de groupe implique la présence de personnes interagissant de façon asynchrone, unies autour de la réalisation d’un objectif commun.
Le travail en groupe implique la présence d’outils permettant aux personnes d’un groupe géographiquement distantes, d’interagir de façon plus ou moins synchrone, dans un plan commun virtuel de travail et de se partager des objets et des informations.
Quelques constats sur l'évolution de l'Informatique et des entreprises (5)
- les outils de communication synchrone ou asynchrone. La communication synchrone est réalisée par des outils de vidéoconférence retransmise par un réseau hertzien, un réseau numérique ou l’Internet (TCP/IP) à l’aide de Webcams
Il existe trois catégories de collecticiels caractérisées chacune par des médiasspécifiques :
Dans les années 70, les premiers progiciels apparaissent dans le domaine comptable.
Parallèlement, des efforts sont faits (depuis les années 50) pour maîtriser le fonctionnement d'un système de production à l'aide des flux informationnels induits par les flux physiques.
Dans les années 80, les progiciels poursuivent leur développement en s'orientant vers les domaines de la paie, de la GPAO et des ventes.
Parallèlement, les progiciels MRP deviennent plus robustes et capables de générer des informations vraiment réalistes concernant l'état de l'entreprise.
Finalement, les années 95 voient émerger les ERP's, une suite complète d'applications capables d'interconnecter toutes les fonctions de l'entreprise.
■ la logistique (type DRP, Distribution RequirementsPlanning)
■ Éventuellement, la paie
Selon Jacques Antoine (01 Informatique, 30 juin 1995), un ERP est un ensemble de modules applicatifs — généralement signés par un même éditeur — et travaillant en mode natif sur une base de données unique, au sens logique du terme (même si celle-ci est géographiquement distribuée sur un réseau).Fonctionnellement, ces modules couvrent :
MRP a été développé pour calculer avec plus d'efficacité les besoins en matières premières d'un ou plusieurs systèmes industriel de production
Les entreprises ont vite compris que la notion de profit maximum et la satisfaction des clients sont des objectifs qu'il faut imposer à toute l'entreprise.
Dans ce sens, MRP II comprend de nouvelles fonctionnalités.
■ Principe 1 : prendre en compte le fait qu'un produit fini résultent de l'assemblage de composants qui sont soit fabriqués par l'entreprise elle-même, soit achetés à l'extérieur. Le descriptif de ces liens entre composants et composés est dénommé "nomenclature de production".
■ Principe 2 : un atelier se décompose en postes de charge (une ou plusieurs machines) ; chaque composant à fabriquer se voyant associer une "gamme de fabrication", c'est-à-dire une suite d'opérations à réaliser sur les postes de charge
■ La méthode MRP propose de partir de prévisions de production sur les produits finis pour calculer les besoins en composants et commander ceux qui sont achetés à des fournisseurs extérieurs
■ La méthode MRP II déduit, à partir du plan de production, les demandes de capacité de production et les compare aux ressources effectivement disponibles. Un module de planification tente de déterminer la charge du système afin de satisfaire au mieux la réalisation du plan de production
■ Enfin, un module d'ordonnancement détermine une affectation détaillée des tâches de travail aux machines
■ Répondre le plus rapidement possible à la multitude des demandes des clients sans avoir recours à des stocks importants, d'où un niveau de qualité élevé (matières premières, produits semi-ouvrés, produits fabriqués et processus de fabrication)
■ Délègue un certain nombre de responsabilités. Se voulant rapidement adaptative à toute modification de la demande, elle oblige à disposer de centres de décision locaux qui responsabilisent les acteurs de la production
ERP & Gestion de Production : Juste-à-Temps : Kanban
Kanban (étiquette) est un cas particulier du Juste-à-Temps (JIT) inventé par TOYOTACette approche de production est diamétralement opposée à l'approche MRP :
■ Nécessite le découpage de la chaîne de production en un enchaînement de différents stades de fabrication. Chaque stade est un client pour le stade qui précède et un fournisseur pour le stade suivant. Entre deux stades, il existe un stock intermédiaire.
■ La production se réalise en "flux tirés" (principe de rétroaction) : le fournisseur produit parce que le consommateur est actif et lui envoie des informations sur son activité. Le producteur suit le rythme du consommateur ; il peut même ne plus rien avoir à faire si ce dernier stoppe toute activité
■ d'effectuer de la maintenance préventive pour les ressources
■ de disposer d'opérateurs qualifiés sur la chaîne, capables non seulement d'assurer les tâches quotidiennes de la production, mais aussi de prendre des décisions quant à des opérations de petite maintenance et de réparation en cas d'aléas
■ de garantir la qualité des produits entrant au niveau de chaque stade
Pour ce type de production, toute perturbation du système peut se révéler catastrophique. D'où les besoins :
■ Le principe du RCR (Reconstitué du Consommé Réel) est de structurer les stocks. L'état du stock d'un produit donné est divisé en lots et est visualisé sur un tableau Kanban
■ Entre deux ZAP’s (Zone Autonome de Production), il existe une boucle RCR
■ Les étiquettes présentes sur le tableau, correspondent au nombre de lots de conditionnement que le consommateur a utilisés mais qui n'ont pas été renouvelés :• Une étiquette est égale à un lot de conditionnement• Chaque colonne du tableau correspond à une référence• Le nombre total d'étiquettes pour une colonne correspond à la taille du stock• Le stock du jour est égal au nombre total d'étiquettes moins le nombre d'étiquettes présentessur le tableau
Etat initial : le magasin est vide et toutes les étiquettes sont présentes sur le tableauLa taille des zones peut varier selon les produits. Le dimensionnement du tableau est effectué pour chaque produit par la logistique
Un ERP a des défauts qui paradoxalementproviennent de ses qualités :
Selon Christian Nivoix, Président du Directoire CGI : « Les entreprises industrielles travaillent dans un environnement incertain et sur des marchés de plus en plus internationaux, ce qui demande une gestion non plus par fonctions et coûts, mais par processus et activités. Une gestion également plus rapide etplus flexible. Or, si un système d'ERP intégré structure l'entreprise, en contrepartie, il la rigidifie… »
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
- un ERP a une couverture opérationnelle (CO) élevée,
En 1994, le CXP propose la définition d’un ERP suivante :
« Pour être intégré, un progiciel de gestion doit :
Qu'est-ce qu'un ERP ? (suite)
- couvrir soit une fonction (ou filière) de gestion, soit la totalité du système d’information de l’entreprise »
- émaner d’un concepteur unique- garantir à l’utilisateur l’unicité de l’information, assurée par la disponibilité de l’intégralité de la structure de la base de données à partir de chacun des modules, même pris individuellement- reposer sur une mise à jour en temps réel des informations modifiées dans tous les modules affectés- fournir des pistes d’audit basées sur la garantie d’une totale traçabilité des opérations de gestion
Les 13 fonctions classiques de l’entreprise industrielle: - Systèmes d'information- Finance & comptabilité- Ressources humaines- Qualité- Production et Méthodes- Équipements industriels- Distribution- Achats- Planification de la production
- Recherche et développement- Service après vente- Ventes- Marketing
Un ERP est un logiciel hautement configurable pour répondre aux différents besoins d'utilisateurs appartenant à différents secteurs de l'économie. En conséquence, un ERP existe sous 3 formes différentes :
(c) Dans une forme dédiée à une entreprise particulièrepour répondre aux besoins spécifiques de cette entreprise.
(a) Dans sa forme la plus complète, le progiciel est générique,
(b) Dans une forme dédiée (pré-configurée) à un secteur spécifique de l'industrie ou à des entreprises d'une certaine taille,
■ L'adaptation d'un ERP pré-configuré à une entreprise donnée est appelée phase de paramétrage(customizing) ou encore phase de configuration
■ Ce qui caractérise un ERP par rapport à d'autres logiciels paramétrables (qui ne sont pas des ERP’s) ou à des ERP’s plus légers dédiés aux PME, c'est le nombre très élevé de possibilités de paramétragequ'il offre
■ Un ERP n'est pas un SGBD, ni un middleware et encore moins un système d'exploitation
■ Par contre, un ERP s'appuie sur une base de données sous-jacente et intégréequi contient les données jugées fondamentales et les données transactionnelles, et ce de manière cohérente et avec une redondance contrôlée
■ Bien qu’un ERP soit composé de modules fonctionnelstels que la comptabilité financière ou les ventes, il offre une vue orientée processusde l’entreprise
■ Très souvent, un utilisateur n’aura pas conscience du module fonctionnel qu’il utilise
■ Les processus supportés et les structures organisationnelles ainsi que les structures des données et des objets sont décrits par des modèles de référence
■ Ces modèles permettent des accès rapides aux fonctionnalités et autorisent une navigation à travers différents niveaux d’abstraction et entre différentes vues
Exemple d'organisationERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 54
■ En d’autres termes, les dépendances qui existent entre les traitements des fonctions ou processus de ces différents domaines, sont automatiquementprises en compte (condition essentielle de la réalité de l'intégration) via, généralement, une base de données commune
■ Un ERP offre une approche multisociété, multisite, multilangue et multidevise qui lui permet d'être utilisé et reconnu au niveau d'un groupe international
Cette concurrence entre progiciels spécialisés et ERP’s a conduit au développement de nouvelles technologies regroupées sous l’acronyme EAI (Enterprise Application Integration).
La finalité d’un produit EAI est l’intégration entre des progiciels ou ERP’s différents ayant éventuellement des architectures techniques différentes.
Exemples : Mercator, CrossWorld, Active Software, Viewlocity, …
Back-office : sous-ensemble du SI prenant en charge la gestion des ressources de l’entreprise (humaines, stocks, produits…)
Front-office : sous-ensemble du SI participant à la fonction d’avant-vente, de vente et d’après vente
Application-to-application (A-to-A ou A2A) : est tourné vers l’intégration interne en entreprise. C’est le domaine historiquede l’EAIBusiness-to-business (B-to-B ou B2B): est tourné vers l’intégration globale, sur Internet, des processus commerciaux de plusieurs entreprises.
Business-to-consumer (B-to-C ou B2C): est tourné vers le service Web en ligne et la construction de portails accédant à des sources d’information disséminées
EAI et e-business sont intimement liés car le développement de l’e-business entraîne celui des produits d’EAI.
Tout l’intérêt de l’EAI est de permettre un échange performant d’informations entre applications ou progiciels, sur plates-formes hétérogènes, dans des systèmes d’information en constante évolution
La composante B2B prend le pas sur les problématiques d’intégration internes à l’entrepriseTous les outils EAI leaders supportent désormais ce type de communication (généralement sous l’appellation integration e-business), par définition compatible avec les normes Internet HTTP et XML
De manière générale, le workflow est l'ensemble des moyens mis en œuvre pour automatiser et gérer entièrement les processus d'une organisationAprès avoir modéliséces processus, le Workflow a pour but de transcrire les modèles obtenus en une forme exécutable qui permet de suivre et de contrôler leur exécutionLa gestion de processus inclut également la coordination et la synchronisation des différents acteursdes processusLa gestion de processus permet donc d'attribuer à chaque acteur et au bon moment, les tâches dont il a la responsabilité avec les ressourceset les informations qui lui sont nécessaires
La Gestion de Processus donne la possibilité de tracer et de suivre pas à pas le déroulement des workflows de l'entreprise, en particulier de répondre aux questions suivantes :
Définition d'un Workflow proposée par la "WorkflowManagement Coalition" (WfMC : www.wfmc.org) :
Un Workflow est un processus d'une organisation, gérable par un outil Workflow. Il est établi dans le but principal d'automatiser l'exécution du processus, mais il peut aussi servir à le simuler et à l'analyser. On parle également de "flux de travaux" ou de "procédure workflow"
qui fait quoi, quand, comment, avec quoiet dans quel but?qui fait quoi, quand, comment, avec quoiet dans quel but?
Selon la WfMC :un système Workflow ("Workflow management system") définit, gère et exécute des procédures en exécutant des programmes dont l'ordre d'exécution est prédéfini dans une représentation informatique de la logique de ces procédures — les workflows.
Workflow et Système Workflow
Un système Workflow est parfois appelé plus simplement Workflow (donc un risque de confusion avec la technologie), "logiciel de gestion des procédures" ou "fluxgiciel".
Un système Workflow est parfois appelé plus simplement Workflow (donc un risque de confusion avec la technologie), "logiciel de gestion des procédures" ou "fluxgiciel".
1. Cas d'un workflow("workflow case" ou "workflow instance") : c'est une instance d'un modèle de workflow ("workflow model" ou "workflowschema"), c'est-à-dire la mise en œuvre d'un workflow par rapport à une situation spécifique
2. Règle: deux sens assez proches :
2.1. principe de comportement à suivre par un acteur (ou un rôle) vis-à-vis d'une activité
2.2. principe de comportement à suivre par un acteur ou le système dans la détermination de choix
3. Contrôle de flux("control flow") : correspond au contrôle de l’ordre de réalisation des activités: séquentiel, parallèle, disjonction, synchronisation, etc…
Workflow et Système Workflow
4. Bon de travail ("work item") : est la représentation informatique du travail à effectuer par un acteur du workflow dans le cadre d’une activité d’instance.
5. Liste des tâches("worklist") : ou encore "liste des travaux", "corbeille" ou "liste des bons de travail", contient la liste des bons de travail attribués à un rôle
1. d’un "build time" : outil généralement graphique permettant la modélisation des workflows
2. d’un "run time" ou "environnement d’exécution" : outil de transcription des modèles obtenus précédemment, en entités compréhensibles par la partie chargée de l’exécution.
Dans la littérature, on dénombre trois catégories de Systèmes Workflow, à savoir les Systèmes Workflowadministratifs, les Systèmes Workflow de Productionet les Systèmes WorkflowAd hoc.
1. Les Systèmes Workflowadministratifs (encore appelés "General Purpose Workflow Management Systems") : ils sont orientés vers la gestion de processus administratifs en vue d'alléger des tâches de bureau, où les erreurs sont souvent humaines. Ces systèmes gèrent des workflows répétitifs, à forte prédictibilité, à structure simple et sans grande complexité. N'étant que rarement soumis à des modifications, ils ont une durée de vie longue.
2. Les Systèmes Workflow de production ou transactionnelencore appelés "case based" : ils sont considérés comme une variante évoluée des systèmes workflow administratifs. La principale différence réside dans la complexitéde la structure des processus et des tâches, ainsi que dans l'enjeu que représente leur réussite. Les tâches exécutées nécessitent souvent l'interrogation de plusieurs systèmes d'information, hétérogènes et distribués. Les processus traités sont susceptibles d'être modifiés plus souvent que les processus de type administratifs, de par leur orientation métier.
3. Les Systèmes WorkflowAd hoc : ils sont utilisés pour l'exécution de processus non structurésou peu structurés, c'est-à-dire que les tâches elles-mêmes peuvent ne pas être connues au départ.
Workflow et Système Workflow : Classification
Un processus non structuré propose un objectif immuable, mais pouvant être atteint de différentes façons. Ils sont donc très difficiles à automatiser.
Le système intervient essentiellement pour gérer les échanges entre rôles, gérer l'accès aux sources d'informations et fournir l'historique du workflow.
D'où quatre aspectsà prendre en compte lors de la modélisation de workflows que sont les aspects (1) Fonctionnel, (2) Comportemental, (3) Informationnel et (4) Organisationnel.
ARIS (Ar chitektur integrierter InformationsSysteme) est une méthode de modélisation en entreprise utilisée, entre autres, pour modéliser les processus opérationnelset les workflows qui, respectivement, décrivent et implantent le fonctionnement d'une entreprise intégrée.ARIS propose quatre vues d'une entreprise à savoir la vue :
- des données
- des fonctions
- de l'organisation
- des ressourcesERP & SCM – ISIMA - Option 3 - 3ème année - P. Kellert 98
Une vue supplémentaire est ajoutée pour décrire toutes les relations entre les vues tout en évitant les redondances : la vue de Gestion
Modélisation des Workflows avec la méthode ARIS
ARIS établit une distinction entre différents niveaux descriptifs. Les diverses méthodes descriptives appliquées aux systèmes d'information sont classées en fonction de leur degré de proximité avec les techniques de traitement de l'information
Un système d’information est une configuration unique de ressources de Technologie de l’Information (TI) (ordinateurs, logiciels, réseaux, bases de données) etet de processus organisationnels où les ressources TI sont utilisées pour supporter des processus organisationnels spécifiques
■ Une organisationest un groupe d’individus engagés dans une quelconque activité considérée comme utile et qui s’étend dans le temps
■ Une organisation est composée (i) d’individus, (ii ) de processus et (iii ) de structures. Ces dernières constituent les bases de coordination et de contrôle de l’organisation
■ Une organisation baigne dans un environnementcomposés d’éléments tels que les fournisseurs, les clients, les partenaires, les actionnaires… avec lesquels elle est en interrelation
L’intégration des systèmes d’information d’une entreprise (ou d’une organisation) est souvent réalisée en utilisant un ERP ou business systemCependant, un ERP est souvent insuffisant en lui-même pour réaliser pleinement cette intégration. Cette dernière est souvent mieux atteinte via une combinaison d’innovations techniques et d’innovations relatives aux processus organisationnels.
Selon Henry Mintzberg (théoricien en Sciences de Gestion), la plupart des organisations utilisent un ensemble de mécanismes decoordination selon différentes combinaisons qui dépendent de l’âge de l’organisation, de sa taille, de ses objectifs, de son environnement…
Quand la taille d’une organisation croît, les employés sont regroupés dans des départementseux-mêmes définis par le type de travail que les employés doivent réaliser
C’est pourquoi les organisations modernes comportent des départements.
Vous avez dit intégration???
Les domaines (secteurs) fonctionnels ou les positions individuels sont caractérisés soit en branche, soit en groupe ou service ou équipe(ou staff)
Une fonction d’une branche ou une position dans une branche est directement concernée par les objectifs essentiels de l’entreprise
Une fonction d’un service ou une position dans un service est concernée par des objectifs jugés secondaires, ou joue un rôle de support dans l’organisation
Pour les grandes organisations qui œuvrent dans de nombreuses régions du globe et qui offrent de nombreux produits et/ou services très différents, l’organisation en fonctions est supplantée par l’organisation en divisions
La solution informatique doit fournir la bonne information, à la bonne personne, au bon momentafin qu’elle puisse prendre la bonne décisionpour accroître de manière significative la productivité de l’entreprise
Contrainte forte qui n’est satisfaite que dans un SI intégré : l’information ne doit être saisie dans « la machine » qu’une fois et une fois seulement
Pour réaliser une organisation orientée processus, il faut décrire les processus opérationnels de l’entreprise, voire, dans le cas d’une entreprise étendue, les processus opérationnels inter-entreprises
Un processus opérationnel (ou business process) permet en fait de définir un objectif communà toutes les fonctions d’entreprise concernées
En d’autres termes, au lieu de décrire les fonctions des services de l’entreprise en termes d’activités non nécessairement liées, on identifie des ensembles d’activités, issues de fonctions diverses, mais réunies autour de la réalisation d’un objectif commun
Vous avez dit intégration???
Globalement, il s’agit donc de passer d’un découpage fonctionnel et hiérarchique de l’entreprise, à une organisation par processus impliquant un engagement collectif des acteurs et des ressources matérielles et logicielles, ainsi qu’une forteintégration des données et des informations
Globalement, il s’agit donc de passer d’un découpage fonctionnel et hiérarchique de l’entreprise, à une organisation par processus impliquant un engagement collectif des acteurs et des ressources matérielles et logicielles, ainsi qu’une forteintégration des données et des informations
■ Le développement des produits■ La gestion de la relation client (CRM)■ La production■ Le traitement des ordres de fabrication■ La gestion des ressources humaines■ La gestion des investissements■ La maintenance des locaux et des équipements■ La gestion des projets■ La planification et l’allocation des ressources
Comme exemples de processus opérationnels typiques, on peut citer :
Cependant, dans la grande majorité des cas, les processus inter-fonctions nécessitent des interactions réciproqueset simultanées(notion de processus synchrones) entre deux ou plusieurs domaines fonctionnels
Vous avez dit intégration???
Par exemple, le développement d’un nouveau produit nécessite des entrées (informationnelles) issues au minimum des domaines fonctionnels que sont le marketing, la recherche et le développement et la production puisque le travail progresse de l’analyse du marché au développement d’un prototype
Par exemple, le développement d’un nouveau produit nécessite des entrées (informationnelles) issues au minimum des domaines fonctionnels que sont le marketing, la recherche et le développement et la production puisque le travail progresse de l’analyse du marché au développement d’un prototype
■ Faciliter la compréhension du fonctionnement de l’entreprise au travers de ces processus
■ Faciliter la communication entre les participants au processus, d’une part, et les concepteurs et décideurs, d’autre part
■ Permettre et supporter l’amélioration des processus (CPI) et leur reconception (BPR)
■ Définir une base pour permettre l’automatisation de l’exécution des processus
■ Supporter la gestion des processus (grâce à leur automatisation)
Pour maîtriser la complexité de spécification des processus opérationnels, il est quasiment nécessaire de modéliser ces processus opérationnels et les flux de contrôle qui les régissent
On dénombre cinq fonctionnalités et intérêts principaux de la modélisation de processus :
La chaîne logistiqued’une entreprise est un réseaumondial de fournisseurs, de systèmes industriels de production, d’entrepôts, de centres de distribution et de détaillants à travers lequel les matières premières et les produits semi-ouvrés sont acquis, transforméset/ou assemblés et livrés aux clients de l’entreprise
Le grand intérêt du concept de chaîne logistique est de faire prendre conscience à chaque entité qu’elle s’inscrit dans un flux qui la dépasse…
Magasin Atelier 1 Atelier 2 Expédition
Entreprise α
Dans chaque entreprise qui adhère à ce concept, il y a des chaînes logistiques internes ou localesLes entreprises sont ensuite « enchaînées » entre elles
L’environnement de chaque entité est constitué de ses clients, des conditions de ses opérations internes, de ses fournisseurs
Le challenge est de trouver des solutions qui satisfont tous les partenaires et qui globalementsont les meilleuresLe problème est de gérer « au mieux » cette chaîne logistique pour relever ce challenge, d’où l’expression Supply Chain Management…
Mais la chaîne logistique est plus que les flux de matières, de fournitures et de services car elle exige aussi les flux d’informations de types logistiqueset financiers
C’est une coordination efficacede ces deux types de flux (physiques et informationnels) qui donne un avantage en terme de compétitivité à l’entreprise
Considérons, par exemple, un distributeur (Auchan, Carrefour…) et le processus par lequel il réapprovisionne les rayons de son magasin (par exemple, des produits laitiers)Quand un article est vendu à la caisse enregistreuse, cette information est retransmise au fournisseur de cet article afin de lui fournir en temps réel des informations sur les ventes de ses produits chez ce distributeur
Le fournisseur utilise les informations transmises pour déterminer quels articles et quels volumes il faut transporter chez le distributeurLe fournisseur utilise aussi ces informations pour déterminer combien, quand et où se procurer des matières premières pour fabriquer les produits qu’il fournit au distributeur
Ainsi, le flux des informations se répercute sur le flux des produits et la coordination de ces deux flux vise à réaliser des économies sur toute la chaîne logistique
Ce processus est appelé Gestion de la Chaîne Logistique - GCL (ou Supply Chain Management - SCM)
Le SCM est l’application de méthodologies et de techniques pour intégrer les processus d’approvisionnement, de production, de distribution et de ventesEn appliquant ces méthodologies et ces techniques, le bon produit(ou service), de qualité reconnue, est livré (ou fournit) au bon moment, en bonne quantitéet au bon endroitL'objectif et le défi du SCM est de réaliser cette intégration avec un coût globalle plus bas possible
■ Chaque entité de la chaîne logistique fonctionne avec son propre environnement interne très souvent radicalement différent de ceux de ses partenaires
■ Par exemple, les clients recherchent des produits dans les entrepôts des distributeurs ou des fabricants que quand ils ont besoin de ces produits
■ Mais les distributeurs et fabricants cherchent à maintenir des niveaux bas de leurs stocks pour réduire les coûts
■ Ce dilemme crée des conflits internes et externes entre les différentes entités qui essaient d’optimiser leurs buts et objectifs individuels
Bien qu’attrayant, le SCM n’est pas exempt d’inconvénients :
■ D’autres complications concernant la chaîne logistique globale sont dues au fait que les entités individuelles de cettechaîne logistique travaillent dans des environnements très versatiles
■ Les relations changent entre les fournisseurs et les fabricants, entre les fabricants et les distributeurs, et entre les distributeurs et les clients
■ Le nombre même d’entités d’une chaîne logistique globale, change…
■ La chaîne elle-même est sans cesse soumise à des changements
■ Tous ces facteurs font que la gestion de la chaîne logistique est très difficile et est sans arrêt remise en cause…
Si l'on suppose que la demande des consommateurs est quasi-constante, cette déformation se manifeste par l'amplification des mini-fluctuations originelles. Par exemple, avec seulement trois entreprises n'ayant aucun autre fournisseur ou client, on a :
Soit une chaîne logistique composée d’un consommateur, d’un détaillant, d’un grossiste, d’une centrale de distribution régionale, d’un importateur et d’un fabricantLe produit consommé est livré en fûtLe consommateur commande habituellement un fût par unité de temps
2. Order Batching- Généralement, une entreprise ne reconstitue pas au fur et à mesure ses stocks- Elle préfère accumuler les commandes des clients avant d’émettre un ordre à son fournisseur- Pour des raisons de coûts, les fournisseurs ne répondent pas tout de suite à leurs clients- De plus, de nombreuses entreprises placent leurs commandes en synchronisation avec le cycle de leur gestion de production, c’est-à-dire tous les mois
- Enfin, il faut intégrer les coût de livraison : il vaut mieux faire rouler un camion plein qu’un camion vide…
- Dans l’industrie de l’alimentation, 80% des commandes sont des achats anticipés !- Que se passera-t-il si les achats anticipés deviennent la norme ?- Le schéma d’achat des distributeurs ne reflète pas le schéma d’achat des consommateurs- Les variations des grandes quantités achetées sont beaucoup plus grandes que les variations des quantités consommées
- Quand la demande d’un produit est trop élevée, très souvent le fabricant rationne ses clients- Ayant conscience de cela, les clients exagèrent leurs besoins réels quand ils commandent- Dans leurs protocoles de ventes, les fabricants admettent (sans inclure de frais) l’annulation de commandes- Quand la consommation diminue, les commandes cessent et celles passées (non livrées) sont annulées…- De plus, chaque client s’adresse généralement à plusieurs fabricants et ne retient que celui qui répond à ses besoins, annulant les autres commandes…
1. Avoid Multiple Demand Forecast Uptdates- Faire en sorte que les données concernant les demandes d ’un site soient aussi visibles pour le site en amont de ce site
- Dans une approche plus radicale, c’est le site fournisseur qui décide quand il approvisionne le site aval et en quelle(s) quantité(s)
- Une approche encore plus radicale est pour un site de se passer directement du site aval et d’atteindre les clients du site aval !
En établissant une politique de prix de vente en gros…
…et en s’appuyant sur un programme de réapprovisionnement en continu afin d’éviter aux clients des variations exagérées de quantités commandées
De manière similaire, des sites avals multi-échelonspeuvent s’entendre pour faire pression sur un fournisseur
Enfin une méthode telle que la méthode ABC (Activity-based costing) permet à un site de détecter quand des sites d’autres régions achètent chez lui suite à des promotions
Le SCM est une dorsale complémentaire à l’ERPet se charge de l’aspect logistique de production et de distribution
Le SCM recouvre une douzaines de fonctions de gestion qui relèvent de trois horizons temporels différents, à savoir les niveaux stratégique, tactique et opérationnel
■ Des capacités réelles de fabrication■ De la main d’œuvre réellement disponible (dans les
cadres légaux)■ Des matières en stock■ Des dates limites imposées par le client■ Des délais ou retards des fournisseurs■ De la qualité ou de la variété des produits à livrer■ Des possibilités de stockage et de transport■ Des actions promotionnelles■ …
Un système de SCM intégré et évolué permet de tenir compte simultanément :
7. MRPII procède à partir de lots ; cela a pour effet de solliciter fortement la ou les bases de données de l’entreprise
8. MRPII traite les données séquentiellement avec une approche centralisée descendante (top-down) ; malgré la puissance des moyens informatiques, c’est une méthode très lente pour produire un plan de production
6. De même, la limitation des matières est mal prise en compte, voire supposée infinie
9. De par sa lourdeur de mise en œuvre, MRPII ne peut être utilisée de manière interactive
Le marché mondial associé est estimé à plus de 20 milliards de dollarspour le milieu des années 2000Néanmoins, ce marché est soumis à un certain nombre de contraintes imposées par les clients :
1. Mise à la disposition d’informations pour les clients
2. Traitement rapide d’une commande avec un niveau élevé de fiabilité et de flexibilité
Devant un marché si juteux, les éditeurs d’ERP font un effort considérable pour intégrer le SCM à leur produit
Néanmoins, ils butent sur deux obstacles majeurs, à savoir :
1. Leur manque d’expérience et d’expertise dans le domaine du SCM
2. La difficulté technique pour intégrer les dimensions (i)de temps du niveau opérationnel et (ii) de séquences de tâches dans un ERP conçu pour résoudre des problèmes du niveau tactique
Pour surmonter ces deux obstacles, un éditeur d’ERPsuit l’une ou l’autre de ces deux démarches :
1. Développer lui-même l’intégration du SCM en établissant des partenariats avec des éditeurs d’APS
2. Acheter des technologies et des équipes
-> SAP propose le module APO (AdvancedPlanner andOptimizer) basé sur le moteur de contraintes d’ILOG-> ORACLE propose des solutions en partenariat avec I2 Technologies
-> BAAN a racheté, en 1998, Caps Logistics-> People Soft a racheté, pour 260 millions de $, RedPeppers
Il en va de la crédibilité industrielle d’une réelle mise en œuvre du concept de chaîne logistique où le système d’information de chaque maillon tend de plus en plus à être implanté dans un ERP
Il faut donc espérer que, quelle que soit la solution retenue, l’intégration effective – et non l’interfaçage - de la chaîne logistique dans un ERP, aboutisse
Objectif : permettre aux responsables opérationnels d’apporter une valeur ajoutée à leur décision en exploitant le système d’information de l’entreprise.
Pourtant, les responsables opérationnels ont besoin d’accéder (rapidement) à de telles informations pour exercer efficacement leur métier.
De plus, la complexité de ce type de requête nécessite l’intervention de programmeurs et d’administrateurs de la base (des bases) de données pour créer une procédure ad-hoc.
L’Informatique Décisionnelle a pour objectif de construire et d’exploiter un système d’information dit décisionnel dont le modèle conceptuel doit être plus simple que dans le cas des SGBD et implanté dans un entrepôt de données (ou data warehouse) dont le contenu est facilement compréhensible.
- ne s’achète pas mais se bâtit à partir d’un ensemble d’applications dédiées à l’aide à la décision.
- est alimenté à partir de données qui sont puisées dans les bases de données de production, nettoyées, normalisées puis intégrées, ou à partir de données issues de sources externes (qui peuvent être vendues par des sociétés).
- n’est pas modifiable ; seuls les rajouts d’informations sont autorisés.
- est destiné à des utilisateurs non informaticiens qui doivent pouvoir formuler leurs questions selon leur métier, c’est-à-dire leur secteur d’activité (marketing, achats, gestion des ressources humaines…).
- voit son utilisation qui se résume à un chargement périodique de données ou d’informations, à des interrogations non régulières, non prévisibles parfois longues à exécuter.
- contient des informations historisées, globalement cohérentes, organisées selon les métiers de l’entreprise pour le processus de décision.
Même si les ERP’s proposent un module de Business Intelligence, l’exploitation d’outils tiers demeure très souvent nécessaire pour obtenir des rapports consolidés
L'objectif clairement visé par les grands éditeurs d'ERPest le marché (très juteux) des PME et PMI
SAP développe, à partir de la plate-forme d'intégration d'applications Netweawer (2003), la plate-forme SOA appelée Business Process Platform(prévue pour 2007)
Oracle, suite, entre autres, aux acquisitions des ERP'sPeoplesoft/JD Edwards et de Collaxa, spécialiste du Business Process Execution Language (BPEL), a démarré son projet Fusion Middleware(disponibilité prévue entre 2008 et 2010)