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Le Festival au quotidien INFO SERVICES +41 (0)27 775 24 44 BILLETTERIE +41 (0)848 771 882 PUBLICATION OFFICIELLE DU VERBIER FESTIVAL 2016 | VERBIERFESTIVAL.COM mercredi 3 août © NICOLAS BRODARD ET PLUS SI AFFINITÉS Quand on dit qu’il règne un esprit familial au Verbier Festival, ce n’est pas un vain mot. Le géant cosmopolite du violoncelle, Mischa Maisky, n’a quasiment jamais raté une édition depuis ses débuts, signe du lien unique tissé avec le public de Verbier. Et pour perpétuer ce lien, le violoncelliste se produit ce soir avec sa fille Lily (elle-aussi bien connue du public du Festival) pour une soirée musicale toute en intimité. Quoi de plus normal en réalité que de don- ner le goût de sa passion à ses enfants ? Cette transmission naturelle a donné lieu à de véritables familles de musiciens. Le soliste de ce soir à la Salle des Combins, Christian Tetzlaff, est par exemple le membre d’une véritable dynastie d’instrumentistes, son frère aîné Stephan est chef d’orchestre, sa sœur Angela est professeure de flûte, et sa cadette, Tanja, est une violoncelliste renommée qui joue avec son frère au sein du bien nommé Quatuor Tetzlaff ! A Verbier, on a connu de nombreuses fra- tries de musiciens évoluant au plus haut niveau. On pense bien sûr immédiatement, à Renaud et Gautier Capuçon, fidèles parmi les fidèles et qui se produisirent longtemps ensemble sur scène avant que – ils le disent eux-mêmes en interview – ils n’éprouvent le besoin de mener chacun une route séparée. De même, l’intensité et l’exaltation des cinq semaines de formation du Verbier Festival Orchestra sont, on ne va pas se le cacher, propices aux rencontres professionnelles mais aussi amoureuses. Donnant même naissance par le passé à quelques bébés, bien portants et d’ores et déjà musiciens ! Mais la vie à deux des solistes ne va pas, il faut le savoir, sans poser quelques pro- blèmes. La pression, les différences de rythmes (selon le fait que l’un travaillera dans un orchestre, et l’autre sera soliste ou en tournée), les plannings fluctuants, tout cela peut s’aggraver à la naissance d’un enfant, qui peut devenir un motif de fric- tion de plus quand les deux musiciens sont appelés pour un concert et que l’un d’eux doit céder le pas à l’autre. Bien sûr, tout ne finit pas toujours mal dans les couples d’artistes, mais comme ailleurs, le temps parfois émousse la passion. En cas de sépa- ration, il semble toutefois que la musique adoucisse les mœurs puisque nombreux sont les couples à jouer ensemble après avoir bâti un foyer. Le compositeur Luciano Berio et la cantatrice Cathy Berbe- rian continuèrent ainsi à collaborer après leur divorce. De même, à regarder simple- ment les dates, Charles Dutoit, le Directeur musical du Verbier Festival Orchestra, et la pianiste Martha Argerich furent mariés de 1969 à 1973, ce qui ne les empêcha de donner un inoubliable concert d’ouverture à la Salle des Combins en 2014 ! Il y a donc les familles d’où l’on vient, mais il y a aussi les familles que l’on choisit. A ce titre, le Verbier Festival est un véri- table accélérateur de rencontres. Entre une famille d’accueil qui a un véritable coup de foudre pour l’élève de l’Academy qu’elle héberge, un lien se tisse, qui per- dure par-delà les années, un adolescent qui entre au sein du Junior Orchestra et y découvre mieux que des amis, une véritable vocation artistique, ou un instrumentiste qui découvre ses prochains partenaires de musique de chambre (le Festival a par exemple joué un rôle crucial pour l’entrée d’Adrien Boisseau au sein du Quatuor Ébène), Verbier est une grande famille ouverte à tous où jeunes interprètes et vedettes confirmées se retrouvent autour de la seule chose qui vaille pour eux: l’amour de la musique. Vendredi 5 août, à 20h00, verra la cinquième et dernière des Rencontres Inédites de l’édi- tion 2016. C’est ici toute la philosophie de la manifestation qui se trouve réunie: des solistes, d’habitude voués à la vie solitaire des grands hôtels, se retrouvent pour interpré- ter ensemble des œuvres qu’ils n’ont jamais jouées. Les générations se mêlent (Mischa Maisky, Liana Izakadze et leurs cadets Lise de la Salle, Roman Simović, Behzod Abdu- raimov) dans un pur esprit de partage et d’abandon à la musique. Et qui sait ?, naîtra peut-être de cette Rencontre d’autres projets, d’autres envies, un avenir commun. C’est ce qui fait que chacun se sent en famille au Verbier Festival. Laurent Vilarem
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PUBLICATION OFFICIELLE DU VERBIER FESTIVAL … · au quotidien INFO SERVICES +41 (0) ... de musique de chambre ... ce parcours qui du Conservatoire régio-nal d’Avignon l’a mené

Sep 14, 2018

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Le Festivalau quotidien INFO SERVICES

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PUBLICATION OFFICIELLE DU VERBIER FESTIVAL 2016 | VERBIERFESTIVAL.COM mercredi 3 août

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ET PLUS SI AFFINITÉSQuand on dit qu’il règne un esprit familial au Verbier Festival, ce n’est pas un vain mot. Le géant cosmopolite du violoncelle, Mischa Maisky, n’a quasiment jamais raté une édition depuis ses débuts, signe du lien unique tissé avec le public de Verbier. Et pour perpétuer ce lien, le violoncelliste se produit ce soir avec sa fille Lily (elle-aussi bien connue du public du Festival) pour une soirée musicale toute en intimité.

Quoi de plus normal en réalité que de don-ner le goût de sa passion à ses enfants ? Cette transmission naturelle a donné lieu à de véritables familles de musiciens. Le soliste de ce soir à la Salle des Combins, Christian Tetzlaff, est par exemple le membre d’une véritable dynastie d’instrumentistes, son frère aîné Stephan est chef d’orchestre, sa sœur Angela est professeure de flûte, et sa cadette, Tanja, est une violoncelliste renommée qui joue avec son frère au sein du bien nommé Quatuor Tetzlaff !

A Verbier, on a connu de nombreuses fra-tries de musiciens évoluant au plus haut niveau. On pense bien sûr immédiatement, à Renaud et Gautier Capuçon, fidèles parmi les fidèles et qui se produisirent longtemps ensemble sur scène avant que – ils le disent eux-mêmes en interview – ils n’éprouvent le besoin de mener chacun une route séparée. De même, l’intensité et l’exaltation des cinq semaines de formation du Verbier Festival Orchestra sont, on ne va pas se le cacher, propices aux rencontres professionnelles

mais aussi amoureuses. Donnant même naissance par le passé à quelques bébés, bien portants et d’ores et déjà musiciens !

Mais la vie à deux des solistes ne va pas, il faut le savoir, sans poser quelques pro-blèmes. La pression, les différences de rythmes (selon le fait que l’un travaillera dans un orchestre, et l’autre sera soliste ou en tournée), les plannings fluctuants, tout cela peut s’aggraver à la naissance d’un enfant, qui peut devenir un motif de fric-tion de plus quand les deux musiciens sont appelés pour un concert et que l’un d’eux doit céder le pas à l’autre. Bien sûr, tout ne finit pas toujours mal dans les couples d’artistes, mais comme ailleurs, le temps parfois émousse la passion. En cas de sépa-ration, il semble toutefois que la musique adoucisse les mœurs puisque nombreux sont les couples à jouer ensemble après avoir bâti un foyer. Le compositeur Luciano Berio et la cantatrice Cathy Berbe-rian continuèrent ainsi à collaborer après leur divorce. De même, à regarder simple-ment les dates, Charles Dutoit, le Directeur musical du Verbier Festival Orchestra, et la pianiste Martha Argerich furent mariés de 1969 à 1973, ce qui ne les empêcha de donner un inoubliable concert d’ouverture à la Salle des Combins en 2014 !

Il y a donc les familles d’où l’on vient, mais il y a aussi les familles que l’on choisit. A ce titre, le Verbier Festival est un véri-table accélérateur de rencontres. Entre

une famille d’accueil qui a un véritable coup de foudre pour l’élève de l’Academy qu’elle héberge, un lien se tisse, qui per-dure par-delà les années, un adolescent qui entre au sein du Junior Orchestra et y découvre mieux que des amis, une véritable vocation artistique, ou un instrumentiste qui découvre ses prochains partenaires de musique de chambre (le Festival a par exemple joué un rôle crucial pour l’entrée d’Adrien Boisseau au sein du Quatuor Ébène), Verbier est une grande famille ouverte à tous où jeunes interprètes et vedettes confirmées se retrouvent autour de la seule chose qui vaille pour eux: l’amour de la musique.

Vendredi 5 août, à 20h00, verra la cinquième et dernière des Rencontres Inédites de l’édi-tion 2016. C’est ici toute la philosophie de la manifestation qui se trouve réunie: des solistes, d’habitude voués à la vie solitaire des grands hôtels, se retrouvent pour interpré-ter ensemble des œuvres qu’ils n’ont jamais jouées. Les générations se mêlent (Mischa Maisky, Liana Izakadze et leurs cadets Lise de la Salle, Roman Simović, Behzod Abdu-raimov) dans un pur esprit de partage et d’abandon à la musique. Et qui sait ?, naîtra peut-être de cette Rencontre d’autres projets, d’autres envies, un avenir commun.

C’est ce qui fait que chacun se sent en famille au Verbier Festival.

Laurent Vilarem

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AU PROGR AMME AUJOURD’HUI

FEST’OFF LE HANGARCe soir dès 21h00 au Hangar, les Verbier Festival Orchestras’ got talent ! Venez découvrir ce pro-gramme surprise plein de fraîcheur et d’inattendu…

LA SONATE GUERRIÈRE DE PROKOFIEV

Conçue à l’origine comme un gigantesque cycle en dix mouvements pour piano, la Sonate N° 6 en La majeur op.82 est l’une des trois Sonates dites de «Guerre» de Prokofiev. Succédant à un silence de près de seize années dans le genre, les trois Sonates se voulaient à l’origine comme le retour de Prokofiev à la «musique pure» après différents triomphes populaires (la musique du film Alexandre Nevsky, le bal-let Roméo et Juliette, et le conte Pierre et le loup) qui visaient à consolider la confiance acquise auprès du régime stalinien.

Composée dans la ville thermale de Kislovodsk au moment où le compositeur rencontre Mira Mendelson, sa deuxième femme, et contemporaine de la martiale Symphonie N° 5 (qu’on a par ailleurs enten-due le 1er août), la Sonate N° 6 renoue avec l’exubérance et la sauvagerie du tout pre-mier Prokofiev. C’est que l’œuvre est bien sûr contemporaine du début du second conflit mondial, même si le musicien dut interrompre l’écriture pour achever une cantate officielle en l’honneur du soixan-tième anniversaire de Staline. Lors de la création de la pièce le 26 novembre 1940, un homme écrit, c’est le pianiste Sviatoslav Richter: «La remarquable clarté du style et la perfection formelle de l’œuvre m’étonnèrent.

Je n’avais jamais rien entendu de tel aupa-ravant. Le compositeur, avec une audace presque barbare, rompt avec les idéaux romantiques et y insère le pouls vibrant du vingtième siècle dans sa musique». Cette audace, qui éclate aux oreilles dès les pre-mières mesures de la Sonate, allait cepen-dant créer des problèmes à Prokofiev après la guerre, puisque l’œuvre sera dénoncée par le Commissaire à la culture Andreï Jdanov; son enregistrement dis-cographique, réalisé en 1947 par Victor Merjanov, sera interdit et les originaux et copies du disque détruits.

Sans l’excuser ou le justifier, on comprend aisément la réaction des tenants du réa-lisme socialiste à l’écoute du premier mouvement qui est peut-être la musique la plus agressive et dissonante jamais écrite par Prokofiev. Loin de toute provocation, le compositeur âgé en 1939 de 48 ans y cisèle des timbres durs avec clarté et un remarquable sens de l’aération. Les dis-sonances pullulent, les rythmes anguleux s’enchaînent, jusqu’à des clusters joués col pugno (avec le poing) qui évoquent bien sûr la situation historique et les bombar-dements contemporains.

Outre un formidable troisième mouve-ment «Tempo di Walzer lentissimo», valse étrange et poétique, à la manière de danseurs qui évolueraient au ralenti, le «Vivace» final sidère par sa difficulté tech-nique. La conclusion de l’œuvre, notam-ment, offre une lutte sans merci entre plusieurs gammes de tonalité différentes (Ré majeur à la main gauche, Si bémol majeur à la main droite), qui montent en vitesse et en intensité sonore. Dans le tré-pignement général, on note également un motif de quatre notes répétées, semblable à un tir de mitraillette et qui allait faire la célébrité de cette œuvre puissamment guerrière.

Laurent Vilarem

Aujourd’hui, 19h00 | Église

WORKSHOP

ONE HOUR WITH SPORTS PSYCHOLOGIST

Gary Leboff is a leading sports psy-chologist who this week is working with musicians in the Academy. He works with sportsmen and sports-women on having the right attitude to be the best they can be. He encou-rages them “to make a decision to win”. His approach to coaching and the training environment is refresh-ing, accessible and user friendly. His reputation is founded on creativity and innovation.

Come to Le Hangar today at 11am to spend an hour with Gary Leboff.

WE LOVE NOTES AS MUCH AS WE LOVE NUMBERS.

IS THAT MUSIC TO YOUR EARS?

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Julius Baer is proud to be the main sponsor of the Verbier Festival.

MERCREDI 3 AOÛT

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3 | LE FESTIVA L AU QUOTIDIEN

JEUNES TALENTS EN FORMATION

ACADEMY LES PETITS SECRETS DE L’ACADEMYIndissociable du Verbier Festival, l’Aca-demy accueille chaque année depuis 23 ans les musiciens les plus prometteurs de leur génération, solistes ou chambristes en herbe, venus dans le Valais pour quelques semaines de coaching intensif.

Dirigée par Christian Thompson, cette formation d’excellence permet à de jeunes diplômés de se perfectionner auprès de grands maîtres venus accompagner ces poussins pour une série de master class et de concerts.

C’est, de l’avis de ses cinq collaboratrices, issues de trois pays différents mais toutes musiciennes, grâce à celui qui se considère comme le chef d’orchestre de cette organi-sation rigoureuse que peuvent s’épanouir les 60 jeunes musiciens, maternés comme il se doit par une équipe de choc.

Ces drôles de dames n’hésitent pas à saluer les qualités de leur patron, qui donne des ailes à ses partenaires et à ses étudiants, parvient à fédérer, donne sa chance aux

jeunes talents et enjoint tout le monde à «rêver plus grand».

Dans cette joyeuse brigade où les lan-gues se mélangent en un franglo-italien unique, il faut parfois traduire les désirs du Britannique qui a tendance à attendre de ses assistantes qu’elles lisent dans ses pen-sées, mais les demandes les plus saugre-nues ont toujours vocation à servir des pro-jets ambitieux. Comme cet Elixir d’amour en 2014 où il a fallu dénicher en dix jours un chœur capable de venir, avec une tenue à fleurs, jusque dans le Valais pour accom-pagner la représentation de l’Academy ou cette habituée du Festival, souffrante, dont il a fallu découvrir la variété de fleurs favo-rites avant de lui faire envoyer un énorme bouquet !

Alors qu’il fête cette année ses 12 ans à la tête de cette école un peu spéciale, et que l’on pourrait vous raconter encore cent autres anecdotes, aujourd’hui le maestro célèbre aussi un autre anniversaire… le sien ! Happy Birthday Mister Thompson !

ORCHESTRAS AXEL BENOIT, BASSON

C’est un drôle d’instrument qu’Axel, jeune Avignonnais de 24 ans qui a rejoint le Verbier Festival Chamber Orchestra cette année, sort de l’étui de son basson: «Il s’agit d’un ocarina. Dans le Concerto

pour violon que nous jouerons ce soir, Ligeti a prévu pour les bois une partie jouée à la flûte à bec ou à l’ocarina, dont nous avons dû apprendre à jouer pour l’occasion. Il a fallu se familiariser avec de nouveaux doigtés.»

De ce petit instrument en terre cuite, s’échappent quelques notes mystérieuses sous les doigts déjà bien agiles de l’ap-prenti «ocariniste».

Entre deux répétitions, Axel nous raconte ce parcours qui du Conservatoire régio-nal d’Avignon l’a mené à jouer ici sous la direction de Michael Tilson Thomas. D’abord le piano, puis, à 9 ans, le basson afin de pouvoir jouer dans un orchestre: «J’aime me sentir dans une famille au sein d’un ensemble, le mélange des cultures, les tournées... C’est très satisfaisant de par-tager des émotions, tandis que le piano est plus solitaire.»

A la rentrée, le jeune homme retrouvera l’Orchestre de Chambre de Lausanne, où il vient d’obtenir un poste de basson solo, mais espère revenir à Verbier dès l’an pro-chain: «Je viens de terminer ma saison à Lausanne pour enchaîner ici, mais l’énergie délivrée par les autres musiciens et le pro-gramme sont suffisamment motivants pour me faire oublier la fatigue.»

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DISCOVERY CONVERSATION AVEC

LISE DE LA SALLE La pianiste française Lise de la Salle est née dans une famille où l’art occupe une place de choix. Son pre-mier souvenir de concert remonte à ses 5 ans: Georg Solti dirigeait l’Or-chestre de Paris et sa mère chantait dans le chœur. Par sa démesure, la Missa Solemnis de Beethoven l’a lit-téralement pétrifiée. Les débuts de Lise de la Salle sur scène remontent à ses 9 ans, quand elle a joué pour une diffusion en direct sur Radio France, puis à 13 ans, en concerto avec le Concerto pour piano N° 2 de Beethoven. Sa célébrité n’est pas sur-prenante: sa personnalité solaire est contagieuse. Sur une île déserte, Lise de la Salle emmènerait Don Giovanni pour son degré de questionnement et sa spontanéité, elle ne lasse d’ail-leurs jamais d’écouter Mozart ! Bien qu’elle soit toujours en déplacement, de la Philharmonie de Berlin au Avery Fisher Hall à New-York, du Hollywood Bowl à Los Angeles au Suntory Hall de Tokyo, elle dit conserver «toujours ce même sens du questionnement, le même plaisir et le bonheur d’être sur scène et de le partager avec le public.»

Rendez-vous au Chalet Orny aujourd’hui à 14h00 pour écouter la conversation entre Lise de la Salle et Charles Sigel, qui sera diffusée sur Espace 2.

AUJOURD’HUI

Ensoleillement 70% Risque d’orage faible Précipitations 0 mm/h

TEMPÉRATURES

Minimum 14° Maximum 23°

JEUDI

Eclaircies, faiblement orageux Température 22°

MÉTÉO

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COUP DE CŒUR

LILY MAISKY, LA JOIE DU JEU

Être la fille du violoncelliste le plus célèbre au monde et jouer en duo avec lui depuis son plus jeune âge, «Douze ans maintenant !», pourrait en effrayer certaines, mais Lily vit cela depuis toujours dans la joie de la musique, car Misha Maisky, son père, ne l’a jamais forcée: «mon père a toujours eu cette vision de nous voir faire de la musique ensemble mais il nous a seulement encoura-gés avec mon frère Sasha (violoniste), nous donnant des conseils musicaux de façon amu-sante. Il n’a jamais insisté sur la technique, préférant éveiller notre imagination».

Lily Maisky, née à Paris et élevée à Bruxelles, débute le piano à 4 ans, étudiant auprès de Lyl Tiempo, Hagit Kyrbel, Ilana Davis et Alan Weiss. Elle admet librement qu’enfant, elle était peu à l’aise avec ses camarades de classe: «je n’ai jamais été acceptée, j’étais excentrique et je m’enfuyais toujours en courant pour prati-quer mon piano. C’est la musique qui occupait toute notre vie». Sa mère, Kay, supervisait la pratique journalière durant les tournées de son père, la levait à six heures du matin pour lui faire pratiquer son piano durant une heure avant d’aller en classe. Un emploi du temps éreintant mais que Lily n’a jamais vécu comme une astreinte, par amour inconsidéré pour la musique.

Le mode de vie d’un musicien, entrevu dès l’âge de 6 ans avec tous les amis de ses parents, pratiquement chaque été depuis 1994 au Verbier Festival, la fasci-nait. Aujourd’hui, Lily et Mischa Maisky y reviennent avec un tout nouveau pro-gramme: «Il faut être créatif pour Verbier.

Mon père a de très bonnes idées, mais souvent c’est moi qui donne la première impulsion. Nous venons de jouer la Sonate N°2 pour violoncelle de Beethoven à Los Angeles au Festival de Piatigorsky. Quant aux mélodies de Francis Poulenc, c’était l’un de mes désirs les plus chers. Mon père les a enregistrées dans un de mes disques préférés de chants français, «Après un rêve», et je les adore !! Je les ai écoutées jusqu’à l’obsession si bien que je brûlais d’envie de les jouer. Avec les pièces de Schumann, populaires et dansantes, et Le grand Tango de Piazzolla spécialement tra-vaillé pour l’occasion, c’est un programme varié, qui, j’espère, plaira au public».

Tout est ferveur et naturel entre le père et la fille: «on ne discute pas tellement, tout se passe dans le jeu. Mon père est très spontané ; je réagis à ce qu’il me propose et réciproquement. C’est un dialogue qui se noue au cours même du concert.» Une filiation plus que réussie !

Michèle Larivière

ILS VOUS FONT RÊVER

L’ALTO DE TERRE ET DE TANIN DE TABEA ZIMMERMANN Qu’on ne vienne pas asséner ici quelques blagues puériles sur les altistes, instru-mentistes mal aimés des cordes. Pour avoir débuté l’alto à trois ans, Tabea Zimmermann a tout de suite trouvé sa voie. Au commencement, une famille stricte de six enfants (l’artiste parle en interview de parents peu portés sur l’esprit d’en-fance) qui lui fait choisir l’alto pour jouer en quatuor avec ses frères et sœurs à l’âge de quatre ans. Un professeur ensuite, Dietmar Mantel, qui lui apprend le plaisir du jeu avant d’étudier avec le génial péda-gogue hongrois Sándor Végh. Est-ce pour cette raison qu’elle est une partenaire de chambre extrêmement demandée, notam-ment célébrée par le Quatuor Arcanto qu’elle fonde en 2002 auprès de musiciens exceptionnels (Antje Weithaas, Jean-Guilhen Queyras, Daniel Sepec) ? L’altiste a une jolie formule pour définir le jeu de chambre: «Je considère que les musiciens de chambre se développent, musicalement et personnellement, de façon bien plus enrichis-sante que dans le répertoire symphonique. Quelle joie de travailler dans un quatuor, et de tenter, même après des années d’engage-ment sur une œuvre, de nouvelles approches et de peaufiner une interprétation durant des jours entiers. C’est toujours une grande satisfaction de trouver la joie dans la vibra-tion collective des instruments et dans une même communauté de pensées.»

Mais difficile de réduire au seul aspect chambriste une musicienne qui personni-fie comme peu son instrument au point de presque incarner l’alto aux yeux du grand public. Car Tabea Zimmermann est soliste, et quelle soliste ! Elle a gravé des enregis-trements de référence de chefs d’œuvre absolus de l’instrument, le Concerto pour alto de Bartók notamment, et s’est produite aux côtés d’une liste de chefs à faire pâlir de jalousie le plus ambitieux des violonistes. Mais il y a plus: son talent, sa personnalité chaleureuse et son intégrité artistique font d’elle l’une des professeures les plus unani-mement appréciées de la planète musicale. Le Verbier Festival qui a toujours mis en avant le répertoire pour alto, a vu se produire nombre de ses élèves, le Français Antoine Tamestit en premier lieu, et tous témoignent du legs indispensable d’une musicienne aussi magnifique que modeste.

C’est donc un événement majeur - car Tabea Zimmermann vient pour la première fois au Verbier Festival - que d’accueillir cette artiste demain matin, où son sens du col-lectif fera merveille. Comme toujours chez l’altiste allemande, l’amitié prévaut puisque le violoniste Joshua Bell compte parmi ses plus fidèles complices, et les musiciens de l’Academy auront la chance de profiter de ses conseils lors d’une masterclass excep-tionnelle à 9h30 ce matin.

Le grand compositeur hongrois György Ligeti (dont on entend ce soir le Concerto pour violon) différenciait le violon de l’alto, par la corde grave de do qui «donne à l’alto une âpreté singulière, compacte, un peu rau-que, avec un arrière-goût de bois, de terre et de tanin». Et notre homme, qui écrivit pour notre musicienne, de poursuivre: «Lors d’un concert à Cologne, j’ai entendu Tabea Zimmermann jouer de l’alto ; son jeu sur la corde de do, particulièrement énergique et vigoureux et pourtant toujours tendre, fut le déclencheur de mes fantaisies de sonate pour alto solo». On ne saurait trouver plus belle définition du jeu de Tabea Zimmermann, qui puise dans les ressources mêmes de son instrument, la magie unique de son timbre.

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4 | LE FESTIVA L AU QUOTIDIEN

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EN CONCERT DEMAIN

DÉCOUVREZ LA RÉGION

NINA STEMME, WAGNÉRIENNE DE CHARME

La scène lyrique mondiale s’arrache son Isolde et sa Brünnhilde. Wagnérienne émérite, la soprano Nina Stemme a franchi patiemment toutes les étapes de la stari-fication, jusqu’au Graal du Festival de Bayreuth qui la consacrait comme l’une des siens dès sa première apparition sur la Colline sacrée en 1997.

De son timbre clair et rayonnant, la chan-teuse sublime les rôles de soprano dra-matique, qu’elle habite grâce à un tempé-rament scénique ardent qui lui vaut les ovations des publics les plus exigeants.

Atout charme de cette soirée qui s’an-nonce mémorable – comme chacune des expériences wagnériennes -, la soprano suédoise viendra compléter un pro-gramme ouvert avec des passages orches-traux des Maîtres Chanteurs et de Parsifal. Spécialiste du répertoire post-romantique, le chef Iván Fischer accompagnera cette soliste de luxe dans quelques airs incon-tournables extraits de Tristan et Isolde et Le Crépuscule des Dieux, avec la lourde charge de donner aux jeunes musiciens du Verbier Festival Orchestra le sens du phrasé wagnérien.

Faisant participer l’auditeur à une véri-table expérience philosophique, les opé-ras du maître de Bayreuth déversent à dose homéopathique ce venin délicieux qui rend le mélomane si dépendant à cette musique, sans jamais lui laisser une chance de décrypter tout à fait le mystère du fameux frisson wagnérien.

Demain, 19h00 | Salle des Combins

LIVE

LIVE SUR MEDICI.TVRécital de Bezhod Abduraimov, Église, 11h00

LIVE SUR MEDICI.TV ET ESPACE 2Concert du Verbier Festival Chamber Orchestra dirigé par Michael Tilson Thomas, Salle des Combins, 19h00

LES PIEDS DANS LE PLATCe forfait est parfait pour, comme le dit la formule consacrée, allier l’effort au récon-fort. De la Place de Savoleyres à Carrefour, des Ruinettes à la Chute du Bisse, en pas-sant par les Planards et la Marlénaz, la balade de 3h30 est rythmée par trois arrêts gourmands dans des restaurants d’altitude.

Bucolique et facile, le Bisse du Levron est agrémenté de sculptures de bois réalisées par l’ancien champion de ski William Besse.

Réservez votre forfait auprès de l’Office du Tourisme, recevez une carte et des bons: c’est parti pour l’aventure.

Cette offre, valable tous les jours jusqu’au 30 août, se compose de deux menus au choix (hors boissons) au tarif de CHF 40.-

Informations et inscriptionsOffice du Tourisme de Verbier/Val de Bagnes T. +41(0)27 775 38 88verbier.ch

CHANGEMENT DE DISTRIBUTION

JEUDI 4 AOÛT, SALLE DES COMBINS 19H00

Anja Kampe a été contrainte d’annuler sa prestation lors de la soirée Wagner pour des raisons familiales. Elle sera remplacée par la célèbre soprano suédoise, Nina Stemme, ni plus ni moins que l’une des plus grandes voix wagnériennes du moment ! Elle fera ses débuts au Verbier Festival.

L A FA M I L L E T I M T C H E N K O E S T H E U R E U S E D E

P O U V O I R C O N T R I B U E R À T R AV E R S S A F O N D AT I O N

A U R AY O N N E M E N T D U V E R B I E R F E S T I VA L

w w w . n e v a - f o n d a t i o n . o r g

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NOS PARTENAIRES ET AMIS

QOBUZ, UNE QUALITÉ DE SON INÉGALÉE

Qobuz, c’est le service français de strea-ming et téléchargement haute-fidélité de référence. Construit sur le respect de l’œuvre musicale telle qu’elle a été

pensée, créée et enregistrée, il doit à cet engagement sa position de leader his-torique dans la musique en ligne haute définition.

A l’encontre du tout-MP3 qui prive la musique de son relief et des informations qui la structurent, Qobuz constitue la réponse à cette détérioration, en propo-sant le plus vaste catalogue au monde de fichiers dans une qualité de son inégalée, allant de la qualité CD à la Hi-Res 24-bit.

Désireux de réhabiliter la production musicale en tant qu’entité singulière, Qobuz délivre une expérience riche et totale en la complétant des informations nécessaires que l’on retrouve dans ses livrets et métadonnées. Pour cette rai-son, Qobuz s’adresse aux amateurs de musique exigeants et ouvre ses portes à ceux qui souhaitent s’enrichir.

Découvrez par vous-même le service pendant un mois et profitez de la playlist officielle du Festival directement inté-grée dans votre compte, en vous rendant sur la page qobuz.com/verbier2016.©

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PROJECTION OMO BELLO, I WANT TO BE A PRIMA DONNA

Rien ne prédestinait la jeune soprano nigériane Omo Bello, à une carrière de Diva !

Découvrez le parcours de la jeune soprano (participante à la Verbier Festival Academy 2012), de Lagos, où elle a été découverte en 2004 par le Conseiller culturel de l’Ambassadeur de France, à sa tournée «Rising stars» en 2015.

Un film de Gérald Caillat et Michèle LarivièreJeudi 4 Août, 15h00 (1h)Salle des Combins (entrée libre)

AMI FLAMMER: «APPRENDRE À VIVRE SOUS L’EAU: MÉMOIRES DE VIOLON»

Il faut attendre la toute dernière ligne

pour comprendre le titre, et c’est normal: Ami

Flammer a trop de choses à raconter avant ! Violoniste virtuose, inter-prète mémorable, professeur et chef d’or-chestre, compositeur de musiques de films et même comédien, le musicien aurait pu ne jamais voir le jour, enfant d’une famille juive d’Europe centrale que Staline ou Hitler aurait pu anéantir… Mais l’exil en France, les études auprès de grands maîtres, la révélation… et la carrière que l’on sait !

Dépourvu de vanité et d’une totale décon-traction, Ami Flammer narre avec le même humour la rencontre décisive avec Isaac Stern et ses débuts anarchistes au guindé Conservatoire de Paris, ses engagements de gauche et ses mésaventures de star. Non que le virtuose efface l’homme: le récit entre autres de la tournée de concerts en Palestine assiégée est poignant. Mais Flammer est ainsi, passionné par tout et tous, vivant deux vies en une et toujours partant pour une expérience musicale. Drôle, rafraîchissant et passionnant ! Joëlle Brack

Ami Flammer, Apprendre à vivre sous l’eau: Mémoires de violon, Bourgois, 2016, 232 pages, CHF 21.70

Le livre du jour

par

NOUVEAUENVIVO LUNGONotre Lungo le plus intense –à déguster en grande tasse

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Intensité 9

MERCREDI 3 AOÛT

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DANIEL LOZAKOVICH ET DANIEL HOPE, «HOMMAGE À YEHUDI MENUHIN», À L’ÉGLISE, LUNDI 1er AOÛT 2016

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LIN

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LEY

IMPRESSUM

LE FESTIVAL AU QUOTIDIEN

Publication officielle du Verbier Festival 2016

COORDINATION

Marion Grossiord, Florence Dozol

RÉDACTION

Laurent Vilarem (rédacteur en chef ) Albina Belabiod Michèle Larivière

PHOTOGRAPHIE

Aline Paley, Nicolas Brodard

CONCEPTION

Blossom Communication, Genève

RÉALISATION

PIM Sportsguide SA

IMPRESSION

Imprimé à Verbier par Publiprint

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POINTS FORTS

INVITATION AU VOYAGE

La précision et la beauté de l’interpré-tation de deux archets d’exception, Tabea Zimmermann et Joshua Bell, vous attendent à 11h00 à l’Église. Dans ce programme original, on ne peut que se réjouir d’entendre le Duo pour violon et alto de Mozart si abouti !

La baguette aguerrie d’Iván Fischer guidera le Verbier Festival Orchestra pour des extraits des grandes pages wagnériennes. A la Salle des Combins, à 19h00, Nina Stemme, l’une des spécialistes du genre et la plus grande Isolde actuelle, achèvera de vous emmener vers les vallées fantastiques dont le compositeur avait le secret.

Avec les lieder romantiques du Wintereise de Schubert, le baryton Stephan Genz vous invite à un autre voyage à 20h00 à l’Église. Une poésie nocturne qui saura vous bouleverser…

JOSHUA BELL

NINA STEMME

STEPHAN GENZ

09h30 | TÉLÉVERBIER * ACADEMY

Master class de violoncelle avec Laurence Lesser

10h00 | CINÉMA * ACADEMY

Reaching Out avec Laura Sandrin, Vlad Maistorovici et Alexandra Dariescu

10h00 | ÉCOLE DE LA COMBA * DISCOVERY

Atelier enfants: musique en imagesCréation de mobiles et sculptures animées (6-12 ans, gratuit)

10h00 | SALLE DES COMBINS * ORCHESTRAS

Répétition publique du Verbier Festival Orchestra

11h00 | ÉGLISE

Joshua BELL, Philippe QUINT ViolonsTabea ZIMMERMANN AltoAlexander BUZLOV VioloncelleLukas GENIUŠAS Piano

Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)Dmitri Chostakovitch (1906-1975)Sergueï Taneïev (1856-1915)

Fin du concert à 12h45

13h30 | CINÉMA * ACADEMY

Master class d’opéra avec Louis Scheeder

14h00 | ÉCOLE DE LA COMBA * DISCOVERY

Atelier enfants: musique en imagesCréation de mobiles et sculptures animées (6-12 ans, gratuit)

14h30 | CHALET D’ADRIEN * ACADEMY

Master class de musique de chambre avec Laurence Lesser

15h00 | SALLE DES COMBINS DISCOVERYProjection du documentaire «Omo Bello – I want to be a prima donna» (entrée libre)

16h30 | CINÉMA * ACADEMY«La Verbier Festival Academy présente»

18h00 | CAFÉ CHOPIN DISCOVERY

Pre-concert talk with Stephen Johnson (in English, free entrance)

18h00 | CAFÉ SCHUBERT DISCOVERY Présentation du programme de la soirée avec Michèle Larivière (entrée libre)

19h00 | SALLE DES COMBINS

VERBIER FESTIVAL ORCHESTRAIván FISCHER Direction Nina STEMME Soprano

Richard Wagner (1813-1883)

Fin du concert à 21h00

20h00 | ÉGLISE

Stephan GENZ BarytonMichel DALBERTO Piano

Franz Schubert (1797-1828)

Fin du concert à 21h15 (sans entracte)

20h30 | HANGAR * FEST’OFF

Chovendo na Roseira (musique brésilienne, entrée libre)

23h00 | ÉGLISE ORCHESTRASFenêtre sur Orchestre (entrée libre)

*Accès sur présentation du Learning Pass ou entrée libre pour les Amis du Verbier Festival, les détenteurs d’un billet de concert du jour et les jeunes de moins de 16 ans.

JEUDI 4 AOÛT

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Des billets pour la plupart des concerts sont encore disponibles !

• Billetterie principale du Festival Route de Verbier Station 88 9h30-12h00 et 14h00-19h00• verbierfestival.com site sécurisé• +41 (0)848 771 882 9h30-12h00 et 14h00-19h00

Un guichet du soir vous attend égale-ment entre 18h00 et 19h00 à la Salle des Combins.

Le Blog du FestivalDécouvrez les coulisses du Festival, des vidéos des artistes, les photos des concerts et toutes les informations de dernière minute sur le blog du Festival verbierfestival.tumblr.com

Infoservices: +41 (0)27 775 24 44

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