1 Présentation du laboratoire – 2010 FASSATEB Présentation du laboratoire – 2010 ANSES - LHN 2 Assure une veille sanitaire Evalue les risques et les bénéfices sanitaires et nutritionnels Recommande des mesures de protection sanitaire Conduit, impulse et coordonne des recherches Assure des missions de laboratoires de référence Forme, informe et contribue au débat public Autorise les médicaments vétérinaires Anime un réseau d’organismes scientifiques Présentation du laboratoire – 2010 ANSES - LHN 3 11 laboratoires participant à la veille sanitaire et l’expertise, « Recherche et Référence » • Agents biologiques • Agents chimiques • Agents physiques Aliments, Eau, Animaux, Végétaux, Environnement…. Expertise Collective : 19 Comités d’Experts Spécialisés Présentation du laboratoire – 2010 Ressources hydriques Origine des eaux utilisées 4 Eau: besoin vital, « pouvoir s’approvisionner en eau potable est un besoin élémentaire et un droit fondamental » Ressource à fort enjeux « géostratégique » et économiques, +++ avec changement climatique, accroissement de la population Eau superficielle Eau Souterraine
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Présentation du laboratoire –2010 ANSES -LHN FASSATEB
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Présentation du laboratoire – 2010
FASSATEB
Présentation du laboratoire – 2010
ANSES - LHN
2
Assure une veille sanitaire
Evalue les risques et les bénéfices sanitaires et
nutritionnels
Recommande des mesures de protection sanitaire
Conduit, impulse et coordonne des recherches
Assure des missions de laboratoires de
référence
Forme, informe et contribue au débat
public
Autorise les médicaments vétérinaires
Anime un réseau d’organismes scientifiques
Présentation du laboratoire – 2010
ANSES - LHN
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� 11 laboratoires participant à la veille sanitaire et l’expertise,
� Selon OMS, 3,4 millions de morts/an seraient dues à la consommation d’eaux contaminées (WHO, 2006)
� Épidémiologie très largement sous estimée de part la difficulté de l’investigation
� Dépendante du contexte socio-économique local, du niveau d’hygiène, l’immunodéficience des personnes exposées ou plus généralement leur état de santé, proportion des enfants dans la population
� Problématique dans les pays très industrialisés
Épidémiologie des infections d’origine hydriquePrésentation du laboratoire – 2010
� Nombre de cas impacté important lié au mode de distribution• Exemple Milwaukee (USA) en 1993 = 403 000 malades (69 D)• Exemple de Gourdon(France) en 2000 = 2600
� Un taux d’attaque (incidence cumulée calculée sur une très courte période de temps) très souvent important
� Risque de transmission inter humaine secondaire « propagation »
Caractéristique
Pathogène Quantité excrétée dans les fèces
humaine
Dose infectieuse
Rotavirus 1010 g ≈1 particules
Cryptosporidium 105-7 g ≈100 particules
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Présentation du laboratoire – 2010
� Nombre de cas impacté important lié au mode de distribution• Exemple Milwaukee (USA) en 1993 = 403 000 malades (69 D)• Exemple de Gourdon(France) en 2000 = 2600
� Un taux d’attaque (incidence cumulée calculée sur une très courte période de temps) très souvent important
� Risque de transmission inter humaine secondaire « propagation »
Caractéristique
Source INVS, Beaudeau et al.
Présentation du laboratoire – 2010
Sécurité sanitaire
� Gestion de la qualité de l’eau = enjeu majeur santé publique
� Vision globale du cycle de production « de la ressource à la distribution jusqu’au consommateur » :
1. Passe par une protection de la ressource
2. Passe par une connaissance de la « qualité » de la ressource
3. Passe par une surveillance de la qualité de l’eau produite et distribuée
Présentation du laboratoire – 2010
1-Protection de la ressource
� Limiter les sources de pollution de la ressource hydrique
� Réflexion approfondie sur le choix du type de ressource et de sa localisation
� Origine : eau souterraine / eau de surface Traitement
� Localisation du point de captage au regard du « risque »
� Protéger le point de captage : instaurer des périmètres de protection « rapprochés » et quand c’est possible « éloignés)
Présentation du laboratoire – 2010
2-connaissance de la « qualité »
� Concept du « Water Safty Plan », Analyse de Risque
� De cette connaissance résultera
� Le choix de la ressource
� Le type de traitement à mettre en place
� Acquisition de connaissances peut se faire de différentes manières
� Elle doit prendre en compte des situations contextuelles et environnementales diverses (forte pluviométrie, sécheresse….)
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Présentation du laboratoire – 2010
3-Surveillance et contrôle de la qualité des eaux
� Objectif : vérifier que l’eau produite et distribuée est conforme par rapport à des limites et des références de qualité fixées
� Organisation de la surveillance � Auto contrôle géré par le producteur (opéré par des
laboratoires internes ou externes)� Le contrôle officiel (Sanitaire) géré par des autorités
publiques (laboratoires externes)
� Fréquence des contrôles� Dépendante de la ressource et donc du risque� Dépendante de la taille de la collectivité
� Compiler et exploiter les résultats : retour d’expérience
Présentation du laboratoire – 2010
Analyse de l’eau
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« Agents microbiologiques incriminés dans les TIAC hydriques »
Guidelines for drinking-water quality, third edition, incorporating first addendum, Volume 1 – Recommendations (WHO 2006)
Indicateurs de contamination fécale
o Coliformes, E colio Entérocoqueso Spore Anaérobie Sulfito Réducteurso Flore totale
+ +++ Analyses microbiologique
de l’eau
� Délai
� Coût
� Complexité
Présentation du laboratoire – 2010
Indicateur microbiologique de contamination fécale
� Critères d’un bon indicateur (Armon et Kott, 1996) :
� non pathogène� toujours être présent lorsque les pathogènes sont présents,� plus abondant que pathogènes,� plus résistant aux traitements de désinfection et aux conditions environnementales que les pathogènes,� ne pas se multiplier dans l’environnement,� facilement et rapidement quantifiable à faible coût,,� ….
� La présence d’un indicateur dans l’eau signifie� Risque potentiel de la présence d’un agent pathogène� Défaillance d’un système de traitement de potabilisation
Présentation du laboratoire – 2010
Indicateurs microbiologiques de contamination fécale
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Présentation du laboratoire – 2010
Indicateurs et limites de références Présentation du laboratoire – 2010
Indicateurs microbiologiques et retour d’expérience
Divonne (01) Cryptosporidium parvum & hominis F+ P++
Vesoul (70)Cryptosporidium. sp.+ Campylobacter
jejuniF+ PNR
Pont de Roide (25) norovirus F+ PNR
Arc 1800 (73) norovirus I F+ P+
Pulligny (54) recherches négatives F+ Pneg
� Expérience acquise sur les indicateurs microbiologiques est importante +++ et leur intérêt n’est plus à démontrer
� Néanmoins il existe des situations ou il n’ a pas été constaté de corrélation entre la présence d’un pathogène et d’un indicateur. Indicateur bactériologique = virus entériques ???
Sou
rce IN
VS
, B
eau
deau
et
al.
Présentation du laboratoire – 2010
Analyse de l’eau
� Méthodologies de détection Normées
� Escherichia coli ( NF EN ISO 9308-1)
� Enterococci (NF EN ISO 7899-2)
� Bactéries Coliformes ( NF EN ISO 9308-1)
� Spores de bactéries Sulfitoreductrice (NF EN 26461-2)
� Flore totale 22oC et 37oC (ISO 6222)
� Possibilité d’utiliser des méthodes alternatives rapides si elles ont été reconnues « équivalente »
� Ces analyses seront réalisées dans des laboratoires disposant du matériel adéquate et du personnel compétent
Présentation du laboratoire – 2010
Conclusions
� Impact important de l’eau dans l’épidémiologie et la santépublique avec des conséquences sanitaires dramatiques
� Gestion des ressources hydriques
� Protection de la ressource
� Connaissances de la qualité des eaux
� Surveillance planifiée au travers de contrôles réguliers
� L’accroissement de la population mondiale, le changementclimatiques, mais également les évolutions sociétales font que lagestion et la protection des ressources hydriques doivent êtreinscrites dans des priorités nationales et internationales