Crédit image http://johnantonios.com/ 1 Propriété intellectuelle, droit d’auteur, droit voisin, droit à l’image Jacques Folon Chargé de cours ICHEC Maître de conférences université de Liège Professeur invité Université de Lorraine Professeur invité ISFSC, HE F.FERRER Partner Edge Consulting http://ivn.us/wp-content/uploads/2013/02/shutterstock_118435408.jpg 1 lundi 21 octobre 13
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Transcript
Crédit image http://johnantonios.com/ 1
Propriété intellectuelle, droit d’auteur, droit voisin,
droit à l’image
Jacques FolonChargé de cours ICHEC
Maître de conférences université de LiègeProfesseur invité Université de LorraineProfesseur invité ISFSC, HE F.FERRER
Pour des informations à jour concernant le droit d’auteur,suivez-moi sur scoop it
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Disponible en ligne sur www.fedweb.belgium.be rubrique publications en fr. et nl.
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L’AUTEUR DE CETTE PRESENTATION
• Auteur de ce power point?• Auteur de mes cours ?
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L’auteur a le choix:
application de la loi sur le droit d’auteurlicence du type creative commonsrenoncement à ses droits
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C’mon Brothers ! We Have A Copy Party Today !
Source : Bibliogobelin http://fr.slideshare.net/calimaq/copy-party-rez12lundi 21 octobre 13
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Mimi and Eunice. Nina Paley
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Signe des temps ? En Suède en 2012, l’Eglise du Kopimism a été reconnue officiellement comme religion.
Son crédo : « « l'information est sacrée et la copie est un sacrement. L'information a une valeur en soi, et cette valeur se multiplie grâce à la copie. »
http://fr.slideshare.net/calimaq/copy-party-rez14lundi 21 octobre 13
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Signe des (contradictions)
du temps ?
La Suède, c’est aussi…
Le pays du Parti PirateLe pays où est né Spotify et celui où cette offre légale de streaming se porte le mieux.
http://fr.slideshare.net/calimaq/copy-party-rez16lundi 21 octobre 13
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Internet et droit: Oxymore ? Internet: zone de non droit ?
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Une perception confuse
• Une réalité sociale: des termes faussement clairs, passés dans le langage courant (copyright, libres de droit, etc)
• Une réalité législative et médiatique: une inflation de nouvelles lois (DADVSI, LCEN, Hadopi)
• Une réalité technologique: des milliers de contenus accessibles d’un clic !
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Internet ?
OPTE Project Map of the Internet – CC-BY
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Internet a depuis le début été considéré comme un espace de liberté et même de résistance pour certains:
•Peer to peer•Vente de médicaments sans ordonnances•Diffamation
Monde virtuel – monde réelDroit national – internet mondial
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http://www.slideshare.net/calimaq/tension-et-innovations-dans-le-droit-dauteur-lheure-du-numrique24lundi 21 octobre 13
Droit de l’Internet ? • Internet n’est pas un « espace de non-droit », mais il n’existe pas à proprement parler de droit de l’internet ;
• Le vide juridique ne peut pas exister en droit, car les juges sont toujours obligés de trancher (interdiction du déni de justice) ;
• S’appliquent pleinement à Internet les textes existants et les principes jurisprudentiels dégagés pour le monde réel ;
• « Digital is not different » : les grands principes restent inchangés, mais le droit s’est adapté à certaines réalités nouvelles et aux usages numériques ;
• Néanmoins, l’environnement numérique exerce une action corrosive sur le droit et le système arrive peut-être aujourd’hui à un tournant…
•Exemple le droit d’auteur en Belgique•Droit d’auteur (loi de 1994) •Directive droit d’auteur dans la société de l’information (2001)•Loi belge implémentant la directive (2005)Depuis (presque) plus rien, sauf la doctrine et la jurisprudence, et de nombreux projets et discussions au niveau européen …
•La facilité du copier-coller •l’insertion directe dans l’écriture des images, de la voix, de la vidéo ; •la possibilité de travailler en direct à plusieurs sur une même oeuvre ; •la publication immédiate•la possibilité de reprendre, commenter, interagir avec l’auteur ; •Bref l’objet, l’œuvre se détache de nous et fait sa route seule avec peu ou pas de contrôle de/des auteurs
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Le numérique introduit une rupture radicale et nous précipite dans la culture de la copie
Will Lion. Copy Culture. CC-BY-NC-NC
Internet est une immense machine à copier et toute diffusion d’une œuvre implique une copie
•La dimension collaborative de la création•L’intelligence collective à l’œuvre•La participation à une œuvre globale•Les hyperliens
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L’environnement numérique exerce une action corrosive sur le droit
• Problème d’effectivité du droit : les règles existent (voire foisonnent), mais elles ne sont pas respectées (droit d’auteur/piratage…)
• Problème de qualification juridique Incertitudes face à de nouveaux objets qui ne rentrent plus dans les « cases » juridiques
• Difficultés à identifier les acteurs responsables internautes, créateurs de sites, hébergeurs, intermédiaires techniques, fournisseurs d’accès, opérateurs de télécommunication ?
• Incertitudes sur le droit applicable le réseau est mondial, mais le droit reste encore très largement national
• Internet commence à secréter ses propres règles Organisation en marge du droit de l’Etat : vers une Lex numerica ?
• Les outils et pratiques du web 2.0 rentrent péniblement dans les « cases » classiques du droit…Sur les blogs, les wikis,, les plateformes de partage, les réseaux sociaux, l’internet des flux : Qui est auteur ? Où sont les œuvres ? Qui est propriétaire ? Qui est responsable ?
Multiplication des OJNI (Objets Juridiquement Non identifiés).
Seul moyen de lever l’incertitude = le contentieux pour faire intervenir le juge
Incertitudes sur le droit applicable• Exemple de l’affaire Google Book Search
Procès Google c. La Martinière et autres :les éditeurs français demandaient au TGI d’appliquer la loi française…
Interface de Google Book en français, destinée au public français, extension en .fr, livres publiés en France, par des éditeurs français, écrits en français, par des auteurs français…
• Application logique du droit français ? Pas si sûr… car le délit était complexe.
Incertitudes sur le droit applicable• Exemple de l’affaire Google Book Search
• Google revendiquait l’application du droit américain, en arguant du fait que les actes à l’origine du dommage avaient été commis depuis le sol américain numérisation et stockage des données…
• Les règles contractuelles prennent de plus en plus l’ascendant sur le cadre légal :
Le droit applicable devient incertain…
• Importance des CGU (Conditions Générales d’Utilisation) ou ToS (Terms of Use)• Notamment sur les plateformes de partage et les réseaux sociaux • Quelle articulation avec le cadre légal national ? données personnelles, propriété des contenus, modifications unilatérales, disparition des services, etc
Multiplication des « cas limites »• Cas dès 2007 de vol d’objets virtuels dans les Univers persistants (Second Life, jeux vidéos, MMORGP)• Reconnaître le « vol virtuel », c’est admettre l’existence d’une propriété virtuelle à l’image de la propriété réelle.
« Dans ce qui est -devenu, fin octobre, « l’affaire -Runescape », le procureur a demandé au tribunal de considérer les objets virtuels comme des biens « réels et tangibles », dans la mesure où leurs propriétaires, qui se les échangent contre de l’argent sur Internet, leur -donnent une valeur non moins « réelle et tangible ». Une brèche ouverte sur le plan juridique, pour établir la notion de vol, même virtuel. De leur côté, les avocats de la défense prétendaient que leurs jeunes clients n’avaient strictement rien volé du point de vue légal, puisque les deux objets en question n’existent pas. Leurs arguments ont été battus en brèche. »
• Or il n’est pas certain que la notion de propriété ait le même sens dans l’environnement numérique (abondance≠rareté)
• Les avatars des univers persistants possèdent-ils la personnalité juridique ? des droits propres ?
« […] la question du statut juridique propre à l’avatar, n’est pas si fantasque que cela et cette prospective est tout à fait envisageable à deux conditions. D’une part, que la pratique des avatars se développe à grande échelle dans les populations, au point de rendre évident la nécessité de créer un statut juridique dans ce domaine, d’autre part, que la démarche ne soit pas vécue comme seulement contraignante mais qu’elle apparaisse comme une clarification des règles d’appropriation (propriété) et de responsabilité. En conclusion, l’avatar est déjà un objet de droit, avant d’être demain un sujet de droit. »Olivier Iteanu. Mon meilleur ami est un avatar.
Le système juridique est à la croisée des • Rigidification des règles et tentation répressive, au risque de menacer les libertés numériques ( Hadopi en France ACTA) ?• Rupture avec les règles classiques pour créer un nouveau régime en phase avec les réalités numériques ?
CC-BY-NC Freefotouk
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L’évolution des outils et des usages numériques appelle-t-elle une
8.1 Lorsque vous soumettez du Contenu sur YouTube, vous concédez :
A.à YouTube, le droit non exclusif, cessible (y compris le droit de sous-licencier), à titre gracieux, et pour le monde entier d'utiliser, de reproduire, de distribuer, de réaliser des œuvres dérivées, de représenter et d'exécuter le Contenu dans le cadre du Service ou en relation avec la mise à disposition de ce Service et l'activité de YouTube, notamment, sans limitation, pour la promotion et la redistribution de tout ou partie du Service (et des œuvres dérivées qui en résultent), en tout format, sur tout support et via tous les canaux média ;B.à chaque utilisateur du Service, le droit non exclusif, à titre gracieux, et pour le monde entier d'accéder à votre Contenu via le Service et d'utiliser, de reproduire, de distribuer, de réaliser des œuvres dérivées, de représenter, d'exécuter le Contenu dans la mesure autorisée par les fonctionnalités du Service et par les présentes Conditions.8.2 Les droits que vous concédez ci-dessus sur le Contenu cessent lorsque vous retirez ou supprimez votre Contenu du Site Internet.
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Conditions d’utilisationVos droits
L’utilisateur conserve ses droits sur tout Contenu qu’il soumet, publie ou affiche sur ou par l'intermédiaire des Services.
En soumettant, publiant ou affichant un Contenu sur ou par le biais des Services, l'utilisateur accorde à Twitter une licence mondiale non exclusive, libre de redevance avec le droit de sous-
licencier, utiliser, copier, reproduire, traiter, adapter, modifier, publier, transmettre, afficher et distribuer le Contenu à tous les médias ou à toutes les méthodes de distribution (connues à
présent ou développées ultérieurement).Astuce Cette licence nous autorise à rendre vos tweets publics pour tous et autorise les autres utilisateurs à faire de même. Mais, ce qui est à vous es à vous - le contenu des tweets est le
vôtre.
L'utilisateur convient que cette licence accorde le droit à Twitter de mettre
le Contenu à la disposition d'autres sociétés, organisations ou individus
qui travaillent en partenariat avec Twitter pour la syndication, la diffusion
, la distribution ou la publication d'un tel Contenu sur d'autres supports et
services, soumis à nos termes et conditions d'utilisation du Contenu.
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Un tweet est-il une oeuvre d’art?
Conditions pour être protégé par
le droit d’auteur
originalité
matérialisation
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Propriété intellectuelle: fossé entre le droit et la pratique
• Un n.d. ne peut pas être « acheté ». Il n’est possible que de le détenir via une licence (vous serez « détenteur de licence »).
• La base de données des n.d. (« Whois ») est gérée par l’autorité. Elle est publique. Chacun peut savoir qui détient un n.d.
• L’autorité délègue aussi le règlement des litiges entre détenteurs à une société privée spécialisée.
• La licence est obligatoirement limitée dans le temps et son abandon (non paiement p.ex.) entraîne automatiquement la libération du n.d. (après une possible période de « rédemption »)
• Sauf exception, la règle qui prévaut est « premier arrivé, premier servi ». Il existe cependant des protections pour les patronymes, les noms de lieux et les marques commerciales. Ces restrictions sont publiées par l’autorité et son organisme de règlement de litiges_
71lundi 21 octobre 13
Votre nom de domaine est déjà pris ?
• Pas de chance…
• Si vous avez un droit légitime (marque commerciale, etc), vous pouvez consulter la législation en vue d’une action
• Sinon, vous pouvez tenter votre chance et contacter le teneur de licence pour une transaction « à l’amiable »
• Vous pouvez aussi confier à un courtier spécialisé de contacter le détenteur pour lui proposer une transaction
• Si votre domaine est squatté (=détenu mais non utilisé), vérifier le règlement en vigueur (différent pour chaque domaine de 1er niveau). En général on ne peut rien faire…
72lundi 21 octobre 13
Votre nom de domaine est libre?
• Vérification de l’antériorité
• Marques
• Logos
• Dénominations commerciales
• Propriéte intellectuelle
73lundi 21 octobre 13
74lundi 21 octobre 13
MARQUE
SIGNE REPRESENTE GRAPHIQUEMENT
MOT IMAGE FORME
SERT A DISTINGUER LES PRODUITS ET LEURS FABRIQUANTS
EMPECHE LA CONFUSION AVBEC DES PRODUITS SIMILAIRES
– WHOIS– Anti-Cybersquatting– In-Rem – Sunrise periods
Coming Soon– Uniform Rapid Suspension– Trademark Clearinghouse– IP Claims
Usernames – UNCONTROLLED
Usernames are the Wild Westwhen compared to Domain Names
Today•No Dispute Policy•No Gatekeepers•No Group
Coming Soon•Nothing•Nothing•Nothing
Source: protecting Trademarks on Social Media www.tm.biz http://www.authorstream.com/Presentation/tmdotbiz-683199-protecting-trademarks-on-social-media/
84lundi 21 octobre 13
Que faire ?
Proactive Avoid confusion Avoid loss of revenue Avoid embarrassment Avoid damage control Far less expensive than
recovery/clean-up efforts
ReactiveConsumer confusionLoss of revenueLoss of reputationLegal feesRecovery may not be successful
Source: protecting Trademarks on Social Media www.tm.biz http://www.authorstream.com/Presentation/tmdotbiz-683199-protecting-trademarks-on-social-media/
But du brevet: protéger une invention industrielle
Encouragement de la recherche
en conférant pendant un temps limité, à toute personne qui
invente un produit, un objet, ou un procédé nouveau, un
monopole sur son exploitation.
93lundi 21 octobre 13
Pour être brevetable, une invention doit légalement satisfaire à 4 conditions :
– produire un effet technique nouveau– Avoir un caractère industriel par son objet, son application ou son résultat– Être nouvelle (ne pas faire l’objet d’antériorité, ne pas être connue du public)– Présenter un caractère inventif (ne pas découler de l’état de l’art et/ou ne pas être évidente pour tout homme du métier)
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Février 2008
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Février 2008
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Février 2008
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CREATIONS ESTHETIQUESDESSINS ET MODELES
PROTEGE L’APPARENCE D’UN PRODUIT
LORSQUE CETTE APPARENCE EST
NOUVELLEPRESENTE UN CARACTERE INDIVIDUELPROTECTION D’UNE DUREE ENTRE 15 ET 25 ANS
- En principe, les droits naissent au profit du ou des auteurs de l’œuvre ;
- Ce principe vaut aussi pour les salariés qui conservent leurs droits, sauf à les céder par le biais de leur contrat de travail ou de conventions collectives ;
Il existe quelques exceptions légales à ce principe), dans lesquelles les droits naissent ou sont réputés cédés au profit de l’employeur (qui peut être une personne morale)
• La protection est accordée indépendamment de l’accomplissement de formalités
• L’auteur jouit des droits attaché à cette qualité du seul fait de la création de l’œuvre
• La loi belge se distingue de législations étrangères qui subordonnent l’octroi du droit d’auteur au dépôt de l’oeuvre et à son enregistrement auprès d’un organisme officiel (copyright)
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L’auteur Art. 6. Le titulaire originaire du droit d'auteur est la personne physique qui a créé l'oeuvre.(Est présumé auteur, sauf preuve contraire, quiconque apparaît comme tel sur l'oeuvre, sur une reproduction de l'oeuvre, ou en relation avec une communication au public de celle-ci, du fait de la mention de son nom ou d'un sigle permettant de l'identifier.)
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Principe légal du droit d’auteur
• L’auteur d’une œuvre littéraire ou artistique a seul le droit de la reproduire ou d’en autoriser la reproduction sous quelque forme que ce soit
• L’auteur d’une œuvre littéraire ou artistique a seul le droit de la communiquer au public par un procédé quelconque
• Ce droit comporte également le droit exclusif d’en autoriser l’adaptation ou la traduction
Article 1. § 1. L'auteur d'une oeuvre littéraire ou artistique a seul le droit de la reproduire ou d'en autoriser la reproduction, de quelque manière et sous quelque forme que ce soit (, qu'elle soit directe ou indirecte, provisoire ou permanente, en tout ou en partie). Ce droit comporte notamment le droit exclusif d'en autoriser l'adaptation ou la traduction.Ce droit comprend également le droit exclusif d'en autoriser la location ou le prêt.L'auteur d'une oeuvre littéraire ou artistique a seul le droit de la communiquer au public par un procédé quelconque L'auteur d'une oeuvre littéraire ou artistique a seul le droit d'autoriser la distribution au public, par la vente ou autrement, de l'original de son oeuvre ou de copies de celle-ci.
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Article L112-2(Loi n° 94-361 du 10 mai 1994 art. 1 Journal Officiel du 11 mai 1994)Sont considérés notamment comme oeuvres de l'esprit au sens du présent code : 1° Les livres, brochures et autres écrits littéraires, artistiques et scientifiques ; 2° Les conférences, allocutions, sermons, plaidoiries et autres oeuvres de même nature ; 3° Les oeuvres dramatiques ou dramatico-musicales ; 4° Les oeuvres chorégraphiques, les numéros et tours de cirque, les pantomimes, dont la mise en oeuvre est fixée par écrit ou autrement ; 5° Les compositions musicales avec ou sans paroles ; 6° Les oeuvres cinématographiques et autres oeuvres consistant dans des séquences animées d'images, sonorisées ou non, dénommées ensemble oeuvres audiovisuelles ; 7° Les oeuvres de dessin, de peinture, d'architecture, de sculpture, de gravure, de lithographie ; 8° Les oeuvres graphiques et typographiques ; 9° Les oeuvres photographiques et celles réalisées à l'aide de techniques analogues à la photographie ; 10° Les oeuvres des arts appliqués ; 11° Les illustrations, les cartes géographiques ; 12° Les plans, croquis et ouvrages plastiques relatifs à la géographie, à la topographie, à l'architecture et aux sciences ; 13° Les logiciels, y compris le matériel de conception préparatoire ; 14° Les créations des industries saisonnières de l'habillement et de la parure. Sont réputées industries saisonnières de l'habillement et de la parure les industries qui, en raison des exigences de la mode, renouvellent
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Les droits patrimoniaux Art. 3. § 1.
Les droits patrimoniaux sont mobiliers, cessibles et transmissibles, en tout ou en partie, conformément aux règles du Code civil. Ils peuvent notamment faire l'objet d'une aliénation ou d'une licence simple ou exclusive.
droit de reproductiondroit d’adaptationdroit de communication au publiucdroit de traductiondroit de représentation
Droit de reproduction•La reproduction consiste dans la fixation matérielle de l'œuvre par tous procédés qui permettent de la communiquer au public d'une manière indirecte.•Elle peut s'effectuer notamment par imprimerie, dessin, gravure, photographie, moulage et tout procédé des arts graphiques et plastiques, enregistrement mécanique, cinématographique ou magnétique.•Pour les œuvres d'architecture, la reproduction consiste également dans l'exécution répétée d'un plan ou d'un projet type.
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Art. 3. § 1. A l'égard de l'auteur, tous les contrats se prouvent par écrit. Les dispositions contractuelles relatives au droit d'auteur et à ses modes d'exploitation sont de stricte interprétation.
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Art. 3. § 1. La cession de l'objet qui incorpore une oeuvre n'emporte par le droit d'exploiter celle-ci, l'auteur aura accès à son oeuvre dans une mesure raisonnable pour l'exercice de ses droits patrimoniaux.
118
121lundi 21 octobre 13
La loi protège l’expression artistique sans tenir compte:
• Du genre de l’œuvre (littéraire, musical, artistique, etc.)
• De sa forme (orale, écrite, plastique, etc.)• De son mérite (la protection est
indépendante de toute notion de beauté, de qualité)
• De sa destination (art pur ou art appliqué)
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Le droit moral (art 1, §2 de la loi du 30/6/1994)
L'auteur d'une oeuvre littéraire ou artistique jouit sur celle-ci d'un droit moral inaliénable. La renonciation globale à l'exercice futur de ce droit est nulle. Celui-ci comporte le droit de divulguer l'oeuvre. Les oeuvres non divulguées sont insaisissables. L'auteur a le droit de revendiquer ou de refuser la paternité de l'oeuvre. Il dispose du droit au respect de son oeuvre lui permettant de s'opposer à toute modification de celle-ci. Nonobstant toute renonciation, il conserve le droit de s'opposer à toute déformation, mutilation ou autre modification de cette oeuvre ou à toute autre atteinte à la même oeuvre, préjudiciables à son honneur ou à sa réputation.
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124lundi 21 octobre 13
les exceptions
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Courte citationles licences légales reprographiecadre familial (communication et reproduction)compte rendus d’actualitéreproduction ou communication accessoireparodie pastichedomaine public (70 ans)
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Le triple test des exceptions
• Les exceptions ne peuvent:– S’appliquer que dans des cas limités– Porter atteinte à l’exploitation normale de
l’œuvre– Causer un préjudice injustifié aux intérêts
légitime des ayants droit
126lundi 21 octobre 13
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Les droits voisins
Les auxiliaires de la création, dont l’intervention est requise par les auteurs
ou leurs ayants-droits pour assurer la communication de leurs œuvres au
public, jouissent aussi de droits sur leur activité, dénommés droits voisins du
droit d’auteur.
127lundi 21 octobre 13
Principe légal du droit voisin
• L’artiste interprète a seul le droit de reproduire sa prestation ou d’en autoriser la reproduction sous quelque forme que ce soit
• Il a seul le droit de la communiquer au public par un procédé quelconque
• Durée du droit voisin: 50 après la mort!
128lundi 21 octobre 13
Contenu variés des droits
• Droits patrimoniaux vs droit moral– Durée limitée vs perpétuel en FR
• Durée 70 ans• Droit de reproduction vs communication
publique• Droit exclusif vs cessions de droits
129lundi 21 octobre 13
Différent types de rémunération• Rémunération proportionnelle• Rémunération via cession• Rémunération via sociétés de gestion
collective• Négociations individuelles• Tarifs identiques (entente illégale) vs tarifs
différents (abus de position dominante)• Artiste-auteur salarié• Licence légale
130lundi 21 octobre 13
Quelle type d’autorisation pour une communication internet?
• Droit de reproduction pour les supports papiers et digitaux
• Droit de communication au public pour Intranet et Internet
• Une autorisation pour un usage n’entraîne pas l’autorisation pour un autre usage
• Attention au droit moral:– Divulgation– Paternité– Respect de l’œuvre– Honneur et réputation
131lundi 21 octobre 13
A qui demander l’autorisation?
• A l’auteur• Aux artistes interprètes• Aux titulaires de droits voisins• Aux cessionnaires de droits• Aux sociétés de gestion de droits
Sociétés de ges2on collec2ve : Be: SABAM, SACD, SCAM, SOFAM, URADEX, ETC.
F: SACEM, ADAMI, SCPP, SPPF, SPEDIDAM, ADAMI,...
Les u2isateurs:Radiodiffuseurs, web radio, organisateurs, producteurs, etc.
Donnent un mandat de gesAon de leurs droits
Négocient un contrat de licence généralement forfaitaire avec garanAe contre le recours des Aers
133lundi 21 octobre 13
Sociétés de gestion de droits
• Contrats avec les auteurs, artistes• Contrats de représentation réciproque• Contrats avec les utilisateurs
– Internet– Web TV– Webradio interactive ou non– Musique à la demande
• Répartition des droits
134lundi 21 octobre 13
Cession de droits des collaborateurs
• Clause obligatoirement écrite• Interprétation stricte de ces clauses• Uniquement si la création de l’œuvre entre dans le cadre
du contrat de travail-statut• Précisions quant
– Au droit cédé– À la rémunération– L’étendue de la cession– La durée de la cession
• Différence avec l’informatique !• Différence avec le système du copyright !
135lundi 21 octobre 13
Cession de droits des sous-traitants
• Clause obligatoirement écrite• Interprétation stricte de ces clauses• Précisions quant
– Au droit cédé– À la rémunération– L’étendue de la cession– La durée de la cession
136lundi 21 octobre 13
Quid si pas de cession de droits?
• Le collaborateur ou le sous-traitant reste titulaire des droits
• Négociations en cas de licenciement ou de fin de contrat
• Action en cessation possible
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Les œuvres non protégées
• Les discours politiques• Les discours parlementaires• Les actes officiels
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Les licences « libres »
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Le mode de fonctionnement des licences libres
« Tout ce qui n’est pas interdit est permis »
Pas d’autorisaAon à demander tant qu’on reste dans le cadre de la licence
Il faudra conclure un contrat pour lever une restricAon posée par la licence
Exemple des licences Creative Commons
4 conditions et 6 contrats
140lundi 21 octobre 13
Les licences « libres »
• Les origines : le « logiciel libre » (licences GNU)
• Mouvement du « copyleft »
• Philosophie : exploiter positivement le droit d'auteur pour autoriser d'office la copie, la distribution, la modification de l'oeuvre dans un but d'amélioration, de partage et de constitution de « biens communs »
141lundi 21 octobre 13
Les licences « libres »
• Gestion individuelle
• Autorisations expresses, spéciales, a priori– la licence est attachée à l'oeuvre
142lundi 21 octobre 13
Les licences « libres »La plus populaire, inventée en
2002 par Lawrence LessigPrncipe de la bibliothèque
d’AlexandrieLicence « libre - free » ?Free n’est pas gratuit
143lundi 21 octobre 13
• Quatre attributs :– Paternité (atribute)
– Pas de dérivé (nd)
– Share-alike (sa)
– Non commercial (nc)
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Les licences « libres »
• Six licences :– By– By-nd– By-nc-nd– By-nc– By-nc-sa– By-sa
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Février 2008
146lundi 21 octobre 13
Février 2008
147lundi 21 octobre 13
Février 2008
148lundi 21 octobre 13
Février 2008
149lundi 21 octobre 13
Février 2008
150lundi 21 octobre 13
Février 2008
151lundi 21 octobre 13
Février 2008
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Février 2008
153lundi 21 octobre 13
Février 2008
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Février 2008
155lundi 21 octobre 13
Février 2008
156lundi 21 octobre 13
Février 2008
157lundi 21 octobre 13
Février 2008
158lundi 21 octobre 13
Février 2008
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• Credits: Cartoon concept and design by Neeru Paharia. Original illustrations by Ryan Junell, Photos by Matt Haughey. This comic strip is licensed under a Creative Commons Attribution license.Categories: About | Comic
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•to Remix — to adapt the workUnder the following conditions:
Attribution. You must attribute the work in the manner specified by the author or licensor (but not in any way that suggests that they endorse you or your use of the work).
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161lundi 21 octobre 13
Les licences « libres »
• Obligations de l'utilisateur : mentionner l'identité de l'auteur original et des auteurs
des oeuvres dérivées
inclure une copie de la licence à chaque exemplaire de l'oeuvre qu'il distribue ou communique
conserver intactes toutes les indications qui renvoient à la licence
s'abstenir d'apposer sur l'oeuvre des restrictions d'utilisation, notamment par des DRM
162lundi 21 octobre 13
Les licences « libres »
• Utilisation marketing des licences libres :
– Facilite la diffusion virale– Facilite la cocréation de valeur
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Les licences « libres »
• Souvenez-vous : la licence CC est toujours attachée à l'oeuvre...
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Plan d’actions à entreprendre ?Clauses de cession de droits avec tous les
collaborateursClauses de cession de droits avec tous les sous-
traitantsPrévoir un contrat type avec tous les modes
d’utilisationVérification des autorisations pour toute œuvre
utilisée dans la communicationProtection contre les tiers des œuvres réalisées en
internePréciser les responsabilités éditoriales
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Principes de base du droit à l’image
• La Convention européenne des droits de l'homme stipule en son article 8 le droit au respect de la vie privée. Selon la jurisprudence, cet article couvre la protection du droit à l'image. Il n'est pas nécessaire de prouver que la reproduction de cette image ait causé un préjudice.
• "Ni l'auteur, ni le propriétaire d'un portrait, ni tout autre possesseur ou détenteur d'un portrait n'a le droit de le reproduire ou de le communiquer au public sans l'assentiment de la personne représentée ou celui de ses ayants droit pendant vingt ans à partir de son décès".
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Applications pratiquesL'autorisation de la personne photographiée doit être demandée. Pour les personnages publics et les personnes privées qui accèdent temporairement à la vie publique, cette autorisation est considérée comme implicite, pour autant que les images relative à la vie publique des personnes concernées soient publiées dans un contexte de couverture d'événements relevant de l'actualité. Le consentement donné par une personne pour la réalisation d'une photo n'implique aucun consentement à la reproduction de son image ou à la communication de celle-ci au public.Pour qu'une personne puisse évoquer le droit à l'image, il faut que la personne photographiée soit identifiable.
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Février 2008
170lundi 21 octobre 13
Il n’y a pas que les images des personnes physiques!
• Images des œuvres d’art
• Images de bâtiments publics (tour Eiffel, Atomium)
• Image de maisons particulières
• Pour les photos il y a donc trois autorisations à demander:– Le photographe– Le sujet photographié
– Le diffuseur
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Quelles précautions prendre avant la publication d’une photographie ?
• Demander l’autorisation de l’auteur de la photographie pour reproduire son « œuvre »
• Demander les autorisations inhérentes aux informations représentées
Personne Oeuvre Marque Objet industriel
Autorisation de la personne ou de son représentant légal pour les mineurs dès lors que cette personne est reconnaissable
Autorisation de l’auteur de l’œuvre (architecte si édifice, créateur son œuvre plastique ou personnage de fiction… excepté si le droit d’auteur est tombé dans le domaine public. Attention : demander l’autorisation également du propriétaire.
Autorisation du titulaire de la marque (ou logo, nom..) pour la reproduire si celle-ci est déposée
Autorisation des personnes ayant déposé le brevet (durée de protection : 25 ans sauf prorogation)
Source Datice
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Que faut-il faire avant de publier une image?
demander les autorisations:
photographepersonne photographiéepour une oeuvre l’auteur (y compris architecture, etc.)pour un objet l’auteur
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Rapports entre droit à l’image et droit d’auteur
L’évolution des usages dans les communautés numériques entre en conflit avec l’affirmation du lien fort entre :
Image et personne représentée
Auteur etImage - œuvre de l’esprit
DROIT A L’IMAGE DROIT D’AUTEUR
Le droit à l’image est un droit de la personnalité:Chaque personne détermine souverainement la manière dont elle se présente aux autres. En principe, l’image ne peut être fixée ou modifiée sans l’autorisation de la personne représentée.
L’auteur d’une œuvre de l’esprit jouit sur cette œuvre, du seul fait de sa création, d’un droit de propriété exclusif et opposable à tous.
En principe, l’image-œuvre ne peut être fixée ou modifiée sans l’autorisation de l’auteur.
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Limites du droit à l’image et du droit
d’auteur
DROIT A L’IMAGE
LIBERTE D’EXPRESSIONLa personne ne peut pas s’opposer à:
-La reproduction de son image dans le cadre d’une information légitime du public sur un fait d’actualité ou un débat d’intérêt général. -La modification parodique de son image.
DROIT D’AUTEUR
DROIT A l’IMAGE vs
LIBERTE DE CREATION
Il existe un conflit potentiel entre droit à l’image et droit d’auteur.
L’appréciation souveraine de la personne dont l’image est fixée peut s’opposer à l’appréciation souveraine
du créateur quant au choix et au traitement des images. LIBERTE D’EXPRESSION
le créateur ne peut pas s’opposer à:-La modification parodique de son œuvre. -La reproduction de son œuvre graphique ou plastique dans le cadre d’une information légitime du public sur un fait d’actualité.