Patrimoine mégalithique du Golfe du Morbihan : un ensemble architectural et monumental aux origines d’un nouveau paysage culturel Carnac La Trinité sur-Mer Locmariaquer Larmor-Baden Arzon Sarzeau St-Gildas-de-Rhuys Ile-aux-Moines Ile-d’Arz St-Pierre-Quiberon Quiberon Ile-d’Hoëdic Ile-d’Houat Le Bono Crac’h St-Philibert Erdeven Plouharnel Belz Etel Ploemel Baden Arradon Sene St-Armel Le Hézo DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE BRETAGNE Projet pour une candidature au Patrimoine Mondial DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE BRETAGNE Service Régional de l’Archéologie, DRAC Bretagne, Hôtel de Blossac, 6 rue du Chapitre - 35044 Rennes CEDEX Conception graphique : Christian Guisiano 06.73.23.15.42 - Impression : Identic
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Projet pour une candidature au Patrimoine Mondialatlas.patrimoines.culture.fr/PDF/MD_1849/plaquette unesco drac2.pdf · patrimoine mégalithique du Golfe du Morbihan. Aujourd’hui,
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Patrimoine mégalithique du Golfe du Morbihan :un ensemble architectural et monumental aux
origines d’un nouveau paysage culturel
Carnac
La Trinité sur-Mer
Locmariaquer
Larmor-Baden
Arzon
Sarzeau
St-Gildas-de-Rhuys
Ile-aux-Moines
Ile-d’Arz
St-Pierre-Quiberon
Quiberon
Ile-d’Hoëdic
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Le Bono
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St-Philibert
Erdeven
Plouharnel
Belz
Etel
Ploemel
Baden
Arradon
Sene
St-Armel
Le Hézo
DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE BRETAGNE
Projet pour une candidature au Patrimoine Mondial
DIRECTION RÉGIONALE DES AFFAIRES CULTURELLES DE BRETAGNE
Service Régional de l’Archéologie,DRAC Bretagne, Hôtel de Blossac, 6 rue du Chapitre - 35044 Rennes CEDEX Co
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Préface
1
En tant que forme architecturale spécifi que, le Mégalithisme est un phénomène largement répandu dans de nombreux pays et, en se sens, les mégalithes du Morbihan ne constituent pas une singularité. Cependant, parmi les concentrations plus ou moins considérables qui s’observent ici et là de par le monde, le littoral morbihannais représente une zone exceptionnelle par le nombre, l’importance et la variété de ses monuments. Assimilés fréquemment aux premières grandes architectures de l’Humanité édifi ées à partir des Vème et IVème millénaires avant notre ère, ces ensembles mégalithiques s’inscrivent dans un environnement occupé, puis transformé par les premières sociétés d’agriculteurs et d’éleveurs, un paysage culturel structuré par ces sociétés.
Il convient aujourd’hui d’engager le travail préparatoire à la constitution d’un dossier en vue de sa présentation à l’Unesco. La première étape, dont ce fascicule nous présente les éléments essentiels, est celle de la défi nition du projet, de son périmètre et de ses ambitions. Si les « Sites mégalithiques de Carnac » fi gurent sur la liste indicative de l’Unesco depuis septembre 1996, quel sens et quelles ambitions souhaitons nous donner à ce projet ? Est-il raisonnable ou envisageable de limiter les ambitions aux seuls alignements de Carnac et à quelques autres monuments emblématiques dont chacun pourrait aisément dresser la liste ? Ou bien devons nous centrer les réfl exions sur un espace géographique cohérent répondant à un certain nombre de critères ?
Cette première étape de la réfl exion, conduite et présentée par les services de la Direction régionale des affaires culturelles, identifi e un certain nombre d’éléments de cohérence au profi t d’une aire géographique susceptible de devenir un territoire de projet.
Ce travail n’est pas l’aboutissement d’une réfl exion et d’un projet, mais un cadre, susceptible d’être adapté ou modifi é, mais nécessaire à la mobilisation des acteurs locaux qui porteront le projet.
François PHILIZOTPréfet du Morbihan
Le Mégalithisme
Dans les années 1980, l’ouverture d’importants chantiers de fouilles et
de restauration autour des monuments d’Er-Grah, de la Table-des-Marchands et
du Grand-Menhir à Locmariaquer tout comme la mise en œuvre d’un vaste programme de sauvegarde et d’aménagement des sites d’ali-gnements à Carnac ont marqué une volonté de voir se développer d’importants projets d’études, de protection et de valorisation du patrimoine mégalithique du Golfe du Morbihan.
Aujourd’hui, cette volonté se traduit par la perspective de présenter un dossier d’inscrip-tion de ce patrimoine au titre du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au regard d’un tel enjeu, les engage-ments du ministère de la Culture et de la Communication/Drac de Bretagne se portent vers un projet de territoire visant à conserver la cohérence de tout un ensemble architectu-ral (mégalithique), environnemental, mais éga-lement social. En ce sens, la DRAC de Bretagne a proposé une zone d’étude validée par le comité scientifi que de Carnac (placé sous la présidence du professeur Yves Coppens) et portant sur 26 communes réparties entre la Ria d’Etel et la presqu’île de Rhuys.
Un patrimoine d’exception
La notoriété mondiale de ce secteur géo-graphique repose non seulement sur une remarquable densité et diversité de ves-tiges mégalithiques mais également sur la place privilégiée qu’il occupe dans l’his-toire de l’archéologie préhistorique et des recherches sur le mégalithisme. Les avancées les plus récentes de ces dernières conduisent
aujourd’hui à considérer chaque monument non plus pour lui-même, mais inscrit dans un ensemble, un réseau de sites n’ayant de signi-fi cation que dans sa relation avec les autres et son environnement. A cet égard, l’espace naturel exceptionnel lié à la dépression du golfe offre la possibilité d’aborder les rapports des hommes du Néolithique à cet espace, notamment à travers sa structuration par les architectures mégalithiques pendant plus de deux millénaires.
Les nombreux monuments mégalithiques immergés, au premier rang desquels fi gurent l’ensemble d’Er-Lannic (Arzon), celui de Kerbougnec (St-Pierre-Quiberon), de Kerdual (Trinité-sur-Mer) et bien d’autres découvertes récentes, sont là pour apporter un témoignage unique de ce rapport singulier de l’Homme avec cet environnement depuis les débuts du Ve millénaire.
Cet ensemble architectural au regard des cri-
tères d’inscription au Patrimoine mondial.
Il s’agit, en effet, des premières architectures de pierre connues en Europe occidentale, édi-fi ées par les premières sociétés néolithiques d’agriculteurs/éleveurs. Ces architectures sont inscrites dans l’environnement où elles jouent un rôle de repères géographiques et participent ainsi à la création de paysages. Puissances massives et, en tant que telles déjà chargées de symboles, beaucoup d’entre elles sont parées de riches gravures comme à Gavrinis (Larmor-Baden), le Petit-Mont (Arzon), où encore les stèles de Locmariaquer, concentration de chefs d’oeuvre de l’art ajou-tant à cet ensemble un caractère exceptionnel et universel.
Introduction
3
Dd’
de rd’Er-Gr
du Grand-M
Un patrimoine d’exception
Le département
du Morbihan est
particulièrement
riche en monuments
importants qui fi gurent
parmi les lieux de
réputation internationale,
emblématiques du
mégalithisme.
2
Ce secteur géographique comprend des tumulus géants dont ne subsistent plus que de très rares exemplaires. Les tumulus de Saint-Michel à Carnac, ceux du Mané-er-Hroëck et du Mané-Lud à Locmariaquer, celui de la « Butte-de-César » à Arzon, comptent parmi les plus imposants d’Europe. Outre des carac-tères architecturaux particuliers, ces édifi ces ont livré un mobilier funéraire d’une richesse exceptionnelle qui ne ren-contre pas d’autres équivalents avant le bord de la mer Noire. Composé de lames de haches polies en roches alpines, de perles et pendentifs en variscite dont la source est localisée dans le nord-ouest de la péninsule ibérique, ces ensembles constituent une référence majeure à l’échelle non seulement régionale mais de l’Europe. Ils témoignent, en outre, d’échanges de matières et d’infl uences sur des distances considérables.
Cet espace compris entre la Ria d’Etel
et la presqu’île de Rhuys est particuliè-
rement renommé pour offrir un exemple
éminent d’ensembles architecturaux
représentatifs de types de construc-
tions mégalithiques mettant en œuvre
des innovations et savoir-faire tech-
niques des sociétés néolithiques (trans-
ports de blocs de plusieurs tonnes,etc.)
Tout comme les châteaux, les cathé-
drales et autres ouvrages monumen-
taux, nombre de vestiges d’architectures
mégalithiques demeurent encore
visibles en surface. Chargées de sym-
boles, ces pierres furent et demeurent
très présentes aujourd’hui structurant
non seulement le paysage mais les
cultures” des sociétés depuis la préhis-
toire jusqu’à nos jours.Cette insertion
dans le paysage
confère aux méga-
lithes un double
“caractère”, une
double “valeur”,
à la fois histo-
rique et paysagère
comme patrimoine
culturel et envi-
ronnemental (non
seulement des
sociétés passées
mais actuelles).
Un premier bilan
L’objectif du projet proposé sur cette zone cohérente de dépression du Golfe est de créer une dyn amique qui devrait permettre d’en étendre le périmètre sur la base de critères d’études et de ges-tion patrimoniale qui auront été déve-loppés et ce, afi n de mieux répondre aux attentes des collectivités en termes de projet de développement à l’échelle d’un territoire et de préparer le plan de ges-tion des ensembles qui seront proposés à l’Unesco.
Dans cette perspective, ce document dresse un premier bilan général par commune de ce patrimoine mégalithique à partir des informations concernant les sites recensés dans l’inventaire archéo-logique du Ministère de la Culture et de la Communication (DRAC de Bretagne/
Service régional de l’archéologie). Chaque monument étant inscrit dans un réseau de sites, les communes ne sont pas présentées par ordre alphabétique mais selon un cheminement qui tisse les liens entre ces différentes réalisations mégalithiques, parfois plus discrètes,
jusqu’à être dissimulées, enfouies, immergées.
Dans ses grandes lignes, cette fi che par commune regroupe divers types de renseigne-ments :
une cartographie
Celle-ci a moins pour but de livrer une localisation précise des sites que de faire appa-raître un panorama de leur dis-
tribution générale, les disparités dans la connaissance de ce patrimoine, les dis-parités dans les mesures de protection et de conservation. Pour autant, il ne s’agit pas d’un document fi gé mais qui évolue au fur et à mesure de l’actualisa-tion des informations.
Cartes et diagrammes ne correspondent pas à un recensement systématique de chaque monument mais des sites. La notion de site pouvant regrouper un ou plusieurs édifi ces (un menhir isolé ou un complexe de plusieurs édifi ces).
Bilan de l’existant
Celui-ci fait apparaître :
! les différentes réalités que recouvre ce patrimoine mégalithique dans leur acception phénoménologique
mégalithiques demeurent encore
visibles en surface. Chargées de sym-
boles, ces pierres furent et demeurent
très présentes aujourd’hui structurant
non seulement le paysage mais les
cultures” des sociétés depuis la préhis-
toire jusqu’à nos jours.Cette insertion
Service régional de l’archéologie).Chaque monument étant inscrit dans un réseau de sites, les communes ne sontpas présentées par ordre alphabétique mais selon un cheminement qui tisse les liens entre ces différentes réalisations mégalithiques, parfois plus discrètes,
5
(dolmens, menhirs, tumulus) sans entrer, à ce stade des études, dans le détail de la diversité typologique des monuments qui fera l’objet de l’étape suivante.
! les différentes protections appli-quées :
l Monuments inscrits ou classés au titre des Monuments historiques et leurs espaces protégés, ainsi que les monuments protégés au titre des Sites,
l Protection 2 : monuments ou sites non protégés au titre des Monuments Historiques, mais pour lesquels une demande de protection a été faite ou devra être envisagée dans le cadre des documents de pla-nifi cation urbaine (PLU…),
l Protection 1 : sites ou indices de sites à prendre en compte dans le cadre des procédures d’aménage-ment du territoire, par exemple dans le cadre de l’archéologie préventive,
l sans protection : sites ou indices de sites qui ne bénéfi cient pas, dans l’immédiat, de mesures particulières en raison de l’état de nos connais-sances (en-sembles non ou mal loca-lisés…).
! une évaluation des destructions (depuis 70 ans) par rapport aux inven-taires anciens (notamment celui de Z. Le Rouzic, réalisé en 1939). L’objectif est ici d’évaluer l’ érosion subie par un patrimoine dont on imagine parfois mal la vulnérabilité.
Ce premier socle d’informations présen-tées doit pouvoir permettre de mieux préparer les phases suivantes et débou-cher sur un rapport précis :
! des destructions et de leur causes (activités agricoles, réalisations rou-tières et urbaines, érosions marines etc.),
! des systèmes de pro-tection mis en place (MH ou autres), ceux à mettre en place et le choix raisonné des modes de protection les plus adaptés,
! des zones de pros-pections priori-taires (et des types d’actions ou d’opé-rations à envisager par zones de pros-pections),
! des zones de protections priori-taires à mettre en place ou à ren-forcer. Il conviendra également d’élaborer un modèle prédictif de sensibilité de ces architectures aux différentes formes d’érosion, natu-relles ou anthropiques afi n d’anti-ciper, par exemple, les facteurs d’altération liés à une fréquenta-tion touristique qui peuvent varier d’un monument à l’autre. La DRAC, Service régional de l’archéologie, a déjà engagé en collaboration avec les syndicats intercommunaux une phase expérimentale d’état des lieux d’une première série de monu-ments, étape préalable à une phase
d’état sanitaire des architectures qui pourront être retenues dans le cadre du projet de protection.
Un tel projet de Recherche, de Protection et de Valorisation avec la préparation d’un dossier d’inscription au titre “patri-
moine mondial” UNESCO ne peut s’appuyer sur une vision uniquement superfi cielle du problème. C’est pourquoi les trois aspects « Recherche », « Protection », « Valorisation » de cette question doivent être réar-ticulés pour aboutir à une implication sociale dans la préservation du patri-moine. Ce document les décline pour chacune des communes sans toutefois en livrer une énumération
exhaustive. Celle-ci serait trop longue dans le cadre de ce premier bilan qui retient seulement quelques exemples parmi les plus représentatifs.
Les différentes étapes de ce processus ne peuvent reposer que sur un projet raisonné à l’échelle d’un territoire, porté par l’ensemble des acteurs concernés et adapté à l’avancement des différentes étapes du programme.
Christine Boujot et Stéphane Deschamps (DRAC Bretagne/Service Régional de l’Archéologie). Octobre 2010
Cet espace
compris entre
la Ria d’Etel et la
presqu’île de Rhuys est
particulièrement
renommé.
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Ce premier socle
d’informations
présentées doit pouvoir
permettre de mieux
préparer les phases
suivantes du
projet.
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Sommaire
6
Le Hézo - P.53St-Armel - P.52
Sene - P.11
Arradon - P.50Baden - P.48Ploemel - P.47
Etel - P.46
Belz - P.44
Plouharnel - P.42
Erdeven - P.40
St-Philibert - P.38
Crac’h - P.36
Le Bono - P.34
Ile-d’Houat - P.32
Ile-d’Hoëdic - P.30
Quiberon - P.28
St-Pierre-Quiberon - P.26
Ile-d’Arz - P.24
Ile-aux-Moines - P.22
St-Gildas-de-Rhuys- P.20 Sarzeau - P.18
Arzon - P.16
Larmor-Baden - P.14
Locmariaquer - P.12
La Trinité sur-Mer - P.10
Carnac - P.8
Ploe40 47 Crac
ono - P.3
Bade
34 e-aux-Moines Ile
Arrad
P.2-
P.44
Sene - P.11
P.5352 zo - P
Sarzeau - P.18
Le HéézSt-A
St-Gildas-de-Rhu
P..16
P.14
uer - P.12
-Philibert - P..38S
P.10
St
P.8
P.466
42
P.266
332
P.30P 30
uiberonQu - P.288
Ile-ddon - P.50
22 S
Préface - P.1
Introduction - P.3
Carte générale - P.54
7
Recherche
1727-1737 : Christophe-Paul de Robien1760-70 : le comte Anne-Claude de Caylus1780-90 : Jean-Baptiste Ogée1790-1800 : Malo Corret de la Tour d’Auvergne1800-1820 : Jacques Cambry et Armand Maudet de Penhouët1820- 30 : chanoine Mahé et la création de la société polymatique du Morbihan, chevalier
Christophe Paulin de la Poix de Fréminville1830- 40 : Murray Vicars et John Barthust Deane, Alexandre Blair et Francis Ronalds,
Prosper Mérimée1850-60 : François-Marie Cayot-Delandre1860-80 : René Galles , Davy de Cussé, Alphonse et Gustave de Closmadeuc,
René et Louis Galles, William Collings Lukis et Henry Dryden, James Fergusson, abbé Collet, abbé Lavenot, Henri du Cleuziou, James Miln
1880-1900 : abbé Luco, Félix Gaillard,1895- 1940 : Zacharie Le Rouzic, Marthe et Saint-Just Péquart1940- : Werner Hülle1970-80 : Alexander Thom et son fils A.S. Thom1980- 95 : Charles-Tanguy Le Roux, Jean l’Helgouac’h, Serge Cassen, Yannick Lecerf,
1880 : début des acquisitions et premières restaurations (Félix Gaillard/Louis Cappé)1890-1940 : nombreuses restaurations (Zacharie Le Rouzic)1882: inauguration du Musée archéologique J. Miln, actuellement Musée de préhistoire de Carnac (J. Miln, Le Rouzic)1990 : programme de sauvegarde, d’aménagement et de valorisation des sites d’alignements de Carnac (Mission Carnac-CMN)2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ) 9
degré de protection 1 (0)degré de protection 2 (13)
aucune protection (0)
classement MH (7 )
0 5 10 15 20
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
autres sites (2)
sites mégalithiques (20)
Depuis Carnac, les fi les de
pierres se poursuivent
sur la commune de la Trinité-sur-
Mer où fut découvert récemment un alignement
immergé de 46 dalles gisant aux pieds du monument funéraire de Kerdual, et tout un ensemble de monuments fondamentaux pour tenter d’expliquer l’ouvrage du plateau de Carnac.
Depuis Carnac,les fi les de
pierres sepoursuivent
sur la communede la Trinité-sur-
Mer où fut découvertrécemment un alignement
La Trinité sur-Mer
Recherche
1866 : Davy de Cussé et Louis Galles (fouilles de Kermarquer)
1867 : Davy de Cussé et Louis Galles (fouilles du tertre de la Vigie et Kerdro-Vihan)
1867 : Davy de Cussé et Louis Galles (fouilles de Mané-Roullarde et dolmen de Kervilor)1867 : Lukis (fouilles de Kermarquer)1864-72 : William Collings Lukis (fouilles de Kermarquer)1879 : James Miln ((fouilles de Mané-Roullarde)1886 : Félix Gaillard (fouilles de Kervilor)1887 : Félix Gaillard (fouilles de Kermarquer)1899-1900 : Zacharie Le Rouzic (fouilles de Kerdro-Vihan))1905-1927 : Zacharie Le Rouzic (fouilles et restaurations de Kermarquer)1898-1927 : Zacharie Le Rouzic (fouilles et restaurations de Kervilor)1900 : Zacharie Le Rouzic (fouilles et restaurations de Mané-Roullarde)1976 : Yannick Lecerf (fouilles de Kermarquer)2001 : Serge Cassen, Jacobo Vaquero (sondage du tertre et alignement de Kerdual)2010 : Nicolas Fromont (fouilles préventives aux abords de Mané-Roullarde- INRAP).
Un ensemble fondamental
10 11
site néolithique de Mané Roullarde
(fouille préventive INRAP)
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
PLU en cours
dolmens/allées-couvertes/coffres
menhirs/stèles
tumulus/tertres
protection MH (inscrits/classés)
protection 2 (à préserver)
protection 1 (à contrôler)
aucune protection
Valorisation
1927 : nombreuses restaurations Le Rouzic
1930 : " Zacharie Le Rouzic (restauration Mané-Roullarde)
" 1 panneau route des mégalithes (Mané Roullarde)
2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ)
2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)
Fin des Alignements – Le petit Ménec Vue des fouilles préventives de Mané Roullarde
degré de protection 1 (12)degré de protection 2 (12)
aucune protection (2)
classement MH (12)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 5 10 15 20 25 30 35 40
autres sites (29)
sites mégalithiques (38 )
On y trouve des architectures mégalithiques sous leurs formes les plus colossales et monumentales :
" les tumulus géants du Mané-er-Hroëck et du Mané-Lud qui, tout comme celui de St-Michel à Carnac, ont livré un mobilier funéraire d’une richesse
exceptionnelle; " l’alignement du Grand-Menhir, mégalithe colossal de plus de 300 tonnes brisé
aux pieds de la non moins célèbre Table-des-Marchands : son imposante dalle de couverture richement ornée est un fragment d’une stèle dont un autre morceau est réemployé dans la construction du dolmen de Gavrinis à Larmor-Baden.
On y trouve des architectures mégalithiques sous leurs formes les plus colossales et monumentales :
" les tumulus géants du Mané-er-Hroëck et du Mané-Lud qui, tout comme celui de St-Michel à Carnac, ont livré un mobilier funéraire d’une richesse
exceptionnelle; " l’alignement du Grand-Menhir, mégalithe colossal de plus de 300 tonnes brisé
aux pieds de la non moins célèbre Table-des-Marchands : son imposante dalle de
Locmariaquer
Recherche
1811-1813 : Joachim Renaud (fouilles de la Table-des-Marchands et des Pierres Plates)1843 : Duc de Nemours (fouilles du Mané Lud)1860 : De Bonstetten et Louis Galles (fouilles du Mané Rethual)1862-64 : René Galles (fouilles du Mané-er-Hroëck et du Mané-Lud)1867 : W.-C. Lukis (relevés du dolmen de Kerveresse)1886 : Galland (fouille du dolmen de Kerdaniel)1908-1909 : Zacharie Le Rouzic (Fouilles d’Er-Grah et Grand-menhir)1911 : Zacharie Le Rouzic (Fouilles du Mané Lud)1927 : Le Chevalier de Fréminville1986- 94 : C.-T. Le Roux, J.-Y. Tinevez, Y. Lecerf (fouilles du tumulus d’Er-Grah)1986-94 : J. L’Helgouac’h, Serge Cassen (fouilles de la Table-des-Marchands
et du Grand-Menhir)
Valorisation
1937-38 : Z. Le Rouzic (restauration de la Table des Marchands)1991-1992 : " Bâtiments de France " Pôle d’accueil CMN
" panneaux route des mégalithes (5)2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ) 2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)2009 : projet de valorisation Conservatoire du Littoral
Des édifi ces colossaux et ornés
12 13
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Fragments d’une même stèle réemployés dans la construction des dolmens de la Table des Marchands et de Gavrinis
degré de protection 1 (2)degré de protection 2 (5)
aucune protection (1 )
classement MH (4)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 3 6 9 12 15
autres sites (9)
sites mégalithiques (12)
Face à Gavrinis, l’îlot d’Er-Lannic est tout aussi célèbre avec sa double enceinte de pierres levées en partie immergée. Lors des fouilles de
1923, la découverte de plus d’une centaine de «coupes à socle» ajoute au caractère exceptionnel du site.
Le territoire de la commune conserve d’autres monuments majeurs comme
le grand cairn du Petit-Mont ou encore le tumulus géant de Tumiac. Ce dernier, tout comme
ses semblables de Locmariaquer et de Carnac, a livré un mobilier funéraire d’une richesse exceptionnelle qui ne rencontre pas d’autres équivalents avant les rivages de la mer Noire.
Face à Gavrinis, l’îlot d’Er-Lannic est tout aussi célèbre avec sa double enceinte de pierres levées en partie immergée. Lors des fouilles de
1923, la découverte de plus d’une centaine de «coupes à socle» ajoute au caractère exceptionnel du site.
Le territoire de la commune conserve d’autres monuments majeurs comme
le grand cairn du Petit-Mont ou encore le
Arzon
Recherche
1853 : Dr. Fouquet et Louis Galles (fouilles de Tumiac)1864 : Louis Galles et Cussé (Petit-Mont)1867 : Société polymatique du Morbihan (Bilgroix)1895 : Félix Gaillard (Grah Niaul)1923-1926 : Zacharie Le Rouzic (Les Cromlec’h d’Er-Lannic)1882 : de Closmadeuc (Er-Lannic)1924 : Saint-Just Péquart (Er-Lannic)1976-1977 : Michel Le Goffic1979-1987 : Joël Lecornec (Petit-Mont)1990- 1992 : Joël Lecornec (Bilgroix)1991 : Eric Le Gall (Er-Lannic)
Valorisation
1923-1926 : Zacharie Le Rouzic et les Péquarts (restaurations Er-Lannic)1934 : Zacharie Le Rouzic ( restaurations Tumiac)1936 : " Zacharie Le Rouzic ( restaurations Grah Niaul) " panneaux route des mégalithes (3) " panneaux DRAC/SRA " exposition permanente au Petit-Mont (CG 56)2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)
Un patrimoine mégalithique majeur
16 17
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
degré de protection 1 (1)degré de protection 2 (0)
aucune protection (0)
classement MH (8)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 2 4 6 8 10
autres sites (1)
sites mégalithiques (9)
Le groupe précédemment cité à Sarzeau s’étend dans
la commune de St-Gildas-de-Rhuys où plusieurs menhirs de
belles dimensions sont connus dans le secteur du Net. Ces derniers
constituent un complexe important probablement en lien avec le tumulus de Tumiac en Arzon. Le secteur comporte également un bel exemple d’allée-couverte.
Le groupe précédemmentcité à Sarzeau s’étend dans
la commune de St-Gildas-de-Rhuys où plusieurs menhirs de
belles dimensions sont connus dans le secteur du Net. Ces derniers
constituent un complexe important
St-Gildas-de-Rhuys
Recherche
1866 : Louis Galles (relevé de l’allée couverte du Net)
1921-1927 : Zacharie Le Rouzic, Marthe et St-Just Péquart (fouilles de l’allée couverte du Net)
1978 : Joël Lecornec (dolmen de Port Maria)
Valorisation
1978 : aménagement du site de Port Maria.
2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)
Des menhirs de belles dimensions
20 21
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
1823 : chanoine Mahé et F.-M.Cayot-Delandre (défrichement de Pen Liouse)
1864 : W.-C. Lukis (plans de Pen Liouse)1881 : abbé Luco (fouilles dolmen de
Pennero et de Pen er Guniec) 1883-84 : Gustave de Closmadeuc et abbé
Le Gouguec (fouilles Pen-Liouse)
Valorisation
2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)
" panneau de site (1)
degré de protection 1 (4)degré de protection 2 (3)
aucune protection (1)
classement MH (9)
adaddd
cdcd
autres sites (22)
sites mégalithiques (17)
La commune compte les restes d’une enceinte de menhirs et d’un alignement qui, d’après les descriptions anciennes, se poursuivait
jusqu’au rivage. En effet, une intervention réalisée en 2001 et 2002 a permis de localiser et d’enregistrer plus de 300 monolithes submergés,
découverts sur le platier rocheux et formant le prolongement de l’alignement du Moulin à Kerbougnec. L’environnement archéologique est particulièrement
riche avec de nombreux tumulus, coffres (comme ceux de Mané-Beg-er-Noz), dolmens, sans compter la célèbre nécropole mésolithique de Téviec réputée pour
présenter les toutes premières manifestations du mégalithisme dès le VIème millénaire av. J.-C.
La commune compte les restes d’une enceinte de menhirs et d’unalignement qui, d’après les descriptions anciennes, se poursuivait
jusqu’au rivage. En effet, une intervention réalisée en 2001 et 2002 apermis de localiser et d’enregistrer plus de 300 monolithes submergés,
découverts sur le platier rocheux et formant le prolongement de l’alignementdu Moulin à Kerbougnec. L’environnement archéologique est particulièrement
riche avec de nombreux tumulus, coffres (comme ceux de Mané-Beg-er-Noz),
St-Pierre-Quiberon
Recherche
1865 : Gustave de Closmadeuc (fouilles des coffres de Mané-Beg-er-Noz)
1867-1868 : W.-C. Lukis et H. Dryden (plans et relevés des alignements de Kerbougnec)
1877 : L. Chapelain-Duparc et Félix Gaillard (fouilles du dolmen de Roch-en-Aud)
1883 : Félix Gaillard (fouilles des dolmens de Port-Blanc et du cimetière de l’île Thinic)
1902-10 : Zacharie Le Rouzic (fouilles des coffres de Mané-Beg-er-Noz)
1916 : Zacharie Le Rouzic (fouilles du cimetière de l’île Thinic)
2002 : Serge Cassen, Jacobo Vaquero (relevés et enregistrements des alignements de Kerbougnec)
Coffre de Mané-Beg-er-Nozaquarelle d’après R. Galles 1864
Fouilles de la nécropole mésolithique de Téviec
Les alignements immergés de Kerbougnec
Sépulture de Tréviéc
Dépôt de haches en jadéïte de la plage du Petit-Rohu
degré de protection 1 (0)degré de protection 2 (5)
aucune protection (0)
classement MH (15)
adaddd
cdcd
autres sites (13)
sites mégalithiques (20)
La découverte par des estivants, en été 2007, de 4 lames de haches polies en
jadéïte plantées dans le sédiment marin sur la plage du Petit Rohu à St-Pierre-Quiberon en
limite de la commune de Quiberon, a permis la découverte d’un nouvel ouvrage de stèles chutées
et submergées qui confi rme l’importance du site et le potentiel de ces deux communes. Outre les silhouettes de
beaux menhirs dressés dans le paysage, une dalle enterrée constitue la table du petit dolmen de Conguel, appuyé contre un rocher naturel. Il doit sa notoriété à un ensemble de céramiques éponyme d’une culture néolithique armoricaine.
La découverte par des estivants, en été 2007, de 4 lames de haches polies en
jadéïte plantées dans le sédiment marin sur la plage du Petit Rohu à St-Pierre-Quiberon en
limite de la commune de Quiberon, a permis la découverte d’un nouvel ouvrage de stèles chutées
et submergées qui confirme l’importance du site et le
Quiberon
Recherche
1859 : Abbé Collet (fouilles du menhir de la pointe d’Er Limouzen et menhir du Vivier)
1871 : Abbé Lavenot (fouilles tumulus de la pointe d’Er limouzen, dolmen de Mané-Meur,...)
1884-1885 : Félix Gaillard (Ilot de Toul Bras)1888 : Félix Gaillard (dolmen du Parc Néhué)1891 : Ch. de la Grange, Félix Gaillard (fouilles du dolmen
de Conguel)1892 : G. de Closmadeuc et Ch. de la Grange (fouilles de
l’allée couverte de la pointe de la Guérite)1899 : Ch. de la Grange (fouilles du tumulus d’Er Hibelle)1925-1931 : Zacharie Le Rouzic (Ilot de Toul Bras)1984 : O. Kayser (menhir du Vivier)2007-2008 : Serge Cassen (Drassm, SRA Bretagne, musée de
Carnac) (Petit Rohu)
Un site éponyme d’une culture néo lithique armoricaine
28 29
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Elaboration du PLU en cours
dolmens/allées-couvertes/coffres
menhirs/stèles
tumulus/tertres
protection MH (inscrits/classés)
protection 2 (à préserver)
protection 1 (à contrôler)
aucune protection
Valorisation
1930 : Zacharie Le Rouzic (restauration du menhir du Vivier 2)
1984 : " O. Kayser (restauration du menhir du Vivier) Architectes des Bâtiments de France
" panneau route des mégalithes (1)
2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ)
Fouilles de la nécropole mésolithique par Marthe et St-Just Péquart (carton d’inauguration de l’exposition conçue par l’association Melvan avec le Musée de Préhistoire de Carnac 2008)
Alignement du Douet
degré de protection 1 (3)degré de protection 2 (2)
aucune protection (0)
classement MH (1)
adaddd
cdcd
autres sites (7)
sites mégalithiques (6)
Tout comme sur sa voisine Hoëdic, de nombreux monuments mégalithiques ont été implantés sur l’île depuis
la période Néolithique jusqu’à l’âge du Fer comme en témoigne la stèle du cimetière.
Tout comme sur sa voisine Hoëdic, de nombreux monuments mégalithiques ont été implantés sur l’île depuis
la période Néolithique jusqu’à l’âge du Fer comme en témoigne la stèle du cimetière.
Ile-d’Houat
Recherche
1825-26 : Bachelot de la Pylaie1882 : abbé Lavenot (fouilles du dolmen d’Er Stang Vras)2005 : Jean-Marc Large et Patrice Birocheau (prospections)
Valorisation
1923-24 : Zacharie Le Rouzic, Marthe et St-Just Péquart (procédures de classement)
Un inventaire remarquable
32 33
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Lech à l’entrée du cimetière (notes Péquart 1924) Lech à l’entrée du cimetière
degré de protection 1 (1)degré de protection 2 (1)
aucune protection (1)
classement MH (2)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
autres sites (0)
sites mégalithiques (5)
Le mégalithisme de l’âge du Fer nous amène au Bono où la crête boisée du
Rocher porte plusieurs buttes circulaires (tumulus) correspondant aux emplacements de
tombes du premier âge du Fer. Ces «tombelles» entourent un tumulus important, beaucoup plus
ancien, recouvrant un beau dolmen en équerre dont, tout comme ceux de Locmariaquer et de Crac’h, plusieurs
supports sont gravés. On remarquera le monument aux morts du centre bourg constitué d’un granit à très gros grain (orthogneiss) ayant généralement servi à la confection des plus imposantes stèles gravées (Grand-Menhir, Table-des-Marchands, etc.) dont l’origine provient de l’autre côté du Golfe .
Le mégalithisme de l’âge du Fer nousamène au Bono où la crête boisée du
Rocher porte plusieurs buttes circulaires (tumulus) correspondant aux emplacements de
tombes du premier âge du Fer. Ces «tombelles» entourent un tumulus important, beaucoup plus
ancien, recouvrant un beau dolmen en équerre dont,
Le Bono
Recherche
1844 : Bain de la Coquerie (fouilles du tumulus du Rocher)
1867 : W.-C. Lukis (fouilles tombelles)1872 : Louis Galles et Platel de Ganges
(fouilles tombelles)1905 : Zacharie Le Rouzic (relevés
du tumulus du Rocher)1978-88 : Joël Lecornec
(fouilles de sauvetage tumulus du Rocher et tombelles)
1965 : Jean L’Helgouach, Pierre Gouletquer (relevés)
Valorisation
2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)
degré de protection 1 (5)degré de protection 2 (10)
aucune protection (0)
classement MH (4)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 5 10 15 20
autres sites (4)
sites mégalithiques (19)
Tout comme celles du Bono et de Locmariaquer, la commune de Crac’h présente un célèbre dolmen en
équerre : celui de Luffang. Cette petite série de monuments remarquables par les décors gravés qui ornent certains
d’entre eux est à rattacher à une tradition architecturale originale surtout localisée près des grands estuaires du Golfe
du Morbihan. De magnifi ques exemples de différents types de dolmens sont représentés sur le territoire de la commune.
Tout comme celles du Bono et de Locmariaquer, la commune de Crac’h présente un célèbre dolmen en
équerre : celui de Luffang. Cette petite série de monuments remarquables par les décors gravés qui ornent certains
d’entre eux est à rattacher à une tradition architecturaleoriginale surtout localisée près des grands estuaires du Golfe
du Morbihan. De magnifiques exemples de différents types de dolmens
Crac’h
Recherche
1866: Alphonse de Closmadeuc (fouilles des dolmens de Parc er Gueren et Coët Kersu)1867 : Gustave de Closmadeuc et A. Martin (fouilles des dolmens de Parc er Gueren)1876 : James Miln (fouilles de Luffang)1887 : Félix Gaillard (fouilles du dolmen d’Er Mar)1897 : Zacharie Le Rouzic ( fouilles des dolmens de Parc er Gueren)1898 : Zacharie Le Rouzic ( fouilles de Luffang)1906 : Félix Gaillard (fouilles du dolmen de Kercado)1919 : Zacharie Le Rouzic, Marthe et St-Just Péquart (fouilles du dolmen de Lann-Peudrec)1897 : Zacharie Le Rouzic ( fouilles de Kerourang)
Valorisation
1926 : Zacharie Le Rouzic (nombreuses restaurations dont les dolmens de Parc er Gueren)2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ) 2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)
Des sépultures mégalithiques dive rsifi ées
36 37
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Sépulture mégalithique coudée de Luffang en Crac’h
degré de protection 1 (0)degré de protection 2 (7)
aucune protection (1)
classement MH (4)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 2 4 6 8 10 12
autres sites (1)
sites mégalithiques (12)
Comme à Crac’h, son patrimoine mégalithique confi rme avec originalité cette diversité
représentée par un très bel échantillon de dolmens à couloir parmi lesquels on peut compter le magnifi que dolmen du Petit-Kerambel, ceux de Mané-Carnaplaye et de Kerran.
Comme à Crac’h, son patrimoine mégalithique confi rme avec originalité cette diversité
représentée par un très bel échantillon de dolmens à couloir parmi lesquels on peut compter le magnifique
St-Philibert
Recherche
1864 : G et A. de Closmadeuc (fouilles de Mané Carnaplaye)
1886 : Félix Gaillard (fouilles des dolmens de Kerhan)
1897 : Zacharie Le Rouzic (fouilles des dolmens de Kerhan)
1927 : Zacharie Le Rouzic (fouilles du dolmen d’Er Roh Vras)
Valorisation
1927-28 : Zacharie Le Rouzic (restaurations du dolmen d’Er Roh Vras, de Kerhan)
2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ)
2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)38 39
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
degré de protection 1 (7)degré de protection 2 (22)
aucune protection (4)
classement MH (8)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 10 20 30 40 50 60
autres sites (9)
sites mégalithiques (41)
De nombreuses réalisations «mégalithiques» sont présentes
à Erdeven : enceintes de menhirs, différents types de tombes à couloir (dolmens)
et des caveaux fermés sous tertres bas. Ces derniers correspondent à des édifi ces
mégalithiques souvent peu connus, car peu spectaculaires, discrets et fragiles. La fouille de celui
de Lannec-er-Gadouer a permis d’établir un lien physique, par l’intermédiaire d’un talus, avec les fi les de blocs de Coët-er-Bleï qui appartiennent aux alignements de Kerzerho, ensemble encore très spectaculaire qui s’étend sur plus de 2 km.
De nombreuses réalisations«mégalithiques» sont présentes
à Erdeven : enceintes de menhirs, différentstypes de tombes à couloir (dolmens)
et des caveaux fermés sous tertres bas.Ces derniers correspondent à des édifi ces
mégalithiques souvent peu connus, car peu
Erdeven
Recherche
1864- 1872 : W.-C. Lukis (fouilles du dolmen de Keredo)1866 : W.-C. Lukis (fouilles du dolmen de Mané Croc’h)1876 : James Miln (fouilles du dolmen de Kerhillio)1877 : L. Chapelain-Duparc (fouilles des dolmens de kerangre et de Kerhillio,
tertre de St-Germain, etc.)1883 : Félix Gaillard (fouilles du dolmen de Mané Croc’h)1993-1997 : C. Boujot et S. Cassen ( fouilles du tertre de Lannec-er-Gadouer)2007 : Prospections et relevés GPS dans les bois d’Erdeven
(Direction Générale de l’Office des Forêts, Drac Bretagne/SRA, Chantier des mégalithes, Conseil Général du Morbihan)
Un site d’alignements mégalithiqu es redécouvert...
40 41
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Planche synthétique des fouilles de Lannec er Gadouer
Valorisation
1882- 1884 : Félix Gaillard (restaurations de Kerzhero, Kergavat et quadrilatère de Crucuno)
2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ)
degré de protection 1 (2)degré de protection 2 (10)
aucune protection (2)
classement MH (11)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 5 10 15 20 25
autres sites (2)
sites mégalithiques (25)
La découverte retentissante de colliers en or (1849) dans les
dolmens de Rondossec contribue à la renommée prestigieuse des
monuments de la commune parmi lesquels les restes d’alignements de
Ste-Barbe, du Vieux-Moulin, le quadrilataire et le dolmen de Crucuno fi gurent en bonne place.
Les stèles gravées en réemploi dans le dolmen de Runesto témoignent, là encore, d’une histoire étroitement imbriquée avec celle d’autres monuments.
La découverte retentissante decolliers en or (1849) dans les
dolmens de Rondossec contribueà la renommée prestigieuse des
monuments de la commune parmi lesquels les restes d’alignements de
Ste-Barbe, du Vieux-Moulin, le quadrilataire
Plouharnel
Recherche
1849 : Grégoire Le Bail (fouilles des dolmens de Rondossec)1864-67 : W.-C. Lukis (fouilles de Runesto)1867 : Davy-de-Cussé, Louis Galles et G. D’Ault-du-Mesnil (fouilles de Runesto)1864-1872 : W.-C. Lukis (fouilles de Mané Rémor et Kergazec)1880-1890 : Félix Gaillard (fouilles de Mané Rémor, cistes de Bovelanne et du Puço)1893 : Félix Gaillard (fouilles du Mané Rouquellec) 1999-2000 : Serge Cassen, Christine Boujot (relevés d’art à Runesto)2002 : Serge Cassen, Jacobo Vaquero (sondages et relevés au Vieux Moulin)
Valorisation
1880 : Félix Gaillard (restaurations de nombreux monuments dont ceux de Crucuno, Kergavat et de Runesto)2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ)
Des découvertes retentissantes
42 43
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Dolmens et tumulus de Plouharnel par Henri du CleuziouRelevés de gravures à Runesto.Colier en or de Rondossec
degré de protection 1 (3)degré de protection 2 (5)
aucune protection (4)
classement MH (7)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 5 10 15 20
autres sites (10)
sites mégalithiques (19)
Le secteur de Belz est connu pour compter d’importants spécimens de dolmens. En
revanche, aucun alignement n’était inventorié avant que des blocs de gneiss couchés,
éparpillés sans organisation apparente, soient exhumés en 2005 lors d’une opération de diagnostic
archéologique préalable à la réalisation d’un projet de lotissement. Une opération de fouille préventive réalisée par l’INRAP de mars à juin 2006 sur ce site de Kerdruellan a permis d’identifi er ces pierres comme composantes d’un alignement mégalithique, désormais classé au titre des monuments historiques.
autraa es sites (10)
sitss es mégalithiques (19)
Le secteur de Belz est connu pour compter d’importants spécimens de dolmens. En
revanche, aucun alignement n’était inventorié avant que des blocs de gneiss couchés,
éparpillés sans organisation apparente, soientexhumés en 2005 lors d’une opération de diagnostic
archéologique préalable à la réalisation d’un projet
Belz
Recherche1864- 1872 : W.-C. Lukis (fouilles du dolmen
du Moulin des Oies)1877- 1887 : L. Chaplain-Duparc
(plusieurs fouilles dont les dolmens de Kerclément, Keryargon,Kergallan, Kerlutu,etc.)
2006 : Stephan Hinguant et Christine Boujot (fouilles préventives de Kerdruellan, INRAP)
Valorisation
1930-32 : plusieurs restaurations Z. Le Rouzic (Moulin des Oies, Kergallan, etc.)
2004-10 : interventions du chantier des mégalithes (SMABQ)
Des sites mégalithiques enfouis
44 45
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Une architecturecaractéristiqueDans l’arrière pays, Ploemel compte son lot de monuments avec, pour fl euron, le dolmen de Mané-Bogad caractéristique des formes les plus anciennes de tombes à couloir.
degré de protection 1 (0)degré de protection 2 (8)
aucune protection (6)
classement MH (3)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 3 6 9 12 15
autres sites (9)
sites mégalithiques (17)
Baden, tout comme Larmor-Baden a été un grand centre mégalithique. La pointe
de Toulvern portait au moins trois tumulus, dont deux contenaient chacun deux dolmens
à couloir. L’un d’eux, tout à fait exceptionnel,
montre un plan unique avec deux chambres et un couloir bifi de.
autraa es sites (9)
sitsss es mégalithiques (17)
Baden, tout comme Larmor-Baden a été un grand centre mégalithique. La pointe
de Toulvern portait au moins trois tumulus, dont deux contenaient chacun deux dolmens
à couloir. L’un d’eux,tout à fait exceptionnel,
montre un plan unique
Baden
Recherche
1852 : Bain de la Coquerie (fouilles du dolmen de Mané-Venguen)
1864 : Gustave de Closmadeuc (fouilles du dolmen de l’ile du Rhéno)
1866 : Louis Galles (plusieurs relevés dont le dolmen du Rohello )
1901 : Zacharie Le Rouzic (fouilles de Toulvern)
1904 : M. Loth (fouilles de Mané Venguen)
Un dolmen exceptionnel à plan uni que
48 49
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
D’après un relevé de C.-T. Le Roux) dolmen de Lann-Toulvern,
Valorisation
2009 : projet de carnet de balades des mégalithes du Golfe du Morbihan (PNR)
Recherche
1863 : Louis Galles (fouilles de Er Roh)1867 : MM. de Cussé et Louis Galles (fouilles du dolmen du Treh)1964 : Joël Lecornec (fouilles de Kerah oët)1867 : MM. de Cussé et Louis Galles (fouilles du dolmen du Treh)
Recherche
1863 : Louis Galles (fouilles de Er Roh)
degré de protection 1 (1)degré de protection 2 (5)
aucune protection (1)
classement MH (0)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
0 1 2 3 4 5 6 7 8
autres sites (24)
sites mégalithiques (7)
Recherche
1878 : M. Frulhière, Société Polymatique du Morbihan (fouilles du dolmen du Gornevez et un dolmen de l’île Boede)
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
PLU en cour
dolmens/allées-couvertes/coffres
menhirs/stèles
tumulus/tertres
protection MH (inscrits/classés)
protection 2 (à préserver)
protection 1 (à contrôler)
aucune protection
Recherche
Séné
51
Arradon
Des mégalithes à redécouvrirRetient l’attention en raison du nombre important de dolmens et alignements autrefois signalés. Le dolmen de Er Roc’h/Keravello demeure un exemplaire représentatif de sépultures couvertes d’une dalle gravée sur la face supérieure.
50
Un bel ensembleA Séné, plusieurs dolmens sont nichés sur l’île de Boëde en face du monument de Gornevez, le plus connu.
0 1 2 3 4 5 6
degré de protection 1 (1)degré de protection 2 (3)
aucune protection (1)
classement MH (1)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
autres sites (12)
sites mégalithiques (6)
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
Le manque de sites est d’autant plus curieux que la commune conserve deux
stèles de l’âge du Fer et comprend des carrières de grès ayant servi à la confection
de grandes stèles néolithiques dont celle de la Table-des-Marchands à Locmariaquer. Elle
fait donc partie d’un circuit de fréquentation et d’échanges pour ces bâtisseurs de mégalithes.
Des vestiges ténus qui laissent augurer de richesses passées....
degré de protection 1 (0)degré de protection 2 (1)
aucune protection (0)
classement MH (0)
adaddd
cdcd
autres sites (4)
sites mégalithiques (1)
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
dolmens/allées-couvertes/coffres
menhirs/stèles
tumulus/tertres
protection MH (inscrits/classés)
protection 2 (à préserver)
protection 1 (à contrôler)
aucune protection
Le manque de sites est d’autant pluscurieux que la commune conserve deux
stèles de l’âge du Fer et comprend descarrières de grès ayant servi à la confection grandes stèles néolithiques dont celle dele-des-Marchands à Locmariaquer. Elle
fait donc partie d’un circuit de fréquentation et
53
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0
degré de protection 1 (0)degré de protection 2 (2)
aucune protection (1)
classement MH (0)
adaddd
cdcd
nombre de sites disparus (en moins d’un siècle)
nombre de sites subsistants
autres sites (5)
sites mégalithiques (3)
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale
PLU arrêté
dolmens/allées-couvertes/coffres
menhirs/stèles
tumulus/tertres
protection MH (inscrits/classés)
protection 2 (à préserver)
protection 1 (à contrôler)
aucune protection
St-Armel
Des inconnus camoufl és ?
Le Hézo
Un dénuement curieux
cde
la Tabfait donc
52
dolmens/allées-couvertes/coffres
menhirs/stèles
tumulus/tertres
protection MH (inscrits/classés)
protection 2 (à préserver)
protection 1 (à contrôler)
aucune protection
0 km 10
Carte générale
54
degré de protection 1 (98)degré de protection 2 (237)
aucune protection (51)
classement MH (166)
adaddd
cdcd
autres sites (270)
sites mégalithiques (552)
Protection
Nombre de sites recensés actuellement à la carte archéologique nationale