Projet de soins 2014 –2017 1/66 PROJET DE SOINS 2015/2018 CENTRE HOSPITALIER DE MONTPON DIRECTION DES SOINS NOVEMBRE 2014
Projet de soins 2014 –2017 1/66
PROJET DE SOINS 2015/2018
CENTRE HOSPITALIER DE MONTPON
DIRECTION DES SOINS
NOVEMBRE 2014
Projet de soins 2014 –2017 2/66
SOMMAIRE
I – CONTEXTE REGLEMENTAIRE ...................................................................................................................... Page 4
II – BILAN DU PROJET PRECEDENT ................................................................................................................ Page 5
III – METHODOLOGIE ............................................................................................................................................. Page 6
IV – POLITIQUE DE SOINS..................................................................................................................................... Page 7
V – FICHES ACTIONS .............................................................................................................................................. Page 8
ASSURER LA SECURITE, LA CONTINUITE ET LA QUALITE DES SOINS
Fiche-action n° 1 : Le projet de soins personnalisé ......................................................................................Page 11
Fiche-action n° 2 : Organisation des accompagnements de patients et gestion « instantanée » de l’absentéisme ...........................................................................................................................................Page 13
Fiche-action n° 3 : L’organisation du soin de nuit ........................................................................................Page 15
Fiche-action n° 4 : La prévention du suicide.................................................................................................Page 16
Fiche-action n° 5 : La prise en charge nutritionnelle....................................................................................Page 18
Fiche-action n° 6 : La prévention des IAS.....................................................................................................Page 20
Fiche-action n° 7 : La prise en charge de la douleur.....................................................................................Page 22
Fiche-action n° 8 : Coopérations intra/extra, inter-sites et parcours de soin .............................................Page 24
AMELIORER LE RESPECT DES DROITS DES PATIENTS
Fiche-Action n° 9 : Prévention de la Maltraitance et Promotion de la Bientraitance ................................Page 27
Fiche-Action n° 10 : La promotion des libertés individuelles des patients..................................................Page 29
PROMOUVOIR LE CADRE THERAPEUTIQUE
Fiche-Action n° 11 : Cadre thérapeutique et régulation d’équipe................................................................Page 32
Fiche-Action n° 12 : Place et rôle des ateliers dans le soin ...........................................................................Page 35
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DEVELOPPER DES PRISES EN CHARGE SPECIFIQUES POUR DES POPULATIONS CIBLES
Fiche-Action n° 13 : Adolescents en souffrance psychique..........................................................................Page 38
Fiche-Action n° 14 : Personnes présentant des conduites addictives ........................................................Page 40
Fiche Action n° 15 : Personnes présentant des troubles chroniques (handicap physique et/ou psychique) et travail en réseau ....................................................................................................................Page 42
Fiche-Action n° 16 : Personnes Agées...........................................................................................................Page 44
Fiche-Action n° 17 : Personnes en fin de vie .................................................................................................Page 46
Fiche-Action n° 18 : Personnes en situation de précarité ............................................................................Page 47
DEVELOPPER LES COMPETENCES ET LA MOTIVATION DES PROFESSIONNELS
Fiche-Action n° 19 : L’Accueil des nouveaux professionnels .......................................................................Page 49
Fiche-Action n° 20 : L’Accueil des stagiaires.................................................................................................Page 51
Fiche-Action n° 21 : Formation, DPC, développement des compétences et de l’expertise ......................... Page 53
Fiche-Action n°22 : Projets professionnels et mobilité des personnels soignants .....................................Page 55
VI – COMPOSITION DU COMITE DE PILOTAGE .................................................................................Page 56
VII – COMPOSITION DES GROUPES DE TRAVAIL................................................................................Page 58
VIII – COMPOSITION DE LA CSIRMT.......................................................................................................Page 60
GLOSSAIRE ..................................................................................................................................................Page 62
BIBLIOGRAPHIE ..........................................................................................................................................Page 65
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I – CONTEXTE REGLEMENTAIRE
Le projet de soins des EP (Etablissement Public) constitue une volonté inscrite par le législateur
comme relevant de la fonction du Directeur des Soins, devant s’articuler au sein du projet
d’établissement et associer tous les paramédicaux au service d’un soin de qualité auprès des
patients.
Ainsi, le Décret n° 2010 – 1138 du 29 septembre 2010 modifiant le Décret n°2002 – 550 du 19 avril
2002 portant statut particulier du corps des Directeurs des Soins (art. 4) indique : « Il élabore avec
l’ensemble des professionnels concernés le projet de soins infirmiers, de rééducation et médico-
techniques, en cohérence avec le projet médical, et le met en œuvre par une politique d’amélioration
continue de la qualité et de la sécurité des soins » .
De même, l’Ordonnance n° 2005-406 du 2 mai 2005 simplifiant le régime juridique des
établissements de santé (Titre 1, art. 1) précise :
« Le projet d’établissement prend en compte les objectifs de formation, de recherche, de gestion et
détermine le système d’information de l’établissement. Il comporte un projet de prise en charge des
patients en cohérence avec le projet médical et le projet de soins infirmiers, de rééducation et
médico-techniques, ainsi qu’un projet social » .
Enfin, le Décret n° 2005-1656 du 26 décembre 2005 relatif aux conseils de pôles d’activité et à la
commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques des établissements publics
de santé et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires) mentionne dans
son article 3 « la commission des soins est consultée sur le projet d’établissement et l’organisation
interne de l’établissement » .
Le projet de soins, intégré au projet d’établisse ment s’inscrit donc aussi dans les axes du CPOM
(Contrat d’Objectifs et de Moyens) contractualisé avec l’ARS, qui prévoit notamment, dans le
droit fil des exigences de la Loi HPST, des coopérations avec les autres établissements du
territoire, type CHT et GCS.
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II – BILAN DU PROJET PRECEDENT
POINT D’ETAPE DE L’AVENANT AU PROJET DE SOINS 2007-2011 En octobre 2008, avait été initié un projet de soins intitulé : « L’amélioration de la prise en charge soignante et éducative ». La méthodologie prévoyait un travail thématique en groupe, piloté par un cadre, à partir d’une fiche-action intégrant des objectifs pluriannuels. En mars 2010, dans le cadre d’une actualisation du projet d’établissement, un avenant à ce projet a été rédigé. Il s’inscrivait dans la continuité du projet initial, avec des thèmes qui se poursuivaient, d’autres qui s’ajoutaient, suggérés par la CSIRMT. Cet avenant s’est poursuivi jusqu’à la fin de l’année 2013.
Depuis, dans le cadre du nouveau CPOM signé avec l’ARS, et du nouveau projet d’établissement à venir, les cadres supérieurs de santé, la CSIRMT et le Directeur des Soins ont commencé à compléter le projet de soins pour le renouveler, et le mettre en lien avec les projets de pôle notamment. Cette réécriture est aujourd’hui en cours, mais en parallèle, une majorité des groupes thématiques déjà existants poursuit son travail. Voici par thème, un bilan de l’existant et de l’avancée des travaux arrêté en Février 2014 :
THEMES PILOTES ETAT ACTIVITES et OBJECTIFS
L’accueil du patient G BAILLY TERMINE Objectifs atteints, jusqu’à notamment, la réalisation d’une trame d’organigramme désormais affichée dans les unités de soins.
L’éducation à la santé et l’éducation thérapeutique
P BALLON TERMINE
Selon le nouveau cadre réglementaire, un groupe institutionnel coordonné par Me Bonneau, pharmacienne, a été initié, avec formation de référents dans chaque pôle et animation de groupes d’ETP. Il a pris le relai du groupe du projet de soins.
Le rapport d’activités MP VERMOTE TERMINE Objectif atteint : une trame commune a été élaborée, et sert de plan pour les rapports de pôles intégrés au rapport d’activités annuel de l’établissement.
La prévention du suicide D CHARLES EN COURS
En 2013, le groupe a continué d’informer les équipes de soins, du protocole de prévention précédemment élaboré et des items insérés dans Cortexte, à renseigner à chaque admission. Action à poursuivre et à développer en 2014.
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THEMES PILOTES ETAT ACTIVITES et OBJECTIFS
Le développement de la bientraitance
S BLANCHETON
EN COURS
Après l’élaboration de la charte, la réponse à des questionnaires en collaboration avec le service qualité, le groupe contribue chaque année à la préparation d’une journée sur ce thème. En 2013, une journée a été organisée le 29 novembre avec réussite. Action à renouveler en 2014.
Le projet de soins personnalisé
E BARRIO-LOPEZ et K
BERRY EN COURS
L’objectif final consiste dans la mise en œuvre d’un support informatisé dans CORTEXTE, recensant le projet de soins pour chaque patient.Un support a été élaboré en concertation avec le DIM, des tests ont été réalisés. Des référents ont été déterminés dans chaque UF. Le groupe est dans la phase de formation des référents, pour ensuite une mise en œuvre généralisée.
L’articulation intra/extra et le lien inter-sites
C FAURE EN COURS
Vu l’éclatement de l’établissement sur plusieurs sites d’hospitalisation et les nombreuses structures ambulatoires et d’alternative à l’hospitalisation, ce thème est prioritaire pour améliorer la prise en charge du patient tout au long de son parcours de soins. En 2013, vu l’absentéisme momentané du pilote, le groupe a simplement actualisé la fiche-action.
L’accueil des stagiaires S LACOSTE EN COURS
Ce groupe a atteint plusieurs objectifs (charte de l’encadrement, livrets d’accueil…) et se poursuit en s’élargissant aux stagiaires des professions socio-éducatives. Il aura aussi pour objectif en 2014, la mise à jour des différents supports créés pour cet accueil de stagiaires.
L’accueil des nouveaux professionnels
V BIJOU EN COURS
Ce groupe a atteint nombre de ses objectifs (le livret d’accueil, la check liste pour l’accueil des nouveaux arrivants). Il se poursuit pour réaliser les nécessaires mises à jour des documents, ainsi que la création d’un livret d’accueil du nouvel arrivant, commun avec la DRH.
Promotion des libertés individuelles du patient
I MONPONTET et P
LABROCHERIE EN COURS
Thème récent. Dans le cadre de la politique institutionnelle écrite sur ce thème en octobre 2012, le groupe a pour objectif de proposer des actions dans le sens de la promotion de ces libertés. Une fiche-action a été élaborée par le groupe.
Place de l’atelier dans le soin
H DELAGE EN COURS
Thème récent. Après recensement de l’existant, il s’agit pour ce groupe, de définir les différents types d’ateliers utiles et de proposer des actions de développement de ces espaces médiatisés dans l’établissement. Une fiche action a été rédigée par le groupe.
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III – METHODOLOGIE
Le projet de soins 2015-2018, a été piloté par la Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation
et Médico-Techniques (CSIRMT) et le collège des Cadres Assistants de pôles de l’établissement. Il
a été élaboré de manière participative, prenant appui sur le projet précédent (2007 – 2011).
Construit sur des bases diagnostiques, référencé aux pratiques constatées (situation de
l’établissement, attentes des professionnels, recommandations professionnelles), il trace les
voies d’évaluation et d’amélioration des pratiques professionnelles, dans le cadre d’une politique
d’amélioration de la qualité des soins. Ainsi, plusieurs thèmes sont directement corrélés au Plan
d’Amélioration de la Qualité de l’Etablissement : Promotion de la bientraitance, prévention du
risque suicidaire, promotion des libertés individuelles.
Le choix a été fait de présenter ce projet sous forme de fiches, pour en faciliter la lecture et la
compréhension. Le plan de ces fiches reprend celui des fiches du projet précédent, dans l’idée de
préserver une continuité du travail alors engagé.
Des pilotes de travail, cadres de santé ou autres professionnels du soin, ont été déterminés, puis
un appel à candidature, auprès des équipes a été réalisé pour la constitution des groupes.
D’autres thèmes ont été ajoutés en lien avec le projet médical, notamment concernant la prise en
charge des populations cibles.
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IV – POLITIQUE DE SOINS
Dans le cadre du PRS (Projet Régional de Santé) et du CPOM (Contrat Pluri Annuel d’Objectifs et
de Moyens), contractualisé avec l’ARS, le projet d’établissement définit, notamment sur la base
du projet médical, la politique générale de l’établissement.
Le projet de soins propose des axes de travail en lien avec le projet médical. Ces axes sont
porteurs de la politique de soin que soutient le Directeur des Soins. Ce projet fédère l’ensemble
des paramédicaux. Il est donc identitaire et s’appuie sur des valeurs communes, nécessairement
partagées et reconnues. Il a pour repères : le respect de la personne soignée et soignante,
l’éthique dans le soin, l’authenticité et la complémentarité, ainsi que la qualité, la sécurité et
l’évaluation des pratiques de soins. Il garantit la cohérence de la prise en charge soignante et
affirme les priorités et les valeurs institutionnelles. Les objectifs visent à donner du sens aux
pratiques de soin en milieu spécialisé. Les résultats recherchés visent l’émergence d’une culture
paramédicale et une prise en charge coordonnée des personnes soignées dans un établissement
spécialisé.
Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une politique de soins qui vise plusieurs axes prioritaires :
1/ La sécurité, la continuité et la qualité des soins aux patients accueillis.
Il faut se donner les moyens de sécuriser les prises en charge et les parcours de patients entre l’intra et l’extra-hospitalier notamment.
2/ L’amélioration du respect de tous les droits des patients.
Droits fondamentaux à ériger en objectifs supérieurs, compte tenu de l’accueil de patients très vulnérables et de patients hospitalisés sans leur consentement, dont la législation a récemment évoluée.
3/ La promotion du cadre thérapeutique.
Axe fondamental aussi pour des soins qui passent essentiellement par le vecteur de la relation et du savoir-être du soignant. Le cadre thérapeutique est indispensable à la construction d’une relation thérapeutique en psychiatrie.
4/ Le développement de prises en charge spécifiques auprès de populations cibles. Compte tenu de l’évolution de la patientèle accueillie, des recommandations régionales (SROS) et nationales, et du projet médical de l’établissement, plusieurs prises en charge sont prioritaires.
5/ Le développement des compétences et de la motivation des professionnels.
Il n’est pas de soin de qualité sans des professionnels bien formés et impliqués. De plus, l’accueil de nombreux stagiaires dans l’établissement doit être saisi comme l’opportunité d’interroger les pratiques et de transmettre les savoirs-faire indispensables à un savoir être thérapeutique
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LE PROJET DE SOINS PERSONNALISE
PILOTE BERRY Karine & BARRIO Estelle
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS
Une réflexion menée début 2009, a abouti à la modification lexicale du « projet de soin individualisé » en « projet de soin personnalisé » (PSP). Cette nomination correspond aujourd’hui au critère 17a du manuel de certification.1
La participation de la personne et de son entourage, s’il y a lieu, est recherchée dans l’élaboration de son projet de soin.2
Le projet de soin personnalisé est un processus dynamique dans la prise en soin.
Il est en lien avec la démarche de soins. Il s’agit de l’opération qui, dans la démarche de soins, consiste à fixer les objectifs et les délais pour les atteindre. Il s’agit également de programmer les actes de soins, organiser leur mise en œuvre ainsi que leur évaluation.
Majoritairement, il n’y a pas de référent dossier patient.
L’évaluation et l’ajustement du projet de soin personnalisé sont réalisés lors des transmissions orales quotidiennes et/ou lors des staffs hebdomadaires selon l’organisation de chaque service.
Les recommandations professionnelles :
Le dossier du patient, l’organisation des transmissions, de la préparation de la sortie du patient hospitalisé (synthèse de la démarche clinique, macro cible de sortie, fiche de liaison) sont des outils essentiels de la continuité des soins.3
POINTS FORTS :
� Le Projet de Soin Personnalisé du patient est porté par le cadre et mis en œuvre par l’équipe soignante. Il guide la prise en soin et fixe les objectifs de l’hospitalisation pour le patient.
� Dans les unités de soins, l’existence de temps de rencontres pluri-professionnelles formalisées facilite la collaboration entre professionnels, ainsi que l’élaboration du projet de soin personnalisé, en terme de facteurs psychiatrique, somatique, familial et social.
� Les résultats de l’audit PACTE 2009 indique que les critères relevant du projet de soin sont tous en nette progression, comparé à l’audit 2005.
POINTS A AMELIORER :
� Le recueil de la biographie et l’anamnèse sont à développer et/ou à transcrire dans le dossier patient de manière systématique pour permettre une analyse éclairée et offrir ainsi, un projet de soin personnalisé.
� La communication et la formation des personnels sur le projet de soin personnalisé intégré dans Cortexte, reste à mettre en place.
� Majoritairement, il n’y a pas de référent dossier ou patient dans les unités de soins.La mise en place de référents dossier patient est à promouvoir Il se pense en équipe, mais demeure peu tracé. Pour cause, il n’y avait jusqu’alors pas de lieu pour le tracer dans Cortexte.
� Le projet de soins se pense en équipe, mais demeure peu tracé, car il n’y avait jusqu’alors pas de lieu pour le tracer dans Cortexte.
1 Manuel de certification des établissements de santé V2010 – HAS, critère 17a 2 Manuel de certification des établissements de santé V2010 – HAS, critère 11b 3 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, critères 28b – 28c
FICHE ACTION 1
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OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Former deux référents PSP par unité sur le 1er trimestre 2014, pour permettre l’implication dans la traçabilité du projet de soin personnalisé , en faciliter ainsi sa connaissance et son application. A l’issue de la formation, un livret d’utilisation du PSP crée avec le DIM, sera remis à chacun.
� Améliorer la transcription de l’anamnèse et de la biographie.
� Assurer et soutenir les réunions cliniques hebdomadaires permettant de construire le projet de soin personnalisé.
� Valoriser le travail pluriprofessionnel ; de raisonnement et de réflexion clinique, par la traçabilité qu’offre le PSP.
� Solliciter la participation active du patient, de sa famille à toute décision le concernant, en le resituant au centre de la démarche de soins dans un processus continu d'adhésion.
MODALITES D’ACTION :
1. Créer un support informatique Cortexte, du PSP synthétique et adapté, sous “la forme des transmissions ciblées”.
2. Nommer deux référents par unité du PSP.
3. Former les référents PSP à l’utilisation du support Cortexte dédié.
4. Accompagner, évaluer l’utilisation du PSP par chaque cadre de santé des unités d’hospitalisation à temps complet.
5. Intégrer l’évaluation de l’utilisation du PSP dans la cadre d’un audit interne programmé avec le service qualité pour la fin 2015.
6. Généraliser l’utilisation du PSP dans le dossier informatisé du patient à l’ensemble des unités de l’établissement en 2015 – 2016.
DELAI DE REALISATION : 1/ 2013
2/ décembre 2013
3/ 1er trimestre 2014
4/ courant 2014
5/ fin 2014
6/ courant 2015 - 2016
1
Projet de soins 2014 –2017 13/66
ORGANISATION DES ACCOMPAGNEMENTS DE PATIENTS ET GESTION « INSTANTANEE » DE L’ABSENTEISME
PILOTE Régis LAPOUZE
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
� Obligation d’assurer l’accompagnement des hospitalisations SPRE
� Obligation d’assurer l’accompagnement des patients au JLD
� Nécessité des consultations externes pour les patients, avec le plus souvent nécessité d’assurer l’accompagnement
� La politique d‘organisation en pôles (nouvelle gouvernance) et la relocalisation de certains services ont abouti à une organisation éclatée de l’établissement, ce qui a diminué fortement les possibilités de mutualisation des moyens
� Les contraintes budgétaires ne permettent plus le remplacement des agents en congés maternité par exemple, ni même l’occupation totale des postes identifiés dans chaque pôle
� Les services sont organisés quotidiennement sur la base du minimum de grève
� Les formations de courte durée (2h) programmées sur la journée de travail de l’agent augmentent
� 8 postes soignants demeurent gelés depuis 2010
Recommandations professionnelles :
� Les établissements de santé assurant le service public hospitalier doivent être en mesure d’accueillir les patients de jour et de nuit, éventuellement en urgence, ou d’assurer leur admission dans un autre établissement assurant le service public hosptailier.4
� Les soins doivent être organisés de façon à garantir leur continuité en établissements hosptialiers. Il incombe donc au gesionnaire, au directeur médical et à la commission médicale d’établissement (CME) de fixer les modalités de la continuité des soins par règlement interne et de veiller à son application.5
POINTS FORTS : Le dispositif d’intérim interne peut donner des solutions pour des accompagnements programmés (JLD, consultations, certains transferts…)
POINTS A AMELIORER :
� La réponse aux demandes « instantanées » : SPRE, absentéisme de dernière minute, transfert urgent…
� L’identification des moyens réels de chaque pôle
� La mutualisation des moyens
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Améliorer le prévisionnel des moyens réels de chaque pôle et assurer une répartition équitable de ces moyens entre les pôles cliniques mais aussi avec les pôles administratifs et techniques.
� Améliorer la mutualisation des moyens humains sur un même site.
� Identifier les capacités du dispositif « intérim interne » afin de l’optimiser.
� Travailler des procédures, dispositifs pour répondre aux demandes instantanées.
4 Article L.6112-2 du CSP 5 Article 37 al 2 de la loi du 28 août 1998 relative aux établissements hospitaliers
FICHE ACTION 2
Projet de soins 2014 –2017 14/66
MODALITES D’ACTION :
1/ Poursuivre l’organisation de :
� Réunions régulières DAF-DRH-DS avec pour objectifs :
- Clarification de la gestion du titre I
- Définition au plus prés des moyens des pôles et suivi de ce prévisionnel tout au long de l’année
- Interrogation annuelle sur la répartition des moyens entre les pôles
- Réflexion sur l’identification de l’enveloppe Intérim Interne
2/ Actualiser les règles d’utilisation de l’intérim interne
3/ Initier une concertation, site par site, sur les possibilités de mutualiser les moyens humains et mettre en place des procédures pour gérer les différentes situations.
DELAI DE REALISATION : Exercice 2014 et suivants
2
Projet de soins 2014 –2017 15/66
ORGANISATION DU SOIN DE NUIT
PILOTE Marc FLOREAN
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
La continuité des soins nécessite une prise en charge soignante la nuit.6
Les troubles psychiques entraînent souvent des perturbations du rythme nycthéméral qui joue un rôle important dans la sociabilisation des patients.
Recommandations professionnelles :
Les textes reconnaissent la pénibilité du travail de nuit et ses conséquences sur la santé � diminution du temps de travail, valorisation de l’heure de nuit, surveillance accrue par la médecine préventive.
Attentes :
Les agents de nuit espèrent une meilleure reconnaissance de leur travail.
POINTS FORTS : � Grandes disponibilités de la majorité des agents pour les patients et pour
l’intérêt du service
� Qualité d’écoute et relationnelle
POINTS A AMELIORER :
� Collaboration jour/nuit
� Fiches de poste à mettre à jour (en cours)
� Accès aux formateurs
� Reconnaissance, intégration dans les projets d’unité
� Peu de pratique en soins techniques conduit à une diminution voir une perte des acquis
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Retrouver les compétences acquises en matière de soins techniques
� Meilleure intégration des agents dans les prises en charge
� Mise à jour de toutes les fiches de poste
� Mise en œuvre de la vigilance accrue par la médecine préventive (1 visite/ 6 mois)
MODALITES D’ACTION :
� Rencontres cadres jour/nuit
� AFGSU II. A défaut formations internes sur les gestes techniques
� Participation des agents de nuit à certaines réunions d’unité
DELAI DE REALISATION : Fin 2014
Plus long terme pour AFGSU II
6 Loi HPST n°2009.879 du 19 juillet 2009
FICHE ACTION 3
Projet de soins 2014 –2017 16/66
LA PREVENTION DU SUICIDE
PILOTE Dominique CHARLES
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
Le suicide est une cause majeure de mortalité en France : environ 10000 décès par an. Les facteurs de risque sont divers : violences subies, isolement, chômage, précarité.
Le département de la Dordogne est statistiquement au dessus du taux moyen français de décès par suicide.
Le gouvernement a mis en place un programme d’action contre le suicide 2011-2014 qui propose aux hôpitaux d’améliorer la prévention du suicide par diverses mesures.
Notre établissement est acteur de ce travail par la mise en place de supports à l’attention des soignants, la priorité aux formations continues.
POINTS FORTS :
� compétences spécifiques dans le domaine des soignants exerçant en psychiatrie
� prévention définie sur les UCSA de Mauzac et Neuvic
POINTS A AMELIORER :
� Confirmer l'utilisation des items de prévention du risque suicidaire dans le
dossier du patient (Cortexte)
� Développer les capacités de repérage des professionnels au risque suicidaire par la formation
� Compléter le bilan de l'existant
� Développer des actions d'information dans l'établissement et auprès des intervenants du réseau à l'aide d'un support à large diffusion
OBJECTIFS
D’AMELIORATION : � Inscrire l'établissement comme acteur de prévention dans le département
� Développer des actions d'information sur ce thème
� Favoriser le dialogue et les échanges d'informations entre tous les acteurs concernés autour de la problématique du suicidant
� Améliorer le repérage des prodromes de tentatives de suicide par les soignants
� Modéliser et mettre en place des actions de prévention
� Favoriser l'articulation du lien intra/extra
FICHE ACTION 4
Projet de soins 2014 –2017 17/66
MODALITES D’ACTION :
� Sensibiliser les équipes au risque suicidaire :continuer l'information spécifique au risque suicidaire et ses procédures de repérage dans cortexte ( information permanente)
� suivi de l'item “évaluation du risque suicidaire” dans cortexte : évaluer (évaluation permanente et audits )
� Modéliser les différentes phases du processus suicidaire et proposer des outils d'évaluation du risque sous forme d'un guide à élaborer en 2013 / 2014.
� Développer l'information auprès des intervenants des unités et du réseau à l'aide de ce support à large diffusion,
� Planifier une formation sur la prise en charge des patients suicidaires, établir un cahier des charges et vérifier le contenu de la formation proposée, à proposer aux soignants en 2014
� Recenser les mesures de prévention prises localement, Dépouiller les questionnaires de réponses des unités et/ou renouveler le questionnaire précédent (courant 2014)
� mettre en place des actions d'éducation thérapeutique en direction des patients dont la pathologie implique un risque suicidaire: impliquer les soignants formés à l'éducation thérapeutique (à envisager en 2015)
� Démultiplier la formation dispensée par la SAFED fin 2014 (2015 – 2016)
DELAI DE REALISATION : 2015
4
Projet de soins 2014 –2017 18/66
LA PRISE EN CHARGE NUTRITIONNELLE
PILOTE Marc FLOREAN, Carole PASQUIER
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
� Les troubles psychiatriques et les traitements psychotropes souvent orexigènes génèrent des troubles de l’alimentation et des effets très négatifs (prise de poids, maladies métaboliques...)
� Les équipes soignantes souhaitent que les repas soient adaptés aux caractéristiques des personnes accueillies (enfants, adolescents, personnes âgées…)
� Les équipes soignantes, les diététiciennes et la restauration attachent de l’importance au nécessaire travail de concertation.
� L’équipe restauration demande aux équipes soignantes de mieux faire connaître les besoins des patients
� La diététicienne souhaite pouvoir développer les prise en charge et assurer leur continuité
Recommandations professionnelles :
� La nutrition est considérée comme un soin. Elle participe au rétablissement et au maintien en santé des populations accueillies. Plusieurs recommandations précises en la matière sont préconisées.7 8 9
� La prise en charge nutritionnelle doit être assurée pour tous les patients (évaluation systématique de l’état nutritionnel des personnes accueillies et surveillance des personnes hospitalisées).10
� Les infirmiers et aides-soignants doivent être formés et s’impliquer aux côtés de la diététicienne dans cette prise en charge.11
POINTS FORTS :
� Le nombre de consultations et de PEC diététique est en perpétuelle augmentation
� Il existe une politique nutritionnelle actualisée et validée par le CLAN.
� 2 diététiciennes travaillent dans l’établissement : une, à temps plein, sur les prises en charge nutritionnelles et l’éducation thérapeutique ; l’autre, à temps partiel, auprès du service restauration sur les plans nutritionnels et les menus.
� Le dispositif de prise en charge des risques nutritionnels est structuré : sous-commission CME ciblée (CLAN : Comité Alimentation Nutrition, présidé par un psychiatre), réseau de référents Nutrition, diététiciennes, protocoles ad hoc, audits réguliers des indicateurs des risques nutritionnels dans les dossiers patients.
� Il existe une formation annuelle, dans les axes prioritaires du plan, centrée sur la prise en charge nutritionnelle.
� Une journée sur le thème de l’Obésité et la Psychiatrie a été réalisée dans l’établissement en 2013.
� Les prescriptions médicales pour un régime alimentaire sont satisfaites dans un délai rapide (2 à 24h)
� Il existe un protocole de dépistage des patients à risque nutritionnel, et les risques nutritionnels sont évalués dans le dossier du patient (Cortexte)
7 Recommandations nutrition août 2013. Groupe d’Etude des Marchés de Restauration Collective et Nutrition (GEMR-CN) 8 Plan National Nutrition Santé 2011 – 2015 (PNNS) 9 Décret n°2012 – 143 du 30 janvier 2012 relatif à la qualité institutionnelle des repas servis dans les établissements de santé 10 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, critère 19b 11 Décret relatif aux actes professionnels infirmiers du 29 juillet 2004
FICHE ACTION 5
Projet de soins 2014 –2017 19/66
POINTS FORTS (SUITE) : � Il existe un protocole de prise en charge de la constipation
� Des ateliers d’Education Thérapeutique nutritionnelle du patient sont animés dans les pôles et en transversalité par la diététicienne.
� Il existe un réseau interne de référents nutritionnels dans les UF associés par les diététiciennes au travail d’évaluation de la prestation
POINTS A AMELIORER :
� Tous les patients ne bénéficient pas d’informations ni de conseils diététiques adaptés
� Les patients ne bénéficient pas d’une évaluation systématique de l’état nutritionnel
� Les soignants ne sont pas suffisamment formés à la prise en charge nutritionnelle.
� La coordination services de soins, diététiciennes, service de restauration est à améliorer.
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Poursuivre les ateliers d’éducation nutritionnelle ainsi que les ateliers thérapeutiques cuisine, en particulier en extra-hospitalier.
� Systématiser l’évaluation et la surveillance de l’état nutritionnel des patients hospitalisés
� Participer aux actions de prévention des maladies nutritionnelles (obésité, syndrome métabolique…).
� Améliorer les liaisons et coopérations entre les service restauration, les diététiciennes et les unités de soins.
� Participer au développement de l’adaptation de l’alimentation pour les patients hospitalisés (respect des convictions religieuses et des goûts) plus particulièrement pour les personnes âgées et les enfants.
MODALITES D’ACTION :
� Poursuivre l’animation des ateliers d’éducation Nutritionnelle
� Poursuivre les audits de dossiers patients concernant l’es indicateurs des risques nutritionnels et améliorer les scores
� Créer les protocoles ad hoc manquants (notamment la procédure de prise en charge diététique)
� Elaborer un livret diététique et le communiquer
� Poursuivre la sensibilisation et la formation des soignants des équipes (ateliers d’information sur les maladies métaboliques et leur prise en charge nutritionnelle)
� Créer et participer à une Commission des menus institutionnelle, présidée par la DSL.
DELAI DE REALISATION : Commission des menus : 2014
Protocole et livret diététique : 2014
Poursuite des audits et formations : 2014 à 2017
5
Projet de soins 2014 –2017 20/66
PREVENTION DES IAS (INFECTIONS ASSOCIEES AUX SOINS)
PILOTE Marc FLOREAN, Cathia LAULANET
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
Les équipes soignantes sont attachées à préserver la sécurité des patients et souhaitent pouvoir disposer de protocoles efficaces et simples d’application. Les professionnels impliqués dans la lutte contre les IAS (correspondants) souhaitent être bien formés et soutenus dans leurs actions.
Les recommandations professionnelles :
� La lutte contre les Infections Nosocomiales (IN) étendue aux Infections Associées aux Soins (IAS) doit s’inscrire dans une gestion globale des risques hospitaliers. Gage de qualité, elle devient une priorité dont le programme de lutte et ses résultats (tableaux de bord) doivent être communiqués aux usagers. 12 13 14
� Les infirmiers sont tenus au respect des règles d’hygiène et d’asepsie dans les soins.15
POINTS FORTS :
� Il existe un dispositif institutionnel de lutte contre les IN structuré : CLIN (sous-commission CME), infirmière hygiéniste, équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière (EOHH),
� L’établissement est classé en catégorie A pour 2012 concernant le score des indicateurs de lutte contre les infections nosocomiales ICALIN.
� Ces résultats sont communiqués aux personnels et aux patients
� Il existe des journées de sensibilisation sur l’hygiène, notamment : la journée Hygiène des mains, Hygiène corporelle, vaccinations
� L’utilisation des dispositifs de soin à usage unique sécurisée est généralisée.
� Tout nouveau professionnel est formé à l’hygiène par l’infirmière hygiéniste et l’aide-soignante de l’EOHH
� Des protocoles d’hygiène spécifiques ont été élaborés et sont accessibles sur Intraweb
� Plusieurs EPP ont été conduites : précautions standards, précautions complémentaires, ports de gants, hygiène des mains...
� L’infirmière hygiéniste est disponible pour les équipes et participe à la formation
� Il existe un réseau interne de référents en Hygiène
� L’établissement participe régulièrement à des enquêtes de prévalences nationales, inter régionales (CCLIN) et locales
12 Décret n° 99000-34 du 6 décembre 1999 concernant les dispositions relatives à l’organisation de la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé. 13 Surveiller et prévenir les infections associées aux soins, septembre 2010 – SF2H (Société Française d’Hygiène Hospitalière) 14 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, critère 8g 15 Décret relatif aux actes professionnels infirmiers du 29 juillet 2004
FICHE ACTION 6
Projet de soins 2014 –2017 21/66
POINTS A AMELIORER :
� La lutte contre les IAS n’est pas jugée prioritaire dans certaines UF.
� Les correspondants Hygiène des unités de soins se sentent insuffisamment soutenus dans leur rôle.
� Certains professionnels ne connaissent pas les protocoles d’hygiène en vigueur
� Les matériels et produits ne sont pas toujours correctement utilisés par les professionnels
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Participer en lien avec la sous-commission compétente (CLIN) au développement des actions ciblées de prévention (utilisation des PHA : produit hydro-alcoolique, port de gants et de tenues professionnelles…).
� Identifier et mettre en place des modalités efficaces de soutien des correspondants en hygiène des unités de soins.
� Poursuivre la sensibilisation et l’éducation des patients et des familles aux notions d’hygiène.
� Poursuivre la sensibilisation des cadres de santé à l’importance de la lutte contre les Infections Nosocomiales.
� Participer à la réalisation et à l’évaluation du programme d’audits
� Améliorer l’information des professionnels concernant les protocoles et l’utilisation des produits et matériels
MODALITES D’ACTION :
� Renouveler les journées de sensibilisation chaque année
� Poursuivre les audits et enquêtes de prévalence, en lien avec le CCLIN
� Assurer la pérennité du poste d’Infirmière Hygiéniste, après le départ à la retraite de l’Infirmière Hygiéniste actuelle.
� Etablir un bilan annuel des activités du CLIN et de celles de l’EOHH. Les communiquer dans les instances
� Poursuivre des réunions d’informations régulières auprès des équipes soignantes concernant les protocoles et produits
� Poursuivre l’animation des réseaux des référents Hygiène des unités de soins
� Etablir et diffuser des fiches réflexes simplifiées pour certaines procédures de soins
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
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Projet de soins 2014 –2017 22/66
PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR
PILOTE Marc FLOREAN, Catherine STRACK
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
� Les équipes souhaitent être bien formées à la prise en charge de la douleur. Elles sont attachées à ce que la douleur soit prise en compte dans toutes ses composantes ainsi qu’à la prévention de la douleur induite par les actes de soins.
� La législation reconnaît le soulagement de la douleur comme un droit fondamental de toute personne.16 Elle demande aux établissements de santé de prévoir la prise en charge de la douleur notamment par la création d’un CLUD devenu Sous-commission spécialisée de la CME.
� La HAS recommande l’évaluation et la prise en charge de la douleur.17
POINTS FORTS :
� Il existe un CLUD, présidé par un médecin gériatre, actif depuis 2007 dans l’établissement
� Il existe un réseau de référents douleur au sein des unités de soins
� Une infirmière a été formée à la Douleur (DU)
� Des actions de formation sont régulièrement conduites dans l’établissement
� Il existe une action de formation sur les maladies métaboliques et leur prise en charge nutritionnelle dispensée aux professionnels par la diététicienne
� Des audits concernant l’indicateur Douleur sont régulièrement réalisés à partir des dossiers de patients sous antalgiques
� Un colloque sur les soins somatiques et la douleur a été réalisé en 2013
� La prise en charge de la douleur fait l’objet d’une procédure formalisée
� Les échelles de mesure de la douleur (Echelle de Visualisation Analogique…) sont connues et mises à disposition des UF.
POINTS A AMELIORER :
� La douleur n’est pas suffisamment prise en compte dans les UF, par les différents professionnels du soin, la prise en charge de la douleur physique vient parfois au second plan du soin.
� La douleur est insuffisamment évaluée : les différentes échelles d’évaluation sont connues des professionnels mais pas systématiquement utilisées dans toutes les unités, les échelles d’hétéroévaluation de la douleur chez les personnes ayant des troubles de la communication verbale (dyscommuniquants) sont peu connues et pas utilisé
� L’évaluation de la douleur est insuffisamment tracée dans le dossier informatisé du patient
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
1/ Poursuivre les actions de sensibilisation et de formation à la prise en charge de la douleur, notamment avec l’aide du médecin président du CLUD et de l’infirmière experte.
2/ Développer l’utilisation des méthodes non pharmacologiques de prise en charge de la douleur.
3/ Développer les pratiques d’évaluation de la douleur.
4/ Développer les pratiques de traçabilité de l’évaluation de la douleur sur le dossier de soins informatisé CORTEXTE
5/ Maintenir la mise en œuvre du réseau référents douleur de l’établissement et le dynamiser
16 Plan National Douleur 2006-2010 17 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, Référence 12
FICHE ACTION 7
Projet de soins 2014 –2017 23/66
MODALITES D’ACTION :
1/ Renouveler les actions de formation sur ce thème à partir des ressources internes citées.
2/ Favoriser la participation des référents douleur à des formations sur la prise en charge non médicamenteuse (relaxation) de la douleur (plan de formation)
3/ Contrôler l’amélioration de l’évaluation de la douleur par l’évolution des résultats des audits des indicateurs correspondants dans le dossier informatisé du patient (avec restitution de résultats aux équipes soignantes)
4/ Poursuivre l’implication active dans les travaux de la Sous-commission CME compétente (CLUD), et l’activation (tenue à jour de la liste de référents, réunions, formations) du réseau de référents institutionnels.
5/ Participer, autant que de besoin, avec la cellule qualité, à l’élaboration des protocoles et procédures utiles sur la base des recommandations de bonne pratique.
6/ Réaliser un livret douleur à destination des soignants
DELAI DE REALISATION : 2014 à 2017
7
Projet de soins 2014 –2017 24/66
COOPERATIONS INTRA/EXTRA, INTER-SITES ET PARCOURS DE SOIN
PILOTE Corinne FAURE
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
� Le CH Vauclaire est un Etablissement Public de santé Mentale doté de 15 unités d’hospitalisation à temps complet réparties sur 3 sites (Montpon, Bergerac, Périgueux) et de nombreuses unités de consultation ou d’alternative à l’hosdpitalisation implantées sur le territoire des secteurs psychiatriques couverts.
� Projet de soin individualisé intégré dans Cortexte
� Relocalisation du secteur Bergerac (intra t extra)
� Il existe des plaquettes de présentation des structures extra mais peu diffusées
Les recommandations professionnelles
� Le Parcours de soins 18
� L’arrêté du 14 mars 1986 relatif aux équipements et services de lutte contre les maladies mentales comportant ou non des possibilités d'hébergement
POINTS FORTS :
� Il existe une procédure sur l’accueil des nouveaux professionnels qui prévoit une visite sur toutes les unités
� Il existe une plaquette élaborée par le Pôle des 2 Vallées présentant différents services
� Le dossier patient est informatisé et favorise le recueil et l’échange des informations
� L’organisation médicale favorise le lien par l’exercice des fonctions de chaque PH sur différents sites
� Participation des équipes extra hospitalières aux staff de l’intra pour certaines unités
� La relocalisation du secteur Bergerac a permis un rapprochement de l’ensemble des unités intra et extra.
POINTS A AMELIORER :
� Les projets de soins des patients ne sont pas systématiquement élaborés en collaboration avec les équipes intra et extra au cours de synthèses, réunions cliniques
� Il n’existe pas partout des plaquettes de présentation des pôles cliniques et/ou des unités de soins.
� Les plaquettes d’information existantes n’ont pas de forme harmonisée.
� Certains professionnels anciens de l’intra-hospitalier ne connaissent pas les structures de soins extra-hospitalières.
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Améliorer la prise en charge globale du patient par une cohérence dans le parcours de soin, une orientation adaptée, en assurant la continuité dans la prise de relais par les structures extra
� Améliorer la connaissance par les professionnels, des structures intra et extra
� Promouvoir le travail pluriprofessionnel
� Développer l’information, le partage et les transmissions entre les différents professionnels
� Améliorer la circulation du courrier (dossiers patients) entre intra et extra.
18 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, Partie 3 « Parcours du patient »
FICHE ACTION 8
Projet de soins 2014 –2017 25/66
OBJECTIFS
D’AMELIORATION (SUITE)
� Améliorer la continuité de la prise en charge des patients du secteur de Bergerac, hospitalisés par défaut de place, à Aladin.
� Améliorer la cohérence de la prise en charge extra hospitalière des patients du canton de Villefranche.
MODALITES D’ACTION :
� Participation des équipes extra aux staffs de toutes les unités intra
� Réunion de synthèse systématique pour tout patient orienté vers l’extra à sa sortie pour l’élaboration du programme de soins avec les équipes intra et extra
� Elaboration d’une procédure sur la sortie d’un patient avec orientation sur l’extra (présentation des personnes, RDV médical, visite des structures extra…)
� Systématiser l’application de la procédure d’accueil des nouveaux professionnels avec les vistes d’unités prévues.
� Négocier avec le médecin DIM, la possibilité de saisie ponctuelle des actes EDGAR sur Cortexte par les infirmiers du CMP lors de réhospitalisation de patients le week-end notamment.
� Intégrer dans Intraweb les plaquettes de présentation de l’extra avec support commun à tous les pôles
� Généraliser les réunions de coordinations intra/extra, à l’intérieur de chaque pôle sur chaque site, en accord avec le chef de pôle
� Renouveler les journées « portes ouvertes » des structures extra
� Développer la pratique de journées de comparaison pour tous les soignants (entre structures intra et extra)
DELAI DE REALISATION : 2014 à 2017
8
Projet de soins 2014 –2017 27/66
PRÉVENTION DE LA MALTRAITANCE ET PROMOTION DE LA BIENTRAITANCE
PILOTE Emmanuelle HOAREAU
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET RECOMMANDATIONS
Les situations professionnelles se complexifient et les valeurs et concepts, fondements de la pratique, se bousculent et parfois basculent.
L'établissement s'est inscrit dans une démarche de prévention de la maltraitance par le développement et la promotion de la Bientraitance depuis 2008.
La prise en charge en psychiatrie est un contexte de soins spécifiques pouvant dériver vers des pratiques maltraitantes.
Les hospitalisations sans consentement, la possibilité d'isoler et de contenir, la vulnérabilité du public accueilli, ainsi que le manque voir l'absence de réflexion clinique au sein des équipes peuvent engendrer de façon insidieuse des pratiques maltraitantes.
POINTS FORTS :
� L'existence d'une formation sur la bientraitance, inscrite dans les axes prioritaires du plan de formation annuel de l’établissement.
� La majorité des Cadres Supérieurs de Santé et des Cadres de Santé, a bénéficié d'une cession de formation à la bientraitance spécifique à l'encadrement.
� Le guide pratique de la Bientraitance/Maltraitance à l'usage des Établissements et Institutions est disponible sur Intraweb.
� L'existence de plusieurs Groupes d'Analyses des Pratiques dans les équipes et d’un groupe d’analyse des pratiques professionnelles pour les cadres
� Des psychologues de l'établissement sont disponibles pour des actions de régulation des pratiques.
� L’existence d’un groupe du Projet de Soins de l’Etablissement centré sur ce thème Le nombre conséquent de volontaires pour intégrer ce groupe de travail est preuve de l'intérêt que suscite ce thème, ainsi que la dynamique de travail qui y règne.
Le succès d'une journée colloque sur ce thème en 2012 destinée à tous les professionnels de l'établissement (160 participants tous professionnels confondus).
POINTS A AMELIORER :
� L'auto-analyse des expériences professionnelles sollicitée pour le développement de la bientraitance reste difficile d'appropriation pour les agents.
� La réflexion clinique sur le soin psychiatrique est peu développée voire inexistante par endroit.
� L'inscription des professionnels aux formations (Bientraitance, empathie et contention, la violence en psychiatrie...) est à encourager.
� Le questionnement des pratiques professionnelles dans des manifestations ciblées est à développer.
FICHE
ACTION 9
Projet de soins 2014 –2017 28/66
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Prévenir les actes de maltraitances
� Promouvoir le respect des droits des usagers
� Développer, rédiger un cadre conceptuel fort qui permette à chaque professionnel d'éclairer sa pratique et de garantir sa fonction de soin ou d'éducation, et de transmission des savoirs.
� Intégrer la bientraitance et ses pratiques dans une approche managériale.
� Établir des outils de communication favorisant la promotion du projet de bientraitance, en inscrivant ces actions dans une démarche collective.
� Mettre en place une culture du questionnement des pratiques.
� Organiser des manifestations annuelles permettant ou favorisant le questionnement des pratiques
� Développer, en collaboration avec la CRUQPEC, l'association de l'entourage dans la prise en charge du patient
� développer les Groupes d'Analyses de Pratiques au sein des unités de soins.
MODALITES D’ACTION :
� Établir une définition commune de la bientraitance, et identifier les éléments fondamentaux pour une prise en charge bientraitante (accueil, informations aux patients, projet de soin individualisé...) au sein d'un guide commun.
� Intégrer ce guide, pour sensibilisation dans le livret d'accueil des étudiants
� mettre en place des ressources documentaires sur le thème au sein des UF
� Généraliser l'affichage de la Charte du patient à l'ensemble des chambres
� Diffuser des modalités de signalement des cas de maltraitance ( déclaration d'Évènements Indésirables Graves).
� Intégrer dans le livret d'accueil le n° d'appel national dédié à l'écoute des situations de maltraitances 3977 ( à prévoir)
� Identifier et lister les risques de maltraitance spécifiques aux soins psychiatriques.
� Mettre en place un dispositif d'information ouvert aux familles sur les pathologies et les prises en charge dans l'établissement.
� Perpétuer par le biais du groupe de travail la mise en oeuvre d’une manifestation annuelle autour du thème pour tous les professionnels de l'établissement, l'EHPAD de Montpon, ainsi que les futurs professionnels comme l'IFAS et les IFSI dont nous accueillons les étudiants.
� Rencontrer les équipes, et/ou proposer une table ronde sur ce thème
� Proposer et mettre en place des espaces de débat et de réflexion permettant de libérer la parole des soignants et de travailler la position spécifique de chacun dans le processus de soin, afin de développer le travail d'analyse des pratiques dans les unités.
� Proposer un outil de diagnostic de sa pratique à chaque agent par auto-évaluation
DELAI DE REALISATION : 2014 à 2017
9
Projet de soins 2014 –2017 29/66
LA PROMOTION DES LIBERTES INDIVIDUELLES DES PATIENTS
PILOTE Isabelle MONPONTET – Philippe LABROCHERIE
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET RECOMANDATIONS :
� Analyse, réflexion et bilan établi par un groupe de travail institutionnel.
� Publication d’une politique institutionnelle sur le «Respect libertés individuelles» s'accompagnant de recommandations et d’un guide de rédaction de règlement interne d’UF avec Modèle Type
� Programme en cours de mise à jour des règlements en conformité avec les préconisations établies.
� EPP contention MCI
� Pas d'évènement indésirable en lien avec cette thématique
� Chartes et règlement internes affichés
� Livret d'accueil précisant les modalités de respect des libertés, droits et devoirs du patient (CNIL, accès au dossier ec...) ;
Références et recommandations professionnelles : Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de soins
� Loi 2011-803 du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge
� Loi 2013-869 du 27 septembre 2013 modifiant certaines dispositions issues de la loi du 5 juillet 2011 relative aux droits et à la protection des personnes faisant l'objet de soins psychiatriques et aux modalités de leur prise en charge
� Charte du patient hospitalisé
� Charte de l'usager en santé mentale
� Code de la santé Publique
� La loi du 4 mars 2002 impose aux établissements de santé le respect des droits, de l’intimité et de la dignité du patient à l’occasion de tout soin. La liberté d’aller et de venir, de recevoir de la visite, au cours de l’hospitalisation constituent aussi des droits fondamentaux du patient.
� La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain.19
� La législation préconise que tout acte médical ou traitement fasse l’objet d’un consentement libre et éclairé du patient. Elle indique que le patient doit participer aux choix thérapeutiques qui le concernent. Le recours à la contrainte est encadré et doit rester exceptionnel. L’information, doit être simple, loyale, intelligible et accessible20
POINTS FORTS :
� Existence d’une politique institutionnelle sur le « Respect libertés indivi-duelles » s'accompagnant de recommandations et d’un guide de rédaction de règlement interne d’UF avec Modèle Type
� Réflexion Éthique engagée sur cette thématique sous forme d'ateliers
� Action de formation des axes prioritaires sur le thème de la contention et de l’empathie
19 Article L 2211 – 1 du Code la Santé Publique 20 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, critère 20 a
FICHE
ACTION 10
Projet de soins 2014 –2017 30/66
� Programme de mise à jour des règlements en conformité avec les préconisations institutionnelles en cours. Vérification de l’adéquation par un groupe institutionnel à venir.
� Réunions soignants-soignés.
� Evaluation de la satisfaction des usagers (analyse des questionnaires de sortie)
� Protocole MCI/Contention
POINTS A AMELIORER :
� Les règles de vie des unités de soins restent à finaliser en intra-hospitalier.
� Les concepts de Liberté, Liberté individuelle et Droits fondamentaux du citoyen restent à préciser auprès des personnels.
� Une sensibilisation au respect des libertés individuelles serait à prévoir
� Une réflexion sur l'adéquation entre les contraintes thérapeutiques et institutionnelles et la liberté individuelle d'un citoyen en institution serait nécessaire.
� Absence de recensement et d'identification des manquements et/ou des problématiques rencontrées en lien avec cette thématique.
� Évènement indésirable en lien avec cette thématique inexistant (donc les problèmes sur ce thème ne sont sûrement pas signalés).
� La prise en considération des différents cultes serait à développer auprès des soignants.
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
1. Sensibiliser les équipes aux principes de respect des libertés individuelles
2. Recenser des atteintes à la liberté individuelle liés à la nécessité de soins
3. Créer ou mettre à jour une veille documentaire législative, ciblée Libertés individuelles.
4. Diffuser des informations et mises à niveau des connaissances législatives en lien avec le respect des libertés.
5. Actualiser les documents afférents aux règles de vie interne des unités selon les principes et les recommandations établies
6. Proposer des actions de formation et DPC sur ce thème dans le plan formation.
7. Mettre en place :
- un Comité de surveillance « respect des libertés » - un Correspondant/Réfèrent/Documentaliste « Respect des libertés indivi-
duelles (par pôle ou par unité ?)
8. Impliquer à moyen terme la CRUCQPC.
MODALITES D’ACTION :
1. Diffusion et mise à jour de la veille documentaire ciblée. (Evolution et publication des textes).
2. Inclure dans le plan de formation des formations DPC sur ce thème :
a/ Loi du 4 mars 2002. b/ Rappels des notions/définition du concept de liberté. C/Le respect des droits des patients (le secret professionnel, la respon-sabilité, la liberté de culte, l'influence culturelle...)
3. Identification des spécificités de chaque unité et corrélation entre la nécessité thérapeutique et la notion de liberté individuelle.
Identification des problématiques rencontrées. ! A noter le paradoxe entre le soin sous contrainte et la liberté individuelle
4. Mesure des écarts entre liberté individuelle et liberté du groupe.
5. Mise en place d'un référent par pôle
DELAI DE REALISATION :
10
Projet de soins 2014 –2017 32/66
CADRE THERAPEUTIQUE ET REGULATION D ’EQUIPE
PILOTE Marc FLOREAN
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMANDATIONS :
Les souhaits des professionnels Les soignants souhaitent soulager les patients fragilisés par leur souffrance psychique, leur symptomatologie, leur apporter du soutien dans leurs difficultés relationnelles et/ou d’intégration. Ils souhaitent les aider à développer leurs capacités d’adaptation, leurs potentialités et à trouver des formes d’épanouissement, voire une autonomie (même partielle). Ils souhaitent que les pratiques puissent être analysées et le soin pensé, dans le cadre d’espaces de régulation et de réflexion ; que les valeurs du soin soient réfléchies et les actes de soins priorisés. Ils souhaitent plus de cohérence entre les différents acteurs de soin (infirmiers, médecins, ASE, psychologues, professionnels de rééducation…) et les partenaires administratifs pour un projet de soin plus centré sur les problèmes psychiques des patients. Ils pensent que la prévention des situations de violence passe par la présence physique auprès des patients. Ils rappellent que tout ceci suppose des conditions préalables fondamentales :
� Pour le patient : un environnement sécure et adapté qui respecte la dignité humaine.
� Pour le soignant : un temps disponible suffisant auprès des patients, pour des échanges internes en équipe, pour la réflexion et la formation.
� La reconnaissance de la spécificité et de la complexité de la pratique psychiatrique dans l’institution.
Les recommandations professionnelles : Le cadre thérapeutique, dans sa dimension humaniste, se fonde sur :
� Le repérage clair du type de besoin du patient.
� Une bonne distance thérapeutique, qui accompagne, soutient mais garde la dimension professionnelle suffisamment distanciée pour laisser ouvertes les possibilités d’investissement.
� L’offre de tout moyen thérapeutique propice à l’expression du patient et au dépassement de ses difficultés.
� La connaissance des pratiques thérapeutiques et des références théoriques dans le champ spécifique.
� La réflexion de l’équipe dans une démarche d’appropriation éclairée par les données sur la population concernée.
Les modèles théoriques : Il existe différents modèles théorico-cliniques qui peuvent être complémentaires :
� Les thérapies comportementales et cognitives se proposent de répondre à la souffrance des patients par le biais d’une méthodologie de type expérimental, systématique, réévaluée à chaque temps de la prise en charge. Le contrat de soin qui définit les objectifs à atteindre, élaboré par le patient et l’équipe soignante, ainsi que la maîtrise théorique et technique constituent le cadre nécessaire à une relation thérapeutique empathique. Dès lors, la supervision paraît incontournable tant pour évaluer les pratiques et les réajuster, que pour permettre un repérage et une meilleure gestion des affects en jeu.
FICHE
ACTION 11
Projet de soins 2014 –2017 33/66
� La systémie trouve ses fondements théoriques dans la théorie générale des systèmes formulée par L. BERTALANFFY dans les années 1950. Celle-ci explique que les systèmes humains sont organisés hiérarchiquement et que la famille fait partie de systèmes plus grands (communauté) et englobe des systèmes plus petits (individus). L’homéostasie est la tendance du système familial à garder son équilibre et ainsi à s’opposer au changement. L’homéogénèse est la rétroaction qui amène une transformation. Ces deux composantes agissent simultanément et sont essentielles à la survie du système, l’une assurant sa stabilité, et l’autre lui permettant de s’adapter au changement. L’engagement de toute la famille du patient dans le traitement amène des modifications à plusieurs niveaux (intrapsychique, interpersonnel), ce qui augmente les chances de voir des changements durables. En contribuant au mieux-être de la famille, l’intervention a un impact sur les générations actuelles et futures, c’est-à-dire également une fonction de prévention.
� L’abord psychanalytique suggère que : « face aux mécanismes psychiques des patients, le soignant court le risque de mobilisations défensives, par la survenue d’affects peu conscients, de négation, de positions défensives diverses (une trop grande proximité avec le patient, des attitudes protectrices, des affects de haine…). Aussi est-il absolument nécessaire de mettre en place des pratiques de supervision qui constituent un double cadre ; notion qui n’est pas à comprendre seulement comme une délimita-tion mais aussi comme un contenant, un peu comme un tableau qui contient et structure des éléments de décors, de couleur, d’atmosphère. C’est un cadre qui permet à la fois de rendre possible « les résonances affectives » et de se protéger des mouvements psychiques évoqués. Il permet d’être dans une relation thérapeutique, où il convient d’abord en écoutant le patient, d’identifier son mode de fonctionnement psychique, de manière à choisir l’action la plus appropriée puis d’en mesurer les effets…»21
POINTS FORTS :
� Maintien des ateliers thérapeutiques et du travail clinique dans les unités d’hospitalisation à temps plein, malgré les difficultés de gestion des effectifs.
� Existence d’un travail de coopération avec les familles et les partenaires du réseau.
� Existence de formations spécifiques adaptées à des populations ciblées accueillies
� Existence d’un désir permanent de réflexion sur les soins concrétisé dans les réunions cliniques, de synthèse, soignants/soignés…
� Plusieurs équipes participent à des actions de régulation pour interroger les pratiques et favoriser la relation thérapeutique
POINTS A AMELIORER :
� Les soins ne semblent pas toujours suffisamment individualisés.
� Les infirmiers se sentent souvent réduits à leur rôle prescrit (distribution médicamenteuse, application du règlement) et diminués dans leurs possibilités de prise d’initiative (rôle propre).
� Tous les soignants ne sont pas bien formés aux pathologies des patients qu’ils prennent en charge.
� Toutes les équipes qui le souhaitent ne bénéficient pas d’une régulation.
� L’organisation actuelle de travail (temps de transmission court lié au protocole des 35h) et la pénurie de temps médical dans certaines unités, altèrent la communication entre professionnels et les possibilités de réflexion sur la pratique.
21 Conférence de consensus : « Les bases d’une relation thérapeutique » – Claude BALIER
11
Projet de soins 2014 –2017 34/66
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
1/ Elaborer une réflexion sur les notions de : Valeurs soignantes, cadre thérapeutique, concepts de soins en psychiatrie, et la mettre à disposition des soignants
2/ Favoriser le maintien et le développement des actions de régulation à toutes les équipes soignantes de l’établissement.
3/ Développer les modalités de travail propices à donner du sens aux pratiques et une place à chaque soignant (dispositif de soins dans les unités : réunions, ateliers, entretiens…).
4/Poursuivre et développer les propositions d’actions de formation prioritaires nécessaires à une prise en charge de qualité (psychopathologie, entretien, formation complémentaire en psychiatrie…)
MODALITES D’ACTION :
1/ Avec la CSIRMT, rédiger un document avec ces notions réfléchies. Le mettre ensuite sur le site intraweb de la Direction des Soins.
2/ Dégager un budget réservé à la régulation des pratiques des équipes soignantes.
3/ Rédiger et mettre en œuvre un projet de prise en charge par unité de soins, en cohérence avec le projet de pôle et le projet de soins, qui définit les modalités du travail thérapeutique des soignants.
4/ Continuer de participer à l’élaboration du programme et à l’évaluation des actions de formation prioritaires de l’établissement.
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
11
Projet de soins 2014 –2017 35/66
LA PLACE ET LE ROLE DES ATELIERS DANS LE SOIN
PILOTE Hervé DELAGE
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS:
Les ateliers sont reconnus comme des outils fondamentaux du soin, les décrets de compétence des professionnels donnent la possibilité à ces derniers d'élaborer leur conception et de les mettre en œuvre. C'est la raison pour laquelle tous les pôles cliniques de notre établissement peuvent proposer un nombre conséquent « d'ateliers » aux patients qu’ils accueillent.
Les recommandations professionnelles
La législation préconise de développer un projet de soin individualisé pour chaque patient. Dans cette perspective, les activités à visée socio thérapeutique individuelles ou de groupe font partie intégrante des actes des différents professionnels du soin. Avec des objectifs, des médiateurs différents, elles présentent toutes l’intérêt de créer un espace d’expression pour le patient propice à évaluer ses capacités, à aider à la déchronicisation et à l’autonomisation.22 23 24 25
POINTS FORTS :
Une volonté reconnue de promouvoir et développer les ateliers au sein de l'établissement, ainsi:
� Il en est largement fait référence dans le rapport annuel d'activité des pôles et dans le rapport annuel des activités de soins
� Il est aussi un thème de réflexion inscrit au projet de soins en cours d'élaboration.
� Il est un axe prioritaire de Formation au sein de notre établissement, annuellement 12 agents peuvent y être sensibilisés au cours de la formation « les ateliers à visée thérapeutiques » de 5 jours, en outre il est possible de faire une demande de formation individuelle sur le thème des ateliers.
� Il existe des professionnels formés pour des prises en charge thérapeutiques ou l'animation d'ateliers.
� Certains soignants des UF intra et extra hospitalier, animent des ateliers
� Il existe des professionnels spécifiquement dédiés à ces prises en charge.
� L’accès aux ateliers diminue le niveau de violence ainsi que l’errance des patients
POINTS A AMELIORER :
� La terminologie qu'il y a sous le terme « atelier/activité/occupationnel/théra-peutique » n’est pas toujours bien comprise
� Les ateliers ne font pas toujours l’objet d’un projet écrit comprenant les éléments incontournables à la visée thérapeutique
� L’ensemble des ateliers existants dans l’établissement n’est pas bien connu des professionnels ou stagiaires
22 Arrêté du 14 mars 1986 relatif aux équipes et services de lutte contre les maladies mentales 23 Décret relatif aux actes professionnels infirmiers du 29 juillet 2004. 24 Circulaire du 14 mars 1990 relative aux orientations de la politique de santé mentale. 25 Conférence de consensus : « Stratégie thérapeutique à long terme dans les psychoses schizophréniques».HAS–Janv 1994
FICHE
ACTION 12
Projet de soins 2014 –2017 36/66
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
1/ Définir les notions d'atelier à visée thérapeutique et activité occupationnelle afin de tendre vers un langage commun sur l'établissement.
2/ Connaître les pratiques relative à l’élaboration, mise en œuvre des ateliers au sein des pôles
3/ Élaborer une trame de projet d'atelier thérapeutique sous forme de fiche consultable par tous les professionnels de l'établissement sur intraweb.
4/ Améliorer la communication sur l’ensemble de l’Hôpital en terme d’ateliers et ressources, et valoriser les compétences
5/ Développer la pratique des ateliers thérapeutiques et activités occupation-nelles dans toutes les unités de soins de l’établissement.
MODALITES D’ACTION :
Poursuivre les rencontres du groupe de travail afin de :
1/ Produire et diffuser un texte permettant de discerner « atelier thérapeutique/activité occupationnelle » afin de tenter de redonner du sens à toute la terminologie.
2/ Rédiger et envoyer un questionnaire à l’attention des Médecins, Cadres (Directeur des soins, cadres supérieurs de santé) afin de faire une analyse de la situation relative aux « ateliers thérapeutiques/activités occupationnelles »
3/ Bâtir la fiche « élaboration d’un atelier thérapeutique », la présenter en réunion de cadre puis au sein des UF et la mettre en ligne sur intraweb.
4/ Répertorier l’ensemble des ateliers proposés et des professionnels formés sur l’établissement, créer un thésaurus accessible à tous.
DELAI DE REALISATION :
1/ Juillet 2014
2/ Juillet 2015
3/ Juillet 2016
4/ Juillet 2017
12
Projet de soins 2014 –2017 37/66
DEVELOPPER
DES PRISES EN CHARGE SPECIFIQUES POUR DES POPULATIONS CIBLES
Projet de soins 2014 –2017 38/66
LES ADOLESCENTS EN SOUFFRANCE PSYCHIQUE
PILOTE Marc FLOREAN, Hervé DELAGE
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS
� L’établissement dispose d’un pôle de pédopsychiatrie intersectoriel qui a développé plusieurs structures et modalités de prise en charge des adolescents.
� Les équipes soignantes de psychiatrie infanto juvénile souhaitent que les spécificités du travail entrepris auprès des adolescents, leur entourage social et leur famille soit connues et reconnues
Les recommandations professionnelles
� La législation prévoit la structuration d’une partie spécifique du SROS pour la prise en charge des enfants et des adolescents dont l’organisation doit être graduée et coordonnée au sein des territoires de santé et faire l’objet d’un volet spécifique du projet d’établissement. Elle préconise la coopération des différents secteurs (éducation nationale, psychiatrie, pédopsychiatrie, secteur social…) dans la perspective d’une prévention et d’une prise en charge de proximité qui associe les familles. Santé psychique, pathologies cliniques, handicap et maltraitance sont les domaines plus particulièrement ciblés pour cette population. Elle préconise de privilégier l’alternative à l’hospitalisation pour la prise en charge de cette population.26
POINTS FORTS :
Il existe plusieurs lieux d’accueil et de soins spécifiques pour les adolescents :
� Maison des Adolescents à Bergerac, CMP enfants/ado sur tout l’inter secteur de pédopsychiatrie, CMP et CATTP adolescents, Unité d’Hospitalisation pour Adolescents (UHA, 6 lits) et Hôpital de jour (6 places) à Bergerac.
� Le pôle de pédopsychiatrie a développé un plan de formation avec des actions ciblées sur la prise en charge des adolescents.
� Le pôle de pédopsychiatrie organise une journée annuelle de formation spécifique à l’intention des personnels du pôle.
� Le travail de réseau (éducation nationale, justice, structures médico-sociales de l’enfance) et avec les familles ,est très développé dans le pôle de pédopsychiatrie
� Les équipes de psychiatrie infanto juvéniles sont bien formées et expérimentées et constituent un pôle d’expertise.
POINTS A AMELIORER :
Les adolescents (adultoformes) sont parfois hospitalisés en secteur adulte. Ils ne bénéficient pas toujours d’un projet de soin et d’une prise en charge spécifique.
Les pratiques des équipes de pédopsychiatrie et de psychiatrie adulte semblent insuffisamment connues et partagées.
26 Circulaire du 25 octobre 2004 relative à l’élaboration du volet psychiatrie et santé mentale du schéma régional d’organisation sanitaire de Troisième Génération.
FICHE
ACTION 13
Projet de soins 2014 –2017 39/66
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Elaborer des projets spécifiques d’accueil des adolescents hospitalisés en service adulte, en lien avec le pôle de pédopsychiatrie.
� Continuer de participer au développement du travail de réseau et de prévention, notamment avec le milieu scolaire (absentéisme, fugue, errance).
� Participer au développement de l’accueil des familles et du partenariat équipes/familles.
� Poursuivre la mise en œuvre des différentes modalités de prise en charge des adolescents
MODALITES D’ACTION :
� Développer pour les soignants, des stages de comparaison entre les services de psychiatrie infanto-juvénile de différents établissements
� Inscrire des formations sur les problématiques et l’accompagnement spécifique des adolescents dans les axes prioritaires d’établissement.
� Développer les prise en charge préventive de la Maison des Adolescents, les soins à temps partiel dans l’Hôpital de jour réservé aux adolescents, ainsi que les suivis ambulatoires dans les différents CMP.
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
13
Projet de soins 2014 –2017 40/66
PERSONNES PRESENTANT DES CONDUITES ADDICTIVES
PILOTE Marc FLOREAN, Daniel LARRAUFIE
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS:
Les soignants, face à des profils de consommateurs qui évoluent et à une prise en charge qui se spécialise et se complexifie, ont besoin d’acquérir de nouvelles compétences en lien avec cette évolution.
Les recommandations professionnelles Les polyconsommations sont très significativement plus présentes chez les patients suivis en psychiatrie que dans la population générale. La prise en charge des sujets ayant des poly consommations problématiques doit, chaque fois que cela est possible, privilégier un abord de toutes les différentes consommations.
Il est recommandé :
� Que les établissements de santé ayant une activité de psychiatrie proposent une prise en charge des patients ayant des troubles addictifs, ce qui implique que les équipes médicales et para médicales possèdent des compétences addictologiques validées.27
� De réaliser des actions de formation sur les poly consommations pour les différents professionnels.
� De favoriser la place des associations d’entraide et d’auto support dans les parcours de soins et la coopération au sein du réseau.28
� Que les soignants assurent auprès des patients un conseil minimal.
POINTS FORTS :
� L’établissement a un pôle clinique consacré à l’Addictologie,
� Le Pôle clinique d’addictologie de l’établissement propose une filière complète avec des structures complémentaires, pouvant intervenir à différents niveaux de la prise en charge des patients souffrant de conduites addictives : une unité d’hospitalisation à Périgueux (ESCALES), avec des lits de sevrage complexe, et un hôpital de jour ; un SSR (récemment créé sur le site de Montpon), une ELSA (Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie). Ce pôle a vocation à répondre aux besoins en addictologie au niveau départemental.
� La prise en charge des patients ayant des conduites addictives est protocolisée.
� Il existe une EPP sur la prise en charge des patients ayant des conduites alcooliques hospitalisés en unités de psychiatrie.
� Plusieurs soignants (dont des infirmiers) sont diplômés en addictologie
� Le médecin référent de l’ELSA forme régulièrement les soignants de l’établissement
� Il existe une bonne coordination entre les unités de soins de psychiatrie de l’établissement et le pôle d’addictologie, notamment grâce aux interventions de l’ELSA.
� Les professionnels ont accès à des formations dans le domaine.
27 Circulaire DSG/6B/DHOS/02/2007/203 relative à l’organisation du dispositif des soins en addictologie au sein des établissements de santé. 28 – Recommandation « abus, dépendances et polyconsommations : stratégies de soins » HAS – mai 2007.
FICHE
ACTION 14
Projet de soins 2014 –2017 41/66
POINTS A AMELIORER :
� Tous les soignants ne sont pas en capacité de proposer une réponse adaptée face à une pathologie liée à l’addiction.
� Il n’existe pas d’ateliers éducatifs de motivation à la réduction ou l’arrêt du tabac, malgré l’importante addiction au tabac de nombreux patients chroniques.
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Poursuivre les audits et EPP des prises en charge des patients ayant des conduites alcooliques, les étendre à d’autres types d’addictions.
� Instaurer une journée annuelle sur la prise en charge des patients ayant des conduites addictives ».
� Poursuivre le développement des formations concernant l’addictologie, notamment pour les personnels soignants récemment recrutés pour le SSR.
� Poursuivre le travail de formation et de réseau par l’ELSA, au sein des différentes unités de soins psychiatriques.
MODALITES D’ACTION : � Voir les objectifs d’amélioration ci-dessus
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
14
Projet de soins 2014 –2017 42/66
PERSONNES PRESENTANT DES TROUBLES CHRONIQUES (HANDICAP PHYSIQUE ET/OU PSYCHIQUE) ET TRAVAIL EN RESEAU
PILOTE Marc FLOREAN, Gaëlle BAILLY
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS:
� L’établissement accueille de nombreux patients dits « chroniques ou « au long cours », s’inscrivant dans une hospitalisation dont la durée excède 292 jours.
� L’établissement a ouvert en Septembre 2013, une MAS (Maison d’Accueil Spécialisée) accueillant des résidents au très long cours, patients chroniques présentant des handicaps psychiques et parfois physiques.
� Les équipes soignantes estiment qu’une bonne collaboration est indispensable au maintien de la cohérence des soins. Elles attachent une grande importance au développement des activités et sorties thérapeutiques qui permettent de préserver les acquis des patients hospitalisés au long cours.
Les recommandations professionnelles
� La loi promeut les droits des personnes handicapées et leur accorde les mêmes droits à des soins de qualité qu’à tous les citoyens.
� Les professionnels du soin doivent être spécifiquement formés à l’accueil et l’accompagnement des personnes handicapées; aux pathologies à l’origine des handicaps.
� La personne handicapée doit recevoir une éducation et un apprentissage adaptées à sa prise en charge.29
Les recommandations professionnelles
� Le réseau correspond à l’organisation coordonnée de professionnels, de personnes et d’associations qui vivent au sein d’une même unité géographique, avec les mêmes objectifs, reliés entre eux par un système de communication.
� Le réseau de santé permet une articulation sanitaire/médico-social pour des prises en charge complexes (personnes âgées, personnes handicapées, patients en fin de vie…). Fondé sur la notion de trajectoire de soins et de continuum sanitaire et social, le premier objectif reste l’amélioration de la prise en charge globale des patients favorisée par le décloisonnement entre les professionnels de ville, les établissements de santé publics, les établissements privés à but lucratif ou non lucratif, les centres de santé, les médecins de travail, les établissements et professionnels du secteur médico-social et du secteur social.30
29 Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées
30 Circulaire n° DHOS 03/CNAM/2007/88 du 2 mars 2007 : « Définition des orientations en matière des évolutions des réseaux de santé »
FICHE
ACTION 15
Projet de soins 2014 –2017 43/66
POINTS FORTS :
� A côté de la récente MAS, l’établissement s’est doté depuis 2010, d’un pôle accueillant des patients chroniques , avec une visée de psycho réhabilitation (PSIS : Pôle Intersectoriel de Soins), composé de 3 unités d’hospitalisation au long cours.
� Le pôle de soins intersectoriel (PSIS) a enrichi son projet avec une Maison-Relai située en ville, pour concrètement accompagner des réhabilitations sociales.
� Les équipes de soin ont développé des projets de soins et des activités adaptées aux patients déficitaires et visant à maintenir leur autonomie.
� Il existe un programme d’ateliers d’éducation thérapeutique ouverts aux patients chroniques.
� Il existe une association culturelle implantée dans l’hôpital, très active notamment en lien avec les éducateurs et les patients du PSIS
� Les sorties et séjours thérapeutiques sont maintenus dans toutes les UF de longue hospitalisation.
� Les équipes maintiennent la qualité des soins somatiques et de prévention (intégrité cutanée, mobilisation notamment.)
� Il existe un dispositif de suivi des troubles métaboliques de ces patients
POINTS A AMELIORER :
� Les équipes de soins des unités de long séjour se sentent dévalorisées et insuffisamment soutenues, notamment l’équipe de la MAS.
� Les conditions d’accueil des familles et d’hospitalisation des patients ne sont pas toujours satisfaisantes.
� L’inadaptation de certains locaux au projet de vie entraîne des frustrations et de la violence chez les patients ; de la fatigue et de l’usure chez les professionnels
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Développer les dispositifs de soutien aux équipes œuvrant en unités de patients présentant des troubles chroniques .
� Organiser, en lien avec la DRH et les responsables de pôle, une mobilité contractualisée notamment pour les agents de la MAS, pour prévenir le risque d’épuisement professionnel et faciliter le recrutement sur les structures d’accueil des personnes handicapées.
� Continuer la diversification des professionnels de ces équipes (AMP, éducateurs, ergothérapeutes, psychomotriciens, …).
� Favoriser l’insertion dans le réseau médico-social et le travail de coopération avec les familles, les tuteurs.
� Poursuivre l’implication des équipes de ces unités accueillant des patients chroniques au plan d’action de prévention de la Maltraitance et Promotion de la Bientraitance
� Développer le travail de réseau avec les structures médico-sociales, propices à la réinsertion de ces patients chroniques
� Contribuer au développement dans l’établissement, des structures médico-sociales adaptées à l’accompagnement au long cours type FAM, SAMSAH…
MODALITES D’ACTION :
� Favoriser la participation aux actions de formation spécifiques des soignants de ces unités de soins
� Favoriser la mise en œuvre d’action de régulation auprès de ces équipes
� Rédiger en concertation avec les responsables de pôle, la DRH et les représentants du personnel, des règles de mobilité
� Poursuivre et développer les réunions avec tuteurs et familles, les rencontres, visites d’unites medico-sociales, les journees portes ouvertes, le lien avec la maison departementale pour personnes handicapees…)
� Engager, autant que de possible, les equipes de secteur, dans le maintien a domicile des patients presentant un handicap.
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
15
Projet de soins 2014 –2017 44/66
PERSONNES AGEES
PILOTE Marc FLOREAN, Yves LOPEZ
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS:
� L’établissement accueille des patients âgés souffrant de troubles psychiques dans les deux pôles de psychiatrie adultes.
� Le projet médical prévoit des évolutions pour compléter la filière de prise en charge des patients âgés
� Les équipes souhaitent que les patients et leur entourage soient pris en charge de manière spécifique, et pouvoir offrir une palette de soins diversifiés (activités, ateliers, ergothérapie).
� Elles sont attachées à la qualité du travail en équipe (staff médicaux, travail en binôme IDE/AS) et ont besoin de soutien (régulation d’équipe, formations spécifiques…)
Les recommandations professionnelles
� La prise en charge des personnes âgées souffrant de troubles psychiques est une activité complexe, qui nécessite l’intervention d’une équipe bien formée et motivée.
� L’équipe doit veiller à préserver l’autonomie de la personne, à respecter ses choix et à impliquer son entourage dans le projet de soins.31
POINTS FORTS :
� Le travail de réseau est bien développé : Conventions avec les EHPAD, liens et interventions dans les maisons de retraite sur chaque secteur….
� Chacun des deux pôles de psychiatrie adulte correspondant à un secteur, dispose d’une unité d’hospitalisation spécialisée dans l’accueil des personnes âgées (Ritti et l’UPG)
� Les modalités de prise en charge sont diversifiées : 5 places d’hôpital de jour à l’UPG, 2 groupes CATTP dédiés aux personnes âgées sur le pôle des 2 vallées.
� Chaque pôle de psychiatrie adulte a, dans son projet, un axe de développement de la prise en charge des personnes âgées type Equipe Mobile de Psycho-Gériatrie.
� Les équipes peuvent faire appel à des ressources internes (consultation mémoire à Montpon et Bergerac, trois gériatres dont deux responsables des unités pour personnes âgées et un affecté à la coordination avec les EHPAD du secteur des 2 Vallées, équipes spécialisées à Ritti et à l’UPG…).
� Les unités de géronto-psychiatrie (Ritti et UPG) accueillent de nombreux stagiaires.
� Les soignants des unités spécialisées participent aux ateliers de réflexion éthique et au travail institutionnel sur la promotion de la Bientraitance.
� Plusieurs aides-soignants des unités spécialisées ont acquis un diplôme d’Assistant de Soins en Gérontologie.
� La préparation à la sortie des personnes âgées est protocolisée
31 Plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012.
FICHE
ACTION 16
Projet de soins 2014 –2017 45/66
POINTS A AMELIORER :
� Les activités (occupationnelles ou thérapeutiques) sont difficiles à maintenir, du fait des roulements et des effectifs.
� Les professionnels ont des difficultés à respecter le rythme personnel du patient du fait de la lourdeur de l’organisation institutionnelle.
� L’organisation en binôme (IDE et AS) n’est pas effective (risque de manque de cohérence dans les prises en charge), du fait de la structuration des équipes.
� La dimension des troubles psychiatriques n’est pas toujours suffisamment priorisée, vu les nombreux troubles somatiques associés.
� Toutes les équipes n’ont pas une formation actualisée en particulier concernant la maladie d’Alzheimer, les maladies dégénératives apparentées, et la psychiatrie.
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
1. Mieux informer la personne âgée en créant des outils adaptés
2. Créer de la vie ou maintenir dans la vie : « donner de la vie aux années et non pas des années à la vie »
3. Améliorer la cohérence des pratiques et favoriser le travail en collaboration
4. Développer une réflexion et des plans d’action visant à promouvoir la bientraitance des patients.
5. Participer au développement des réseaux de soins
6. Faciliter le soutien des équipes
7. Développer les compétences professionnelles
8. Poursuivre l’association des familles (aidants) à la prise en charge
9. Evaluer la qualité de la prise en charge des personnes âgées, au regard des critères de la HAS
MODALITES D’ACTION :
1. Elaborer puis diffuser un livret d’accueil spécialisé, à destination des personnes âgées et/ou de leurs familles.
2. Créer et animer des ateliers spécifiques dans les unités d’hospitalisation, comme des séances de maintien cognitif et de rééducation
3. Ajuster l’organisation des soins pour un meilleur, respect du rythme de vie.
4. Redéfinir les rôles de chacun (fiches de postes), favoriser le travail d’élaboration en équipe pluri professionnelle (synthèse, projet de soin personnalisé)
5. Instaurer des fiches de liaison adaptées avec les structures partenaires (GIRR, Cortexte), poursuivre les rencontres avec les équipes d’EHPAD, s’inscrire dans la filière de soins gériatriques
6. Développer la régulation d’équipe, l’association des soignants au projet de soins, les réunions cliniques…
7. Favoriser la participation des agents de ces unités aux formations spécifiques : formation complémentaire en psychiatrie, prévention de la maltraitance, de la violence, PEC de la douleur…
8. Systématiser les rencontres avec les familles durant un séjour d’hospitalisation, avec les responsables de l’unité.
9. Mettre à jour le protocole de sortie des personnes âgées
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
16
Projet de soins 2014 –2017 46/66
PERSONNES EN FIN DE VIE
PILOTE Marc FLOREAN
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
Les équipes soignantes souhaitent, dans certaines situations, pouvoir accompa-gner les patients en fin de vie et leur entourage dans des conditions respectant leur dignité et leurs choix. Ils estiment indispensable d’être spécifiquement formés, accompagnés et soutenus dans cette prise en charge spécifique.
Les recommandations professionnelles � La loi garantit au patient le droit à mourir dans la dignité, entouré de ses
proches. Il bénéficie d’une démarche palliative pluridisciplinaire qui garantit notamment la prise en charge de sa souffrance (physique et psychique). L’écoute et l’accompagnement des proches doivent être organisés.32
� Les besoins des patients en fin de vie doivent être identifiés et pris en charge. La volonté du patient doit être prise en compte. Les besoins de formation et d’accompagnement psychologique des professionnels doivent être organisés.33
POINTS FORTS :
� Les professionnels manifestent engagement et intérêt pour cette dernière phase de l’accompagnement des patients.
� Le pôle des 2 Vallées a développé en 2011, un axe de formation de pôle des soi-gnants sur ce thème (notamment pour les personnels de l’UF devenue MAS et des personnels de Ritti, UF de psychogériatrie).
� Plusieurs médecins sont engagés dans un DU soins palliatifs. Un médecin gériatre est référent de ce type de soins.
� Le protocole décès est validé. La politique de prise en charge des soins somatiques est en cours de finalisation.
� L’indicateur concernant les Directives Anticipées est suivi (audits dossier patient) dans les 2 unités d’hospitalisation géronto-psychiatrique
� Il existe un projet de prise en charge des soins palliatifs et de fin de vie institutionnel, annexe à la politique de soins somatiques, rédigé en 2012.34
� Il existe un réseau et des professionnels experts sur le territoire de santé (équipe PALLIA 24).
� 1 collège pluridisciplinaire dans le cadre de la loi « Léonetti » a été organisé à l’UPG � Les locaux de l’UPG sont adaptés à la prise en charge (chambres individuelles)
POINTS A AMELIORER :
� Certains locaux et équipements ne sont pas adaptés à ce type de prise en charge � Les équipes se sentent insuffisamment formées à la démarche de soin
palliative et à la prise en charge de la douleur. � La prise en soin du patient n’est pas suffisamment formalisée � Les équipes jugent insuffisant le soutien reçu.
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Rechercher en lien avec le projet médical, les conditions organisationnelles permettant l’accompagnement de fin de vie des patients concernés.
� Développer la formation aux soins de support et palliatifs. � Démultiplier la formation de base d’évaluation de la douleur � Améliorer le score de l’indicateur des Directives Anticipées dans le dossier patient � Organiser, en lien avec les médecins et les psychologues le soutien des
équipes confrontées à ces prises en charge. � Formaliser avec l’aide des médecins spécialisés et les professionnels
concernés, (cadres de santé, infirmiers, aides-soignants, psychologue, ASE…) une démarche de soin.
� Faire connaître le réseau spécialisé de prise en charge et organiser les liens utiles en concertation avec le médecin.
MODALITES D’ACTION : Voir les objectifs d’amélioration ci-dessus
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
32 Loi Leonetti n° 2005-370 du 22 Avril 2005. 33 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, référence 13 34 Modalités de prise en charge de l’adulte nécessitant des soins palliatifs. Recommandations ANAES décembre 2002
FICHE
ACTION 17
Projet de soins 2014 –2017 47/66
PERSONNES EN SITUATION DE PRECARITE
PILOTE Marc FLOREAN, Prisca BALLON- JOLLY
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
� Le contexte économique national génère des situations de précarité sociale de plus en plus nombreuses, notamment autour des grandes agglomérations. Pour les secteurs couverts par l’établissement, il existe une précarité accrue sur la ville de Bergerac.
� Les pathologies psychiatriques isolent et accentuent la désocialisation et la précarité. De récentes études épidémiologiques indiquent que le taux de pathologies psychiatriques et addictives est très élevé dans cette population sans chez soi (10 et 16%).
� Selon les équipes, la prise en charge de personnes en situation de précarité nécessite une coopération soutenue et efficace des équipes soignantes, éducatives et sociales.
Les recommandations professionnelles La législation préconise un égal accès aux soins, pour tous y compris les plus démunis. Elle prévoit des dispositifs dans cet objectif : CMU, PASS (permanence d’accueil social des soins) ; équipe mobile de psychiatrie. La planification territoriale (SROS) prévoit une articulation entre secteurs sanitaire et social pour mieux répondre aux besoins de cette population.35
POINTS FORTS :
� L’établissement dispose d’un service social étoffé (ASE dans chaque pôle) et participe à la prise en charge des personnes en situation précaire avec une Equipe Mobile Santé Mentale Précarité sur Bergerac (1 psychiatre référent, 2 IDE et 1 ASE).
� Les équipes (notamment des CMP) articulent leur travail avec les structures sociales.
� Il existe une coordination des professionnels autour des problèmes de santé des personnes en situation précaire, notamment avec l’Equipe spécialisée
� L’équipe Mobile santé Précarité organise des journées de formation/ sensibilisation ouvertes aux partenaires du réseau social Bergeracois
POINTS A AMELIORER :
� Le dispositif de resocialisation est insuffisamment connu des professionnels. � Les professionnels de l’établissement ne sont pas suffisamment formés. � La coopération est parfois jugée insuffisante.
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Contribuer au développement de l’activité de l’Equipe Mobile Santé Mentale Précarité de Bergerac par une coopération accrue avec les équipes des CMP notamment
� Poursuivre l’implication dans le réseau, acteurs sociaux (notamment depuis les CMP, participation au réseau).
� Développer les actions d’information et de formation sur ce thème.
MODALITES D’ACTION :
� Rassembler les sources documentaires et créer un répertoire d’adresses utiles. Le mettre à disposition des équipes, avec la documentation sociale, sur Intraweb
� Mettre en œuvre des actions de coopération avec les autres acteurs sociaux et du soin sur tous les secteurs (Montponnais notamment)
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
35 Circulaire du 25 octobre 2004 relative à l’élaboration du volet psychiatrie et santé mentale du schéma régional d’organisation sanitaire de Troisième Génération.
FICHE
ACTION 18
Projet de soins 2014 –2017 49/66
L’ACCUEIL DES NOUVEAUX PROFESSIONNELS
PILOTE Véronique BIJOU
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS ::
� Le dispositif d’intégration des nouveaux professionnels réalisés lors du précédent projet de soin n’est à ce jour pas quantifié quant à son utilisation par l’encadrement.
� Il est nécessaire de le réactualiser compte tenu des différents projets multi sites de l’établissement (délocalisation du Pôle Bergerac, maison relais, création de la MAS, SSR…), et de la nouvelle loi du 5/07/2011 relative aux hospitalisations sans consentement, réajustée par la loi du 27/09/2013.
� Le suivi d’intégration au poste par un cadre extérieur à l’unité ne s’est pas réalisé.
� L’accompagnement tuteur/tutoré a été difficile à mettre en œuvre (seuls quelques agents ont bénéficié d’un tutorat en 2011/2012).
� Le budget alloué pour le dispositif d’accompagnement tuteur/tutoré n’est pas reconduit par les tutelles
Les recommandations professionnelles :
Les responsabilités dans la gestion des ressources humaines doivent être identifiées. Une gestion prévisionnelle des emplois doit permettre l’adaptation des RH aux évolutions de l’établissement. Le recrutement, l’accueil et l’intégration du personnel doivent être assurés.36
POINTS FORTS :
� Il existe un livret d’accueil des nouveaux professionnels remis par le service de la DRH. Il est réactualisé chaque année.
� La formalisation du dispositif d’intégration pour les nouveaux professionnels est composée :
- d’un support d’intégration - d’une fiche programme d’intégration (check liste) et documents
réactualisés en juin 2013
� Dans la mesure du possible, le personnel bénéficie de la visite des structures intra et extra hospitalières dans les 6 mois.
� Le personnel soignant est toujours doublé à la prise de poste le premier jour, voir sur une période de 5 à 10 jours en fonction des personnels disponibles.
� Les assistantes sociales bénéficient d’un travail en binôme pendant 1 semaine.
� Il existe des actions de formation collectives et des programmes DPC (Développement Professionnel Continu) spécifiques aux soins en psychiatrie, réservés aux nouveaux arrivants: (exemple :« Formation complémentaire en psychiatrie pour les IDE, les AS » ).
� Les formations hygiène/Qualité, gestion des risques, sécurité incendie, accueil aux postes « prévention et sécurité » sont obligatoires pour les nouveaux professionnels.
� La formation au logiciel dossier patient (Cortexte) est dispensée par le DIM en temps utile, et suivie dans les contrats de pôles
36 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, critère 3b
FICHE
ACTION 19
Projet de soins 2014 –2017 50/66
POINTS A AMELIORER :
� L’appropriation du parcours d’intégration par l’encadrement (optimiser et quantifier son utilisation par l’encadrement).
� L’accès à la formation aux différents logiciels informatiques utilisés dans l’établissement pour les nouveaux arrivants :
� Pastel, Intraweb, Outlook, Magh2 et Chronos
� La définition d’une politique commune d’établissement d’accueil de tous les professionnels.
� La présentation du dispositif réactualisé par Mme BIJOU, à fréquence annuelle, aux cadres (prochaine réunion d’encadrement le 28 novembre ou le 13 décembre 2013).
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Améliorer la communication et le suivi des documents du dispositif d’intégration.
� Favoriser l’intégration des nouveaux professionnels et homogénéiser les pratiques managériales d’intégration.
� Réaliser une procédure institutionnelle d’intégration actuellement en cours de réalisation par le service Qualité juin 2014.
� Réaliser un support commun d’intégration DRH ET DS (fusion des 2 livrets) .
MODALITES D’ACTION :
1. Réactualisation des documents par le groupe de travail
2. Envoi systématique par le service de la direction des soins des documents constituant le dispositif d’intégration (fiche programme d’intégration et du support d’intégration des nouveaux professionnels) à l’encadrement et recensement du retour des exemplaires des fiches d’intégration remplies à 6 mois.
3. Création d’un questionnaire de satisfaction des nouveaux professionnels recrutés, avec un recensement, une analyse et des modifications à apporter selon les résultats obtenus d’ici juin 2014.
4. Participer à l’élaboration du livret (fichier) d’accueil commun avec la DRH
DELAI DE REALISATION :
Actions n°1 et n°2 : échéance de mise en oeuvre 1er décembre 2013
Action n°3 : échéance juin 2014
Action n°4 : échéance juin 2014
19
Projet de soins 2014 –2017 51/66
L’ACCUEIL DES STAGIAIRES
PILOTE Fabiola PAGNON ?
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS:
Plusieurs procédures et travaux ont été réalisés sur ce thème au sein de l’établissement :
� Procédure Pro/DRH/031C réception, traitement et instruction des demandes de stage de l’établissement (dernière révision: Mai 2008).
� Diverses réunions avec les IFSI de Libourne et de Périgueux, Brive.
� Réalisation d'un le livret de présentation général pour l'accueil des stagiaires (janvier 2012)
� Formation proposée aux infirmiers pour le tutorat des stagiaires infirmiers (2 jours) en 2012 et 2013.
� Réalisation d'une charte d'encadrement et d'un livret d'accueil des stagiaires réactualisé en janvier 2012
� Réalisation d'une fiche d'évaluation de stage (mise à jour en janvier 2012)
� Réalisation d'une fiche d'identification de stage pour chaque lieu accueillant des stagiaires (avril 2012)
POINTS FORTS :
� Le CH de Vauclaire est le seul établissement de santé mentale du département et accueille de fait un nombre conséquent de stagiaires.
� Il existe une procédure de réception, de traitement et d’instruction des demandes de stage
� La planification des demandes de stages est transmise par le secrétariat de la Direction des Soins à chaque unité.
� Des liens sont établis avec les instituts de formation en soins infirmiers.
� L’accueil des stagiaires est fait dans les unités.
� Un livret d'accueil du stagiaire a été réalisé en Novembre 2008 avec une fiche d'évaluation de stage pour les stagiaires, augmentation du nombre de retour de 57,7% pour 2012 contre 31% en 2011
� Mise dans intraweb :
� la fiche d'évaluation des stages (janvier 2012)
� la fiche d'identification de stage (avril 2012)
� le livret d'accueil de chaque unité (encours de réactualisation)
� le livret de présentation général pour l'accueil des stagiaires (janvier 2012),
� le portfolio infirmier (avril 2012)
� le référentiel formation infirmier, aide soignant, éducateur spécialisé, moniteur éducateur (janvier 2012)
� L'accueil des stagiaires socio éducatif ainsi que les liens avec les différents instituts de formation socio éducatif.
� Le nombre de stagiaires en même temps sur la même unité.
� Difficultés pour les étudiants d'accéder à une veille documentaire.
� Mise à jour de tous les documents déjà existants
POINTS A AMELIORER :
� Faciliter les démarches pour les demandes de stage des stagiaires socio éducatifs
� Améliorer la répartition des stagiaires sur les unités de soins.
� Améliorer l'accès à la veille documentaire pour les stagiaires
� Coordonner l’accueil des tous les stagiaires, quelle que soit leur catégorie professionnelle.
FICHE
ACTION 20
Projet de soins 2014 –2017 52/66
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
� Formaliser une procédure pour le traitement et l'accueil des stagiaires socio éducatifs
� Rencontre avec des responsables de stage des différents instituts de formation socio éducatifs
� Facilitation de l'accès aux stagiaires à la veille sanitaire
� Mise à jour de tous les documents existants
� Evaluation de l'utilisation des codes d'accès à cortexte pour les étudiants
� Participation des professionnels socio éducatifs à la formation proposée aux tuteurs de stage (formation des référents professionnels, formateurs sur site).
MODALITES D’ACTION :
� Formalisation de la procédure d'accueil des stagiaires socio éducatifs (juin 2013)
� Rencontre avec les différents instituts de formation des socio éducatifs pour transmission de la procédure d'accueil des stagiaires et des fiches d'identification de stage (juin 2013)
� Mise à jour de tous les documents existants (juin 2014)
� Evaluation de l'utilisation des codes d'accès à cortexte pour les étudiants (janvier 2014)
� Traitement des différentes fiches d'évaluation de stage (janvier 2014)
DELAI DE REALISATION : Juin 2014
20
Projet de soins 2014 –2017 53/66
FORMATION, DPC, DEVELOPPEMENT DES COMPETENCES ET DE L’EXPERTISE
PILOTE Marc FLOREAN
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS:
Les modifications importantes de la formation initiale d’infirmier, la contribution indispensable des autres métiers du soin (rééducation, médico-techniques) à une prise en charge holistique impliquent de développer des compétences propres à l’exercice des soins en psychiatrie. La mobilité des professionnels et le renouvellement de la population infirmière du fait des nombreux départs en retraite, accroît le processus de perte des savoirs en usage et nécessite d’organiser une transmission des savoirs. De même, les exigences de la HAS exprimées dans le suivi d’indicateurs spécifiques de la prise en charge nécessitent de développer des compétences ciblées. Les soignants paramédicaux sont désormais soumis à l’obligation annuelle de suivre un programme DPC L’établissement est multi-sites et a diversifié les types de prise en charge : admissions psychiatriques, longs séjours, SSR en addictologie, MAS, etc…
Les recommandations professionnelles :
� Les soignants paramédicaux sont désormais soumis à l’obligation annuelle de suivre un programme DPC.37
� Les règles professionnelles exigent des IDE un maintien de compétences conformes à l’état de la science.38
� La formation et l’évaluation des professionnels sont inscrites dans le manuel de certification.
� La participation à la formation initiale des futurs soignants fait partie du décret des actes professionnels.39
POINTS FORTS :
� Il existe un plan de formation pluriannuel structuré, avec des actions de formation dites prioritaires, proposées par la Direction des Soins et les cadres supérieurs de santé, ciblées sur la spécificité de la prise en charge en psychiatrie.
� Les professionnels transversaux sont associés aux réunions d’encadrement ou de la CSIRMT, ils sont impliqués dans le projet de soins de l’établissement.
� Plusieurs professionnels sont titulaires d’un DU spécialisé (Douleur, TCC, Addictologie, Hygiène Hospitalière…)
� Les pratiques de soins font souvent l’objet de réflexion, et il existe plusieurs groupes d’analyse des pratiques professionnelles dans les équipes.
� Les cadres supérieurs et la direction des soins participent à l’établissement des cahiers des charge des formations et à leurs évaluations.
� Les professionnels sont invités à exprimer et clarifier leurs besoins de formation au cours de l’entretien annuel de formation.
� L’établissement est agréé organisme DPC. Plusieurs programmes DPC ont été déposés, en lien avec les EPP. Pour toutes les actions de formation prioritaires, l’agrément DPC a été requis.
37 Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 dite Hôpital, Patient, Santé et Territoire (HPST, article 59) 38 Décret relatif aux actes professionnels infirmiers du 29 juillet 2004. 39 Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS, référence 8
FICHE
ACTION 21
Projet de soins 2014 –2017 54/66
POINTS A AMELIORER :
� L’accès aux formations en lien avec le projet professionnel est jugé insuffisant
� Il n’y a pas de centralisation des informations liées à l’exercice infirmier
� Le tutorat des nouveaux infirmiers en psychiatrie n’est plus actif, compte tenu de l’absence de moyens et des nécessités de continuité du service
OBJECTIFS
D’AMELIORATION :
1/ Favoriser le développement des projets professionnels des agents par l’accompagnement de l’encadrement
2/ Créer une bibliothèque documentaire sur les soins en psychiatrie, consultable et accessible sur intraweb
3/ Toiletter toutes les fiches de postes des soignantes des différentes unités
4/ Développer des modalités de transmission des savoir faire.
5/ Poursuivre le développement des expertises nécessaires (DU)
6/ Favoriser la participation des nouveaux soignants en psychiatrie au socle de formations spécifiques intégré aux actions prioritaires du plan de formation ( entretien, psychopathologie, formation complémentaire en psychiatrie…)
7/ Assurer le suivi des obligations DPC des soignants
MODALITES D’ACTION :
1/ Sensibilisation des cadres de santé à cet accompagnement
2/ Nomination d’un cadre de santé référent d’un bibliothèque professionnelle a construire, en lien avec la responsable de la bibliothèque médicale
3/ Réajustement toutes les fiches de poste avec les cadres assistants de pôle
4/ Initiation d’un nouveau groupe tuteurs/nouveaux infirmiers, sous la direction d’un cadre de santé
5/ Inscription des personnels motivés aux DU utiles à la prise en charge (exemple : inscrire une infirmière au DU Hygiène Hospitalière pour remplacer le départ en retraite de l’infirmière hygiéniste)
6/ suivi rapproché des inscriptions des nouveaux soignants aux actions de formation du socle prioritaire
7/ suivi précis de l’obligation DPC des soignants par le cadre de l’unité, en lien avec les cellules qualité et formation.
DELAI DE REALISATION : 2013 à 2017
21
Projet de soins 2014 –2017 55/66
PROJETS PROFESSIONNELS ET MOBILITE DES PERSONNELS SOIGNANTS
PILOTE Marc FLOREAN
SITUATION DE
L’ETABLISSEMENT ET
RECOMMANDATIONS :
POINTS FORTS :
�
POINTS A AMELIORER :
�
OBJECTIFS
D’AMELIORATION : �
MODALITES D’ACTION :
�
DELAI DE REALISATION :
FICHE
ACTION 22
Projet de soins 2014 –2017 57/66
LES CADRES ASSISTANTS DE POLE :
Béatrice BILLEAU LABROCHERIE, Régis LAPOUZE, Gaëlle BAILLY, Stéphanie LACOSTE, Daniel LARRAUFIE LES PILOTES DES GROUPES DU PROJET DE SOINS :
Fiche N° 1 : Le projet de soins personnalisé � Karine BERRY, Estelle BARRIO
Fiche N°2 : Organisation des accompagnements de patients et gestion instantanée de l’absentéisme
Fiche N°3 : Organisation du soin de nuit � Marc FLOREAN
Fiche N°4 : La prévention du suicide � Dominique CHARLES
Fiche N° 5 : La prise en charge nutritionnelle � Marc FLOREAN, Carole PASQUIER
Fiche N° 6 : La prévention des IAS � Marc FLOREAN, Cathia LAULANET
Fiche N° 7 : La prise en charge de la douleur � Marc FLOREAN, Catherine STRACK
Fiche N° 8 : Coopérations intra/extra, inter sites et parcours de soins � Corinne SARRETTE
Fiche N° 9 : Prévention de la Maltraitance et Promotion de la Bientraitance � Emmanuelle HOAREAU
Fiche N° 10 : La promotion des libertés individuelles des patients � Isabelle MONPONTET, Philippe LABROCHERIE
Fiche N° 11 : Cadre thérapeutique et régulation d’équipe � Marc FLOREAN
Fiche N° 12 : Place et rôle des ateliers dans le soin � Hervé DELAGE
Fiche N° 13 : Adolescents en souffrance psychique � Marc FLOREAN, Hervé DELAGE
Fiche N° 14 : Personnes présentant des conduites addictives � Marc FLOREAN, Daniel LARRAUFIE
Fiche N° 15 : Personnes présentant des troubles chroniques et travail en réseau � Marc FLOREAN, Gaëlle BAILLY
Fiche N° 16 : Personnes Agées � Marc FLOREAN, Yves LOPEZ
Fiche N° 17 : Personnes en fin de vie � Marc FLOREAN
Fiche N° 18 : Personnes en situation de précarité � Marc FLOREAN, Prisca BALLON- JOLLY
Fiche N° 19 : L’Accueil des nouveaux professionnels � Véronique BIJOU
Fiche N° 20 : L’Accueil des stagiaires � Fabiola PAGNON
Fiche N° 21 : Formation, DPC, développement des compétences et de l’expertise � Marc FLOREAN
Fiche N° 22 : Projets professionnels et mobilité des personnels soignants � M. FLOREAN
Projet de soins 2014 –2017 63/66
AAH : Attaché d’Administration Hospitalière
ANFH : Association Nationale pour la Formation du personnel Hospitalier
AMP : Aide Médico-Psychologique
ARS : Agence Régionale de Santé
AS : Aide-Soignant
ASE: Assistant Socio-Educatif
ASH: Agent de Service Hospitalier
CATTP : Centre d’Activités Thérapeutiques à Temps Partiel
CH : Centre Hospitalier
CHSCT : Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail
CHT : Communauté Hospitalière de Territoire
CLACT: Comité Local d’Amélioration des Conditions de Travail
CLAN : Comité de Liaison Alimentation Nutrition
CLIN : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales
CLUD: Comité de LUtte contre la Douleur
CME: Commission Médicale d’Etablissement
CMP: Centre Médico-Psychologique
CMU: Couverture Mutuelle Universelle
CNG : Centre National de Gestion (des Praticiens Hospitaliers et des Directeurs)
CPOM : Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens (signé entre l’établissement et l’ARS)
CREX : Comité de Retour d’Expérience
CRUQPEC: Commission de Relation avec les Usagers et de la Qualité de la Prise En Charge
CSIRMT: Commission de Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Techniques
CSS: Cadre Supérieur de Santé
CTE : Comité Technique d’Etablissement
DA : Direction des Achats
DAF : Direction des Affaires Financières et aussi :Dotation Annuelle de Financement
DGOS: Direction Générale de l’Offre de Soins
DPC : Développement Professionnel Continue
DRH: Direction des Ressources Humaines
DU: Diplôme Universitaire
ECT: Electro-Convulsivo-Thérapie
EIG : Evènement Indésirable Grave
ELSA : Equipe de Liaison et de Soins en Addictologie
EMSMP : Equipe Mobile Santé Mentale Précarité
EPP : Evaluation des Pratiques Professionnelles
ESCALES : Espace de Sevrage Centre d’Accueil et d’Accompagnement Lieu d’Ecoute et de Soins
EVA: Echelle Analogique de Visualisation
EOHH : Equipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière
EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes
FAM : Foyer d’Accueil Médicalisé
Projet de soins 2014 –2017 64/66
FIPHFP : Fonds dInsertion des Personnes Handicapées de la Fonction Publique
FPTLV : Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie
GCS : Groupement de Coopération Sanitaire
GEM : Groupement d’Entraide Mutuelle
HAS: Haute Autorité de Santé
HO: Hospitalisation d’Office
IAS: Infections Associées aux Soins
IDE: Infirmier Diplômé d’Etat
IN: Infections Nosocomiales
IST: Infections Sexuellement Transmissibles
MAS : Maison d’Accueil Spécialisé
MCI: Mise en Chambre d’Isolement
MCO: Médecine Chirurgie Obstétrique
MDPH : Maison Départementale des Personnes Handicapées
MSP: Mise en Situation Professionnelle
OPCA : Organisme Paritaire Collecteur Agréé (ANFH)
PASS : Permanence d’Accès aux Soins de Santé
P2V : Pôle des deux Vallées
PEC : Prise En Charge
PEP : Pratique Exigible Prioritaire
PH : Praticien Hospitalier
PHA : Produit Hydro-Alcoolique
PHPB : Pôle d’Hospitalisation en Psychiatrie du Bergeracois
PSIS : Pôle Intersectoriel de Soins
PTI : Protection du Travailleur Isolé
RTMS : Stimulation Magnétique Transcrânienne Répétitive
SAMU : Service d’Accueil Médical d’Urgence
SROS : Schéma Régional de l’Organisation Sanitaire
UCSA : Unité de Consultation et de Soins Ambulatoire (en Centres de détention)
UF : Unité Fonctionnelle
UHA : Unité d’Hospitalisation pour les Adolescents
UPA : Unité de Psychiatrie Active
UPC : Unité de Psychiatrie de Crise
UPG : Unité de Psycho Gériatrie
UNAFAM : Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques
Projet de soins 2014 –2017 66/66
1 – Conférence de consensus : « Les bases d’une relation thérapeutique » – Claude BALIER.
2 – Arrêté du 14 mars 1986 relatif aux équipes et services de lutte contre les maladies mentales
3 – Décret relatif aux actes professionnels infirmiers du 29 juillet 2004.
4 – Circulaire du 14 mars 1990 relative aux orientations de la politique de santé mentale.
5 – Conférence de consensus : « Stratégie thérapeutique à long terme dans les psychoses schizophréniques». HAS – Janvier 1994.
6 – Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé.
7 – Article L 2211-1 du Code de la Santé Publique.
8 – Manuel de Certification des établissements de santé V2010 – HAS.
9 – Circulaire n° DHOS 03/CNAM/2007/88 du 2 mars 2007 : « Définition des orientations en matière des évolutions des réseaux de santé ».
10 – Circulaire du 25 octobre 2004 relative à l’élaboration du volet psychiatrie et santé mentale du schéma régional d’organisation sanitaire de Troisième Génération.
11 – Circulaire DSG/6B/DHOS/02/2007/203 relative à l’organisation du dispositif des soins en addictologie au sein des établissements de santé.
12 – Recommandation « abus, dépendances et polyconsommations : stratégies de soins » HAS – mai 2007.
13 – Plan Alzheimer et maladies apparentées 2008-2012.
14 – Loi Leonetti n° 2005-370 du 22 Avril 2005.
15 – Modalités de prise en charge de l’adulte nécessitant des soins palliatifs. Recommandations ANAES décembre 2002
16 – Loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
17 – Plan National Douleur 2006-2010.
18 – Décret n° 99000-34 du 6 décembre 1999 concernant les dispositions relatives à l’organisation de la lutte contre les infections nosocomiales dans les établissements de santé.
19 – Surveiller et prévenir les infections associées aux soins, septembre 2010 – SF2H (Société Française d’Hygiène Hospitalière)
20 – Loi n°2009-879 du 21 juillet 2009 dite Hôpital, Patient, Santé et Territoire (HPST, article 59)
PNNS 2011 –2015
GEMR – CN 2013