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JEUDI 27 MARS 2014
RCITAL AU COLLGESPCIAL DON GIOVANNIAVEC LASSOCIATION SYMPHONIQUE
DE PARIS & VIOLETTA KOLOMOYETS, SOPRANODIRECTION : FRANCK
CHASTRUSSE COLOMBIER
Opraction hors-les-murs, avec le soutien duConseil Gnral de
lEssonne
14H / COLLGE PABLO NERUDA DE GRIGNY
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Cest avec une grande joie que je vous convie au deuxime
rcitalhors les murs de lOpra de Massy cette saison. Nous sommes
trsfiers dtre accueillis pour ce concert au cur dun collge de
notredpartement.Je suis heureux de porter lopra hors de ses murs,
car cest la missionfondamentale de notre action culturelle que de
briser les distancesentre lopra et le public, surtout lorsquil est
en majorit constitu de
jeunes qui pour diverses raisons nont pas facilement accs la
culture. En avril 2012 nous avions investi la cantine du collge
Albert Camus de Brunoy pourun rcital autour du Carmen de Bizet.
Nous posons cette fois nos valises au cur ducollge Pablo Neruda de
Grigny. Cest avec beaucoup de plaisir que nous avons r-pondu
linvitation lance par Jean-Franois Breteau, professeur dducation
musi-cale, lorigine du projet Collge lOpra . Et cest avec un
programme consacr Don Giovanni que Franck Chastrusse Colombier et
les musiciens de lAssociationSymphonique de Paris vont vous faire
dcouvrir leurs instruments et vous interprterquelques extraits du
trs clbre opra de Mozart. Ils seront accompagns par Vio-letta
Kolomoyets, soprano qui interprtera plusieurs airs dElvira.Je salue
par ailleurs leur talent et leur gnrosit rgulirement partages avec
lespublics rencontrs au dtour de lune de nos actions.Je salue
galement la Ville de Massy, le Conseil Gnral de lEssonne, la Rgion
Ile-de-France et la Fondation Orange qui nous ont permis cette
saison de mener bienlensemble nos actions culturelles.Enfin je
remercie Madame Fonte, principale du collge, pour laccueil de nos
artistesau sein de son tablissement.Je vous souhaite un excellent
moment.
Jack-Henri SOUMRE [Directeur Gnral de lOpra de Massy]
Le Conseil Gnral de lEssonne soutient les actions hors les murs
de lOpra de Massy.
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Extraits de DON GIOVANNI de Wolfgang Amadeus Mozart
- Prsentation des instruments de lorchestre et de Don
Giovanni
- Ouverture
- Ah fuggi il traditor[air de Donna Elvira au 1er acte]
- In quali eccessi, o numi ! [...] Mi tradi quell'alma
ingrata... [air de Donna Elvira au 2e acte]
Programme
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VIOLETTA KOLOMOYETS - SOPRANOOriginaire d'Ukraine, Violetta
Kolomoyets obtient son diplme au Conservatoire de mu-sique P. I.
Tchekovskogo en Russie, spcialit chant d'opra chez Kim Nina lvanovn
en2007. Aprs plusieures expriences musicales telles que celle de
chef de chur dansune glise au Kazakhstan et celle de chanteuse pour
des vnements en Russie, elleintgre en 2007 l'Ecole Normale de
Musique de Paris- Spcialit chant d'Opra chezCarolina Duma. En 2010,
elle obtient son Diplme spcialit chant au Conservatoiremunicipal du
centre de Paris, chez Sonia Nigoghossian.Elle est galement
finaliste au 24e Concours National de chant lyrique de Bziers.
Vio-
letta Kolomoyets effectue deux tournes en Italie - Thtre
Mancinelli en 2009-2010. Ces multiplesexpriences lui permettent de
recevoir la mention trs bien l'Examen de l'Union Professionnelle
desMatres du Chant franais. En 2011, elle rejoint le Conservatoire
Rayonnement Rgional de Paris dansla spcialit organologie. La mme
anne, Violetta Kolomoyets chante dans La Chauve-Souris de Straussau
Thtre du Chatelet. En 2012, elle fait ses dbuts dans La Traviata au
Thtre dOrvieto. En 2013,Violetta Kolomoyets est invite a
auditionner la Scala de Milan.
Lquipe artistique
FRANCK CHASTRUSSE COLOMBIER - CHEF DORCHESTREFranck Chastrusse
Colombier obtient le diplme suprieur de direction dorchestre lEcole
Normale de Musique de Paris. Il se perfectionne auprs de Georges
Prtre (Oprade Paris, Teatro La Fenice, Orchestre National de
France), Christoph Eschenbach (CurtisInstitute) et Gianluigi
Gelmetti (Accademia Chigiana).
Il devient ensuite chef-assistant lOpra de Massy ainsi
quassistant dAlain Guingal(Opra dAvignon et Orchestre National
dIle-de-France).
Il dbute en Italie lge de 22 ans en dirigeant Rigoletto.
Remportant un vif succs, ilest depuis rinvit rgulirement pour les
productions de Cosi Fan Tutte, Barbiere di Siviglia, Traviata,Un
Ballo in Maschera ; du ct symphonique, il dirige notamment les
musiciens de lOrchestre NationaldIrlande au National Concert Hall
de Dublin, en Allemagne et aux Etats-Unis.
A 28 ans , il est choisi comme directeur musical par lOrchestre
de lAssociation Symphonique de Paris(plus jeune directeur de
lhistoire de cette institution fonde en 1923).
Franck Chastrusse Colombier est laurat du Concours de la
Communaut Europenne pour jeunes chefsdopra ainsi que du Concours
Luigi Mancinelli (jury prsid par Maurizio Arena).
LISTE DES MUSICIENS
Violons Oriane Carcy, Mathilde Potier / Alto Sarah Niblack /
Violoncelle Clotilde Lacroix / Flte Julie Brunet-Jailly /Hautbois
Neven Lesage / Clarinette Alice Fidon / Basson Vivian Angelloz /
Cor Jean-Charles Dehaussy /Trompette AC.
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Crdit : Colin & Fiorucci
ASSOCIATION SYMPHONIQUE DE PARISL'Association Symphonique de
Paris a t fonde en 1923 sous le nom d'Amicale Symphonique du
14e
et prend son nom actuel en 1936. Elle entretient des liens
privilgis avec la mairie du 13e depuis 1945.
Association d'enseignement musical et d'ducation populaire, elle
se donne trois missions :- Permettre des musiciens d'horizons
divers (amateurs, professionnels retraits et tudiants en musique)de
se retrouver au sein d'une structure symphonique conviviale afin
d'aborder les rpertoires profanes ousacrs, de dvelopper leur
maitrise des techniques d'orchestre et de produire un rsultat
collectif;- Faire dcouvrir des uvres varies des auditoires parfois
peu familiers du rpertoire classique, no-tamment en irriguant
certaines communes parfois ngliges par les institutions musicales
classiques.Contribuer faire connaitre de jeunes compositeurs;-
Participer des projets humanitaires ou dvelopper des actions de
dcouverte de la musique classique ausein d'institutions telles que
l'cole, l'hpital, les tablissements de retraites et les centres de
dtention.
L'association travaille en diffrentes formations :- en orchestre
symphonique (une cinquantaine de musiciens);- en formation de
chambre (avec les solistes issus de ses rangs);- en accompagnement
d'instrumentistes solistes;- avec chur et solistes vocaux.
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SES DATES 27 janvier 1756 - 5 dcembre 1791, Salzbourg
SA VIE DE COMPOSITEURSon pre Lopold a une influence profonde sur
Wolfgang, tant sur sa vie personnelleque professionnelle. six ans,
le petit Mozart a dj compos un menuet et toute lajeunesse du
prodige se ponctue denseignements musicaux et de voyages. La
frquencede ces derniers est importante jusquen 1773, et lui permet
de rencontrer Schubert Paris, Bach Londres, ce qui fut une relle
source dinfluence. Petit petit, la chanceet la fortune lui
sourient. Il acquiert une grande notorit Vienne notamment grce
la srie de concertos pour piano et orchestre et il dcide de se
marier Constance Weber. Son succsest bel et bien prsent et ses
nombreuses crations se dpouillent du provincialisme de Salzbourg.
Ce-pendant dans les annes 1790, il perd la faveur de la cour de
Vienne ; sa vie personnelle et sa sant sedgradent peu peu. Ses
compositions restent tout de mme exceptionnelles.Son dernier
chef-duvre le Requiem, il est achev aprs sa mort par son lve
Sussmayer.
SES OPRAS- Bastien Bastienne (1768, Vienne)- Mithridate (1770,
Milan)- Lucio Silla (1772, Milan)- Le Roi pasteur (1775, Salzburg)-
Idomeneo, R di Creta (1781, Munich)- LEnlvement au srail (1782,
Vienne)- Les Noces de Figaro (1786, Vienne)- Don Giovanni (1787,
Vienne et Prague)- Cosi fan Tutte (1790, Vienne)- La Clmence de
Titus (1791)- La Flte enchante (1791, Vienne)
Wolfgang Amadeus Mozart
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Dans ses Mmoires, Lorenzo Da Ponte, librettiste de Mozart
revient sur lcriture du livret de Don Giovanni :
Je pensais quil fallait rveiller ma muse endormie (). Les trois
maestri Martini, Mozart et Salieri menfournirent loccasion en
venant simultanment me demander un libretto. Je les aimais et les
apprciaisgalement tous trois. () Salieri ne me demandait pas une
pice originale. Il avait crit Paris la musiquede lopra de Tarare ;
il dsirait adapter cette musique des paroles italiennes. Quant
Mozart et Mar-tini, ils sen remettaient moi pour le choix du sujet.
Je destinai Don Juan au premier, qui en fut ravi,et lArbre de Diane
Martini, comme sujet mythologique en harmonie avec son talent. ()Je
masseyais devant ma table de travail vers lheure de minuit : une
bouteille dexcellent vin de Tokaytait ma droite, mon critoire
devant moi, une tabatire pleine de tabac de Sville ma gauche. En
cetemps-l, une jeune et belle personne de 16 ans, que je naurais
voulu aimer que comme un pre, habitaitavec sa mre dans ma maison;
elle entrait dans ma chambre pour les petits services de lintrieur,
chaquefois que je sonnais pour demander quelque chose ; jabusais un
peu de la sonnette, surtout quand jesentais ma verve tarir ou se
refroidir. Cette charmante personne mapportait alors, tantt un
biscuit,tantt une tasse de caf, tantt seulement son beau visage
toujours gai, toujours souriant, fait exprspour rassrner lesprit
fatigu et pour ranimer linspiration potique. () En soixante-trois
jours, DonJuan et lArbre de Diane taient termins, et javais compos
plus des deux tiers de lopra dAssur.
Georg Nikolaus von Nissen, diplomate danois et crivain est lun
des premiers biographes de Mozart. Il dcrit dans quelles conditions
fut compose louverture de Don Giovanni :
Lavant-veille de la reprsentation, Mozart dit sa femme quil
allait crire lOuverture pendant la nuitet lui demanda de lui faire
un punch et de rester auprs de lui pour le tenir veiller. Elle fit
selon sondsir et lui raconta des histoires, comme la lampe dAladin,
Cendrillon, etc., qui firent rire le matre auxlarmes. Mais le punch
le faisait sommeiller, et il sassoupissait ds quelle sarrtait de
parler, se remettantau travail ds que Constance recommenait
raconter. Mais, comme louvrage navanait pas, sa femmelengagea faire
un somme sur le divan, lui promettant de le rveiller au bout dune
heure. Mais Mozartsendormit si bien, que Constance ne prit sur elle
de lveiller quau bout de deux heures. Il tait cinqheures du matin.
Le copiste devait venir sept heures ; sept heures, lOuverture tait
sur le papier.Les copistes eurent du mal tre prts pour la
reprsentation, et lorchestre de lopra, dont Mozartconnaissait la
virtuosit, lexcuta parfaitement premire vue.
Histoires dopra
Constance et Mozart dans Amadeus de Milos Forman
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ACTE 1Le valet Leporello, envelopp de sa cape est assis dans le
jardin d'une maison svillane o Don Juan,poursuivant un dessein
amoureux s'est introduit secrtement la faveur de la nuit.Il accuse
le sort d'avoir fait de lui le valet d'un matre qui mne une
existence dangereuse et mouvemente.Don Juan sort prcipitamment de
la maison, poursuivi par Donna Anna. Le Commandeur, ayant entendule
bruit, sort son tour et trouve sa fille aux prises avec un inconnu.
Il dgaine et, en dpit des protes-tations de Don Juan qui rpugne
combattre un homme aussi g, le duel s'engage; le Commandeurest
mortellement bless. Donna Anna se jure de venger son pre.
Changement de dcor : Don Juan et Leporello, en qute d'une
nouvelle aventure.Don Juan aperoit une femme qui se rpand en
imprcations contre un amant perdu. C'est DonnaElvira, une autre des
victimes de Don Juan, qu'ils ne reconnaissent pas tout de suite.A
la fin de cet clat elle se retourne vers l'tranger qui essayait de
la consoler et ralise qu'il s'agit deDon Juan lui-mme. Celui-ci
s'enfuit, laissant Leporello le soin d'expliquer pourquoi il l'a
abandonn.Elvira doit alors couter le valet lui dbiter la liste des
conqutes de son matre. Elvira quitte la scneen jurant de se venger
du sducteur.
Changement de dcor : dans la campagne des environs de Sville,
prs du palais de Don Juan.Zerline et son fianc Masetto chantent et
dansent avec des amis en l'honneur de leur prochain mariage.Don
Juan et Leporello se joignent eux. Don Juan russit veiller la vanit
et la coquetterie de Zerlinepar des propos galants et raffins, et
ordonne Leporello de le dbarrasser du fianc jaloux en emmenanttoute
la joyeuse compagnie - sauf bien entendu Zerline - son chteau.
Leporello s'excute, mais Masetto,tout en se soumettant, laisse
entendre Don Juan et Zerline qu'il n'est pas aussi sot qu'il en a
l'air.Tandis que Don Juan, rest seul avec Zerline, s'loigne, Elvira
apparat et dnonce Don Juan. Elle em-mne Zerline. Donna Anna et Don
Ottavio entrent alors et engage la conversation avec Don Juan.Donna
Elvira rapparat. Elle dnonce Don Juan comme un tre sans cur et sans
parole tandis qu'illa traite de folle. Anna et Ottavio ne savent
qui croire. Elvira se retire, aussitt suivie par Don Juan.Mais, aux
quelques paroles qu'il a prononces, Donna Anna a reconnu la voix de
l'assassin de son preet de son propre sducteur.
Dans les jardins du palais de Don Juan.Masetto reproche Zerline
sa coquetterie, mais elle implore son pardon. A peine a-t-elle fini
que la voixde Don Giovanni retentit au loin. Devant la nervosit de
Zerline, les soupons de Masetto redoublent.De sa cachette Masetto
entend Don Juan ordonner ses domestiques de faire de leur mieux
pour que
LES PERSONNAGES__ Don Giovanni, jeune gentilhomme extrmement
licencieux / basse__ Leporello, son valet / basse__ Le
Commandeur / basse__ Donna Anna, sa fille, dame de qualit, fiance
de Don
Ottavio / soprano__ Don Ottavio, fianc de Donna Anna / tnor
__ Donna Elvira, noble dame de Burgos dlaisse par Don Giovanni /
soprano
__ Zerlina, paysanne / soprano__ Masetto, amant de Zerlina /
basse__ Paysans, paysannes, serviteurs, dmons / chur
Don Giovanni : largument
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la soire soit russie et il peut confronter Zerline et Don Juan
au moment o celui-ci tente de l'entraner.Le seigneur matrise
aisment la situation. Il reproche vivement Masetto d'avoir laiss sa
fianetoute seule et les emmne tous deux au chteau o le bal va
commencer.C'est alors qu'apparaissent Elvira, Anna et Ottavio, tous
trois masqus. Leporello ouvre une fentrepour laisser entrer la
brise du soir. Il aperoit les trois masques et, fidle la tradition,
les invite entrer.Aprs quelques hsitations, ils dcident d'accepter
l'invitation et de poursuivre leur entreprise.
Dans la salle de bal, la fte bat son plein.Don Juan et Leporello
manuvrent pour loigner Masetto de Zerlina, mais l'entre des trois
masquescre une diversion. Don Juan leur souhaite la bienvenue. Puis
il danse avec Zerline et l'emmne.Pendant ce temps Leporello
s'emploie distraire le fianc jaloux et insiste pour valser avec
lui. Masetto russit chapper Leporello qui s'empresse de prvenir son
matre. Il franchit peine la porte que retentit le criperant de
Zerline appelant au secours. Don Juan sort brusquement, l'pe la
main. Il trane derrire lui lemalheureux Leporello qu'il a pu saisir
au passage et menace de le tuer sous pretexte qu'il est coupable.
Cetteruse ne trompe personne. Anna, Elvira et Ottavio tent leur
masque et accusent Don Juan du meurtre duCommandeur. Don Juan fonce
dans la foule qui s'carte devant lui, et russit s'chapper.
Crdit : Nelly Blaya
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ACTE 2Une rue. La maison de Donna ElviraDonna Elvira, tristement
appuye son balcon, exprime ses regrets mlancoliques. Malgr ses
effortselle ne peut har Don Juan. Don Juan change de vtements avec
Leporello et dans l'obscurit, ce dernier,passant pour son matre,
attire Elvira dans le jardin tandis que Don Juan se moque d'elle en
lui faisantdes dclarations exagrment passionnes, qu'elle prend pour
argent comptant. Elvira s'loigne et DonJuan, s'accompagnant lui-mme
la mandoline, chante une srnade sa suivante. Masetto survient la
tte d'un groupe de paysans dcids tuer Don Juan. Ils croient
s'adresser Leporello, et Don Juan,sous son dguisement, les dpche en
petits groupes aux quatre points cardinaux. Il garde auprs de
luiMasetto, le chef de l'expdition et lui administre une vole de
coups. Zerline l'entendant crier, se prcipiteet le console.
La cour d'un palais o Elvira et Leporello se sont rfugis. Il
s'agit de la demeure de Donna Anna, qui s'apprte rentrer chez elle,
escorte de Don Ottavio et d'ungroupe de domestiques tenant des
torches. Elvira et Leporello se dirigent vers la porte mais Masetto
etZerline les interceptent. Tous prennent Leporello pour son matre
et rclament sa mort. S'tant aperuqu'ils n'ont, aprs tout, attrap
que le valet, ils abandonnent.Don Juan rencontre par hasard
Leporello dans le cimetire. Tout en racontant sa dernire aventure
son valet, Don Juan reprend ses vtements et lui rend les siens.
Leporello est lgrement piqu d'ap-prendre que la dernire conqute de
son matre tait quelqu'un dont lui - Leporello - avait en effet
attirl'attention. Don Juan s'apprte tourner l'affaire en
plaisanterie quand il entend une voix solennelle, qu'ilattribue
bientt la statue du Commandeur dont il a provoqu la mort. Don Juan
ordonne Leporellod'inviter dner la statue qu'il trate de vieux
bouffon. Leporello s'acquitte de son devoir; son matre doitstimuler
vigoureusement son courage, qui faiblit chaque phrase. ( noter,
toutes les paroles du Com-mandeur sont accompagnes de trombones,
qui sont dans l'opra lis l'apparition de la statue).
Une chamhre de la maison de Donna Anna.Elle accable Don Ottavio
de reproches lorsqu'il fait allusion leur prochain mariage; comment
pourrait-elle songer autre chose qu' son pre assassin?
Le palais de Don Juan.Don Juan s'assied table et clbre les
plaisirs de la vie. Elvira vient conjurer l'homme qui l'a bafoue
dese repentir. Il reste sourd ses prires. Elle sort et pousse un
cri d'horreur. Don Juan envoie Leporellovoir ce qu'il l'a tant
effraye; on l'entend pousser le mme cri, et il revient balbutier
que la statue estderrire la porte. Saisissant le chandelier et
dgainant son pe, Don Juan s'lance. Un instant plus tard,il rapparat
dans la pice, reculant devant la statue du Commandeur. Les lumires
s'teignent. Tout estsombre, et seule brille la bougie que Don Juan
tient la main. A pas lents et lourds que rpercute l' orchestre, la
statue fit son entre. Elle parle : Don Juan, vousm'avez invit dner
en ce lieu. Souhaitez moi la bienvenue. Nonchalant, Don Juan
ordonne Leporellode dresser le couvert du Commandeur et de servir
le souper. Non, reste l commande la statue : Ceux qui ont connu les
nourritures clestes ne touchent plus aux mets corrompus des
mortels. Vien-dras-tu dner avec moi?Don Juan accepte et tend sa
main la statue en signe d'engagement. Il sent un froid glacial
l'envahir,mais refuse toujours de se repentir; la statue l'entrane
alors en enfer.
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Crdit : Nelly Blaya
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Louverture de Don Giovanni prsente un certain nombre de
particularits formelles qui, prises spar-ment, nont rien
dexceptionnel, mais dont la combinaison suffit dj en faire un
morceau dune bou-leversante originalit. Tout dabord, elle sarticule
en deux sections successives (Andante - Molto -Allegro) qui forment
lune avec lautre un contraste particulirement spectaculaire : aucun
premier mou-vement de symphonie, parmi ceux qui sont dots dune
introduction lente, ne rend avec autant de vi-gueur le passage de
lombre la lumire, de la mditation tragique lexpression dune
vitalitconqurante et sans limites. Une seconde caractristique de
louverture est sa non-clture - pour nepas dire son ouverture -
puisquelle se poursuit sans solution de continuit dans le premier
numrode lopra, lIntroduzione; ctait l une procdure dont Gluck avait
amplement montr les mrites dansAlceste, Iphignie en Aulide et
Iphignie en Tauride, mais on verra plus loin tout le parti que
Mozart asu tirer de cet artifice, en planifiant lenchanement des
tonalits sur une dure qui dpasse de loin lesnumros introductifs
dIphignie en Tauride ou de son propre Enlvement au srail. Quant au
troisimeprocd formel auquel Mozart a recours, la citation dun
moment capital de lopra, il est ici utilis avecune brutalit telle
que lauditeur se trouve comme clou son sige par ce terrible geste
introductif;car cest lapparition du Commandeur qui nous est annonce
ds les premires mesures, apparition touteabstraite, bien sr, mais
dont la puissance vocatrice imprime sa marque lensemble de luvre
quisannonce.Louverture se termine en suspens (arrt sur la
dominante), comme pour nous signaler que la courseffrne de Don
Giovanni ne sarrte jamais, et enchane directement sur lapparition
de Leporello qui,ds son premier air, se plaint de la vie que mne
son matre.
Extrait de lAvant-scne Opra n 172
Louverture de Don Giovanni
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DONNA ELVIRAAh fuggi il traditor,Non lo lasciar piu dir :Il
labbro mentitor,Fallace il ciglio.Da miei tormenti imparaA creder a
quel cor,E nasca il tuo timorDal mio periglio.
Ah ! fuis le tratre,Ne le laisse pas parler davantage :Sa lvre
est mensongre,Faux son regard.Que mes tourments tapprennentA croire
ce cur,Et que naisse ta crainteDu pril que jai encouru.(Elle sort,
emmenant Zerline avec elle...)
Ah fuggi il traditor (Acte 1)
DONNA ELVIRA In quali eccessi, o numi, in quai misfattiOrribili
tremendiE avvolto il sciagurato ! ... Ah no, non puoteTardar lira
del cielo...La giustizia tardar ! Sentir gi parmiLa fatale
saetta,Che gli piomba sul capo !... aperto veggioIl baratro
mortal... Misera Elvira,Che contrasto daffetti in sen ti nasce
!...Perch questi sospiri e queste ambasce ?
ARIAMi tradi quellalma ingrata,
Infelice oddio mi fa;Ma, tradita e abbandonataProvo ancor per
lui piet.
Quando sento il mio tormento,Di vendetta il cor favella;Ma, se
guardo il suo cimento,Palpitando il cor mi va.
DONNA ELVIRA Dans quels excs, Dieux, dans quels mfaits
Horribles, effroyables,Sest engag le misrable !... Ah non ! la
colre,Du ciel ne peut tarder,Ni tarder son arrt ! Dj il me semble
entendre Le trait fatalQui tombe sur sa tte !... Je vois ouvertLe
gouffre mortel... Malheureuse Elvira,Quelles passions contraires
naissent dans ton coeur !...Pourquoi ces soupirs et ces
angoisses?
AIRCette me ingrate ma trahie,
Il me rend malheureuse, oh Dieu !Mais trahie, abandonne,Jprouve
encore pour lui de la piti.
Lorsque je suis la proie du tourment,Mon cur parle de
vengeance,Mais si je songe ce quil risque,Jai le cur qui
palpite.
In quali eccessi, o numi ... (Acte 2)
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LES INSTRUMENTS VENT : LES BOIS
LA FLTE TRAVERSIRE
Dans la premire moiti du XIXe sicle, Thobald Boehm dveloppe et
amliore considra-blement la flte qui est un instrument trs ancien.
Elle na pas volu depuis. Il positionnatous les trous ncessaires
leur emplacement idal pour jouer dans toutes les tonalits. Ilne
tient pas compte de la "jouabilit" : il y a bien plus de trous que
le joueur ne possde dedoigts. Ils sont, de plus, placs parfois hors
de porte. Ensuite, il mit au point le mcanismequi permet de boucher
et dboucher les trous.
LE HAUTBOIS
Le hautbois dorchestre actuel est dorigine franaise. Il tient sa
facture moderne dun per-fectionnement du dbut du XXe sicle. Employ
davantage dans lorchestre lpoque ro-mantique, il revient
actuellement comme instrument soliste. Le hautboste donne le LA
lorchestre lorsquil saccorde.
LA CLARINETTE
Son nom vient du latin clarus qui signifie clair. Elle a t
invente en Allemagne la findu XVIIesicle partir dun instrument
prexistant : le chalumeau dont-on a augment lten-due. Elle est
modifie au XIXe sicle. pour atteindre le perfectionnement que nous
lui connais-sons aujourdhui. Il en existe une multitude de types,
plus ou moins graves. Il sagit delinstrument vent possdant la plus
grande tendue : 45 notes.
LE BASSON
Le basson est de la famille du hautbois. La sonorit du basson
est mordante dans le graveet touffe dans laigu. Le dulcian est
lanctre du basson qui permet un jeu plus ais. AuXIXe sicle. le
basson allemand se diffrencie du basson franais, si bien quil faut
un grandtravail pour passer de lun lautre. Le basson allemand est
le plus jou.
LE SAXOPHONE
Le saxophone est de la famille des bois mais na jamais t fabriqu
en bois.Le saxophone a t invent par le belge Adolphe Sax en 1846.
Il souhaitait crer un nouvelinstrument pour lorchestre et en fit la
publicit auprs des compositeurs de son poquecomme Berlioz. Mais
cest plus la musique militaire et le jazz qui le rendirent
clbre.
Les instruments de lorchestre
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LES INSTRUMENTS VENT : LES CUIVRES
LE COR
Aux XVIe et XVIIe sicle, le cor, ou trompe de chasse, est limit
comme le clairon qui peuplenos fanfares. Il a t plusieurs fois
amlior, en y ajoutant des pistons, pour pouvoir figurerdans
lorchestre. Il devient cor dharmonie avant de devenir cor
chromatique et enfin double cor en acqurant de nouvelles sonorits
au milieu du XIXe sicle.
LA TROMPETTE
La trompette est un trs ancien instrument de musique. Fabrique
en os, en bois, en cornesou utilisant des coquillages, elle servait
communiquer, donner l'alarme ou effrayer des en-nemis, des animaux
dangereux. Dans son volution, elle garde un ct guerrier et
militaire.Les crmonies romaines sont ponctues de sonneries la
trompette. Les casernes au-jourd'hui sont encore rythmes par le
clairon. Les chasseurs sonnent le cor lors des battues.La trompette
reste longtemps un instrument limit avant linvention du piston qui
lui donneson allure actuelle.
LE TROMBONE
Lorigine du trombone est trs ancienne. Il descend de la
saqueboute utilise au Moyen-Age. Sonsuccs connat des hauts et des
bas. Il disparat et revient plusieurs fois au got du jour. Cest
auXVIIIe sicle quil revient dfinitivement. Sa coulisse est apparue
au IXe sicle, cette originalit donnedes possibilits uniques qui
attireront de nombreux compositeurs.
LE TUBA
Le tuba a une histoire complexe. Tuba signifie trompette en
latin et na pas toujoursdsign linstrument que nous connaissons
aujourdhui. Cest au XIXe sicle quAdolphe Saxet linvention des
pistons lui donnent la forme que nous pouvons voir dans les
orchestressymphoniques:
COMPOSITION DE LORCHESTRE DU RCITAL :- 1 flte traversire- 1
hautbois - 1 clarinette- 1 basson
- 2 violons- 1 alto- 1 violoncelle
- 1 cor- 1 trompette.
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LES INSTRUMENTS CORDES : LES CORDES FROTTES
LE VIOLON
Il se situe au terme de lvolution des cordes archet. Ses anctres
datent du IXe sicle aumoins auxquels furent ajoutes petit petit des
caisses de rsonance. Au XVIIIe sicle il rem-place les violes de
gambe dans la musique de chambre comme dans les orchestres
sympho-niques. Pour tous les luthiers, le modle de rfrence est
celui du clbre Antonio Stradivari(1644-1737).
LALTO
Il est plus grand que le violon sans que sa taille soit
clairement dfinie : elle peut varier de 10centimtres. En fait, la
forme de l'alto n'est pas la forme idale qu'il devrait avoir. Pour
sa to-nalit, il devrait tre plus gros, plus grand. Mais il doit
garder une taille jouable ; peu paispour pouvoir se loger sur
l'paule de l'altiste, ne pas avoir un manche trop grand... Bref,
l'altoest un compromis. Seul son timbre est clairement
reconnaissable, trs chaud dans les graves.Il a longtemps t le
parent pauvre des orchestres. Quelques uvres pour alto ont t
critespar des compositeurs romantiques tel Carl Ditters von
Dittersdorf.
LE VIOLONCELLE
Les premiers violoncelles apparaissent au milieu du XVIe sicle.
Ils viennent concurrencer for-tement linstrument roi de lpoque : la
viole. Le rejet a t trs fort en France et il devientpopulaire par
lAllemagne o J.S. Bach lui consacre ses trs clbres Suites pour
violoncelleseul. Longtemps contenu des rles daccompagnement, cest
avec les orchestres sympho-niques modernes quil sinstalle
dfinitivement.
LA CONTREBASSE
La contrebasse est le plus grand (entre 1,60m et 2m) et le plus
grave des instruments cordes frottes. Elle est apparue plus
tardivement que les violons, altos et violoncelles. Lespartitions
dorchestre pour contrebasse se contentent souvent de doubler les
violoncelles loctave infrieure. Mais la richesse de son jeu a incit
les compositeurs lui consacrer plusde place.Les jazzmen
laffectionnent particulirement et ont invent de nombreux modes de
jeuxavec ou sans archet, voire mme avec larchet lenvers, ct
bois.
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LES INSTRUMENTS CORDES : LES CORDES PINCES
LA HARPE
La harpe fait partie des instruments les plus vieux qui existent
: sa premire forme remonte lpoque gyptienne (vers 2000-3000 av.
J.C.). Elle a t trs prise au Moyen-Age.Cest en 1697 quun allemand
invente un mcanisme pdales qui lui redonne du succs.
LE CLAVECIN
Le clavecin peut tre muni de un, deux ou trois claviers. Il
apparat au dbut du XVIe sicle,driv du psaltrion. Tout dabord simple
remplaant du luth comme instrument daccompa-gnement du chant, il
prend une importance croissante jusquau XVIIIe sicle. Puis il est
aban-donn pour le pianoforte avant de rapparatre au XXe sicle avec
la grande clavecinisteWanda Landowska.
LE PIANO (CORDES FRAPPES)
Le piano que nous connaissons aujourdhui est le fruit dune trs
longue volution. Lantiquetympanon ft le premier des instruments
cordes frappes. Mais cest le clavicorde qui estle prcurseur de
notre piano. Toutefois, entre le clavicorde et le piano, tous deux
cordesfrappes, deux sicles scoulent o le clavecin, cordes pinces,
fait son apparition. Il fautattendre la seconde moiti du XVIIIe
sicle pour que la technique des cordes frappes satis-fasse enfin
les compositeurs.
LES PERCUSSIONSLa famille des percussions se rpartie en deux
catgories : les membranophones et les idiophones.Les membranophones
sont construits autour d'une membrane ou de cordes qui vibrent
au-dessus d'une caisse de rsonance lorsqu'on les frappe. Le son est
amplifi par cette caisse.On peut citer les tambours (membrane), les
cymbalums (cordes).Les idiophones sont les instruments dont le
corps est lui-mme l'lment sonore. Citons lescastagnettes, les
carillons ou le triangle.
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Sa main droite tient la baguette et bat lamesure. Elle peut
galement donnerquelques dparts aux instrumentistes.
Son regard transmet les indications nces-saires au musicien
charg dun solo ou quidoit faire ressortir lintensit de son jeu,
ilrassure et aide la concentration, il donnelassurance ncessaire
aux attaques ou com-mande un passage plus expressif.
Sa main gauche indique les phrass,conduit les grandes variations
denuances et signale leurs entres auxdiffrents musiciens, celles-ci
pouvantgalement tre donnes au moyendun signe de tte. On peut dire
que lamain gauche a un rle dadjectif, elleindique le comment .
Sa partition sappelle un conducteur.Elle est pose sur un
pupitre.
Le chef dorchestre est apparu au courant du XIXe sicle lorsque
les formations de musiciens ont com-menc prendre de lampleur.
Auparavant, lorsquun directeur dorchestre tait ncessaire, un
musiciense chargeait de cette fonction. Hans Von Blow est considr
comme le premier musicien chef dor-chestre. Pianiste de formation
et compositeur, il a longtemps accompagn Wagner.
Le chef dorchestre
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QUELLE EST LA FONCTION DU CHEF DORCHESTRE ?La fonction du chef
dorchestre consiste coordonner lensemble des acteurs musicaux dune
pice,cest--dire les solistes, le chur et les musiciens. Sur le plan
technique, il utilise sa gestuelle pourrendre cohrent le jeu de
l'ensemble des musiciens, ainsi que sa respiration ! La respiration
personnelledu chef dorchestre va donner la respiration collective.
Et de manire plus large, lattitude corporelleglobale du chef
accompagne les instrumentistes. Sur le plan artistique, il cherche
communiquer lapense du compositeur quil exprime lors de la
prparation (tape pralable aux rptions). Lors de laphase de
prparation, le chef dorchestre analyse la structure de la pice
musicale, sa construction har-monique et son essence musicale. Il
simprgne de la vie du compositeur puis identifie les gestes
quicommuniqueront au mieux aux musiciens de l'orchestre sa pense.
Sensuit la phase de rptition qui apour but dobtenir le son voulu,
l'interprtation dsire par le chef dorchestre. La phase finale est
bienentendue celle du concert.
Le chef dorchestre travaille galement avec le metteur en scne
lors des rptitions scniques. Il orientele jeu du chef de chant
charg daccompagner les chanteurs, indique les phrass et donne leurs
entresaux diffrents solistes. Le chef dorchestre et le chef de
chant changent sur leur vision respective deluvre, leur conception
peut ainsi voluer lors des rptitions scniques.
TYPOLOGIE DES INDICATIONS DONNES LORCHESTREPAR LE CHEFLES
PHRASS
parler-chanter fond sur des onomatopes : yam, pa pa pa pam , ta
di, ti ti tam tam , etc.
Remarques plus techniques (en complment, facultatif) : On
nentend pas assez la leve , Il fautdonner plus de poids aux
syncopes , etc.
LE CARACTRE MUSICAL
Analogies stylistiques : Les cordes, il faut quon entendetoutes
les croches, cest comme dans du Bach , Cest une criture chorale,
pensez la Passion selon SaintMatthieu , etc.
Indications dexpression : Trs dramatique , Pas tropfort, mais
trs vivant , etc.
LA COULEUR ORCHESTRALE
Mtaphores : Trs sombre , Plus brillant , etc.
Evocation dun timbre instrumental : Ca doit sonnercomme un orgue
, Les violoncelles et les contrebasses,pour vos pizzicatos, pensez
un son de grosse caisse , etc.
Indications de jeu : Pas de vibrato sur les valeurs longues,sil
vous plat , Les cordes, a doit tre trs arien, nap-puyez pas trop
les archets , etc.
DES CHEFS DORCHESTRES CLBRES
Claudio ABBADO (1933 - 2014), Italien
Vladimir ASHKENAZY (1937 - ...), Islandais
Daniel BARENBOIM (1942 - ...), Argentin & Isralien
Leonard BERNSTEIN (1918 - 1990), Amricain
Karl BHM (1894 - 1981), Autrichien
Willi BOSKOVSKY (1909 - 1991), Russe
Pierre BOULEZ (1925 - ...), Franais
John Eliot GARDINER (1943 - ...), Anglais
Herbert Von KARAJAN (1908 - 1989), Autrichien
Charles LAMOUREUX (1834 - 1899), Fanais
Gustav MAHLER (1860 - 1911), Autrichien
Dimitri MITROPOULOS (1896 - 1960), Grec
Riccardo MUTI (1941 - ...), Italien
Hans RICHTER (1843 - 1916), Austro-hongrois
Arturo TOSCANINI (1867 - 1957), Italien
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Lide dun opra germe la fin des annes 90. La ville deMassy connat
un dveloppement conomique et urbanistiqueremarquable, dans la
logique dexpansion de la couronne sudparisienne. De nouveaux
logements et des quipements sontpenss dans une ville
gographiquement stratgique (TGV,Orly, 13 km de Paris). Dans
lamnagement de ces infrastruc-tures, le projet dun grand complexe
culturel (thtre, mdia-thque, cinma) se dessine.
Le plus audacieux est dimplanter un lieu symbole dune culture
litiste si prs des grands temples parisiens et ce templede la
culture sera un opra, souhaite le maire en titre, Claude
Germon.
Vous remarquerez que le btiment inaugur en 1993 est mis en
perspective par sa position stratgique aucentre dune place dgage.
Son architecture avec sa verrire, son entre pilastres, sa faade
rythme depiliers et colonnettes et ses grands escaliers dapparats,
voque discrtement celle dun opra classique.La ville est un des
grands ples conomiques en Essonne mais elle comprend galement des
quartiers popu-laires o sera plac lOpra, au croisement des cultures
et des cultes. La grande question, en dehors du finan-cement, est
de savoir qui va frquenter lOpra de Massy, et quel public
souhaite-t-on dvelopper. Avec untel choix demplacement, lOpra
senquiert implicitement de la mission de souvrir des publics
atypiques.
La gestion dun tel Opra, pour tre la hauteur de la programmation
ambitionne et rpondre samission publique de diffusion culturelle,
ne peut tre remise quentre des mains expertes, qui saurontfaire du
rve une ralit : honorer un ambitieux cahier des charges. Cest
Jack-Henri Soumre, ges-tionnaire culturel rigoureux, manager et
homme de spectacle que revient le mrite de fonder ce lieu.Cette
gestion est russie depuis vingt ans.
SERVICE PEDAGOGIQUE ET CULTURELRESPONSABLE MARJORIE PIQUETTE :
01 69 53 62 16 / [email protected]
ASSISTANTE EUGNIE BOIVIN 01 69 53 62 26 /
[email protected]
LOPRA DE MASSYLa petite histoire
LOpra de Massy reoit le soutien de
Le service action culturelle de lOpra de Massy est membrede
RESEO, Rseau Europen pour la Sensibilation de lOpra
SUR LE WEBwww.opera-massy.com
[rubrique action culturelle]
Et aussi le blog : education-operamassy.blogspot.com