PRISE EN CHARGE DES ACCIDENTS D’EXPOSITION SANGUINS ET SEXUELS CHEZ L’ADULTE ET L’ENFANT Docteur Christine JACOMET / Docteur Florence GOURDON Novembre 2017 Circulaire DGS/VS2/DH/DRT n° 99/680 du 8 décembre 1999 relative aux recommandations à mettre en œuvre devant un risque de transmission du VHB et du VHC par le sang et les liquides biologiques. Arrêté du 1 août 2007 fixant les modalités de suivi sérologique des personnes victimes d’accidents du travail entraînant un risque de contamination par le virus de l’immunodéficience humaine. CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N°DGS/RI2/DHOS/DGT/DSS/2008/91 du 13 mars 2008 relative aux recommandations de prise en charge des personnes exposées à un risque de transmission du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) Réévaluation de la stratégie de dépistage de l’infection à VIH en France – https://www.has- sante.fr/portail/jcms/c_2024411/fr/reevaluation-de-la-strategie-de-depistage-de-l-infection-a-vih-en-france Prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH – Recommandations du groupe d’experts, Rapport 2017 sous la direction du Professeur Philippe MORLAT. https://cns.sante.fr/actualites/prise-en-charge-du-vih- recommandations-du-groupe-dexperts/ Recommandations de l’EACS (European Aids clinical Society) Oct 2017. Disponible sur le site : http://www.eacsociety.org/guidelines/eacs-guidelines/eacs-guidelines.html SOMMAIRE Correspondants VIH et AES en Auvergne 2 Conduite à tenir en cas d’AES 3 Conduite Pratique 4 Fiche de prise en charge des AESexuels 8 Fiche de prise en charge des AESanguins/Liquide biologique 9 Evaluation du risque et indications de la prophylaxie chez l’adulte 10 Evaluation du risque chez l’enfant et l’adolescent/Prophylaxie 12 Modalités de prescription du TPE 14 Calendrier de suivi des AESexuels et Sanguins (avec et sans TPE) 16 Fiche de prélèvement du patient source 18 Fiches pratiques médicaments 19 Le protocole ainsi que des modèles d’ordonnance et de documentation sont téléchargeables sur le site internet du Corevih: www.corevih-auvergne-loire.org Onglet Prévention/Dépistage Accidents d’exposition au VIH Protocole AES 2017 à l’attention des professionnels Si le téléchargement est impossible, téléphonez au 04 73 75 45 05 ou envoyez un mail à [email protected]
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PRISE EN CHARGE DES ACCIDENTS D’EXPOSITION ......COREVIH AUVERGNE LOIRE 2 LE VIH/SIDA ET LES ACCIDENTS D’EXPOSITION AU RISQUE VIRAL EN AUVERGNE CORRESPONDANTS EN AUVERGNE CENTRE
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PRISE EN CHARGE DES ACCIDENTS D’EXPOSITION
SANGUINS ET SEXUELS CHEZ L’ADULTE ET L’ENFANT Docteur Christine JACOMET / Docteur Florence GOURDON Novembre 2017 Circulaire DGS/VS2/DH/DRT n° 99/680 du 8 décembre 1999 relative aux recommandations à mettre en œuvre
devant un risque de transmission du VHB et du VHC par le sang et les liquides biologiques.
Arrêté du 1 août 2007 fixant les modalités de suivi sérologique des personnes victimes d’accidents du travail
entraînant un risque de contamination par le virus de l’immunodéficience humaine.
CIRCULAIRE INTERMINISTERIELLE N°DGS/RI2/DHOS/DGT/DSS/2008/91 du 13 mars 2008 relative aux
recommandations de prise en charge des personnes exposées à un risque de transmission du virus de
l'immunodéficience humaine (VIH)
Réévaluation de la stratégie de dépistage de l’infection à VIH en France – https://www.has-
Exposition per-cutanée : o Ne pas faire saigner ; nettoyage immédiat de la plaie à l'eau et au savon o Rinçage o Antisepsie par dérivés chlorés (Dakin ou eau de javel à 12° chl. diluée à 1/10e) ou polyvidone iodée
en solution dermique ou à défaut alcool à 70°. En cas de patient suspect ou atteint de maladie de Creutzfeldt-Jakob, la solution de Dakin n’est pas assez concentrée : utiliser l’eau de javel à 2.6% prête à l’emploi. Une sensation douloureuse doit conduire à l’arrêt de la désinfection et à un rinçage à l’eau.
Désinfection durant au moins 5 minutes Projections muqueuses : o Rinçage immédiat et prolongé au sérum physiologique ou à l'eau.
2. DEPISTAGE DU PATIENT SOURCE
o Antécédents : statut VIH, VHB, VHC, IST ? o Dépistage sérologique avec son accord : VIH + VHC + VHB + si exposition sexuelle : sérologie syphilis,
PCR chlamydiae et gonocoque (femme < 25 ans, homme < 30 ans ou HSH ou sujet symptomatique) o Si le patient source est connu pour être infecté par le VIH : prélever d’emblée ARN VIH (ou charge
virale), sans faire de sérologie VIH. Dans ce cas, il est préférable d’appeler le Laboratoire de Virologie préalablement. Les sérologies VHC et VHB sont prélevées.
o Si le patient source est connu pour avoir une sérologie VHC positive : prélever d’emblée ARN VHC. Dans ce cas, il est préférable d’appeler le Laboratoire de Virologie préalablement. Les sérologies VIH et VHB sont prélevées.
Nécessite l’accord du patient source, à l’exception des situations médicales justifiant d’un traitement post-exposition (TPE), où le patient ne peut répondre à une proposition de test (coma, perte de conscience, bloc opératoire) et dans la mesure où il n’a pas exprimé antérieurement une opposition à la réalisation de ce test.
Modèle de fiche de prélèvement en annexe (page 14) si réalisé au laboratoire du Pr HENQUELL au CHU de Clermont-Fd. Les tubes du patient doivent être accompagnés de cette fiche sur laquelle sont notés le numéro de téléphone du médecin en charge de l’AES et le numéro de l’agent victime, et signée par le médecin en charge de l’AES.
3. ÉVALUATION DE LA SITUATION A RISQUE VIS-A-VIS DU VIH
CHEZ L’ADULTE
Le patient source est dépisté en urgence : attendre le résultat sérologique Négatif : pas de surveillance sauf si risque de primo infection chez le patient source.
Positif : contacter le médecin référent.
Le patient source n’est pas dépistable : Exposition sanguine (tableaux 2 et 3).
Exposition sexuelle (tableau 1).
En cas d’agression sexuelle, la personne doit être adressée en urgence, pour un examen et des prélèvements : Médecine Légale (04 73 754 900 sinon 06 77 04 75 70) : adulte de plus de 16 ans à l’exception de
la femme enceinte Maternité et Urgences pédiatriques (CHU Estaing) pour les femmes enceintes et les mineurs de
moins de 18 ans.
Exposition par partage de matériel d’injection (usagers de drogue) Se référer aux grilles d’évaluation du risque.
CHEZ L’ENFANT (moins de 15 ans) Exposition accidentelle à du sang : évaluation spécifique
Exposition sexuelle même grille d’évaluation et même suivi que chez l’adulte prise en charge spécifique.
4. EXPOSITION AU VIRUS DE L'HEPATITE B : PROPHYLAXIE
Sujet exposé, vacciné répondeur (Ac HBs > 10 UI/ml ou anti HBs > 100 mUI/ml dans les antécédents) : aucune surveillance biologique
Indication de la sérovaccination VHB
EXPOSITION SEXUELLE ou SANGUINE
Statut VHB (Ag HBs) de la personne source
Positif Inconnu
Sujet exposé
Vacciné répondeur
(Anti HBs > 10 mUI/ml ou anti HBs > 100 mUI/ml dans les antécédents)
rien rien
Vacciné non répondeur
(Anti HBs < 10 mUI/ml sans anti HBc ni notion d’anti HBs > 100 mUI/ml dans le passé)
* L’administration d’immunoglobulines n’est pas nécessaire si absence de virémie VHB (ADN VHB indétectable) chez la personne source et utilisation de ténofovir en TPE ** L’administration d’immunoglobulines est légitime en l’absence d’utilisation de ténofovir en TPE et si la personne source est originaire d’un pays de haute (Afrique subsaharienne, Asie) ou moyenne (outre-mer, Europe de l’Est et du Sud, Afrique du Nord, Moyen orient, Sous-continent indien et Amérique du Sud) endémicité pour le VHB et/ou usager de drogues par voie intraveineuse et/ou HSH et/ou avec partenaires sexuels multiples.
Vaccination anti-VHB dans les 72 heures (voire jusqu’à une semaine après) :
o 20 µg IM (deltoïde) à J0, M1, M6 (il est préférable de contrôler les Ac HBs 1 mois après la dernière injection et de discuter d’éventuels rappels en cas de réponse vaccinale insuffisante).
o Immunoglobulines (Ig) spécifiques dans les 72 heures (voire jusqu’à une semaine après) :
o Immunoglobulines humaines anti-hépatite B 500 UI en IM en milieu hospitalier (Ig et vaccin sur deux sites différents)
o Surveillance après injection (possible réaction d’hypersensibilité).
5. EXPOSITION AU VIRUS DE L'HEPATITE C (EXPOSITION SANGUINE OU SEXUELLE TRAUMATIQUE)
Il n’y a pas de traitement prophylactique d’urgence. Mais un diagnostic d’hépatite C aiguë peut conduire à un traitement précoce de cette infection (cf suivi biologique).
6. PILULE DU LENDEMAIN, PREVENTION DES AUTRES IST
En cas d’exposition sexuelle avérée :
Proposition d’une contraception d’urgence chez une femme n’ayant pas de moyen efficace de contraception (la prescription de TPE ne modifie pas l’efficacité de cette contraception),
Nécessité de dépistage des autres IST lors du bilan initial et au cours du suivi. Par contre, une antibioprophylaxie systématique n’est pas recommandée.
7. DECLARATION D'ACCIDENT DE TRAVAIL (DANS LES 24H)
Dans tous les cas, en cas d’AES professionnel, établir un certificat médical initial + certificat d’accident de travail.
o Document de Déclaration d’accident de travail accompagnée du Certificat médical initial o Certificat médical initial descriptif décrivant l’accident, précisant le caractère potentiellement
contaminant de cet accident, la nature du liquide biologique contaminant, le site de l’exposition, les moyens de protection de l’agent accidenté (gants, lunettes…) en respectant l'anonymat du Patient Source.
Les deux documents doivent être envoyés ensemble :
à la CPAM si souscription de l’AVAT ou à l’assurance privée souscrite
Les professionnels libéraux ne sont couverts en cas d’accident de travail qu’à la condition d’avoir souscrit de manière volontaire une assurance accident de travail soit auprès de la CPAM (AVAT) soit auprès d’une assurance/prévoyance privée. Attention, une grande partie des assurances/prévoyances privées ne prennent en charge que les arrêts maladie.
Le bilan initial de l'agent accidenté doit être réalisé dans les 7 jours suivant l'accident (ALAT, sérologies VIH, VHC +/- VHB).
EVALUATION DU RISQUE ET INDICATIONS DE LA PROPHYLAXIE POST-EXPOSITION VIS-A-VIS
DU VIH CHEZ L’ADULTE
Tableau 1 – Indications de TPE après exposition sexuelle
Expositions sexuelles
Statut VIH de la personne source
Risque et nature de l’exposition
Positif Inconnu
CV détectable CV indétectable < 50 copies/ml *
Groupe à prévalence élevée**
Groupe à prévalence faible
Rapport anal réceptif TPE recommandé TPE non
recommandé TPE recommandé
TPE non recommandé
Rapport anal insertif TPE recommandé TPE non
recommandé TPE recommandé
TPE non recommandé
Rapport vaginal réceptif TPE recommandé TPE non
recommandé TPE recommandé
TPE non recommandé
Rapport vaginal insertif TPE recommandé TPE non
recommandé TPE recommandé
TPE non recommandé
Fellation réceptive avec éjaculation
TPE recommandé TPE non
recommandé TPE recommandé
TPE non recommandé
Fellation réceptive sans éjaculation ou insertive
TPE non recommandé
TPE non recommandé
TPE non recommandé
TPE non recommandé
**Dans le cas d’une personne source connue comme infectée par le VIH, suivie et traitée, dont la charge virale plasmatique est indétectable, il est légitime de ne pas traiter. Il est recommandé de ne contrôler la charge virale du patient source que si le dernier contrôle biologique notant une CV indétectable date de plus de six mois ou si existent des doutes sur la bonne observance aux ARV du patient source. Dans ces situations, un TPE peut être instauré en urgence mais il devra être interrompu à 48-96 heures lorsque le référent reverra la personne exposée, si la charge virale de la personne source s’avère toujours indétectable (contrôle fait juste après l’exposition). **Groupe à prévalence élevée : HSH multipartenaires, travailleurs du sexe, ou personne originaire de région à prévalence du VIH >1% (Afrique, Caraïbes dont Antilles françaises, Amérique du Sud dont guyane, Asie) ou usager de drogue injectable.
Tableau 2 – Indications de TPE après exposition au sang
Expositions au sang et aux liquides biologiques
Statut VIH de la personne source
Risque et nature de l’exposition
Positif
Inconnu CV détectable
CV indétectable < 50 copies/ml
Important :
- piqûre profonde, aiguille creuse et intravasculaire (artérielle ou veineuse)
TPE recommandé TPE
non recommandé* TPE recommandé
Intermédiaire :
- coupure avec bistouri - piqûre avec aiguille IM ou SC - piqûre avec aiguille pleine - exposition cutanéomuqueuse
avec temps de contact >15 mn
TPE recommandé TPE
non recommandé* TPE non recommandé
Minime :
- piqûre avec seringues abandonnées
- crachats, morsures ou griffures - autres cas
TPE non recommandé
*Dans le cas d’une personne source connue comme infectée par le VIH, suivie et traitée, dont la charge virale plasmatique est indétectable, il est légitime de ne pas traiter. Il est recommandé de ne contrôler la charge virale du patient source que si le dernier contrôle biologique notant une CV indétectable date de plus de six mois ou si existent des doutes sur la bonne observance aux ARV du patient source. Dans ces situations, un TPE peut être instauré en urgence mais il devra être interrompu à 48-96 heures lorsque le référent reverra la personne exposée, si la charge virale de la personne source s’avère toujours indétectable (contrôle fait juste après l’exposition).
EVALUATION DU RISQUE CHEZ L’ENFANT et L’ADOLESCENT
Exposition par blessure : C’est un motif fréquent de consultation aux urgences. Le risque d’infection est très faible puisqu’aucun cas d’enfant infecté par cette voie n’a été rapporté ; cependant on ne peut affirmer qu’il soit nul. Le risque de transmission par morsure est considéré comme nul et ne justifie pas de mesures de prophylaxie.
Conduite à tenir en urgence en cas d’exposition accidentelle d’un enfant par blessure avec du matériel abandonné susceptible d’être infecté par le VIH :
- Apaisement du stress familial, lequel est souvent important : en expliquant que le risque d’infection est quasi
nul et, qu’à ce jour, aucun enfant n’a été infecté dans les pays du Nord. - Evaluation du risque d’exposition au VIH selon les circonstances de l’accident (cf adultes). - Désinfection standard de la plaie, ne pas faire saigner. - Prophylaxie anti-hépatite B (vaccination + Immunoglobulines spécifiques) et vaccination anti-tétanique si
nécessaire. - Prescription des antirétroviraux en cas de circonstances à haut risque (telle aiguille récemment abandonnée
avec du sang frais visible, dans un quartier fréquenté par des usagers de drogues) et première administration aux urgences, si possible dans les 4 heures (traitement disponible sur place). Délivrance du traitement pour les premiers jours par un kit.
- Organisation d’une consultation dans les 24 – 48 heures, en dehors de l’urgence pour :
Réévaluer le risque et le type de prophylaxie nécessaire ;
Débuter la procédure diagnostique VIH, VHB, VHC ;
Organiser le suivi. Le bilan initial peut être réalisé lors de cette consultation spécialisée ou aux urgences.
Exposition sexuelle : Contrairement à la rareté des cas d’infection par blessure, l’exposition sexuelle représente un risque réel pour lequel une prophylaxie maximale s’impose. Les indications de TPE sont identiques aux recommandations adultes (tableau 1).
Agression sexuelle : s’il y a eu pénétration, même sans éjaculation, le risque doit être considéré comme important et justifie une prophylaxie par trithérapie, sauf si la personne source n’est pas infectée par le VIH.
Exposition sexuelle hors agression : cette situation doit être prise en charge de la même façon que chez l’adulte.
En raison de la rareté et du contexte très souvent délicat de ces situations, le référent doit être appelé systématiquement en cas d’accident significatif. Le TPE sera discuté au cas par cas.
En cas de doute sur la CAT, appeler le service de Maladies Infectieuses de Clermont-Ferrand au 04 73 75 49 35.
Modalités de prescription du TPE et choix des médicaments
Le TPE est d’autant plus efficace que son délai d’initiation est court. Il faut s’efforcer de raccourcir au maximum ce délai et de débuter le traitement dans les quatre premières heures qui suivent l’exposition. Il peut être initié au plus tard jusqu’à 48 heures après l’exposition.
Chez l’adulte et l’enfant, il est recommandé que le TPE comporte une trithérapie : deux INTI et un 3éme agent.
Pour l’adulte :
- Forme combinée d’emtricitabine, ténofovi TDF et rilpivirine (Eviplera®) 1cp/j ou association [emtricitabine + ténofovir DF Gé® (200/245mg) 1cp/j + rilpivirine (Edurant®25mg) 1cp/j]
o Si clearance de la créatinine < 70ml/min : préférer zidovudine 300+ lamivudine 125 (COMBIVIR°) 1-0 1 cp/jour + EDURANT 25 1cp/jour
- Femme enceinte : o association emtricitabine + ténofovir DF Gé® (200/245mg) 1cp/j + darunavir/r (Prezista®/Norvir®) : 800
mg/100mg 1 fois par jour (premier semestre) ou 600mg/100mg 2 fois par jour (dernier trimestre)
Pour l’enfant : - A partir de 12 ans et poids ≥ 35 kg : idem adulte - Avant 12 ans : zidovudine (Retrovir®) + lamivudine + raltégravir (Isentress®)
L’ordonnance des ARV ne peut être établie que par un service hospitalier d’urgence ou référent.
Tableau – Posologie des antirétroviraux utilisés dans les AES chez l’enfant et l’adulte
Molécules Formulations disponibles
Age minimal
dans l’AMM
Posologie adaptée selon l’âge, le poids ou la surface corporelle de
l’enfant Remarques
zidovudine Rétrovir®
Sirop 100mg/ml Gél. A 100mg ou 250 mg Cp à 300mg
3 mois
En sirop :
4-8 kg : 12mg/kg x 2/j 9-29 kg : 9mg/kg x 2/j (maxi 300mgx2/j) En gélules/comprimés :
8-13 kg : 1 gél. 100mg matin + 2 gél. 100mg soir 22-29 kg : 2 gél. 100mg x 2/j >30 kg : 1 gél. 250 ou 1 comp. 300mgx2/j
Prise pendant le repas
Troubles digestifs**
Lamivudine Gé® Epivir®
Sirop 100mg/ml Cp à 150 ou 300mg
3 mois
En sirop :
3 mois – 12 ans : 4 mg/kg x 2/j (maxi 150mg x 2/j) En comprimés :
14 – 21 kg : ½ cp à 150mg x 2/j 21 – 30 kg : ½ cp à 150mg matin + 1 cp à 150mg soir >30 kg : 1 cp à 150mg x 2/j ou 1 cp à 300mg 1/j
Prise pendant le repas
zidovudine + lamivudine Combivir®
Cp à 300/150mg 12 ans
14 – 21 kg : ½ cp x 2/j 21 – 30 kg : ½ cp matin + 1 cp soir >30 kg : 1 cp x 2/j
- Sérologie VIH - Sérologie VHC - Anti-HBs (si vacciné et titre Ac inconnus) ou Ag HBS, Anti-HBc et Anti-HBs (si non vacciné) - ALAT - Créatinine, test de grossesse (si indication TPE)
S2
- ALAT, créatinine (si TPE et comorbidité ou crainte de iatrogénie)
S6
- Sérologie VIH (si TPE ou, en l’absence de TPE, si sujet source de statut VIH inconnu ou VIH+
avec charge virale détectable) - ALAT et ARN VHC (si ARN VHC + chez sujet source)
S12
- Sérologies VIH, VHC - Ag HBS, Ac Anti-HBc et Anti-HBs (si absence d’immunité de la personne exposée et sujet source
Ag HBs+ ou de statut inconnu)
Exposition sexuelle
J0-J4
- Sérologie VIH - Sérologie VHC - Sérologie Syphilis - Anti-HBs (si vacciné et titre Ac inconnus) ou Ag HBS, Anti-HBc et Anti-HBs (si non vacciné) - ALAT - Créatinine, test de grossesse (si indication TPE) - PCR chlamydia et gonocoque (femme<25 ans, homme<30 ans, ou HSH, ou sujet symptomatique)
S6
- Sérologie VIH (si TPE ou, en l’absence de TPE, si sujet source de statut VIH inconnu ou VIH+ avec
charge virale détectable) - Sérologie Syphilis - PCR chlamydia et gonocoque (femme<25 ans, homme<30 ans, ou HSH, ou sujet symptomatique) - ALAT et ARN VHC (si ARN VHC + chez sujet source)
S12
- Sérologie VIH si TPE - Sérologie VHC (chez HSH ou si ARN VHC+ chez sujet source) - Ag HBS, Ac Anti-HBc et Anti-HBs (si absence d’immunité de la personne exposée et sujet source