Prévention des risques liés àl’air en établissement de …benjamin.dautrif.free.fr/IMG/pdf/GHPS_NO_prevention_risque_air... · Explorations fonctionnelles vasculaires, endoscopie
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o Mélange gazeux naturellement contaminé• Par des particules inertes solides ou liquides (90%)• Par des particules vivantes - bactéries, virus, champignons, allergènes, toxines (10%)
� Particuleso Particules visibles à l’œil nu ≥ 50µmo Particules non visibles de 1µm à 0,0001µmo La persistance dans l’air est inversement proportionnelle à la taille
� Les patients immunodéprimés� Pathologies immunosuppressives
o Patient dont le fonctionnement du système immunitaire est perturbé• Maladies auto-immunes (lupus, polyarthrite rhumatoïde, etc.)• Pathologies cancéreuses (hématologie +++, oncologie +++)• Pathologies chroniques (diabète, insuffisance rénale, hépatique, pathologies virales type hépatites)
� Traitement immunosuppresseuro Traitement qui perturbe le fonctionnement du système immunitaire
� Les patients exposés à un risque infectieux� Patients opérés au bloc opératoire� Patients qui subissent un actes invasifs (plateau technique interventionnel de cardiologie, de radiologie, etc.)
� Patients brûlés (> 20% de la surface corporelle)� Patients hospitalisés en réanimation ou en soins intensifs� Patients dialysés� Patients porteurs de dispositifs médicaux (sonde, cathéter, drains)
� Les zones de préparation de produits sensibles� Pharmacie
o Unité de conditionnement de produits stériles (médicaments, chimiothérapie)� Laboratoires� Biberonnerie
o Préparation des biberon� Stérilisation centrale
o Zone de conditionnemento Zone de stockage des DM stériles
� Les zones d’activité à risque infectieux� Hémodialyse� Néonatalogie� Réanimations et soins intensifs � Bloc opératoire� Soit les zones d’activité situées en zones 3 et 4
� Type d’infections fongiques� Candidose� Mycoses� Aspergillose
o > 80% aspergillus fumigatus
� Agent pathogène de l’aspergillose� Champignon filamenteux� Reproduction par germination de spores libérées par la tête aspergillaire� Spore de petite taille (2 à 3 microns) facilement inhalée par le système respiratoire
� Habitat des Aspergillus� Matières organiques en décomposition
o Sol, terreau de plantes (20 000 spores/g de terre)o Restes alimentaires, compost, foin moisi (109 spores/g)
o Air o Poussières, ventilation, air conditionnéo Literie, oreillers, tissus (couverture, dessus de lit, rideau, etc.)o Faux plafonds, rainure de boiserie, caissons de volets roulantso Matériau isolation anti-feu
Mode de contamination et dissémination dans l’organisme
� Contamination par voie aérienne� Colonisation des sinus, de la trachée, des bronches, des alvéoles par Aspergillus (phase de multiplication)
� Colonisation des tissus (adhérence et pénétration de la muqueuse)� Au niveau pulmonaire
o Destruction tissulaire (nécrose)o Envahissement tissulaire par le filament mycélien
� Dissémination secondaire par voie sanguineo Cerveau, reins, endocarde, œil, oso Risques = hémorragiques, thromboses
� Contamination par voie cutanée� Sur plaies existantes� Patients brûlés� Après gestes invasifs avec effraction cutanée
� Pas de transmission inter-humaine� Signes cliniques = signes d’une pneumonie� Signes biologiques (filaments identifiés au LBA) et imagerie (radiographie, scanner = cavités, nodules, épanchement)
Mesures préventives complémentairesPatients à hauts risques
� Isolement géographique obligatoire� Chambre seule (avec sas de préférence)� Chambre avec traitement d’air (filtration, surpression, renouvellement d’air élevé)
� Tenue de protection spécifique des personnels et visiteurs� Casaque ou surblouse, coiffe,masque chirurgical, gants
� Portes, fenêtres et sas fermés� Restriction des sorties du patient ou regroupement des sorties hors de la chambre� Port du masque chirurgical par la patient à l’extérieur de sa chambre
� Restriction des visites et du nombre visiteurs auprès du patient� Suppression des fleurs et plantes en pot� Interdiction d’objets ou aliments à risques
� Journaux, revues, cartons, dossiers médicaux, humidificateur d’air, barboteurs d’oxygène, appareil avec moteur ventilé, etc.
� Tisanes, thés, aromates, agrumes, kiwi, etc.� Privilégier le linge à usage unique, non tissé
� Limiter l’émission de particules� Regroupement des soins� Bionettoyage par voie humide
� Information des personnels (service, EOH), des patients et visiteurs� Délocalisation des patients à risques dans une autre unité à distance des travaux� Isolation de la zone en travaux
� Cloisons rigides ou souples� Etanchéité
� Zone de chantier en dépression (si possible)� La pression atmosphérique zone de chantier < pression autres zones à proximité� Ouverture porte = c’est l’air de l’extérieur qui pénètre la zone en chantier
� Fermeture des portes, des fenêtres� Services à proximité de la zone en travaux
� Contrôle d’accès de la zone de travaux� Tenue vestimentaire� Sas d’accès
� Définition et contrôle des circuits� Ouvriers, personnels, patients, visiteurs, matériaux, gravats
� Évacuation quotidienne des déchets du chantiers (sacs hermétiques)� Système de captation des poussières au sol
� Draps humides régulièrement remplacés� Bionettoyage répétés des locaux proches de la zone de chantier
o Rechercher l’absence de champignon filamenteux (< 1 UFC/m3 d’air)
� Prélèvement mycologique de l’air et des surfaceso Si comptage particulaire non conforme (niveau d’alerte atteint)
� Quand ?� 1 fois/ semaine pendant la phase de travaux à risque aspergillaire
o Démolition interne ou externe, creusement des fondations
� But ?� Niveau cible = rechercher l’absence de champignon filamenteux (< 1 UFC/m3 d’air)� Niveau d’alerte si 1 à 2 UFC/m3 Aspergillus� Niveau d’action si > 1 UFC/m3 Aspergillus ou > 2 UFC/m3 autres champignons => stopper les travaux avant remise au norme de la zone de travaux
Contrôle particulaire ou contrôle de l’aérobiocontamination ?
� Pas de lien entre le nombre de particules et le nombre de micro-organismes présents dans l’air
� Le comptage particulaire = une méthode standardisée� Plus aisé à mettre en œuvre� Plus réactif (résultats immédiats)� Permet de se référer à des normes définissant clairement des classes d’empoussièrement particulaire
� Les mesures de l’aérobiocontamination = méthode non standardisée� Méthode moins réactive (délais de mise en culture, résultats différés)� Fait référence à des classes bactériologiques ou à des recommandations (pour Aspergillus sp.)
� Interprétation est plus délicate en raison de la grande disparité de performances des appareils et de l’absence de normes
Source : Surveillance microbiologique de l’environnement dans les établissement de santé, Ministère de la Santé, DGS/DHOS, 2002
� La gestion du risque environnemental « air » en établissement de santédoit être programmée et conduite conjointement par� Les services de soins� Le CLLIN� Les EOH� Les services techniques de l’établissement
� La connaissance du risque environnemental doit être � Évalué� Connu de tous
� La réalisation de contrôles doit s’intégrer dans une démarche plus large d’évaluation des � Comportements� Pratiques� Moyens
� ASPEC = association pour la prévention et l’étude de la contamination� CLIN = comité de lutte contre les infections nosocomiales� CTA = centrale de traitement d’air� DM = dispositif médical� EOH = équipe opérationnelle d’hygiène� LBA = lavage broncho-alvéolaire� MO = micro-organisme� UFC = unité formant colonie
� Il s'agit de l'unité permettant de dénombrer les bactéries vivantes (1 UFC correspond à une colonie soit environ 1 million de bactéries)
� Publications � Traitement de l’air en milieu hospitalier, UNICLIMA, 1997� Surveillance microbiologique de l’environnement dans les établissements de santé : air, eau, surfaces, DGS/DHOS,2002
� Sécurité sanitaire dans les établissements de santé : textes applicables, Ministère de la Santé, 4ème édition, 2004
� Salles propre, le magazine de la maîtrise de la contamination, dossier : qualitéde l’air en bloc opératoire, n°61, avril/mai 2009
� Normes � Norme NF EN 14644 : salles propres et environnements maîtrisés apparentés
o 1 : classification de la propreté (1999)o 2 : spécifications pour les essais et la surveillance en vue de démontrer le maintien de la conformité (2000)
� Norme NF EN 14698 (2003): salles propres et environnements maîtrisés apparentéso 1 : maîtrise de la bio contamination : principes généraux et méthodeso 2 : maîtrise de la bio contamination : évaluation et interprétation des données de bio contamination
� Norme NF S 90-351 (2003): salles propres et environnements maîtrisés apparentés : exigences relatives pour la maîtrise de la contamination aéroportée
� Société française d’hygiène hospitalière� www.sf2h.net
� Centre de coordination de la lutte contre les infections nosocomiales� Inter région Paris Nord : www.cclinparisnord.org� Est : www.cclin-est.org� Ouest : www.cclinouest.com� Sud-Ouest : www.cclin-sudouest.com� Sud Est : www.cclin-sudest.chu-lyon.fr
� Nosobase � Site national d'information et de documentation réalisé par les 5 CCLIN pour la gestion du risque infectieux