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A F I - Eric DUFOUR architecte - 9 avenue de Taillebourg 75 011 PARIS - T. + 33 (0)1 43 72 23 66 - E : [email protected]

CONCEPTION DE VERRIÈRES SPÉCIALES POUR UN MAIL COMMERCIAL À TOURS

- PROJET DES 'FAUX JUMEAUX' -

ARTICLES DE PRESSE

22.11.2011 V 1

www.aficonsulting.com

A F I - PROJET DES 'FAUX JUMEAUX' - Presse

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* Article paru dans le quotidien "Les Echos" le 18.11.2011

30 DOSSIER IMMOBILIERJEUDI 18 NOVEMBRE 2010 LES ECHOS

Ouvert depuis deuxmois, il adéjà accueilli un demi-mil-liondepersonnes »,déclare

son directeur, Patrick Rolland.Propriété de Mercyalis, le nou-veau centre commercial La Ca-serne de Bonne porte tout sim-plement le nom du quartier deGrenoble qui l’accueille : uneancienneenclavemilitairecédéeà la ville en 1990 et reconquisesur le mode écologique dans lecadre du programme européenConcerto, qui promeut l’effica-cité énergétique et le recours auxénergies renouvelables.

Cette ZAC de 8,5 hectares dé-finie par l’urbaniste ChristianDevillers et aménagée par laSages avec Aktis Architecture sedistingueparsamixité,sadensitéet ses performances environne-mentales. L’enceinte d’autrefois aété mise à bas, les élégants bâti-ments du XIXe siècle réappro-priés et le beau dégagement de laplace d’armes transformé en unparc de 3,5 hectares par la paysa-giste Jacqueline Osty. Le centrecommercial,lui,redessinelenorddusite.Tailléeensifflet,sonentréeprincipale se situe à l’angle du

boulevard Gambetta, grand axede desserte depuis le centre-ville,et de la rue Berthe-de-Boissieux,qu’ilaccompagnesur300mètres.En pignon, un tableau de pan-neaux en verre rétroéclairé cons-titue l’unique affichage de cesgaleries commerciales glisséesdans le quartier.« Au contraire des centres forte-

ment introvertis des années 1960,nous sommes ici dans un projetquimise sur la porosité et s’ouvresur la ville en combinant unpar-cours commercial est-ouest et destraversées piétonnières nord-sud », souligne Mark Wilson,architecte en charge de l’opéra-tion pour l’agence Groupe-6.Lauréate du concours lancé en2005 avec le promoteur Apsys,remplacé en cours de chantierpar Soderip, filiale de Casino,Groupe-6s’appuiesurunesolideexpérienceenmatièred’implan-tations commerciales, avecnotamment des réalisations àArcueil (La Vache noire), Thiaisou Vichy… « Ce sont toujoursdesopérations de longue haleine,chacune posant des questionsparticulières », poursuit MarkWilson. En l’occurrence, le pro-gramme de La Caserne deBonne associe aux surfaces devente de quelque 17.000 mètrescarrés, 128 logements pour étu-diants, 3.400 mètres carrés debureaux et un parking enterré de355 places, le site étant facile-ment accessible en tramway ouen bus. Il en aura coûté 55 mil-lions d’euros hors taxes sanscompter la résidence étudiantereprise par Nexity. « Une bonnemasse critique », estime le con-cepteur, qui dénombre au final53 boutiques, dont certaines surdeux niveaux, pour un tiers degrandes enseignes, « ce qui estplutôtatypique ».

Resserré plutôt qu’étalé, l’en-semble privilégie ainsi le lien etle contact entre les populationsmais aussi avec l’environnement,selon une judicieuse répartitionentre espace public et espaceprivé. Calé sous la toise des12 mètres imposée par les règle-ments d’urbanisme, son linéaireétiré entre rue et parc se décom-pose en deux séquences à peuprès égales articulées autourd’une nouvelle place, figure obli-gée à Grenoble. La première,depuisl’entrée,proposeundialo-gue entre le neuf et l’ancienautour d’une rue commerçante.La seconde, bâtie de toutes piè-ces, se décompose en six bâti-ments entrecoupés de passagescouverts sous sheds qui appor-tent une généreuse luminositéintérieure. Cette halle bioclimati-que constitue en quelque sorte lavitrine du projet écologique. Lasurprisevientd’aborddesontrai-tement extérieur en claustras debois, inattendu dans l’universcommercial. « Lematériau, dusapin de Douglas de France etd’Autriche, ainsi mis en œuvreapporteauxfaçadesprofondeuret

vibration, le choix de petits élé-mentsverticauxétantplusfavora-ble au vieillissement », soulignel’architecte.Cettevêturenaturelleconfère aussi un aspect domesti-queetchaleureuxaucentrecom-mercial,dontl’étenduepasseina-perçue. De légers bow-windowsrythmant la façade sur la rue Ber-the-de-Boissieux et de grandsbalcons en porte à faux donnantsur le jardin des Vallons renfor-cent le caractère convivial.

Chauffage gratuitA l’intérieur, le bois est égale-mentprésent,travaillécettefoisàl’horizontale et utilisé en struc-turepourlesplanchersetlachar-pente. Mais au-delà de l’esthéti-que, le pari a été fait d’une vraiedémarche environnementaleainsirésumée :« Nepasdépenserun euro pour chauffer le mail. »Lesespacescommunssonttem-pérés, ni chauffés ni climatisés.Bien orientée et bien isolée parsesfaçades,lahalleestsoumiseàun simple contrôle passif, sesportes closes en hiver pour con-server la chaleur et ouvertes enété pour ventiler. Par ailleurs, lefroid requis pour les boutiquesest assuré à 80 % par puisagedans la nappe phréatique, qui setrouve à deux mètres sous le soldans ce secteur de Grenoble.

La variété des ambiances etdes points de vue reflète la si-tuation urbaine contrastée ducentre commercial. Désormaisfamiliers, quelque 1.000 mètrescarrés de panneaux photovol-taïques complètent la panoplieénergétique à côté des toituresvégetalisées. Audacieuse dansun quartier « vert », la greffe créeun nouveau lieu de vie qui n’apas à rougir de sa fonction com-merciale.FLORENCEACCORSI

La reconversion de la caserne de Bonnese complète de galeries commercialescroisant leurs parcours avec la ville.

A Grenoble, uneCaserne bonnepour le commerce

A l’intérieur, du bois, inattendu dans l’univers commercial.

LUCBO

EGLY

L’Heure tranquille – c’est sonnom – était au départ uncentre commercial commeles autres, un projet sans his-toire, parachuté dans la ZAC

des 2 Lions, le nouveau quartier deTours en bord de Cher. Choisi par laville et validé en 2006 par la Com-mission nationale de l’équipementcommercial (CNEC), le projet dupromoteur Apsys, associé à la fon-cière Euris, développe 21.000 mè-tres carrés de surfaces locatives(magasins et réserves) le long d’unparcours piétonnier « tout en cour-bes sensuelles et incessantes » (sic)ponctué d’une place centrale. Con-çue par l’agence CVZ, « cette pro-menade fluide » était prévue à cielouvert, avec pour protection desauvents vitrés devant les vitrinesdes 56 commerces au-dessus d’unparking de 1.000 places. Mais aumoment de construire, le promo-teur a décidé de couvrir cette ruescindée en deux tronçons pour leconfort du visiteur et l’essor du chif-fre d’affaires, les deux allant de pair.

Missionné par Apsys, l’architecteEric Dufour d’AFI Consulting (pour

Architecture Façade Ingénierie)s’est mis en quête d’une solutionconstructive adaptée à ce tracécourbedelargeurvariable,renfléaucentre de chaque bras. Ses pas leconduisent vers Novum, construc-teuraméricaindestructuresspécia-les basé à Milwaukee et doté denombreuses filiales à travers lemonde. Outre les verrières comple-xes (comme celle de la nouvelle

Foire de Milan, signée par l’archi-tecteMassimilianoFuksas),Novums’est fait une spécialité des envelop-pes en ETFE (éthylène tétrafluoroé-thylène), matériau issu de la con-quête spatiale délivrant desmembranes légères, résistantes,transparentes et ininflammables, leplussouventmisesenœuvresousla

forme de coussins gonflables. Lestade Allianz Arena de Munich et,plus récemment, l’Aquacube des JOde Pékin ont beaucoup fait pourpopulariser cette technique quidescend aujourd’hui dans la rue.

Elégance et légèretéLa couverture de L’Heure tranquillen’en est pas moins sensationnelle.C’est laplusgranderéalisationdecetype en France avec 5.200 mètrescarrés de surface totale. Elle résulted’un dialogue étroit entre le con-cepteur AFI et la filiale allemandede Novum qui l’a distinguée dansson palmarès mondial, début 2010,aux côtés d’ouvrages des grandesagences américaines HOK et Pelli.« Le choixd’une structureàmem-

brane répondàunedouble exigenced’élégance et de légèreté puisqu’ilétait exclu de surcharger l’ouvragepréalablementdéfinietdéjàencons-truction au niveau des fondations.Enunsens, l’interventions’apparen-tait à un projet de réhabilitation »,explique Eric Dufour rétrospective-ment.L’autreatoutd’unetelleenve-loppe est de pouvoir « épouser lescourbesdumail en suivant leur évo-lution géométrique tout au longde l’ouvrage, avec une dilatationen partie centrale qui magnifie latransparence de la voûte ». Le con-cepteur ne manque pas d’invoquerles formes organiques qui caracté-risent le vivant, ce « design biomi-métique » lui permettant d’intro-duire un « hédonisme architectu-ral », sa motivation première. Lagéométrie et les contraintes diffé-rentes rencontrées sur les deuxtronçons se traduisent par deuxvariantes d’une même résolutionstructurelle à base d’arceaux en

tubes d’acier et de coussins gonflésen membrane d’ETFE selon le pro-cédé Novum.« Des faux jumeaux »,énonce le père de ces structures.

Etablie à hauteur constante, lacouverture du bras Est se traduitpar un ouvrage régulier de 110 mè-tres de long composé d’arcs sy-métriques dont la portée atteint32 mètres dans la rotule centrale. Acheval sur deux niveaux, celle dubras Ouest requiert un ouvrage aty-pique en raison de son renflementasymétrique et de ses contraintesaltimétriques. Long de 120 mètres,il se compose d’arcs brisés qui bas-culent d’un côté sur l’autre afin decoller aux hauteurs des bâtimentsde rive. Il négocie la courbe de larue d’une forme fluide et dansantequi s’évase jusqu’à 27 mètres avantde se rétrécir à nouveau. Dans lesdeux cas de figure, l’enveloppeépouse la forme au plus près. Déli-mités par les arceaux, les coussinsen ETFE sont constitués d’un seulélément traversant de largeur va-riable. Une fois de plus, le matériaudémontre sa grande plasticité et sasouplesse d’utilisation. La circula-tion de l’air garantit la transparenceet la longévité de ces coussins enempêchant la condensation et lesmoisissures de se former. Quant aurayonnement solaire, il est filtré pardes pastilles sérigraphiées en sous-face de la membrane supérieure.Ventilées en rive et aux extrémités,ces deux couvertures de formessensiblement différentes réinven-tent la magie des passages couvertsavec les technologies d’aujourd’huipour le plus grand plaisir des visi-teurs et des commerçants qui enattendent un chiffre d’affaires accru.FRANÇOIS LAMARRE

Pour accroître son attractivité, le centre commercial du quartier des 2 Lions s’est coifféde voûtes légères qui épousent les courbes du mail de leurs formes fluides.

La forme gonfléede L’Heure tranquille à ToursARCHITECTURE

Le secret des voûtes aériennes du centre commercial : des arceaux en acier portant des coussins gonflés en membrane d’éthylène tétrafluoroéthylène.

DR

5.200 M2

C’est la surface totalede la couverture du centrecommercial tourangeau.

La ville de Bordeaux met en vente au mieux disantune chartreuse située à Bordeaux Caudéran,

32, avenue Charles-de-GaulleCette immeuble d’environ 960 m2 de surface utile est en pierre de taille, entourée d’un espace vert d’environ 2.100m2.

Consultation ouverte aux seules personnes morales en capacité d’acquérir ce bien.

Le candidat à l’acquisition devra s’engager sur la destination futuredu bien et sur le calendrier de réalisation de l’opération.

Le dossier dématérialisé pourra être obtenu sur demande avant le 14.01.2011 à l’adresse suivante :

[email protected] sur justification de la personnalité morale du demandeur ou par courrier adressé à la Mairie de Bordeaux, Vente Immeuble, place Pey-Berland,33077 Bordeaux Cedex.

Rendez-vous à Cannessur le standMULHOUSE ALSACEN°05.12/07.11 à 16h30pour y découvrir tous nos atoutscommerciaux, en présence deJeanROTTNER, Maire deMulhouse, et deJean-Marie BOCKEL, Président deMulhouse Alsace Agglomération.

Plus d’informations : www.mulhouse.fr

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INVITATIONLe18novembre,MULHOUSEdévoile ses projets auMAPIC

Sociétéd’Équipementde la RégionMulhousienne

IMMOBILIER

A F I - PROJET DES 'FAUX JUMEAUX' - Presse

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* Article paru dans la revue "D'Architectures" n°203 _ Octobre 2011

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GUIDE > ARCHITECTES/ INGÉNIEURS : LA CONSTRUCTION MÉTALLIQUE, UNE CULTURE PARTAGÉE

Choisi par la Ville de Tours et autorisé par laCommission nationale de l’équipement commercial (CNEC), le projet de L’Heure tran-quille est déjà sur les rails lorsque le promo-teur Apsys, associé à la Foncière Euris, envi-sage d’en couvrir la rue centrale. Implantédans la ZAC des Deux-Lions, en bord de Cher,le centre commercial dessiné par l’agence CVZne prévoyait que des auvents vitrés au-dessusdes vitrines de la soixantaine de commercesdéroulés le long d’un parcours piétonnier« tout en courbes sensuelles et incessantes »(sic). Les travaux du parking souterrain demille places étaient lancés quand la décisionfut prise de couvrir ce mail à ciel ouvert afind’assurer le confort du promeneur par tous les temps et, consécutivement, le chiffre d’affaires des commerçants.

> UNE MORPHOLOGIE ADAPTÉE AU BÂTI

Mobilisé par Apsys sur cette mission, AFIConsulting (pour Architecture-Façade-Ingénierie) a recherché une solutionconstructive adaptée à ce tracé sinueux,ponctué d’une place centrale dont chaquebras, différemment tourné, comporte un ren-flement en son milieu. « Par sa genèse, l’in-tervention s’apparente à un projet de réhabi-litation », reconnaît Eric Dufour, l’architected’AFI Consulting, qui a tout fait pour épou-ser le dessin du projet préalablement établi.« La couverture se devait d’être légère ettransparente, et sa forme fluide pour suivrele profil de la rue jusque dans son altimétrie,énonce-t-il rétrospectivement. L’hypothèsede base reposait sur l’idée de magnifier lafluidité en conservant la continuité de sur-face de l’enveloppe tout le long de l’ou-vrage, tant pour des raisons expressives quefonctionnelles. »Il en vient ainsi à dessiner une forme libre dont la résolution, appréhendable en 3D,relève du registre organique : « un designbiomimétique ». Dans cette vision, chaquebras est dépeint comme une figure anima-lière spécifique, avec pour tête un auventtourné sur la place centrale, un corps plus oumoins renflé et une queue déployée enextrémité sur le quartier.

> CHARPENTE MÉTALLIQUE ET COUSSINS D’AIR

Pour réaliser ces deux formes apparentées,« à l’image de faux jumeaux », l’architecte se met en quête d’un constructeur spécialisé

^ La couverture transparente du bras est au crépuscule.

II - STRUCTURE LÉGÈRE

> UNE COUVERTURE PARACHUTÉE SUR DES COMMERCESCENTRE COMMERCIAL L’HEURE TRANQUILLE,QUARTIER DES DEUX-LIONS, TOURS

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dans les façades et les verrières. Plusieurssont consultés, en particulier Novum, uneentreprise américaine basée à Milwaukee(Wisconsin) et dotée de plusieurs filiales àtravers le monde, dont une en Allemagne.Outre des ouvrages d’exception comme la verrière de la nouvelle Foire de Milan (Massimiliano Fuksas, architecte), Novums’est fait une spécialité des enveloppes encoussins : leur matériau de confection, l’ETFE(éthylène tétrafluoroéthylène) issu de laconquête spatiale, délivre des membraneslégères, résistantes, transparentes et ininflam-mables. Le stade Allianz Arena de Munich etl’Aquacube des JO de Pékin ont beaucoup faitpour populariser cette technique qui libère lesformes et sublime l’espace.« Novum a apporté une réponse globale,associant charpente métallique et mem-brane gonflable, et démontré que sa solutionmettait en œuvre moins de matière et coûtait de surcroît moins cher », résume Eric Dufour, qui a entretenu un dialogueserré et continu avec le constructeur afind’optimiser le projet en termes d’esthétiqueet de performance technique, notammentpour alléger les contreventements préjudi-ciables à la perception de l’ouvrage. « Lechoix d’une structure à membrane répond àla double exigence d’élégance et de légèretédu projet, puisqu’il fallait limiter l’impact surla construction initiale et amplifier la trans-parence de la voûte », justifie le concepteuren invoquant un « hédonisme architectural »comme motivation principale. Réduites àleur plus simple expression, les structuresalignent en série des arcs qui absorbent lescourbes du tracé et les dilatations centrales,et même les variations altimétriques desbâtiments en partie ouest.

> VARIANTES STRUCTURELLES

Les géométries et les contraintes différentesrencontrées sur les deux parties du mail se tra-duisent par deux variantes d’une même réso-lution structurelle à base d’arcs entretoisés endeux tubes d’acier peint et de coussins gonflésen membrane ETFE, conformément au sys-tème Novum AFP (Air Filled Pillow). La défi-nition et l’optimisation de ces ouvrages complexes ont mobilisé de nombreux outilsinformatiques pour leur géométrie (logicielRhinocéros), l’étude en soufflerie (Optiflow),le calcul et le dimensionnement des struc-tures (RSTAB, Novum), le constructeur … >22 D’A-GUIDE supplément à D’ARCHITECTURES 203 - OCTOBRE 11


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24 D’A-GUIDE supplément à D’ARCHITECTURES 203 - OCTOBRE 1124 D’A-GUIDE supplément à D’ARCHITECTURES 203 - OCTOBRE 11

^ Les arcs asymétriques et brisés de la couverture du bras ouest. ^ Ambiance intérieure du bras est sous sa couverture légère et transparente.

^ Dessin d’un arc symétrique de la verrière est (n° 18).

> Profils changeants de quatre arcs brisés asymétriques de la verrière ouest (n° 44 à 47).

finalisant l’exécution et apportant sagarantie sur l’ouvrage réalisé.Établie à hauteur constante, la couverture dubras est se traduit par un ouvrage régulier de110 mètres de long composé d’arcs symé-triques dont la portée atteint 32 mètres dansla rotonde du milieu. À cheval sur deuxniveaux, celle du bras ouest requiert unouvrage atypique en raison des contraintesaltimétriques des rives. Long de 120 mètres,l’ouvrage se compose d’arcs brisés asymétri-ques qui s’adaptent à la hauteur variable dubâti, toujours en laissant un vide interstitielpropice à la ventilation naturelle des lieux.La structure négocie ainsi la courbe de la rue d’une forme tendue qui s’évase jusqu’à27 mètres de portée dans son renflementcentral et alterne en chemin, ses arcs briséschangeant de côté.Dans les deux cas de figure, l’enveloppeépouse la forme au plus près grâce à la sou-plesse de la membrane, « les déformés destructure se comptant en centimètres quandune verrière classique exige une tolérancemillimétrique », précise le concepteur. Lestravées de contreventement ont été écar-tées au maximum, respectivement de

LA STRUCTURE

- Verrière est : 31 arcs symétriques en tubes ronds de 160 mm de diamètrejusqu’à 32 m de portée.- Verrière ouest : 32 arcs brisés asymétriques en tubes ronds de 175 mm jusqu’à 27 m de portée.- 64 coussins transversaux en membraneETFE, de 15 m à 32 m de long.- Poids moyen de l’ouvrage : 35 kg/m2.

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36 mètres et 41 mètres, afin de dégagerl’ouverture sur le ciel en partie centrale. Lesfines pannes tubulaires qui reprennent lesefforts suivent le mouvement jusqu’à s’espa-cer de 8 mètres.Délimités par les arcs entretoisés, les cous-sins en ETFE sont constitués d’éléments tra-versants d’un seul tenant, y compris sur lesarcs brisés où un câble de reprise marque lepli en sous-face. D’une largeur variant de3,50 mètres à 4 mètres, les plus grands attei-gnent une surface de 120 mètres carrés. Lacirculation de l’air en garantit la transpa-rence et la longévité, en empêchant lacondensation et les moisissures de se former.Quant au rayonnement solaire, il est filtré à50 % par la sérigraphie (pastilles blanches)appliquée en sous-face de la membranesupérieure, l’ETFE résistant bien aux UV parailleurs. Ventilées en rives et en extrémités,ces deux couvertures de formes apparentéeset de même structure réinventent la magiedes passages couverts avec les technologiesd’aujourd’hui, pour le plus grand plaisir desvisiteurs et des commerçants. �

…^ Dessin d’un nœud d’assemblage des arcsentretoisés en tubes d’acier et d’une platine de fixation de la membrane en partie haute.

^ Détail d’une articulation en rive des bâtiments.

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^ Dispositif de soufflage des coussins gonflés

[ Maître d’ouvrage : Apsys – Investisseur : Foncière Euris – Maîtresd’œuvre du centre commercial : CVZ architectes – Couverture : concep-teur, AFI Consulting (Eric Dufour, architecte) ; constructeurs, NovumStructures GmbH, avec Brinkmann Stahlbau, constructeur métalliquesous-traitant – Programme : couverture de la rue centrale d’un centrecommercial en cours de chantier de 21 000 m2 de surfaces locatives,parking de 1 000 places en infrastructure – BET soufflerie : Optiflow –Surface : 5 220 m2 de mail couvert – Coût de la couverture : 4,06 mil-lions d’euros HT, soit 780 euros HT/m2 – Calendrier : mission couvertureAFI, 2006 ; études, 2006-2008 ; fabrication, dernier trimestre 2008 ;montage sur place, premier trimestre 2009 ; inauguration, mai 2009 ]

«Dégager au maximuml’ouverture sur le ciel et peser le moins possible sur les appuis. »

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^ Câble de reprise sous les coussins à la brisure des arcsde la verrière ouest.

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