Présentation du glossaire des termes d’assurances CNA 2013 par BARKAT .Med El Amine
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Présentation de l’étude : Glossaire des termes d’assurance (trilingue)
Le Secrétariat Permanent du Conseil National des Assurances, conscient de l’intérêt
grandissant d’une communication « intelligente » et dans le prolongement de la concertation
et de la nécessité de contribution et d’enrichissement attendue du secteur des assurances, a
présenté aux représentants du secteur, son premier projet de « Glossaire des termes
d’assurances ». Le but fixé était de combler le vide existant, et permettre au secteur de
disposer d’un outil de référence utile non seulement pour la profession, mais également pour
tous ceux qui d’une manière ou d’une autre sont concernés par ce métier (juristes,
journalistes, chercheurs, étudiants, …).
Depuis le début, les entreprises d’assurances ont exprimé un besoin pressant et important de
pouvoir capitaliser leur savoir en matière d’assurance. Avant, la transmission du savoir était
effectuée de manière directe grâce aux compétences existantes, ensuite, avec la complexité et
la taille des structures qui a augmenté rapidement, les départ en retraite de techniciens
professionnels chevronnés, les entreprises se sont retrouvées confrontées à de gros soucis de
capitalisation du savoir, de dialogue et de communication. Le projet « Glossaire des termes
d’assurances » est une des réponses possibles à quelques uns de ces problèmes. Il permet par
exemple d’unifier et d’harmoniser la terminologie employée, de pouvoir disposer d’une
référence nationale reflétant notre spécificité et de contribuer ainsi dans la promotion et le
développement d’une culture assurantielle.
Cette première présentation a suscité un grand intérêt de la part des représentants des sociétés
d’assurances et qui ont adhéré totalement à l’enrichissement de ce projet. Aussitôt, une
commission technique et de validation du glossaire fut constituée. Composée de
professionnels du métier, nominativement, il s’agit de :
Madame MOURAH Nadjia (Présidente de la Commission, pour la SAA),
Madame BENABBES Zineb (Membre permanent, pour la CNMA),
Monsieur CHERFAOUI Said (Membre permanent, pour la CAAT),
Monsieur MEHDANE Med (Membre permanent, pour la CAAR),
Monsieur BENARBIA Med (Membre permanent, pour le CNA), en remplacement de
M.BENELMOUFFOK Rafik.
Monsieur BARKAT Med El Amine (Membre permanent, pour le CNA).
Dès l’annonce du projet par le Secrétariat Permanent du CNA et sans hésitation, les premiers
responsables des sociétés d’assurances ont répondu positivement à l’appel de participation
général, et n’ont ménagé aucun effort pour encourager le groupe de travail.
Les travaux qui se sont déroulés au sein des locaux du CNA, ont nécessité plusieurs séances
de débats, de concertation et de validation et témoignent du sérieux de l’équipe et de leur
patience. Plus d’une dizaine de réunions de cinq heures de travail en moyenne ont permis la
confection et la réalisation de la version française. Enrichie de références et d’exemples, elle
fût portée sur le Site du CNA au service des consultants et à la disposition du secteur et des
internautes intéressés par le domaine des assurances. En même temps, un appel à participation
a été lancé sur le Portail du CNA, accompagné d’un espace dédié réservé aux membres de la
commission technique.
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La notion de « Glossaire des termes d’assurances » :
Un glossaire est étymologiquement un recueil de gloses, c'est-à-dire de termes étrangers ou
rares associés à leurs définitions et centré sur un domaine dont il détaille les termes techniques
spécifiques. Exemple : glossaire d'informatique, de médecine, de biochimie etc.
Quelle est la différence entre un glossaire et un dictionnaire ?
Dans son acception actuelle, un dictionnaire est : « Un ouvrage didactique contenant un
certain nombre d'éléments signifiants (articles ou entrées), d'une ou de plusieurs langues,
disposés selon un ordre convenu et donnant des informations sur eux sous la forme
d’énoncés ». En voici une autre plus complète donnée par un dictionnaire de linguistique :
« Le dictionnaire est un objet culturel qui présente le lexique d'une (ou plusieurs) langue sous
forme alphabétique, en fournissant sur chaque terme un certain nombre d'informations
(prononciation, étymologie, catégorie grammaticale, définition, construction, exemples
d'emploi, synonymes, idiotismes) ; ces informations visent à permettre au lecteur de traduire
d'une langue dans une autre ou de combler les lacunes qui ne lui permettaient pas de
comprendre un texte dans sa propre langue » .
En terme plus simples, nous pouvons comparer le dictionnaire au généraliste dans le domaine
de la médecine, est le glossaire au spécialiste d’une partie du corps humain.
Description du produit « Glossaire des termes d’assurances » :
Du point de vue forme : Il est intitulé « Glossaire des termes d’assurances ».
A travers son contenu, on remarque qu’il s’agit de l’assurance dans son ensemble, d’un point de vue
général, non d’une branche bien spécifique de l’assurance.
Il comporte 103 pages, avec une introduction, une table des matières, un listing de 432 lexies avec
des définitions, classées par ordre alphabétique, un tableau des termes d’assurances, un tableau
portant la traduction de tous les termes en arabe et en anglais, la bibliographie (ouvrages de base,
documents officiels, Sites Internet).
La table de matière et le tableau des termes du glossaire sont classés de manière à faciliter la
recherche. Le tableau aussi nous permet de connaître le nombre exact de termes par rapport à
chaque lettre alphabétique.
Le tableau contenant les traductions en langue anglaise des lexies est provisoire, il sera revu et
corrigé minutieusement lors de la phase de sa traduction officielle.
Du point de vue fond : Dans l’introduction il est rappelé l’intérêt et la nécessité de cet instrument
de travail ; les objectifs à atteindre, ainsi que le groupe de travail qui a contribué à son
enrichissement et sa validation.
Les 432 lexies représentent la base de données qui va être enrichie et actualisée au fur et à mesure
des besoins et des évolutions.
Il y a des expressions latines, des noms, des verbes. Certaines lettres alphabétiques restent vides : K,
W, X, Y, par manque de termes.
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Dans le traitement des définitions des termes du glossaire, il n’a été omis ni l’aspect juridique
ni économique des termes. Ainsi, celles-ci ont été étoffées d’informations utiles susceptibles
d’aider dans la recherche et la documentation (JO, lois..).
D’une manière générale, cet ouvrage met à la disposition du débutant dans le domaine des
assurances, les renseignements indispensables à la pratique de la profession, quel que soit le
domaine de spécialité dans lequel il est appelé à travailler. Il est conçu et structuré de manière
à permettre d’accéder facilement aux éléments clés de la démarche terminologique et de
fournir un renseignement précieux en références (J.O ; textes juridiques...).
Les auteurs ont opté pour une présentation simple et concise. Leur expérience en milieu de
travail, et leur niveau universitaire les a amenés à sélectionner judicieusement la matière
permettant de bien cerner les définitions de lexies dans la pratique du métier ainsi que les
équivalences dans les langues cibles (arabe et anglais). S’il est intéressé à en savoir plus, il
trouvera à la fin du volume une bibliographie de base sur la pratique et la théorie de la
terminologie, et des références supplémentaires en annexe.
Dans sa version en langue arabe, il y a lieu de signaler qu’il s’agit bien d’une auto traduction ;
le groupe qui a conçu la version d’origine en langue française est celui qui a procédé à sa
traduction vers l’arabe. L’âme du texte ne peut être que la même ; la langue arabe étant une
langue littéraire très riche, capable de reproduire le texte d’origine.
Beaucoup d’efforts ont été fournis pour trouver les équivalences de lexies en langue arabe.
Bien qu’il n’existe pas de consensus sur un glossaire commun en langue arabe, c’est toute une
voltige pour trouver l’équivalent correspondant au terme en langue française.
L’appui des dictionnaires divers, consultation des Sites en arabe, analyse des différentes définitions,
afin d’arriver à circonscrire un terme.
Aussi, plusieurs tentatives ont été lancées en direction des organismes externes pour profiter de leur
l’expérience dans le domaine de la traduction (et pour ne citer qu’un d’exemple, la General Arab
Insurance Federation), mais hélas ! Nos multiples efforts demeurèrent toutes infructueuses.
La terminologie a été une pratique qui suivait des règles bien déterminées. Malheureusement,
« Les règles de la création néologique ne sont pas toujours suivies dans l’ordre de priorité qui
a été proposé par ceux qui œuvrent en vue de sauvegarder le génie de la langue arabe ». Cet
ordre de priorité place en premier lieu le retour aux sources de l’héritage arabe classique afin
d’y puiser d’anciens mots et leur donner un nouveau sens, ensuite, la dérivation à partir de
racines arabes, puis la composition et enfin, en dernier recours, l’emprunt. En effet, les
spécialistes et les usagers ont plutôt recours à l’arabisation, dans le sens de l’emprunt,
soutenant la thèse que l’arabe a, tout au long de son histoire, assimilé des termes étrangers
dans tous les domaines. Ainsi, les termes arabes proposés ne sont pas toujours conformes aux
règles morphologiques et syntaxiques essentielles de la langue arabe.
Cependant, de multiples lacunes linguistiques sont apparues à cause du non respect de ces
règles. « Les problèmes de la terminologie arabe sont, entre autres, le manque
d’uniformisation, de diffusion et d’échange de données ». Ces lacunes donnent lieu à
plusieurs conséquences graves sur la langue arabe.
Par ailleurs, il est important de noter que la langue d’enseignement des matières scientifiques
dans les universités (et dans les écoles) n’est presque jamais l’arabe. La Syrie est d’ailleurs le
seul pays qui traduit toutes les matières scientifiques et techniques en arabe à des fins
d’enseignement. Tant que les spécialistes algériens communiquent entre eux dans une langue
étrangère (qui est généralement le français), le besoin de mettre en place une terminologie
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arabe unifiée ne sera jamais ressenti. « En effet, les spécialistes considèrent que le problème
terminologique ne se pose pas tant qu’ils arrivent à s’adapter facilement à toute nouvelle
réalité en créant des néologismes. Pour eux, la communication a lieu sans problèmes majeurs
dans la mesure où les interlocuteurs maîtrisent de part et d’autre la langue véhiculaire et sont
familiarisés avec les termes techniques couramment utilisés même si ceux-ci ne sont parfois
conformes au système de la langue
Par ailleurs, d’autres problèmes viennent se poser à la terminologie arabe à cause du manque
d’organismes et de centres de recherche arabes officiels pour veiller sur le bon usage de la
langue. Pour le moment, il est important de noter que tous les efforts de normalisation et de
standardisation de la terminologie arabe sont déployés par des institutions, soit privées, soit
Internationales, rarement gouvernementales.
Concernant la version anglaise, à ce sujet, il convient de relever qu’au départ, il était question
de superviser seulement les travaux de traduction du glossaire qui devait être confié à un
bureau d’étude compétent.
Mais, après examen minutieux des offres, la commission technique a constaté que l’article 01
inscrit sur le cahier des charges n’a pas été respecté. Par conséquent, et à l’unanimité, l’avis
d’appel d’offres a été déclaré infructueux (P.V d’ouverture des plis du 26 mai 2011). La
commission s’est proposée pour la réalisation de ce travail le recours à la contribution des
sociétés d’assurance. Quatre (04) sociétés (Trust Algeria, SGCI, GAM, CASH) ont délégué
des représentants qui maîtrisent à la fois la langue anglaise et la terminologie technique des
assurances, pour une meilleure contribution et enrichissement du projet initié et supervisé par
le CNA.
Nominativement, il s’agit de :
Madame BOUCHEK Ghania (Trust Algéria)
Madame KADIRI Nawel Hind (SGCI)
Monsieur MEFIDENE Mourad (CASH)
Monsieur BARKAT Mohamed El-Amine (CNA)
De juin 2011 à décembre 2011, la commission a tenue trois réunions de préparation et
d’intégration des nouveaux membres.
Ces réunions ont permis l’adoption d’une démarche de travail plus souple consistant à la mise
en place d’un seul groupe, au lieu de plusieurs, avec une répartition des tâches entre les
membres.
Ce n’est qu’en janvier 2012 que le travail de traduction a réellement débuté.
Au total, six (06) réunions ont été tenues au siège du CNA, avec un taux d’avancement de
75% à novembre 2012. Il est prévu de maintenir le rythme d’au moins deux à trois réunions
par mois afin de finaliser le projet dans les meilleurs délais (mars 2013).
Le travail étant très épuisant, on ne peut imposer aux membres contribuant un rythme plus
accéléré. Traitement et analyse des lexies une à une (plusieurs versions, différentes sources,
pour arriver un consensus parfois difficile à réaliser).
Parallèlement, la première mouture, réalisée par le chef du projet et remise auparavant aux
membres de la commission technique du glossaire pour s’en inspirer, a été soumise à des
enseignants universitaires de Londres (03 docteurs d’Etat anglophones), pour une lecture et
correction du document.
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Nécessité du glossaire pour le développement du secteur et de l’ensemble de la société :
La confection d’un glossaire national (français/arabe/ anglais), représente une réelle nécessité et une
priorité pour le développement de la culture assurantielle dans notre pays.
L’association des sociétés d’assurances à ce projet ambitieux a permis non seulement à son
enrichissement, mais aussi à son appropriation. Ceci va dans le sens d’une unification de la
terminologie, d’une part, et le développement du métier d’assurance, d’autre part.
Pour la société dans son ensemble, un moyen d’éducation et de sensibilisation, une meilleure
acceptation de l’assurance dans notre vécu, il véhiculera en lui une meilleure image de l’assurance
dans notre pays.
D’un simple projet de glossaire bilingue, au départ, il est passé au rang de glossaire trilingue, et
compte poursuivre son développement pour être rehaussé au rang de référence nationale.
Les étapes de réalisation du glossaire des termes d’assurances trilingue :
La première étape (Du 15 juin 2007 à décembre 2009) : A réussi à impliquer les
représentants des compagnies d’assurances dans l’enrichissement et la validation de
ce glossaire, elle a abouti à la validation de la version française du glossaire composée
de 432 lexies (avec définitions), comme corpus de base, ouverte pour tout
enrichissement futur et d’opérations de mises à jour. Elle est mise en ligne sur le
Portail du CNA.
La deuxième étape (Du 1er janvier 2010 à décembre 2010) : Elle fût consacrée, à la
traduction de la version française du glossaire vers la langue cible, l’arabe.
Tous les travaux de traductions de lecture et relecture et de mise en page ont été
réalisés par les membres de la commission technique.
Dans la traduction des lexies nous avons tenu compte des utilisations de traductions
propres à l’Algérie (Journal officiel, termes techniques utilisés, documents
officiels…etc.), nous avons essayé de trouver les équivalences des lexies utilisées dans
les autres pays arabes.
Pour les définitions des lexies, il ne s’agit pas d’une traduction du mot à mot, littérale
mais, sans s’éloigner du véritable sens de la lexie, étoffer d’avantage la définition
appropriée.
Aussi, le respect des normes internationales de traduction, à savoir, la norme DIN
2345 et la norme EN 15038, une norme européenne posant des normes de qualité pour
les services de traduction.
Grâce aux contacts de la commission technique de validation avec le monde extérieur,
nous disposons actuellement d’une documentation assez riche en arabe et en anglais
dans le domaine.
Après sa validation par la CDOM, la commission technique a présenté le glossaire des
assurances (français-arabe) pour approbation aux instances concernées (Ministère des
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Finances, Conseil Supérieur de la langue arabe etc..), avec des copies pour la
bibliothèque nationale et l’ONDA pour la sauvegarde des droits d’auteur
Le but recherché dans cette étape est de faire de ce glossaire des assurances une
référence nationale.
La troisième étape (De 2011 à 2012) : Elle est celle de la version en langue anglaise
du glossaire. Elle se veut une réelle ouverture sur le monde et de permettre ainsi
l’introduction à l’acquisition de nouvelles techniques et connaissances en matière
d’assurances et de réassurances.
Pour faire profiter le secteur des assurances ainsi que les chercheurs et étudiants dans le
domaine, le glossaire des termes d’assurances a été mis en ligne sur le site du CNA
(français/arabe), la version anglaise est prévue pour l’année 2013.
Additivement à cela et qu’en application de la résolution n°02 de la commission technique et
de validation du glossaire (Séance du 09/12/2010), un processus de mise à jour du glossaire
des termes d’assurances a été élaboré et affiné par les membres permanents de la commission
technique du glossaire. Les principaux objectifs du projet de mise à jour sont les suivants :
Résoudre toutes les erreurs ou incohérences identifiées dans les définitions de
lexies, tant dans le contenu que dans la présentation (toutes les erreurs liées à des
fautes de frappe ou à des erreurs, de sorte que la version rafraîchie devienne une
version épurée) ;
Améliorer la publication en abordant les questions et suggestions soulevées dans
le Registre de contrôle des changements (demandes et contributions des
utilisateurs divers), elles sont largement en rapport avec la clarté, la cohérence,
l’exactitude et l’exhaustivité ; ainsi que l’enrichissement du glossaire ;
Normaliser l’utilisation des définitions du glossaire dans les trois langues cibles ;
Réviser la publication afin de s’assurer que les concepts sont expliqués dans la
manière la plus claire, la plus concise et la plus accessible possible.il n’est pas
question de simplifier les concepts, mais plutôt d’améliorer l’exposition des
idées ;
Augmenter le nombre d’entrées (lexies et définitions du glossaire des termes
d’assurances trilingue), en un mot l’élargissement du corpus de base actuel qui
est de 432 lexies.
La méthodologie de travail :
La recherche a été basée sur des documents écrits dans les trois langues (français, arabe et anglais).
Il s’est avéré que si les documents français donnaient une primauté au Droit (culture gréco-
romaine), les documents canadiens inscrits en langue française bien qu’ils ressemblent à ceux des
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français, mais ils étaient plus en avance avec une retouche plus pragmatique, certainement dû à
l’influence d’une double culture (anglophone). Et les autres, des pays, tels les pays du Maghreb, et
ceux du moyens Orient qui sont à la recherche d’une certaine spécificité à connotation nationale.
On peut résumer les éléments méthodologiques qui ont aidé dans cette approche :
1. Analyse des documents officiels des compagnies d’assurances et consultation de
professionnels du métier pour l’élaboration et l’arrêt d’un listing servant de base de travail
pour le glossaire ;
2. Exploitation de documents et d’ouvrages de références des pays comme la France / Canada
et pays voisins à nous (Maroc/ Tunisie) ;
3. L’utilisation de l’Internet pour la documentation spécialisé ;
4. L’insertion de références de textes officiels (JO, Lois).
Il y a eu d’abord la sélection d’un listing réduit de 337 lexies (toutes branches confondues) avec les
définitions appropriées.
Le travail a été exposé en interne d’abord ou il fût validé (Démarche méthodologique, ainsi qu’une
trentaine de définitions), puis, présenté lors de la première invitation des représentants des sociétés
d’assurances.
Pour rappel, dans le traitement des définitions des lexies du glossaire, des critères de définitions ont
été arrêtés, à savoir :
Donner un sens général au lexème,
Le sens spécifique, juridique ou économique…,
Illustrer d’un exemple (s’il y a lieu),
Etoffer la définition d’informations utiles ou références juridiques (JO…).
Le travail de validation au sein de la Commission Technique sur le glossaire s’est effectué par étape
et par tranche de lexies, chaque membre de la Commission Technique était chargé de présenter ses
propositions et ses suggestions, la validation définitive des définitions de lexies se faisait lors des
séances de travail et à l’unanimité des voix.
L’information entre le groupe de travail circulait grâce à la rubrique « espace dédié », ainsi que par
email, et téléphone.
Le nombre de lexies est passé de 337 à 432, il a évolué en progression avec les travaux de recherche
de la Commission Technique du glossaire.
Un appel à participation a été lancé sur le portail du CNA, ce qui a permis de récolter certaines
propositions et définitions de lexies. On a remarqué que beaucoup d’étudiants consultent le Portail
du CNA (rubrique glossaire), et nous transmettent leurs suggestions de lexies et de définitions. Il est
prévu d’étudier de plus près le taux de fréquentations des internautes, en mettant en ligne un
questionnaire pour les utilisateurs du glossaire, une fois les trois versions insérées sur le portail.
Aussi, on a aussi enregistré avec satisfaction la disposition de l’Ecole Supérieure de la Magistrature,
ainsi que la Faculté de Mathématique de Bab Ezzouar de nous accompagner dans la phase de mise à
jour et d’enrichissement du glossaire afin de le compléter par d’autres lexies et définitions.
Pour terminer nous nous sommes aperçus que l’étude en question demande des connaissances
pluridisciplinaires (en lexicologie, en droit, en économie..), notre tentative s’inscrit dans le cadre
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d’une prise de conscience de l’importance de cet outil dans le développement des assurances dans
notre pays.
Il est évident que plus le glossaire est enrichi et développé il permettra in fine d’aboutir à un outil
performant, destiné à résoudre diverses questions que l'on se pose sur les mots, plus les définitions
les concernant seront adaptées à leur complexité et à leur variété.
Le concept traditionnel de la terminologie ayant évolué, il ne suffit plus de fournir aux
usagers l’équivalent d’un terme dans une langue donnée et les justifications en motivant le
choix. Les clients s’attendent maintenant à ce qu’on leur explique comment utiliser les termes
et les équivalents proposés en contexte. C’est pourquoi il est question progressivement de
greffer au glossaire des outils tels que des répertoires de révision et de mise à jour périodiques
La commission technique veut également avec l’aide d’informaticiens élaborer dans un
proche avenir un module d’interrogation trilingue pour son site Web. Combiné au moteur de
recherche, cet outil techno-linguistique permet aux navigateurs du Web de trouver facilement
des traductions de lexies et de leurs définitions, à l’aide de mots-clés en français, en arabe ou
en anglais.
La participation active des représentants des sociétés d’assurances s’impose, aucun consensus
en matière de décision terminologique ne pouvant être obtenu sans discussions et échanges de
vues préalables. Il en va de même de toute action en aménagement linguistique susceptible
d’avoir des répercussions appréciables sur l’ensemble du secteur des assurances.
Enfin, grâce à des ententes de coopération avec des universités et des organismes nationaux,
la commission compte recevoir régulièrement de nouveaux fonds terminologiques qui
s’inscrivent dans ses priorités générales en matière d’aménagement linguistique. EIle
bénéficie de la sorte du savoir-faire de ses collaborateurs, savoir-faire dont il fait ensuite
profiter l’ensemble des membres de la société.
Cet ouvrage ne prétend être ni complet, ni définitif. C'est une « tentative », et son auteur
souhaite seulement que les critiques, justifiées et qui ne manqueront pas, veuillent bien
s'exercer utilement sur son travail, et permettent de clarifier un jargon et de faire avancer
l'exactitude d'un langage qui va se développant rapidement.
M. BARKAT Med El-Amine
1-Le Projet du glossaire des termes d’assurances (bilingue) a été initié par M. BARKAT Med El-Amine Chef de Projets au
sein du S/P du CNA, à la mi-juin de l’année 2007.
Il a été présenté en interne (aux cadres exerçant au sein du CNA), puis validé par une commission d’études pour une
présentation à l’ensemble du secteur des assurances. Des invitations ont été adressées dans ce sens (en date du 04 juin 2007) à
l’ensemble des sociétés d’assurances, pour assister à la présentation du projet : « Premier glossaire français arabe des termes
d’assurances ».
L’encyclopédie, document de synthèse présenté dans l'ordre alphabétique ou systématique et qui fait le point des
connaissances acquises sur tous les sujets ou sur un groupe de sujets.
Le dictionnaire, répertoire, unilingue ou multilingue, d'unités lexicales présentées dans un ordre alphabétique ou
systématique, et comportant des informations de nature fonctionnelle, sémantique ou référentielle.
Le glossaire, répertoire qui définit ou explique des termes anciens, rares ou mal connus ou, sont consignés des
mots ou expressions utilisés pour un rappel rapide.
Présentation du glossaire des termes d’assurances CNA 2013 par BARKAT .Med El Amine
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Le lexique, répertoire qui présente une liste limitée de termes appartenant à un domaine, accompagnés de leurs
équivalents dans une ou plusieurs langues, et qui ne comporte pas de définitions.
L’abécédaire, livret de lecture sur un sujet, dans lequel les lettres sont présentées dans l'ordre alphabétique.
Le vocabulaire, répertoire, unilingue ou multilingue, qui inventorie les termes relatifs à un domaine, lesquels
sont présentés dans un ordre soit systématique soit alphabétique, et toujours suivis de leur définition.
Enfin l’index, liste dans laquelle les thèmes sont groupés par sujet et sous-classés alphabétiquement.1
Le lexicographe, M. Ahmad Chafic el Khatib, de la Librairie du Liban Publishers, affirme que la plupart des
personnes qui produisent des dictionnaires spécialisés sont des experts et non pas des linguistes. Il dit que « c’est
d’ailleurs pour cela que beaucoup de ces glossaires sont de qualité médiocre et ne profitent pas aux traducteurs.
De plus, comme il n’y a ni référence ni normalisation au niveau du monde arabe, cela entraîne nécessairement
des problèmes de polysémie puisque chaque expert qui va mettre en place un glossaire bilingue va créer son
propre néologisme en arabe pour les termes nouveaux. » Autre problème majeur de la terminologie arabe
aujourd’hui est celui de la formation professionnelle. En effet, la formation universitaire en terminologie n’existe
toujours pas. Cependant, des cours d’initiation et de recherche terminologique ont été récemment ajoutés aux
programmes d’étude de presque toutes les écoles de traduction libanaises. Bien entendu, ces cours n’ont pas pour
objectif de former des terminologues professionnels, mais ils visent à aider les traducteurs dans leur travail.
Par ailleurs, la crise par laquelle passe la terminologie dans le monde arabe est principalement due au manque de
régulation et de normalisation de la part des académies de langue arabe réparties un peu partout dans la région.
Ces académies se sont prouvées malheureusement inaptes à réguler les problèmes linguistiques et
terminologiques dans le monde arabe. En effet, avec « la prolifération des quasi-synonymes et des variantes
géographiques, on serait porté à croire que l’intervention des académies de la langue arabe et des instituts
d’arabisation contribuerait à la résolution des problèmes. Il n’en est rien et ce pour trois raisons. D’abord, les
académies réagissent a posteriori […], c’est-à-dire quand certains usages fautifs sont intégrés dans l’usage.
Ensuite, leur conservatisme parfois exagéré ainsi que leurs règles rigides et compliquées ne
facilitent pas la mise à jour du lexique. Enfin, compte tenu de leur grand nombre et de leurs diverses origines géographiques et culturelles, ces
académies travaillent au coup par coup et leurs décisions sont parfois contradictoires. Dans ce contexte, tout
observateur conclurait que l’uniformisation de la terminologie arabe est presque impossible puisque la
terminologie employée reste souvent tributaire d’initiatives personnelles. Cependant, le tableau n’est pas aussi
sombre qu’on le pense puisque des efforts d’uniformisation, voire de standardisation, sont déployés par certains
spécialistes conscients de l’importance d’une communication scientifique digne de ce nom » (Sader Feghali
2002 : 109)
1 In http://planete.qc.ca/linguistiques/
Présentation du glossaire des termes d’assurances CNA 2013 par BARKAT .Med El Amine
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Suivi du processus de mise à jour périodique du glossaire des termes d’assurances
(trilingue).
En application de la Résolution n°02 de la commission technique et de validation du
glossaire (Séance du 09/12/2010).
Présentation du glossaire des termes d’assurances CNA 2013 par BARKAT .Med El Amine
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SOMMAIRE
I- Présentation
II- Définitions des notions : « Processus » et « mise à jour »
III- L’identification du processus de mise à jour du glossaire
IV- Méthodologie et répartition du travail
V- Conclusion
VI- Annexes
01- Fiche descriptive des étapes du processus de mise à jour.
02- Schéma général d’organisation du travail
Présentation du glossaire des termes d’assurances CNA 2013 par BARKAT .Med El Amine
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I- Présentation
Ce document donne un aperçu de l’approche de la mise à jour du glossaire des termes
d’assurances. En premier lieu, il tente d’expliquer certaines notions de base en rapport
direct avec le sujet, il décrit le champ d’application, les étapes à suivre et montre
également la manière dont la structure et le champ d’application proposés sont en
adéquation avec les améliorations recommandées par la commission technique et de
validation du glossaire.
Les principaux objectifs du projet de mise à jour sont les suivants :
Résoudre toutes les erreurs ou incohérences identifiées dans les définitions de
lexies, tant dans le contenu que dans la présentation (toutes les erreurs liées à des
fautes de frappe ou à des erreurs, de sorte que la version rafraîchie sera une
version épurée) ;
Améliorer la publication en abordant les questions et suggestions soulevées dans
le Registre de contrôle des changements (demandes et contributions des
utilisateurs divers), elles sont largement en rapport avec la clarté, la cohérence,
l’exactitude et l’exhaustivité ; ainsi que l’enrichissement du glossaire ;
Normaliser l’utilisation des définitions du glossaire dans les trois langues cibles ;
Réviser la publication afin de s’assurer que les concepts sont expliqués dans la
manière la plus claire, la plus concise et la plus accessible possible.il n’est pas
question de simplifier les concepts, mais plutôt d’améliorer l’exposition des
idées ;
Augmenter le nombre d’entrées (lexies et définitions du glossaire des termes
d’assurances trilingue), en un mot l’élargissement du corpus de base actuel qui
est de 432 lexies.
Présentation du glossaire des termes d’assurances CNA 2013 par BARKAT .Med El Amine
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Au préalable, il y a lieu de définir les notions suivantes : « processus », et « mise à jour » du
glossaire, et ceci, afin de mieux cadrer le thème de notre recherche et d’aboutir plus aisément
sur une démarche méthodologique de travail appropriée qui nous permettra ainsi de disposer
d’un processus de mise à jour périodique du glossaire des assurances, à la fois fiable et qui
répond surtout aux attentes.
II-Définitions des notions :
A-Pour la notion de « Processus », on retrouve :
Un processus consiste en un ensemble d'opérations ou d'activités réalisés par des acteurs avec
et à l'aide de moyens, selon des références en vue d'une finalité. A ce titre, un processus est
toujours orienté vers un bénéficiaire ou un système bénéficiaire, interne ou externe. Ainsi un
processus peut comprendre des activités réalisées par différents services, différentes entités.
Ils peuvent en effet être transversaux, ce qui induit des points de rencontre entre les services
appelés interfaces, points déterminants de l'amélioration du produit ou du service rendu
auprès du bénéficiaire.
D’un point de vue plus technique, le processus est une :
« Succession ordonnée des opérations nécessaires à l’exécution d’une tâche » ; ou un
« Ensemble d'activités corrélées ou interactives qui transforme des éléments d'entrée en
éléments de sortie (ISO 9000) ». La définition du mot ISO 9000, C'est une norme d'assurance
qualité reconnue dans le monde entier. Le grand intérêt de la norme ISO 9000 version 2000
réside dans l'importance accordée aux processus (mentionné 68 fois dans le référentiel !).
C'est dire le souci d'orienter la démarche qualité sur le faire plutôt que sur le dire (notamment
les documents).
Ainsi, la norme distingue 3 grandes familles de processus :
Processus de réalisation Produit, conception, fabrication, vente,
prestation,
Processus de support ou de soutien Ressources, Formation, Informatique,
comptabilité, maintenance,
Processus de management ou de
pilotage
Politique, stratégie, technologie et
innovation, plan, budget, Décision,
Mesure
C’est la première qui nous intéresse le plus, celle de la réalisation (ou opérationnel).
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Elle contribue à la réalisation du produit ou service. Elle est dans le faire de l'entreprise.
Ainsi, à la question : Qu'est-ce que fait en effet la commission technique du glossaire ?
Celle-ci : - Conçoit et réalise des études-, - valide-, - propose et livre des produits -
Et ceci, grâce à la conjugaison des efforts de ses membres permanents (Représentants de
sociétés d’assurances et du CNA).
Le but principal visé est celui du développement de l’ensemble du secteur des assurances.
Pour faire simple, un processus est une suite ordonnée d'actions destinée à produire un
résultat.
Différence entre processus et procédure :
Une procédure est un document qui décrit et formalise les tâches à accomplir pour mettre en
œuvre le processus. C'est un document de support et de communication qui porte à la
connaissance de tous les processus-clés de l'organisation.
L'approche processus
Fortement mise en avant par la norme, l'approche processus réside en une démarche d'analyse
importante qui présuppose un cadre rigoureusement établi caractérisé par la politique et les
objectives qualités. Ce cadre incarne un préposé au succès de cette démarche. Ce sont en
effet la politique énoncée et les objectives qualités qui fixent le cap d'optimisation des
processus qu'il importe avant tout de mettre à jour. Ainsi, l'objectif de cette approche est
d'accroître la satisfaction du « public » par le respect de ses exigences. Et, on entend par
public, le grand public, celui qui est composé à la fois de profanes et d’avertis des assurances.
Concrètement, l'approche processus désigne l'application d'un système de processus au sein
d'un organisme, ainsi que l'identification, les interactions et le management de ces processus.
On cherche ainsi à retrouver la linéarité et l'enchaînement logique d'actions qui concourent à
satisfaire les exigences du « client », plutôt qu'une succession d'étapes indépendantes et
cloisonnées par service.
B- Pour la notion de : « Mise à Jour », elle sous entend les modifications et/ou actualisations
des informations. Elle est l’ensemble des opérations effectuées dans une base de données
terminologiques visant l’assurance de la qualité et l’actualité de son contenu, tels la
suppression, la modification et l’ajout de données nouvelles pour combler les lacunes.
On emploiera donc mettre à jour avec le sens de « rendre actuel, adapter en tenant compte des
informations ou des données les plus récentes »; le verbe actualiser peut en être un synonyme.
Le nom mise à jour y correspond.
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En anglais, le terme « mise à jour » se dit update. Depuis peu on note l'apparition d'un
nouveau sigle MAN(ou M à n, Man etc.) Ce qui signifie Mise à niveau qui cible mieux une
action particulière. Théoriquement, une mise à jour sert à améliorer le rendement (l’efficacité)
ou la prestation d’un service ou d’un produit.
La mise à jour du glossaire des termes d’assurances a un grand intérêt. Elle sert non seulement
à son actualisation et correction mais aussi à son enrichissement et développement sous ses
trois versions.
Il s'agit en ce cas de prendre la mesure des attentes des bénéficiaires (internes, externes) et de
contribuer ainsi et d’une certaine manière, dans le développement de la culture assurantielle
dans notre pays.
III- L’identification du processus de mise à jour :
A-Etapes du processus de mise à jour :
Détermination de l'intitulé du processus ;
Définition du but ;
Identification du domaine de recherche ;
Identification des intervenants ou acteurs ;
Détermination de leurs rôles ;
Détermination des conditions de déclenchement.
(Pour plus de détails, voir la fiche n°01 en annexe).
B- Description chronologique des actions à entreprendre:
Première action : Actualisation ou mise à jour périodique du document de base : Corrections
des lexies et définitions à partir du document de base. Soit après lecture et relecture,
comparaison avec la version d’origine. Ou à travers les contributions et propositions
formulées par les participants. Les modifications apportées aux définitions peuvent être
totales ou partielles ; elles peuvent comporter des rajouts ou la suppression de passages, enfin,
elles peuvent toucher le classement des lexies.
Deuxième action : L’enrichissement du glossaire (corpus de base 432 lexies). Rajouts de
nouvelles lexies et définitions. Elargissement du corpus de base qui est constitué de 432
lexies. Prendre en compte toutes les contributions et suggestions des participants internes et
externes.
Troisième action : Les traductions de lexies et définitions retenues dans les langues cibles, à
savoir : en langue arabe et en langue anglaise.
Définition des conditions de fin du processus :
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Validation totale et définitive du document de base corrigé et modifié par la
commission technique.
Mise au propre de la nouvelle version et son édition.
Remarque :
Nous avons recensé deux sources principales capables d’alimenter notre registre de mise à jour
du glossaire (Modifications et/ou actualisations des informations).
01- La contribution directe des membres de la commission (restreinte comme c’est le cas ou
élargie à d’autres participants),
02- L’aide extérieure (Secteur des assurances, Institutions, Universités, chercheurs…), qu’il
faudrait amener dès à présent à participer et à contribuer en leur adressant une lettre explicite
de correspondance dans ce sens. Nous avons déjà entamé cette opération à l’adresse du
Conseil Supérieur de la langue arabe, complexe algérien de la langue arabe, l’Ecole
Supérieure de Magistrature, et comptons généraliser cette opération ;
03- Solliciter l’expertise de professionnels dans le domaine pour son enrichissement.
I V- Méthodologie et répartition du travail:
D’un point de vue organisationnel, on peut synthétiser le schéma de travail de la commission
technique du glossaire suivant :
Soit le maintien de l’ancienne méthodologie de travail, c’est-à-dire : (L’actualisation,
l’enrichissement et la traduction) toutes ces opérations seront traitées par l’ensemble des
membres du groupe suivant un plan d’actions.
Ou, La constitution de trois (03) sous groupes de travail :
Le premier, va s’investir dans l’actualisation (Mise à jour) et la correction des imperfections
relevées du glossaire (Coquilles, omissions, classement des lexies,..).
La révision linguistique est un travail complexe par lequel on vérifie tous les aspects de la
forme d'un texte, de l'orthographe à l'organisation logique du discours.
Les ententes de révision comprennent les services suivants :
Correction de la langue (syntaxe, grammaire, orthographe, ponctuation),
Vérification du vocabulaire (impropriétés, faux-amis, barbarismes, termes techniques),
Correction typographique (espacement devant la ponctuation, majuscule et italique
dans les noms propres, etc.),
Correction du style et simplification du texte,
Vérification de l'organisation logique du discours,
Vérification de l’exactitude des références de textes.
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Le deuxième, aura pour tâche l’enrichissement du glossaire (Apports en nouvelles lexies et
définitions), à travers des recherches personnelles qu’il effectuera, ou à travers les
contributions et suggestions formulées par les intéressés du secteur et autres. On teindra
compte de la nouvelle documentation existante, de la recherche sur l’Internet, des avis,
suggestions, commentaires et appréciations des institutions et instances, lesquelles ont reçu
des copies du glossaire et de tous ceux qui fréquentent notre portail sur l’internet.
Le troisième, s’occupera de la traduction des lexies et des définitions appropriées. Une fois
l’aspect terminologique éclairci et les savoirs nécessaires à une compréhension parfaite du
document acquis, on peut procéder à la traduction proprement dite, en portant une attention
particulière au respect du style et à la fluidité du message.
Le recours à la base de données terminologique créée précédemment permet d’assurer la
cohérence des termes techniques tout au long de la traduction. Elle est également une aide
précieuse pour d’éventuelles traductions ultérieures et permet ainsi de gagner du temps au
niveau de la réalisation.
Les trois (03) sous groupes peuvent être élargis à d’autres membres (en tant qu’invités
suppléants), ou bénéficier de l’assistance directe d’un expert qualifié dans le domaine, en cas
d’extrême besoin.
Si le travail est ainsi réparti, il demeure valable que la lecture et relecture finale se font avec la
participation effective des membres de ces trois sous groupes.
VII- Conclusion
Le processus de mise à jour proposé, en tant qu’outil nécessaire de travail, servira à corriger
les éventuelles erreurs (de fautes de frappe, ou erreurs évidentes), éliminer les incohérences et
améliorer la clarté et la structure du glossaire. De sorte que le point de départ du travail de
développement de la mise à jour sera une version épurée du document contenant des erreurs
évidentes corrigées. Lui succèdera une deuxième étape, qui est celle de son enrichissement et
de son développement, et viendra enfin la dernière étape, qui est celle de la traduction du
document dans les langues cibles.
La commission dispose de deux possibilités de manœuvres :
Opter pour une division équitable du travail entre les membres permanents, comme il
a été suggéré plus haut (Trois sous groupes, travaillant en même temps), en vue d’une
validation finale collective qui regroupera l’ensemble des membres de la
commission technique du glossaire;
Ou,
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Choisir de travailler en commun, dans un seul groupe tout en progressant dans les trois
phases susmentionnées (Correction ; enrichissement ; traduction).
Il convient de préciser que le présent processus indique seulement les étapes et les rôles à
jouer par les membres de la commission technique, et que la structure organisationnelle est
données à titre indicatif, et non prescriptif.
Chacun des membres permanents de la commission contribuera, en temps et en efforts, à
veiller à ce que la potée de la mise à jour reflète les véritables questions liées aux matériaux,
et à ce qu’elle permette d’améliorer les meilleurs pratiques.
L’importance d’utiliser une terminologie précise afin d’assurer une communication efficace
est devenue de plus en plus évidente, tout comme l’impératif de normaliser l’usage
terminologique l’a été dans les milieux professionnels et entre divers organismes rapprochés
par la communauté de leurs intérêts.
C’est en constatant ces réalités de la communication spécialisée que nous avons réalisé un
glossaire trilingue des termes d’assurances en deux versions, l’une sur support papier et
l’autre, sur un support numérique pour partager le savoir acquis en matière de normalisation
terminologique avec tous les intéressés et groupes actifs à l’échelle nationale et
internationale ; intéressés à harmoniser l’usage terminologique.
Le glossaire des termes d’assurances trilingues n’est pas statique, pour améliorer ses
performances et pour développer son contenu, nous avons opté pour un processus de mise à
jour évolutif, qui reste à la fois souple, dynamique et pratique.
Annexe 01
Fiche descriptive des étapes du processus de mise à jour
Détermination de l'intitulé du processus : Ici, il s’agit de la mise à jour des lexies et
des définitions relevant du glossaire des assurances sous ses trois versions actuelles ;
Définition du but : L’actualisation et l’enrichissement du document de base (Corpus
de base composé de 432 lexies et définitions) ;
Identification du domaine de recherche : La linguistique (lexicographie /lexicologie),
terminologie technique des termes usuels d’assurances (Concepts techniques ;
définitions appropriées aux lexies) ;
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Identification des intervenants ou acteurs : Membres permanents de la commission
technique du glossaire (Quatre (04) membres représentants les sociétés d’assurance
(SAA, CAAR, CAAT, CNMA), et deux (02) membres du CNA. La commission
technique peut être élargie (Membres suppléants ou invités, ou si la nécessité l’exige) ;
Détermination de leurs rôles : Un (01) président et (01) un secrétaire de la commission
et quatre (04) membres actifs. Versés dans l’étude, la correction, lecture et relecture du
glossaire, font des propositions, et valident les travaux ;
Détermination des conditions de déclenchement : Révision annuelle du glossaire par
la commission technique (lecture/relecture et correction), à la demande du S/P du
CNA, de la CDOM, tutelle pour des travaux spécifiques (Glossaire par branches par
exemple).
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Annexe 02
Schéma général d’organisation du travail :
L’activité d’une commission technique chargée de la mise à jour d’un ouvrage technique,
s’organise, dans la majorité des cas, selon six phases :
1. Rédaction des spécifications des taches à accomplir;
2. Planification ;
3. Conception et maquettage ;
4. Étude du sujet/produit/processus ;
5. Développement : rédaction/lecture, relecture, vérification, validation définitive du
document final;
6. Livraison et suivi du produit.
Les contenus et la durée de chaque phase varient selon les situations mais, dans un souci de
qualité, aucune d’entre elles ne doit être totalement supprimée ou court-circuitée.
1-Spécifications des taches à accomplir :
Selon les situations, la commission technique reçoit « un cahier des charges » par le biais de
son secrétaire, qui décrit et spécifie l’ensemble des déterminants du projet. Les spécifications
doivent délimiter le sujet, identifier le public, déterminer les fonctions que devra assurer le
document produit, identifier les contraintes [état de la documentation existante, politique
documentaire en vigueur, existence de normes techniques ou rédactionnelles, contraintes de
volume, respect obligatoire de guides de style…], choisir un type de document adapté, un
support de diffusion, des formats, etc.
Des délais de production de la documentation, ainsi que de l’implication d’autres opérateurs
(qui d’autre doit intervenir ? à quel moment ? selon quelles modalités ?). Le demandeur doit
aussi, dans la mesure du possible, faire état de tout document existant sur le sujet.
En pratique, l’ensemble des spécifications constitue un document extrêmement précis et
détaillé. L’efficacité de la documentation produite dépend de la rigueur, de la précision et du
degré de détail des spécifications.
2-Définition et planification :
Les principaux déterminants du projet sont : l’objet/les objets de la documentation prévue, sa
destination [public(s)], son type, son ou ses supports de diffusion [papier, CD, site Web, etc.],
la manière dont elle sera gérée [modalités de diffusion, chronologie, catégories de publics],
les langues et codes à prévoir [les éventuelles traductions de la documentation doivent être
envisagées à ce stade], les conditions et critères de qualité, le(s) site(s) d’exécution de la
prestation [la documentation sera-t-elle réalisée en interne, c’est-à-dire au sein de l’entreprise,
ou en externe, c’est-à-dire par un consultant indépendant ou un bureau d’études], etc.
En même temps, en prévoyant :
Les ressources (humaines, matérielles, financières) nécessaires ;
La nature de sa contribution au projet documentaire (rechercher l’information, rédiger,
relire, concevoir, faire l’infographie, imprimer, coordonner, etc.) et donc, en fait son
implication et l’importance de sa prestation ;
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Les différentes phases du travail - notamment tout ce qui concerne la récupération des
informations de base, la mise en place de contrôles de qualité et l’intervention de
tierces personnes ;
Les étapes du planning ;
La récupération, la répartition et la circulation des ressources ;
Les difficultés prévisibles (par exemple le départ en vacances d’une personne-clé du
projet de documentation) ;
Les évolutions possibles ou probables du sujet (si, par exemple, le produit ou le
processus concerné n’en est qu’à l’état de prototype et risque donc d’évoluer) et, le cas
échéant, les dates de mises à jour prévues.
3-Conception et maquettage :
Une fois la planification du projet documentaire validée, la commission crée la maquette de
la future documentation.
Cette maquette prévoit les diverses composantes et leur organisation ou distribution
générale. Elle dresse un inventaire précis et complet des « contenus » à prévoir : contenus
d’information, compléments de navigation [sommaire, index, etc.], ajouts ergonomiques
[glossaire], ajouts d’éléments illustratifs [captures d’écrans, infographies, etc.].
La maquette, qui prend en compte l’ensemble des spécifications, est susceptible d’évoluer
au cours de la création de la documentation. Elle sert surtout de guide à l’ensemble des
activités de recherche de contenus et, plus encore, à l’acquisition des informations et des
connaissances nécessaires pour une restitution efficace de l’information à diffuser. De
même, elle prévoit souvent des éléments de mise en page et de mise en forme.
4-Étude du produit ou du processus :
La fabrication de la documentation est précédée d’une importante phase de recherche
d’informations qui doit permettre de bien comprendre le fonctionnement et les différents
aspects du produit/processus sur lequel on travaille. La commission technique prend
connaissance de la documentation pertinente existante et, notamment, de toute
documentation concernant un produit/processus similaire ; elle étudie le(s)
produit(s)/processus concerné(s), au moins pour ce qui concerne le projet et la maquette
définis. Elle prend contact avec les utilisateurs du ou des produits/processus concernés pour
obtenir d’eux l’ensemble des informations et des explications nécessaires ou récupère (et au
besoin met à jour et valide) tout élément de documentation existante susceptible de
réemploi.
Les informations prioritairement recherchées sont d’ordre technique, d’ordre juridique
[normes et réglementations applicables], et d’ordre pédagogique [encyclopédies, supports de
cours]. L’étude peut se faire « en bloc » si la commission technique a bien identifié et
récupéré l’ensemble des informations dont elle a besoin ou « au coup par coup » si elle
décide de lancer la création de la documentation et de procéder à une recherche
d’informations ponctuelle à chaque fois que le besoin s’en fera sentir au fil de la rédaction.
5-Développement (rédaction) et tests :
Une fois l’essentiel des informations et des connaissances nécessaires acquises (ou mises à
jour), la commission technique peut « injecter » les informations dans la maquette. Selon les
cas, elle travaille module par module ou réalise un brouillon de la totalité.
a- Première version Création
À force d’ajouts, de reprises, de modifications, la commission produit une première version
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des modules ou de l’ensemble de la documentation. Elle relit soigneusement cette première
version afin d’en éliminer les défauts « évidents » de contenu, d’organisation, et de forme -
mais sans se préoccuper, à ce stade, de finition stylistique.
Vérifications (lecture, relecture) et tests
La première version est confiée à l’ensemble des membres de la commission en qualité de «
testeurs ». Ils s’assurent que cette première version est :
Compréhensible ; « lisible » ;
« Conforme » en ce sens qu’elle respecte les spécifications ;
Pertinente et cohérente au sens où elle ne contient pas d’informations inutiles ;
Suffisante au sens où elle remplit bien sa fonction ;
Efficace.
Accessible (facilement téléchargeable, imprimable) ;
b- Deuxième version Création
Un rapport d’anomalies (réelles ou supposées) est remis à la commission technique du
glossaire. Celle-ci effectue, en une ou plusieurs fois, les corrections et mises à niveau
nécessaires.
Vérifications et tests
Une fois toutes les corrections apportées, on s’assure que tout est désormais conforme.
c- Troisième version Mise en forme finale
La mise en forme définitive intervient après validation de la deuxième version. Elle implique
les opérations suivantes : mise en page, réorganisation ou redistribution des informations,
intégration des « hors-texte », intégration des éventuels compléments [glossaire, index, table
des matières, annexes, listes de références, etc.], application des styles.
Validation
La présentation et la mise en forme des informations sont validées.
Test fonctionnel
Un ultime test permet de s’assurer que tout est en place et exploitable de manière optimale.
d- Version finale La version finale est mise en place sur son support de diffusion et donc, selon les cas :
imprimée, gravée ou mise en ligne conformément aux spécifications initiales. Après
intégration, le produit documentaire est testé, puis reproduit en quantité requise.
6- Livraison et suivi
La livraison du produit marque la fin du processus de conception-rédaction, mais pas
nécessairement la fin des interventions de la commission technique.
En effet, cette dernière est très souvent appelée à assurer un « service après-vente » de la
documentation, tout simplement parce que le produit ou processus évolue et que la
documentation nécessite alors une mise à jour, ou - plus gênant -, parce que la documentation
n’a pas rempli son rôle auprès des utilisateurs. Le suivi du produit peut impliquer des mises à
jour successives, et la prise en compte de leurs observations et commentaires dans la
réalisation d’une version améliorée.
*Daniel Gouadec « Profession traducteur » Editeur TEXTO- La maison du dictionnaire 2009.