Prenez place sur le Trône de fer · dix espaces sur 2.000 m2. On respire. Pour commencer, une mise en condition en ... Prenez place sur le Trône de fer 10 espaces thématiques répartis
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S’il y a une série qui dépasse large-ment le cadre de la télévision, c’estbien Game Of Thrones. Depuis2011, elle développe une épopéed’une incroyable richesse basée surune mythologie très fouillée et des
univers flamboyants. Aller voir l’exposition GOTest une façon d’élargir sa vision, de s’immerger dans ces univers, avant la dernière saison en 2019.Et l’événement vaut largement le détour. Trois ansaprès une première édition au Louvre, cette ver-
sion réétudiée et beaucoup plus développée offreun bel équilibre entre jeux d’ambiances, découver-tes interactives et infos originales. En privilégiantune donnée essentielle: le confort. Les réservationsonline sont réparties selon les créneaux d’arrivée,de demi-heure en demi-heure et l’expo articule sesdix espaces sur 2.000 m2. On respire.
Pour commencer, une mise en condition enimages. Un retour percutant dans les décors de lasérie. Winter is here, même en été… Puis la Table
Accro à Game Of Thrones? Ne loupez pas cette expo parisienne qui raconte - en long, en costumes et en accessoires - la série griffée HBO. Ambiances, moments de bravoure et interactivité.
des cartes. Une salle où l’on peut remettre en placeles éléments qu’on assimile par bribes lors de la diffusion. Avec les arbres généalogiques des familles, des cartes, la répartition géographique desprotagonistes, les armes de chaque maison... Une mine de renseignements où on s’attarderait bien - sion n’avait pas autant envie de découvrir la suite.
Le reste de la visite s’organise comme un voyage,d’une heure environ, de King’s Landing jusqu’au Mur et au-delà… Dans chaque scène, on retrouve lecostume des personnages, leurs armes ou objets per-sonnels, des écrans qui diffusent les scènes de la sériequi s’y déroulent. Et surtout des histoires. Celles queraconte l’audioguide à propos de la création d’une paire de bottes ou des crânes de dragons utilisés sur leset. C’est là - et dans les incroyables détails des piècesprésentées - qu’on découvre que la cape de Jon Snow
devient de plus en plus lourde pour symboliser lepoids de ses responsabilités, ou que la poignée de l’épée de Ramsay Bolton représente un écorché…
On aurait pu imaginer une scénographie plus marquée, qui joue davantage avec la musique (legénérique aurait mérité une salle à lui seul, avec desmaquettes par exemple), les bruitages, les effets pourmieux coller à chaque monde. Mais elle est com-pensée par le nombre et la créativité des expériencesinteractives proposées tout au long du parcours. Lavisite se termine avec trois trônes de fer. Le premierdomine la dernière scène, où on retrouve notam-ment Cersei et Tywin Lannister (photo). Ledeuxième est installé à la sortie pour la photo souve-nir officielle. Et le troisième, quelques mètres plusloin, laisse le champ libre pour des photos gratuites- c’est assez rare pour qu’on le souligne… ✖
Prenez place sur le Trône de fer
10 espaces thématiques répartis sur 2.000 m2. Rien n’est trop beau pour Game Of Thrones.
Le soin apporté aux détails fait la perfection d’un décor oud’un costume. Certains sont presque invisibles, comme lesincrustations d’une armure, ou un pendentif dont la formerappelle le blason familial. D’autres prennent valeur de sym-bole, comme ce cerf en bois sculpté pour la petite princesseShireen Baratheon par Ser Davos qui lui voue une affectionsans faille. Écarté par Stannis, Davos ne verra pas la petitefille s’y accrocher quand son père donnera l’ordre de la fairebrûler vive. De nombreux autres objets présentés dans l’expoéveillent immédiatement le souvenir de scènes ou de person-nages marquants de Game Of Thrones.
On peut prendre la pose avec l’épée de Ned Stark devantl’arbre-cœur. On peut suivre sur la carte de Westeros despetits dragons de lumière flotter au-dessus de Peyredragon,ou la neige tomber sur Castle Black. Faire un autoportrait,les yeux baissés, qui rejoindra le mur des Sans-Visage deBraavos. Ou, ici, se coucher sur une image de glace, pour don-ner l’impression, grâce à un miroir, qu’on escalade le Mur…
Pas facile de restituer des personnages sans têtes! Quand onse retrouve face aux membres de la Night’s Watch ou auxMarcheurs blancs, impossible de compter sur l’opulence de lamise en scène et la complexité des étoffes. Si on ne ressentpas le froid (dommage, cela aurait ajouté un frisson), l’éclai-rage, les couleurs très contrastées - le noir des costumes etdes éléments, le blanc de la neige et des créatures -, les objetsde fer brut impriment une désolation glacée de circonstance.
Si l’expo est riche en costumes et en accessoires, elle pré-sente aussi des pièces plus imposantes. Un crâne de dragonou ce palanquin, qui transporte Joffrey dans les rues de King’sLanding. Un “véhicule” soigné jusque dans ses draperies inté-rieures et qu’il a fallu concevoir assez solide pour porter lecomédien sans risques - et assez léger pour être trimbalé parles porteurs… Une histoire parmi d’autres, racontée par lesdécorateurs et les costumiers de la série via l’audioguide.