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Le syndicat Solidarność parvient, à la suite d'une grève, en 1988, à s'ériger en interlocuteur principal du gouvernement.
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Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Jul 18, 2015

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Page 1: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le syndicat Solidarność parvient, à la suite d'une grève, en 1988, à s'ériger en interlocuteur principal du gouvernement.

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Le syndicat Solidarność parvient, à la suite d'une grève, en 1988, à s'ériger en interlocuteur principal du gouvernement.

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Le syndicat Solidarność parvient, à la suite d'une grève, en 1988, à s'ériger en interlocuteur principal du gouvernement.

Page 4: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le gouvernement est contraint, en 1989, à permettre l'élection une parlementaire avec près de 35 % de députés non membres du parti communiste, après les négociations de la Table Ronde du printemps.

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Le gouvernement est contraint, en 1989, à permettre l'élection une parlementaire avec près de 35 % de députés non membres du parti communiste, après les négociations de la Table Ronde du printemps.

Page 6: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le gouvernement est contraint, en 1989, à permettre l'élection une parlementaire avec près de 35 % de députés non membres du parti communiste, après les négociations de la Table Ronde du printemps.

Page 7: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

En juin, le syndicat Solidarność sort vainqueur des élections législatives, le Parti ouvrier unifié polonais (POUP) n'obtenant qu'une majorité relative, la décision historique est entre les mains de deux petits partis minoritaires — le parti paysan (ZSL) et le parti démocrate (SD) — qui jusque là avaient servi de faire valoir aux ordres du pouvoir.

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En juin, le syndicat Solidarność sort vainqueur des élections législatives, le Parti ouvrier unifié polonais (POUP) n'obtenant qu'une majorité relative, la décision historique est entre les mains de deux petits partis minoritaires — le parti paysan (ZSL) et le parti démocrate (SD) — qui jusque là avaient servi de faire valoir aux ordres du pouvoir.

Page 9: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

En juin, le syndicat Solidarność sort vainqueur des élections législatives, le Parti ouvrier unifié polonais (POUP) n'obtenant qu'une majorité relative, la décision historique est entre les mains de deux petits partis minoritaires — le parti paysan (ZSL) et le parti démocrate (SD) — qui jusque là avaient servi de faire valoir aux ordres du pouvoir.

Page 10: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 16 août, ils décident de se rapprocher de Solidarność pour former une coalition. Le général Czesław Kiszczak, premier ministre délégué par le POUP, ancien ministre de l'Intérieur et membre du bureau politique du parti communiste est mis en minorité.

Page 11: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 16 août, ils décident de se rapprocher de Solidarność pour former une coalition. Le général Czesław Kiszczak, premier ministre délégué par le POUP, ancien ministre de l'Intérieur et membre du bureau politique du parti communiste est mis en minorité.

Page 12: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 16 août, ils décident de se rapprocher de Solidarność pour former une coalition. Le général Czesław Kiszczak, premier ministre délégué par le POUP, ancien ministre de l'Intérieur et membre du bureau politique du parti communiste est mis en minorité.

Page 13: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 19 août Tadeusz Mazowiecki, un des proches conseillers de Lech Wałęsa, est désigné au poste de premier ministre.

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Le 19 août Tadeusz Mazowiecki, un des proches conseillers de Lech Wałęsa, est désigné au poste de premier ministre.

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Le 19 août Tadeusz Mazowiecki, un des proches conseillers de Lech Wałęsa, est désigné au poste de premier ministre.

Page 16: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 21 août, suite à un long entretien téléphonique entre Gorbatchev et Mieczysław Rakowski, le chef du parti communiste au pouvoir, le POUP prend un certain nombre de décisions historiques : participation des communistes au gouvernement du premier ministre catholique Tadeusz Mazowiecki et investiture du gouvernement avec l’apport des 150 voix des parlementaires communistes.

Page 17: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 21 août, suite à un long entretien téléphonique entre Gorbatchev et Mieczysław Rakowski, le chef du parti communiste au pouvoir, le POUP prend un certain nombre de décisions historiques : participation des communistes au gouvernement du premier ministre catholique Tadeusz Mazowiecki et investiture du gouvernement avec l’apport des 150 voix des parlementaires communistes.

Page 18: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 21 août, suite à un long entretien téléphonique entre Gorbatchev et Mieczysław Rakowski, le chef du parti communiste au pouvoir, le POUP prend un certain nombre de décisions historiques : participation des communistes au gouvernement du premier ministre catholique Tadeusz Mazowiecki et investiture du gouvernement avec l’apport des 150 voix des parlementaires communistes.

Page 19: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 24 août Tadeusz Mazowiecki est investi à une écrasante majorité, seuls 4 communistes votent contre et 41 autres s'abstiennent. Le nouveau chef du gouvernement est félicité par Gorbatchev. Le général Jaruzelski reste chef de l'État. Mazowiecki accepte de laisser aux communistes deux ministères-clés : l'Intérieur et la Défense.

Page 20: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 24 août Tadeusz Mazowiecki est investi à une écrasante majorité, seuls 4 communistes votent contre et 41 autres s'abstiennent. Le nouveau chef du gouvernement est félicité par Gorbatchev. Le général Jaruzelski reste chef de l'État. Mazowiecki accepte de laisser aux communistes deux ministères-clés : l'Intérieur et la Défense.

Page 21: Pologne effondrement du régime communiste (1988-1990)

Le 24 août Tadeusz Mazowiecki est investi à une écrasante majorité, seuls 4 communistes votent contre et 41 autres s'abstiennent. Le nouveau chef du gouvernement est félicité par Gorbatchev. Le général Jaruzelski reste chef de l'État. Mazowiecki accepte de laisser aux communistes deux ministères-clés : l'Intérieur et la Défense.