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Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse
Bordeaux Aquitaine19 rue Monthyon - 33800 Bordeaux / + 33 (0)5 56
91 36 84
Directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine et directeur du
département musique : Laurent GIGNOUX
Conseiller aux études du département musique : Sylvain
PERRET
Assistante du département musique : Véronique PHUOC
Régisseur : Jean-Pierre DELORD
Régie Son : Joël RIFFARD et David PASCAURégie Lumière : Emmanuel
BASSIBÉ
Nous remercions le Conservatoire Jacques Thibaud de Bordeaux
pour son accueil et son soutien logistique.
Si vous souhaitez recevoir nos programmes, nous vous invitons à
vous inscrire sur notre site internet :
www.pesmd-bordeaux-aquitaine.com
Retrouvez-nous sur les réseaux sociaux
facebook.com/pesmdba et twitter.com/PESMD_Bordeaux
Le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique et de la Danse
Bordeaux Aquitaine, sous tutelle du Ministère de la Culture de la
Communication, dispense des formations aboutissant au Diplôme
National Supérieur Professionnel de Musicien (DNPSM) et au Diplôme
d’État (DE) de professeur de musique et de danse.
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Pour clôturer, sous la forme d’un concert, leur parcours de
formation et obtenir le Diplôme d’État (DE) de professeur de
musique ou le Diplôme National Supérieur Professionnel de Musicien
(DNSPM), les étudiants du PESMD offrent au public un récital, en
présence d’un jury de spécialistes, présidé par Laurent Gignoux,
directeur du PESMD Bordeaux Aquitaine.
Ces concerts permettront de révéler l’excellence de la pratique
des étudiants à l’issue de plusieurs années d’études dans cet
établissement d’enseignement supérieur.
Les étudiants seront évalués ce soir par le jury suivant :
> Laurent Gignoux : hautboïste, directeur du PESMD Bordeaux
Aquitaine et directeur du jury> Daniel Blanc : personnalité
qualifiée du Ministère de la Culture et de la Communication
> Jean-Michel Goury : saxophoniste et professeur au Pôle
Supérieur de Paris-Boulogne-Billancourt> Elisa Humanes :
percussionniste et professeur au conservatoire
d’Issy-les-Moulineaux> Laurence Meisterlin : percussionniste et
professeur à l’isdaT (Toulouse)> Sylvain Picard : tubiste à
l’Orchestre National du Capitole et professeur à l’isdaT
(Toulouse)> Claire Vergnory : clarinettiste, professeur au
conservatoire de Rueil-Malmaison et aux CNSMD de Paris et de
Lyon> Jérome Voisin : clarinettiste super-soliste à l’Orchestre
Philharmonique de Radio France et professeur au CRR de
Boulogne.
récitals de fin d’année2017
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9
récitals de fin d’année2017
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8
Mar
di 4
juill
et |
20h0
5-20
h35 Jean-Bernard
BenonySAxoPhoNE JAzz – DE 2 (30 MN)
GeorGe Gershwin (1898-1937)Summertime. Paroles DuBose heyward
(5’)
Avec Clémentine Dos Gilbert (chant), Thomas Gaucher (guitare),
Alexis Cadeillan (basse électrique), Nicolas Girardi (batterie).
Début du 20e siècle, une mère chante à son enfant une berceuse.
Morceau écrit par G. Gershwin en 1933. Plusieurs dizaines de
milliers d’enregistrements de ce morceau devenu un hymne
planétaire. On raconte une époque, celle du blues et du gospel, des
débuts du jazz. La misère du peuple noir et des ghettos. La
nécessité de tenir bon, ne pas pleurer, ne pas plier. Le jazz est
organiquement porteur de cette histoire noire américaine.
thelonious Monk (1917-1982) Evidence (5’)
Avec Thomas Gaucher (guitare), Alexis Cadeillan (basse
électrique), Nico-las Girardi (batterie). L’histoire du jazz est
remplie de musiciens brillants. Certains ont empruntées des voies,
qu’ils ont marquées de leur génie. D’autres ont tracé un sillon, un
chemin à sens unique, et qui les rend immédiatement
reconnaissables. Tel est Thelonious Monk, pianiste envahi par son
propre monde musical, pionnier du style Be-bop, qui voit les tempis
s’accélérer et les harmo-nies se complexifier. Thèmes aux rythmes
décalés, enchevêtrés, aux accents chromatiques improbables.
Evidence en est une illustration.
Jean-Bernard Benony orient Express (6’)
Avec Thomas Gaucher (guitare), Alexis Cadeillan (basse
électrique), Nico-las Girardi (batterie), Matt Barville (guitare).
Le jazz n’est pas Un. Il est multiple et a connu de nombreux
travestissements, rencontres et expériences avec d’autres genres
musicaux. Mon chemin personnel m’a conduit vers les musiques
d’europe de l’est. Le jazz permet ce voyage. Rencontre avec la
musique modale, les mélodies balkaniques lancinantes. Exploration
d’autres continents
horace silver (1928-2014) Calcutta Cutie (6’)
Avec Thomas Gaucher (guitare), Alexis Cadeillan (basse
électrique), Nico-las Girardi (batterie), Matt Barville (guitare)
et le rappeur. Certains trouvent leur voie en allant chercher dans
leurs origines. Horace Silver est métisse. Il a su puiser dans ses
racines et celles du jazz. Fondateur avec Art Blakey des fameux
Jazz Messengers dans les années 50, il a su faire évoluer sa
musique et trouver sa voie. Une musique riche des influences du
gospel, de la soul, du bebop et de la musique caribéenne. Dans
Calcutta cutie, il s’inspire d’un autre continent, l’Inde, qu’il
n’a pourtant jamais visité. Nous en donnerons une version encore
plus métissée, grâce à la présence du rappeur…
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1
-> Mardi 27 juin
18h00 -18h20 : Thomas Plantey | Guitare
18h20 -18h40 : Tom Camus | Hautbois
18h40 -19h00 : Mélodie Geneste | Basson
19h15 - 20h00 : Cylia Travier | Basson
-> Mercredi 28 juin
18h00 -18h45 : Lucille Trougnou |
Contrebasse
18h45 -19h05 : Emma Enric | Flûte
19h20 -19h40 : Aleksandra Shutova |
Violoncelle
19h40 - 20h25 : Léonore Védie | Violoncelle
-> Jeudi 29 juin
18h00 - 19h00 : Sergio Eslava, Carmen
Ferrando, Alberto Chaves | Saxophone
19h15 - 20h00 : Laurène Dif | Accordéon
-> Vendredi 30 juin
18h00 - 18h30 : Emilie Pons | Formation
musicale
18h30 - 18h50 : Aurélien Beauchêne | Cor
19h05 - 19h50 : Pauline Schammé | Alto
-> Samedi 1er juillet
18h30 - 18h50 : Elisa Redondo | Trompette
18h50 - 19h10 : Michaël Kuakuvi | Trompette
19h25 - 20h55 : Jules Delaby, Nicolas Le
Brazidec | Trompette
-> Dimanche 2 juillet
18h00 -18h20 : Dorian Bertin | Piano
18h20 - 18h40 : Benoît Flaujac | Piano
18h40 - 19h10 : Alice Laguerre | Piano
19h25 - 19h55 : Pauline Martos | Piano
19h55 - 20h25 : Xinhui Wang |
Accompagnement Piano
20h40 - 21h25 : Kévin Morens | Piano
-> Lundi 3 juillet
16h00 - 16h20 : Katia Benderski | Violon
16h20 - 16h40 : Claire Sciacco | Violon
16h40 - 17h10 : Clémentine Dehaye | Violon
17h25 - 18h10 : Yanpeng Liu | Violon
-> Mardi 4 juillet
18h00 - 18h45 : Marie Gabard |
Percussions
18h45 - 19h05 : Alexandre Aubé | Tuba
19h20 - 20h05 : Audrey Fernandez |
Clarinette
20h05 - 20h35 : Jean-Bernard Benony |
Saxophone Jazz
ProGraMMe
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2
Mar
di 4
juill
et |
18h0
0-18
h45
Marie GabardPERCuSSioNS – DNSPM 3 / DE 2 (45 MN)
Jean-Pierre duBois (1941) Aquarelles, trio pour euphonium,
contrebasse et vibraphone (10’)
Avec Lucile Trougnou, contrebasse et Alexandre Aubé,
euphonium
Composé en 2016, Aquarelles est une déambulation au milieu de
tableaux et de croquis trouvés dans le grenier d’un artiste
peintre. Au fur et à mesure de son développement, la musique
produit des impressions suggérant un paysage de bord de mer, des
formes abstraites, jusqu’aux gratte-ciels et l’hyperactivité des
métropoles américaines. Le résultat est un monde so-nore où les
mélodies et les harmonies se fondent, sans jamais se confondre.
Bruno Giner (1960) Thaal pour timbales (10’)
Avec François Larrat, piano
« J’aime travailler librement sans me soucier de la mode ou des
courants. Je ne suis ni post-sériel, ni spectral, ni minimal, ni
acousmate, encore moins néo-tonal, ni même adepte d’une quelconque
nouvelle complexité. Je compose aujourd’hui comme bon me chante !
»Aujourd’hui, son écriture affectionne le mélange de différents
modes de jeux avec des éléments plus traditionnels, de façon à
forger un langage personnel et métissé où peuvent se côtoyer
librement atonalité, modalité, chromatisme, modes de jeux et
textures.Deux séries numériques sont présentes dans Thâal. C’est à
partir des lettres du nom et du prénom de Jean Geoffroy, le
dédicataire, que le compositeur va déduire des chiffres qui vont
correspondre à de nombreux éléments de l’œuvre et qui détermineront
la structure de la pièce. C’est un procédé qui a été exploité
depuis Bach à nos jours.
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7
(suite du programme)Audrey FernandezCLARiNETTE – DNSPM 3 (45
MN)
christian lauBa (1952) Rituels pour clarinette seule (11’)
« Aujourd’hui, c’est demain et hier qui s’épousent » (Jean
Cocteau)
Les instruments que nous connaissons sont le résultat
d’innovations. Chaque siècle a vu l’évolution d’une famille
d’instruments, utilisée ensuite dans les créations des
compositeurs. Fruit d’expérimentations, de collaborations et
d’inspirations, l’écriture musicale, du jeu et de la facture
instrumentale sont intimement liés. Forts du passé et tournés vers
l’avenir, c’est dans un présent novateur que des compositeurs tels
que Louis Spohr, Francis Poulenc ou encore Christian Lauba ont
laissé et laissent leur empreinte.Tout d’abord, les concertos no 1
et 2 de Spohr, écrits pour le clarinettiste vir-tuose Johann Simon
Hermstedt, conduirent ce dernier à porter de 5 à 12 le nombre de
clés de la clarinette et à franchir de ce fait une étape décisive
dans l’étendue de sa tessiture.Francis Poulenc a, quant à lui,
apporté une large contribution à l’esthétique néoclassique qui se
développe à Paris dans l’entre-deux-guerres. Son adhé-sion au
Groupe de Six et son langage musical en marge des courants
avant-gardistes de l’époque font de lui un compositeur original.
Malgré un grand sens de l’humour et un goût certain pour l’ironie,
qui sont des caractéristiques majeures de son œuvre, Poulenc dote
celle-ci parfois d’une veine mélanco-lique.Comprendre l’instrument,
inventer le langage qui lui convient, tels sont quelques-uns des
enjeux qui mobilisent l’attention de Christian Lauba, aux yeux
duquel la recherche instrumentale a toujours eu un intérêt
primordial. Il s’intéresse en particulier à l’aspect spécifique des
techniques de jeu étendues telles que le slap, la respiration
continue, les sons multiphoniques, les surai-gus ou les différents
modes d’attaque. On remarque chez lui un goût pro-noncé pour les
atmosphères électriques, les mouvements agités en surface, une
forme d’immobilité sur le qui-vive, générant des éclats
spectaculaires vite absorbés par les sons-paysages auxquels ils
reviennent irrémédiablement.
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6
Mar
di 4
juill
et |
19h2
0-20
h05
Audrey FernandezCLARiNETTE – DNSPM 3 (45 MN)
louis sPohr (1784-1859) Concerto no 2 opus 57 pour clarinette et
orchestre en mi bémol majeuri. Allegroii. Adagio
Avec France Desneulin, piano (20’)
francis Poulenc (1899-1963) i. Prestoii. Andanteiii. Vif
Avec Matthieu Gaillard, clarinette (7’30)
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3
(suite du programme) Marie GabardPERCuSSioNS – DNSPM 3 / DE 2
(45 MN)
John thrower (1951) True Colours pour marimba solo (5’)
John Thrower ne se considère pas comme un compositeur
contemporain, mais juste un compositeur : « le style n’est pas
important ; juste de la mu-sique». Pour lui, la musique est un
mélange de styles différents : moderne, classique, jazz, pop,
minimal, même atonal. « Les normes de style et de genre ont perdu
leur importance et, pour moi, ça signifie la liberté ».Il veut
transmettre l’idée que le monde d’aujourd’hui est aveuglé par le
poids de l’intolérance, et que c’est important que chacun
reconnaisse ses propres vraies couleurs. Lorsqu’il a composé cette
pièce, il a pensé à ces paroles : « Ce sont vos vraies couleurs.
Vivez maintenant vos vraies couleurs. »
iannis XenaXis (1922-2001) Rebond b (6’), multipercussions
S’il est un domaine dans lequel l’imagination créatrice de
Iannis Xenakis s’est amplement développée, c’est bien celui de la
percussion. Rebonds est construit en deux grandes sections A et B,
dont l’ordre de jeu n’est pas fixé. Vous allez entendre la deuxième
partie, qui est caractérisée par un rythme de bongo régulier que
viennent briser les autres instruments par des accents
décalés.L’écriture que Xenakis fait subir à la percussion ne
cherche pas de solutions dans les résonances, elle se limite
volontairement à l’impact. Comme chez Edgard Varèse, le grand
précurseur en la matière, l’emploi des percussions est un des
multiples moyens qu’utilise Xenakis pour sortir des sentiers battus
des hauteurs de sons traditionnels. Si une référence devait être
choisie dans cette conception musicale, c’est moins dans notre
civilisation mais plutôt dans le souvenir des musiques
extra-européennes que l’œuvre de Xenakis semble s’enraciner, par sa
violence toute primitive.
Mathieu BeniGno, aleXandre esPeret et antoine noyer Ceci n’est
pas une balle (5’)
Pièce de théâtre musical, mime et percussion corporelle, avec
bande sonore, extraite du spectacle « Black Box » qui a été créé le
7 janvier 2012, par la Cie Kahlua.Dans cette œuvre, le compositeur
a voulu dépasser le cadre familier de la simple inter-prétation
musicale. La percussion n’est donc plus là en tant que seule
performance : elle devient un outil de l’imaginaire. Les frappes du
corps et l’usage d’une bande-son sont des façons de réveiller la
sensibilité du spectateur. Dans cet univers, les frontières entre
les arts sont sans cesse déplacées et redéfinies : le geste se mêle
à la percussion, le mime entraîne la musique, le théâtre interroge
les pra-tiques corporelles, le tout suscitant des émotions
contrastées, allant du rire à la poésie.
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4
Mar
di 4
juill
et |
18h4
5-19
h05
Alexandre AubéTuBA – DNSPM 2 (20 MN)
Jean-Pierre duBois (1941) Aquarelles, trio pour euphonium,
contrebasse et vibraphone (10’)
Avec Lucile Trougnou, contrebasse et Marie Gabard,
percussions
PhiliP sParke (1951) Pantomime (8’)
Kévin Morens, piano
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