OUVERTURE 10 OCTOBRE AOÛT 2019 30 ESPÈCES VIVANTES FRANKLIN ROOSEVELT CHAMPS ELYSÉES-CLEMENCEAU - PALAIS-DECOUVERTE.FR / #ExpoPoison EN PARTENARIAT AVEC : Communiqué de presse août 2018 POISON 10 octobre 2018 - août 2019 Palais de la découverte 30 espèces vivantes - 750 m 2 « Cet automne, le Palais de la découverte propose à tous de ressentir le grand fris- son du poison. Réunies pour la première fois en France, une trentaine d’espèces animales vivantes qui figurent, par leur venin, parmi les plus dangereuses au monde, seront présentés au public : serpents et araignées mais aussi grenouilles, scolopendres... Au-delà de la beauté des espèces, de la fascination teintée de peur qu’elles nous inspirent comme de la dangerosité de leurs poisons, seront abordés les usages de ces substances pour la recherche scientifique, notamment médicale. Nous espérons vous accueillir nombreux pour vivre, sans aucun risque bien enten- du, des rencontres aussi effrayantes que passionnantes ». Bruno Maquart, président d’Universcience. Présentée du 10 octobre 2018 au 30 août 2019 au Palais de la découverte, l’ex- position Poison dévoile au public une trentaine d’espèces vivantes, venimeuses ou vénéneuses : serpents, dendrobates, grenouilles, lézards, araignées, arthro- podes… Présentées dans des terrariums fidèles à leurs milieux naturels, ces es- pèces sont une porte d’entrée fascinante vers le monde du poison. Redoutable arsenal, souvent létales, les substances actives des poisons produits par certains animaux et plantes sont d’une composition complexe. Utilisées dans certaines conditions, elles s’avèrent être de précieux médicaments. Au-delà de la fascination exercée par le poison comme par ses producteurs, l’exposition propose aux visiteurs de découvrir sa dualité : substance nocive et guérisseuse, elle offre de grandes perspectives à la recherche scientifique et confirme, s’il en était besoin, les enjeux de protection de la biodiversité. Parcours de l’exposition Dans une ambiance scénographique tamisée et feutrée, le public progresse entre les terrariums, à la découverte des espèces vénéneuses et venimeuses, et de leurs modes d’administration du poison, qu’il s’agisse de venin d’attaque ou de défense. Dans un terrarium, se détachent les couleurs vives et dissuasives des dendrobates, ces minuscules grenouilles colorées des forêts humides, au nord de l’Amérique du sud, dont la peau exsude un poison violent. Quelques mètres plus loin, des salamandres leur tiennent compagnie… sans oublier la grenouille singe, le kokoï de Colombie, le crapaud sonneur oriental, le triton à ventre de feu chinois. Lézards et araignées ne sont pas en reste, avec le monstre de Gila, le varan de Glauert, la mygale à genoux rouges, ou la veuve noire… Vous reprendrez bien un petit scorpion ou une scolopendre ? Le poison, une valeur inestimable, dans la nature… Cette ménagerie inquiétante – à visiter en toute sérénité et sécurité -, donne l’occa- sion au public de comprendre la préciosité de cette substance. En effet, la plupart des animaux venimeux ont besoin de leur venin pour survivre, qu’il s’agisse de se nourrir ou de se protéger des prédateurs potentiels. Ils évitent donc tout gaspillage, car la production du poison nécessite souvent énormément de temps et d’énergie. De nombreuses espèces présentées dans l’exposition pratiquent d’ailleurs l’aposé- matisme, sujet du premier film documentaire qui accompagne la visite. Couleurs criardes, bruits inquiétants, comportements menaçants…, ces animaux signalent leur dangerosité à leurs prédateurs, ce qui leur permet aussi d’économiser leur pré- cieux venin. Des images étonnantes dévoilent ensuite les secrets des prédateurs, du poison d’attaque et de la préparation des anti-venins. Attention, science fraîche Cette ligne de programmation regroupe des expositions sur les avancées scientifiques, qu’elles concernent le monde physique ou le vivant, et leurs impacts. Elle s’intéresse à tout sujet scientifique dès lors qu’il apporte de nouvelles connaissances. Les chercheurs cherchent… et trouvent. Trilingue (français, anglais, espagnol). À partir de 7 ans. Une exposition issue des collections de Grupo Atrox. Vénéneux ou vénimeux? La subtile différence réside dans le mode d’administration du poison. Par ingestion et contact, on parle de vénéneux. S’il s’agit d’une piqûre ou d’une morsure, de venimeux.