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S U P P L É M E N T S P É C I A L

L’INTERDÉPENDANCE DU MONDE VIVANT

VOITURE ÉLECTRIQUE ONDES BLEUES POUR ESPRITS VERTS

PHYTOTHÉRAPIELE SECRET DES PLANTESTAO, LA RÉVOLUTION DU SILENCE

QUAND PARIS SE MET AU VERT

POUR UNE VIE BIO

Mélanie Laurent et Cyril Dion ont déjà inspiré plus d’unmillion de spectateurs avec leur film DEMAIN qui élaboreune nouvelle vision du futur à partir des solutions duprésent. Comme une symphonie du nouveau monde !

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De quoi la nuit rêvent les roses ?, se demandait Aragon. A quelquesannées de là, dans le même siècle, l’écrivain de science-fiction PhilipK Dick s’inquiétait davantage de savoir si les androïdes rêvaient

de moutons électriques, selon le titre de son roman de l’époque. Entre ces deuxinterrogations, le rideau s’est déchiré comme si le monde auquel on s’était accou-tumé avait fait son temps : la rose pue le glyphosate ; la pollution et le chan-gement climatique mettent en péril une terre en déshérence ; une économie etune finance dévoyées vampirisent les populations ; quant aux robots, ils sem-blent prêts, avec notre docile complicité, à remplacer notre espèce biologiquedevenue de plus en plus improbable.

Et Paul Jorion, dans son ouvrage ‘Le dernier qui s’en va éteint la lumière’ de poserla question de savoir si ce n’est pas finalement la destinée humaine que de pas-ser le relais aux machines pour que quelque chose de nous nous survive, uneéternité par procuration en somme, éternité qui, rappelle-t-il, reste l’aspirationhumaine fondamentale. Voilà donc que l’homme rêve à présent de devenir unemachine avant que, peut-être, la machine omnisciente ne rêve, à son tour, d’êtreun homme !

La pauvre rose d’Aragon peut aller se rhabiller ! Nous aussi. A moins que… àmoins que Demain, à l’image du documentaire éponyme, ne s’incarne dans unsursaut, une prise de conscience universelle. Ni pigeon, ni machine, ce ren-versement de situation inattendu sonnerait alors le salut de cette espèce aléa-toire qui a toujours rêvé d’être ailleurs ou autre chose : en pleine conscience,transcendante et connectée dans une empathie totale. Un monde de lumière,sans interrupteur. Clic ?

Cover :©Movemovie – mars films. Ed. responsable: François Le Hodey. Rédacteur en chef : Marc Deriez.Responsable éditorial :Michel Druart 02 211 29 10. Publicité IPM Advertising Michel Druart 02 211 29 10. Pierre-Alexandre Lefebvre 02 211 28 12Graphisme: Manuela Riozzi - Trinôme. Supplément promotionnel détachable et gratuit de Paris Match n°769 du 2 juin 2016. Ne peut être vendu séparément.

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AU SOMMAIRER EN CON TR E S4 Cyril Dion, Demain, la symphonie d’un nouveau monde 8 Yvan Beck, Interdépendance du monde vivant10 Paul Jorion, Panne générale !

MOB I L I S AT I ON V E RT E12 De l’écologie à l’égologie14 Vous avez dit ‘Econological’ ?16 Ensemble, le nouveau film du Pass

AU TO É L E C T R I QU E18 Ondes bleues pour esprits verts

E S C A PAD E S V E RT E S20 Paris au vert22 Paris, ville durable24 Ecolo-scapades en France

CORP S E T E S P R I T26 Phytothérapie, le secret de la vie par les plantes28 Options Végétariennes30 Tao, la révolution du silence

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4 PARIS MATCH DU 2 JUIN AU 8 JUIN 2016


Paris Match. Vous avez écrit ce film avantd’être rejoint, dans sa réalisation, parMélanie Laurent. Pouvez-vous nous enraconter la genèse ?Cyril Dion. J’ai commencé à l’écrire endécembre 2010, en cherchantquelqu’un pour m’épauler dès l’annéesuivante. C’est à ce moment que j’airencontré Mélanie par l’entremise d’unami commun, Pierre Rabhi, le philo-sophe agriculteur que l’on croise dansle film avec qui j’ai créée l’ONG‘Colibris’. Elle m’a ensuite rappelerpour la rejoindre lors des électionsprésidentielles de 2012 sous la ban-nière de ‘Tous candidats’. Noussommes devenus des amis et lors d’unevisite à la ferme biologique du Bec

Hellouin, en Normandie, nous avonsdiscuté de mon projet qui l’intéressaitvivement. Et puis, début 2013, nousavons décidé de le faire ensemble.

Qu’est-ce qui vous est passé par la têtepour vous lancer dans une telle aventure ?Il fut une époque où j’ai été amené àorganiser des débats après la projec-tion de films interpelants tels que ‘Unevérité qui dérange’ d’Al Gore ou ‘Wefeed the world’ d’Erwin Wagenhofer.A chaque fois, les spectateurs medemandaient ce qu’on pouvait faire etc’était une question lancinante parrapport à tous ces documentairesconsacrés aux catastrophes écolo-giques. On comprend bien que notremonde va à la dérive. Mais les gens

Avec plus d’un million de spectateurs enBelgique et en France, auréolé du César 2016du Meilleur Documentaire, ‘Demain’ prend lecontrepied des tragédies annoncées. Pasd’apocalypse, ni de retour de flamme, mais unéclairage pastel sur ce qui est entrepris auxquatre coins du monde pour que le monded’aujourd’hui devienne différent. Cyril Dion etsa co-réalisatrice, Mélanie Laurent, se sontlaissés portés par cette vague qui ne se veut pasêtre la dernière.

‘DEMAIN’SYMPHONIE D’UN N

veulent agir ; il leur faut des pistes, unevision d’avenir ! Si on les met en action,si on les aide à décliner une stratégie,ils sont partants, mais il faut leur pro-poser une vision articulée sur l’avenir,positive et enthousiasmante, une visionà laquelle ils puissent s’identifier et àlaquelle ils puissent emboîter le pas.

Etats-Unis, Danemark, Inde, Belgique,Islande, Ile de la réunion, le tournagepasse par de très nombreux pays auxquatre coins du monde. Comment avez-vous trouvé le financement?Au total, nous avons tourné dans dixpays. Pour récolter les fonds néces-saires, nous avons procédé à un finan-cement par internet en faisant appel à

Un monde enCoULeUrs. Tous les deuxtrentenaires, Cyril Dion et Mélanie Laurentréinventent le mondedans leur documentaireau succès aussiphénoménal que la récoltede fonds par internet dontil a bénéficié pour saréalisation.

P a r PH I L I P P E F I É V E T

Créatrices des Incroyables comestibles à Todmorden, une ville du Nord del’Angleterre qui a transformé l’espace public en jardin potager !

La ‘KirKKojarvi Comprehensive sChooL’À Espo en Finlande, l’éducation et l’enseignement sont une priorité pour un monde nouveau.

Dans le documentaire,c’est la Finlande qui sertde fil conducteur et faitl’objet de toutes lesattentions.

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toutes les personnes qui avaient envie que ce film soit réa-lisé. Nous avions misé sur 200.000 euros en deux mois ;nous les avons récoltés en trois jours et au terme des deuxmois, nous avons récolté 450.000 euros ! C’est le recorddu monde de levée de fonds par internet pour un docu-mentaire. Face à un tel succès, certains partenaires sont alorsintervenus et ont contribué à ce que nous bouclions notrebudget de l’ordre d’un million trois cents mille euros. Nousavons donc pu aussitôt démarrer le tournage avec uneéquipe de six personnes. Il faut préciser que le scénario étaitextrêmement précis et que tout ce qui a été filmé étaitprévu. Nous savions où aller, qui interviewer, à quel endroit; tout était parfaitement millimétré, ce qui nous a permis uneefficacité optimale en ne passant que quelques jours danschaque pays.

Sur quelle base avez-vous choisi vos sujets et vos rencontres ? Je voulais aller au fond des choses en mettant en lumièredes expériences abouties depuis longtemps afin de convain-cre les plus sceptiques. Nous avons donc choisi des initia-tives d’une certaine ampleur et des personnages charis-

matiques, drôles, sachant raconter unehistoire. En croisant tous ces paramè-tres, on a fait des choix car je connais-sais beaucoup plus d’individus queceux mis en valeur dans le film, notam-ment par l’entremise de l’ONG‘Colibris’, mais aussi du fait de mesactivités à la tête du magazine ‘Kaizen’(littéralement ‘changement bon’ enjaponais) et de la collection chez ActesSud de livres abordant les domaines dupossible, mon métier étant d’identifiertoutes ces alternatives.

Quels sont les constats les plus préoccu-pants que votre observation a soulignéssur l’état de la planète ? Le constat le plus préoccupant concernela disparition de l’humanité d’ici 2100selon l’article paru dans la revueNature l’été 2012 et signé par un col-

N NOUVEAU MONDE

lectif de 22 scientifiques du mondeentier. Ceux-ci tiennent compte dansleur verdict à la fois de la pollution, dela dégradation des sols, du change-ment climatique, de la déforestation etde l’effondrement des espèces. Toutesces données mises bout à bout condui-sent à prédire l’effondrement en cas-cade des écosystèmes autour de 2040,avec une disparition prévisible d’unepartie de l’humanité entre 2040 et2100. Nous aurions donc 20 ans pourréagir. Le problème, c’est que cela fait25 ans qu’on le dit ! Et la situation s’estterriblement dégradée depuis ! Cetteconstatation est le point de départ denotre voyage.

1. Elizabeth Hadly travaille àl’université Stanford dans ledépartement des sciencesenvironnementales.2. Paysan, écrivain et penseurfrançais d'origine algérienne,Pierre Rabhi est l’un despionniers de l’agricultureécologique en France.

Coopérative reCoLogy San Francisco, (objectif 0 déchet).La magie du recyclage. Dans le monde, dix millions de tonnes de déchets sont jetéschaque jour alors que la majeure partie des ressources naturelles s’épuisent.L’une solution des solutions préconisée estle recyclage qui permet, en outre, de créer 10 fois plus d’emplois que l’incinération.

Rob Hopkins, enseignant en permaculture et créateur du mouvement des villes entransition. Money, money. Face à la désertification des petits commerces, à ladélocalisation, au chômage, ou encore à la perte de liens sociaux, la monnaie localepeut être un moyen de se réapproprier l'économie et de la rendre plus humaine.

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Parmi les cinq actions individuelles, collectives et politiques pro-posées dans le documentaire, laquelle vous semble la plus facileà mette immédiatement en route ?La mesure la plus immédiate et la plus facile pour chacun d’en-tre tous, c’est de diminuer, voire de supprimer la consommationanimale, viandes comme poissons. Cela a un impact consi-dérable dans la mesure où l’élevage est responsable de 80%des émissions de gaz à effet de serre. Les ressources en eauet en pétrole dont on a besoin pour nourrir ces animaux estconsidérable ; et l’élevage reste la cause majeure de ladéforestation, donc de la disparition des espèces. Rappelonsaussi qu’on pourrait nourrir dix fois plus de gens avec lescéréales que l’on donne aux animaux. Quant aux poissons,si on continue à pêcher à ce rythme-là avec les techniquesindustrielles actuelles, d’ici 2048, les mers seront intégrale-ment dépourvues d’espèces vivantes alors que 40% del’oxygène que nous respirons provient des océans. Mélanieet moi sommes devenus végétariens depuis un an et demi.

Tout ce que vous exprimez ici sous-tend le film, mais sans y fairedirectement référence. Vous restez délibérément dans une sensi-bilisation positive en mettant en lumière des solutions immédiatesqui, bout à bout, redessinent le monde de demain. Absolument, notre but est de susciter l’enthousiasme, pas laprostration ! La neuroscience a fait des études sur le sujet :si on se contente d’un discours catastrophiste, la réaction estle déni et la fuite. On a donc besoin d’une issue, de pro-positions susceptibles de résoudre le problème.

Le problème de fond de notre humanitén’est-il pas l’égocentrisme indéfectible detout comportement humain, un égocen-trisme qui n’est sans doute pas expurgéedes solutions observées dans le documen-taire?Je ne sais pas si l’humanité est vrai-ment égocentrique. Les nourrissons, parexemple, sont foncièrement empa-thiques. Le fait de se refermer sur soi estplutôt une construction sociale. C’estla façon dont on a évolué qui nousconduit à pareil comportement et c’estla raison pour laquelle nous avons ter-miné le film sur l’éducation. Apprendreà coopérer, à être dans une forme deresponsabilité et non de passivité… Onpeut imaginer que cela fonctionneraitmieux, non ?

A quoi imputez-vous le succès de ‘Demain’ ?A l’enthousiasme que suscite la victoire pos-sible d’un David constitué de multiplesinitiatives citoyennes contre un tyran Goliathreprésenté par la mondialisation ?Les gens ont besoin d’espoir ; ils ontenvie d’être motivé par l’avenir. Aucuneproposition politique n’est formulée

pour le moment, ni en Belgique, ni enFrance. Il est donc essentiel de se direque tout n’est pas perdu, qu’il existe depar le monde des gens formidablescapables de remettre la situationd’aplomb.

Ne pensez-vous pas que les vraies solutionsrésident fondamentalement dans une édu-cation des parents et pas seulement desenfants ?L’éducation est prioritaire et le film seveut un outil pédagogique pour tous, lesenfants comme les adultes. Il y a touteune culture de l’empathie à développer,dans le sillage du livre de Jeremy Rifkin‘Vers une civilisation de l’empathie’,dont le sous-titre précise ‘une nouvelleconscience pour un monde en crise’.L’auteur y explique qu’on devrait déve-lopper cette faculté que l’espècehumaine éprouve d’ordinaire pour sesproches, mais qu’il faudrait étendre àl’égard de tout le genre humain, dansson ensemble. Ce développement del’empathie passe par l’éducation. Orune bonne partie de notre système édu-catif amoindrit cette faculté.

Vandana Shiva, écrivain et fondatrice de l’ONGaltermondialiste indienne Navdanya

Charles et Perrine Hervé-Gruyer, propriétaire de la ferme biologique du Bec Hellouin Elango Rangaswamy, ancien maire de Kuttanbakkam en Inde

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Paris Match. Comment ressentez-vous l’émergence de la mon-naie électronique qui tenterait de supprimer toute transaction encash dans nos échanges même locaux ?Cyril Dion. J’ai lu pas mal d’ouvrages d’auteurs spécialiséssur les monnaies complémentaires. Bon nombre d’entreeux sont inquiets de la disparition de la monnaie physiquedans la mesure où le contrôle de la monnaie est importante,surtout à partir du moment où tout est informatisé. Je croisqu’il est indispensable de garder la monnaie physique encirculation et qu’il faut se mobiliser pour que cela reste lecas.

Quelle continuité pensez-vous pouvoir donner à ce documen-taire ?Il y en a plusieurs. La première est une extension de notresite internet. Nous allons y recenser les actions qui sont néesde ce film en proposant aux personnes concernées d’ex-pliquer ce qu’ils ont mis en œuvre après l’avoir regardé.L’objectif est d’inspirer, de stimuler, de susciter les coopé-rations entre les gens et leur donner envie de se mobiliser.Parallèlement à cela, je prépare cinq épisodes de 52minutes pour France 2, un par thématique, sur le modèledu film. Chaque épisode approfondira donc un thème dif-férent. Enfin, je suis en train d’écrire un nouveau film quisera cette fois une fiction. Il s’agira d’un film d’anticipationsur ce qui pourrait se passer dans les 20 prochaines annéeset sur la manière dont la population se mobilisera pour trans-former la société.

Quels contacts avez-vous gardés avec certains acteurs de vosreportages ?J’ai gardé pas mal de contacts, mais j’ai mis aussi ceux-cien relation avec d’autres ; par exemple, les adeptes de lapermaculture (NDR : méthode systémique qui vise à conce-voir des habitats humains et des systèmes agricoles ens'inspirant de l'écologie naturelle et en utilisant des notionsd'écologie, de paysagisme, d'agriculture biologique, de bio-mimétisme, d'éthique, de philosophie et de pédologie)dans le film ont rencontré ceux de l’agroénergie de laRéunion. (NRD : L'agroénergie est l'énergie dérivée des acti-vités agricoles, au travers de leur production de biomassepar le biais des cultures énergétiques). Ils sont en train demettre sur pied un projet commun pour les années à venir.

Un tel succès médiatique ne pouvait pass’arrêter là. Pour donner suite à cette prise deconscience, le site internet de « Demain » relayede nouvelles initiatives en nouant un dialoguepermanent avec les spectateurs. Quant à CyrilDion, il vient de mettre en chantier un filmd’anticipation où le demain tant redouté prendles couleurs sépia d’un quotidien assumé.

DEMAIN NEMEURT JAMAIS

Comment espérer voir triompher le conceptde démocratie participative dans un mondetellement légiféré ?Soyons clair ! Aujourd’hui, on est faceà une crise démocratique sans précé-dent car il y a une défiance extrême-ment forte vis-à-vis de la classe poli-tique. On est, je crois, à 80% de lapopulation persuadée que les poli-tiques agissent en fonction de leursintérêts personnels plutôt qu’en fonctionde l’intérêt général. Il arrivera unmoment où la conjonction des crises vase coupler à cette défiance et nousassisterons alors à un rapport de forcequi permettra soit l’émergence derégime extrémiste, soit un nouveaucontrat démocratique comme on peutl’espérer en Islande. Mais il faut pourcela que la population s’implique et, engénéral, elle ne le fait que lorsquecela va mal. Nous, dans le film, on afait le pari de susciter cette implicationavant qu’il ne soit trop tard.

eLango rangaswamy1. Dans le village de Kutthambattam dans l’état du Tamil Nadu, unancien ingénieur de l’industrie chimique a transformé la destinéede ses 5000 habitants. Alors que le village était sujet à la violence,au commerce illicite d’alcool et à la pollution, il est devenu au fildes ans un modèle de démocratie participative.

poCheCo2. L’équipe de l’entreprise, fabricant d’enveloppes dans le Nordde la France depuis 1928. Leur spécialité : l’écolonomie. Ilsdémontrent qu’il est plus économique de travailler de façonécologique.

Pourtant, votre reportage en Islande laisseentendre une reprise en main par le pou-voir politico- financier en place.Détrompez-vous, l’expérience islan-daise se poursuit ! Il y aura bientôt desélections législatives et le parti Piratedont il est question dans le film a le venten poupe. Il est certain qu’il proposerade mettre une nouvelle constitutionen route, restreignant le pouvoir poli-tique et prévoyant même des destitu-tions si les décisions prises vont à l’en-contre de l’intérêt général. Cette consti-tution se propose aussi de sacraliser lesressources naturelles en empêchanttoute possibilité de privatisation par unemultinationale ; elle prévoit d’instaurerégalement le référendum d’initiativepopulaire.

Nick Grenn, jardinier en chef de Todmorden et cofondateur dumouvement des Incroyables comestibles, à dr. Serres à la Réunion(Agrienergie)

Bertrand Lietaer,économiste

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Bertrand Lietaer, économiste

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Vous avez intitulé ce symposiumInterdependence. Que recouvre exactementle terme?C’est une notion qui, dans les années àvenir, va ressortir de plus en plus. C’est unautre regard que l’on peut poser à la foissur nous et sur notre relation aux autres etau monde d’une façon générale et celui-ci va conditionner tout notre comporte-ment. Pour moi c’est vraiment quelquechose d’essentiel parce cette interdépen-dance se manifeste à tous les niveauxd’organisation, de la matière au vivant, duvisible à l’invisible. Planète-vie est unepetite association qui a un regardéthique sur les liens entre l’écono-mie et le monde vivant. En 98, j’airédigé un premier livre sur le sujetqui s’intitulait « L’animal, l’homme lavie ». Ensuite, nous nous sommeslancés dans une trilogie documen-taire avec le film, LoveMeaTender,réalisé par Manu Coeman, sur la

production industrielle de viande. Ilassociait justement ces jeux d’interdé-pendance entre l’animal, l’homme etl’environnement. Il a, entre autres, étéprimé au Magritte du Cinéma et areçu le prix de la Presse. Ce premiervolet nous a quand même pris 12-13ans, entre 1998 et 2011. Nous avonsmis 5 ans pour passer à ce secondvolet illustrant le pole sur l’interdé-pendance du monde vivant.

Est-ce à cause de votre métier que vousvous êtes impliqué à ce point?Je suis vétérinaire donc j’ai un lienparticulier avec le vivant et celui-cim’a amené à me poser pas mal dequestions existentielles. Un peu commeMatthieu Ricard, mais à mon niveau.Ma vie a été partagée d’une part entreune activité professionnelle que j’adore,qui est celle de soigner et, d’autrepart, une association dont je me suisoccupée et le fait également que j’airencontré les enseignements tibétains.Leur vue principale est celle de l’inter-dépendance du vivant. Nos sociétés sesont développées avec un messagedarwinien qui, à mon avis, a été tota-lement mal interprété et qui est celui dela compétition. Mais si on regarde cequi se passe dans le monde d’unefaçon générale, le moteur de l’évolu-

tion a toujours été la coopération, lasolidarité, des valeurs constructives.

Quel est l’objectif final de ce colloque ?Le but est d’essayer -comme on l’a faitavec LoveMeaTender - de donner unoutil pédagogique et de réflexion à tra-vers le streaming qui a été distribué àdes milliers de personnes par noscontacts en réseau associatif et à tra-vers le film qui aura évidemment beau-coup plus d’impact pour porter ce mes-sage que beaucoup partagent. Nousvoudrions qu’il soit un vrai messaged’espoir pour la jeune génération.

Dans votre dernier livre « Ceci n’est pasun dauphin », vous évoquez aussi l’aspectjuridique indispensable pour que cesse ceque vous appelez le zoocide le plus impor-tant que la terre ait connuNous devons nous pencher sur ce pro-blème de respect mutuel et celui-ci nepeut exister sans identité reconnaissa-ble donc ça pose clairement la ques-tion de la personnalité juridique dumonde vivant. Je pense que la Belgiquepourrait être l’un des premiers pays àsortir celui-ci du statut d’objet strictosensu et à créer une catégorie à partqui lui soit consacrée. Je reconnaisque l’organiser est un casse-tête, maissi on y arrive ce serait vraiment untrès grand pas.

Confiant dans le résultat ?Il est clair que si on fait les choses ense disant qu’on va les changer, ons’épuise. Ce que l’on peut essayerc’est de donner le meilleur de soi-même et lâcher prise sur le résultat.

Planète-Vie asbl. 02 347 44 [email protected] - www.planete-vie.org

Un thème auquel nous n’échapperons plus. Vétérinaire, YvanBeck qui préside l’association Planète-Vie et l’Institut JaneGoodall organisaient un premier symposium sur le sujet, mi-mai,au Passage 44 sous le haut patronage du roi Philippe. Il réunissait des scientifiques et des personnalités mondialementconnues pour présenter et développer quelques pistes.

P a r V I V I AN E E EMAN

Ceci n’est pas un dauphin.Manifeste pour unereconnaissance juridiquedu monde vivant. YvanBeck. Préface deMatthieu Ricard

L’INTERDÉPENDANCE DU MONDE VIVANT

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Dans son dernier livre, « le dernier qui sen va éteint la lumière »,Paul Jorion qui avait déjà prévu la crise des subprimes dans unprécédent ouvrage prophétique, envisage cette fois froidementl’extinction de l’espèce humaine. A moins d’une improbable maistoujours possible prise de conscience collective.

Paris Match. Comment passe-t-on sanscoup férir de la crise des subprimes à l’ex-tinction de l’humanité ?Paul Jorion. Pour la même raison, c’est-à-dire avec ce sentiment qui monte envous d’une prise de conscience alorsque les gens qui vous entourent n’enont pas conscience. Dans le cas dessubprimes, j’étais entouré d’amis ban-quiers dont certains avaient le pres-sentiment de ce qui allait suivre alorsque d’autres était totalement hermé-

PANNE GÉNÉRALE

P a r PH I L I P P E F I É V E T

tiques à cette éventualité. Au fil de maréflexion, je me suis rendu compte queles solutions aux problèmes de lafinance étaient en connexion avec desproblèmes d’une autre ampleur.

C’est-à-dire ?Notre économie fonctionne sur l’idéeque les ressources disponibles sontinfinies et qu’on peut les exploiter à l’in-fini. En 2009, on aurait pu espérer quele monde financier aurait pris ausérieux ce qui s’était passé. Bien aucontraire, il a tiré parti de cette crisepour reconstruire le même modèle àl’identique. Cette réaction démontrequ’on ne peut plus se permettre uneapproche partielle, ni pour les pro-blèmes environnementaux, ni pour lamauvaise maîtrise de l’économie etdes finances, ni à l’égard de la com-plexité engendrée par les machines,robots et autres logiciels qui sont cen-sés résoudre nos problèmes. Ces troisfacteurs sont aujourd’hui totalementindissociables et pourraient contribuerconjointement à l’extinction du genrehumain.

« Une intelligenceartificielle adviendra, et c’est l’armée qui s’en charge. »

« Les biologistes caractérisent le genre humain comme unespèce ‘colonisatrice’ ; elle croît jusqu’à envahir entièrement

son environnement. »

BIO EXPRESSL’anthropologue dela fin des tempsPaul Jorion est, notamment, chroniqueur aujournal Le Monde ; il a fait partie du Hautcomité pour l’avenir du secteur financierbelge ainsi que du Groupe de réflexion surl’économie positive dirigé par Jacques Attali.Diplômé en sociologie et en anthropologiesociale, il a enseigné aux universités deBruxelles, Cambridge, Paris VIII et àl’Université de Californie à Irvine.Paul Jorion a travaillé de 1998 à 2007dans le milieu bancaire américain. Il apublié plusieurs ouvrages sur l’économieet les marchés boursiers dont les best-sel-lers prophétiques La finance contre l’éco-nomie : ce que révèle et annonce « la crisedes subprimes » et La crise. Des subprimesau séisme financier planétaire (Fayard2008). Ses ouvrages les plus récents sontPenser tout haut l’économie avec Keynes,paru chez Odile Jacob en septembre 2015,et Le dernier qui s’en va éteint la lumière,paru chez Fayard en mars [email protected]

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Sommes-nous dans le déni et totalementinconscient de ce qui se prépare ?Ma pensée a évolué en cours d’écriturede mon livre. La réaction du public àsa parution m’a totalement désarçonné.Ainsi, en avril dernier, alors que jeme trouvais devant un parterre de jour-nalistes et de médias belges, j’ai réa-lisé que les lecteurs retenaient surtoutle côté positif de mon analyse en sus-citant davantage la mobilisation que ledécouragement.

« Pourquoi le génie de l’homme lui a-t-il permis de créer les machinesintelligentes qui seront toujours là quand lui n’y sera plus, mais n’a-t-il pas

permis d’assurer pour autant la survie de sa propre espèce ? »

« Il faut prendre au sérieux l’hypothèse d’un prolongement du biologique par un post-biologique

où le robot nous aura succéder. »

Quelles solutions préconisez-vous?Ce livre est un état de réflexion sur unequestion dont la réponse réside soitdans un sursaut salutaire, soit dans unbilan qui peut servir de consolation àune humanité pourtant outillée pourfaire face à son extinction. Je suis entrain de rédiger une suite, en ouvrantde nouvelles pistes, en établissant unecohérence. Les trois aspects que j’aiévoqués d’une seule et même crise, oncommet le tort de les aborder séparé-ment. Par exemple, cette idée de taxecarbone et de droit de polluer est tota-lement aberrante et préconise finale-ment des techniques complètement dis-créditées par la finance. Un autreexemple : pour contrer le terrorisme,des responsables ont opté pour lacréation de machines à munitions auto-matiques capables de débusquer lesterroristes et de prendre elles-mêmesl’initiative de les éliminer. Cette una-

nimité en matière d’IntelligenceArtificielle ne tient évidemment pascompte du problème plus général dela survie de l’humanité par rapport àdes machines dotées de libre-arbitre.

Que pensez-vous d’un documentaire comme« Demain » ?Ce sont des initiatives louables et sym-pathiques mais ces solutions indivi-duelles ne résoudront pas le faisceaude défis qui se posent à nous : la pol-

lution, la disparition du travail rem-placé par des robots, l’essor del’Intelligence artificielle. Je pense qu’ilfaut une double prise de conscience,de la part du monde politique et de lapart de la population dans sa majorité.Le problème réside aussi dans le faitque les grandes décisions sont prisespar des organismes indépendants quiont un pouvoir direct sur l’économie etla finance, le FASB pour les Etats-Uniset l’IASB pour le reste du monde, ensachant que ce dernier est basé auDelaware car c’est un paradis fiscal –et que ce sont les grandes firmes d’au-dit de même que les multinationales quifinancent ces deux organismes, ce quileur octroie un énorme pouvoir dedécision.

N’avons-nous pas aussi une responsabi-lité en tant qu’espèce ?Nous avons du mal à nous projeter au-delà d’un horizon supérieur à un siè-

cle pour des raisons strictement biolo-giques. Certains pensent aujourd’huique le robot est notre héritier et quenous aurons réussi de la sorte à dépas-ser le biologique. Notre espèce auraproduit autre chose, une étape sui-vante avec des créatures affranchies dubesoin de respirer, de manger, de dor-mir… Est-ce le progrès de devenir unrobot ? Est-ce cela notre destin ? Il y adans cette vision quelque chose del’ordre du destin qui peut aller au-delàde ce que nous imaginons. Il faut entout cas se souvenir d’une loi générale :toute notre évolution résulte de la loi dumarché. Quand on invente quelquechose, s’il existe un marché, la choseexistera nécessairement.

Devons-nous, comme vous le suggérez,faire le deuil du genre humain ?C’est la question que je me pose.J’esquisse une réflexion de processusde deuil, à la manière du film‘Interstellar’ quand des chercheursessaient d’établir des communicationsextraterrestres, avec des signauxenvoyés par des machines. Cessignaux désespérés sont révélateursd’une espèce proche de l’extinction.

Pourtant vous ne signez pas un ouvragerésigné, ni même désespéré.Il faut au contraire se donner du cou-rage pour susciter le changement decap. En tant qu’espèce, nous devonséprouver de la fierté par rapport à ceque nous avons réalisé au cours denotre évolution. Nous devons être soli-daires, prendre notre sort en main etnous sortir de la dépendance pouraccéder à l’indépendance.

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Les prises de conscienceglobales de l’état de la planètesemblent avoir déclenché enfinune volonté de réaction. La 21ème rencontre récente de la COB21 l’illustremagistralement ! Mais quandnous poserons-nous laquestion de la responsabilitéindividuelle dans la déroutedes écosystèmes mondiaux ?

Notre monde est en sérieusedéroute ! Le patrimoine natu-rel commun et le partage des

ressources sont totalement déséquili-brés. Les notions d’interdépendanceentre les êtres sont de plus en plusdémontrées et les déséquilibres decelles-ci constituent la source de nosproblèmes de société.Etudier les écosystèmes, respecter etprotéger la nature et l’environnement,telle pourrait être une définition accep-table de l’écologie ! Cette belle défi-nition, nos sociétés ont mis quelquesmillénaires à la réduire presqu’à néant !Pourquoi ? Si l’être humain peut être considérécomme un écosystème, cela suppose-rait que toutes les fonctions qui le com-posent, ses aptitudes physiques, émo-tionnelles, intellectuelles, énergétiqueset spirituelles puissent également inter-agir en lui avec harmonie et équili-bre.Comme il est l’unité composante de nossociétés, l’état de santé de l’écosys-tème humain devrait se révéler dansl’état de santé de l’écosystème de laplanète qu’il fréquente.

paix intérieure profonde que dévoilerait le verbe ‘être’ ? La philosophie ancienne de la ‘non-dualité’ est sans appelsur cette question. Impossible de trouver la paix intérieuresi nous n’apaisons pas d’abord nos guerres intérieures.Impossible de rêver un monde paradisiaque sans expéri-menter au préalable le silence d’une sérénité intérieure.Imposer l’harmonie à des êtres au penser disharmonieux,c’est souhaiter la fin d’un incendie en y jetant des allumettes !Le rêve collectif du monde est coloré par le reflet de chaquerêve individuel. Et le rêve individuel est le fruit des condi-tionnements inconscients issus principalement des pro-grammations multiples de l’éducation reçue.

Se connaître Soi-même.Si l’individu, cellule de la société, ne travaille pas active-ment à se connaître lui-même, à constater la puissance hyp-notique de son identification à des valeurs superficielles, ilsera emporté par le fleuve d’un comportement collectifaveugle et sourd ! Seule l’éducation peut contribuer à rec-tifier le tir. Cette observation d’une grande sagesse mérited’être considérée sérieusement si nous souhaitons partici-per à la construction d’une société qui soit respectueused’une écologie globale du monde.Ignorer l’incidence de notre comportement individuel,accuser « l’autre » de son inconfort, c’est accuser le miroirde refléter notre image. L’écologie est multiple. Elle est sociale et politique, plané-taire et globale, individuelle et spirituelle et, par la trans-cendance de l’égo, elle peut s’inspirer de l’intelligenceuniverselle. Les méthodes existent pour nous mener au réveil. Maisaucune ne pourra s’imposer à nos choix. Si l’élève estprêt, alors le maître s’avance. Une seule question s’impose: avons-nous l’humilité de reconnaître que notre seule igno-rance, c’est d’être ignorant de notre ignorance ! « Sciencesans conscience n’est que ruine de l’âme » disait Rabelais,en le paraphrasant, nous pourrions dire : « Science éco-logique sans conscience egologique, n’est que ruine dumonde » ! Réveillons-nous du rêve de vivre, l’aube selève…

La question rarement posée est deconsidérer le positionnement dechaque individu dans cette problé-matique générale de l’écologie. Durapport entre ce qu’on pourrait appe-ler ‘l’égologie’ et l’écologie !Les solutions proposées aujourd’huipour répondre à la déroute observée,se traduisent concrètement par dessolutions locales. Le documentaireDemain, présenté en ouverture de ceCarnet Vert, en est une illustration. Et si, au-delà des seuls solutions locales,on s’aventurait vers une ‘solution ver-ticale. L’invitation serait d’oser se poserune question radicale: vivons-nousnotre vie ou sommes-nous vécus parelle ?La question n’est pas anodine et nenous éloigne pas de la problématiqueglobale de l’écologie car impossible deconcevoir une société qui ne soit consti-tuée de la sommes de ses individus !Or de quoi dépend le bonheur indivi-duel ? Des éléments extérieurs quidécorent nos vies et se déclinent sur leverbe ‘avoir’ ou de l’expérience d’une

P a r M .RAMDA SDE L’ÉGOLOGIE À L’ÉCOLOGIE…

Nicolas Hulot, dans sa vision exprimée dans le cadre de sa Fondation précise lanécessité de redéfinir les critères de l’épanouissement individuel : « Les enjeux écologiques, économiques et sociaux sont étroitement liéset doivent être traités de manière globale. Notre modèle dedéveloppement doit évoluer pour que l’humanité continue à bénéficierde l’environnement dont elle dépend. Préserver et partager sont lesmots-clés d’une vision renouvelée de la prospérité et d’une redéfinitiondu progrès qui placent comme critères premiers le bien-être etl’épanouissement de tous les hommes ainsi que le respect de la vie soustoutes ses formes. »

© D Guillemain Crt Lim

ouisn

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Sai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, Ltdu Sai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, LtdSai Maa Europe, Ltdu u Sai Maa Europe, Ltd

Sai Maa, Enseignante spirituelle de renommée internationale,Guérisseuse et Leader humanitaire, est de passage à Bruxelles

les 17, 18 et 19 juin 2016 !

Dans le cadre de cet événement exceptionnel dont le thème estVivre sa pleine conscience: De la Réaction à la Création, participez aux Conversations avec Sai Maa,

le vendredi 17 juin 2016 de 19h30 à 21h30.Au cours d’un échange passionnant avec Sai Maa, vous aurez l’occasion de poser des questions sur ce que vous aimeriez changer ou remettre en perspective dans votre vie. Recevoir un enseignement concret de Sai Maa est une expérience unique qui vous mènera à une meilleure connaissance de vous-même et à une vie plus riche, plus intense.

Lieu : Passage 44 - Boulevard Pachéco - 1000 BruxellesInscription sur www.sai-maa.com/fr/2016tour

Contact : [email protected]

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PARIS MATCH DU 2 JUIN AU 8 JUIN 2016


Reconnu comme le fournisseur le plus innovantdu marché bio, Natur’Inov a à nouveau frappéfort en imaginant une solution globale pour le vrac des magasins qui inclut, le matériel,les produits, les services et l’accompagnement.Un tout-en-un particulièrement attirant au nomun peu compliqué, mais au principe hyper simple

Ca ne vous est jamais arrivé de vous retrouver dansle rayon vrac d’un magasin bio aussi désolantqu’un jour sans soleil et de vous rabattre sur les abri-

cots parce que ce sont les seuls produits que vous connais-sez, le reste passant allègrement à la trappe faute d’éti-quetage et d’explications ? Aussi ai-je été très étonnéel’autre jour lorsque j’ai suivi l’une de mes amies dans SONmagasin bio (elle y tenait) et qu’elle m’a emmenée droitdevant –il faut le reconnaître- un petit bijou de rayon vracqui, en comparaison, ressemblait à un vrai terrain de jeu.D’appétissantes couleurs (enfin !), de beaux conditionne-ments, un choix incroyable, un affichage précis. Du coup,je n’ai pas pu résister. J’ai voulu tout essayer, des pâtes detoutes les formes aux baies de goji, des fruits enrobés dechocolat, aux mélanges de graines, de noix et de fruits secs.En plus des classiques comme le riz ou les lentilles, j’y airepéré des produits vraiment originaux. Bref, je me suis offertune vraie orgie sans plus m’attarder sur les paquets qui aupa-ravant faisaient mes (tristes) délices. J’ai trouvé ce systèmehyper pratique parce qu’en plus, il permet de choisir exac-tement la quantité dont on a envie, pour tout. Un seulregret que cet Econological - c’est le nom du concept -n’existe pas en version mini, mini. Je crois bien que je l’au-rais acheté!

Un concept exemplaireÉvidemment après, j’ai eu envie d’en savoir plus. J’aiappris qu’Econological avait été développé par Natur’Inovqui œuvre depuis 13 ans dans le bio et s’est spécialisé dansla distribution de produits cosmétiques, alimentaires etcompléments alimentaires naturels certifiés bio. Un poidslourd dans le secteur. J’étais déjà moins étonnée. Quoique !

Le principe inventé par son directeur,Dominique Demortier et son équipeest particulièrement ingénieux et d’uneredoutable simplicité puisqu’il proposeune solution globale sur mesure pourles produits en vrac à partir d’unmodule de 1,25m, multipliable à l’in-fini avec à chaque fois 30 référencessur un choix de 400 produits bio mis

ECONOLOGICALUNE NOUVELLE GÉNÉRA

à disposition. Esthétique, hygiénique etattractif, il est en plus fabriqué enBelgique et directement opérationnel.Natur’ Inov vient remplir les bacs,forme le personnel et il ne reste qu’àse servir. Autre atout, le suivi régulierpermet d’adapter les préférences selonles besoins précis et de faire évoluer lesoffres. En tant que consommatrice, jesuis déjà curieuse de découvrir denouvelles choses. De son côté, le gérantm’a avoué que travailler avecNatur’Inov était particulièrement agréa-ble, car il était continuellement sou-tenu et accompagné dans sa démarcheet que, d’autre part, il avait un retourincroyable de la clientèle égalementsous le charme d’une qualité sansfaille. De quoi donner du peps àl’image souvent un peu fade du bio !

Bouchées aux framboisesenrobées de chocolat

P a r KAY YORK

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parismatch.com

ÉRATION DE VRACDaphné Houdart, nutritionniste

Quel est votre rôle exact chez Natur’Inov?Je suis tous les clients Econological pour assurer au consommateurune sécurité, une hygiène et une qualité de produits impecca-ble. Je viens de revoir les étiquettes pour qu’elles donnent clai-rement les informations nutritionnelles en conformité avec lanouvelle règlementation. Je mets au point des recettes pour don-ner envie au consommateur de découvrir de nouveaux produits,source de bien-être et de nouvelles saveurs, par exemple avecla graine de chia. avec Dominique Demortier nous réfléchissonset mettons au point de nouveaux produits attractifs.

Quels sont ces nouveaux produits ?Nous avons développé une gamme de ‘Crispyzz’ aux fruits qui va encore s’étendre aux superaliments et des produits santé comme nos mélanges de fruits secs pour le petit déjeuner. Nousessayons d’être axés sur l’alimentation saine et équilibrée tout en rencontrant les besoins desgens.

Votre solution pour stimuler le vrac?Le vrac, par essence, est un peu vieux jeu avec des lentilles, des haricots, du riz et des pâtes.Nous avons voulu le dynamiser avec des produits innovants, des mélanges de graines ou de fruits,de noix, des baies de goji, des cranberries. Pour l’apéro, par exemple, nous proposons des noixde cajou grillées au tamari et nous venons de sortir des noix de cajou grillées au curry et au chili.

Dominique Demortier, directeur de natur’Inov et fondateurd’Econological

Pourquoi avez-vous développéEconological, la marque déposée deNatur’inov ?Nous avons recherché une solution clé en main, économiqueet écologique, mais en même temps à haute valeur ajoutéepour le plaisir et la santé à travers la distribution de produitsbio innovants. Nous espérons de cette manière participer audéveloppement de l’agriculture biologique et contribuer à laprotection de l’environnement. Un principe qui pourrait êtretraduit par healthy food, healthy people, healthy planet.

Vous placez la qualité comme valeur première?Nous bénéficions d’une expertise de plus de 40 ans dans le BIO. Nous concevons, dévelop-pons et distribuons des produits bio alimentaires et cosmétiques à destination des magasinsbio spécialisés et mettons tout en œuvre pour assurer la qualité de ceux-ci et la satisfactiondes clients. En vue d’une amélioration continue, nous poursuivons également de nombreusesformations pour notre équipe.

Quel est votre atout ?Nous proposons à nos clients une relation harmonieuse construite sur l’écoute, le libre choixet la performance de nos produits et services. Nous sommes également à l’écoute des tendancespour apporter aux points de vente une véritable différenciation sur le marché et un levier decompétitivité.

Bertrand De Meire, développeur du projet et spécialiste du marché

Comment se passent les ventes ?Le marché belge évolue vers le vrac et même le 100% vracplus vite qu’on ne le pensait. au début lorsque nous propo-sions Econological, nous recevions 3 types de réponses :ceux qui ne voulaient pas, ceux qui préféraient se débrouil-ler par eux-mêmes et nos partenaires. Si on regarde la situa-tion actuellement, les deux premières catégories sont souventrevenues vers nous parce que nous mettons tout en œuvre pouroffrir une solution parfaite avec des assortiments qui leurconviennent et la plupart ont sérieusement agrandi le vrac aufil du temps.

Comment Econological est-il perçu dans les magasins ?Si au départ nos clients couvraient avec le vrac 2 à 3 % de leurs ventes, ils visent aujourd’huiune part plus importante et parfois très significative. avec notre solution, ils comprennent qu’onapporte un concept qui plait aux consommateurs et qui booste leurs ventes. Ils aiment le côtépro parce que notre matériel est très cohérent et qu’il y a un accompagnement pour que toutsoit simple et facile. Nous optimisons le placement des produits et sommes très attentifs à l’hy-giène. au niveau des produits, ils apprécient la qualité, mais aussi la diversité, le fun et les pro-duits transformés ce qui amène de nouveaux consommateurs séduits par l’aspect santé, maisaussi le plaisir gustatif.

Comment se développe le produit ?On voit qu’il y a une réelle tendance qui pousse au vrac dans plusieurs pays, dont la Belgique.Depuis la rentrée 2013, nous multiplions par 3 nos implantations et nous en ouvrons de nou-velles chaque mois.

24 avenue de Lambusart - 6220 Fleurus.. T. 071 21 37 30.

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Positionné dans le paysagemuséal belge comme unmusée des sciences impliqué

dans les enjeux de société, le Pass,Parc d'aventures scientifiques, àFrameries (Mons), aborde des théma-tiques actuelles à travers ses expositionset ses animations auprès des publicsfamiliaux comme scolaires. Dans cettelogique, le développement durablefait depuis longtemps partie des sujetschers au Pass. C'est avec un regardneuf, dépoussiéré, qu'il est abordé àtravers le film "Ensemble!". Un filmco-réalisé par Altitude 100 et le Pass.Immergé au coeur du sujet grâce auxcinq écrans géants du Palais desImages, la salle de spectacle du Pass,le spectateur découvre durant une ving-taine de minutes une mosaïque d'ini-tiatives innovantes, créatives et dura-bles, loin du fatalisme ambiant. À lasuite de Rob Hopkins, initiateur dumouvement "villes en transition", descitoyens présentent leur façon de voirl'avenir de la planète, mais surtoutleurs façons de le créer, cet avenir!

En complément à son exposition"Energie, les nouveaux rêves", le Pass propose un filmrésolument positif et dresse unesérie de portraits de citoyens quise mobilisent pour la planète. À découvrir dès juillet 2016.

Comment le film "Ensemble" s'articule-t-il avec l'exposition "Energie,les nouveaux rêves" inaugurée en 2015 ?NC. Le film est un prolongement de "l'espace des possibles", la dernière partie del'exposition consacrée à l'énergie. Il donne à voir le fourmillement d'idées et de solu-tions pour demain, qui émergent partout : dans le monde de la recherche, auprès descitoyens, de collectivités... Le film insuffle toute l'énergie, la motivation de ceux quis'engagent, à leur échelle, dans les problématiques environnementales et sociétalesde notre siècle.Pourquoi ce titre "Ensemble" ?NC. En matière de développement durable, il n'y a pas de voie toute tracée, ni desolution toute faite, mais il y a une vraie diversité d'idées et d'expériences à parta-ger. Face à des préoccupations globales, la réponse ne peut être que collective, cha-cun avec ses connaissances, ses compétences et ses talents !GD. Le film est, en quelque sorte, une vaste boîte à idées commune dans laquellechacun peut piocher des alternatives à son échelle, ne serait-ce qu'en commençantpar s'entraider entre voisins !

Le Pass, c'est aussi des expositions pourles enfants dès 3 ans, des animations

à vivre en famille, un jardin des aventureset un parcours acrobatique pour

les curieux pleins d'énergie!3, rue de Mons à 7080 Frameries.

065/61.21.60. www.pass.be 10 pakcs familleà gagner

"ENSEMBLE!",LE NOUVEAU FILM DU PASS

©Pass-S.Brison

tentez de gagner L’Un des 10 ‘paKCs famiLLes’ d’UnevaLeUr de 44€ !Il vous suffit de répondre aux deux questionssuivantes en précisant la lettre correspondantà votre choix de réponse :

1) De quoi parle le nouveau film du Pass "Ensemble!" ?a) des nouvelles technologiques - b) du développement durable - c) de l'antarctique

2) Quel chef de file du mouvement "villes en transition" y parle de sa vision des choses a) rob Hopkins - b) Nicolas Hulot - c) Pierre rabhi

Pour départager les ex aequo, veuillez répondre à cette question subsidiaire :Combien de bonnes réponses nous seront envoyées entre le 2 juin et le 16 juin ?

Envoyez vos réponses avant le 24 juin avec votrenom, prénom et adresse complète à l’adresse mail : [email protected], une seule adresse postale par nom defamille sera prise en compte pour envoyer les Packs.(Exemple de réponse possible : 1b2c + 1000(réponse subsidiaire)

Le film mise aussi beaucoup sur l'inventivitéde l'homme, sa capacité à rebondir en toutescirconstances ...NC. Le film retrace une partie du périple de l'huma-nité jusqu'à la révolution industrielle. La créativitéhumaine a considérablement fait évoluer le monde.Évidemment, il y a eu des ratés. Mais l'incroyablegénie humain qui a nous amenés jusqu'ici ne va pasnous abandonner. Il ouvrira la voie vers une nouvellerévolution et nous amènera à vivre autrement et mieux.GD. Nous sommes à un moment historique important.La raréfaction des ressources fossiles et l'urgence envi-ronnementale nous poussent à ré-inventer notre société. Quelle est LA phrase que vous auriez enviede retenir à l'issue de ce film ?GD. Gilbert Cardon, fondateur des "Fraternités Ouvrières"de Mouscron résume, à notre sens, très bien l'esprit dufilm : "Ensemble, tout est possible !"

Rencontre avec Güldem Durmaz, réalisatrice documentariste pour Altitude 100, et Nathalie Cimino, muséographe au Pass.

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PASS ENSEMBLE PARISMATCH 288*223 indd 2 25/05/16 09:29

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Si les réserves de pétrole s’épuisaient au point de ne plus pouvoir approvisionner en tout ou en partie les paysacheteurs de ce précieux breuvage, pourrait-on affirmer aujourd’hui que l’électricité sera l’énergie de demain en sebasant à la fois sur son tarif abordable, la réduction des pollutions tant environnementales que sonores et l’absencede rejet de particules fines ?

La réponse est… non mais !Certes, l’électricité pourraitassumer ce rôle mais elle a

des concurrents comme l’hydrogèneet le CNG (gaz naturel compressé) etun handicap tel qu’on ne peut envi-sager, pour le moment, de remplacerpurement et simplement le pétrole parl‘électricité. Première raison difficile àéliminer : pour créer de l’électricité, onn‘a rien trouvé de mieux que d’utiliserdu pétrole ou de l’énergie nucléaire. Ladeuxième raison est multiple et sansappel. Tant que les batteries ne serontpas limitées en poids et en dimension,tant que l’autonomie ne sera pas com-parable à celle qu’assure un plein dediesel ou d’essence et tant que lesvéhicules seront plus chers à l’achat,l’électricité restera une source margi-nale. Par contre, si ses inconvénientssont contournés, alors elle deviendrala source énergétique la plus prisée. Etles ondes bleues répondront aux aspi-rations des esprits verts. Aux construc-teurs automobiles qui y croient de s’en-gager sans réserve afin que la forcebleue soit enfin produite par une éner-gie totalement renouvelable. Et auxingénieurs d’augmenter le nombre dekilomètres entre deux arrêts pourrecharger les accus, même si une sta-tistique est édifiante et plaide la causedu courant continu. Le conducteurbelge, en moyenne, n’accomplit pasplus de 40 kilomètres par jour. La volonté de changement doit concer-ner tous les constructeurs menant unepolitique commune avec des objectifsidentiques et mobilisant les forces enprésence pour un développementd’énergies alternatives.

Plusieurs constructeurs ont produit des voitures hybridesmais celles qui nous intéressent aujourd’hui fonctionnentexclusivement à l’électricité. Faisons le point !

bientôt plUS aUtonome La BMW i3 occupe la troisième place des voitures électriques les plus vendues au monde.Elle reste encore et toujours le chouchou des clients de la marque, concernés par l’éco-logie. Dès l’an prochain, la belle sera dotée d’un accumulateur de 33 kWh contre 22 actuel-lement, ce qui lui permettra d’augmenter son autonomie et de passer de 130 à 183 km.Il sera possible d’opter pour cette nouvelle batterie sans devoir changer de voiture. Lespiles de 22 kWh seront récupérées et utilisées pour la production de stations de stockaged’énergie. BMW sera alors vert et bleu !

P a r CHR I S T I AN L AHAY E

ONDES BLEUES POUR ESPRITS VERTS

petite et ronde comme l'atome

La Peugeot iOn petite, ronde comme l’atome du mêmepatronyme, elle se glisse partout dans le trafic. Fruit, elleaussi, d’un partenariat avec Mitsubishi Motors, l’iOn estnée un an avant sa cousine Citroën C-Zéro. Véritables tri-plées, elles ont, chacune, développé leurs spécificités pouréviter de se marcher sur les pieds dans un secteur encoreconfidentiel. avec 9 ventes au premier trimestre en Belgiquecontre 77 pour sa concurrente directe la renault Zoé,Peugeot est un peu en décalage. Mais gageons que le nou-veau modèle fera le bonheur des acheteurs presséspuisqu’en 15 minutes seulement, et c’est son principal atout,la belle se recharge en mode rapide.

lUdiqUe etconnectée

Entre scooter et automobile, la Twizycontinue son petit bonhomme de chemin.

Produite en 16 000 exemplaires enjanvier 2016, la plus petite des deuxplaces séduit par son originalité. Laseconde électrique de la gamme, la

Renault Zoé, née en 2013, attirerales conducteurs plus classiques.

Ecologique, sympathique, révolutionnairedouce, tout ou presque a été dit à proposde cette citadine ludique et connectée.

Zéro émission, zéro rejet, zéro bruit mais100 % de liberté, la Zoé séduit

incontestablement.

La Citroën C-Zéro a été conçue en collaboration avec Mitsubishi.

Zéro émission, zéro rejet, zéro bruit, la Renault Zoé séduit.

parfaite citadineLa Citroën C-Zéro est une parfaite citadine. Petite, rapide à recharger, elle est un véritableconcentré d’innovations technologiques offrant quatrevraies places et une autonomie de 150 km. Conçue encollaboration avec Mitsubishi Motors, la C-Zéro n’estpas le premier essai 100 % électrique de la marque.Dans les années 90, une déclinaison de la Saxo avaitenflammé les amateurs de nouvelles technologies.Même si son prix élevé et son autonomie relativementfaible n’avaient pas permis d’en faire un vrai succès,elle fut malgré tout produite à 5500 exemplaires.Revenons à l’actualité en précisant qu’une e-Méhari,façon ‘golden sixties’, sera bientôt disponible.A sortir sous le soleil !

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pionnière de l'énergie alternativeIrrésistible avec son look de jeune premier, l’e-Golf de Volkswagen a fait appel àPanasonic pour concevoir ses batteries. Elles sont dotées d’un système de refroidissementassurant une température constante et une plus grande longévité. Pionnière de l’énergiealternative puisque la première Golf électrique a vu le jour, certes en nombre restreint,dans les années 70, Volkswagen a, cette fois, produit en série une voiture nerveuse. Et,même si le prix de base avoisine le double du tarif de sa sœur thermique, VW joue surla qualité du nouveau-né et sur son ultra connectivité.

SUrvoltée et aboUtieLe constructeur allemand a pris son temps avant de présenter un monovolume 100 %électrique de grande qualité, la Mercedes 250e. Survoltée, merveilleusement abou-tie, cette 250e privilégie l’espace et le confort tout comme les autres véhicules de la ClasseB. Il s’agit donc bien d’une déclinaison d’un modèle déjà existant et non pas d’une nou-velle série comme chez BMW. Les batteries au Lithium Ion, logées entre les essieux, etun moteur de 179 chevaux la situent dans les plus véloces au démarrage. Vous pourrezaffronter 170 km sans devoir recharger.

anti-panne SècheNissan double la donne. La Leaf, dont la première édition aatteint le nombre record de 200 000 exemplaires vendus, aenfanté une seconde génération de Nissan électriques. Plus fluideencore à l’accélération que sa grande sœur, la nouvelle Leaf assuredésormais 200 km d’autonomie si vous optez pour la batterie de30 kWh. Et pour éviter la panne sèche, plusieurs applicationssmartphone vous indiqueront son niveau de chargement. Le secondvéhicule full électrique est une déclinaison de l'utilitaire NV200 àdestination du grand public. Se nommant Evalia, ce ludospacepolyvalent transportera autant votre petite famille que le matérielde votre club de sport. Pourquoi s’en priver ?

l'électriqUe la plUS vendUe en belgiqUe

Après s’être bien implantée sur le marché européen en 2013, Tesla accueilledésormais la Model X et la Model 3 aux côtés de la Model S. Familiale s’il en est(jusqu’à 7 places), la Model S est la plus grande des voitures électriques. Avecune autonomie certifiée de 502 km et de nombreuses bornes de rechargement

propres à la marque, disséminées à travers l’Europe aux endroits les plusfréquentés (parkings et restos), l'unique S, malgré son prix élevé, demeure la

favorite du segment. Les premières livraisons de la Model X ont débuté fin 2015.La Model 3, nettement plus petite et plus accessible financièrement, est attendue

en Europe au plus tôt en 2018.

Directeur de la Communication de la Febiac(Fédération belge de l’automobile et du cycle),Joost Kaesemans est aussi le porte-parole del’entreprise regroupant en son sein tous les impor-tateurs automobiles et motocyclistes. Il sait àquel point les constructeurs doivent faire desefforts pour polluer moins et mieux tenir comptedes vérités écologiques garantissant l’avenir du sec-teur. aura-t-il le goût d’une énergie fossile ou le

profil d’un produit novateur ? a ce jour, appa-remment, diverses sources énergétiques sont aucoude à coude. L’électricité s’appropriera-t-elledu marché ? Ce n’est pas une certitude, mêmes’il s’agit de l’alternative dont on parle le plus. JoostKaesemans commente :« La vente de voitures électriques a pratique-ment triplé entre 2013 (500) et 2015 (1358).on peut affirmer que la progression est importante

mais en chiffres absolus, la vente de voituresélectriques est confidentielle et ne représenteque 0,4 % du marché automobile belge. personnene sait à ce jour si l’électricité emportera le magotmais il est certain que quelques freins devront êtrelevés si l’énergie bleue veut s’imposer. il estindispensable que les batteries prennent moins deplace, qu’elles assurent une autonomie plusimportante, que leur rechargement soit plus rapide

et que les bornes se multiplient. enfin, à Bruxelleset en wallonie, il n’y a pas de stimulants finan-ciers alors qu’en flandre, la taxe de mise en cir-culation a été supprimée pour les voitures électriqueset une nouvelle prime, pouvant aller jusqu’à5000 euros, a été votée.»Selon que vous soyez flamand, wallon ou bruxel-lois, vous n’avez pas droit aux mêmes lois. Ne vousétonnez pas s’il y a de l’électricité dans l’air !

LA BELGIQUE À DEUX VITESSES

Sage oU vitaminée ?Si l’originalité fait partie intégrante du concept Smart, laFortwo ne déroge pas à la règle et se décline désormaisen version électrique. avec une autonomie de 145 km, laville lui appartient. Démocratique, elle se décline en deuxversions. Entre la Fortwo et la Fortwo Brabus, le cœurbalance. La première, plus basique, est blanche et verte ;la seconde, plus sportive, est noire et verte. Vous prendrezla sage ou la vitaminée ?

Une boUille bien SympathiqUe

La Mitsubishi i-MiEV, citadine originale, proche de sescousines Citroën C-Zéro et Peugeot, cette petite ovoïde aune bouille bien sympathique et le sourire contagieux. Etudiéepour une utilisation quotidienne, elle joue sur le confort,

sur l’équipement intérieur et sur un nouveau système desécurité performant. L’euro NCap 4 étoiles positionne la char-mante demoiselle au même rang que ses consœurs die-sel et essence. L’i-MiEV 2016, dotée d’un équipement pluscomplet que la version précédente, reste dans une gammede prix abordable (35 000 €).

Une petite bombeNé en 2014, premier tout électrique de la marque coréenne,la Kia Soul EV est le seul véhicule du segment construitsur une plateforme de SUV. Et pour maximiser l’espace inté-rieur, les batteries ont été astucieusement installées sousle plancher des passagers. avec un moteur de 81 kW etune batterie de 27 kWh, cette petite bombe vous trans-porte à 145 km/h et est autonome durant 212 km.

La marque Tesla ne produit que des véhicules électriques.

Sur le marché de la voiture électrique, la Nissan Leaf se porte bien.

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Destination de prédilection desvoyageurs internationaux,Paris est une pionnière en

matière de tourisme durable : une mul-titude de parcs, jardins et bois offrentdes parenthèses urbaines vertes etapaisantes, des établissements de tou-risme labellisés Haute QualitéEnvironnementale (HQE) ont adoptédes pratiques écoresponsables, y com-pris dans le secteur du luxe, les trans-ports écologiques se sont développés,des vélos en libre-service dans Paris etplusieurs communes proches aux véhi-cules électriques en passant par l’ap-parition récente de touk touk sur lesChamps-Elysées. Enfin Paris c’est aussi la gastronomie,les produits du terroir et de saison, lesmarchés qui ravissent les touristes, lebien-manger et le bien-vivre. Tournévers le XXIe siècle, Paris voit la vie envert.

parcS et JardinS pariSienS

Jardins à la française ou à l’anglaise,parcs contemporains, squares fami-liaux ou bois du dimanche, les espacesverts ne manquent pas pour se res-sourcer et s’immerger dans la verdure.

La 21ème Conférence de Paris sur le climat (COB 21) a réuni 150 chefs d’état du 30 novembre au 12 décembre 2015. Elle a marqué les esprits et les consciences etParis, déjà innovante en matière de développement durable, est devenue unecapitale emblématique.

PARIS AU VERT…

jardin des tUiLeriesreliant la place de la Concorde au Louvre,

ce superbe jardin traversant est le plusgrand de Paris (25,5 hectares). Créé en

1564 par Catherine de Médicis, repris parLe Nôtre en 1664, c’est aussi un musée

en plein air qui accueille – entre autres –des sculptures de Maillol.

Paris 1er M° Tuileries http://equipement.paris.fr/jardin-des-

tuileries-1795

jardin des pLantes Le Jardin des Plantes constitue un lieu de découverte de la biodiversité depuis quatre siècles. Il abriteune roseraie, un jardin alpin, de grandes serres, un jardin écologique, un labyrinthe de verdure, un pota-ger... au total, onze jardins différents composent un ensemble unique en perpétuelle évolution. Il accueilleaussi le Museum national d’histoire naturelle dont la Galerie botanique recèle un trésor : l’Herbier natio-nal, tout simplement le plus grand au monde. 2 rue Buffon, Paris 5e – M° Gare-d’Austerlitz www.jardindesplantes.net

LES ‘INCONTOURNABLES’

jardin dU paLais-royaL Lové depuis 1633 dans l’écrin du Palais-royal, il forme un havre de paix à l’abri desrumeurs de la ville. Quatre doubles rangées de tilleuls et de marronniers ombragentses allées. autour de son bassin central, des chaises attendent les promeneurs. au-delàdes parterres fleuris surgissent les audacieuses colonnes de Daniel Buren aux fameusesrayures blanches et grises. 2 place Colette, Paris 1er – M° Palais-Royal http://palais-royal.monuments-nationaux.fr

Les Berges de la Seine – Les jardins Flottants (

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rist Office – Marc Bertrand

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rist Office – Sarah Sergent

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©Paris Tou


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En collaboration avec

Un carré de vigne, un jardin de curé, une minuscule roseraie... autant de lieuxaussi méconnus qu’enchanteurs. En marge des grands parcs citadins, ils secachent derrière une grille, un mur...

La vigne de paris accrochée aux pentes de Montmartre, la vigne de Paris est une curiosité. 1500m² de pieds de vigne sont vendangés chaque année le 2e week-end d’octo-bre pour la fête des vendanges du Clos Montmartre. Paris compte une dizained’autres vignes de différents cépages, réparties sur des coteaux ensoleillés dontles principaux se trouvent dans les parcs de Belleville, Bercy, Georges-Brassenset sur la Butte-Bergeyre.Informations sur www.fetedesvendangesdemontmartre.com

jardin serge gainsBoUrg Ce jardin en hommage au « poinçonneur des Lilas » a étéaménagé sur la dalle de couverture du périphérique. Il offreun paysage vallonné et un magnifique belvédère avec vuesur la Plaine-Saint-Denis.9 avenue de la Porte-des-Lilas - Paris19e – M° Porte-des-Lilas

jardins aBBé pierre - grands moULinsau cœur du nouveau quartier Masséna-Nord, trois jardinsassociés ont vu le jour, reliés aux berges du fleuve par l’es-planade des Grands-Moulins : le jardin de l’avenue de France,le Jardin Central et le jardin des Écoles. Une approche éco-logique durable est privilégiée avec des espaces préservéspour l’épanouissement de la petite faune et la mise en placed’un système innovant de récupération des eaux de pluie.15 rue Thomas-Mann, Paris 13e - M° Bibliothèque-François-Mitterrand

LES ‘CONTEMPORAINS’

JARDINS SECRETS

LES ‘ATYPIQUES’

parC andré-CitroënCe parc ultramoderne et très structuré, fait la partbelle à l’eau, avec un grand canal et ses multiplesjets d’eau, et à l’élément minéral tout en tirantparti des végétaux d’une façon inédite. Une grandepelouse centrale se déroule jusqu’à la Seine, idéalepour une pause détente. Les promeneurs peuventadmirer dans deux gigantesques serres des plantesexotiques et méditerranéennes ou flâner dans les nom-breux jardins thématiques. 2 rue Cauchy, Paris 15e T3 Pont du Garigliano /M° Javel-André-Citroënhttp://parcsetjardins.equipement.paris.fr

jardin natUreL Labellisé ‘Espace vert écologique’, ce jardin natu-rel de la rue de Lesseps s’étend sur 6 300 m²et a la particularité d’abriter des plantes sau-vages propres au terroir parisien. Une large alléeponctuée de fontaines chemine vers une véri-table petite forêt. Seul le chant des oiseauxy est perceptible, loin du tumulte de la rue. Accès rue de la Réunion, rue de Lesseps, Paris20e - M° Alexandre-Dumas -http://parcsetjardins.equipement.paris.fr

sqUare saint-giLLes grandveneUr – paULine roLand En plein Marais, au bout d’un dédale deruelles, on découvre ce petit jardin à la fran-çaise. avec sa tonnelle de rosiers, ses bancsde pierre et de bois, c’est certainement l’undes plus romantiques de la capitale.9 rue du Grand Veneur, Paris 3e M° Saint-Sébastien-Froissart http://parcsetjardins.equipement.paris.fr

parC de La viLLette avec ses sculptures colorées, sesaires de jeux gigantesques et sesespaces d’exposition et de perfor-

mances en tous genres, le plusgrand « parc culturel urbain » de la

capitale a pour vocation de tisserdes liens entre les arts, la culture et

la société. À découvrir à pied, àvélo, en rollers.

211 avenue Jean-Jaurès, Paris 19e - M° Porte-de-Pantin

www.villette.com

Jardin Serge Gainsbourg

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rist Office – Amélie Dupont

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rist Office – Jacques Lebar

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rist Office – Jacques Lebar

Les vignes du Clos Montmartre

Square Saint-Gilles Grand Veneur

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©Lionel Allorge

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Se promener à pied à Paris est un moyen agréable pours’imprégner de l’énergie et l’art de vivre de la capitale,d’autant que les distances entre les stations de métro oude bus sont courtes et les trajets possibles à pied.

Visiter Paris autrementLes Greeters sont devenus « tendance » et très appréciésdes touristes pour découvrir les secrets et lieux confidentielsd’une ville hors des sentiers battus. Plusieurs sentiers degrande randonnée marqués par des balises proposentde traverser Paris du nord au sud ou d’est en ouest.Paris par rues méconnues – www.paris-prm.comLa Panamée - www.rando-paris.org Paris à pied - www.parisapied.fr Paris Go - blogparisgo.wordpress.comParis Greeters-Parisiens d’un jour – www.parisgreeters.frInformations sur www.parisinfo.comwww.baladesparisdurable.fr

Les promenades vertesLa petite ceinture - Une ancienne ligne de chemin de fer àdouble voie faisait autrefois le tour de Paris. Désaffectéedepuis 1934, les 32km de rails ont été envahis par uneflore sauvage à la biodiversité rare, d’espèces végé-tales et animales. Plusieurs tronçons ont été ouverts auxpromeneurs, entre les portes d’Auteuil et de la Muette (16e)et entre Balard et le parc Georges Brassens (15e).

L’architecture végétaleL’art végétal gagne du terrain. Paysagistes et botanistesde renom, tels Patrick Blanc, Robert Milin ou MichelDesvigne, en ont fait leur spécialité. Murs végétalisés semultiplient à l’envi dans la capitale qui en compte dés-ormais plus d’une centaine, répartis dans des lieux pri-vés ou publics. Moins visibles mais tout aussi utiles pourleur apport en oxygène, de plus en plus de toits sont végé-talisés. Plus d’informations sur www.paris.fr

Accompagné depuis fin 2015 d’une stratégied’adaptation, l’atteinte de ces objectifs passe entreautres par des actions de grande envergure concer-

nant l’aménagement de la ville, le verdissement de la capi-tale et le développement des déplacements plus respectueuxdu climat et de la qualité de l’air.

Le plan Biodiversité de la CapitaleParis constitue un carrefour biogéographique naturel où lafaune et la flore sauvages ont prospéré. Cette biodiversitéest liée au petit nombre de prédateurs, à la présence d’unemosaïque de milieux de vie et à une gestion respectueusedes espaces pour respecter l’équilibre entre nature et urba-nisation. La Ville a été l’une des premières grandes métro-poles européennes à se doter d’un Plan Biodiversité. Ce planest actuellement en cours de renouvellement. Il a pour butde favoriser notamment la progression de nouveaux espacesverts…Informations sur le plan Biodiversité de la Capitale - www.biodiversite.paris.fr

PARIS ‘VILLE DURABLE’

viSiteS eco-reSponSableS et baladeS verteS

Le Plan Climat Energie de la Ville deParis maintient depuis 2007 ses objectifsambitieux en matière d’efficacité énergé-tique à l’horizon 2020 avec une réductionprévisionnelle de 25% des émissions degaz à effet de serre, une réduction de25% des consommations énergétiques etun objectif de 25% d’utilisation des éner-gies renouvelables et de récupérationdans sa consommation énergétique.

Potager des Oiseaux

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Bus Tour Eifel

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deplacementS ecologiqUeS

En bus et en tramwayLa RATP lance l’opération ‘Bus 2025’ avec une transitionécologique qui sera achevée en 2025, où les bus circule-ront exclusivement à l’énergie électrique et au biogaz,avec l’ambition, pour la RATP, de devenir le leader mon-dial du bus propre. Opération « Bus 2025 » - www.ratp.frSociété du Grand Paris - www.societedugrandparis.fr

En bateauLe Batobus est un service de navettes qui dessert huitescales dans le centre de Paris, permettant un accès auxlieux touristiques, tels la tour Eiffel, le musée d’Orsay, le quar-tier de Saint-Germain-des-Prés, Notre-Dame, le jardin desPlantes ou encore le Louvre.Batobus - www.batobus.com et www.paris-ports.fr

À vélo, à rollers ouà gyropode Segway®Se déplacer à bicyclette, en rollers et aussi en gyro-podes Segway® devient usuel. La Mairie de Paris acréé une signalisation spécifique à l’attention descyclistes, pour leur donner des possibilités de circu-lation, y compris à contre-sens dans certaines rues. Vélib’ est le libre-service de location de vélos plébis-

Les hôtels parisiens passent doucement au vert et disposent déjà d’unlabel ou d’une certification de développement durable (La Clef Verte,Ecolabel Européen, Green Globe, ISO 14001, ISO 9001, etc.).L’Office du Tourisme et des Congrès de Paris encourage la démarcheen leur accordant une vitrine sur son site Internet, et propose égale-ment à tout hôtel labellisé ou non, un outil d’auto diagnostic ainsi qu’unaccompagnement dans l’amélioration de leurs prestations durables.

autre tendance forte : la consommation de produits alimentairesissus du terroir. 70 restaurants arborent le label ‘Des Produits d’ici,cuisinés ici’ tandis que les Parisiens sont de plus en plus nombreux àopter pour une attitude résolument ‘locavore’, notamment en adhé-rant au réseau ‘la ruche qui dit oui’, qui propose de commander desproduits locaux.

hebergementS toUriStiqUeS et reStaUrantS eco-engageS


cité par tous, qui permet d’emprunter un vélo pour sedéplacer d’une station à une autre, dans Paris intra-muros,mais aussi dans plusieurs villes de la Petite Couronne ayantrejoint le dispositif et qui se sont équipées.Une tendance qui se confirme : la visite de Paris en segway®. Des sociétés de vélos-taxis sont apparues, revisitant le célè-bre touktouk, moyen de transport pratique, rapide et éco-logique (souvent présents Place de la Concorde, près de l’en-trée des Tuileries)Liste complète sur www.parisinfo.com

Véhicules électriques Autolib’ est l’équivalent du Vélib sur quatre roues et proposeun service d’auto-partage de voitures électriques en libre-service. Bélib’, le réseau de bornes de recharge électrique pour véhi-cules propre, est en constante adaptation, et le badgeBelib » donne accès à l’ensemble du réseau parisien.Verture est un service de berlines avec chauffeur ‘éco-chic’.Ecovisit propose un service identique en l’accompagnant,pour qui le souhaite, d’une visite guidée de la capitale sousl’angle du développement durable. Les grandes compagniesde taxis adaptent leur flotte au développement durable : flotteGreencar chez TAXIS G7, Taxis Verts chez Taxis Bleus. Le Montmartrobus totalement électrique a ouvert la voie il ya dix ans, et sillonne la butte autour du Sacré-Cœur.

Hébergement responsable Office du Tourisme et des Congrès de Paris www.parisinfo.com/decouvrir-paris/tourisme-durable Restaurants locavores – www.mangeonslocal-en-idf.comLa Ruche qui dit Oui – www.laruchequiditoui.fr

La passerelle des Arts et le Pont-Neuf

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City Segway tour

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Un site d’exception en aUvergne‘Le bois basalte’ naît de la rencontre entre un site d’exception entre Chaîne-des-Puys et pays desCombrailles où 4 jeunes architectes ont construit des cabanes du ‘bois basalte’ sur un morceau d’auvergneperché à 900m d’altitude ! Le basalte est cette roche magmatique volcanique qui fait corps avec le paysage,emblème de la chaîne des puys et de ses 80 volcans bientôt classés au patrimoine mondiale de l’Unesco. Lebois prédomine: il est présent en tant que matériau de construction ‘biosourcé’, mais aussi en tant que sourced’énergie renouvelable, et composante essentiel du paysage.http://cabanes-auvergne.fr/

la région centre-val de loire destination favorite des voyageurs

naturalistes en herbe !Un vrai tourisme botanique : 25 jardins pour une expérience végétale unique.Potager, conservatoire, jardin médiéval ou médicinal, roseraie, arboretum :‘Escapades aux jardins’ rassemble 25 hauts lieux du végétal réunisautour de 9 grandes thématiques de découverte. Véritable florilège de person-nalités, de l’exubérance au génie en passant par la passion, ces 25 sites culti-vent l’art de vivre en plantant des décors naturels enchanteurs où s’épanouis-sent autant les visiteurs que les milliers de variétés recensées !

La natUre en 1 CLiC ! Deux sites web créés à l’initiative de la région Centre-Val de Loire permettentde préparer ou de prolonger l’expérience : www.marandoavelo.fr

1er site dédié à l’organisation de ses vacances à vélo en région Centre-Valde Loire intégrant cartes, séjours clés en mains, carnets de voyage on line, etune mine de services et d’idées de découvertes dans lesquels puiser. Conçucomme un jardin virtuel, il présente les différentes découvertes pour papillon-ner et se plonger dans l’atmosphère de ses 25 jardins d’exception.www.escapades-aux-jardins.fr

verte normandieCerza Safari Lodge : une résidencehôtelière écologique composée de 26lodges, 6 yourtes et 15 zoobservatoiresimplantés au cœur du parc animalier. Implantés sur le domaine des petits walla-bies en bordure du parc zoologique duCerza, avec les singes, rhinocéros, cervidéset le plan d'eau et ses pélicans, les lodgessont de petites maisons tout en bois, équi-pés pour 6 occupants. Durant le séjour,l'accès privilège au parc zoologique estcomplété par des visites ‘spéciales’ dedécouverte des coulisses du parc.Démarches écologiques : www.cerzasafarilodge.com

©E.M

angeat – CRT

Centre-Val de Loire

139 sites emblématiques du Limousinsont durablement protégés.

Les randonneurs pa

rtent en famille

observer la nature

dans le Parc Régiona

l de la Brenne.

©J. Dam

ase, CRT

Auvergne

Le Bois Basalte - Hameau d'hébergement in

solite & éco-responsable

limoUSin, côté natureTerra Aventura, le géocaching Made in Limousin, une chasse aux trésors ‘High tech’Terra aventura s’inspire d’un jeu mondial nommé Géocaching. C’est unechasse aux trésors qui se pratique à l’extérieur, à l’aide d’un GPS ou d’uneapplication mobile. Enigmes à résoudre, indices à relever, trésors à chercher... D’étape en étape, ces parcours de quelques kilomètres permettent de décou-vrir le territoire en s’amusant. C’est l’activité touristique idéale à pratiquer enfamille ou entre amis, 365 jours/an , 7j/7, de 7 à 77ans alliant :• Nature et culture, avec la mise en valeur des richesses, patrimoines et

savoir-faire du Limousin et de la Charente (paysages, contes et légendes,art, gastronomie …)

• Sport, avec différents niveaux de balades• Eco-citoyenneté en incitant les géocacheurs à ramasser les déchets aban-

donnés en pleine nature ( à la clé, le badge «Zécolo» à gagner ). Pour jouer, 2 solutions :• Télécharger l’application 100% gratuite (GPS intégré)à partir de GOOGLE

PLaY et ITUNES• Télécharger la feuille de route sur le site internet www.terra-aventura.frSites grand public à visiter : www.limousinnewsensation.comwww.sejourenlimousin.com - www.limousinenfamille.com

‘ECOLO-SCAPADES’EN VERTE FRANCE !


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SAISON 2016 / 2017

Théâtre Royal des GaleriesDirecteur : David Michels

ABONNEZ- VOUS !

UN DÎNER D’ADIEUde Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière

AMADEUSde Peter Shaffer

LA PORTE À CÔTÉde Fabrice Roger-Lacan

SILENCE EN COULISSESde Michael Frayn

du mardi au samedi de 11h à 18h Galerie du Roi, 32 à 1000 Bruxelles

www.trg.be02 512 04 07

LA REVUE

UN TEMPS DE CHIENde Brigitte Buc

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Alors que les écosystèmes sont de plus en plus perturbés, les scientifiques se rendent compte à quel point certains végétauxreprésentent un potentiel thérapeutique aussi précieuxqu’irremplaçable. Mais au-delà de la dimension curative, celles-ci jouent aussi un rôle déterminant dans notre équilibrephysiologique, ainsi que l’explique Julien Masset, docteur enbiochimie et spécialiste en phytothérapie.P a r A L E X I S D U PON T

Paris Match. Quand on évoque le besoind’équilibre de notre organisme, on parlevolontiers d’homéostasie. De quoi s’agit-il plus précisément ?Julien Masset. Il s’agit d’un mécanismenaturel de régulation du corps : parexemple, quand vous faites du sport,vous avez chaud et vous transpirez ;il y a régulation de la température.C’est de l’homéostasie. Ce phénomènes’exerce spontanément à beaucoupde niveaux, pression sanguine, transitintestinal, résistance au stress… Maislorsque la pression de notre environ-nement est trop forte, cet équilibre estdérégulé. C’est à ce moment là qu’ilconvient de faire appel à des solu-tions naturelles pour restaurer cettehoméostasie.

Au fil des civilisations et des milliers d’an-nées d’évolution, l’homme a appris àapprivoiser, en quelque sorte, le pouvoirsingulier des plantes sur l’organisme.Qu’est-ce qui distingue cette phytothé-rapie ancestrale de la phytothérapiemoderne ?La phytothérapie traditionnelle étaitun retour sur expérience incroyable,mais était aussi liée à un fatras decroyances, notamment le fait que lesmaladies étaient causées par desdémons et que les plantes étaientdotées d’un pouvoir magique.L’information réelle était donc brouilléepar les superstitions. Ce n’est évidem-ment plus le cas avec la phytothérapiemoderne. Nous avons aujourd’hui uneconnaissance beaucoup plus appro-fondie des végétaux et de la façondont ils interagissent avec le corps. A

développer, produire et commercialiser, ce qui est uniquedans le secteur car la plupart des entreprises produisent àl’extérieur et ne sont pas propriétaires de leurs formules.Nous avons donc l’avantage d’avoir un contrôle précis surles produits et leurs actions, mais aussi sur la qualité, les prin-cipes actifs, voire la toxicité éventuelle via la contaminationdue à la pollution. Par exemple, l’argile est souvent polluéepar des métaux lourds. Dans ce cas, après analyse, nousrefusons la matière première. C’est aussi le cas de la pro-polis, cette résine végétale récoltée par les abeilles, mal-heureusement parfois contaminées par les insecticides.

Vous évoquiez les synergies d’action entre les plantes.En effet, l’association de plantes afin de trouver des syner-gies d’action est aussi l’une de nos particularités. Ainsi, onsait que le gingembre est approprié pour soigner la nau-sée, mais il agit très lentement. Les laboratoires Ortis l’as-socient avec de la menthe poivrée afin de conjuguer rapi-dité et efficacité en un seul produit. Ainsi, les scientifiquescombinent les effets maîtrisés des plantes sélectionnéespour obtenir un maximum d'efficacité, sans risque d'effetindésirables. Chaque année, nos laboratoires font validerleur système qualité par l'Agence Fédérale pour la sécuritéde la chaîne alimentaire (AFSCA). Cette maîtrise et cette tra-çabilité offrent la garantie de satisfaction grâce à des for-mules originales et efficaces.

partir du moment où ces mécanismesd’action sont identifiés, on peut lesassocier pour trouver des synergiesd’action entre les plantes et renforcerl’efficacité de manière importante. Parailleurs, la phytothérapie moderne estaussi le résultat de technologies spé-cifiques qui renforcent cette efficacité.Un bon exemple est le curcuma dontles propriétés anti-inflammatoires sontfantastiques. Le problème réside auniveau de l’absorption très limitées del’intestin, de l’ordre d’1%. Grâce àcertaines technologies, on peutaujourd’hui augmenter de plus de 30fois l’absorption du curcuma dans l’or-ganisme. D’une manière générale, nostechniques d’extraction permettent d’ex-ploiter considérablement les principesactifs des plantes. Dans le cas du cur-cuma, grâce à son procédé technolo-gique breveté, les produits Ortis aug-mentent la biodisponibilité de la cur-cumine et apportent 100% des besoinsjournaliers utiles.

Quelle est la spécificité des laboratoiresOrtis dans cette phytothérapie du 21ème siè-cle ?Notre spécificité réside dans le faitque nous faisons tout nous-mêmes,

PHYTOTHÉRAPIECES PLANTES QUI NOUS ENSEIGNENT LES SECRETS DE LA VIE

© Ortis

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Health in harmony with Nature

Fruits & Fibres, pour être libérée dès le matin!

Rapide, efficace et 100% d’origine naturelle!

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P a r M RAMDA S

OPTIONS VÉGÉTARIENNES

En 5 ans de partenariat avec Bruxelles Environnement et de nombreux acteurs del’horeca, les ‘Jeudi Veggie’, lancés par l’association EVA, ont fait du jeudi un joursavoureux et végétariens ! 31% des Bruxellois y participent et 40 partenairesparticipent à la campagne en proposant des plats savoureux et végétariens. Bref, lentement mais sûrement, la conception du végétarisme évolue. Si le tester, c’est l’adopter, 5 adresses bruxelloises qui ne décevront pas…

le dolmaInstallé depuis 40 ans à deux pas de la place Flagey, Le Dolma estune institution végétarienne gérée aujourd’hui par le jeune chef VincentPhilippart. Il est resté fidèle à la philosophie de cet endroit bien connu.Parce que la cuisine végétarienne est pour lui une source d’inspita-tion, la formule qui gagne, c’est son buffet 100% végétarien et végé-talien. Il offre des produits de saison, issus de la filière courte.Cette formule buffet, renouvelée chaque jour, reste un grand succèset laisse à ceux qui veulent découvrir la richesse et la variété de l’of-fre végétarienne le soin de se tourner vers ce que les yeux désirent.La formule ‘buffet sans dessert’ permet à chacun de déguster à sameilleure convenance. ‘La soupe pain bio du midi’, le ‘menu pourenfants’ proposent des formules douces au portefeuille et adaptéesau goût de chacun. Blanc, noir et safran, bois massif et présence duvégétal créent une atmosphère lumineuse et reposante. Si vous n’êtespas végétarien, découvrez son plaisir et sa richesse étonnante en pas-sant au Dolma ! Chaussée d’Ixelles, 329 1050 Bruxelles - 02 649 89 81 www.dolma.be

le ShantiDans un jardin suspendu, tel un havre de paix dans la ville, un oasissecret en quelque sorte, caché à l’arrière d’une maison ixelloise, Le Shantivous emmène dans un voyage gustatif aux saveurs éclectiques des saveurs

du monde. Luis Godinho est tombé amoureux de ce lieuet décline une cuisine festive et savoureuse influencéepar les voyages, la route des épices et les parfumsd'orient. Les plantes vertes sont les invités permanentset, depuis 27 ans, ont apprécié les lieux ! Le parfum d'undessert succulent à peine sorti du four, le fumet dupotage qui annonce une table dressée prête à nousaccueillir, les parfums du curry, du curcuma, du cardamome,de la menthe et de la coriandre, toutes ces senteurs invi-tent aux bonheurs d’un moment de qualité. La clientèleest fidèle, les nouveaux venus bienvenus. Il faut toute-fois le mentionner, il est de cette page le moins végé-tarien dans la mesure où la carte s’est quand même ouverteaux produits de la mer ! Sans doute pour ceux de vosamis, qui ont encore un peu peur d’une gastronomie 100%végéta ? Une convivialité finalement peu dérangeante !Avenue Adolphe Buyl 68 1050 Bruxelles02/649 40 96 www.shanti-restaurant.be

moon foodDes plus anciens au tout nouveau, l’expérience Moon Fooddonne un ton nouveau à une gastronomie 100% bio qui relèvele défi d’un ‘fast food’ avant-gardiste, vegan et sans gluten,jusqu’à l’eau, filtrée neuf fois à travers un système d’osmoseinversé ! Bref, on sort du commun. a l’image des lieux, pen-sés façon Zen, dans un bois qui taille jusqu’aux chaises surmesure et ouvrent l’espace à la lumière, Thierry aerts, le maî-tre des lieux, a imaginé un endroit qui aurait la santé et l’éner-gie en ligne de mire. Germination, enzymes et cuisson à bassetempérature (-46°C), rien d’artificiel n’entre dans ce tem-ple du bien manger : pas d’OGM, de pesticides, d’huiles hydro-génées, de sucres raffinés, d’acide gras trans décrié, et, bienentendu pas produits d’origine animale.

Burritos aux poivrons, raviolis crus aux épinards, gaspachoau lait de coco, salade de noix, de courgettes en spirale etde légumes crus, jus-vert-bio-détox divers et des desserts éton-nants à la noix de coco-citron… Bref, c’est un lieu à décou-vrir et à juger sur place, une alternative audacieuse qui veutfavoriser l’énergie saine et naturelle.Rue des Colonies, 58 1000 Bruxelles02/303 43 32 www.moonfood.be

OUV ERT S MA I S PA S À T OU T E S H E UR E S…

le SoUl, un resto bio de cuisine fusion !Produits tracés, recettes équilibrées, sans beure ni crème, tout yest fait pour que les végétariens ou les végétaliens soient biens! L’équipe est à l’écoute au moment de passer la commande ettiendra compte, s’il le faut, des intolérances ou allergies ali-mentaires. Dans l’assiette, les idées du monde entier : quesadil-las, burger de lentilles, falafels égyptiens, mousse de feta etguacamole maison.A deux pas du Sablon, au 20 rue de la Samaritaine. 02/513 52 13.Ouvert du mercredi au samedi de19 à 22h, dimanche de 19 à 21h.

Un ‘ami’ qUi voUS veUt dU bien !C’est le roi du burger végéta. Simplicité, lumière et calme agré-mentent les menus faciles et légers. Houmous de pois chiche, moza-rella basilic, tapenades de fruits secs, chèvre cendré, des soupeset des assiettes sans gluten et des petits desserts qui font craquer.Les prix le sont aussi sans gluten, donc raisonnables et l’ambianceest plus que sympa, bref une halte à répétition.A la porte de Flagey, au 13 rue Lesbroussart. 02/646 88 41. Ouvert du lundi au samedi, de midi à 15h et du vendredi au samedi de 18 à 21h.

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Pour autant que nous nous intéressions à tenterd’identifier le sens de la vie, les sages bien inspi-rés nous encouragent à ne pas attendre seule-

ment des livres et des écrits de quelque tradition qu’ilsviennent, une éventuelle délivrance de notre conditionhumaine ! On ne peut définir Tao, ni par la parole, ni parécrit. Tao, la voie, le chemin, ne peut être que vécu.

Puisse cette assertion nous montrer dans leur nudité, lavanité des connaissances et des raisonnements, la pauvretédes conceptions intellectuelle et l’égarement de la consciencepurement cérébrale.Il est impossible de rien savoir, de rien posséder, de rienpercevoir qui en vaille la peine avant que soit dissipée lafuneste illusion du ‘moi’ !Avant cela, notre raison obscurcie ne peut rien posséder,absolument rien, sinon la tristesse et les douleurs d’unmonde où se décline la dualité du bien et du mal !Pour l’observateur attentif, ce monde ressemble à un insup-portable incendie qui s’étouffe dans ses propres scories, pourreprendre chaque fois ! Monter, briller, descendre, tel peutêtre la chansonnette d’une société qui décline ces troisnotes sur la partition de ce qu’on appelle la vie. Ce regardobjectif sur l’éphémèrité de l’existence est le point dedépart d’une libération.Celle de reconnaître que tout cela nous dépasse, celle deressentir aussi que la force indispensable existe ! Et laparole libératrice retentit ! A la seule condition d’abandonnerce que l’on croit savoir, on peut comprendre Lao Tseu :

« Les anciens pleinsd’expérience qui connaissaientTao ne parlaient pas de cesanctuaire secret, sachant bienque les profanes se tournentvers les ténèbres, et changentles forces de vie en forces de destruction.Quand certaines forcess’éveillent dans l’homme etqu’il devient conscient de sa puissance sans s’être défait de son bas égoïsme, le jeu devient un incendiequi s’étouffe dans ses scories.Donc ne dévoilez pas le secret au profane.L’œil nu n’est-il pas aveuglé par un éclat trop vif.Conduire un peuple c’estaccomplir une grande tache,Même en se tenant dans l’ombre,être celui qui éclaire. »

Lao Tseu a-t-il existé ou non? Etait-ce un homme ? Le voile des légendes le soustrait à nos yeux.Mais l’essentiel est ailleurs, car ‘Tao n’était pas et ne viendra pas, Tao est !’ Escapade d’un instant sur des traces invisibles… P a r M .RAMDA S

LA RÉVOLUTION DU SILENCE

« La force cachée, le secret,Inviolé de toute éternité, O source claire et silencieuse,jaillit la vie. Du plus profond de l’être noussomme liées à toi,De l’Unique immense s’écoule lamultiplicité sans nombre. »Pour voyager sur les chemins de liberté,il faut lever les lourdes ancres jetées,par nous, le long des rives du fleuve denos vies. Et Lao Tseu nous invite àrenoncer à ses désirs comme unecharge inutile. Les obstacles fonda-mentaux de cette libération sont nospensées matérielles qui élèvent unedigue intérieure contre les courantsinspirants de sagesse. Tant qu’un homme ne veut pas recon-naître qu’il ne sait rien, toute concep-tion supérieure d’une conscience renou-velée reste un beau rêve inaccessible !C’est ce que dit Lao Tseu :

« Celui qui reconnaît ce point faible est donc presque guéri.Reconnaître est l’arcane qui sauvede ce mal obscur. Au long des che-mins de la pensée intellectuelle,on ne touche pas l’être essentiel.Pas plus que l’on atteint par lesactes un idéal sublime. »Subir la malédiction de la vie, pourbeaucoup, c’est le constat de leur vie.Mais quand le chercheur de sens àcelle-ci, voit que rien ni personne nepeut guérir cette souffrance de l’égo,c’est à ce moment magistral que peutbriller en soi la rayonnante lumièrede l’indéfinissable et miraculeux Tao !Il apaise la soif, sort de la nuit et libèreà jamais.

Pratique : Pour aller plus loin, « Vivre en Tao aujourd’hui », conférences, poésie et ateliers animé par Zhuang

Mingdi, diplômée de l’Institut National des Langues etCivilisations Orientales de Paris.

Le 5 jUin notre-dame dU Chant d’oiseaU

Av. des Franciscains, 3a 1150 Bruxelles. Renseignements : www.vivre-en-tao.be

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En partenariat avec / In samenwerking met

Info et réservation sur / info en reservering op : www.vivalopera.beà/te UGC De Brouckère et/en UGC Cinema’s AntwerpenDirection artistique pour / Artistieke directie van Viva l’Opera ! : Alain Duault

SAISON / SEIZOEN 2016/2017IL TROVATOREHAMLET SAMSON ET DALILA LES CONTES D’HOFFMANN TANNHÄUSERANTONY TUDOR ET BENJAMIN MILLEPIED �BALLET� TOSCAALCINA IDOMENEO COSÌ FAN TUTTE LA FORZA DEL DESTINO EIN SOMMERNACHTSTRAUM �BALLET� FAUST SNEGOUROTCHKA �LA FILLE DE NEIGE / HET SNEEUWMEISJE� CAVALLERIA RUSTICANA / PAGLIACCIAÏDALA CENERENTOLA

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