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SOMMAIRE Introduction ...................................................................................................... 5
I) Définition des supports pédagogiques ............................................................. 6
II) Objectifs des supports pédagogiques .............................................................. 7
III) Différents types des supports et leurs caractéristiques ................................... 7
III-1- Différents types des supports pédagogiques ...................................... 7
III-1-1- Les supports visuels ................................................................... 7
III-1-2- Les supports audio-visuels ......................................................... 7
III-1-3- Les self-médias .......................................................................... 7
III-1-4- Les supports du réel ou leur maquette ........................................ 7
III-2- Caractéristiques à respecter des supports pédagogiques .................... 8
III-2-1- Qualité et conseils généraux d’utilisation .................................... 8
III-2-2- Principaux supports utilisés – avantages et inconvénients ........... 9
IV) Particularités de supports pédagogiques chez l’asthmatique ........................ 16
IV-1- Rappel sur l’asthme ....................................................................... 16
IV-2- Place des supports pédagogiques dans la prise en charge de
l’asthme............................................................................................ 34
IV-2-1- Pourquoi un tel support ............................................................ 34
IV-2-2- Objectifs de supports pédagogiques de l’asthmatique ............... 36
IV-2-3- Utilisation de supports pédagogiques dans les
techniques de communication adaptées à l’asthmatique............. 37
IV-2-4- Contenu des supports pédagogiques de l’asthmatique en
fonction de la population cible ................................................... 41
IV-2-4-1- Particularité de l’information dans l’asthme en
fonction de la Population cible ................................................... 41
A- Malade ..................................................................................... 41
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B- Famille et entourage ................................................................. 44
C- Grand public ............................................................................ 45
IV-2-4-2- Messages importants selon l’étape de la prise en
charge diagnostique et thérapeutique ............................. 46
V) Lieux de mise en œuvre des supports pédagogiques ...................................... 51
VI) Expériences nationales et internationales ...................................................... 52
VI-1- Exemples des expériences internationales ......................................... 52
VI-2- Exemples des expériences nationales ................................................ 75
VII) Proposition des modèles de supports pédagogiques..................................... 78
VII-1-Brochures ......................................................................................... 78
VII-2-Livrets .............................................................................................. 89
VII-3-Dépliant ............................................................................................ 94
VII-4-Affiche .............................................................................................. 98
Conclusion ........................................................................................................ 99
Résumé ............................................................................................................ 100
Références ........................................................................................................ 106
Annexes ........................................................................................................... 115
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Abréviations
- A = adrénaline. - Ach = acétylcholine. - AMAPES = association marocaine de prévention et d’éducation pour la santé. - ANAES = agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé. - Anfas = association marocaine d’aide aux malades atteints de pathologies
respiratoires chroniques. - béta2 CA = béta2 mimétiques de courte action. - béta2 LA = béta2 mimétiques de langue action. - CD ROM = cédérom. - CHU = centre hospitalier universitaire. - CV = capacité vitale. - DEP = débit expiratoire de pointe. - DEPmatin = débit expiratoire de pointe du matin. - DEPsoir = débit expiratoire de pointe du soir. - EFR = exploration fonctionnelle respiratoire. - FC = fréquence cardiaque. - FR = fréquence respiratoire. - GINA = global initiative for asthma. - IgE = immunoglobuline. - IV = intraveineuse. - Lymph.B = lymphocytes B. - Lymph.T = lymphocytes T. - max. = maximum. - mmHg = millimètre de mercure. - NA = noradrénaline. - NANC = non adrénergique et non cholinergique. - OMS = organisation mondiale de la santé. - ORL = oto-rhino-laryngologie. - PaCO2 = pression artérielle en dioxyde de carbone. - PaO2 = pression artérielle en oxygène. - SaO2 = saturation artérielle en oxygène. - TVO = trouble ventilatoire obstructif. - URCAM = union régionale des caisses d’assurance maladie en Ile-de-France. - VEMS = volume expiratoire maximal par seconde.
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Table des tableaux Tableau 1 : Le tableau effaçable : avantages et inconvénients ............................... 9 Tableau 2 : Le transparent : avantages et inconvénients ....................................... 9 Tableau 3 : Les polycopies (livret, brochure) : avantages et inconvénients ............ 10 Tableau 4 : Les diapositives : avantages et inconvénients .................................... 11 Tableau 5 : Les films : avantages et inconvénients ............................................... 12 Tableau 6 : Utilisation Internet : avantages et inconvénients ................................ 12 Tableau 7 : Caractéristiques de produits utilisant les micro-ordinateurs .............. 13 Tableau 8 : Les affiches et les posters : avantages et inconvénients ..................... 13 Tableau 9 : Tableau à papier, maquettes et objets : avantages et inconvénients ... 14 Tableau 10 : Les sites et lieux de visites : avantages et inconvénients .................. 15 Tableau 11 : Evaluation de la gravité des épisodes de l’asthme ............................ 23 Tableau 12 : Evaluation de la sévérité la maladie asthmatique ............................. 24 Tableau 13 : Doses journalières équivalentes en µg/j selon GINA 2008 ............... 28 Tableau 14 : Indications du traitement en fonction de stade de sévérité............... 30 Tableau 15 : Indications du traitement des crises d’asthme ................................. 32 Tableau 16 : Critères de contrôle de l’asthme selon GINA 2008 ........................... 33 Tableau 17 : intérêt de la voie inhalée par rapport à la voie générale ................... 49
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Introduction
L’asthme est l’une des maladies respiratoires chroniques les plus fréquentes.
Elle est d’origine multifactorielle (prédisposition génétique, environnement, écologie
de système, alimentation, tabagisme, médicaments…). C’est une expression de
l’hypersensibilité immédiate (type I) au niveau des bronches, et constitue un
véritable problème de santé publique.
Sa prévalence est en augmentation, la morbidité et la mortalité liées à l’asthme
restent préoccupantes malgré les progrès réalisés dans la connaissance de ses
mécanismes et de son traitement.
C’est pourquoi nous nous proposons de travailler sur les supports
pédagogiques qui constituent une base importante d’information et d’éducation
aussi bien pour l’asthmatique et son entourage familial que pour les médecins, et le
grand public.
Notre travail a pour objectifs :
v Elucider la place des supports pédagogiques dans la stratégie
globale de prise en charge de l’asthmatique.
v Une revue des expériences des différents pays dans ce
domaine.
v Etablir des modèles de supports pédagogiques pouvant servir
pour la prise en charge de l’asthmatique aussi bien pour le
médecin généraliste que pour le spécialiste.
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I) Définition des supports pédagogiques
On appelle « support pédagogique » tout moyen permettant de faire passer de
l’information ou le message entre « l’éducateur » et « l’éduqué », ou permettant de
s’exprimer sur la thématique travaillée. Généralement on trouve trois types de
supports pédagogiques utilisés comme moyens de communication : [25]
- L’expression orale : qui est indéniablement le support le plus courant;
les auditifs ont besoin de parler et d’écouter parler.
- L’écrit, le visuel : il est intéressant d’accompagner un discours par son
équivalent écrit, sollicitant la vue.
- Le kinesthésique, le toucher : c’est prouvé que les messages passent
mieux s’ils sont soutenus avec des gestes démonstratifs de la part de
l’éducateur, ou bien par l’expérimentation directe d’une pratique au
lieu de son explication.
Le choix de support pédagogique dépend de : [63]
- l’élément à illustrer,
- le lieu de mise en œuvre,
- le moment de l’utilisation,
- les contraintes liées au matériel à utiliser,
- le goût personnel.
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II) Objectifs des supports pédagogiques [63]
Les supports pédagogiques sont des moyens utilisés, généralement, pour :
- illustrer ce qui est exposé,
- aider à la compréhension, à la mémorisation,
- animer,
- réaliser un document destiné à l’auditoire,
- former et faire transmettre son savoir…
III) Différents types des supports et leurs caractéristiques
III-1- Différents types des supports pédagogiques : [25]
III-1-1- Les supports visuels :
Réalisés à l’avance ou pendant l’intervention : transparents, feuilles de papier
tous formats, polycopies (texte intégral, livret, dépliant, brochure…), photos…
III-1-2- Les supports audio-visuels :
Autoporteurs, ne nécessitant pas l’intervention de l’enseignant ou l’éducateur,
mais non autonomes : cassette vidéo, diaporama sonorisé, cd-rom,…
III-1-3- Les self-médias :
Supports autonomes conçus pour l’éducation et l’autoformation des
formateurs ou des éducateurs: logiciels d’apprentissage, multimédias, cassette
audio,…
III-1-4- Les supports du réel ou leur maquette :
Objets, matériels, machines, personnes, chantiers et sites de visites divers,…
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III-2- Caractéristiques à respecter des supports pédagogiques :
III-2-1- Qualité et conseils généraux d’utilisation : [25, 63]
Les supports visuels et audio-visuels :
- écriture lisible,
- dessins et schémas soignés,
- prises de vue claires,
- couleurs : compatibles, contrastées, codées,…
- typographie variée
- symboles connus
- attention à la vitesse d’utilisation
- gestion de la surface du tableau par exemple
- penser aux défaillances de matériel (absence, pannes)
- penser à la complémentarité, à la superposition, à l’enrichissement
progressif.
Les self-médias, les supports du réel ou leur maquettes :
- symboles connus
- Oeil guidé (baguettes, stylos, flèches dessinées, lumineuses, …)
- Gestion de l’espace : position / outils, supports, auditoire
- Varier les supports (même type = lassant)
- Penser aux défaillances de matériel
- Support circulant : arrêter ou adapter l’intervention
- Support dévoilé au moment de son utilisation.
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III-2-2- Principaux supports utilisés –avantages et inconvénients [14, 25, 63]
A- Supports sans animation
a- Tableau effaçable (noir, blanc…): [14]
Avantages Inconvénients
. Economique
. Vivant, bonne animation
. Possibilité de correction, de modification
. Grande surface : grand dessins, plus grand nombre d’informations,… . Le tableau blanc peu servir d’écran de projection
. Dos tourné au groupe
. Perte de mémoire : effaçable
. Changement d’échelle : difficulté d’utilisation . Conditionné à l’utilisation de petits matériels périssables (craies, feutres) . Pas de préparation à l’avance, écriture en direct : risque de fautes, d’illisibilité
Tableau 1 : tableau effaçable : avantages et inconvénients
b- Le transparent : [25]
Avantages Inconvénients
. facilité d’utilisation
. convient à des groupes nombreux
. préparation à l’avance, en totalité ou en partie . utilisation à la lumière de jour . image de grand taille . vivant, animation possible : superposition, complément en direct . formateur face à son auditoire . permet de démonstration . ordre de présentation modifiable . photocopie possible
. coûteux
. conditionné à l’utilisation de matériels périssables (feutres, ruban adhésif et caches pour montage), susceptibles de pannes (rétroprojecteur) et parfois absents (feutres, rétroprojecteur, écran) . liés à la conception : trop d’information . liés à la réalisation : application, temps . bruit du rétroprojecteur
Tableau 2 : le transparent : avantages et inconvénients
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c) Polycopies : livrets, brochures, dépliants…un seul ou plusieurs volumes :
[63]
Type Avantages Inconvénients
Texte intégral
. Intégrité de connaissances
. Structure cohérente avec le
contenu
. Mémoire conservée intacte
. N’encourage pas la prise de
notes, la réflexion critique
. Coûteux en reprographie
. Encombrant à transporter
Résumé
. Mémoire de points principaux
. Pas d’ambiguïtés sur l’essentiel
. Peu coûteux
. N’encourage pas la prise de
notes, la réflexion critique
. Restrictif
. Travail supplémentaire de
synthèse pour sa conception
Lacunaire
. Bon guide pour la prise de
notes
. Structure cohérente avec le
contenu
. Pas toujours adapté aux
différents types d’écriture
. Perte d’information possible
Combiné
. Permet de varier l’animation et
la participation
. Les informations essentielles
peuvent être conservées
Inconvénients de chaque type,
selon les parties développées ou
à compléter
Tableau 3 : polycopies (livrets, brochures, dépliants): avantages et inconvénients
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d) Les diapositives : [25]
Avantages Inconvénients
. Pédagogique : image présentant la
réalité
. Vivant : grande image et animation
possible en jouant sur la vitesse de
projection
. Récréatif
. Possibilité d’utiliser les couleurs
. Animation mais partielle
. Coûteux
. Préparation demandant du temps pour la
prise de vue, la sélection et l’organisation de
l’enchaînement
. Conditionné à l’utilisation de matériels
susceptibles de panne et parfois absents
. Bruit du projecteur
. Un grand nombre de diapositives peut
lasser, un petit nombre peut frustrer
. Nécessité d’assombrir la salle pour la
projection : difficulté pour prendre des
notes
Tableau 4 : les diapositives : avantages et inconvénients
B- Supports animés : produits multimédias :
Le contenu est très varié avec possibilité de combiner différents types de
produits véhiculés via des supports multimédias : cassette vidéo et audio ( de moins
en moins utilisées) CD ROM, DVD ROM, VCD ROM ( pouvant être lus sur lecteur
spécifique ou un ordinateur) Internet
Les informations véhiculées peuvent être:
- Un contenu vidéo : films courts ou longs, spots publicitaires et dessins
animés
- Un contenu audio
- Animation crée par des logiciels spéciaux (tel que l’animation flash)
- Contenu multimédia combiné (audio, vidéo, animation)
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a) Les films : [14]
Avantages Inconvénients
· Vivants et pédagogiques
· Situation réaliste
· Autoporteurs
· Récréatifs
· Renvoient à des situations plutôt
agréables : sortie au cinéma, chez soi
devant la télévision
. Grand taille en cas de projection vidéo
· Coûteux
· Matériels indisponibles, défectueux,
· Nécessité d’assombrir la salle pour la
projection : difficulté pour prendre des
notes. Problèmes de reflets si
l’assombrissement n’est pas correct
· Ne facilitent pas la participation :
spectateurs passifs, difficultés pour le
formateur d’intervenir
· La durée du film : longue, provoque la
lassitude et courte, la frustration
Tableau 5 : les films : avantages et inconvénients
b) Utilisation de l’internet : par la création de sites à visée éducative ou
formative :
Avantages Inconvénients
.facilité d’accès à tout moment
.le plus grand nombre de sujets
.transmission d’un grand nombre
d’informations
.possibilité de forum pour échange des
idées.
. coûteux
. connexion internet obligatoire.
. problème de contrôle des
informations.
Tableau 6 : l’utilisation de l’Internet : avantages et inconvénients
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c) Les supports utilisant les micro-ordinateurs : cd-rom ou DVD, logiciel
d’apprentissage… [14]
Avantages Inconvénients
• Interactivité possible
• Progression au rythme de l’individu
• Récréatif
• Possibilité de retour, de rappel
. Possibilité de contenir différents
types de produits
• Coût de préparation
• Matériels indisponibles, défectueux, voire
incompatibles
• Obsolescence rapide des produits
• Nécessité d’une connaissance minimale
en informatique
Tableau 7: les produits utilisant les micro-ordinateurs: avantages et inconvénients
C- Divers :
Certains supports sont réservés surtout pour des groupes de sujets
éduqués : affiches et posters, tableau à papier, maquettes, objets, sites de visites
a) Affiches et posters :
Avantages Inconvénients
• Grand public
. Bonne visibilité
. Message continu
• Coûteux
. Peu de messages a faire passer
. Absence d’animation
Tableau 8 : les affiches et les posters : avantages et inconvénients
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b) tableau à papier, maquettes, objets : surtout au cours d’une présentation
pour un groupe d’éduqués. [14]
Types Avantages Inconvénients
Tableau de
Papier (bloc-
notes géant)
• Mémoire conservée
• Facilité d’utilisation
• Facile à déplacer
• Possibilité d’une
préparation à l’avance
• Vivant, bonne animation
• Dos tourné au groupe
• Problème de lisibilité, selon la taille
du groupe
• Conditionné à l’utilisation de petits
matériels périssables et parfois
absents (feutres, ruban adhésif et
punaises pour affichage)
• Problème lié au manque de feuilles
• Consommation excessive de papier
Maquettes et
Objets
• Bonne représentation du
réel, liée à la troisième
dimension
• Echelle permettant une
observation d’ensemble
(difficile quelquefois dans la
réalité)
• Manipulations possibles
• Difficulté pour certains de changer
d’échelle et de se représenter la
réalité
• Selon la taille, ne sont pas toujours
adaptés aux grands groupes
• Pas toujours disponibles au moment
voulu
• Fragilité de certains objets ou
maquettes, ne facilitant pas le
transport et la manipulation
• Coût élevé de certaine maquette
Tableau 9: tableau à papier, maquettes, objets : avantages et inconvénients
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c) Les sites de visites : organiser des visites en lieux d’apprentissage et
d’éducation pour les éduqués : [63]
Avantages Inconvénients
• Vivant et très pédagogique
• Confrontation avec la réalité (vie
courante et professionnelle)
• Intervention d’autres personnes
que le formateur
• Liés à une mauvaise préparation (moment
mal choisi, absence des interlocuteurs, …)
• Situation défavorable à une bonne écoute
(perturbations sonores, visuelles)
• Liés au déplacement : coût, temps consacré
à la préparation et passé en visite
• Liés aux contraintes et imprévus : sécurité
sur chantier, mauvais temps, …
Tableau 10 : les sites et les lieux de visite : avantages et inconvénients
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IV) Particularité de supports pédagogiques chez l’asthmatique :
IV-1- Rappel sur l’asthme
IV-1-1- Définition de l’asthme :
L’asthme est une maladie chronique dont la définition est essentiellement
clinique et fonctionnelle. [31, 24]
- Une définition clinique : [70, 59]
L’asthme se traduit par des symptômes de brève durée (quelques heures)
survenant par accès avec des sibilants, plus souvent nocturnes que diurnes,
résolutifs spontanément ou avec un traitement. Ces symptômes sont variables et
récidivants. Les plus typiques de l’asthme sont la toux exacerbée la nuit, les
sibilants récurrents, la dyspnée et l’oppression thoracique récurrente.
- Une définition fonctionnelle :
La mise en évidence d'un trouble ventilatoire obstructif (TVO) est
indispensable au diagnostic. Ce TVO est variable et réversible. Plusieurs méthodes
peuvent être utilisées pour l’objectiver : la spirométrie, la mesure du débit
expiratoire de pointe (DEP). Lorsque le TVO ne peut être mis en évidence et en cas
de doute diagnostique, la mesure d’une hyperréactivité bronchique est parfois
indiquée [4]. La spirométrie est donc nécessaire dans le bilan initial et dans le suivi
d’un asthme. Le volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) est le meilleur
paramètre pour apprécier la sévérité de l’obstruction bronchique. À défaut, le DEP
est une mesure simple reproductible de l’obstruction bronchique, bien corrélée au
VEMS. Ce paramètre peut être mesuré par le patient lui-même.
La découverte d’un TVO justifie la réalisation d’un test de réversibilité aux
béta2 mimétiques. La réversibilité du TVO par béta2 mimétiques ou corticoïdes en
association avec des symptômes compatibles est nécessaire et suffisante au
diagnostic d’asthme [59].Toutes les recommandations (avec des grades différents)
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s’accordent à souligner la nécessité de la mesure du DEP que ce soit à visée
diagnostique ou pour la conduite du traitement. [4]
À ces définitions clinique et fonctionnelle peuvent être adjointes deux autres
définitions complémentaires qui ne sont ni suffisantes ni nécessaires au diagnostic
d’asthme.
- Une définition anatomopathologique : Certains auteurs ont défini l'asthme
comme une bronchite chronique desquamative à éosinophiles. Une inflammation
des voies aériennes polymorphe, diffuse et réversible, existerait et la présence
d'éosinophiles activés en serait la principale caractéristique. [4, 59]
- Une définition étiologique : On distingue classiquement l’asthme
extrinsèque ou allergique, maladie à composante génétique de nature
immunologique, et l’asthme intrinsèque non allergique plus fréquent à la
cinquantaine et moins bien connu. D’une façon plus générale, l’asthme est un
syndrome multifactoriel où intervient une composante génétique et
environnementale. [59]
IV-1-2- Physiopathologie de l’asthme
Comprendre la physiopathologie de l’asthme, c’est déjà mettre en place tous
les éléments de la stratégie thérapeutique. Elle est si complexe du fait qu’elle fasse
intervenir des mécanismes très divers [59] : une obstruction bronchique variable
dans le temps, une hyperréactivité bronchique, l’inflammation, qui constitue
l’élément central de la définition et de la physiopathologie sans oublier l’intervention
du système nerveux autonome ainsi que l’allergie qui est un des grands facteurs
étiologiques de la maladie. [66]
1) Mécanisme immunologique : exposition allergique au niveau des voies
aériennes, l’allergène est capté par les cellules dendritiques qui migrent de
l’épithélium vers les ganglions où il est présenté aux lymphocytes B et T. La
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synthèse d’immunoglobulines E (IgE) par les lymphocytes B résulte de la présence
des cytokines produites par les lymphocytes T. Le complexe IgE-allergéne stimule
les éosinophiles et les mastocytes qui libèrent les médiateurs de l’inflammation. [60,
29]
2) Inflammation des voies aériennes et recrutement des cellules
inflammatoires libérant des substances bronchoconstrictrices (histamine,
leucotriène) accompagnée d’une altération de l’épithélium. La conséquence en est
une infiltration et oedème de la sous-muqueuse diminuant le calibre bronchique. [9,
29, 60]
3) Système nerveux autonome : [59, 60, 70]
La bronchoconstriction réversible induite par contraction des fibres
musculaires lisses due au système parasympathique dite aussi système
cholinergique (Ach) alors que le système sympathique ou système adrénergique est
bronchodilatateur en agissant sur les récepteurs B2 par l’intermédiaire de
l’adrénaline et de la noradrénaline (NA, A).
Le système non adrénergique et non cholinergique (NANC) est un système
complexe, médié par des neuropeptides capables d’induire alternativement
bronchodilatation et bronchoconstriction.
4) Hyperréactivité bronchique : réduction excessive du calibre bronchique en
réponse à des stimuli variés. Tout asthme s’accompagne d’une hyperréactivité
bronchique, mais toute hyperréactivité ne se complique pas d’asthme. [60, 70, 59]
5) Remodelage des voies aériennes : [60, 59]
- Epaississement de la paroi bronchique.
- Fibrose sous épithéliale.
- Métaplasie muqueuse.
- Hyperplasie des myofibroblastes.
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IV-1-3- Facteurs impliqués dans le développement de l’asthme [60,7,59, 67]
L’asthme est une maladie d’origine multifactorielle survenant chez des sujets
prédisposés génétiquement, sous l’influence de facteurs liés à l’environnement
1. Facteurs prédisposant individuels :
- Atopie : c’est l’aptitude à produire une quantité anormale d’anticorps
IgE spécifiques en réponse à une exposition aux allergènes.
- Prédisposition génétique.
2. Facteurs étiologiques liés à l’environnement :
n Pneumallergènes (allergènes inhalés) domestiques :
- Acariens de la poussière de maison
- Allergènes d’origine animale (chats, chiens, rongeurs)
- Allergènes de blattes ou cafards
- Pollens
- Moisissures (champignons)
n Allergènes professionnels (isocyanates, farine de blé, poussière de bois,
désinfectants, formaldéhyde…)
n Allergènes d’origine alimentaire : bien que la relation entre l’allergène
alimentaire et l’asthme reste incertaine, certains aliments et boissons
peuvent être impliqués par le biais de substances (salicylés, conservateurs,
monoglutamate de sodium, certains agents colorants).
n Certains médicaments :
- il peut s’agir d’une intolérance à l’aspirine ou aux anti-inflammatoires
non stéroïdiens
- il peut s’agir d’une allergie à la pénicilline ou aux béta-lactamines
- les béta-bloquants sont toujours contre indiqués (bronchospasme
aigue)
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3. Facteurs aggravants :
- tabagisme actif mais aussi passif
- pollution domestique : acariens, agents irritants générés par les
conditions de cuisson et de chauffage
- pollution atmosphérique : industrielle.
- infections respiratoires hautes et basses
- reflux gastro-oesophagien.
4. Autre facteurs déclenchants : L’exercice physique et hyperventilation, le
froid, le changement météorologique, L’émotion et la contrariété.
IV-1-4- Diagnostic positif :
A. Interrogatoire : recherche à préciser : [7, 70, 59, 67, 75, 77, 34, 52]
- la notion de l’atopie familiale.
- les facteurs de risque individuels et environnementaux sus-cités.
- identification des symptômes de l’asthme ; qui sont variés, isolés ou
associés :
§ .toux spasmodique
§ .dyspnée expiratoire
§ .sifflements thoraciques
§ .oppression thoracique
- caractères sémiologiques : l’asthme se manifeste typiquement par des
épisodes récidivants de dyspnée sifflante, d’oppression thoracique et
de toux, survenant volontiers la nuit ou au réveil, cédant spontanément
ou après prise médicamenteuse.
- autres signes de l’allergie associés : rhinite allergique, otite allergique,
eczéma…
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B. Examen physique : variable selon qu’on assiste ou non à l’exacerbation. Il
recherche une déformation thoracique ou autres complications, auscultation de râles
sibilants, Mais leur absence n’exclut pas une obstruction bronchique d’où l’intérêt
de l’exploration fonctionnelle respiratoire (EFR). [7, 70, 67]
C. Exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) : [7, 70, 59, 67, 2, 20]
C.1. Spiromètrie : mesure des volumes et recherche à mettre en évidence un
syndrome obstructif ou trouble ventilatoire obstructif qui est défini par :
- volume expiratoire maximal seconde (VEMS) < 80% théorique
- rapport de tiffeneau diminué = VEMS/CV (capacité vitale) <0,70
- réversibilité du trouble ventilatoire obstructif
C.2. Débit expiratoire de pointe (DEP) ou « peak flow »
- une variabilité de DEP>20% est révélatrice de l’asthme
- la variabilité est définie par le rapport :
DEPsoir-DEPmatin
½(DEPsoir+DEPmatin)
IV-1-5- Diagnostic différentiel : [7, 59, 67, 66, 15, 68]
Intérêt de la radiographie thoracique
- Broncho-pneumopathie chronique obstructive
- Cardiopathies gauches
- Corps étranger trachéo-bronchique
- Processus tumoraux
- Adénopathies médiastinales
- Bouchons muqueux, pus, moules bronchiques
- Aspergillose broncho-pulmonaire allergique
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- Alvéolite allergique extrinsèque
- Reflux gastro-oesophagien
IV-1-6- Evaluation de la gravité des épisodes et de la sévérité de la maladie :
[7, 75, 19, 58, 28]
- Evaluation de la gravité des épisodes : (Voire tableau 11)
Remarque :
§ la présence de tous les critères n’est pas obligatoire.
§ gazométrie non systématique sauf pour épisodes sévères.
§ le DEP se mesure après béta2mimétiques.
§ parfois pas de DEP si épisode sévère.
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Léger Modéré Sévère Très sévère
Dyspnée A la marche
peut rester
allongé
En parlant,
préfère
rester assis
Au repos, se
penche en
avant
Parole Facile Entrecoupée Monosyllabique Ne peut plus
parler
Vigilance Agitation
possible
Agitation
fréquente
Agitation
habituelle
Assoupi ou
confus
Fréquence
Respiratoire/min
<25 Accélérée :
25-30
>30 Pauses,
bradypnée
Cyanose absente absente parfois Souvent
Tirage des espaces
Intercostaux et du
Creux sus-sternal
Absent en
général
Habituel Habituel Mouvements
paradoxaux
thoraco-
abdominaux
Sifflements modérés forts Forts Absents
Pouls/min <100 100-120 >120 Bradycardie
DEP après
Béta2mimétiques
> 80% 60-80% <60% ou<100
l/min
Impossible à
mesurer
Pa O2 Normal (non
systématique)
>60 mm Hg <60 mm Hg
Et/ou Pa CO2 < 45 mm Hg <45 mm Hg >45 mm Hg
Sa O2 > 95% 91-95% < 90%
Tableau 11 : évaluation de la gravité des épisodes de l’asthme
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- 24 -
- Stadification et sévérité de la maladie asthmatique : (voire tableau 12)
Selon GINA 2008, la stadification ne serait valable que pour les malades naïfs
consultant pour la première fois. [28]
Sévérité Clinique Symptômes
nocturnes
-fonction respiratoire
-variabilité DEP
Asthme
intermittent
léger
STADE 1
-Symptômes brefs
-moins d’un épisode
par semaine
-asymptomatique
entre les épisodes
Symptômes
nocturnes
<2fois /mois
VEMS ou DEP >80%
Variabilité< 20%
Asthme
persistant
léger
STADE 2
-symptômes>
1fois/semaine et non
quotidiens
-possibilité de
perturbation de
l’activité physique
Symptômes
nocturnes
>2fois /mois
VEMS ou DEP >80%
Variabilité 20 à 30%
Asthme
persistant
modéré
STADE 3
-symptômes
quotidiens
-activité physique
perturbée
Symptômes
nocturnes
>1fois/mois
VEMS ou DEP 60-80%
Variabilité > 30%
Asthme
persistant
sévère
STADE 4
-symptômes
quotidiens
-activité physique
limitée
Symptômes
nocturnes
fréquents
VEMS ou DEP <60%
Variabilité > 30%
Tableau 12 : évaluation de la sévérité de la maladie asthmatique
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- 25 -
IV-1-7- Traitement
A- Les objectifs du traitement de l’asthme : [67, 28, 21, 84, 50, 51]
Les objectifs du traitement doivent être expliqués au malade et/ou à sa famille
dès le début de sa prise en charge. On doit aussi expliquer qu’il s’agit d’un
traitement au long cours et qu’il n’est pas possible de déterminer immédiatement la
durée qui sera nécessaire pour atteindre ces objectifs.
- Objectifs cliniques
§ diminution et même disparition totale des symptômes surtout
nocturnes ;
§ absence de recours aux urgences ;
§ absence de limitation des activités physiques.
- Objectif fonctionnel : DEP normal ou > 80% du DEP théorique.
- Objectif thérapeutique : Aucun besoin ou besoin seulement occasionnel de
bronchodilatateurs.
- Tableau de classification du contrôle de l’asthme (voire tableau 16 : Critères
de contrôle de l’asthme selon GINA 2008).
B- Les moyens de délivrance des médicaments par inhalation : [7, 50, 40]
1. Aérosols doseurs pressurisés : nécessitent une technique rigoureuse en
particulier d’inspirer au moment de déclenchement de spray ;
2. Aérosols doseurs déclenchés par l’inspiration : auto haler ;
3. Aérosols de poudre sèche : nécessitent une inspiration profonde ;
4. Chambre d’inhalation : Nébuhaler, Optihaler, babyhaler ;
5. Nébulisation : Le médicament en solution aqueuse est introduit avant
d’etre pulvérisé ; générer un aérosol à partir d’une solution ou d’une
suspension sous l’effet d’un processus physique (gaz pressurisé,
ultrasons…), elle est utilisable surtout en hospitalier.
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- 26 -
C- traitement de fond :
C’est l’ensemble des mesures thérapeutiques non pharmacologiques et au
besoin pharmacologiques, prises en dehors des épisodes, et qui visent à :
- prévenir la survenue ou la sévérité des épisodes ;
- contrôler l’inflammation chronique qui sous tend la maladie. [67]
Le traitement le plus efficace reste la prévention de l’inflammation par
l’élimination des facteurs de risque, car l’asthme est une maladie qui peut être
contrôlée mais jamais guérie. [7]
v Les moyens non pharmacologiques [60, 35]
1. L’éviction des acariens :
- Literie : utilisation des matelas avec housses à nettoyer chaque semaine.
Les oreillers doivent être lavés, changés ou couverts de housses ;
- Vêtements et tissus de blanchisserie : doivent être lavés régulièrement à
une température de 60°C ou éventuellement traités par un acaricide ;
- Remplacer les moquettes (réservoir des acariens) par un plancher lisse ;
- Nettoyage régulier des sols rugueux au minimum une fois par semaine ;
- L’aspiration avec une bonne qualité des filtres…
2. La modification du style de vie : aération, ventilation, ensoleillement de toutes
les pièces et surtout les chambres, exposition régulière au soleil de la literie.
3. Le contrôle des allergènes des animaux : proscrire les animaux domestiques
sauf la tortue et les poissons rouges.
4. Le contrôle des autres allergènes de l’intérieur :
- Les blattes : freiner l’invasion des blattes en ayant un minimum de
stockage alimentaire, et une hygiène parfaite des vides ordures ;
- Les moisissures : éviter la stagnation d’eau au niveau de cuisine, de
salle de bain et des huisseries des fenêtres ;
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- 27 -
5. Autres mesures :
- Réduire l’exposition à tous les polluants domestiques en particulier la
fumée de tabac, les cuisinières à gaz et les chauffes eau à déposer dans
les lieux bien aérés.
- Allaitement maternel (rôle important dans le développement de
l’immunité).
v Les moyens pharmacologiques disponibles [7, 59,47, 48,13, 57,23]
a- les corticoïdes inhalés : constituent la base du traitement de fond, avec une
tolérance clinique excellente [1]
> Les médicaments: Beclométhasone, Budésonide, Fluticasone
> Rôle thérapeutique :
- action anti-inflammatoire majeure
- augmentent la fonction respiratoire
- diminuent l’hyperréactivité bronchique
- diminuent les signes cliniques et la sévérité et la fréquence des
épisodes
> Effets secondaires : sont rares
- locaux : candidose buccale, raucité de la voix, toux spasmodique Ils
sont prévenus par le rinçage de la bouche après la prise.
- systémiques : exceptionnellement observés aux fortes doses
- freination de l’axe cortico-surrénalien, réduction de la croissance,
retentissement sur le métabolisme osseux
> Pas de contre indication
> Doses journalières : voire tableau 13 [28]
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- 28 -
Doses faibles Doses moyennes Doses fortes
Béclométhasone
- adultes
- enfants
200-500
100-200
>500-1000
>200-400
>1000-2000
>400
Budésonide
- adultes
- enfants
200-400
100-200
>400-800
>200-400
>800-1600
>400
Fluticasone
- adultes
- enfants
100-250
100-200
>250-500
>200-500
>500-1000
>500
Tableau 13 : Doses journalières équivalentes en µg/j selon GINA 2008
b- Les béta2 mimétiques de langue action (LA) [7, 2, 74, 42, 38]
- dites aussi les béta2 agonistes ou les béta2 stimulants adrénergiques
- bronchodilatateurs de référence qui représentent avec les anti-
inflammatoires, les bases du traitement de l’asthme. [59]
- Produits disponibles : Voie inhalée : Salmeterol, Formotérol.
- Rôle thérapeutique :
§ atténuent l’asthme nocturne
§ utilisation couplée aux corticoïdes inhalés
§ intérêt des combinaisons fixes
c- Autres :
- Les cromones : [22, 80, 13]
v Les médicaments : Cromoglycate de sodium, Nedocromyl
v Rôle thérapeutique :
o effet rapide sur les signes cliniques
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- 29 -
o améliorent la fonction respiratoire
o diminuent l’hyperréactivité bronchique
v Effets secondaires : ils sont extrêmement réduits :
Céphalées, toux spasmodique, sensation de goût amer, troubles digestifs
- Les antileucotriènes : [57, 69, 61]
Montelukast, Pranlukast, Zafirlukast ;
o effets anti-inflammatoires en inhibant les récepteurs aux
leucotriènes
o disponibles sous forme orale
o indiqués en association aux corticoïdes inhalés
- B2-mimétiques à libération prolongée : voie orale : Terbutaline,
Salbutamol. [38]
- Les bases xanthiniques : [7, 48, 8, 65]
o Le produit de référence est la théophylline à libération prolongée
o Rôle thérapeutique :
§ diminuent les symptômes nocturnes
§ toujours associés aux corticoïdes inhalés
o Effets secondaires : Nausées, vomissements, céphalées, anxiété,
tachycardie, arythmie, convulsions
- autres moyens : [8, 65, 7, 59, 72]
o corticoïdes systémiques : sont envisagés en dernier recours, en
association au traitement inhalé maximal, en raison des
complications liées à leur utilisation à long cours (ostéoporose,
hypertension artérielle, diabète, freination de l’axe cortico-
surrénalien, cataracte, obésité, vergeture).
o Immunothérapie spécifique, dans l’asthme allergique non contrôlé
par le traitement inhalé maximal.
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- 30 -
o Kinésithérapie respiratoire.
o Psychothérapie, et Sport. [16]
v Les indications en fonction du stade : valable pour les malades naïfs
consultant pour la première fois. [28, 59, 67] (Voire tableau 14)
Sévérité Traitement quotidien de fond Autres options
Stade1 . Pas de traitement médicamenteux de
fond
. aucune
Stade2 . corticoïdes inhalés faibles doses . théophylline retard ou
. cromones
Stade3 . corticoïdes inhalés doses modérées
plus béta2miétiques longue action
. corticoïdes inhalés doses
modérées plus théophylline
retard, ou
. corticoïdes inhalés doses fortes
Stade4 . corticoïdes inhalés doses fortes plus
béta2mimétiques longue action
. plus un ou plusieurs des
médicaments suivants si besoin :
- théophylline retard
- corticoïdes oraux à dose minimale
efficace
Tableau 14 : les indications du traitement de fond en fonction de stades de sévérité
D- traitement des exacerbations :
La prise en charge générale de l’exacerbation d’asthme a pour buts de
contrôler les symptômes, maintenir une activité physique que sociale satisfaisante,
stabiliser la fonction pulmonaire, prévenir de nouvelles exacerbations et le
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- 31 -
développement d’une obstruction bronchique irréversible et, enfin, éviter les effets
secondaires de la thérapeutique.
a) Les moyens thérapeutiques : [7, 71, 12, 59, 67]
a-1 L’oxygène : Il peut être administré aux lunettes, par un masque simple ou
à haute concentration. Le but est de maintenir une saturation artérielle en oxygène
supérieure à 92%.
a-2 Les bronchodilatateurs ou béta2 mimétiques de courte action: sont les
agents de choix, car ils agissent rapidement et ne présentent que peu d’effets
secondaires.
Les médicaments : Salbutamol, Terbutaline, Fenoterol, Pirbutérol.
a-3 La corticothérapie : traitement essentiel
L’intérêt de la prescription précoce et systématique des glucocorticoïdes
repose sur des arguments physiopathologiques bien établis : effets anti-
inflammatoires, augmentation du nombre des récepteurs béta2 à la surface des
membranes cellulaires et de leur affinité aux béta2 agonistes avec une efficacité
clinique.
On utiliser les corticoïdes à demi-vie courte : prednisone, prednisolone,
méthyl prednisolone. La voie orale est préférée à parentérale.
La corticothérapie doit être de courte durée : 3 à10jours, sans arrêt progressif.
a-4 Les autres moyens thérapeutiques: leur utilisation est plus rare dans la
prise en charge des exacerbations d'asthme.
• L'adrénaline
• Les anticholinergiques de synthèse: Bromure d'ipratopium, et d’oxytropium
• L'aminophylline
• Le magnésium
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- 32 -
• L'intubation et la ventilation: La décision d'intuber et de ventiler un patient
est prise sur la base de critères cliniques de sévérité ou suivant la
perturbation permanente des échanges gazeux pulmonaires.
b) Les indications [7, 67, 28] : voire tableau 15
Traitement Crise légère Crise modérée Crise sévère Crise très
sévère
Béta2mimétique
Courte action
Aérosol : 2 à 4
bouffées toutes
les 20 min
pendant la
première heure
Aérosol : 4 à 8
bouffées toutes
les 20 min
pendant la
première heure
puis chaque
heure
15 à 20
bouffées à la
chambre
d’inhalation ou
5 à 10 mg en
nébulisation ±
voie sous
cutanée
En
nébulisation
et/ou en
perfusion IV au
besoin
Corticostéroïdes Prédnisolone
0.5 à 1
mg/kg/jour
Hydrocortisone
4 mg/kg en IV
ou
prédnisolone
toutes les 4
heures
Hydrocortisone
4 à 8 mg/kg
en IV toutes
les 4 heures
Oxygène 6 litres/min 6 litres/min
Théophylline en perfusion IV
Ventilation
assistée
±
Tableau 15 : Les indications du traitement des crises d’asthme
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- 33 -
IV-1-8- contrôle de l’asthme : [28, 49]
Constitue l’objectif optimal de la prise en charge de l’asthme, on distingue
trois niveaux de contrôle :
- asthme contrôlé
- asthme partiellement contrôlé
- asthme non contrôlé. (Tableau 16)
caractéristiques
Contrôlé (toutes
les
caractéristiques
sont présentes)
Partiellement
contrôlé (toute
caractéristique
présente sur une
semaine)
Non contrôlé
.Symptômes
diurnes
Pas (max. 3 fois
par semaine)
Plus de 3 fois par
semaine
3 ou plus des
caractéristiques de
l’asthme
partiellement
contrôlé présentes
sur une semaine
.Limitation des
activités
Pas Toute limitation
.Symptômes
nocturnes
Pas Tout symptôme
nocturne
.Besoin en
bronchodilatateurs
Pas (max. 3 fois
par semaine)
Plus de 3 fois par
semaine
.Fonction
pulmonaire
Normale < 80% de la valeur
prédictive ou de la
meilleure valeur
personnelle
Exacerbations Pas Une ou plusieurs
par an
Une par semaine
Tableau16 : critères de contrôle de l’asthme selon GINA 2008
Page 34
- 34 -
IV-1-9- surveillance : [7, 59, 67] doit être régulière et rapprochée
- Paramètres cliniques, prise régulière des médicaments
- Tolérance des médicaments, examen physique
- DEP à chaque consultation, vérifier la technique d’inhalation
- Spiromètrie tous les 3 à 6 mois
- Education, prévention.
IV-2- Place des supports pédagogiques dans la prise en charge de
l’asthme :
IV-2-1- Pourquoi un tel support ?
Malgré les progrès thérapeutiques médicamenteux (corticoïdes inhalés,
bêta2mimétiques longue action, antileucotriènes…) et malgré la meilleure
connaissance de l’environnement sur la maladie asthmatique, l’asthme reste une
maladie fréquente, avec une morbidité et une mortalité qui ne cessent d’augmenter.
La situation actuelle n’est donc pas satisfaisante. En fait, il apparaît maintenant
comme une évidence, en particulier pour les maladies chroniques, qu’il importe non
pas tant de traiter la maladie que de traiter le malade dans toute sa globalité. Il
importe de tenir compte de la représentation de l’affection par le patient, de sa
perception des symptômes, de ses projets de vie face à sa maladie, du rôle de
l’entourage et bien sur des connaissances qu’il possède sur les mécanismes, les
causes de sa maladie ainsi que sur les différents traitements et leurs effets
(bénéfiques et nocifs) qui lui seront proposés. [81]
De toutes ces notions est né le concept d’éducation thérapeutique, action
intégrée dans le traitement du patient, basée sur un modèle organisé, centré sur le
malade, adapté au besoins du patient et réalisé par des personnels de santé
(médecins généralistes et spécialistes, infirmiers, kinésithérapeutes, pharmaciens,
psychologues, assistantes sociales, conseillers ou techniciens de l’environnement)
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- 35 -
eux-mêmes formés à cette action. L’éducation thérapeutique est reconnue
maintenant pour apporter « un plus significatif » en terme d’amélioration du
contrôle de l’asthme, de diminution des hospitalisations et du recours aux urgences,
de diminution de l’absentéisme professionnel. [18]
L’éducation thérapeutique du patient est un processus continu, intégré aux
soins, et centré sur le patient [32]. Il comprend des activités organisées de
sensibilisation, information, apprentissage et d’accompagnement psychosocial
concernant la maladie, le traitement prescrit, les soins, l’hospitalisation et les autres
institutions de soins concernées et les comportements de santé et de maladie du
patient. Il vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le
traitement, coopérer avec les soignants, vivre le plus sainement possible et
maintenir ou améliorer la qualité de vie. [33]
L’éducation thérapeutique est considérée par l’OMS (organisation mondiale de
la santé) comme nécessaire dans la prise en charge des maladies chroniques et donc
en particulier l’asthme. Cette éducation devrait rendre le patient capable d’acquérir
et maintenir les ressources nécessaire pour gérer de façon optimale sa vie avec la
maladie.
Si l’éducation thérapeutique du patient asthmatique est une démarche
intégrée aux soins et centrée sur le patient, elle comporte sa propre démarche en
termes de définition des besoins éducatifs et de compétences que le patient est
amené à acquérir, de techniques pédagogiques et d’évaluation des acquisitions. [5]
L’apprentissage se définit comme “un processus qui engendre, par des
transferts et partages de savoirs, une certaine modification, relativement
permanente, de la façon de penser, de ressentir ou d’agir de l’apprenant” [85]. Les
supports pédagogiques constituent des outils intéressants pour transmettre le
contenu des informations que l’asthmatique doit acquérir, et rendent plus accessible
Page 36
- 36 -
l’information sur la maladie, ses traitements, et sa prévention, donc sont nécessaires
pour la mise en œuvre de l’éducation thérapeutique.
Afin d’aboutir à un meilleur contrôle de l’asthme, la participation du patient
asthmatique, de sa famille, de son entourage, du médecin traitant et de la
population générale dans la prise en charge de sa maladie asthmatique est
nécessaire. Donc l’information sur l’asthme est confrontée à un public différent et
de plus en plus large, on retrouve des différences d’exigences selon la population
cible. [5]
Il faudra, donc, mettre en place un outil utilisable pour la conception et
l’illustration de l’information à fin d’atteindre les objectifs de l’apprentissage. Les
supports pédagogiques constituent une base importante d’information et
d’éducation thérapeutique [32], et des outils dans un processus long et répété
d’éducation nécessitant des techniques pédagogiques.
IV-2-2- Objectifs des supports pédagogiques de l’asthmatique
Ø l’éducation thérapeutique aussi bien du patient asthmatique que de sa famille,
et de son entourage à fin de gérer de façon optimale sa vie avec son asthme,
Ø apporter l’information sur sa maladie,
Ø apprentissage à l’autogestion du traitement de l’asthme,
Ø mettre en place un plan d’action thérapeutique pour une meilleure prise en
charge de l’asthme,
Ø aider à mieux contrôler sa maladie, car l’asthme est une maladie chronique
contrôlable et ne doit pas être handicapante…
Page 37
- 37 -
IV-2-3- Utilisation des supports pédagogiques dans les techniques de
communication adaptées à l’asthmatique [3, 33, 39, 25, 63, 83]
Les techniques pédagogiques utilisant ou non ces supports ont été testées en
France par l’agence nationale d’accréditation et d’évaluation en santé (ANAES) à
travers des séances d’éducation, tel que : jeu de paille, exposé interactif, étude des
cas, jeu de rôles, atelier de souffle, participation associative, choisir des
médicaments, écoute du professionnel de santé, lecture de livre ou plaquette,
observation d’une vidéo, écoute d’une bande audio, lecture d’articles de la presse,
écoute des médias (télévision, radio), mise en situation avec résolution de
problèmes, éducation assistée par ordinateur (CD ROM, Internet, forum) … [3, 73,
27, 26]
On retient les techniques qui ont semblé les plus adaptées à l’asthme au sein
des techniques utilisées dans le domaine de la pédagogie des sciences de la santé.
[43, 64]
L’objectif de ces différentes techniques pédagogiques est d’acquérir :
- Les compétences à dominante intellectuelle
- Les compétences à dominante gestuelle
- Les compétences à dominante de communication avec autrui
Les techniques d’apprentissage sont choisies en fonction de la compétence
recherchée chez le patient (voire annexe : exemple des compétences à maîtriser par
l’asthmatique) et en fonction de la situation d’apprentissage (individuelle, collective
ou auto apprentissage) et de la correspondance avec la dominante de la compétence
(intellectuelle, gestuelle ou de communication à autrui). Parmi les techniques
pédagogiques, il est préférable de sélectionner celles qui favorisent l’interactivité.
[82, 11]
Page 38
- 38 -
a) Exemples des techniques pédagogiques individuelles
• Le classeur imagier : des images, des graphiques et des schémas sont
regroupés dans un classeur. L’éducateur sélectionne les images, les présente au
patient qui les commente avec l’éducateur.
• Le jeu de paille : faire souffler plusieurs fois le patient sur une feuille de
papier située à l’extrémité de la paille. Les pailles emboîtées, de diamètre
décroissant, permettent au patient de visualiser le débit de l’air expiré, pour arriver
à établir l’analogie avec le bronchospasme.
• Le raisonnement à haute voix: un problème est proposé au patient. Celui-ci
énonce à haute voix sa réflexion pour aboutir à la résolution du problème. À l’issue
du raisonnement à haute voix, une discussion avec l’éducateur cherche à faire
expliquer au patient la compréhension du problème et son processus de
raisonnement.
• Questionner l’action : le soignant passe un contrat avec l’apprenant en
ouvrant la séance par “je vous propose si vous êtes d’accord de décrire comment…”
Pour l’asthme cette approche peut être proposée pour décrire les techniques
d’inhalation, mais aussi l’autogestion en cas de modification des symptômes et/ou
du DEP.
b) Exemples des techniques pédagogiques collectives
• La technique des mots clés : autour d’un thème choisi, les participants sont
invités à exprimer les idées, représentations, peurs et difficultés que leur inspire le
thème.
Le déroulement peut s’articuler en 4 phases :
– première phase : inscription à tour de rôle de mots sur un tableau ;
– deuxième phase : mettre une croix en face du mot qui semble le plus
important ;
Page 39
- 39 -
– troisième phase : commentaires et débat autour des mots retenus avec
possibilité de sélectionner dans chaque groupe un rapporteur ;
– quatrième phase : comparaison des différents sous-groupes.
- Le formateur effectue une synthèse globale à l’issue de ces différentes
phases.
- La taille du groupe : 12 à 30 personnes répartis en sous groupes de 6-
8 personnes.
• La technique de l’élaboration progressive
>Description :
- discussion par groupes de 2-3 personnes du thème proposé ;
- rassemblement par groupes de 4-6 personnes ;
- puis en groupes de 8-12 personnes avec désignation d’un rapporteur.
>Taille du groupe : 20-60 personnes
c) Les techniques pédagogiques collectives et individuelles
• L’exposé interactif :
- définition de l’objectif à atteindre en fin de séance par l’éducateur ;
- formulation de questions par l’éducateur, essai de réponses et
commentaires par les participants ;
- validation et correction des connaissances des participants;
- complément et synthèse globale à la fin de la séance.
• L’étude de cas : à partir d’un cas présenté et lu par le soignant au(x)
patient(s), s’assurer de la compréhension de tous les termes présentés et proposer
des thèmes de réflexion (3 ou 4 questions) en lien avec le problème présenté.
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- 40 -
• Le jeu de rôles :
- 2 ou 3 volontaires (chaque volontaire reçoit un rôle, avec possibilité
éventuellement de changer en cours de séance) jouent le jeu de rôles
pendant 10 minutes (le soignant peut jouer un rôle en début de
séance) ;
- observation par le groupe du jeu de rôles à l’aide d’une grille
d’observation ou de critères prédéfinis ;
- débat sur les attitudes des acteurs et les arguments utilisés dans la
négociation.
• Choisir ses médicaments : sont disposés, sur une table, tous les produits
médicamenteux et les appareils de mesure que l’on utilise dans le traitement de
l’asthme.
Il est demandé au patient de choisir et de différencier les produits utilisés
dans le traitement de fond et le traitement de la crise d’asthme. Dans un second
temps, à partir de la description d’une situation fréquente, lui demander de choisir
le traitement adapté. Il est possible de lui faire réaliser par exemple une technique
d’inhalation en utilisant un placebo.
• L’atelier du souffle : il s’agit d’entraîner le patient à utiliser son souffle dans
des conditions diverses en présence d’un soignant.
Plusieurs activités sont simultanément proposées et le patient circule de l’une à
l’autre. Il change d’activité lorsque la technique est maîtrisée :
– respirer : comprendre les mouvements respiratoires en s’exerçant :
inspiration et expiration ;
– inhaler : utilisation d’un spray ;
– souffler : utilisation du débimètre de pointe ;
– contrôler sa respiration : décrire les conditions à mettre en oeuvre lors
d’une crise d’asthme.
Page 41
- 41 -
d) L’auto apprentissage :
Le soignant n’est plus l’interlocuteur du patient. Le patient apprend par lui-
même. Le soignant peut orienter le patient vers d’autres sources d’apprentissage. Il
peut s’agir d’enregistrements audio ou vidéo, de CD ROM, de navigation sur
Internet, de participation associative.
IV-2-4- Contenu de supports pédagogiques de l’asthmatique en fonction de
la population cible
IV-2-4-1- Particularité de l’information dans l’asthme en fonction de la
Population cible :
A- Le malade [3, 4, 33]
L’asthme peut revêtir de nombreuses formes allant de la gêne permanente
quotidienne à la crise paroxystique ponctuelle. La représentation de la maladie dans
les supports pédagogiques de l’asthmatique doit tenir compte du vécu de la maladie
dans son environnement et ses croyances. Les objectifs de supports chez le malade :
§ accepter la maladie par le malade
§ comprendre la maladie pour mieux la contrôler
§ acquérir des compétences (voire annexes)
Il s’agit de savoir quelles sont les représentations qu’a le patient asthmatique
de sa maladie (nature et sévérité), de son évolution et de son traitement. Les termes
et les expressions qui revenaient le plus souvent dans notre milieu étaient :
«allergie», « oppression » associé à « crise ». On note l’utilité d’identifier pour
chaque patient sa représentation de l’asthme afin de lui fournir un support adaptée
et personnalisé. [3]
Les supports pédagogiques doivent tenir compte des étapes identifiées dans
les maladies chroniques, dont l’asthme est un exemple, qui sont le choc initial, le
Page 42
- 42 -
déni, la révolte, le marchandage, la dépression et enfin l’acceptation. [3]. plusieurs
facteurs pouvaient influencer l’acceptation de la maladie :
- la connaissance de la maladie par le patient ;
- la perception des symptômes ;
- l’expérience acquise au fil du temps par sa maladie et par la rencontre
d’autres patients ;
- le soutien trouvé auprès de l’équipe soignante.
Le déni de la maladie peut se rencontrer chez le patient asthmatique et
entrave considérablement le suivi, et donc l’éducation. [3]
Tout patient asthmatique doit être amené à acquérir certaines compétences
au regard de son projet et de la stratégie thérapeutique. Les compétences qui sont
communiquées sans équivoque au patient et aux professionnels de santé impliqués
dans la mise en œuvre de l’éducation thérapeutique et le suivi du malade. (annexes :
exemples des compétences à maîtriser par l’asthmatique). [4]
v Les compétences d’auto soins : [33]
- soulager les symptômes ;
- prendre en compte les résultats d’une autosurveillance, d’une
automesure adapter des doses de médicaments, initier un auto
traitement ;
- réaliser des gestes techniques et des soins ;
- faire face aux problèmes occasionnés par la maladie ;
- impliquer sa famille et son entourage dans la gestion de la maladie, des
traitements et des répercussions qui en découlent ;
v Les compétences d’adaptation : [33]
- se connaître soi-même, avoir confiance en soi ;
- développer un raisonnement créatif et une réflexion critique ;
- savoir gérer ses émotions et maîtriser son stress ;
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- 43 -
- prendre des décisions et résoudre un problème ;
- se fixer des buts à atteindre et faire des choix ;
- s’observer, s’évaluer et se renforcer.
Exemples de compétences à acquérir par un patient asthmatique [33]
1. Comprendre, s’expliquer :
Comprendre son corps, sa maladie, s’expliquer la physiopathologie, les
répercussions socio familiales de la maladie, s’expliquer les principes
du traitement.
2. Repérer, analyser, mesurer :
Repérer des signes d’alerte des symptômes précoces, analyser une
situation à risque, des résultats d’examen. Mesurer son débit
expiratoire de pointe, etc.
3. Faire face, décider :
Connaître, appliquer la conduite à tenir face à une crise d’asthme,
décider dans l’urgence, etc.
4. Résoudre un problème du traitement quotidien, de gestion de sa vie et
de sa maladie, résoudre un problème de prévention :
Ajuster le traitement, Prévenir les crises.
Aménager un environnement, un mode de vie, favorables à sa santé
(activité physique, gestion du stress, etc.).
5. Pratiquer, faire :
Pratiquer les techniques (spray, chambre d’inhalation, peak flow).
Pratiquer des gestes (respiration, souffle, etc.).
6. Utiliser les ressources du système de soins :
Savoir où et quand consulter, qui appeler, rechercher l’information utile
; participer à la vie des associations de patients, etc.
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- 44 -
7. Adapter, réajuster :
Adapter sa thérapeutique à un autre contexte de vie (voyage, lieu de
séjour en pleine compagne, les maisons de vacances, grossesse, etc.),
intégrer les nouvelles technologies médicales dans la gestion de la
maladie.
B- Famille et entourage [3, 85, 36]
Le contenu des supports pédagogiques prend en compte autant que possible
la famille, les proches et les amis du patient. Ce sont les personnes qui vivent avec
le patient. Ces personnes sont parfois impliquées dans le traitement. Le rôle de
soutien des familles et des proches est important. Les recommandations de l’OMS
soulignent comme essentiels la compréhension de la situation du patient par
l’entourage ainsi que le rôle des proches pour le bien-être des patients. [3]
Les objectifs des supports pédagogiques pour la famille du malade et son
entourage sont principalement :
- accepter la maladie
- aider le malade à un contrôle optimal de l’asthme
- apporter un soutien psychologique au malade
La prise en charge de l’asthme doit tenir compte des relations de
l’asthmatique avec sa famille mais aussi avec son entourage, car on observe un
manque de la connaissance de la maladie asthmatique. Le contenu des supports
pédagogiques doit tenir compte : une information de la famille et de l’entourage du
patient sur sa maladie, une formation à la connaissance et au management d’une
crise d’asthme. Les supports pédagogiques les plus adaptés sont : les affiches, les
spots publicitaires, multimédias, Internet…
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- 45 -
C- Grand public
L’importance du rôle de soutien et d’aide de la population générale auprès des
patients asthmatiques, nécessite alors de développer l’information sur l’asthme [24]
par :
- Rendre plus accessible l’information sur la maladie, ses mécanismes,
ses traitements et sa prévention.
- Améliorer l’information sur la composition des denrées alimentaires
afin de protéger les patients allergiques vis-à-vis des allergènes
favorisants les crises.
- Informer sur les risques liés au tabagisme actif et passif.
- Favoriser le travail associatif dans le cadre des associations de
l’asthme. [24]
Les groupes de parents et les organismes bénévoles de lutte contre l’asthme
peuvent aider à l’amélioration de la qualité de vie des asthmatiques en faisant de
l’éducation et en offrant des services et un soutien.
Étant donné que l’asthme est un problème de santé publique, l’adoption de
politiques de soutien et l’application de normes de qualité de l’air à l’école, en
milieu de travail et dans les lieux publics peuvent seconder les efforts personnels en
vue d’améliorer la qualité de vie et la maîtrise de l’asthme. Des mesures législatives
doivent venir s’ajouter au travail bénévole pour réduire l’exposition aux
contaminants atmosphériques, comme la fumée de cigarette, la pollution à
l’intérieur et à l’extérieur, et les contaminants en milieu de travail.
Afin de réduire l’incidence de l’asthme, la prévention primaire nécessite la
collaboration de grand public, des associations, des organisations communautaires
et le gouvernement. Elle doit viser : [41]
- une réduction de l’exposition aux aérocontaminants en milieu de travail;
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- 46 -
- une réduction de l’exposition à la fumée secondaire, à la fois in utero et en
bas âge;
- l’encouragement de l’allaitement au sein et une introduction plus tardive
de l’alimentation solide;
- une réduction de l’exposition des jeunes enfants aux acariens de la
poussière de maison, aux coquerelles et aux moisissures, grâce à un
entretien régulier et à une bonne aération; et
- une réduction de l’exposition des enfants qui sont génétiquement
prédisposés à une sensibilité aux agents connus.
Des brochures, des affiches, des spots publicitaires (radio ou télévision), des
multimédias et Internet sont des supports utiles pour sensibiliser le grand public
afin de participer dans la lutte contre l’asthme.
IV-2-4-2 Messages importants selon l’étape de prise en charge de la maladie
a) La prise en charge diagnostique :
v C’est quoi l’asthme ? [70, 59, 24]
- L’asthme est une maladie chronique ;
- L’asthme est une maladie inflammatoire ;
- L’asthme est une maladie contrôlable
- La prise en charge rationnelle du malade permet la diminution, voire la
quasi-disparition de ses symptômes et lui assure une vie professionnelle
et sociale normale. [24]
v S’expliquer la physiopathologie [60, 31, 9, 29]
- Substratum anatomique : obstruction bronchique; l’importance de
l’inflammation des voies aériennes est corrélée à la sévérité de l’asthme et
au degré d’hyperréactivité bronchique.
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- 47 -
- Différencier entre :
§ obstruction aigue : bronchospasme, inflammation aigue, responsable de
l’épisode de l’asthme.
§ obstruction chronique : inflammation chronique, responsable de
l’hyperréactivité bronchique et de la sévérité de la maladie.
- L’inflammation= Œdème et épaississement intéressant l’ensemble des
bronches ; responsable des variations rapides du calibre bronchique.
L’hypersécrétion bronchique participe à l’obstruction bronchique.
v A quoi est du l’asthme ? [59, 67]
Les facteurs déclenchant des symptômes de l’asthme est le plus souvent de
type allergique ; les allergènes en cause :
- Pneumallergènes : acariens, pollens (arbres, herbacés…), poils d’animaux
domestiques (chat, chien), moisissures, blattes.
- Autres allergènes : trophallergènes (= allergènes alimentaires : œuf, lait,
poissons, crevettes…), certains médicaments (anti-inflammatoire non
stéroïdiens…), allergènes professionnels (isocyanates ; peintures…)
Les facteurs non allergéniques : pollution, stress…
v Reconnaître l’asthme
- Reconnaître de signes d’alerte des symptômes précoces d’un épisode
d’asthme d’intensité modérée [70, 67, 75, 36, 34, 52] : la crise d’asthme
peut être précédée par des divers symptômes tels que: éternuements, toux
spasmodique, prurit nasal, rhinorrhée, nausées, migraine. Le début de la
crise est, souvent, brusque, survenant le soir ou petit matin évoluant
classiquement en deux phases :
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1. Une phase sèche caractérisée par : impression de ne pouvoir vider les
poumons, anxiété, sueurs, dyspnée expiratoire avec bradypnée
parfois polypnée.
2. L’évolution se fait vers la phase humide dite « catarrhale » avec
l’apparition d’une hypersécrétion bronchique dont témoigne une toux
grasse productrice avec expectoration visqueuse et collante, et
sifflements expiratoires audibles.
- Reconnaître les symptômes alarmants nécessitant une consultation
d’urgence [19, 58, 28] :
§ Troubles de la conscience, somnolence, coma ;
§ Pauses ou arrêt respiratoire.
§ Signes de gravité définissant l’asthme aigue grave qui sont :
o Signes respiratoires : difficulté à parler ou à tousser, orthopnée ;
sueurs, contraction des sterno-cléido-mastoïdiens ; cyanose ;
o Signes neuropsychiques : anxiété, agitation.
- Reconnaître l’intérêt de la mesure de souffle, ainsi que mesure de DEP.
b) La prise en charge thérapeutique :
- Reconnaître l’objectif principal du traitement s’agit de contrôler la maladie
avec une meilleure qualité de vie [28, 67, 51] :
§ éviter tout symptômes diurnes ou nocturnes
§ identifier les facteurs déclenchants pour les éviter ou les contrôler
§ contrôler les épisodes d’asthme et éviter les consultations en urgence
§ minimum de médicaments pour les épisodes
§ vie normale ou quasiment normale
§ fonction respiratoire normale ou presque
§ minimum d’effets secondaires
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- 49 -
- Connaître les avantages de la voie inhalée et les inconvénients de la voie
systémique : la bonne utilisation des techniques d’inhalation, représente des
avantages par rapport à la voie systémique (voire tableau 17) ; la voie inhalée est
supérieure aux autres voies d’administration car les médicaments arrivent
directement dans les bronches et de ce fait ont une grande efficacité, agissent
rapidement à une dose faible et n’entraînent ainsi que peu ou pas d’effets
secondaires. [44]
Voie inhalée Voie générale
.Effet direct au niveau des poumons
.Soulagement immédiat
.Minimum de médicament, maximum
d’efficacité
.peu d’effets secondaires
.Diffusion dans tout l’organisme
.Soulagement moins rapide
.Plus de médicament pour le même
effet
.Effets secondaires généraux
Tableau 17 : intérêt de la voie inhalée par rapport à la voie générale
- Connaître l’intérêt de La corticothérapie inhalée : représente la base du
traitement pharmacologique en permettant de lutter contre l’inflammation, de
prévenir les crises, à prendre en continu, peu d’effets indésirables, pas de
dépendance, avec une tolérance clinique excellente. [84] (Voire tableau 17)
- Savoir différencier entre les médicaments des crises et sels du traitement de
fond :
§ Spray pour traitement de fond : couleur rouge, prise journalière :
doses journalières (voire tableau 13)
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§ Spray pour épisodes : couleur bleue, utilisation à la demande :
- Savoir aménager un environnement favorable à l’asthme.
- Savoir gérer sa crise : le traitement initial d’une exacerbation aigue doit être
débuté au lieu de survenue quelque soit le degré de sa gravité. [28, 67]
- le médicament (béta2-mimétique de courte action) doit être à la portée du
patient.
- pour les épisodes légers à modérés : béta2-mimétique CA : 4bouffées/20 min
pendant la première heure puis autoévaluation 1 à 2 heure :
§ si amélioration : prendre 2 bouffées 4fois/j et consulter pour ajustement
du traitement, et le suivi.
§ si aggravation ou non amélioration : continuer le béta2-mimétique CA 6
à 10 bouffées/20 min avec consultation immédiate en urgence
- pour les épisodes sévères ou à haut risque : débuter le béta2mimétique CA au
lieu de survenue, la prise en charge se fait à l’hôpital ou en milieu médicalisé.
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- 51 -
V) Lieux de mise en œuvre des supports pédagogiques Les lieux de mise en oeuvre n’ont pas été étudiés dans la littérature ni
comparés entre eux. Actuellement, il n’existe pas d’études permettant de préciser
les avantages d’un site par rapport à un autre, ni de préciser le lien entre des
besoins très spécifiques ou un statut particulier et le recours à un lieu donné. [39]
Les lieux sont variés, dans une revue des principaux facteurs de
développement d’une prise en charge de qualité pour les personnes asthmatiques,
on a identifié des sites et des opportunités d’éducation thérapeutique des patients
et de leur entourage familiale [62]. Il s’agit des :
– services d’urgence et hospitalisations ;
– salles de consultations chez les médecins généralistes, cabinets
médicales ;
– groupes scolaires (écoles, lycée, etc.) ;
– écoles de l’asthme (en France par exemple) ;
– équipes mobiles de santé allant au domicile ou sur des sites fréquentés
par certains groupes de patients ;
- centres spécifiques : les nombreuses structures, dénombrées par
l’association d’asthme (comme, en France, les écoles de l’asthme, les
espaces du souffle, etc.) ;
Il semble que les sites idéals pour la mise en œuvre sont les lieux choisis pour
l’éducation, mais aussi les grands espaces, les agences de voyage, les moyens de
transports ( les bus, les cars, l’avion) afin de développer l’information sur la maladie
chez la population générale.
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- 52 -
VI)- Exemples des expériences nationales et internationales
VI-1- Exemples des expériences internationales
a) Livret : un ensemble de fiches pratiques contenues dans le livret ci-dessous
(éducation thérapeutique du patient asthmatique en France) : [37]
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L’asthme,
. Qu’est-ce que c’est ?
l’asthme est une maladie chronique assez fréquente. On peut être asthmatique mais
ne pas présenter de crises. L’asthme peut être intermittent, ou bien équilibré par le
traitement. L’asthme est souvent imprévisible : certaines crises peuvent être graves,
aussi, tout signe d’asthme doit être pris en compte.
. Que se passe t-il dans les poumons lors d’une crise d’asthme ?
La crise d’asthme est liée à deux phénomènes au niveau de la bronche :
- la contraction musculaire : bronchospasme (traité par les bronchodilatateurs : les
béta2-mimétiques et les anticholinergiques essentiellement) ;
- l’inflammation (traitée par les corticoïdes).
. Certains médicaments peuvent être dangereux :
lisez les notices ou demandez conseil à votre médecin.
- les anti-inflammatoires non stéroïdiens.
- L’aspirine.
- Les béta-bloquants (attention aux collyres).
. Le tabac
Le tabagisme, qu’il soit actif ou passif, aggrave l’asthme car le tabac aggrave
l’inflammation des bronches et diminue l’efficacité des traitements inhalés.
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Lutte contre les acariens
. Qui sont-ils ?
- Les acariens représentent l’allergène principal de la poussière de maison et sont la
première cause d’allergie respiratoire en France.
- Ces micro-organismes se nourrissent de squames humaines. Une humidité élevée
et une température de l’ordre de 18 à 22°C sont des facteurs essentiels pour leur
bien-être et leur prolifération.
- La chambre à coucher constitue leur habitat de prédilection.
. Comment leur rendre la vie difficile ?
- Préférer les revêtements de sols lavables.
- Préférer les matelas et oreillers en mousse.
- Eliminer la plume de tous les lits.
- Eviter les tentures au mur et les doubles-rideaux non lavables.
- Pour les enfants, limiter le nombre de peluches et les choisir lavables. Les mettre
au congélateur au moins une fois par mois.
- Envelopper le matelas dans une housse antiacariens.
- Faire le ménage la fenêtre ouverte.
- Aérer la chambre tous les jours.
- Bannir l’usage du balai et préférer l’aspirateur (ou laver si sol lavable).
- Passer l’aspirateur une fois par semaine.
- Changer les draps toutes les semaines.
- Proscrire les chiffons secs et plumeaux.
- Laver les rideaux régulièrement.
- Traiter la chambre et la literie tous les trois mois avec un produit antiacariens.
- Eviter tous les nids à poussières : rayonnages, grosses pantoufles de laine, etc.
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- 55 -
Le débit expiratoire de pointe (DEP)
Le débit expiratoire de pointe est mesuré par le débitmètre de pointe. C’est le
volume d’air maximum que peut atteindre l’air en passant dans vos bronches. Il
permet de dépister une aggravation de votre asthme, avant même que vous ne
ressentiez un essoufflement ou un autre symptôme.
. Comment mesurer le DEP ?
1. Se tenir debout ou assis le corps droit.
2. Ramener le curseur sur zéro.
3. Tenir l’appareil sans gêner le déplacement du curseur.
4. Inspirer au maximum par la bouche.
5. Mettre l’embout dans la bouche en serrant bien les lèvres autour pour
éviter les fuites.
6. Souffler de toutes ses forces et aussi vite que possible.
7. Faire 2 à 3 essais et noter le meilleur chiffre obtenu.
. Quand mesurer le DEP ?
- Matin et soir, avant la prise de vos sprays, après les changements de
traitements, pour permettre à votre médecin d’adapter les doses.
- Lors de chaque crise, pour en évaluer la gravité.
- En cas d’apparition d’un signe d’aggravation de votre asthme
(essoufflement, sifflement, toux nocturne ou répétée, oppression
thoracique).
- En cas de facteur de déséquilibre de la maladie (infection ORL ou
bronchopulmonaire, rencontre avec un allergène, exposition à un
irritant bronchique : tabac, pollution, produits chimiques…, efforts,
stress et émotion, certains médicaments : aspirine, anti-
inflammatoires non stéroïdiens, béta-bloquants, certains aliments).
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- 56 -
Plan d’action personnalisé
Votre meilleure valeur de débit expiratoire de pointe est de ………. l/min
(lorsque vous vous sentez bien, en période d’accalmie de votre asthme).
Votre traitement
- ………. - ……….
- ………. - ……….
DEP au dessus Zone verte Continuer le traitement actuel sans
de …..l/min ----à Asthme bien ----à modification
(>80% de votre maîtrisé
meilleur DEP)
DEP en dessous Zone orange Faire le traitement de la crise et
de …..l/min ----à Asthme ----à joindre rapidement votre médecin
(60 à 80% de votre s’aggravant ?
meilleur DEP)
DEP en dessous Zone rouge Faire le traitement de la crise et
de …..l/min ----à Asthme ----à joindre immédiatement votre médecin
(<60% de votre déséquilibré ou un service des urgences
meilleur DEP)
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- 57 -
Conduite à tenir en cas de crise d’asthme
- Inhalation de 2 bouffées d’un médicament bronchodilatateur :…………………………
- Si pas d’amélioration ou amélioration partielle après 10 à 15 min, reprendre 2
bouffées.
- Si pas d’amélioration ou amélioration partielle après 1O à 15 min, reprendre
encore 2 bouffées.
. Dans quel cas appeler un médecin ou un service d’urgence ?
- Crise ne s’améliorant pas rapidement (en 20 à 30 minutes) malgré le
traitement.
- DEP<150 ou <30% de la valeur optimale personnelle,soit :………………
- Impossibilité de parler ou de tousser, impossibilité à trouver l’air.
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- 58 -
Grille d’évaluation des habiletés gestuelles par la démonstration
Exemple1 : prise de deux bouffées d’un aérosol-doseur (spray).
Nom du patient :………………………………………………………………………………………
Grille remplie le :………………………………………………………………………………………
Observations Acquis Non acquis
1. Retirer le capuchon.
2. Agiter le spray.
3. Maintenir l’aérosol verticalement
(embout buccal vers le bas).
4. Expirer sans forcer et bloquer la respiration.
5. Serrer l’embout buccal entre ses lèvres.
6. Appuyer sur la cartouche et inspirer
profondément.
7. Retirer le spray de la bouche.
8. Retenir la respiration 5 à 10 secondes.
9. Respirer normalement.
10. Attendre 30 secondes et recommencer
l’opération.
11. Effectuer les deux bouffées séparément.
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- 59 -
Exemple2 : prise de deux bouffées d’un aérosol-doseur (spray) avec une chambre
d’inhalation.
Nom du patient :………………………………………………………………………………………
Grille remplie le :………………………………………………………………………………………
Observations Acquis Non acquis
1. Retirer le capuchon.
2. Agiter le spray.
3. Adapter le spray à la chambre d’inhalation
(embout buccal vers le bas).
4. Serrer l’embout buccal de la chambre entre
les lèvres.
5. Appuyer sur la cartouche.
6. Inspirer et expirer normalement cinq fois
de suite (bien entendre le clapet).
7. Retirer la chambre de la bouche.
8. Attendre 30secondes et renouveler
l’opération.
9. Effectuer les deux bouffées séparément.
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- 60 -
Exemple3 : utilisation d’un système d’inhalation de poudre sèche type ¨Turbuhaler¨
Nom du patient :………………………………………………………………………………………
Grille remplie le :………………………………………………………………………………………
Observations Acquis Non acquis
1. Dévisser le capuchon.
2. Tourner la molette à fond vers la droite puis
vers la gauche jusqu’à entendre un ‘clic’.
3. Expirer sans forcer en dehors de l’appareil et
bloquer la respiration.
4. Serrer l’embout buccal entre ses lèvres.
5. Inspirer profondément.
6. Retirer le système de la bouche.
7. Retenir la respiration 5 à 10 secondes.
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- 61 -
Fiche de surveillance du DEP
Date
DEP l/min
(M=matin ; S=soir)
M S M S M S M S M S M S M S M S
800
750
700
650
600
550
500
450
400
350
300
250
200
150
100
50
0
Mesure de nuit
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- 62 -
Fiche de surveillance des symptômes de l’asthme
Symptômes : répondre par (0), (+), (++), (+++) en fonction de la sévérité des
symptômes.
Toux
Gêne ou
essoufflement
à l’effort
Respiration sifflante
Gêne respiratoire
et toux nocturne
Gêne ou
essoufflement
au repos
Oppression
Thoracique
Béta2-mimétiques
(nombre de
bouffées)
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b) brochures, publiées aux Etats-Unis au profit des patients asthmatiques :
Exemple1 : Les facteurs impliqués dans le développement de l’asthme aux Etats-
Unis : [46]
Copyright 2004, 3M pharmaceuticals
Exemple 2 : Les types de débitmètres de pointe : [46]
Exemple 3 : Chambre d’inhalation : [76]
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- 64 -
Exemple 4 : brochure publiée en France au profit des patients asthmatiques. [79]
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- 66 -
c) dépliant :
Exemple1 : plan d’action pour asthme au Canada [79]
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- 67 -
Exemple2 : « Asthme : il faut le vaincre », publié par la comité national contre les
maladies respiratoires et la tuberculose, en France ;
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Exemple3 : un dépliant sur l’asthme pour les écoliers asthmatiques en Arabie
saoudite : [78]
:تعریف مرض الربو ғ Ǜ ǚ Ғ Ǜ ҳ əǛ Қ
əǓ Ǜ Ғ ҚƏ əǚ ǚ Ғ ǘǚ ǚҒҰ Қ Ǜ Ғ Қ ǚ ǚ җ ǔ.
ǚ ǐӨ җ ǚ ғ Ǜҳ 25 Ғ ǐ ǔ Ǜ ǚ ǐ Ǜ ǚ ǐ
ǚ ǚ Ө ǐӨ ǚ4 – 5 ғ ǚ Ө ǚ Ғ ҳ Ө үǚ Қ .
التظاھرات السریریة : Ǜ Қ ǚ Қ ǚ Қ ǜ ǚ Ǜ һ ǚ
. Ғ ǛҚ ǚ ǚ ǚ Қ ǚ
Ǜ ǚ الصفیر ( الوزیز )
و تختلف مدة النوبة الربویة بحسب شدتھا فھي تستغرق من
ة ساعات إلى عدة أیام في عد الحالات الشدیدة .
Page 69
- 69 -
ң ƯƯƯƯ ǚ: Ғ ǚ Ғ ǚ ҒҰ Ǜ Ғ Ə ǚ ғ ǛҸ ǚ
Ң Ғ əǐ Ө ң ǚ ǚ: شكل حب وب أو ش راب على ( موسعات القصبات •
)أو استنشاق .الأدویة الممیعة للبلغم • )أحیاناً ( الكورتیزون • .المضادات الحیویة •
و النوب ات الربوی ة الأكث ر ش دة تتطل ب التن ویم وقای ة م ن بالمستشفى ، و ھناك أدویة حدیث ة تفی د ال
.نوبة الربو قبل حدوثھا : ǚ Ғ ǎ ǔ əǓҗ Ғ Ǜ Ҹ Ғ ǚ əǚ ǚ Ғ ҚƏ Ғ ǘǛ əǚ ǔ : Ң Ғ ǘǚ ǚ ғ Ǜ ǚ Ү
Ǜҗ – Қ ǐ – Ǜ Ǜ Ǜ җ ҮǘǛҚ Ө ǔ əǓ : ғ Ǜ ǚ җ қǚӨҳǔ
• ơǛ ǚ Ғ ǚ Ǜ Ə ǚ җ. Ғ ǘǚ ǚ ғ Ǜ Ǜ Ғ Ҹ ǚ
• . Ғ ǛƏ ǚ əǚ ǚ ǚ ǔ əǛ • ǚ ǛƏ ǚ ơǛ ǚ җ
. Ғ ǘǚ ǚ ғ Ǜ
Page 70
- 70 -
Ғ Ө ǚ җ ǚ: Қҳ Қ Ǜ ǚ ǜǛ ǚ Ǜ ǐ Ǜ ҳ Ғ ǛҰ ǔ
Ǜ ү Ө ү ǔ ңǛ ҚҸ Ǖ Ғ Ө ǚ Ғ Ҹ ǚ ) ǚ ¤ Ғ Ө ǚ ǚəǔ ¤ ǚ (
Ғ ǛҚ ǚ Ǜ ǚ ǔ Ǜ Қ ǚ Ұ : • Ғ Ǜ ǔ Ғ Ө ǚ ǚəǔ ǔ Ө ǚ ǚ
ǔ Ǜ Ǜ. • Ғ ұ ǚ Ǜ Ǜ Қ Қ ǚ Ғ ə ǚ Ө ӨҸҗ
Ғ ǛҰ ǚ Ǜ җǚ ҝǑҗ Ǜ Ǜ җ. • Ǜ ǜǛ ǚ ǚ Ғ Ǜ
Ǜ Ө ǚ Ғ ə ǚ Ǜ җ Ұ җ. • ơǚ Ө ǚ Ǜ Қ Ғ Ө ǚ Ǜ ǚ Ǜ ǚ Ǒҗ. • Ғ Ǜ ǚ Ғ Ǜ ǚ Ǜ Қһǚ Ө Ұ ǚ Ғ Ǜ ǚ Ұҗ. • Ғ Ǜ ǚ Ғ Қ ǚ ǚ Ғ .
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- 71 -
Exemple4 : dépliant sur la prise en charge de l’asthme en Arabie saoudite : [21]
الربو الشعبي
من سكان % 10 – 5الأمراض الشائعة سواء في البلدان المتقدمة أو النامیة حیث یصیب ما بین ھو أحدملك ة العربی ة الس عودیة ف ي من اطق الم% 23 – 4الع الم ومحلی ا تت راوح نس بة الإص ابة ب الربو الش عبي م ا ب ین
المختلفة إلى تضيقها ومن ثم ظهور أعراض مرض الربو ، وأغلب هو يج في القصبات الهوائية عند تعرضها لبعض المهيجات مما يؤديو
وتساعد برامج التأهيل التنفسي بعض مرضى الربو . الحالات يتم علاجها بسهولة عند مراجعة الطبيب المعالج بانتظام
ǚ ǜ Ǜ ǐ : وانقباض العضلات الملساء لهذه تحدث الأزمة الربوية نتيجة لالتهاب مزمن في جدران الشعب الهوائية يؤدي لتراكم الإفرازات
ت في شدا ومدا من مريض الشعب وتشجنجها مما يؤدي لحدوث الأعراض التي تحدث في صورة صفير من الصدر وتختلف النوبا لآخر
: العوامل المثیرة للأزمة الربویة : المھیجات الداخلیة –) أ
طرابات في الجهاز له مثل البكتيريا والطفيليات هذا بالاضافة إلى اظوهي التي تنتج من استجابة الجسم لوجود جسم غريب داخ المناعي للجسم
:الالتھابات ض عیفة ، ) الأنفل ونزا ( دري م زمن تك ون قدرت ھ عل ى مقاوم ة ن زلات الب رد ـالشخص المصاب بمرض ص
تستغرق وقتاً ) ذات الرئة (وكذلك الإصابة بالتھاب في الشعب الھوائیة أو الرئة . بحیث تسبب لھ انتكاسة صحیة .أطول حتى یتخلص الجسم منھا
: المھیجات الخارجیة –) ب : المحيطة بالمريض وتشمل ما يلي وهي تنحصر في المهيجات الموجودة في البيئة
:ومنھا : المواد الكیمیائیة / أولاً .التعرض للدخان بجمیع أنواعھ ، مثل دخان السجائر ، والسیجار ، والفحم )1
.تلوث الھواء بسبب عادم السیارات والشاحنات )2 .الخاصة بالجدران ) البویات ( الأصباغ )3 .بخاخات الشعر ، والعطور ، ومزیلات الروائح )4 .المنظفات المنزلیة الخاصة بالمطبخ ودورات المیاه ، أو معقمات المسابح )5 البخاخات أو البودرة القاتلة للحشرات )6
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- 72 -
بعض هذه اموعة أيضا الغبار المتصاعد من الأرضيات والفطريات التي توجد في مرشحات المكيفات وريش الطيور المستخدم فيو المخدات وكذلك لعب الأطفال
:تغیرات الطقس / ثانیاً .تغیرات المناخ ؛ كزیادة الرطوبة أو الحرارة أو البرودة أو الجفاف
:مھیجات القصبات الھوائیة / ثالثاً. .الإجھاد الریاضي الناتج عن طول الجھد الریاضي أو الإسراع فیھ - ] .سفلیت [ بعض الأطعمة ، أو الصبغات المضافة لھا مثل مادة - .الحشائش والأعشاب - .الفطریات ، والعثة التي توجد في أماكن نظافتھا متدنیة - .ات والطیور الروائح المنبعثة من الحیوان -
:المؤثرات النفسیة / رابعا .الخوف والقلق والاكتئاب والضغوط النفسیة : مثل
الأعراض :أعراض الربو تحدث على شكل نوبات ، وأھم ھذه الأعراض
.ضیق في التنفس )1 .سعال )2 .سماع صفیر في الصدر )3
الأولیة الدالة على الإصابة بانتكاسة صحیة الأعراض .لغم مع تغير في لونه إلى أصفر أو أخضر ، وفي بعض الأحيان يكون مصحوباً ببعض الدم ازدياد كمية الب )1 .الاحتیاج للبخاخ الموسع للقصبات الھوائیة لمرات أكثر )2 .ضیق في التنفس أكثر من المعتاد وخصوصاً عند أداء المجھود )3
طات الیومیة الإحساس بالتعب أو الإجھاد مع خمول ، وعدم المقدرة على القیام بالنشا
ǚ ǚ ǚ ǐ Ғ Ǜ ǚ تجنب التعرض للعوامل المثی رة للأزم ة البوی ة مث ل التع رض لل دخان والأبخ رة الكیماوی ة والغب ار والطباش یر – 1
الھواء البارد المباشر باستمرار والعطور والبخور والدھانات و نفلونزا ونزلات البرد سي مثل الاعلاج أمراض الجھاز التنفسي العلوي الفیرو – 2 ن الأدویة والطعام المسبب للربو الامتناع ع – 3 ي سواء في البیت أو في المدرسة التقلیل من الاجھاد البدني والنفس – 4 وكیفیة استعمال الأدویة التوعیة الصحیة للآباء والأمھات والمعلمین والمعلمات عن أزمات الربو – 5 رضھ وأسبابھ وكیفیة الوقایة منھ متوعیة المریض بالربو عن – 6 لأشعة على الصدر لمنع المضاعفاتعمل الفحوص الدوریة وا – 7
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أسئلة وأجوبة حول مرض الربو
؟ هل يمكنني كمصاب بالربو ممارسة الألعاب أو التمارين الرياضيةیة قبل البدء بالریاضة وتعتبر نعم ، یمكنك ممارسة ھذه التمارین طالما أنك تتناول الأدویة الموسعة للشعب الھوائ
بعض أنواع الریاضة كالسباحة أفضل من غیرھا بالنسبة لمرضى الربو ، تذكر ألا تفرط في ممارسة التمارین .الریاضیة إلى أن تصبح لائقاً بدنیاً
ما هي الإشارات التحذيرية التي يشعر بها مريض الربو قبل حدوث النوبة ؟ي أي وقت ، فإذا شعرت بأن أعراض الربو لا تزول بعد تناول العلاجات المھدئة یمكن أن تحصل نوبات الربو ف
عندئذ تكون حالة الربو لدیك في ازدیاد ، راجع طبیبك فوراً فقد تكون بحاجة إلى جرعات أكبر من العلاجات .الوقائیة كي تتمكن من السیطرة على الربو
هل يمكن الشفاء من مرض الربو ؟من الأطفال الذین یصابون بالربو قبل سن % 80اللجوء إلى االله تعالى بالدعاء ، ثم اعلم أن أكثر من أولاً لا بد من
دخول المدرسة تزول أعراض الربو لدیھم قبل أو عند سن البلوغ ، كما أن العلاجات المتطورة أصبحت في متناول .مرضى الربو
هل تسبب أدوية الربو التعود أو الإدمان ؟لأدویة أو البخاخات إطلاقاً أي تعود أو إدمان لدى المصابین بمرض الربو ، وعلى العكس من ذلك فإن لا تسبب ا
البخاخات تعتبر أفضل طرق العلاج الموصى بھا من قبل الجمعیات المحلیة والعالمیة ، حیث إنھا تضع علاج الربو الجانبیة ، على عكس طرق العلاج الأخرى مباشرة في الرئة وتكون عندئذ كمیة العلاج قلیلة مما یقلل الآثار
.كالأقراص والحقن وغیر ذلك
هل يمكن لمرضى الربو أن يعيشوا حياة طبيعية ؟ .نعم ، لیس ھناك من سبب یمنع مرضى الربو من العیش بشكل طبیعي طالما أنھم یداومون على تناول العلاج یومیاً
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d) les enregistrements vidéo, et les multimédias :
-Exemple d’une vidéo à propos les méthodes de contrôle de l’asthme à
domicile présentée en anglais d’une durée de 12 minutes sous le
thème : « controling asthma at home » [54] pour visualiser la vidéo :
http://www.asthmamoms.com/movies/hebb.wmv
-Exemple des enregistrements audio-visuels sur la qualité de prise en charge
thérapeutique faits en anglais et en langue espagnol pour les asthmatiques et le
grand publique [10]:
http://www.betterasthmacare.org/index.cfm
-Exemple des sites éducatifs internet aux États-Unis pour l’apprentissage de
la maladie asthmatique, des épisodes de l’asthme, ainsi que leur prise en charge :
[56] voire les sites :
http ://www.aanma.org/breatherville.htm
http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/tutorials/ashtma/htm/_no_50_no_0.htm [6]
- Enregistrement audio visuel précisant les meilleurs méthodes de gestion de
l’asthme dans les établissements scolaires aux Etats-Unis [53] : « Asthma
management in the school. Voire :
http//www.asthmamoms.com/movies/sbb.wmv
-Exemple de logiciel d’apprentissage au profit des patients asthmatiques aux
Etats-Unis fait en anglais [55], pour l’accéder voire :
http://www.aaaai.org/patients/just4kids/brainpop/brainpop.swf
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VI-2- Exemple des expériences nationales
a) Livret :
Exemple d’un livret publié en bi langue (en français et en arabe) au profit des
asthmatiques « la maison d’asthme » et « AMAPES : l’association marocaine de
prévention et d’éducation pour la santé » sous le thème ;
« Mieux connaître l’asthme pour mieux le contrôler » [44]
b) Dépliant :
Exemple d’un dépliant publié par « AMAPES » et « La maison d’asthme » sous
thème : « Mieux connaître l’asthme pour mieux le gérer » [44]
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c) Brochures : publiées en bi langue par « AMAPES » (en français et en arabe)
Exemple1 : « mieux connaître l’asthme » [45]
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Exemple2 : « Contrôler l’asthme » [45]
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VII) Proposition des supports pédagogiques
VII-1- brochures ou affiches [30, 67]
Les brochures proposées sont faites au service de pneumologie au CHU HASSAN II
Fès, et sont publiées en langue française au site de l’association marocaine d’aide
aux malades atteints de pathologies respiratoires chroniques (Anfas-fès :
www.anfas_assoc.net). Ces brochures peuvent être utilisées aussi sous forme
agrandie affichée. On a réalisé une traduction en arabe de ces supports,
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a) Usage du SPRAY :
TECHNIQUES D’INHALATIONUsage du SPRAYPneumologie
CHU de FèsMaroc
1- Tenir verticalement le Spray, embout vers le bas. Enlever le capuchon
2- Agiter bien le Spray
3- Expirer profondément 4- Se tenir en position droite
5- Placer l’embout devant la bouche, presser sur le contenant en métal et inspirer profondément
6- Retenir la respiration pendant quelques secondes
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تقنیات الإستنشاق
)أو الرابوز(كیفیة استعمال الرشاش ) أ
جیدا) الرابوز(حرك الرشاش - 2 عموديبشكل ) الرابوز(ك الرشاش أمس -1
، ثم افتحھوموجھ نحو الأ سفل
)ة مستقیمةكن في وضعی(استقم -4 عمیق قم بزفیر -3
حبس عملیة التنفس لبضع ثوانا -6 في فمك، اضغط على ضع فوھة الرشاش -5
جانبھ المعدني وخذ شھیقا عمیقا متزامنا
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b) Usage de la chambre d’inhalation :
5- laver la chambre par de l’eau au moins une fois par semaine
PneumologieCHU de Fès
Maroc
4- Placer l’orifice buccal de la chambre dans la bouche. Presser sur le contenant. Inspirer et expirer lentement trois à quatre fois
3- Placer le Spray dans l’ouverture de la chambre d’inhalation située à l’opposé de l’orifice buccal
1- Réunir les 2 parties De la chambre d’inhalation puis appuyer pour les assembler
2- Agiter bien le Spray après avoir enlever le capuchon
CHAMBRE D’INHALATION
6- laisser la chambre d’inhalation sécher à l’air libre sur un linge propre
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ستنشاقة الاقة إستعمال غرفطری) ب
بعد فتحھ) الرابوز(حرك جیدا الرشاش -2 ستنشاق بإحكامة الاي غرفأجمع جزء -1
ستنشاق في فمك ثم إضغط علىة الاأدخل فتحة غرف -4 ستنشاق ة الافي فتحة غرف) الرابوز(رشاش ضع ال -3
محتوى الرشاش وتنفس ببطء لثلاث إلى أربع مرات التي توجد في الجھة المقابلة لفتحة الفم
ستنشاق فوق مندیل نظیف ودعھاة الاضع غرف -6 ستنششاق بالماء مرة في الاة إغسل غرف -5
حتى تنشف لأسبوع على الأقلا
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c) Usage de TURBUHALER :
TECHNIQUE D’INHALATIONUsage du TURBUHALER
PneumologieCHU de Fès
Maroc
1-Tenir verticalement le Turbuhaler, dévisser et enlever le couvercle
2- Tourner la base vers la droite puis revenez vers la gauche jusqu’à entendre un clic
4 – Serrer les lèvres autour de l’embout puis inspirer profondément
6 - Retenir la respiration quelques secondes
3– Expiration profonde
Clic!
7–Remettre le couvercle verticalement
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"توربوھالر"ستعمال طریقة ا) ت
نحو یمینك ثم أرجعھ نحو " لتوربوھالر"أدرالجزء الأسفل -2بشكل عمودي، " توربوھالر"أمسك -1
"كلیك"شمالك حتى سماع فك الغطاء ثم أزلھ
بین شفتیك ثم خذ" توربوھالر"إحكام أمسك ب -4 ققم بزفیر عمی3-
شھیقا بعمق
لغطاء بشكل عمودياأرجع -6 انحبس التنفس لبضع ثوا5-
كلیك
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d) Usage de DISKUS : [17]
TECHNIQUE D’INHALATION Usage du DISKUS
PneumologieCHU de Fès
Maroc
1- Tenir le boîtier dans une main
3- Faire glisser le levier aussi loin que possible, jusqu’à entendre un clic
5– Serrer les lèvres autour de l’embout puis inspirer profondément
7- Fermer le Diskus en ramenant la partie mobile à sa position initiale jusqu’à entendre un déclic
4- Expiration profonde
2- Ouvrir le boîtier en poussant le couvercle
Clic!!
6-Retenir la respiration pendant quelques secondes
Déclic!!
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"دیسكوس"كیفیة استعمال ) ث
وذلك بسحب الزناد" دیسكوس"فتح علبة ا -2 بیدك " دیسكوس"أمسك علبة -1
"كلیك"حة المفتاح إلى أبعد حد ممكن، حتى سماع قم بإزا -3
قیعمبشھیق قم بین شفتیك ثم" دیسكوس"أمسك بإحكام فتحة -5 قم بزفیر عمیق -4
"كلیك"غلق العلبة وذلك بإرجاع الزناد إلى موضعھ حتى سماع أ -7 حبس التنفس لبضع ثوان ا-6
كلیك!!
كلیك!!
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e) Utilisation de gelule de poudre sèche :
TECHNIQUES D’INHALATIONGELLULE DE POUDRE SECHE
(Usage de FORADIL)PneumologieCHU de Fès
Maroc
1- Tenir verticalement l’inhalateur et enlever le capuchon
2- Ouvrir l’inhalateur en pivotant l’embout buccal dans le sens de la flèche
3- Placer la gélule dans le compartiment situé dans le socle de l’inhalateur
7- Placer l’embout devant la bouche, serrer les lèvres tout autour et inspirer profondément tout en entendant un ronronnement
5- Appuyer, une seule fois, sur les 2 boutons poussoirs pour percer la gélule
4- Refermer l’embout buccal 6- Expirer profondément
8- retenir la respiration pendant 5 à 10 secondes.
9- Ouvrir l’inhalateur et s’assurer que la gélule est vide, sinon répéter les étapes 5, 6, 7, 8
12- Fermer l’embout buccal et remettre le capuchon
11- Vérifier que la gélule est vide
10- Ouvrir l’inhalateur et retirer la gélule
TECHNIQUE D’INHALATION GELULE DE POUDRE SECHE
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كبسولات الغبار الجاف كیفیة استنشاق) ج
الجزء إدارةذلك بستنشاق وفتح جھاز الاا -2 ستنشاق بشكل مسك جھاز الاا - 1
العلوي في اتجاه السھم عمودي وأزل غطاءه
از الإستنشاق بدوان الجزء العلويأغلق جھ -4 ستنشاق ضع الكبسولة في قلب جھاز الا -3
في اتجاه السھم
قم بزفیر عمیق -6 ضغط على الزرین مرة واحدة ا -5
لإحداث ثقوب في الكبسولة
حبس التنفس لخمس إلى عشر ثوانا -8 شفتیك واستنشق بعمق أمسك بإحكام فتحة الجھاز بین -7
غطاءلغلق الجزء العلوي للجھاز وأعد اأ -10 فتح الجھاز وأخرج الكبسولة ثم تأكد من أنھا فارغة ا-9
8، 7، 6، 5: إن لم تكن كذلك أعد المراحل
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VII-2- livret : [17] guide en langue française réalisé par « conseil du médicament »
et on l’a traduit en arabe ;
Le voyageur asthmatique :
recommandations et pièges à éviter Envie de partir vers des zones exotiques ? Pour les patients asthmatiques,
certaines précautions s'imposent. Le voyage vers des milieux allergéniques
totalement différents peut parfois favoriser les crises. Trousse de voyage, transport,
choix de la résidence et du lieu de voyage… Un petit guide du routard qui ne
manque pas de souffle ! Un certain nombre de règles et de conseils simples
permettent aux asthmatiques de voyager normalement. Quelques précautions sont à
prendre concernant la trousse de voyage, le transport, le choix de la résidence ou le
lieu de voyage.
La trousse de voyage
Elle renferme les médicaments habituels de l'asthmatique : broncho-
dilatateurs et anti-inflammatoires. Aérosols, comprimés et formes injectables seront
placés dans un bagage à main facilement accessible, avec le matériel adéquat. En
effet, il faut à tout instant pouvoir faire face à une crise.
Il peut être utile également d'emmener un débitmètre de pointe (DEP) afin
d'évaluer une gêne respiratoire et d'adapter le traitement.
Pour les jeunes enfants asthmatiques, une chambre d'inhalation (pour les
corticoïdes inhalés et les bronchodilatateurs) est souvent nécessaire.
En cas d'allergie aux piqûres d'hyménoptères (abeilles, guêpes, fourmis), il
faut absolument avoir avec soi des corticoïdes injectables et du chlorhydrate
d'adrénaline, ainsi qu'un document signalant l'allergie et la conduite à tenir en cas
d'incident grave.
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Les vaccinations
Avant tout voyage à l’étranger, il faut se renseigner sur les vaccins
nécessaires et recommandés.
Par ailleurs, les patients asthmatiques âgés peuvent être vaccinés
préventivement contre le pneumocoque.
Le transport
En voyage, quel que soit le moyen de transport, attention aux bouches
d'aération et de ventilation, aux appareils à air pulsé, ainsi qu'aux changements
brutaux de température dus aux climatiseurs.
Le voyage en avion ne pose aucun problème particulier sauf avec les
ventilations orientables. Attention aux rhumes et obstructions nasales, qui peuvent
s'allier aux différences de pressurisation pour abaisser la saturation sanguine en
oxygène. Dans les trains, attention aux animaux, au tabac et aux ventilations sous
les fenêtres. Les voitures seront soigneusement et régulièrement dépoussiérées au
cours d'un long voyage. Attention, chez l'asthmatique sévère les longs voyages en
voiture sont un facteur déclenchant important de crise.
La maison de vacances
Les maisons de vacances, ouvertes seulement pour l'été, sont pleines de
poussières éventuellement allergènes. Ce sont des nids d'acariens. Si possible,
demander que les pièces soient aérées et bien déshumidifiées (chauffage en hiver)
quelques jours avant l'arrivée.
Dans les maisons de location, attention aux literies anciennes, couettes et
traversins en plume. Ne pas oublier d'emporter une housse anti-acariens, une
bombe acaricide et un oreiller en synthétique.
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Le lieu de séjour
Mieux vaut éviter la pleine campagne entre mai et août pour un allergique aux
pollens. De même, la proximité d'un zoo est évidemment à proscrire pour un
allergique aux poils d'animaux. Attention aux vents dominants, qui transportent les
particules allergisantes sur plusieurs kilomètres.
A l’étranger, il est important de se procurer avant le départ les numéros des
différents services d’urgence, des médecins et de l'Ambassade de Maroc. Les climats
extrêmes, chaleurs ou grands froids, vents violents et des hautes altitudes doivent
être si possible évités.
A ne pas oublier
Avant de partir, ne négligez pas les diverses assurances, les certificats de
vaccination et les prescriptions médicales usuelles pour parer à toute éventualité.
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نصائح وتوصیات للمسافر المصاب بالربو
ن مختلفة لألإحتیاطات أثناء ذھابھم إلى مناطق بعض ا تخاذا) الضیقة(ن المصابین بالربو یلزم المسافری
بفضل ! مرشد لمستعملي الطریق ھذا كتیب. السفر إلى أماكن مثیرة للحساسیة یمكن أن یساھم في حدوث النوبات
اطات یحتیجب اتخاذ بعض الا. ي وبدون مشاكلائح بسیطة یمكن للمرضى بالربو السفر بشكل عادعد ونصاعدة قو
.صوص محفظة السفر، وسیلة النقل، وإختیار مكان الإقامة أو وجھة السفربخ
:محفظة السفر
لإلتھاب ى مضادة لأدویة موسعة للقصبات الھوائیة وأخر: تحتوي على الأدویة المعتادة لمرض الربو
طبعا یجب على المریض أن یكون في . على شكل رشاش، أقراص وحقن توضع في حقائب یدویة سھلة الإستعمال
.ضیقةكل لحظة قادرا على علاج أي نوبة أو حالة
صعوبة في التنفس أي لقیاس الوظیفة الرئویة من أجل تقییم) DEP(من المھم اصطحاب جھاز صغیر
خصوصا للمرضى ستنشاق لأنھا تكون في أغلب الأحیان ضروریةأیضا اصطحاب غرفة الا و ومراجعة العلاج
.الصغار السن
التوفر على أدویة قشریات یجب ) نحل، زنابیر،نمل(في حالة وجود حساسیة للسعات الحشرات
.الحساسیة یةإلى نوع شكل حقن أو على ھیدروكلورید الأدرینالین وأیضا على شھادة تشیر على) كورتیكوید(
:التلقیح
قبل أي سفر نحو دولة في الخارج یجب على المریض الإستفسار عن اللقاحات الضروریة والتي ینصح
.)بنوموكوك( الإلتھاب الرئوي مكروب أیضا یمكن للعجزة المرضى بالربو التلقیح الوقائي ضد. بھا
:وسیلة النقل
اه إلى فتحات التھویة، إلى أجھزة التھویة وإلى بنتة النقل المستعملة للسفر یجب الالأیا كانت وسی
.ة في درجة الحرارة نتیجة مكیفات الھواءالمفاجئ اتالتغیر
یجب تجنب ومعالجة . لا یطرح السفر عبر الطائرة أیة إشكالیة معینة إلا في ما یخص التھویة الموجھة
م لأن ذلك یمكن أن یتزامن مع التغیرات في الضغط الدموي لخفض تشبع الد ات الأنفنزلات البرد وانسداد
یجب إزالة الغبار من . نتباه إلى الحیوانات الألیفة، الدخان ونوافذ التھویةفي القطارات یجب الا. بالأكسجین
یارات والتي تشكل عاملا یجب الإنتباه للرحلات الطویلة بالس. ة أثناء سفر طویلمنتظم بعنایة وبصورة السیارات
.مسببا للنوبات بالنسبة للمریض بالربو الحاد
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:ستراحةالادور العطل أو
سیة لأنھا تفتح فقط في لمسبب للحسااستراحة أو العطل ملیئة بالغبار حلات المخصصة للاتكون الم
.ف أیاما قلیلة قبل الوصولطلب تھویة الغر إذا أمكن یجب ا للقرادیات لذلك أوكار الصیف، تشكل إذن
:وجھة السفر
لذي لدیھ ماي وغشت بالنسبة للمریض ا يبین شھر ما في الفترة من الأفضل تجنب المناطق الجبلیة
لذي لدیھ حساسیة یبة من الغابات بالنسبة للمریض اكما یمنع التوجھ إلى مناطق قر. حساسیة ضد لقاح النباتات
.ضد شعر الحیوانات
خارجیة من المھم الحصول على أرقام ھواتف أقسام المستعجلات والأطباء وكذا دولةل عند السفر
عاتیة المناخات القاسیة، الحرارة المفرطة، البرد القارس، الریاح ال ویجب تجنب. قنصلیات المغرب قبل المغادرة
.والمرتفعات الشاھقة
:دون ان تنسى
التأمین وشواھد التلقیح والوصفات الطبیة للعلاج لمریض أن لا ینسى مختلف وثائقلى اقبل المغادرة یجب ع
. المستعمل تحسبا لأي طارئ
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VII-3- dépliant : [28] Nous avons réalisé ce guide arabe permettant à
l’asthmatique de reconnaître le niveau de contrôle de sa maladie et la conduit à
tenir, ainsi que certains rumeurs sur l’asthme :
)الربو( الضیقة في تحكمت كیف
علامات التحكم في الضیقة
:ملف رقم: الإسم الكامل
:تاریخ الإزدیاد : العنوان :رقم ھاتفھ : إسم الطبیب المعالج
:، بانقباض في الصدر، بسعالس، بصفیر في الصدرھل أحسست بأزمات إختناق التنف
)لا) (نعم(؟ لأكثر من ثلاث مرات في الأسبوع :أثناء النھار .1 )لا) (نعم(؟ منعني ذلك من القیام بأي نشاط بدني .2
)لا) (نعم(؟ ھذه الأعراض تسببت في إیقاظي من النوم أثناء اللیل .3
)لا( )نعم(؟زرق لأكثر من ثلاث مرات في الأسبوع الأ )الرابوز(ستعمال الرشاش مني ا إستلزم ذلك .4
)لا( )نعم(؟) من القیمة النظریة 80%أقل من (القیاس المنتظم لوظیفتي الرئویة، بآلة صغیرة، منخفض .5
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درجة التحكم في الضیقة
ربو متحكم فیھ لم أجب بنعم لأي من الأسئلة أعلاه - الضیقة بنوبةولم أحس قط -
متحكم فیھ جزئیا ربو
أجبت بنعم لسؤال أو سؤالین أعلاه - ت الضیقة لمرة واحدة أو أكثر خلال سنةبنوبا أو أحس -
ربو غیر متحكم فیھ أجبت بنعم لثلاث أسئلة أعلاه أو أكثر - ت الضیقة مرة في الأسبوعبنوبا أو أحس -
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كیف تتعامل مع مرضك؟
ربو متحكم فیھ
أخذ العلاج الأساسي بانتظام
:إجراءات وقائیة *كالحیوان ات الألیف ة ب المنزل، (تجنب قدر الإمكان العوامل المثیرة لح الات الض یقة -
)الدخان وعلى الخصوص دخان السجائر، المھیجات الأخرىقل ل م ن نس بة القرادی ات بغب ار المن زل بتجن ب الموكی ت، تھوی ة جی دة للغ رف، -
لمزل للشمس ونفضھا، التقلیل من الرطوبةتعریض أثاث ا قم بتمارین ریاضیة بانتظام لتقویة تنفسك -إذا كان ت الإج راءات الوقائی ة غی ر كافی ة، یج ب اتب اع : الع لاج المض اد للالتھ اب *
وصفة الطبیب المعالج، أساسا على شكل كورتیكوید رشاش أحمر اللون )الرشاش الأزرق( إحمل معك دوما الأدویة اللتي تعالج النوبات*
ربو متحكم فیھ جزئیا مراجعة العلاج الأساسي
م ن إج راءات وقائی ة : إستشارة الطبیب المعالج لمراجعة العلاج الأساس ي - ...ضد العوامل المسببة للضیقة، ووصف دواء مضاد للإلتھاب
احمل معك دوما الأدویة التي تعالج نوبات الضیقة لاستعمالھا عند الضرورة
یر متحكم فیھربو غ
!!! مستعجل
یجب إستشارة الطبیب بشكل مستعجل
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! )الضیقة(عن مرض الربو احذر ھذه الشائعات
)خطأ ( : ھومرض حاد سببھ عدوى جرثومیة) الضیقة(الربو .1 )خطأ ( ) : البرد أو النزلة (الربو ھو مراد ف .2
)خطأ ( : الربو ھو مرض معدي .3
: ات الضیقةمن بین علامات نوب .4
)خطأ ( الإحساس بالنوم الشدید وبضبابیة في النظر
)خطأ ( ) الشوكة(عند الإحساس بحالة الضیقة یجب أخذ حقنة .5 )خطأ ( ج الربو بزیارة واحدة للطبیب یمكن علا .6
)خطأ ( یمكن التحكم في الربو بأخذ الدواء لمرة واحدة .7
)خطأ ( عند الشعور بتحسن كن الاستغناء عن الدواء نھائیایم .8
)خطأ ( یسبب الإدمان ) الرابوز(الرشاشاستعمال .9
)خطأ ( إستعمال الرشاش لھ أعراض جانبیة كثیرة .10
)خطأ ( ستغناء عن الطبیب في مقابل التداوي بالأعشاب یمكن الا .11
)خطأ ( لا یمكن لمریض بالربو أن یمارس أیة ریاضة .12
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VII-4- affiche [11]
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Conclusion L’asthme est une des maladies respiratoires chroniques les plus répondues
dans le monde, constitue un véritable problème de santé publique. Sa prise en
charge nécessite une base d’information et d’éducation du patient, de son
entourage familiale, scolaire ou professionnel, et du grand public afin d’aboutir à un
contrôle optimal de l’asthme.
Les supports pédagogiques sont des moyens intéressants aussi bien pour le
médecin généraliste que pour le spécialiste.
Les supports pédagogiques constituent des outils intéressants pour
transmettre les conceptions que le malade et ses proches et la population générale
doivent acquérir pour comprendre la maladie, le traitement et la prévention, et pour
coopérer avec l’équipe soignante afin de mieux contrôler l’asthme, de diminuer les
hospitalisations et les recours aux urgences, de diminuer les absentéismes
professionnels et de vivre le plus sainement possible avec un maintien voire une
amélioration la qualité de vie.
Notre travail s’inscrit dans le cadre :
- d’enrechir des expériences nationales dans le domaine de la communication
entre le malade et le personnel soignant,
- et aussi d’adaptation des supports pédagogiques à notre contexte
socioculturel.
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Résumé
L’asthme constitue dans le monde entier l’une des pathologies chroniques les
plus fréquentes, cause de morbidité et de mortalité élevées dans les pays
occidentaux, et qui devient aussi préoccupante dans les pays en voie de
développement. Sa prévalence est en augmentation malgré les progrès réalisés dans
la connaissance de ses mécanismes et de son traitement, et constitue un véritable
problème de santé publique. En fait, il parait, actuellement, évident en particulier
pour les maladies chroniques dont l’asthme fait partie, qu’ il importe non pas tant
de traiter la maladie que de traiter le malade dans toute sa globalité. Il importe de
tenir compte de la représentation de la maladie par le patient, de sa perception des
symptômes et des signes alarmants nécessitant une consultation en urgence, de ses
projets de vie face à sa maladie, du rôle de la famille, de l’entourage et de grand
public, ainsi que des différentes stratégies thérapeutiques pharmacologiques et non
pharmacologiques que lui seront proposées. D’où le concept d’éducation
thérapeutique qui est un processus continu, intégré aux soins, et centré sur le
malade.
Les supports pédagogiques constituent des outils intéressants pour
transmettre les conceptions que le malade et ses proches et la population générale
doivent acquérir pour comprendre la maladie, le traitement et la prévention, et pour
coopérer avec l’équipe soignante afin de mieux contrôler l’asthme, de diminuer les
hospitalisations et les recours aux urgences, de diminuer les absentéismes
professionnels et de vivre le plus sainement possible avec un maintien voire une
amélioration la qualité de vie.
Nous avons cité dans ce travail une revue des expériences nationales et
internationales proposées dans ce domaine, enfin nous avons établi certains
modèles des supports pédagogiques, types brochures ; livret ; dépliant et affiche,
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pouvant servir pour une meilleure prise en charge de l’asthmatique aussi bien pour
le médecin généraliste que pour le spécialiste. Ces supports ont pour objectifs
principalement :
- L’éducation thérapeutique aussi bien du patient que de sa famille et son
entourage afin de gérer de façon optimale sa vie avec sa maladie
- Apporter l’information sur l’asthme et sa prise en charge
- L’apprentissage à l’autogestion du traitement par les malades
- Mettre en place un plan d’action pour mieux contrôler l’asthme.
Etant donné que l’asthme est un problème de santé publique, l’adoption de
politiques de soutien et l’application de normes de qualité de l’air aux écoles, en
milieu de travail et dans les lieux publics peuvent seconder les efforts personnels en
vue d’améliorer la qualité de vie et la maîtrise de contrôle de l’asthme. Des mesures
législatives doivent venir s’ajouter au travail bénévole pour réduire l’exposition aux
contaminants atmosphériques, comme la fumée de cigarette, la pollution, et les
contaminants en milieux de travail. Cela nécessite la collaboration du grand public,
des associations, des organisations non gouvernementales et gouvernementales.
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خلاصة
في العالم بأسره واحدا من الأمراض المزمنة الأكثر ترددا، حیث ) الضیقة(یشكل الربو
یتسسبب في حدوث عدد ھائل من الإصابات والوفیات في الدول المتقدمة، إضافة إلى أنھ أصبح مقلقا
یات و مسببات المرض وبالرغم من التقدم الملحوظ في استنباط آل. في الدول السائرة في طریق النمو
في ارتفاع مستمر وھو یعتبر مشكلا حقیقیا للصحة ) الضیقة(وعلاجھ، فإن عدد الإصابات بالربو
وكغیره من الأمراض المزمنة یستلزم لیس فقط علاج ) الضیقة(لذا فحالیا یبدو أن الربو . العمومیة
نظرة المریض للربو : عتبارإذ من المھم الأخذ بعین الإ. المرض، بل الإعتناء بالمریض بمجملھ
، مدى معرفتھ لأعراض المرض والعلامات المنذرة بالخطر والمستلزمة لعیادة )الضیقة(
المستعجلات، مشاریعھ المستقبلیة بمواجھة المرض، دور المحیط العائلي والمجتمع المدني، وكذا
التوعیة الصحیة وھي ومن ھنا مصطلح . مختلف طرق العلاج المستلزمة أو غیر المستلزمة للدواء
.نشاط مستمر، مدمج في الفحص الطبي، ومركز بشكل أساسي على المریض
تعتبر الآلیات البیداغوجیة كأدوات ھامة لتوصیل المعارف الضروریة للمریض ومحیطھ
العائلي وكذلك للمجتمع ككل، للفھم الصحیح للمرض وطرق علاجھ والوقایة منھ، وللتعاون مع الأطر
، والتخفیض من عدد حالات الإستشفاء وعدد ) الضیقة(بیة المعالجة، من أجل التحكم في الربو الط
العیادات الطبیة الإستعجالیة، وكذا من أجل تخفیض الغیاب عن العمل والعیش قدر الإمكان بصحة
.جیدة مع الحفاظ بل تحسین الوضعیة المعیشیة
تجارب الوطنیة والدولیة المقترحة في ھذا المجال، ثم لقد أشرنا في ھذه الأطروحة إلى بعض ال
أنجزنا أمثلة لآلیات بیداغوجیة یمكن إعتمادھا من طرف الطبیب العام أو الأخصائي من أجل علاج
وتبقى الأھداف الرئیسیة . ، مثل منشورات، كتیبات، مطویات وملصقات)الضیقة(المریض بالربو
:لھذه الأدوات البیداغوجیة ھي
یة الصحیة لكل من المریض بالربو ومحیطھ العائلي والمجتمع من أجل العیش بشكل التوع -
.أفضل مع المرض
.توصیل المعلومات الصحیحة عن المرض وطرق علاجھ -
.تعلیم المریض كیفیة الإستعمال الذاتي للأدویة -
).الضیقة(إقتراح طریقة للتحكم الجید في مرض الربو -
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مشكلا حقیقیا للصحة العمومیة، فمن الموجب إعتماد ) الضیقة(ومن منطلق كون الربو
سیاسات الدعم وتطبیق الشروط المحددة للھواء النقي داخل المؤسسات التعلیمیة، أماكن العمل
والأماكن العمومیة، وذلك من أجل تظافر الجھود لكي نحسن من الوضعیة المعیشیة للمریض والتحكم
وجب إستصدار قوانین واتخاذ تدابیر عملیة تنضاف إلى العمل لذا). الضیقة(الجید في الربو
التطوعي لتقلیص درجة تلوث الھواء، كدخان السجائر، الغبار، وملوثات أماكن العمل، وھذا یستلزم
.تعاون المجتمع المدني؛ الجمعیات؛ المؤسسات الحكومیة وغیر الحكومیة
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Summary Asthma is one of the chronic diseases most frequently in the world, cause of
morbidity and mortality in western countries, and wich also become a concern in
developing countries. Its prevalence is increasing despite the progress made in
understinding its mechanisms and its treatment, and constitutes a real public health
problem. In fact, it now seensabvious, espacially for chronic diseases including
asthma is a part, it not as important to treat the disease than to treat the patient as
a whole. It is important to take into account the representation of the disease by the
patient, its perception of symptoms and warning signs requiring the use to
emergencies, their life projects deal with his illness, the role of family, friends and
general public, as well as on the different pharmacological treatment strategies and
non-pharmacologic wich will be proposed. Hence the concept of therapeutic
education that is a continuous, integrated care and the patient-centred.
The materials are interesting tools to convey the concepts that the patient and
his family and the general population, must learn to understand the disease,
treatment and prevention, and to cooperate with the health care, to control asthma
and reduce hospitalizations, the use of emergency, and reduce the absenteeism of
professionals, and to live as healthily as possible, and maintain or improve the qulity
of life.
We cited in this work a review of experiences in national and international
proposals in this area, finally we established models of material usable for the
management of the patient for both the general and the specialist practitioner,
types; brochures, booklets, leaflets, posters. Wich essentially aims:
- Therapeutic education of both the patient and his family and his friends to
optimally manage his life with his illness.
- Provide information about his illness.
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- Learning self-treatment.
- Develop an action plan to better control their asthma
Given that asthma is a public health problem, the adoption of supportive
policies and standards for air quality in schools, in workplaces and piblic places may
persinnels support effects to improve the quality of life, and to better control of
asthma. Legislation must be added to the volunteer work to reduce exposure to
airborne contaminants, such as cigarette smoke, the pollution, and the
contaminants in workplaces. This require the collaboration off public, associations,
community organizations and government.
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Annexes Exemples des compétences à maîtriser par l’asthmatique
L’évaluation de l’asthme et la compréhension de la maladie
- Percevoir la présence de symptômes indiquant l’évolution de son état
respiratoire vers la crise d’asthme
§ Reconnaître les signes annonciateurs d’une aggravation de l’asthme
§ Interpréter une gêne respiratoire
- Mesurer correctement son DEP
- Exprimer ses représentations et son vécu sur la maladie et son traitement
- Réagir en décidant de faire appel à un médecin en temps opportun selon des
critères préétablis
Le traitement pharmacologique
- Expliquer l’action des médicaments en s’aidant éventuellement des
mécanismes de l’asthme
§ Différencier l’action du traitement de fond et du traitement de la crise
§ Différencier une inflammation des bronches et un bronchospasme
- Utiliser correctement un aérosol-doseur standard (éventuellement avec une
chambre d’inhalation) ou auto-déclenché ou un dispositif à poudre
- Interpréter la valeur observée du DEP et des symptômes ressentis pour se
situer dans l’une des trois zones de contrôle de la maladie
• Noter sur son carnet de suivi les résultats de son DEP et les événements, le
contexte dans lequel surviennent les crises d’asthme
- Adapter son traitement en tenant compte du plan de traitement défini avec le
médecin, en cas d’exacerbation
- Adapter son traitement en fonction des risques présents dans son
environnement personnel, social et lors d’un changement de contexte
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- Expliquer à son entourage la maladie et la conduite à tenir lors d’une crise
d’asthme
- Sélectionner les informations utiles concernant sa maladie, son traitement
(revues, magazines, Internet…)
Le contrôle de l’environnement
- Agir sur la présence de facteurs de risque dans son environnement
domestique, sa vie sociale et professionnelle
§ Identifier la présence d’allergènes dans son environnement
§ Identifier les situations asthmogènes afin d’adopter une attitude de
prévention
- Adapter ses activités quotidiennes et de loisirs en fonction de la pollution
atmosphérique
- Programmer avec l’aide du médecin un arrêt du tabac
§ Reconnaître les méfaits du tabac sur son état respiratoire
§ Limiter la quantité de cigarettes consommées et les occasions de fumer
- Agir sur son environnement pour réduire le risque lié à l’exposition tabagique
passive
La pratique de l’exercice physique
- Pratiquer de l’exercice physique en fonction de sa tolérance à l’effort
§ Reconnaître l’absence de contre-indication de toute activité physique, à
l’exception de la contre-indication légale de la plongée sous-marine avec
bouteille
- Améliorer sa tolérance à l’effort (séances de kinésithérapie)