Philippe DURAND Dominante d'approfondissement … · espaces naturels, l'évaluation environnementale et la restauration, la gestion des espèces et des milieux naturels en contexte

Contacts pour la formation de la DA GMN

Jean-Claude GÉ[email protected]

Philippe [email protected]

Centre de Nancy14 rue Girardet

CS14216F-54042 Nancy Cedextél : 33(0)3 83 39 68 00

Formation des Ingénieurs AgroParisTech

Dominante d'approfondissementGestion des Milieux Naturels (GMN)

2016 - 2017

Présentation et résumés des mémoires de fin d'études

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INSTITUT DES SCIENCES ET INDUSTRIES DU VIVANT ET DE L'ENVIRONNEMENT

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Sommaire

Présentation d'AgroParisTech

Présentation du centre de Nancy

Le domaine d'approfondissement Gestion des Milieux Naturels

Les projets

Programme des soutenances

Résumés

Effets de la gestion hydraulique sur les populations de Laro-limicoles du salin des Pesquiers et des Vieux Salins d'Hyères WROZA Stanislas

Elaboration d’un protocole de suivi des civelles pour deux marais vendéens CHENAL Alice

Review of “impact chain” concept to assess and map vulnerability to climate change ROYER Lucie

Impact des changements environnementaux sur la croissance des espèces herbacées forestières POIRÉ Marion

La prédation des petits gibiers par les corvidés dans les agrosystèmes céréaliers : Etude de l’influence du paysage et des pratiques agricoles TRAUET Simon

Mise en place du suivi écologique des pelouses et landes de la montagne basque dans le cadre du programme LIFE « Oreka Mendian » (2016-2021) ANDRONIK Thorsen

Evaluation de l'efficacité des actions de génie écologique en matière de flore et d'habitats, à l'échelle de la France MARTIN Yoan

Influence à court terme des populations d’ongulés sur la régénération forestière du Chêne et la diversité végétale SABA Cécile

Indicateurs de sensibilité des écosystèmes forestiers à un export supplémentaire de biomasse DURANTE Samuel

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Vers une typologie des forêts pâturées pour une meilleure prise en compte de leurs services écosystémiques PAOLANTONACCI Cindy

Quel devenir pour les forêts privées à faible enjeu de production ? Cas du foncier forestier de la division hydraulique d’EDF DUPRES Dimitri

Vers une stratégie pour la biodiversité forestière du Parc Naturel Régional du Haut-Jura BILLAUD Olivier

Plan de gestion d’un impluvium DURIEUX Cédric

Collecte, hiérarchisation et valorisation des données de biodiversité dans le cadre du projet COMBO en Guinée (« De meilleurs résultats pour la biodiversité grâce à une meilleure pratique des aménageurs et industriels dans quatre pays d’Afrique ») SARTON DU JONCHAY Sophie

L’évolution de la biodiversité suite aux aménagements urbains du coeur de l’agglomération nantaise : mise en place d’un protocole de suivi dans un contexte ligérien LE RASLE Sixtine

Analyse de la dynamique pluriannuelle des assemblages d'espèces de carabes en réponse à l'évolution des paysages bocagers et de leur gestion SAVARY Paul

L’Observatoire des lacs d’altitude : Mise en place d’un suivi à long terme – Comparaison de 20 lacs de haute montagne NAPOLEONI Raphaelle

Production et utilisation de végétaux labellisés Végétal Local pour la restauration de milieux naturels : Mise en place du label et retours d’expériences sur l’utilisation des végétaux ROUSSEAU Gustave

Gestion des espaces naturels par pâturage avec des animaux de races locales en région Hauts-de-France : bilan, analyse, valorisations et perspectives GOGUELAT Sophie

Evaluation d’une méthode de lutte écologique contre l’expansion de la Renouée du Japon (Fallopia japonica) TEHRANCHI Mitra

Etude sur la restauration d’une zone humide et d’un cours d’eau de tête de bassin en contexte forestier : réflexion sur la prise en compte des milieux aquatiques en contexte forestier à l’échelle des bassins versants, cas de la mise en place d’un site pilote sur le bassin du Blavet ZOCCARATO Fanny

Comportement pré-migratoire et stratégie d’échappement des anguilles européennes (Anguilla anguilla) argentées du lac de Grand-Lieu CLAIRBAUX Manon

Distribution en mer de la Grande alose et de l’Alose feinte : apports de la modélisation empirique de niche écologique DAMBRINE Chloé

BERTIN Anaïs : L’Evaluation environnementale des Plans Locaux d’Urbanisme Comment optimiser la prise en compte des milieux naturels ?

Gestion des Hautes Valeurs de Conservation dans le cadre de la certification FSC d’International Paper LANNEAU Astrid

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Prédiction de répartition spatiale des chiroptères sur le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin – Modélisation à plusieurs échelles ARNOLD Cécile

Modélisation hydrologique des principaux affluents de la Lézarde LE NAGARD Maud

Rappel soutenances 2016

Rappel soutenance 2015

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Présentation d'AgroParisTechInstitut sous tutelle du ministère chargé de l’agriculture, AgroParisTech est la grande école européenne d’ingénieurs et de managers dans le domaine du vivant et de l’environnement. Il répond aux grands enjeux du 21è siècle : nourrir les hommes en gérant durablement les territoires, préserver les ressources naturelles, favoriser les innovations.AgroParisTech s’est donné deux missions fondamentales : -la formation d’ingénieurs au coeur d’un dispositif étendu à d’autres cursus académiques et "professionnalisant" articulé en réseaux régionaux ou thématiques bâtis avec de nombreux partenaires - la production et la diffusion de connaissances (recherche et développement) en partenariat avec les grands organismes de recherche et les principaux centres techniques professionnels pertinents.AgroParisTech déploie son offre de formation au niveau national dans une école multisites permettant une pédagogie ancrée sur le terrain et l’opérationnel.

AgroParisTech s’est assigné six grands domaines de compétences pour ses enseignants-chercheurs et d’activités pour ses diplômés :

-les ressources agricoles et forestières,-l’environnement,-la transformation agro-industrielle,-les biotechnologies,-la distribution,-l’ensemble des services accompagnant l’acte de production et de commercialisation.

Nancy

Clermont-Ferrand

Montpellier

Paris & Ile-de-france

KourouGuyane

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Présentation du centre de Nancy

Issu de l’école forestière fondée en 1825 et rattachée à l’ENGREF en 1966, le centre est devenu campus d’AgroParisTech en 2007. Avec ses partenaires lorrains, ses réseaux nationaux et internationaux, il offre une formation de cadres et une recherche pluridisciplinaire uniques en France et reconnues dans le monde entier, centrées sur la connaissance et la gestion durable des forêts multifonctionnelles, ouvertes aux secteurs de la protection de la nature, du bois matériau et énergie, de l’arbre urbain et rural. Le campus AgroParisTech de Nancy est situé au cœur du centre historique de Nancy, pôle important d’enseignement supérieur (50 000 étudiants) et de recherche (CNRS, INRIA, INRA). Il accueille les étudiants et visiteurs dans un beau cadre de vie, et offre l’accès aux terrains et savoirs forestiers, essence de notre recherche et notre pédagogie.

Les formations

En lien avec les autres campus d’AgroParisTech, notamment Kourou, Montpellier et Paris, le campus de Nancy a la responsabilité des formations supérieures forestières d’AgroParisTech :• Il  pilote  les  parcours  forestiers  du  cursus  ingénieur  AgroParisTech    (bac+5)  avec  les  dominantes d’approfondissement (DA) suivantes :

- Gestion forestière durable et multifonctionnelle (GF)- Ressources forestières et filière bois (RFF)- Gestion des Milieux naturels (GMN)- Foresterie Urbaine (IE2V-FU)

• Il pilote le Mastère Spécialisé Forêt, nature et société (bac+6) ;• Il  est  co-accrédité  dans  le  master  FAGE (Biologie et Écologie pour la Forêt, l’Agronomie,  et  l’Environnement,  bac+5), aux côtés de l’Université de Lorraine. Il est particulièrement impliqué dans les spécialités « Bois Forêt Développement durable » (BFD) et « Forests and their environment » (FEN) en anglais.

Le campus de Nancy héberge plusieurs équipes de recherche : le laboratoire d’Etude des Ressources Forêt-Bois (LERFoB), le laboratoire d’Economie Forestière (LEF), le pôle Recherche, Développement et Innovation de l’Office National des Forêts et le Laboratoire des Inventaires Forestiers de l’Institut national de l’information géographique et forestière (LIF-IGN).

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Le domaine d’approfondissement Gestion des Milieux Naturels (GMN)

Chaque année, une vingtaine d’étudiants de diverses écoles d’ingénieurs terminent leur cursus dans ce domaine d’approfondissement. La moitié de l’effectif, environ, est issue d’Agroparistech et les autres étudiants, pour la majorité, d’écoles d’ingénieurs traitant des thématiques touchant l’agronomie, l’eau, le paysage….

Le domaine d’approfondissement « Gestion des Milieux Naturels » a pour objectif de former des spécialistes de la gestion des espèces et des milieux naturels dans un contexte social où les exigences de conservation et de production augmentent simultanément et dans un contexte environnemental changeant. Dans ce contexte, le domaine d’approfondissement vise à former des ingénieurs capables d’évaluer la ressource et l’intérêt patrimonial des milieux, d’identifier les mesures de conservation nécessaires et d’effectuer des choix de gestion multifonctionnelle à différentes échelles spatiales et dans des milieux naturels variés en lien avec les acteurs politiques administratifs, et associatifs concernés. La formation utilise à la fois les outils traditionnels utilisés dans l’évaluation patrimoniale des milieux ou la planification de leur gestion et des approches quantitatives récentes peu ou pas encore utilisées par les professionnels : traitement quantitatif et spatialisé des données (SIG, GPS, cartographie numérique, …), modélisation des relations espèces/communautés – environnement ... Le domaine d’approfondissement est divisé en quatre thématiques principales abordant des objectifs de gestion, des échelles spatiales et temporelles, des outils et des niveaux de perturbations des milieux variés. Ces thématiques, abordées dans quatre modules d'environ cinq semaines chacun, concernent : l'inventaire et la gestion des espaces naturels, l'évaluation environnementale et la restauration, la gestion des espèces et des milieux naturels en contexte environnemental changeant et enfin les ressources en eau.

Compétences coeur de métier de la spécialitéCapacité de mise en place d’un inventaire pour l’acquisition et le suivi à long terme de la biodiversité. Réalisation de diagnostics environnementaux. Maîtrise des outils d’analyse spatiale et de la géomatique. Maîtrise de la réalisation de modèles environnementaux de distribution actuelle ou future d’espèces ou d’habitats naturels. Capacité d’analyse quantitative des informations naturelles pour leur typologie, la prévision de leur réponse à la gestion courante, à des perturbations anthropiques directes, ou aux changements environnementaux à long terme. Réalisation et analyse d’études d’impacts liées aux milieux naturels. Capacité d’intégration d’échelles spatiales et temporelles dans la définition des enjeux, l’identification des acteurs et la mise en oeuvre de plans de gestion conservatoire ou multifonctionnelle des milieux naturels Capacité de gestion de projet.

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Bassin Versant et Resources en Eau (BVRE)

Dans le cadre d'un projet « bassin versant et ressource en eau », les étudiants ont initié une concertation autour des enjeux écologiques sur les lacs de Gérardmer, Longemer et Retournemer, qui doivent répondre à l'objectif de bon état des masses d’eau fixé par la Directive Cadre sur l’Eau. A la suite d'une synthèse bibliographique, un diagnostic technique de ces milieux a été réalisé. Ces résultats ont permis d'établir une liste de propositions d'action, hiérarchisées par ordre d'importance, permettant d'atteindre les objectifs fixés. Afin d'être pertinente et applicable, cette liste a été confrontée à une enquête sociologique auprès des acteurs du territoire et de ses habitants.Les axes de propositions abordés, en relation avec toutes les activités liées aux lacs, sont les suivants : la qualité et la quantité de l’eau, la végétation des berges, les populations piscicoles, l’envasement et l’ensablement des lacs.

Changement Climatique et Régénération Naturelle (CCRN)

Dans le cadre d’une commande du CNPF et en collaboration avec l’INRA, la chambre d’agriculture de l’Indre, et l’ONF, les étudiants d’AgroParisTech Nancy en dernière année et spécialisés en Gestion des Milieux Naturels ont réfléchi l’utilisation des cartes prédictives pour le choix des essences en contexte de changement climatique. Trois thématiques ont été abordées concernant les méthodes de réalisation des cartes prédictives liées au sol ou au climat, et à leur utilisation pour déterminer le choix des essences. La zone d’étude concernait principalement le nord, la région centre, et la Normandie.

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Le premier projet a concerné la cartographie du pH de l’horizon A des sols forestiers, en lien avec le projet PREstation piloté par le CNPF et qui vise à élaborer des cartes prédictives des stations forestières pour le quart nord-est de la France. Dans ce cadre les étudiants ont testé plusieurs méthodes d’élaboration des cartes, en comparant i) des méthodes de spatialisation, ii) l’apport des cartes géologiques ou de sols à différentes échelles , iii) l’effet de l’ancienneté des forêts, et iv) l’effet de la résolution. Leurs travaux réalisés sur des zones test ont permis de en place une méthodologie qui puisse être utilisée à plus large échelle par le CNPF. Un autre groupe s’est focalisé sur la réalisation de zonages climatiques à l’échelle de la France, pour les périodes présentes et futures. L’objectif était de déterminer des zones

homogènes en identifiant les facteurs climatiques importants, et de simuler leur évolution pour une période future à l’aide des scénarios du GIECC. De tels outils permettent de rechercher plus au sud des zones climatiques existantes similaires à celles que nous pourrions avoir dans le futur, afin d’évaluer les espèces qui pourraient être potentiellement présentes. Ces outils seront mis en œuvre par le CNPF dans le cadre de la rénovation des guides et catalogues de station forestière dans le nord-est de la France.

Le troisième sujet consistait à comparer trois approches pour le choix des essences en climat futur : i) les recommandations des catalogues de station traditionnellement utilisés, ii) les conseils donnés par les cartes prédictives élaborées par le CNPF, et intégrant les aspects climatiques, et iii) les modèles numériques de distribution, productivité et état de santé disponibles. Ce travail a été réalisé à l’échelle de la Basse-Normandie et de deux forêts tests, et a permis de mettre en évidence la difficulté de mettre en concordance les différentes approches et à donner des choix de gestion cohérents à l’échelle locale.

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Septembre-octobre 2016Cette année le module a été mené dans le futur parc national des Forêts de Champagne-Bourgogne en collaboration avec le Groupement d’Intérêt Public (GIP) créé pour la préfiguration de ce parc national. Un inventaire et des mesures botaniques et dendrométriques ont été réalisés par les étudiants pendant deux semaines sur l’ensemble de la future réserve intégrale (RI) et sur les forêts communales dans les alentours. Le diagnostic écologique des habitats et le diagnostic de la naturalité se sont concentrés sur demande du GIP sur la future réserve intégrale. Un atlas environnemental et une étude des forêts anciennes ont été réalisés à l’échelle des massifs d’Arc-en-Barrois et d’Auberive. Afin de couvrir une grande diversité de services écosystémiques et d'usages, l'étude s'est portée sur la zone d'étude du cœur du futur parc national qui comporte non seulement des forêts mais également des espaces cultivés et des cours d'eau, plans d'eau et zone humides. Les rendus ont été appréciés par le GIP, qui a jugé les études de qualités et très satisfaisantes permettant d’alimenter solidement le plan de gestion de la réserve intégrale.

Inventaire et Gestion des Espaces Naturels (IGEN)

Figure 2 : cartographie de la naturalité dans la RI et les alentours

Figure 1 : services écosystémiques présents au sein de la zone d’étude du cœur du futur parc

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Programme des soutenances 2017

▶08h30 - 10h00 WROZA Stanislas : Effets de la gestion hydraulique sur les populations de Laro-limicoles du salin des Pesquiers et des Vieux Salins d'Hyères (salle H)

▶10h15 - 11h45 CHENAL Alice : Elaboration d’un protocole de suivi des civelles pour deux marais vendéens (Salle H)

▶14h00-15h30 ROYER Lucie : Review of “impact chain” concept to assess and map vulnerability to climate change (Salle H)

▶16h00-17h30 POIRÉ Marion : Impact des changements environnementaux sur la croissance des espèces herbacées forestières (Salle H)

▶08h30-10h00 TRAUET Simon : La prédation des petits gibiers par les corvidés dans les agrosystèmes céréaliers : Etude de l’influence du paysage et des pratiques agricoles (Salle H)

▶10h15-11h45 ANDRONIK Thorsen : Mise en place du suivi écologique des pelouses et landes de la montagne basque dans le cadre du programme LIFE « Oreka Mendian » (2016-2021) (Salle H)

Mardi 10 octobre 2017 :

Le stage de fin d’étude de la Dominante « Gestion des Milieux Naturels » a pour vocation d’immerger l’étudiant dans le monde professionnel en utilisant de nombreux outils appréhendés lors de sa formation. Ce stage se clôture par la rédaction d’un rapport écrit et d’une soutenance orale de trente minutes de présentation par l’étudiant suivi de trente à quarante cinq minutes de questions par les membres du jury.La majorité des soutenances se déroulera du 09 au 13 octobre suivant le programme contenu dans ce document. Ces soutenances sont dans la majorité des cas publiques et si certains sujets vous intéressent, Agroparistech vous invite à venir découvrir ces travaux lors de ces présentations orales. Ces soutenances se dérouleront à Nancy au 14 rue Girardet. Afin d'éviter de perturber la présentation de l'étudiant, nous vous remercions de vous présenter devant la salle au moins 10 minutes avant le début de la soutenance.A l’exception des mémoires classés confidentiels, les rapports de stage seront, à la suite de leur correction, téléchargeables à l’adresse suivante : http://infodoc.agroparistech.fr/

Lundi 09 octobre 2017 :

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Mercredi 11 octobre 2017 :

▶10h15-11h45 PAOLANTONACCI Cindy : Vers une typologie des forêts pâturées pour une meilleure prise en compte de leurs services écosystémiques ( Salle H)

▶14h00-15h30 DUPRES Dimitri : Quel devenir pour les forêts privées à faible enjeu de production ? Cas du foncier forestier de la division hydraulique d’EDF (Salle H)

▶15h45-17h15 BILLAUD Olivier : Vers une stratégie pour la biodiversité forestière du Parc Naturel Régional du Haut-Jura (Salle H)

▶14h00-15h30 MARTIN Yoan : Evaluation de l'efficacité des actions de génie écologique en matière de flore et d'habitats, à l'échelle de la France (Salle H)

▶16h00-17h30 SABA Cécile : Influence à court terme des populations d’ongulés sur la régénération forestière du Chêne et la diversité végétale (Salle H)

▶15h45-17h15 DURANTE Samuel : Indicateurs de sensibilité des écosystèmes forestiers à un export supplémentaire de biomasse (Amphi A)

Jeudi 12 octobre 2017 :

▶10h45-12h15 DURIEUX Cédric : Plan de gestion d’un impluvium (Salle Rameau)

▶15h45-17h15 SARTON DU JONCHAY Sophie : Collecte, hiérarchisation et valorisation des données de biodiversité dans le cadre du projet COMBO en Guinée (« De meilleurs résultats pour la biodiversité grâce à une meilleure pratique des aménageurs et industriels dans quatre pays d’Afrique ») (Salle H)

▶16h00-17h30 LE RASLE Sixtine : L’évolution de la biodiversité suite aux aménagements urbains du cœur de l’agglomération nantaise : mise en place d’un protocole de suivi dans un contexte ligérien (Amphi G)

▶17h30-19h00 SAVARY Paul : Analyse de la dynamique pluriannuelle des assemblages d'espèces de carabes en réponse à l'évolution des paysages bocagers et de leur gestion (Salle H)

Mardi 10 octobre 2017 suite :

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▶11 septembre 2017 / 10h15-11h45 CLAIRBAUX Manon : Comportement pré-migratoire et stratégie d’échappement des anguilles européennes (Anguilla anguilla) argentées du lac de Grand-Lieu (Salle H)

▶14 septembre 2017 / 10h15-11h45 DAMBRINE Chloé : Distribution en mer de la Grande alose et de l’Alose feinte : apports de la modélisation empirique de niche écologique

▶02 octobre 2017 / 10h30-12h00 BERTIN Anaïs : L’Evaluation environnementale des Plans Locaux d’Urbanisme Comment optimiser la prise en compte des milieux naturels ? (Salle H)

▶02 octobre 2017 / 14h00-15h30 LANNEAU Astrid : Gestion des Hautes Valeurs de Conservation dans le cadre de la certification FSC d’International Paper ( Amphi G)

▶06 octobre 2017 / 14h00-15h30 ARNOLD Cécile : Prédiction de répartition spatiale des chiroptères sur le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin – Modélisation à plusieurs échelles (Salle H)

▶16 octobre 2017 / 17h00-18h30 LE NAGARD Maud : Modélisation hydrologique des principaux affluents de la Lézarde (salle H)

Soutenances hors semaine du 09 au 13 octobre 2017

Vendredi 13 octobre 2017 :

▶08h30-10h00 NAPOLEONI Raphaelle : L’Observatoire des lacs d’altitude : Mise en place d’un suivi à long terme – Comparaison de 20 lacs de haute montagne (Salle H)

▶10h15-11h45 ROUSSEAU Gustave : Production et utilisation de végétaux labellisés Végétal Local pour la restauration de milieux naturels : Mise en place du label et retours d’expériences sur l’utilisation des végétaux (Salle H)

▶14h00-15h30 GOGUELAT Sophie : Gestion des espaces naturels par pâturage avec des animaux de races locales en région Hauts-de-France : bilan, analyse, valorisations et perspectives (Salle H)

▶14h00-15h30 TEHRANCHI Mitra : Evaluation d’une méthode de lutte écologique contre l’expansion de la Renouée du Japon (Fallopia japonica) (Salle Rameau)

▶14h00-15h30 ZOCCARATO Fanny : Etude sur la restauration d’une zone humide et d’un cours d’eau de tête de bassin en contexte forestier : réflexion sur la prise en compte des milieux aquatiques en contexte forestier à l’échelle des bassins versants, cas de la mise en place d’un site pilote sur le bassin du Blavet (Jacamon 3)

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Résumés

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Mots clefs : assemblage d’espèces, avifaune méditerranéenne, gestion, hauteur d’eau, marais salants, modèles hiérarchiques, oiseaux, salinité

Consacrés à la production de sel jusqu’en 1995, les salins d’Hyères sont aujourd’hui propriété du Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres et constituent un réservoir de biodiversité reconnu zone humide d’intérêt international au titre de la convention de Ramsar. Leur gestion est dédiée

à la conservation des paysages et de la biodiversité.

La présente étude quantifie l’effet de la gestion hydraulique du site sur neuf espèces de Laro-limicoles présentant des enjeux de conservation nationaux. Les réponses des abondances au niveau d’eau, à la salinité et à la concentration en oxygène dissous sont déterminées à l’aide d’un modèle hiérarchique.

Nous montrons que les marais salants concentrent l’avifaune malgré des salinités suboptimales pour une majorité d’espèces. Les abondances maximales sont atteintes pour des valeurs de paramètres différentes sur les zones de reproduction et d’alimentation. Nos résultats permettent d’optimiser la gestion hydraulique des salins en faveur des populations de Laro-limicoles, confortant le rôle du site comme zone refuge à l’échelle du bassin méditerranéen.

Effets de la gestion hydraulique sur les populations de Laro-limicoles du salin des Pesquiers et des Vieux Salins d'Hyères

WROZA Stanislas

Maître de stage : Monsieur BARNAGAUD Jean-Yves CEFE – EPHETuteur AgroParisTech : Monsieur LEBOURGEOIS François, LERFoB

Photographie de : ©WROZA StanislasEn haut, salin des Pesquiers au soleil couchant. En bas, Bécasseau falcinelle (Limicola falcinellus) sur le Salin des Pesquiers

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Elaboration d’un protocole de suivi des civelles pour deux marais vendéens

CHENAL Alice

Maître de stage : Monsieur BESSE Timothée, LOGRAMI (Loire Grands Migrateurs)Tuteur AgroParisTech : Monsieur JABIOL Bernard, LERFoB

Mots clefs : anguille, civelle, flottang, marais, protocole, suivi

L’anguille européenne (Anguilla anguilla L.) est une espèce en danger critique d’extinction. Les marais côtiers représentent des habitats potentiellement favorables à l’accueil et la croissance des anguilles, et ce dès le stade civelle, c’est-à-dire les jeunes anguilles de moins de 10 cm. Un nouveau type de piège ciblant les civelles a été élaboré par la Cellule Migrateurs Charente Seudre en 2014 : le flottang.

Après avoir effectué des premiers tests de ce matériel sur deux marais côtiers vendéens (à La Barre-de-Monts et sur l’Île de Noirmoutier), le but de ce stage est de fournir aux gestionnaires de ces marais un protocole de suivi des civelles. Cela leur permettra de suivre l’évolution du recrutement et de récolter des données sur les anguilles de moins de 15 cm, qui ne faisaient pas encore l’objet de suivis dans ces marais.

Photographie de : ©CHENAL AlicePhoto d’un site de suivi par flottangs et exemple de civelle capturée (en bas à gauche)

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Mots clefs : Climate change, vulnerability assessment, Bangladesh, water resources, agriculture, mapping, resilience

Bangladesh is threatened by risks related to existing climate variability and future climate change impacts. In order to foster Bangladesh’s resilience, an integrated approach is needed to assess its vulnerability to climate change with regard to different regions and sectors in Bangladesh.

This study, which aims to evaluate Bangladesh’s vulnerability to water resources scarcity for the agricultural sector, is part to a nationwide Climate Vulnerability Assessment (CVA) of Bangladesh. A standardized approach, advocated in the Vulnerability Sourcebook (designed by the GIZ and consistent with IPCC approach and terminology), has been applied to implement this sectoral study.

Although the impact chain concept is widely accepted, mapping vulnerability at a national level with a regional precision is still an innovative approach and calls for a critical review of CVAs' concept and operationalization in order to improve their relevance and accuracy. Thus, this report also aims to highlight CVAs' implementation challenges and to give guidelines to overcome raised issues.

AbbréviationsCVA: Climate Vulnerability AssessmentGIZ: Deutsche Gesellschaft für Internationale ZusammenarbeitIPCC: Intergovernmental Panel on Climate Change

Review of “impact chain” concept to assess and map vulnerability to climate changeStudy case of Bangladesh’s water resources vulnerability to climate change and its

impact on the agricultural sector

ROYER Lucie

Maître de stage : Monsieur DUBOIS Ghislain, TEC Conseil Tuteur AgroParisTech : Madame VAN COUWENBERGHE Rosalinde, LERFoB

Photographie de : ©ROYER LucieMap showing expected combined impacts of climate change putting pressure on the agricultural sector for water availability: growing drought intensity during the dry period affecting northern and western regions, and salinity intrusion due to sea level rise affecting coastal agricultural areas

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Mots clefs : changements environnementaux, réchauffement climatique, dépôts azotés, CO2 atmosphérique, croissance, herbacées, forêt.

Nous faisons face à des changements environnementaux de grande ampleur. Le réchauffement climatique, l’augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique et les dépôts azotés sont parmi les plus notables. Ces changements ont des impacts avérés sur la distribution et la phénologie

des espèces végétales. La productivité des arbres aurait par ailleurs augmenté au cours du XXème siècle. Néanmoins, la réponse des espèces herbacées forestières en matière de croissance est encore peu étudiée.

Ce stage vise à estimer l’effet sur le long terme des changements globaux sur la croissance des espèces herbacées forestières, ainsi qu’à identifier les déterminants écologiques de la taille de ces plantes. Pour cela, des spécimens de l’herbier du Muséum National d’Histoire Naturelle, récemment restauré, et des échantillons récoltés dans diverses forêts françaises entre 2015 et 2017 ont été analysés conjointement. Les résultats montrent une tendance à l’augmentation de la taille des espèces étudiées entre la période 1800-1950 et la période contemporaine.

Impact des changements environnementaux sur la croissance des espèces herbacées forestières

POIRE Marion

Maîtres de stage : Messieurs GEGOUT Jean-Claude, AgroParisTech-LERFoB, MULLER Serge, MNHN, et Madame GEGOUT-PETIT Anne, Université de Lorraine - Institut Elie

CartanTuteur AgroParisTech : Monsieur JABIOL Bernard, LERFoB

Photographie de : ©MNHMLes collections naturalistes, une source de données considérable qui commence à être exploitée

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Mots clefs : agriculture, corvidé, déclin, paysage, petit gibier, prédation

Le déclin des populations de petits gibiers est bien connu aujourd’hui. Outre l’agriculture qui reste la première cause de ce déclin, la prédation par les corvidés affecte également ces populations. Les corvidés s’attaquent aux nids des espèces proies et impactent la réussite de leur reproduction. Le piégeage des corvidés ne permet pas forcément de rétablir de bonnes populations de ces espèces prédatées.

Cette étude a eu pour objectif de voir si le paysage ou l’agriculture pouvaient influencer cette prédation.

Un protocole expérimental à l’aide de nids artificiels a été monté pour étudier trois principaux paramètres : la densité de haie, la distance des nids à la haie et la hauteur de végétation. Les données ont été analysées à l’aide du modèle de Cox. Les résultats montrent que la prédation tend à augmenter lorsque l’on s’éloigne des haies, que la densité de haie diminue et que la hauteur de végétation diminue.

La prédation des petits gibiers par les corvidés dans les agrosystèmes céréaliers : Etude de l’influence du paysage et des pratiques agricoles

TRAUET Simon

Maître de stage : Monsieur PAYS Olivier, Université d’Angers et monsieur BRETAGNOLLE Vincent, Centre d’Etudes Biologique de Chizé

Tuteur AgroParisTech : Monsieur LEBOURGEOIS François, LERFoB

Photographie de : ©TRAUET SimonCorneille noire et pie bavarde dans un chmaps

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Mots clefs : gestion conservatoire, landes, montagne basque, Natura 2000, pastoralisme, pelouses, suivi écologique

La biodiversité remarquable du Pays basque est liée en partie à l’influence séculaire de l’Homme sur certains milieux notamment via ses pratiques pastorales.

Cependant, les enjeux économiques actuels entraînent une mutation de celles-ci vers une intensification de la production et un abandon progressif de la transhumance. En particulier, certains habitats de pelouses et landes, reconnus comme « habitats d’intérêt communautaire » par la Directive européenne de 1992, s’en trouvent menacés.

Le Programme LIFE « Oreka Mendian » (« équilibre de la montagne » en basque) représente l’opportunité de renforcer le suivi de ces milieux en lien avec leur mode de gestion. Les résultats orienteront les préconisations formulées aux gestionnaires de ces espaces naturels.

Ce stage a pour but d’élaborer le protocole, de dimensionner le plan d’échantillonnage et d’effectuer les premières analyses de données. La campagne de terrain a été l’occasion de faire un premier retour d’expérience sur le suivi envisagé.

Mise en place du suivi écologique des pelouses et landes de la montagne basque dans le cadre du programme LIFE « Oreka Mendian » (2016-2021)

ANDRONIK Thorsen

Maître de stage : Madame L’HERNAULT Priscille, CEN Aquitaine – antenne Pays Basque/Landes

Tuteur AgroParisTech : Monsieur LEBOURGEOIS François, LERFoB

Photographie de : ©ANDRONIK ThorsenLande colonisée par l’ajonc et la Fougère-Aigle

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Evaluation de l'efficacité des actions de génie écologique en matière de flore et d'habitats, à l'échelle de la France

MARTIN Yoan

Maître de stage : Monsieur MICHELOT Jean-Louis, EcosphèreTuteur AgroParisTech : Monsieur JABIOL Bernard, LERFoB

Mots-clefs : Evaluation, flore, génie écologique, protocoles, retour d'expérience, suivi

Dans le cadre de mesures de réduction ou de compensation des impacts de projets d'aménagement, des opérations de génie écologique sont mises en œuvre. Pour évaluer leur réussite, il est nécessaire de mettre en place un suivi scientifique des espèces et des milieux. Ecosphère réalise ces opérations depuis près de vingt-cinq ans, mais beaucoup de sites n'ont pas fait l'objet d'un suivi, ou le suivi

ne s'est pas pérennisé. Il est intéressant d'avoir un retour d'expérience sur les projets les plus anciens afin d'adapter les opérations futures, et d'autre part d’optimiser les méthodologies de suivis.

Un bilan des différentes méthodes de suivi a été réalisé, puis les protocoles ont été appliqués à des cas concrets : projets anciens en région parisienne et projets en cours ou futurs en Rhône-Alpes. Des enseignements ont été déduits de la mise en relation de la bibliographie et des applications concrètes.

Photographie de : ©MARTIN YoannPlacette de suivi phytoécologique de prairies humides transplantées, au bord de l’autoroute A406

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Influence à court terme des populations d’ongulés sur la régénération forestière du Chêne et la diversité végétale

SABA Cécile

Maître de stage : Madame SAÏD Sonia, Office National de la Chasse et de la Faune SauvageTuteur AgroParisTech : Monsieur LEBOURGEOIS François, LERFOB

Mots-clefs : Chêne, Cervidés, diversité végétale, enclos/exclos, renouvellement forestier, Sangliers

En France, les populations d’ongulés sauvages ont fortement augmenté ces vingt dernières années, ce qui a eu un effet sur le renouvellement forestier. Le chêne est une essence touchée à plusieurs stades de sa vie (glands, semis et régénération). Des enclos/exclos ont été mis en place par l’ONCFS pour

étudier l’effet des ongulés sur son renouvellement.

Au sein de ces dispositifs, des mesures de croissance (hauteur et diamètre) sur des semis et des relevés de végétation exhaustifs sont réalisées. L’objectif était de voir s’il y avait une réponse compensatoire des semis de chênes sous la pression d’herbivorie mais aussi des modifications des communautés végétales du fait de l’abroutissement. Mes résultats montrent que l’absence d’ongulés permet à des espèces comme la ronce ou la fougère aigle de se développer et de venir concurrencer les jeunes Chênes. Le développement de ces espèces très concurrentielles peut nuire aux semis.

Photographie de : ©SABA CécileSemis de chênes dans un tapis de myrtilles sur une placette à La Petite Pierre (67)

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Mots clefs : bases de données, bois-énergie, écologie forestière, recherche et développement, sciences du sol, transfert de connaissances

Les arbres ont l’incroyable faculté de croître sur des sols pauvres, tout en offrant des produits de qualité. En effet, l’arbre est capable de recycler les éléments nutritifs : il les puise par ses racines, les utilise pour son métabolisme puis les élimine par la chute des feuilles, qui sont à leur tour décomposées puis minéralisées.

Ainsi, les éléments sont à nouveau disponibles.

L’utilisation de la biomasse forestière comme source d’énergie renouvelable nécessite l’exploitation des rémanents (petites branches, feuilles, etc.), qui restaient jusqu’alors en forêt. Sur les sols pauvres, ce nouvel export rompt le cycle des éléments nutritifs et peut conduire à une baisse de productivité.

Le sylviculteur a donc besoin d’indicateurs fiables et simples pour déterminer quels sols peuvent supporter un tel export de biomasse sans compromettre la production de bois à long terme. L’objectif : créer ces indicateurs, puis construire un outil simplifié en concertation avec les futurs utilisateurs.

Indicateurs de sensibilité des écosystèmes forestiers à un export supplémentaire de biomasse

DURANTE Samuel

Maître de stage : Madame POUSSE Noémie, Office National des ForêtsTuteur AgroParisTech : Monsieur JABIOL Bernard, LERFoB

Photographie de : ©POUSSE Noémie, ONFLe transfert aux gestionnaires d’un outil de diagnostic de la sensibilité des sols commence par une formation à la détermination des formes d’humus

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Mots clefs : biodiversité, forêts pâturées, pastoralisme, services écosystémiques, typologie

Dans le cadre de la réactualisation du plan de gestion de l’Espace Naturel Sensible du Plateau de la Molière et du Sornin (Vercors), les gestionnaires cherchent à affiner leurs connaissances des habitats pastoraux et parmi ceux-ci, des forêts pâturées. Un inventaire, une cartographie et une typologie de ces forêts pâturées ont donc été réalisées avec deux entrées : le pastoralisme et la biodiversité. La multifonctionnalité

inhérente à ces espaces nécessite de prendre en compte les services écosystémiques qu’ils rendent.

Le travail s’est déroulé selon une double approche descriptive et fonctionnelle de sorte à obtenir des éléments de caractérisation en fonctions desquels préconiser des orientations de gestion les plus adaptées. Des observations SIG, la rédaction de protocoles d’inventaire reproductibles et des analyses statistiques, ont finalement permis l’identification de quatre grands types de forêts pâturées sur l’alpage de la Molière.

Vers une typologie des forêts pâturées pour une meilleure prise en compte de leurs services écosystémiques

PAOLANTONACCI Cindy

Maître de stage : Monsieur CALLEC Arnaud. Département de l’Isère, Service du Patrimoine Naturel

Tuteur AgroParisTech : Monsieur DURAND Philippe, LERFoB et Mademoiselle MACIEJEWSKI Lise , LERFoB

Photographie de : ©PAOLANTONACCI CindyDes génisses dans les forêts pâturées de l’alpage de la Molière, Espace Naturel Sensibles des Plateaux de la Molière et du Sornin, Territoire des Quatre Montagnes, Vercors

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Mots clefs : Biodiversité, Document de gestion, Forêt privée, Protection, Stratégie forestière

Réparties sur l’ensemble de la France métropolitaine, les forêts de la division hydraulique d’EDF sont morcelées, méconnues et peu gérées. La réalisation d’une première analyse cartographique du foncier permet d’identifier une centaine de sites soumis à l’obligation légale de mise en place d’un plan simple de gestion. Ces sites sont d’abord caractérisés d’un point de vue environnemental, social et

sylvicole puis sont croisés avec les attentes des unités régionales d’EDF. Ce croisement amène à la création d’une typologie et à la proposition d’orientations de gestion. Un faible enjeu de production des forêts est mis en évidence : les principaux intérêts sont la protection contre les risques naturels et le positionnement de l’entreprise en tant que gestionnaire d’espaces naturels et de banques de compensation. Une réflexion est alors menée sur le contenu, le choix et la mise en œuvre du document de gestion ou du suivi à mettre en place.

Quel devenir pour les forêts privées à faible enjeu de production ? Cas du foncier forestier de la division hydraulique d’EDF

DUPRES Dimitri

Maître de stage : Monsieur PASCAL Bastien, Centre d’Ingénierie Hydraulique, EDFTuteur AgroParisTech : Monsieur PIEDALLU Christian, LERFoB

Photographie de : ©DUPRES Dimitri 23/08/2017Pelouse sèche colonisée par des boisements pionniers à proximité de l’aménagement hydraulique de Saut-Mortier (39). Quelles mesures et quel document de gestion faut-il mettre en place ?

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Vers une stratégie pour la biodiversité forestière du Parc Naturel Régional du Haut-Jura

BILLAUD Olivier

Maître de stage : Monsieur POUDRE Léo, Parc Naturel Régional du Haut-JuraTuteur AgroParisTech : Monsieur GEGOUT Jean-Claude, LERFoB

Mots-clefs : ancienneté, biodiversité, futaie jardinée, gestion forestière multifonctionnelle, libre évolution, maturité, naturalité

Le Parc Naturel Régional du Haut-Jura a démarré en 2016 l’élaboration d’une stratégie pour la biodiversité sur son territoire. Le présent stage constitue le premier travail exploratoire sur la question forestière.

La réflexion s’est axée premièrement sur l’élaboration de listes d’espèces à enjeux et sur la synthèse de leur écologie afin de la relier à des conseils de gestion. Par ailleurs, une méthodologie de repérage des forêts à hautes valeurs écologiques et d’évaluation de leur naturalité a été testée. Enfin des perspectives d’actions ont été proposées. Celles-ci soulèvent le besoin de traiter parallèlement d’une part la question des forêts en libre évolution et d’autre part la gestion multifonctionnelle des forêts. Un focus est également réalisé sur le cas des forêts jardinées sur sols riches, patrimoine important du Haut-Jura et menacé par une politique d’exploitation importante.

Photographie de : ©BILLAUD OlivierBois mort sur pied dans un ilot de vieillissement. C’est un habitat important pour les pics, les cavicoles secondaires ainsi que le cortège saproxylique

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Plan de gestion d’un impluvium

DURIEUX Cédric

Maître de stage : Monsieur BRUNEL Yves, Société Pierre FABRETuteur AgroParisTech : Monsieur PIEDALLU Christian, LERFoB

Mots clefs : eau, environnement, gestion, pédologie, préservation

Pierre Fabre utilise l’eau thermale comme ressource naturelle pour la conception de ses produits dermo-cosmétiques. La grande qualité de l’eau d’Avène est liée à ses caractéristiques minérales. Cette qualité est en lien avec une gestion adaptée de la zone de surface permettant le rechargement de son réservoir (impluvium).

La zone étudiée représente une surface d’environ 40km², présentant des usages principalement agricoles et forestiers. L’étude de cette zone a donné lieu à une caractérisation des risques, une hiérarchisation des enjeux, et des conseils de gestion adaptée sous forme de plan de gestion. L’étude prend en compte la dimension géologique, pédologique, environnementale et de l’occupation du sol.

Photographie de : ©FABRE Pierre BRGMDe gauche à droite : Situation géologique d'Avène, d'une importance capitale dans la minéralisation de l'eau d'Avène ;  Entrée  des  Thermes  d'Avènes  accueillant  autour  de  2000 curistes  par  an  ;  Photographie du  village d'Avène  et  de  son cadre forestier(Hérault)

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Collecte, hiérarchisation et valorisation des données de biodiversité dans le cadre du projet COMBO en Guinée (« De meilleurs résultats pour la biodiversité grâce à

une meilleure pratique des aménageurs et industriels dans quatre pays d’Afrique »)

SARTON DU JONCHAY Sophie

Maître de stage : Monsieur QUÉTIER Fabien, Biotope et Madame ANDRÉ Catherine, COMBO Guinée

Tuteur AgroParisTech : Monsieur PIEDALLU Christian, LERFoB

Mots clefs : base de métadonnées, biodiversité, chimpanzé, hiérarchie d’atténuation, modélisation d’habitat

La Guinée, État d’Afrique de l’Ouest, connaît un développement rapide de son économie et de ses infrastructures, ce qui amène divers impacts sur ses milieux naturels. C’est dans ce contexte que les ONG Wildlife Conservation Society et Forest Trends et l’entreprise Biotope ont lancé le projet COMBO,

financé par l’AFD, le FFEM et la Fondation MAVA, pour améliorer la capacité de la Guinée à prendre en compte la biodiversité dans l’aménagement de son territoire et ses projets de développement.

Le stage a eu pour objectif de faciliter cette réflexion globale, par l’élaboration de différents outils de mobilisation des connaissances sur la biodiversité : une base de données centralisant l’information sur la biodiversité guinéenne, un recueil des bonnes pratiques des porteurs de projet pour la sauvegarde du chimpanzé et une ébauche de modélisation de l’habitat et de la distribution de quelques espèces de reptiles et amphibiens.

Photographie de : ©DIALLO Muhammad Y., Guinée EcologiqueRéunion avec les parties prenantes sur la centralisation et la mise à disposition de l’information sur la biodiversité guinéenne

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L’évolution de la biodiversité suite aux aménagements urbains du cœur de l’agglomération nantaise : mise en place d’un protocole de suivi dans un contexte

ligérien

LE RASLE Sixtine

Maître de stage : Monsieur DANNEYROLLE Anthony, ARTELIA NantesTuteur AgroParisTech : Monsieur DURAND Philippe, LERFoB

Mots clefs : Aménagement, Biodiversité, Loire, Nature en ville, Suivi, Urbain

Dans le cœur de l’agglomération nantaise, quais maçonnés, cales et grues témoignent du passé industrialo-portuaire de la ville. Aujourd’hui, plusieurs projets de renouvellement ou d’aménagement urbain en bordure de Loire voient le jour, et ont pour ambition de reconnecter la ville à la Loire, de faire pénétrer ce milieu naturel exceptionnel au cœur du bâti, d’ajouter de la nature en ville. ARTELIA

a été missionnée pour travailler sur quatre de ces projets. Ces études mettent en évidence les enjeux liés au contexte particulier du cœur de l’agglomération nantaise. Je me suis appuyée sur ces connaissances pour concevoir un protocole de suivi de la biodiversité. Le suivi dans le temps de la biodiversité au sein des sites, dès la phase travaux et la mise en œuvre des projets, renseigne sur le succès de l’implantation de la nature en ville et identifie ce qui a pu la favoriser ou la freiner.

Malgré le milieu très urbain, des habitats relictuels liés aux berges de la Loire persistent. Les projets urbains qui favorisent la nature en ville ont aussi pour but de préserver et restaurer cette biodiversité ligérienne.

Photographie de : ©ARTELIALes bords de Loire à Nantes – Population de Scirpe Triquètre (premier plan) et quais (second plan)

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Analyse de la dynamique pluriannuelle des assemblages d'espèces de carabes en réponse à l'évolution des paysages bocagers et de leur gestion

SAVARY Paul

Maître de stage : Mesdames ALIGNIER Audrey et AVIRON Stéphanie, Monsieur BAUDRY Jacques, INRA - UMR BAGAP, Rennes

Tuteur AgroParisTech : Monsieur FERRY Bruno, LERFoB

Mots clefs : Assemblages d'espèces, bocage, carabes, écologie du paysage, hétérogénéité spatio-temporelle, long-terme, statistiques

Les paysages bocagers se caractérisent par une forte hétérogénéité spatio-temporelle, liée aux choix de production et de gestion faits par les agriculteurs. Elle influence la structure et la composition des assemblages d'espèces occupant ces paysages. Comprendre ses effets peut contribuer à mieux orienter

les mesures de conservation de la biodiversité agricole. Les carabes sont des insectes coléoptères sensibles au contexte paysager et aux pratiques agricoles, et dont certaines espèces sont auxiliaires des cultures. Un suivi de leurs communautés, de l'occupation du sol et de la gestion des bordures de parcelles est réalisé depuis 2007 dans la Zone Atelier Armorique (Ille et Vilaine), en milieu bocager. L'analyse des données issues de ce suivi à long-terme a, entre autres, mis en évidence une baisse de la richesse spécifique et de l'abondance des assemblages d'espèces de carabes dans les secteurs dont le paysage s'est le plus modifié.

Photographie de : ©SAVARY PaulPrairies et haies du bocage de la Zone Atelier Armorique, Ille et Vilaine. Avril 2017

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Mots clefs : Analyse de donnée, Lacs d’altitude, Limnologie, Observatoire, Planctons, Qualité de l’eau, Suivi long terme

Situés en haute montagne, les lacs d’altitude sont des écosystèmes remarquables. Bien qu’éloignés des villes et des principales sources de pollutions, ils ont un rôle de sentinelles vis-à-vis des changements globaux. D’une faible résilience, leur évolution peut être directement modifiée par

les changements climatique et atmosphérique.

Ils constituent un patrimoine naturel d’exception, autant d’un point de vue écologique et paysager que social et culturel. Dans les espaces protégés, l’enjeu est d’allier préservation de ces écosystèmes fragiles et activités humaines (pastoralisme, tourisme, pêche…).

Le réseau lacs sentinelles étudie le fonctionnement des lacs pour mieux discerner les évolutions naturelles et celle liées aux changements locaux ou globaux. L’observatoire des lacs d’altitude a mis en place un suivi à long terme pour les étudier. Depuis deux ans, des données similaires sont recueillies dans 20 lacs dans les Alpes françaises. Elles permettent de connaitre l’état physico-chimique et biologique de chacun des lacs et de comparer leur fonctionnement.

L’Observatoire des lacs d’altitude : Mise en place d’un suivi à long terme – Comparaison de 20 lacs de haute montagne

NAPOLEONI Raphaelle

Maître de stage : Madame BIRCK Carole, Monsieur BOSSON Jean-Baptiste, Asters - Conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie

Madame DOMAIZON Isabelle, Monsieur ARTHAUD Florent, UMR CARRTEL INRATuteur AgroParisTech : Monsieur DURAND Philippe, LERFoB

Photographie de : ©NAPOLEONI RaphaelleLac Leynir, Parc National du Grand Paradis

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Mots clefs : Restauration de milieux naturels, Label Végétal Local, Biodiversité génétique, Origine des végétaux, Inventaires botaniques, Diagnostic de filière, Retours d’expérience

Les travaux de restauration de milieux naturels et de génie végétal sont de plus en plus fréquents. Dans ce type d’opérations, on souhaite planter des végétaux écologiquement intéressants pour l’écosystème. Or la majorité des végétaux disponibles sur le marché sont destinés à l’ornement ou à la production. Ils

proviennent souvent de régions éloignées et sont donc génétiquement incohérents avec l’écosystème local.

C’est dans ce cadre que le label « Végétal Local » est créé en 2014. Ce Label garantit par un cahier des charges strict un matériel végétal sauvage, local et génétiquement diversifié. Une filière se met alors en place entre bureaux d’études, récolteurs, producteurs et maîtres d’ouvrages.

Une étude de fond est alors lancée par le bureau d’étude CEVE, en réalisant un travail de bibliographie, de terrain, d’entretiens et d’enquêtes visant à connaître l’intérêt des végétaux labellisés pour la restauration des milieux naturels. Ce travail s’intéresse également à l’application du cahier des charges sur le terrain et aux attentes de chaque acteur de la filière pour finalement proposer des pistes de développement pour le label, notamment dans le contexte du bassin versant du Rhône.

Production et utilisation de végétaux labellisés Végétal Local pour la restauration de milieux naturels :

Mise en place du label et retours d’expériences sur l’utilisation des végétaux.

ROUSSEAU Gustave

Maître de stage : Madame JOURDAN Emeline, CEVETuteur AgroParisTech : Monsieur DURAND Philippe, LERFoB

Photographie de : ©CEVETravaux de restauration de rivière sur l’Yzeron, à Charbonnières-les-Bains (69)

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Gestion des espaces naturels par pâturage avec des animaux de races locales en région Hauts-de-France : bilan, analyse, valorisations et perspectives

GOGUELAT Sophie

Maître de stage : Monsieur PIEDANNA Florent, Centre Régional de Ressources GénétiquesTuteur AgroParisTech : Monsieur PIEDALLU Christian, LERFoB

Mots-clefs : biodiversité, conservation, gestion, milieux naturels, partenariats, éco-pâturage, races locales

L’agriculture tient une part importante dans le capital régional de biodiversité, créant des conditions favorables à l’existence d’écosystèmes originaux, constitués par exemple de prairies humides ou de pelouses des coteaux calcaires. De nombreuses pressions s’exercent sur ces

milieux, mettant en péril leur conservation.

En région Hauts-de-France, forts de ce savoir, différents organismes ont déjà expérimenté des opérations de gestion par pâturage des espaces naturels.

Les enjeux sont multiples : préserver la biodiversité des milieux naturels, sauvegarder et valoriser la biodiversité des races régionales, toutes à faibles effectifs. L’objectif est de préserver l’environnement à travers une gestion agricole adaptée aux enjeux de chaque site en alliant la rusticité et l’adaptabilité des races locales.

Cette étude vise à dresser un état des lieux et bilan des expérimentations menées, établir un inventaire des sites, gestionnaires et éleveurs acteurs de ce projet afin de pérenniser ce mode de gestion et déterminer des pistes d’amélioration.

Photographie de : ©PIEDANNA Florentmoutons Boulonnais pâturant sur les pelouses des coteaux calcaires du Cap Blanc Nez (62), Grand Site de France

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Evaluation d’une méthode de lutte écologique contre l’expansion de la Renouée du Japon (Fallopia japonica)

TEHRANCHI Mitra

Maître de stage : Madame MICHELOT-ANTALIK Alice, Laboratoire Agronomie et Environnement

Tuteur AgroParisTech : Madame FLEISCH Marie-Reine, LERFoB

Mots-clefs : Fallopia japonica, gestion, méthode de lutte, plante invasive, Renouée du Japon, restauration écologique

La Renouée du Japon (Fallopia japonica) est une plante classée parmi les 100 espèces invasives les plus néfastes au monde. Ses capacités compétitrices sont dues à sa croissance rapide et précoce, ses rhizomes vigoureux et sa reproduction végétative. Elle a des impacts sur l’environnement en diminuant

la biodiversité et en favorisant l’effondrement des berges, sur la sécurité routière en limitant la visibilité, et sur l’économie en engendrant des coûts de gestion élevés.

Différentes méthodes de lutte écologique se sont récemment développées afin d’aider les gestionnaires. Des essais mis en place en 2015 sur la commune de Laxou (54) ont permis de tester l’efficacité d’une démarche de restauration écologique pendant 3 ans. En combinant fauches répétées et implantation d’un couvert végétal, une régression notoire de la vigueur des massifs de Renouée et une colonisation du milieu par des espèces indigènes ont été observées.

Photographie de : ©TEHRANCHI MitraMassif de Renouée du Japon dans la commune de Laxou, Meurthe-et-Moselle

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Etude sur la restauration d’une zone humide et d’un cours d’eau de tête de bassin en contexte forestier : réflexion sur la prise en compte des milieux aquatiques en contexte forestier à l’échelle des bassins versants, cas de la mise en place d’un site

pilote sur le bassin du Blavet

ZOCCARATO Fanny

Maîtres de stage : Messieurs CAIGNEC Ronan, Syndicat Mixte du SAGE Blavet , et LE BIHAN Mikael, AFB Rennes

Tuteur AgroParisTech : Monsieur DURAND Philippe, LERFoB

Mots clefs : Drainage, Restauration hydraulique, Plantation de conifères, Tête de bassin versant, Zone humide

Les cours d’eau en tête de bassin versant correspondent aux rangs de Strahler 1 et 2. Il s’agit des extrémités amont du réseau hydrographique dont elles constituent 60 à 80 % du linéaire. Elles contribuent fortement à l’état écologique des masses d’eau.

Un partenariat a été mis en place entre 4 structures (le Syndicat Mixte du SAGE Blavet, l’AFB, l’ONF et le Syndicat de la Vallée du Blavet) pour restaurer une tête de bassin enrésinée et drainée sur le secteur de la forêt de Camors (56). Cette restauration a principalement pour ambition le rétablissement des fonctions hydrologiques de la tête de bassin versant (écrêtage des crues, soutien d’étiage et participation au bon état des cours d’eau aval). Les objectifs de ce stage sont d’apprécier la représentativité de ce site pilote, de contribuer à la réalisation de l’état initial du site et d’établir des préconisations pour les travaux et les suivis.

Photographie de : ©SAGE BlavetSuivi photographique du site de la Noë Molic (56) à gauche : 22/07/2016, à droite : 06/10/2016 après coupe des résineux

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Comportement pré-migratoire et stratégie d’échappement des anguilles européennes (Anguilla anguilla) argentées du lac de Grand-Lieu

CLAIRBAUX Manon

Maître de stage : Monsieur TRANCART Thomas, MNHNTuteur AgroParisTech : Monsieur DURAND Philippe, LERFoB

Mots clefs : Anguille argentée, Migration, Stratégie d’échappement, Télémétrie

L’anguille européenne est un poisson menacé dont le cycle de vie repose sur deux grandes migrations entre milieux océaniques et continentaux. La reproduction de l’espèce dépend du retour à la mer des futurs reproducteurs appelés anguilles argentées. Le Plan de Gestion Européen protégeant l’espèce a pour objectif d’optimiser cet échappement vers la mer malgré l’anthropisation croissante des cours d’eau.

Ainsi, l’étude menée s’intéresse à l’échappement vers la mer des futurs reproducteurs à partir d’un milieu lacustre. Un suivi télémétrique a permis d’étudier le comportement pré-migratoire de l’espèce, de déterminer les facteurs déclencheurs de la migration et de comprendre l’impact de la gestion anthropique du lac sur la stratégie d’échappement des individus.

Des entretiens avec les usagers et gestionnaires du lac ont permis d’identifier les leviers et points de blocages dans la conciliation entre les besoins biologiques de l’espèce et les activités humaines sur et autour du lac.

Photographie de : ©MAZEL VirgileOutil de pêche (verveux) sur le lac de Grand-Lieu

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Distribution en mer de la Grande alose et de l’Alose feinte : apports de la modélisation empirique de niche écologique

DAMBRINE Chloé

Maître de stage : Madame LASSALLE Géraldine, Irstea-Bordeaux et Monsieur TRANCART Thomas, Museum National d’Histoire Naturellean

Tuteur AgroParisTech : Monsieur PIEDALLU Christian, LERFoB

Mots clefs : aloses, conservation, habitats favorables, modélisation, changement climatique

Les deux espèces d’aloses, la Grande alose (Alosa alosa Linnæus, 1758) et l’Alose feinte (Alosa fallax Lacépède, 1803), qui fréquentent la façade atlantique française sont des espèces en déclin faisant l’objet de mesures coordonnées pour enrayer ce constat. Dans ce contexte, un programme partenarial

de recherche « SHAD’EAU » a été mis en place sur la Nouvelle-Aquitaine afin d’identifier les causes de raréfaction des deux espèces et d’aider les gestionnaires dans leurs actions de protection. Ce stage s’inscrit dans le volet « mer » de ce programme et a pour but d’enrichir les connaissances sur les habitats occupés par les aloses durant un séjour en mer long, mais encore peu étudié.

Grâce à un travail de modélisation approfondi, ce stage dresse la cartographie des habitats favorables actuels et dans le contexte du changement climatique, pour les aloses, sur la zone Manche-Golfe de Gascogne. Ces habitats, variant saisonnièrement, soulignent l’importance des zones côtières où se concentrent de nombreux autres usages. Le changement climatique testé ici sous la forme de modifications de la température, de la salinité et de la production primaire ne semble pas altérer les patrons actuels.

Photographie de : ©ACOLAS Marie-Laure, Irstea-Bordeaux – UR EABXComptage de larves de Grande alose à la station d’expérimentation Irstea de Saint-Seurin-sur-l’Isle

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Mots clefs : Bureau d’études, évaluation environnementale, milieux naturels, PLU, TVB

La démarche d’évaluation environnementale des Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) a pour objectif d’améliorer la prise en compte des enjeux environnementaux dans ces documents. L’enjeu écologique occupe une place importante et nécessite une expertise spécifique, en particulier avec la prise en compte des habitats et espèces, des zones humides et de la trame verte et bleue (TVB).

L’évaluation environnementale intervient tout au long de l’élaboration du PLU et fait appel à une analyse bibliographique associée à des expertises de terrain tant à l‘échelle de la commune que des parcelles à urbaniser. Les spécificités et enjeux du territoire ainsi que la nature du projet PLU guideront le choix des outils réglementaires les plus pertinents à utiliser dans le zonage et règlement de PLU.

A travers une étude de cas, nous analyserons cette démarche, ses atouts et ses faiblesses afin de proposer des perspectives d’amélioration.

L’Evaluation environnementale des Plans Locaux d’Urbanisme Comment optimiser la prise en compte des milieux naturels ?

BERTIN Anaïs

Maître de stage : Monsieur WAGNER Paul, Bureau d’études Eco-StratégieTuteur AgroParisTech : Monsieur GEGOUT Jean-Claude, LERFoB

Photographie de : ©IGN (BD Ortho et carte au 1/25 000), Commune de Cellieu (Plan de zonage du projet de PLU arrêté en 2015), Eco-Stratégie (Carte de la TVB réalisée par Anaïs Bertin et Paul Wagner) Image réalisée par Anaïs BERTINEnsemble de cartes utilisées ou réalisées dans le cadre du diagnostic environnemental du PLU de la commune de Cellieu.

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Gestion des Hautes Valeurs de Conservation dans le cadre de la certification FSC d’International Paper

LANNEAU Astrid

Maître de stage : Monsieur VALLAURI Daniel, WWF-FranceTuteur AgroParisTech : Monsieur BRUCIAMACCHIE Max, LEF

Mots clés : certification, FSC, gestion durable, HVC

L’entreprise International Paper France (IP) développe la certification FSC dans les forêts qu’elle exploite depuis 2011. Avec la publication en 2017 standard national FSC en France, IP doit adapter ses procédures de gestion notamment concernant la problématique des Hautes Valeurs de Conservation (HVC), afin d’être en conformité avec les nouvelles exigences.

Lors de ce stage, intégré au programme de collaboration entre IP et WWF-FR, la procédure de gestion des HVC d’IP (2011) a été analysée à la lumière des exigences de l’interprétation nationale (2017), mettant en évidence les modifications nécessaires à la procédure d’IP.

Une base de données et des fiches espèces/habitats ont été conçues pour le territoire exploité par IP (14 département du Centre-Ouest) afin de renseigner les exigences écologiques des espèces et habitats HVC dans le cadre d’une gestion forestière responsable. Une réflexion sur les bases de la conception d’un outil de suivi de l’état de conservation des HVC sur le terrain est développée.

Photographie de : ©ROSSI MagaliVisite d'une forêt certifiée FSC à Hautes Valeurs de Conservation exploitée par IP, avril 2017

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Prédiction de répartition spatiale des chiroptères sur le Parc Naturel Régional Périgord-Limousin – Modélisation à plusieurs échelles

ARNOLD Cécile

Maître de stage : Monsieur CHARBONNIER Yohan, LPO AquitaineTuteur AgroParisTech : Monsieur PIEDALLU Christian, LERFoB

Mots clefs : Cartographie prédictive, CESBIO, chiroptères, diversité spécifique, échelles, habitats, modélisation, répartition spatiale

L’intégration des chauves-souris dans les aménagements du Parc Naturel Régional Périgord-Limousin étant devenu une priorité, les outils d’aide à la décision deviennent indispensables aux gestionnaires. Les cartes prédictives issues des modèles de distribution d’espèces sont des outils adaptés. Ces

modèles croisent des données de présence avec des variables d’occupation du sol à fine échelle.

L’acquisition manuelle des données d’occupation du sol étant très couteuse en temps, j’ai comparé les cartes prédictives de 11 espèces issues de ma carte manuelle avec celles de la carte automatique du CESBIO. L’utilisation de la carte du CESBIO a ainsi pu être validée et m’a permis par la suite d’étudier les effets d’échelles sur la modélisation des chiroptères. Trois espèces à écologie variable ont ainsi été modélisées à trois échelles différentes (250 m, 1 km et 3 km).

Photographie de : ©CHARBONNIER YohanRhinolophe

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Mots clefs : Aléa hydrologique, couples Averse-Crue, Martinique, MNT

Les milieux de type volcanique insulaire tropical sont caractérisés par des contrastes hydroclimatiques importants et sont particulièrement exposés aux aléas hydrologiques. La Martinique ne fait pas exception à cette forte sensibilité à la pluviosité. Les bassins versants présents sur le territoire sont de petites tailles avec un temps de concentration court, ceci ayant pour conséquence des crues éclair, dangereuses pour

la population et à fort impact sur les infrastructures.

Afin de pouvoir mettre en place une prévention efficace contre les aléas hydrologiques, une cellule de veille hydrologique a été créée dans la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DEAL) de Martinique. L’objectif de ce stage au sein de cette cellule est de faire une caractérisation hydrologique d’un bassin versant ayant pour finalité l’anticipation des crues. Le bassin versant choisi est celui de la Lézarde, qui est le plus grand de Martinique avec une superficie de 132 km².

Modélisation hydrologique des principaux affluents de la Lézarde

LE NAGARD Maud

Maître de stage : Monsieur MARRAS Pascal, DEAL MartiniqueTuteur AgroParisTech : Monsieur Piedallu Christian, LERFoB

Photographie de : ©RIEUX MarcPhoto d’une crue sur la Lézarde en zone rurale

487

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▶La mise en oeuvre de la Convention de Ramsar en France : analyse du réseau de sites Ramsar et propositions de mise à jour de la politique nationale ALCOULOMBRE Eve

▶Maintien et reconquête de l’agriculture sur les communes littorales de Piriac-sur-Mer et Batzsur-Mer BLANCHARD Pierre-François

▶Intégrer la séquence éviter-réduire-compenser au coeur des projets éoliens comme stratégie locale d’acceptabilité, d’ancrage territorial et comme levier en faveur de la biodiversité CHUZEVILLE Cécile

▶Étude des cortèges odonatologiques des milieux stagnants de Haute-Savoie COUËT Aurélie

▶Identification, cartographie et caractérisation des gîtes arboricoles de Noctule de Leisler (Nyctalus leisleri) en forêt territoriale de Valdu Niellu (Haute-Corse) GOHON Florence

▶Restauration de la continuité écologique : Retour d’expérience sur les Pyrénées-Atlantiques et aide à l’élaboration d’une stratégie territoriale HEITZ Nicolas

▶Prise en compte de la biodiversité dans la gestion des châtaigneraies du Parc naturel régional des Monts d’Ardèche – Evaluation du rôle des chauves-souris dans la régulation de certains ravageurs LASFARGUE Mathilde

▶Etude du Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata) : analyse de son comportement de dispersion en environnement instable et évaluation de sa prise en compte dans la gestion forestière en Lorraine LE TOQUIN Nolwenn

▶Impact des pratiques phytosanitaires et du paysage sur la prédation de proies sentinelles, l’abondance de ravageurs et le niveau de dégâts en vergers de pommiers dans la région de la basse vallée de la Durance (PACA) LONG Ruoyin

▶Caractérisation agro-écologique des prairies humides de la moyenne vallée de la Somme LUNG Lucie

▶Cartographie de la distribution des captures et rejets d’espèces commerciales, et planification spatiale de la pêcherie chalutière dans le golfe du Lion MÉDIEU Anaïs

▶Suivi des populations de Leucorrhinia pectoralis (Insecta : Odonata) du Canton de Neuchâtel et étude des habitats favorables à l'implantation de l'espèce MINOT Marceau

▶Inventaire et cartographie des pelouses sèches des 4 montagnes du Vercors pour une gestion et une valorisation agronomique de ces espaces MURRO Anne-Lyse

▶ L’étude des potentialités du Clain pour la reproduction des Aloses et de la Lamproie marine NIKOLITCH Clara

Rappel soutenances 2016

50

▶Innovation pour une valorisation de la ressource végétale sur le territoire du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan OUDART Hugo

▶Elaboration du premier plan de gestion de l’ENS de Pierre-Châtel, entre patrimoine naturel et culturel POMMIER Laura

▶Protéger la biodiversité : panorama et exemple d’un outil économique SURUN Clément

▶Diagnostic agricole de la vallée du Colostre TONAZZINI Mounia

▶Caractérisation de la connectivité écologique du Grand Sud calédonien par une approche paysagère UTARD Sébastien

▶Evaluation de l’état de conservation des milieux agro-pastoraux sur le site Natura 2000 des Monts Dore VICENTE Mathilde

51

▶Caractérisation des changements à long terme des paysages forestiers dans les Parcs nationaux métropolitains BEC Raphaël

▶Évaluation de l'état de conservation des forêts des Hautes Vosges BOURGON Mathilde

▶Analyse des facteurs influençant la répartition de l’avifaune de plaine dans le Mirebalais-Neuvillois. Cas de l’outarde canepetière (Tetrax tetrax), de l’alouette des champs (Alauda arvensis) et du bruant proyer (Emberiza calandra) CHANUT Maëlle

▶Évolution des bancs de gravier et de la végétation du lit majeur des rivières alpines de Bavière - analyse basée sur la photo-interprétation CRABOT Julie

▶Identification et description des forêts à haute valeur écologique de la Drôme DAVEZIES Marion

▶Étude phytoécologique des écosystèmes forestiers abyssaux et mise en place de protocoles de suivi DEBAY Pauline

▶Améliorer les fonctionnalités écologiques de cours d'eau rescinés et des ouvrages hydrauliques DIOT Amandine

▶Dans le cadre de la déclinaison régionale du plan "restaurer et valoriser la nature en ville" au sein du service Ressources Milieux naturels de la DREAL, réalisation d'un inventaire d'exemples d'aménagements urbains et paysagers favorisant la nature en ville, notamment la biodiversité et la question des continuités GAZAY Camille

▶Analyse spatiale de l’estuaire Upper Mersey (Cheshire, Angleterre) : végétation, utilisation des sols et relevés de biodiversité GELY Claire

▶Contribution à l’élaboration d’une méthode d’évaluation rapide des fonctions des zones humides – Échantillonnage de sites et applications géomatiques GIRAUD Fanny

▶Validation et application d'une méthode d'évaluation rapide des fonctions des zones humides JAYMOND Delphine

▶Élaboration d'une Stratégie Nationale d'Actions "Vautour fauve" et activités d'élevage POUDRÉ Léo

▶Réalité et conséquences de la prise en compte de la biodiversité dans les grands documents d'aménagement au niveau régional RIQUIN François

▶Évaluation du dispositif agroenvironnemental territorialisé & évaluation de l’état de conservation des Prairies maigres de fauche de basse altitude sur le site Natura 2000 de la "Vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé" et ses Annexes SACRÉ Solène

▶La continuité écologique au regard de la mise aux normes des ouvrages du conseil général : détermination d'une stratégie TACCOEN Adrien

Rappel soutenances 2015

Contacts pour la formation de la DA GMN

Jean-Claude GÉ[email protected]

Philippe [email protected]

Centre de Nancy14 rue Girardet

CS14216F-54042 Nancy Cedextél : 33(0)3 83 39 68 00

Formation des Ingénieurs AgroParisTech

Dominante d'approfondissementGestion des Milieux Naturels (GMN)

2016 - 2017

Présentation et résumés des mémoires de fin d'études

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