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Le journal d’information des CCI de la Manche COMMERCE Centre-ville : le retour en force des supérettes [Page 12] INDUSTRIE Pour créer l’effet levier [Page 13] SERVICES La surveillance des légionelles [Page 15] # 33 OCTOBRE 2011 Perspectives Des éoliennes offshore aux pompes à chaleur, les énergies nouvelles sont porteuses de débouchés économiques. Et la Manche une terre d’accueil adéquate. [ Pages 8 à 11] DOSSIER Des énergies sources d’emplois
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Perspectives n°33 octobre 2011

Mar 24, 2016

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Le journal d'information des CCI de la Manche
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Page 1: Perspectives n°33 octobre 2011

Le journal d’information des CCI de la Manche

COMMERCECentre-ville : le retour en force des supérettes[Page 12]

INDUSTRIE Pour créer l’effet levier[Page 13]

SERVICESLa surveillance des légionelles [Page 15] #33

OCTOBRE 2011

Le journal d’information des CCI de la MancheLe journal d’information des CCI de la Manche

Perspectives

Des éoliennes offshore aux pompes à chaleur, les énergies nouvelles sont porteuses de débouchés économiques. Et la Manche une terre d’accueil adéquate.

[Pages 8 à 11]

DOSSIER

Des éoliennes offshore aux pompes à chaleur, les énergies nouvelles sont

Des énergies sources d’emplois

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J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

PerspectivesOctobre 2011 - n°33

Journal d’information des CCI de la Manche

Publication des deux CCI de la Manche : CCI Centre et Sud Manche - BP 219 – 50402 Granville cedex Tél. 02 33 91 33 91 - Fax 02 33 50 63 11 - E mail : [email protected] - www.granville.cci.fr

CCI de Cherbourg-Cotentin, Hôtel Atlantique, bd Félix Amiot – BP 839 – 50108 Cherbourg-Octeville cedex Tél. 02 33 23 32 00 – Fax : 02 33 23 32 28 - E-mail : [email protected] - www.cherbourg-cotentin.cci.fr

Directeur de la publication : Loïc Houssard / Rédaction en chef : Catherine Josselin, Florence Héroult / Comité de rédaction : Daniel Guérin, Erwan Le Roux, Patrick Merlin, Patricia Pignot-Perez, Claude Poulain, Joël Viger.

Conception, rédaction, photographies et mise en page : aprim-caen.fr / Impression : groupe Corlet Imprimerie Régie publicitaire : Ouest Expansion / ISSN : 1762-9055 / Tirage : 18 339 exemplaires.

Sommaire

4 ActualitéRetrouvez toute l’actualité des CCI de la Manche,ainsi que les agendas et les permanences...

16 Ensemble Interview express

Claude Bottet« Tous les commerces devront être accessibles en 2015 »

Groupe FIM

Une formation d’attaché commercial ouvre à Agneaux

Création et reprise d’entreprise

Catherine et Yann Le Rouzic« Terre en l’air »

20 En ficheComment les documentalistes veillent-ils sur l’information pour répondre aux besoins des entreprises ?

18 Tête à tête

8 Dossier L’énergie, nouvelle turbine de l’économie

Plus propres, les énergies du futur pourraient-elles être aussi porteuses

d’une dynamique économique ? À chaque projet son potentiel.

La Manche en compte plusieurs à son actif, avec des ambitions de toutes tailles.

➽ Granville

Mordu à l’hameçon

➽ Cherbourg-Octeville

Apprécié des gourmands

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CherbourgCotentin

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La CCI Centre et Sud Manche lance deux nouvelles promotions Plato à Granville pour 2012/2013. Ce programme de deux ans s’appuie sur de l’échange d’expériences et de savoir-faire dans les domaines de la gestion d’entreprise et permet de rompre l’isolement du dirigeant. 12 places sont disponibles dans chaque groupe : 6ème promotion Industrie et 4ème promotion Commerce. Un 1er groupe Plato Ex-pert sera également lancé, constitué d’anciens membres désirant poursuivre les échanges et la résolution de problématiques d’entreprises. n

Une formation « Le revenue management : vendre au bon prix, au bon client, au bon moment » est organisée à Granville les 14 et 21 novembre. Cette pratique du Yield management est une technique de gestion pratiquée par les grandes chaines hôtelières, que chaque professionnel hôtelier doit utiliser comme outil de gestion au quotidien. Il est devenu incontournable face à la pression de la concurrence des centrales de ré-servations hôtelières du net. n

La CCI à la rencontre des acteurs du territoire

Sainte-Mère-Eglise : étude et soutien de la CCI

Partager : deux promotions Plato ouvertes

Hôtels : bien gérer les réservations

Les ateliers Tic et com

La CCI met en place un cycle de réunions mensuelles sur la communication et les

technologies de l’information et de la communication. Des sessions de deux heures

pour sensibiliser l’entreprise à l’importance de travailler sur son image, sa notoriété,

et la promotion de ses activités. Les thèmes y sont abordés de façon très

concrète et pratique : e-commerce, la boîte à outils des relations presse, la création

de l’identité visuelle, les réseaux sociaux, webmarketing… La prochaine rencontre aura

lieu le 21 novembre (cf. agenda).[Contacts]

Sylvie GourlanTél. 02 33 23 32 43

Florence HéroultTél. 02 33 23 32 67

Partager au club créateurs

Le club créateurs vise à rompre l’isolement du chef d’entreprise en démarrage d’activité

par des échanges avec d’autres chefs d’entreprise et acteurs du développement

économique, à se former et s’informer. Des ateliers thématiques sont organisés

tous les deux mois ainsi que des sessions de formation (réussir ses recrutements,

maîtriser ses prix, la propriété industrielle dans les contrats, les aides fiscales et

sociales, la communication…). La prochaine rencontre aura lieu le mardi

6 décembre sur « l’évaluation et la prévention des risques » (cf. agenda).

[Contact] Camille Picard Tél. 02 33 23 32 09

E mail : [email protected]

Votre entreprise change : prévenez le CFE

Pensez à mettre à jour les informations qui concernent votre entreprise !

Modifications d’adresse, téléphone, forme juridique, nouvelle adresse e mail ou création

de site internet. Toutes ces informations nous intéressent. Contactez

le service fichier/CFE de la CCI.

[Contact] Michèle Guérin

Tél. 02 33 23 32 10E mail : [email protected]

Le 26 septembre, la CCI de Cherbourg-Cotentin était à Saint-Sauveur-le Vicomte pour rencontrer les entre-prises et les élus locaux de la communauté de com-munes. Une quarantaine de personnes participait à cette manifestation. L’objec-tif de ces rencontres est de pouvoir échanger sur les problématiques spécifiques du territoire, les attentes et préoccupations des entre-prises, mais aussi favoriser la proximité avec le terrain et les entreprises, mieux faire connaître l’offre de services de la CCI et ses activités. En un mot être plus proche et plus lisible. Les rencontres se poursuivront tout au long de la mandature. n

La communauté de communes de Sainte-Mère-Eglise et la CCI de Cherbourg-Coten-tin ont signé une convention de partenariat pour la réalisation d’une étude économique, d’un soutien à la commercialisation et le sui-vi de la zone d’activités de la Vérangerie (Picauville). L’étude permet d’apporter une connaissance de toutes les composantes ter-ritoriales telles que l’économie, le tourisme, l’urbanisme et l’environnement. Elle sera complétée par une enquête auprès des 300 entreprises du territoire portant sur leurs be-

soins et attentes. Ce portrait économique du territoire constitue pour les élus un outil d’aide à la déci-sion en matière de développement local. Finalisé au cours du premier trimestre 2012, il sera présenté aux élus et aux entreprises du territoire de la communauté de communes de Sainte-Mère-Eglise. n

[Contact]Alexis Colin, CCI Centre et Sud Manche, Tél. 02 33 77 86 83 - E mail : [email protected]

[Contacts]Claudine Confolent, CCI Centre et Sud Manche Tél. 02 33 91 33 83 - E mail : [email protected] ; Comité de liaison interconsulaire de Normandie Tél. 02 31 54 40 05 - E mail : [email protected]

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ActualitéCentre et Sud Manche

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Atelier pour auto-entrepreneurs

Pour aider les auto-entrepreneurs à développer et préparer la réussite de leur entreprise, la CCI leur propose un atelier pratique. Au programme, exercices concrets pour expliquer la rentabilité, la gestion, le coût de revient, le potentiel de développement, la facturation, le changement de régime.

[Contact] Stéphanie Dechaud

Tél. 02 33 91 33 47E mail : [email protected]

Votre entreprise a de nouvelles coordonnées : prévenez le fichier des entreprises

Création ou changement d’une adresse mail ou d’un numéro de téléphone, création d’un site internet, ces informations intéressent le fichier consulaire de la CCI pour la mise à jour de ses répertoires.

[Contact] Adelaïde BeloinTél. 02 33 91 33 49

E mail : [email protected]

Observatoire du commerce à disposition

La CCI met son observatoire du commerce et de la consommation à la disposition des chefs d’entreprise et des collectivités locales. Cet outil, régulièrement actulaisé, permet de connaître le comportement d’achat des ménages du centre et sud Manche. Qu’achètent-ils ? Où ? Comment ? Pour quel montant ?

[Contact] Alexis Colin

Tél. 02 33 77 86 83E mail : [email protected]

Rencontres et échanges avec les chefs d’entreprises

Les élus de la CCI rencontreront les entreprises et les élus de la communauté de communes de Coutances le 3 novembre prochain. Objectifs : aller à la rencontre des chefs d’entreprise et privilégier les échanges entre eux. Au travers de ce rendez-vous informel, la CCI rappelle qu’elle est un partenaire privilégié pour tout ce qui a un rapport avec l’entrepreneur, l’entreprise et le développement économique de son territoire, et qu’elle se mobilise pour faire entendre la voix des entreprises et favoriser leur développement.

Depuis le 26 septembre, le service Appui aux entreprises de la CCI Centre et Sud Manche reçoit le public dans la Haute Ville à Granville (place d’Armes - anciens locaux de Pôle Emploi) : le centre de formalités des entreprises, les formalités international et les contrats d’apprentissage, la création d’entreprise, la documentation et le fichier des entreprises, le conseil aux entreprises commerciales, industrielles et de services. Les nouveaux locaux à Saint-Pair sur Mer seront disponibles fin 2012. n

Granville : nouvelle adresse pour le service Appui aux entreprises

Suite au succès des deux premières éditions de Fête z’escale, la CCI de Cherbourg-Cotentin et ses par-tenaires(1) se sont à nouveau mobilisés pour offrir un programme d’animations dans les rues du centre-ville à l’occasion des escales de paquebots du MSC Opera et du MSY Windspirit. Un fête z’escale aux allures « Vikings » afin de célébrer le 1100ème anni-versaire de la Normandie. Musique, danse, marché normand, jeux traditionnels normands et restauration en plein air étaient au programme des festivités. Près de 80 commerces ont répondu présents pour l’oc-casion. n

(1) Ville de Cherbourg-Octeville, Office de tourisme Cherbourg Cotentin, Association Cap Val de Saire, Union Cherbourg Commerce,

France Bleu Cotentin, La Presse de la Manche et Crédit Mutuel.

Cherbourg : fête z’escale au temps des Vikings

Granville met les produits de la mer à l’honneurLes 1er et 2 octobre, 50 000 visiteurs sont venus à Gran-ville au 9ème Festival des co-quillages et des crustacés (1). Une nouvelle fois, le 1er port coquillier de France a dédié ce week-end à la promotion des produits de la mer et des métiers de la pêche et de la conchyliculture. Cet événement, rendez-vous annuel régional de la mer, festif et populaire, est l’occasion de réaliser une décou-verte thématique, gourmande et pédagogique pour les petits et grands. Pour cette 9ème édition, le homard a été sous les feux des projecteurs avec la remise officielle de l’éco labellisation MSC France à la pêcherie de homard du Cotentin et de Jersey : une reconnaissance internationale et la récompense d’une ges-tion durable et responsable. Une grande première pour la pêche régionale ouvrant ainsi la voie vers la certification d’autres pêcheries. Deux pêcheurs ont également reçu la médaille de bronze SMSM pour leur bravoure dans le sauvetage de l’Emmanuelle Jean en 2008. n

(1) Organisé par la CCI Centre et Sud Manche avec les soutiens financiers de la Région, du Département, de la Ville de Granville et de la communauté de communes du Pays Granvillais,

et l’appui de l’association du festival des coquillages et crustacés.

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CherbourgCotentin

AGPLA• 16 novembre et 14 décembre, de 9 h à 12 hAvocats• 10 et 24 novembre, 8 et 22 décembre de 14 h à 17 h

Chambre de métiers • Réunions d’information « install’ info » pour les futurs artisans : 7 novembre et 5 décembre de 14 h à 16 h 30

• Rendez-vous individuels : 21 novembre et 19 décembre de 14 h à 16 h 30.

Egée• Les lundis de 9 h 30 à 11 h 30

Experts comptables• 2 novembre et 6 décembre de 14 h à 17 h

Notaires• 7 novembre et 5 décembre de 10 h 30 à 12 h 30

RSI• 1er mercredi du mois de 14 h à 16 h 30 et le 3ème jeudi du mois de 9 h 30 à 12 h.

➜ p e r m a n e n c e s C C I d e C h e r b o u r g - C o t e n t i n

➜ l ’ a g e n d aNovembreJeudi 17Petit déjeuner RH« Obligation de l’employeur en matière de prévention et de sécurité des salariés »8 h 30 à 10 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Nicolas Doraphé, Tél. 02 33 23 32 56

Easiness« Perspectives économiques et financières en 2012 : après la crise, la reprise ? »18 h, La Cité de la Mer[Contact]Denis Marion, Tél. 02 33 23 32 21

Vendredi 18Petit déjeuner du développement commercial« Le réseau, un outil pour le business »8 h 30 à 10 h, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact]Elisabeth Lepetit, Tél. 02 33 23 32 57

Lundi 21Atelier Tic et Com« Organisez votre communication »10 h à 12 h, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact]Florence Héroult, Tél. 02 33 23 32 67

Jeudi 24Petit déjeuner du développement commercial« Comment valoriser nos valeurs ajoutées pour augmenter notre chiffre d’affaires et nos marges »8 h 30 à 10 h, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Elisabeth Lepetit, Tél. 02 33 23 32 57

DécembreJeudi 15Petit déjeuner RH« La réforme des OPCA »8 h 30 à 10 h 30, CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Nicolas Doraphé, Tél. 02 33 23 32 56

Mardi 6Club créateurs « L’évaluation et la prévention des risques »19 h 15 à la CCI de Cherbourg-Cotentin[Contact] Camille Picard, Tél. 02 33 23 32 09

Pour toutes ces permanences, l’inscription est obligatoire

auprès de l’espace Createk

[Contact] Corinne Bled, Tél. 02 33 23 32 33

E mail : [email protected]

La CCI de Cherbourg-Cotentin a mis en place depuis le mois de septembre un rendez-vous mensuel pour les entreprises qui souhaitent améliorer leur développement commercial. La formule, sous forme de petit-déjeuner, permet à chacun d’échanger avec un expert en dé-veloppement commercial pour mener à bien leur prospection, développer leur clientèle, trouver de nouveaux débouchés. Des rendez-vous sont programmés chaque mois à la CCI (cf. agenda). n[Contact]Elisabeth Lepetit, CCI de Cherbourg-Cotentin, tél. 02 33 23 32 57 E mail : [email protected]

Pour améliorer son développement commercial

La CGPME Basse-Normandie et l’Agefos PME Normandie organisent, en partenariat avec la CCI de Cherbourg-Cotentin et l’Aract, une ren-contre à destination des entreprises afin d’évo-quer les nouveautés en matière d’actualités so-ciales : prime de partage de la valeur ajoutée, obligations en matière de pénibilité et d’égalité professionnelle, préparation opérationnelle à l’emploi, contrat de professionnalisation… Cette rencontre aura lieu le 10 novembre de 8 h 30 à 10 h 30 à la CCI de Cherbourg-Cotentin. n[Contact]Sophie Furet, CGPME Basse-Normandie, tél. 02 31 86 22 21E-mail : [email protected]

Actualités sociales : les PME s’informent

Le 19 juillet, plus de 80 dirigeants d’entreprise et élus de collectivités locales ont participé à la 1ère réunion du club 2ERD (Entreprendre ensemble pour réus-sir notre désenclave-ment). Objectif de la CCI Centre et Sud Manche, à l’origine de ce club : susciter des actions auprès des collectivités et de l’Etat pour dégager les finan-cements nécessaires à la modernisation des réseaux routiers, un territoire bien irrigué favorisant le développement économique. Pour les élus de la CCI, l’aspect financier ne doit pas être un frein pour créer des axes structurants, opérateurs de ressources. Au travers de la mobilisation de ce réseau, leur souhait est de peser dans les prio-rités d’aménagement du département, et notamment pour la réalisation d’une 2 x 2 voies entre Longueville et Avranches, axe qui voit passer 11 000 véhicules par jour, pouvant aller jusqu’à 16 000. Quelque 500 personnes adhèrent à ce club 2ERD. n

[Contact]Alain Furic, CCI Centre et Sud Manche, tél. 02 33 91 33 96 - E mail : [email protected]

Mobilisation pour le désenclavement ➜ l ’ a c t u a l i t é d e s c c i

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Centre et Sud Manche

Egée• Assistance et conseil des entreprises (Avranches, Coutances, Granville, Mortain, Saint-Hilaire-du-Harcouët) : lundi et jeudi, 9 h 30 à 11 h 30, sur rendez-vous.[Contact] Gaëlle Olive, CCI, Tél. 02 33 91 33 57 - E mail : [email protected]

RSI• 4ème mardi du mois, de 10 h à 12 h. Tél. 02 31 85 23 35

Adie• Tous les mardis après-midi, exclusivement sur rendez-vous.Tél. 02 31 82 55 55

INPI• De 14 h à 18 h, 22 novembre à Agneaux[Contact] Vincent Chapelain, CCI, Tél. 02 33 91 33 48 E mail : [email protected]

NovembreLundi 14Théma’Net « La curation » 9 h à 10 h, CCI à Agneaux[Contact] Vincent Chapelain, Tél. 02 33 91 33 48

Mardi 15Atelier du tourisme « Les touristes utilisent les flashcodes et le géocoaching : comment cela fonctionne ? » » 15 h à 17 h 30, CCI à Granville[Contact] Claude Confolent, Tél. 02 33 91 33 83

Mercredi 23Théma’Net « Campagne de pub sur Facebook »9 h à 10 h, CCI à Granville[Contact] Vincent Chapelain, Tél. 02 33 91 33 48Jeudi 24Petit déjeuner RH « Le management de proximité »9 h à 11 h, CCI à Granville[Contact] Gérard de Saint-Denis, Tél. 02 33 91 33 41

Vendredi 25Théma’Net « Osez la visioconférence »9 h à 10 h, Echangeur de Basse-Normandie à Saint-Lô[Contact] Vincent Chapelain, Tél. 02 33 91 33 48

Mardi 29Atelier du tourisme « Les nouveaux visages du cidre : le comprendre, en parler, le vendre »15 h à 17 h 30, CCI à Granville[Contact] Claude Confolent, Tél. 02 33 91 33 83

DécembreMardi 6Théma’Net « Netvibes : ne perdez pas de temps à surveiller le web »9 h à 10 h, CCI à Agneaux[Contact] Vincent Chapelain, Tél. 02 33 91 33 48

Jeudi 8Théma’Net « Facebook et Vidéo : pourquoi vous vendez plus grâce à eux »9 h à 10 h, CCI à Agneaux[Contact] Vincent Chapelain, Tél. 02 33 91 33 48

Actualité

➜ p e r m a n e n c e s C C I C e n t r e e t S u d M a n c h e

Marc Touati sera l’invité du prochain Easiness, le jeudi 17 novembre pro-chain à 18 h (cf. agenda). Ce rendez-vous sera consacré aux « Perspec-tives économiques et financières en 2012 : après la crise, la reprise ? ». Célèbre économiste, il intervient dans toute la France, ainsi qu’à l’étranger, pour faire des présentations économiques aux clients et collaborateurs des entreprises et institutions financières. Au cours de ces quinze dernières années, il a également été le rédacteur en chef de nombreuses publica-tions. Aujourd’hui, il est le rédacteur en chef des publications d’ACDEFI (« Economie et Stratégie »,…) et de Global Equities - Assya Compagnie Financière (« Le Weekly », « La lettre trimestrielle »,…) et rédige plusieurs chroniques dans différents quotidiens et magazines. Enfin, il intervient fréquemment dans les médias pour livrer son analyse et donner des réactions à chaud. La réputation de Marc Touati tient dans la pertinence de ses analyses et de ses projections, ainsi que dans le caractère pédagogique de ses présentations orales. n

Les 10 et 11 septembre, 13 entre-prises ont participé au Trophée des entreprises, une régate entre Gran-ville et Chausey. Ce week-end, orga-nisé par la CCI Centre et Sud Manche avec le concours technique du Yacht Club de Granville, offre un moment privilégié et convivial d’échanges sur mer et à terre. Prévadiès a remporté le trophée « Course au large » et la Société Générale celui dans la catégo-rie « Croisière ». Le trophée de la com-munication a été décerné à Lu France qui a contribué à l’animation festive du week-end. n

Dans le cadre du nouveau classement des hô-tels et des campings mis en place par Atout France, les CCI de la Manche proposent aux professionnels un accompagnement gratuit pour les aider à réaliser leur demande de classement et obtenir leurs nouvelles étoiles. En effet, à compter du 22 juillet 2012, toute communication portant sur les anciennes étoiles

devra être retirée des façades et autres sup-ports d’information. n

Cherbourg : Marc Touati s’interrogera sur la reprise

Les entreprises ont régaté

Hôtels et campings : un accompagnement pour le classement

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Compétences en Temps Partagé • Jeudi, de 9 h à 11 h, à Agneaux.Tél. 02 33 91 33 91 - Site : www.ctpbn.com

Contacts (hors établissements Logis de France) : Carole Le Coutour, CCI de Cherbourg-Cotentin - Tél. 02 33 23 32 63

E mail : [email protected] Claudine Confolent, CCI Centre et Sud Manche - Tél. 02 33 91 33 43

E mail : [email protected] Logis de France : Marie Meignen, Manche Tourisme. Tél. 02 33 05 98 70

Page 8: Perspectives n°33 octobre 2011

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L’énergie, nouvelle turbine de l’économie

La France s’est engagée lors du Grenelle de l’environ-nement, à produire d’ici à

2020, 23 % de son électricité à partir de diverses énergies vertes. Hydroliennes, éoliennes offshore, pompes à chaleur, panneaux photovoltaïques, bio-

gaz… Les énergies de demain se développent au rythme des avancées technologiques et des impulsions politiques.Ainsi le syndicat mixte proprié-taire des ports de Cherbourg et Caen-Ouistreham, Ports nor-mands associés (PNA), prévoit,

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Plus propres, les énergies du futur pourraient-elles

être aussi porteuses d’une dynamique économique ?

À chaque projet son potentiel. La Manche en compte

plusieurs à son actif, avec des ambitions de toutes tailles.

La première hydrolienne, construite et assemblée en partie par les sites de DCNS Brest et Cherbourg a été mise à l’eau le 31 août. Le site de Cherbourg pourrait également se voir confier la réalisation d’hydroliennes si le projet portée par EDF d’une dizaine de turbine au Raz Blanchard voit le jour.

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Page 9: Perspectives n°33 octobre 2011

Dossierselon les pronostics les plus favorables, qu’un peu plus de un millier d’emplois pourraient être générés par les énergies marines renouvelables (EMR), d’ici à 2017 (lire lexique). Des hypothèses qui s’appuient sur un accueil de la production et de l’assemblage d’éoliennes offshore ainsi que sur la fa-brication d’hydroliennes sur le port de Cherbourg. « C’est réalisable, estime Jean-Michel Sévin, le directeur de PNA. Nous avons le potentiel, les compétences et le soutien des collectivités. »

Le port de Cherbourg prêt à accueillir les éoliennes offshore Depuis que l’Etat a lancé, dé-but juillet, un appel d’offres pour désigner les groupes industriels chargés de réaliser la première phase du pro-gramme français d’éoliennes offshore, la bataille entre les ports est lancée et les discus-sions avec les consortiums en lice ont démarré. Ces derniers remettront leur offre au gou-vernement avant le 11 janvier 2012 et la désignation des lauréats devrait avoir lieu en avril 2012. Chaque consor-tium candidat choisit un port pour déployer son projet. « Cette filière n’existe pas en France et l’enjeu est impor-tant », poursuit Jean-Michel Sévin. Le Havre et Dunkerque bataillent fermement, mais Cherbourg semble avoir toutes ses chances. « Les atouts techniques, nous les avons, pas de contraintes d’accès, un foncier disponible, de la main d’œuvre, une possibilité de descendre des charges très lourdes… », énumère le directeur général de PNA. Les retombées économiques sur les acteurs locaux seront,

dans le cas où Cherbourg ré-cupérerait une bonne partie de la construction, très inté-ressantes. L’arrivée d’entre-prises extérieures générerait la création de plus de 1 000 emplois directs ainsi qu’une activité de sous-traitance, vé-ritable manne pour l’économie locale. Cette activité pourrait, par ailleurs, s’inscrire dura-blement sur le territoire. « Il y a des perspectives à l’ex-portation Outre-Manche car les Britanniques n’ont pas sur leur côte sud les structures por-tuaires comparables. »

Raz Blanchard : DCNS et hydroliennesEn mars, un projet de parc hydrolien dans le Raz Blan-

chard, porté par le groupe EDF pourrai t également sortir de terre. La filiale d’EDF spécialisée dans les énergies renouvelables « EDF Ener-gies Nouvelles » a répondu à l’appel à projets « NER 300 » (1), lancé par la Com-mission européenne, en pro-posant un programme com-prenant une dizaine d’hydro-liennes. Les résultats de cet

appel d’offres seront connus dans les prochains mois. En cas de réponse positive, DCNS à Cherbourg pourrait se voir confier une partie de la réalisation des éléments et de l’assemblage, comme c’est le cas aujourd’hui pour son site à Brest dans le cadre du pro-jet d’EDF. Lequel consiste à installer quatre hydroliennes, construite par la société Open-Hydro, sur le site de Paimpol-Bréhat. La première turbine a, par ailleurs, été mise à l’eau le 31 août. L’entrée de DCNS, à hauteur de 8 %, dans le capital de la socié-té irlandaise Openhydro, laisse envisager un développement de la filière. En effet, DCNS travaille, depuis deux ans, à la diversification de son acti-vité en investissant du côté des

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Jean-Michel Sévin, directeur de PNA.

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Jean-Louis Berçaïts a racheté l’entreprise Lemasson en 2005.

L’utilisation de biogaz pour produire de la chaleur ou de l’électricité se développe peu à peu dans la Manche. « Le biogaz se forme grâce à l’incinération de déchets végétaux et agricoles », explique Mathieu Fleury, directeur de Biomass Norman-die, association pour la valorisation énergétique et agronomique de la biomass. Sur le département, il existe deux établissements qui utilisent ce type de système, mais une dizaine de projets pour des structures agricoles ou collectives pourrait voir le jour d’ici quelques années. Le potentiel est important. La production de déchets ménagers verts et agricoles représente près de 11 millions de tonnes de masses organiques. « Les machines sont fabriquées en Allemagne, qui a une certaine avance en la matière, mais la filière pourrait générer quelques postes de maintenance ». Plus prometteuse, la filière bois-énergie jusqu’à présent considérée comme un marché de niche, prend des allures industrielles lorsque certaines entreprises étudient la possibilité d’installer une chaufferie bois. « La ressource existe en Normandie, mais la plupart des forêts sont privées. Il est donc nécessaire pour le développement de la filière qu’elle se structure encore un peu », explique le directeur de Biomass Normandie. Il existe en effet entre 500 et 700 tonnes de bois disponibles.

Marché de niches : biogaz et filière bois

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énergies marines renouve-lables. « Nous avons mis en place un incubateur de 60 personnes au sein du groupe afin de réfléchir aux projets d’avenir dans ce secteur et de faire émerger de nou-velles filières industrielles », explique Xavier Biais, ingé-nieur développement chez DCNS. Quatre axes majeurs font plus particulièrement l’objet d’études : l’énergie de la houle, l’énergie ther-mique des mers, l’éolien offshore et l’hydrolien. « La proximité du Raz Blanchard, avec les plus forts courants marins d’Europe, constitue une opportunité majeure pour le développement de la filière hydrolienne, pour-suit Xavier Biais. DCNS a des perspectives de pro-duction à terme de plus de 1 000 hydroliennes. Il fau-drait construire une usine sur le port de Cherbourg capable de réaliser deux hydroliennes par semaine, mais cela n’a rien d’impos-sible. » Comme le souligne Eric Neyme, délégué ré-gional EDF en Basse-Nor-mandie et Haute-Norman-die, « nous en sommes au tout début d’une filière qui reste à développer, un peu comme l’était l’éolien, il y a 20 ans. »

Si les EMR sont porteuses d’évolutions technologiques et de dynamisme économique, elles ne sont pas les seules. A une autre échelle, pan-neaux photovo l ta ïques, pompes à chaleur, filière bois drainent aussi toute une économie.

Le marché du photovoltaïque se stabilise« Le panneau photovoltaïque est un marché d’avenir qui doit cependant encore at-teindre son rythme de croi-sière », explique, confiant, Yann Lamour, dont l’entre-prise saint-loise s’est spé-cialisée dans la pose de ce type de matériel dans toute

la France depuis 2004. Au-jourd’hui, l’Etat, en annonçant une baisse du prix de rachat du kilowatt-heure a semé le trouble. « C’est allé un peu rapidement. Dans les deux sens d’ailleurs. Lorsqu’ils ont décidé d’augmenter le prix de rachat du kilowatt-heure, et aujourd’hui avec ce grand coup de frein alors que le marché n’est pas encore sta-bilisé.» Beaucoup de profes-sionnels qui ont investi dans cette filière pour répondre à la forte demande des clients ont dû, depuis, réorienter leur activité, ou licencier. Les panneaux solaires qui étaient devenus de véritables pro-duits financiers, notamment

Le port de Cherbourg est prêt à accueillir la construction et l’assemblage d’éoliennes offshore.

EMRLes énergies marines renouvelables rassemblent plusieurs technologies des-tinées à produire de l’électricité en mer et à son raccordement aux réseaux ter-restres de distribution. L’éolien offshore est à ce jour l’une des techniques les plus abouties.

HydrolienneUne hydrolienne est une turbine sous-marine qui utilise l’énergie des courants marins pour fabriquer de l’électricité.

Eolienne offshoreUne éolienne offshore – littéralement, « au large » – fonctionne de la même manière qu’une éolienne terrestre en utilisant l’énergie du vent, mais est implantée directement en mer.

Panneaux photovoltaïquesConstitués d’un ensemble de cellules photovoltaïques reliées entre elles élec-triquement, les panneaux solaires pho-tovoltaïques convertissent la lumière en électricité.

Pompe à chaleur géothermiqueLa pompe à chaleur géothermique puise les calories dans le sous-sol et relève la température par un système de pompe à chaleur. Globalement 2/3 de l’énergie provient du sous-sol et 1/3 de la pompe à chaleur est alimentée électriquement.

BiogazLe biogaz est le gaz produit par la fer-mentation de matières organiques ani-males ou végétales en l’absence d’oxy-gène. Cette fermentation appelée aussi méthanisation se produit naturellement, mais on peut aussi la provoquer artificiel-lement dans des digesteurs (pour traiter des boues d’épuration, des déchets or-ganiques industriels ou agricoles, etc.).

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Xavier Biais, ingénieur développement chez DCNS.

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pour les particuliers, sont aujourd’hui moins inté-ressants en tant que tels. « C’est devenu un marché difficile. On ne sait pas à quel prix va être rachetée l’électricité dans quelques années. » L’amélioration des technologies et la dé-mocratisation de ces pro-duits a cependant permis d’en faire baisser le prix. « Les ratios entre le tarif du rachat de l’énergie et le coût du matériel sont sensi-blement les mêmes depuis quelques années car le prix des panneaux baisse régulièrement.» L’augmen-tation des tarifs de l’élec-tricité et le développement des normes de construc-tion en faveur de l’écolo-gie devraient également contribuer à développer le marché. « En 2012, tous les bâtiments neufs devront être basse consommation et en 2020, ils devront être neutres. » À l’heure où le photo-voltaïque faisait tourner toutes les tê tes, Yann Lamour a choisi de ne pas surfer sur la vague. « Il aurait été parfaitement possible d’embaucher des commerciaux et de croître à grande vitesse. Mais je

voulais conserver une struc-ture maîtrisée car il ne ser-vait à rien de s’appuyer sur un marché artificiel. » Cela ne l’a cependant pas em-pêché de développer son activité sur un marché plus stable, celui des profession-nels : agriculteurs, collecti-vités, promoteurs... « C’est 80 % de mon activité, la part de particuliers est assez ré-duite. » Un pari plutôt réussi, il compte aujourd’hui 11 sa-lariés, contre 5 il y a 11 ans.

La Manche, terre de géothermie ?Développement durable et indépendance, c’est aussi le credo qu’a choisi Jean-Louis Berçaïts, en rachetant l’en-treprise Lemasson, basée à Agneaux, en 2005. « Pour moi, la commercialisation des pompes à chaleur est devenue erratique en 2007-2008. La demande étant très forte et impulsive, il n’a pas toujours été facile de continuer à travailler dans une logique de projet quali-tatif. » Cet ancien ingénieur de l’industrie a vu la bulle spéculative des start-up écla-ter en plein vol et a appris à se méfier des marchés arti-ficiels. Le prix du pétrole a calmé les ardeurs et ramené le secteur à une croissance plus stable. « L’augmenta-tion du coût de l’énergie va, d’une manière ou d’une autre, conduire les industriels comme les particuliers à ré-fléchir autrement, en allant vers une amélioration de l’isolation et des moyens de chauffage plus économiques à long terme », analyse Jean-Louis Berçaïts. L’entre-prise Lemasson développe, depuis 1975, des pompes

à chaleur pour des parti-culiers, des industriels, des collectivités... « Ce système utilise l’énergie géosolaire qui se trouve à la surface de la terre. Il ne consomme pas d’énergie fossile et livre 75 % de l’énergie gratuite-ment à vie », explique ce chef d’entreprise à la fibre autant écologique qu’entre-preneuriale. Depuis 2005, le chiffre d’af-faires est passé de 1,5 à 4 millions en 2011. Le nombre de salariés a été multiplié par 3, portant à 30 l’effectif global. « Nous avons, par ailleurs construit un nouveau bâtiment de 2 500 m2 en avril 2010, doublant ainsi notre sur-face. » Un agrandissement qui devrait s’accompagner de nouvelles embauches dans les années à venir. La clef de son succès ? La maîtrise de la chaîne de fabrication, de la R&D à la production. « Derrière cha-cune de nos machines, il y a

un projet et un client. Nous nous adaptons aux besoins et fabriquons sur mesure.» Le développement d’un sa-voir-faire local est un de ses leitmotivs autant au sein de son équipe que parmi les installateurs. « Nous formons ces derniers à nos systèmes. Il est très important de dé-velopper les compétences parmi les artisans locaux. » La géothermie pourrait, en Basse-Normandie, créer une centaine d’emplois dans les 5 à 10 ans à venir des bu-reaux d’étude à la mainte-nance estime Jean-Louis Ber-çaïts. Une filière d’avenir, à en voir l’utilisation qu’en font des pays comme la Suède qui a développé des réseaux mutualisés de géothermie. n

Yann Lamour, pdg d’une entreprise spécialisée dans la pose de panneaux photovoltaïques à Saint-Lô.

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L’entreprise Lemasson, fabricant de pompes à chaleur a multiplié par trois le nombre de ses salariés depuis 5 ans et devrait continuer d’embaucher dans les années à venir.

(1) La commission européenne a lancé le premier appel d’offres d’un programme

d’investissements destiné à favoriser les projets sur les technologies à bas carbone et ceux dédiés aux énergies

renouvelables. Cette initiative, le plus important programme d’investis-

sement au monde en faveur des énergies propres, a été baptisée « NER 300 ».

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Commerce

Onze heures, un mardi. Les allées du Marché Plus d’Agneaux ne dé-

semplissent pas. « À cette heure-là, ce sont beaucoup de retraités, des gens qui viennent prendre leur temps, commente Rémy Olivier, le gérant. À 7 h, nous avons plutôt des ou-vriers qui passent avant de se rendre sur les chantiers, vers 16 h, les mères de familles, et le soir jusqu’à 21 h, des personnes qui rentrent tard du travail. On s’adapte au rythme de vie des gens ». L’amplitude horaire des supérettes est l’un des principaux ingrédients de leur succès. Mais pas seule-ment. « Les gens recherchent le côté pratique, poursuit le com-merçant. Ici, nous disposons d’une quarantaine de places de parking juste à côté du magasin. Les clients n’ont pas à tourner pour stationner. De même, nous veillons à ce qu’il n’y ait quasiment pas d’attente en caisse ». À l’intérieur, on y retrouve toute la palette des produits de né-cessité, le choix est seulement moins varié que dans un hy-permarché, à des prix souvent à peine plus élevés. « Nous essayons aussi de proposer le maximum de produits locaux, poursuit Rémy Olivier. Les

clients y sont assez sensibles ». Les supérettes jouent à fond la carte de la proximité. En par-ticulier dans la relation avec la clientèle. Lieu de rencontre et d’échange, les supérettes jouent aussi un rôle social.

L’esprit de service

Rapide, pratique, humaine, l’épicerie moderne séduit. La grande distribution l’a bien compris et surfe sur le concept en remède à une désaffection de ses hypermarchés. Un lundi après-midi, rue du Val de Saire à Cherbourg-Octeville. Bienve-nue au sein d’un des plus pe-tits Proxi avec ses 90 m2. Il y a deux ans, c’est sous cette en-seigne, filiale du groupe Carre-four, que Patrice Vrac a donné une nouvelle vie à une ancienne épicerie. « Après treize ans d’expérience dans la grande distribution, j’avais besoin d’in-dépendance et envie de me sentir plus proche des clients »,

explique-t-il. Le commerçant peut aujourd’hui mettre son sens du contact et du service à pro-fit. « Je suis à l’écoute de mes clients, je suis là pour répondre à leurs besoins. S’il me manque un produit, je me débrouille pour le trouver. Pour moi, c’est ce que les gens attendent du commerce de proximité ». Pour se démarquer des grandes surfaces, les supérettes mettent en place des services, souvent gratuits, comme la livraison à domicile. « Je livre, sur le temps du midi ou le soir, 25 clients réguliers par semaine, sans montant minimum d’achat », indique Philippe Vrac. Il s’agit souvent de personnes âgées, qui ne peuvent pas toujours se déplacer ». La recette des supérettes fonc-tionne. « J’arrive à en vivre cor-rectement », assure le commer-çant. Mais la multiplication des ouvertures ces dernières années engendre aussi une nouvelle concurrence entre elles. Pour

subsister, Patrice Vrac a déve-loppé une spécificité : « je mise beaucoup sur les fruits et lé-gumes frais, et j’essaie toujours de proposer une promotion par semaine ». Des petits rituels qui entretiennent la fidélité et contri-buent à maintenir l’activité. n

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Centre-ville : le retour en force des supérettesDepuis quelques années, la grande distribution a réduit ses formats et multiplie ses implantations en centre-ville. La supérette de proximité a le vent en poupe auprès d’une clientèle très diversifiée.

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S’implanter sur CherbourgLe blog économique « S’implanter avec la Communauté urbaine de Cherbourg » est un outil à destination des entreprises et des porteurs de projets. Il a vocation à être une source d’informations sur la vie locale et une interface entre la direction de l’économie et de l’enseignement supérieur de la Communauté urbaine et les entreprises. Le blog propose tous les contacts utiles pour s’implanter sur l’agglomération, des articles sur les derniers évènements locaux, etc. Site : http://cuc-eco.over-blog.com/ Informer les chefs d’entreprise

Sémaphore a lancé cet été un nouveau site pour informer les chefs d’entreprise, les créateurs ou repreneurs, sur les aides existantes. Les internautes sont invités à se rapprocher de leur CCI pour être accompagnés dans leurs projets, et en savoir davantage sur les dispositifs mobilisables.

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Rémy Olivier : « s’adapter au mode de

vie des clients ».

« Une clientèle en quête de proximité »

Patrice Vrac : « Développer une spécificité

pour subsister ».

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Industrie

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L a situation est bien connue des créateurs ou repre-neurs : sans un premier

apport, impossible d’obtenir un prêt bancaire. A travers le département, un certain nombre de dispositifs (lire ci-dessous) sont justement là pour aider ce-lui ou celle qui veut se lancer à obtenir ses premiers fonds. « Quand on est, comme nous, une boîte innovante, la banque dit non », observe Olivier Marre, à la tête de Quadraxis, éditeur de logiciels contrôlant et corrigeant toute décoration de forme, installée à Cherbourg-Octeville. Créée en 2003, l’entreprise a bénéficié, à son lancement, d’apports person-nels et familiaux. Mais, pour les paliers suivants, l’apport de fonds propres s’est révélé néces-saire. Là encore, la frilosité des

banques lui a fait choisir une nouvelle solution. Et par deux fois, en 2010 et 2011, Qua-draxis a fait appel au réseau des « Business angels » (BA), c’est-à-dire des particuliers qui placent une part de leur pa-trimoine dans des entreprises dans lesquelles ils croient.

Créée en 2007 à Caen, l’asso-ciation Norm’Angels (1) permet ainsi aux investisseurs bas-nor-mands de se rencontrer et d’in-vestir en commun, en appor-tant leurs compétences et leurs réseaux au service des jeunes entreprises innovantes. « L’ob-jet est de mettre en relation des investisseurs avec des créa-teurs ou des repreneurs afin de contribuer au développe-ment économique régional », explique Eric Henault-Morel, le président de l’association. Depuis 2008, une quinzaine

de projets a ainsi bénéficié du soutien du nouveau réseau normand.Autre ville, autre solution. Cette fois, sans le prêt d’honneur d’une plate forme d’initiative locale (2), destiné à renforcer les fonds propres de l’entreprise, Pierre-Marie Thomas, dirigeant de STL Nautisme port à sec à Granville, n’aurait pas pu en-clencher son prêt bancaire. « A 23 ans quand je me suis lancé, il me fallait un apport si-non les banques ne finançaient pas », se souvient le jeune chef

d’entreprise. Voilà trois ans, il rachète une nouvelle entreprise et, cette fois, fait appel à des personnes privées (réseau Agir). « En plus de son argent, le bu-siness angels met gratuitement à la disposition du créateur son expérience, ses réseaux, son temps pour du conseil et de l’accompagnement », souligne Eric Henault-Morel. n

(1) En octobre dernier, l’association Norm’Angels a tenu réunion à Cherbourg-

Octeville afin d’étendre le réseau de Business angels au Cotentin.

Contact : [email protected]

(2) 4 plates formes d’initiatives locales dans la Manche : Centre Manche Initiative,

Cotentin Initiative, Impulsion Pays Granvillais Initiative et Pays de la Baie Initiative.

Pour créer l’effet levierCréer ou reprendre une entreprise demande du temps, de l’engagement… et de l’argent, en plus de l’apport personnel. Mais comment

trouver les sommes au lancement d’un projet ? Des réseaux permettent de décrocher les premiers euros pour déclencher l’effet levier.

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Pierre-Marie Thomas, dirigeant de STL Nautisme port à sec à Granville.

• Prêt à la création d’entreprise (PCE), proposé par l’agence nationale Oséo.• Prêt d’honneur NACRE réservé aux demandeurs d’emploi et bénéficiaires des minimas sociaux pouvant aller jusqu’à 10 000 € à 0 % et comprenant un suivi post création pendant 3 ans.• Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF), qui garantit des prêts bancaires des femmes qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise.• Aides à la création-reprise qui peuvent être proposées par les collectivités locales (conseils régionaux, conseils généraux, etc.).

Et aussiEtiquetage nutritionnel obligatoire

Une réglementation européenne adoptée en juillet impose, entre autres, pour tous les produits alimentaires transformés et emballés (hors boissons alcoolisées) une déclaration nutritionnelle portant sur 7 nutriments (énergie, protéines, lipides, acides gras saturés, glucides, sucres, sel). L’Adria Normandie propose d’accompagner les entreprises agroalimentaires pour aborder au mieux cette transition réglementaire (applicable en 2014).[Contact] Rodolphe Faipoux, Adria Normandie - Tél. 02 31 25 43 00

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Olivier Marre, à la tête de Quadraxis à Cherbourg.

« Il me fallait un apport sinon les banques ne finançaient pas »

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Présentes en faible quan-tité à l’état naturel dans l’eau, les légionelles sont

des bactéries dont le dévelop-pement dépend de la tempéra-ture : en dessous de 20°C, elles ne se multiplient plus ; entre 25 et 45°C, elles se développent dans des conditions idéales tandis qu’elles meurent au-des-sus de 60°C. Les légionelles peuvent être à l’origine d’une maladie appelée légionellose, qui se transmet uniquement par voie respiratoire et se traduit par de la fièvre et des troubles pulmonaires (toux, difficultés à respirer).Un nouvel arrêté impose dé-sormais, aux lieux recevant du public, une surveillance accrue des légionelles dans leurs instal-lations d’eau chaude. Douches, douchettes, bains à remous

ou jets… Les contrôles doivent être réalisés sur toutes les instal-lations accessibles au public. Hôtels, résidences de tourisme et campings sont soumis à cette obligation de surveillance. « Nous nous devons de faire contrôler toute notre installation par un laboratoire une fois par an, précise Hubert Poisson, ré-gisseur du château hôtel de Ca-nisy. Plusieurs prélèvements sont réalisés, à l’entrée et à la sortie du ballon, ainsi qu’à différents endroits du circuit, notamment à chaque extrémité de boucle ».

Des contrôles réalisés par un laboratoire

Dans les cas où les réseaux d’eau chaude ne sont pas utili-sés pendant plusieurs semaines, deux prélèvements doivent

obligatoirement être effectués après la purge du réseau, deux semaines précédant l’arrivée du public. Les résultats d’ana-lyse doivent être connus avant l’accueil du public. « Notre camping ferme six mois par an, témoigne Rodolphe Bodin, gé-rant du camping Le Cormoran à Ravenoville-Plage. Les légionelles peuvent se développer pendant cette période. Notre objectif est donc d’anticiper et d’empêcher qu’elles se développent. Nous effectuons des contrôles avant la remise en route et avant l’ar-rivée des clients. Les différentes phases de contrôle sont réalisées par un laboratoire accrédité ». Le Cofrac est le seul laboratoire accrédité, tant pour les prélève-ments que pour les analyses.Afin d’informer et d’accompa-gner leurs ressortissants, les CCI

de la Manche ont organisé des réunions d’information sur la réglementation et la prévention des légionelles. « J’y ai appris beaucoup de choses, poursuit Hubert Poisson. Nous sommes dans l’obligation de tenir un car-net sanitaire et de relever la tem-pérature au moins une fois par mois. En ce qui me concerne, je le fais tous les jours, pour le confort de mes clients… ». La légionelle se développant particulièrement dans les en-droits de stagnation, tels que les bras morts du réseau, il est conseillé d’être équipé d’un sys-tème de bouclage, permettant à l’eau de circuler en continu. Il est utile de se référer au guide du ministère destiné aux éta-blissements du tourisme : « Elé-ments pour la gestion du risque de prolifération des légionelles dans les réseaux d’eau ». « Ces contrôles sont un gage de qualité supplémentaire, poursuit Rodolphe Bodin. A partir du mo-ment où l’on accueille du public, on se doit de garantir l’état de nos installations. La prévention représente un coût, mais on ne peut pas se permettre de tricher là-dessus, les conséquences sont trop importantes ». Au 1er jan-vier 2012, seront concernés les villages vacances, les salles de sport et de remise en forme, les gîtes de plus de 5 chambres, les gîtes d’étapes, les complexes aquatiques et piscines, les sta-tions services avec douches à usage du public. n

La surveillance des légionelles Depuis le 1er janvier, hôtels, résidences de tourisme et campings doivent mesurer la présence de légionelles

dans leurs installations d’eau chaude. Des contrôles à effectuer au moins une fois par an, avec la tenue d’un carnet sanitaire et la mise en œuvre de mesures préventives.

« Ces contrôles sont un gage de qualité supplémentaire »

Hubert Poisson, régisseur du château hôtel de Canisy.Rodolphe Bodin, gérant du camping Le Cormoran à Ravenoville-Plage.

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« Tous les commerces devront être accessibles en 2015 »Que dit la loi ?La loi Handicap du 11 février 2005 pose le principe d’accessibilité universelle dans tous les bâtiments, privés ou publics, d’habitation, commerciaux ou de bureaux, neufs ou anciens, à l’horizon 2015. Ainsi, au 1er janvier 2015, tout établissement recevant du public (ERP), dont les commerces font partie, devra être accessible aux personnes en situation de handicap.

Il reste trois ans pour se mettre aux normes. Quels sont les aménagements à réaliser ? Rampes d’accès, escaliers, ascenseurs, signalétiques, hauteurs de comptoirs, toilettes, stationnement, éclairage… Autant d’éléments qui peuvent nécessiter des aménagements dans les commerces, dans les entreprises. Chaque commerce est particulier mais il convient de le rendre accessible. Par exemple, la marche d’entrée ne doit pas être supérieure à 2 centimètres ou la largeur de la porte doit être de 90 centimètres. Parfois, une partie seulement de l’établissement est concernée, « dès lors que l’ensemble du service est rendu », disent les textes.

Que faire si l’on engage des travaux ?Selon la nature des travaux, il peut y avoir déclaration préalable, autorisation de travaux ou permis de construire et donc, selon les cas, instruction d’un dossier. Le mieux est de prendre contact avec nous avant de le déposer. Le pire serait de bricoler dans son coin.

Que propose votre unité ?Nous sommes à la disposition de tous les commerçants pour les renseigner avant qu’il ne soit trop tard. Nous participons à des réunions d’information, selon les demandes, ce que nous avons fait avec les CCI lors de cinq rendez-vous en juin dernier. Nous sommes prêts à répondre à toute sollicitation d’unions commerciales, par exemple, pour expliquer la loi.

[Contact] Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM)Service aménagement durable des territoires (SADT) Unité accessibilitéTél. 02 33 06 39 52E mail : [email protected]

➜ e n s e m b l e : i n t e r v i e w e x p r e s s • g r o u p e f i m • c r é a t i o n d ’ e n t r e p r i s e s • E n b r e f

Interview Express Groupe FIM

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Claude Bottet

responsable de l’unité accessibilité à la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM)

En bref

Une formation d’attaché commercial ouvre à AgneauxDepuis la rentrée, le groupe FIM propose, dans le cadre du réseau CCI Négoventis, une nouvelle formation commerciale Bac + 2 en alternance. Une vingtaine de places sont ouvertes.

Entre la formation de « Conseiller de Vente » et celle

de « Responsable du Développement Commercial », la nouvelle formation d’ « attaché commercial », ouverte à la rentrée, vient compléter le cursus de formations commerciales diplômantes proposées par le site agnelais du groupe FIM... Elle vise à former des commerciaux opérationnels, « capables de mettre en place un plan d’actions commerciales, mais aussi de gérer et de faire fructifier un portefeuille clients », souligne Sandra Chafia, responsable pédagogique. Les diplômés (niveau III, soit Bac + 2) pourront prétendre à des postes d’attaché commercial, technico-commercial mais aussi de chef de secteur.Dispensée en alternance (3 semaines en entreprise, une semaine en formation), sur un an, elle s’adresse en particulier à des candidats désireux de se professionnaliser en vue de s’insérer rapidement dans la vie active. « Au sein de

l’entreprise, ils s’avèrent être des salariés très motivés et très impliqués », souligne Annie Chevrel-Leroux, la directrice du site. Un avantage qui s’ajoute à tous ceux que représente déjà l’alternance : former un futur cadre commercial à ses méthodes et à ses produits, bénéficier d’un contrat aidé, ou encore de différentes exonérations de charges patronales… « Intégrer un jeune attaché commercial en alternance peut être particulièrement intéressant pour une PME ou une TPE

soucieuse de développer son secteur commercial, même si elle ne dispose pas d’un service dédié, note Sandra Chafia. Cette formation professionnalisante lui permettra, via son salarié, d’intégrer des outils et des idées innovantes dans ce domaine ». Une vingtaine de places a été ouverte à la rentrée. n

[Contact] Annie Leroux,

Granville - Tél. : 02 33 77 86 77E mail : [email protected]

Responsable achatLe cycle responsable achat à Granville propose des places en apprentissage. Cette formation post Bac+2 peut également être intégrée en contrat de professionnalisation, en reconversion (demandeurs d’emploi), en salariés (période de professionnalisation/plan de formation/CIF…).

[Contact] Gérard Joly

Tél. 02 33 91 21 30 E mail : [email protected]

Nouvelle formation « Technicien en méthodes industrielles »Pour répondre aux besoins des entreprises du Cotentin présentes sur les grands chantiers industriels locaux, le groupe FIM met en place un nouveau cursus pour former ou professionnaliser des préparateurs de travaux. Baptisé « Technicien en méthodes industrielles », il s’adresse à des publics salariés ou demandeurs d’emploi. Une première session est prévue en novembre 2011 et une seconde au 1er trimestre 2012. Cette action modularisée peut être financée dans le cadre du plan de formation de l’entreprise ou de dispositifs de financement régionaux.

[Contacts] Philippe Marie ou Dominique Lanièce

Tél. 02.33.78 86.88 - E mail : [email protected] ou [email protected]

Plus de 50 formations interentreprises disponiblesPour faciliter la formation locale des salariés, le groupe FIM propose pour le dernier trimestre 2011 un panel important de solutions inter entreprises dans les domaines de la prévention sécurité, habilitation élec-trique, informatique, langues étran-gères, communication, management, comptabilité et gestion, CAO, DAO…

[Contact] Dominique Lanièce,

Tél. 02 33 78 86 88E mail : [email protected]

Intégrer un jeune attaché commercial en alternance : une opportunité pour les PME/TPE qui veulent développer leur portefeuille commercial.

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Sandra Legall, Tél. 02 33 91 33 90CCI de Cherbourg-Cotentin

Evelyne Leterrier, Tél. 02 33 23 32 41

Chefs d’entreprise : « Mieux vaut prévenir que guérir »

Un rendez-vous au Centre d’information et de prévention des entreprises en difficulté

(CIP) assure au chef d’entreprise un entretien confidentiel, gratuit et strictement informatif.

Une solution pour mieux anticiper les difficultés et mieux utiliser les procédures amiables.

[Contact] Point accueil CIP : 06 63 98 24 60

AEF :2 millions d’entreprises accessiblesL’annuaire des entreprises de France (AEF) est

un outil marketing et commercial qui vous permet d’accéder facilement à un annuaire de 2 millions

d’entreprises françaises. En combinant 30 critères de recherche, les deux CCI procurent des

listes d’entreprises adaptées à chaque besoin.

[Contacts] CCI Centre et Sud Manche

Adelaïde Beloin, Tél. 02 33 91 33 49 CCI de Cherbourg-Cotentin

Pierric Hourçourigaray, Tél. 02 33 23 32 15

CFEnet : Guichet uniqueLes CCI, à travers le CFE/Guichet unique, sont

compétentes pour délivrer toute information sur les professions réglementées pour les entreprises en création, et prendre en charge les procédures y afférant (montage de dossiers,etc.). Toutefois, les agréments, autorisations et inscripitons aux Ordres

restent du ressort des autorités compétentes.

[Contacts] CCI Centre et Sud Manche : 02 33 91 33 91CCI de Cherbourg-Cotentin : 02 33 23 32 33

C’est en répondant au besoin d’un jardin pédagogique accessible

et confortable pour des personnes handicapées que j’ai eu l’idée de créer un potager surélevé permettant le passage des jambes et du fauteuil ». Bricoleur en plus d’avoir la main verte, Yann Le Rouzic imagine le Lopin Malin, un mini-jardin (1 à 2 m2) de différentes hauteurs (50, 70 ou 95 cm) et drainé. Après avoir concrétisé son idée, décliné le concept, trouvé fournisseurs et ESAT*

pour la fabrication, cet agent du Conseil général de la Manche décide de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise, épaulé par sa femme Catherine. En janvier 2010, ils créent Terre en l’air, en auto-entreprise, pour commercialiser leur jardin jusque-là tenu secret… « Nous avons rencontré la CCI sur le Salon de la création d’entreprise à Saint-Lô, en 2009, se souviennent-ils. Nous avons été conseillés et accompagnés pour le prévisionnel comptable, les

prêts et le dépôt de brevet ».Après presque deux ans d’existence, la petite entreprise a déjà vendu près d’une soixantaine de Lopin Malin sous toutes ses formes (pour les valides, les personnes handicapées, les enfants…) auprès d’une clientèle de particuliers et de professionnels (maisons de retraite, écoles, collectivités, paysagistes, etc.). Le couple ambitionne désormais de planter de nouvelles graines : adapter le concept aux balcons pour une clientèle citadine, développer la partie commerciale. « Nous réfléchissons aussi à nous lancer dans l’export, nous n’hésiterons pas alors à faire appel à la CCI ». n

*Établissements et Services d’Aides par le Travail

Création et reprise d’entreprise

➜ d e s r e n c o n t r e s p o u r e n t r e p r e n d r e> Créa’Info / Une demi-journée collective pour construire son projet : parcours de la création, aides, formalités, coût de la protection sociale…• Agneaux, 9 h à 12 h : 14 et 28 novembre, 12 décembre.• Cherbourg-Octeville, 14 h à 17 h : 10 et 24 novembre, 8 et 22 décembre.• Granville, 9 h à 12 h : 7 et 21 novembre, 5 et 19 décembre.Coût pris en charge par les CCI.

> 5 jours pour entreprendre à la CCI Centre et Sud MancheStage de formation avec un accompagnement individuel.

• Agneaux : 17 au 23 novembre. • Granville : 8 au 14 décembre.Module « 5 jours » et un accompagnement individuel : 150 eTTC.

Un accompagnement individuel sur rendez-vous : 150 e TTC par participant.

Inscription obligatoire : • Agneaux et Granville : 02 33 91 33 57 • Cherbourg-Octeville : 02 33 23 32 33

> 5 jours pour entreprendre à la CCI de Cherbourg-CotentinStage de formation • Cherbourg-Octeville : 14 au 18 novembre, 5 au 9 décembre.150 _ TTC par participant.

De l’idée à l’entreprise…

« La CCI nous a accompagnés »Avec son « Lopin Malin », Yann Le Rouzic met le jardin à portée de main. Pour le commercialiser, il a créé son auto-entreprise, Terre en l’air, en janvier 2010.

Catherine et Yann Le Rouzic, à la tête de Terre en l’air.

[Contact] Terre en l’air

Rue de l’ancien Abattoir50 290 Bréhal

Tél. 06 01 09 36 06www.terre-en-l-air.fr

E mail : [email protected]

«

Page 18: Perspectives n°33 octobre 2011

➜ t ê t e à t ê t e

J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

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spec

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s Pas d ’ense igne tape à l’œil. Un bâtiment presque anonyme dans

une rue de Granville. L’en-treprise Flashmer rayonne à travers la France grâce à ses produits exclusifs sans le crier sur les toits. Ainsi le veut Moïse Troprès, son créateur. Dans le monde de la pêche de loi-sirs, le nom de la société est pourtant « LA » référence. Tout amateur qui se respecte utilise ses hameçons, ses leurres ou ses cuillers. « C’est en me baladant sur le port de Granville que j’ai eu l’idée. J’ai simplement ima-giné d’écarter les hameçons des lignes pour éviter les vrillages », se souvient Moïse Troprès. Simple mais jamais trouvée, l’idée sera aussitôt déposée. Nous sommes en 1970. L’homme qui vient de créer ce produit qui n’existe pas encore n’est pas pêcheur. Il n’est pas non plus chef d’entreprise. Conseiller principal d’éduca-tion (CPE) au lycée Julliot de la Morandière de Granville, il met alors en forme son idée, avec son épouse, dans le ga-rage de leur pavillon. Ce n’est pas tout : il imagine aussi une cuiller ondulante avec système anti-vrillage incorporé. Hier en plomb chromé, la cuiller devient comme un poisson qui scintille grâce à la diffraction de la lumière. Là encore, l’in-

novation séduit. Reste à fran-chir le pas. « Dans les années 80, il a fallu prendre la décision », se rappelle l’ancien CPE. Une société familiale est créée en 1983. Elle prendra le nom de Flashmer. Le succès est là ! Les détaillants apprécient la qualité des produits inno-

vants. Très vite, un Japonais prend contact avec les Troprès. Le début de la reconnaissance. Des contrats d’exclusivité se-ront ensuite signés avec une quinzaine de grandes marques

internationales. Progressive-ment, la société granvillaise trouve rapidement sa place dans le petit monde de la pêche plaisance. Autodidacte complet, le chef d’entreprise deviendra aussi pêcheur. Avec seize salariés, l’entreprise a désormais ses aises dans 3 500 m2 de locaux, après sa troisième extension en 2009 (un nouvel agrandissement est à venir). Son catalogue à des-tination de ses 1 200 clients à travers la France (uniquement des magasins, pas de parti-culiers) va frôler cette année les 200 pages, incluant bien sûr ses propres produits. A ses sept VRP multicartes de porter la bonne parole. « C’est un tra-vail d’équipe. Moi, je ne suis pas indispensable », dit celui qui a fait le choix d’installer un comité de direction à la tête de l’entreprise. Face à une concurrence « rude et agressive », Moïse Troprès

reste à l’affût du marché et des attentes de ses clients. La lutte contre la contrefaçon est son combat quotidien. « Nos marques et modèles, environ 250, sont sous surveillance permanente. Il ne faut pas se laisser faire, il s’agit de protéger le marché et nos dé-taillants », clame le dirigeant. Bien décidé à ne pas laisser copier ses créations qui ont fait sa réputation. n

L’ancien conseiller d’éducation est devenu chef d’entreprise. A l’origine de ce virage, une idée géniale pour

améliorer le matériel des pêcheurs à la ligne. Depuis, Moïse Troprès

commercialise, de Granville, ses produits Flashmer à travers toute la France.

Avec succès et discrétion.

Granville

Autodidacte complet,

le chef d’entreprise

deviendra aussi pêcheur

Mordu à l’hameçon

FlashmerCréation : 1993

Activité : articles de pêche plaisanceEffectif : 16 salariés

Adresse : 177 rue Jeanne Jugan 50400 Granville

Tél. 02 33 50 27 92Site : www.flashmer.com

Moïse Troprès ➽ Flashmer

Page 19: Perspectives n°33 octobre 2011

Tête à tête

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J o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d e s C C I d e l a M a n c h e

A près avoir parcouru la planète, de l’Argentine au Japon en passant par

les États-Unis, pour le compte du groupe Hyatt (413 hôtels et 80 000 employés à travers le monde), Jean-François Foucher a décidé de poser ses poches à douille, lyres à génoise, ta-loches à entremets et autres

cercles de pâtissier à Cher-bourg-Octeville. « Je suis tombé amoureux de la région lorsque j’ai travaillé à Honfleur pendant mon tour de France », rappelle le jeune chef d’entreprise ori-ginaire de Sauterne, près de Bordeaux. Il acquiert alors un pied-à-terre dans le Cotentin et y rencontre aussi sa future épouse. Aussi, lorsqu’il décide de franchir la frontière entre la pâtisserie de restaurant et celle de boutique, il débarque à Cherbourg-Octeville. « J’avais ce projet en tête depuis un moment déjà, avoue-t-il. J’ai saisi l’opportunité qui se présentait ici. »Les gourmands cherbourgeois peuvent lui dire merci. « Moi aussi, car j’ai découvert une clientèle ouverte et curieuse. L’accueil des professionnels a également été génial, rap-porte Jean-François Foucher. Et puis Cherbourg n’est qu’à trois heures de Paris, où j’aime aller pour m’inspirer des expo-sitions proposées par les ga-leries d’art. » Il n’a d’ailleurs pas complètement coupé les

ponts avec le tumulte pari-sien. Il y donne toujours des cours pour les professionnels à l’Infa (1) et surtout il est membre du club informel des « Sucrés ». Un groupe qui réunit régulière-ment la fine fleur des jeunes pâtissiers français autour de Christophe Michalak, du Plaza Athénée, et Christophe Adam, de chez Fauchon. Ensemble, ils imaginent le prêt-à-croquer de demain qui offrirait aux clients un accès à une haute pâtisserie, un peu sur le modèle de la dé-marche imaginée par la haute couture. De ses expériences dans la restauration, en France comme à l’étranger, Jean-Fran-çois Foucher a rapporté dans sa valise des idées originales et tiré quelques enseignements utiles aujourd’hui. « Si un pro-duit est bon, alors le gâteau le sera lui aussi, assure celui qui parcourt les étals du marché tous les samedis matin. Je fais une « pâtisserie de marché », en référence à la cuisine de marché ». Il ne travaille en effet que des produits de saison qu’il achète aux producteurs locaux.

« Si je veux faire un gâteau aux prunes et qu’il n’y en a plus, par exemple, je proposerai des gâteaux avec les fruits que je trouverai le matin. » De même, sa crème ou son beurre sont es-tampillés made in Normandie. Fraîcheur mais aussi simplicité pour mieux exhaler le goût du fruit. La surenchère en sucre : très peu pour lui. « Lorsque je crée un nouveau gâteau, je pri-vilégie la simplicité. J’ai appris à faire les choses épurées pen-dant mon séjour au Japon. » A tel point que dans le milieu, on dit que sa pâtisserie est per-sonnelle. « J’image que mes voyages inspirent mon travail. » Du bon, du beau, du soigné. n

(1) Institut national de formation et d’application, dont le siège est

à Nogent-sur-Marne.

Pâtisserie Foucher

Création : octobre 2010Activités : pâtisserie

Effectif : 5 Commune : 12, rue au Fourdray

50100 Cherbourg-OctevilleTél. 02 33 94 82 35

E mail : [email protected] : www.patisserie-foucher.com

Une « pâtisserie de marché »

Apprécié des gourmands

Pâtissier au long cours, Jean-François Foucher

a ouvert en octobre dernier une boutique dans le centre-ville de Cherbourg-Octeville. Reconnu comme l’un des meilleurs de sa

génération, il régale ses clients avec ses recettes originales, savoureuses

et simples.

Cherbourg-Octeville

Jean-François Foucher ➽ Pâtisserie Foucher

Page 20: Perspectives n°33 octobre 2011

Les outils des centres de documentation :

• Informations juridiques(ouvrages spécialisés,

codes juridiques, formulaires et modèle) et économiques

(chiffres-clés, infos sectorielles)• Fichier des entreprises

• Annuaires professionnels• Dossiers de presse

(entreprises, territoire).

Contacts CCI

• CCI de Cherbourg-Cotentin :Pierric Hourçourigaray

Tél. 02 33 23 32 15Fax. 02 33 23 32 29

E mail : phourcourigaray@ cherbourg-cotentin.cci.fr

• CCI Centre et Sud Manche :Pascale PrivezTél. 02 33 91 33 82Fax. 02 33 50 63 11

E mail : [email protected]

En ficheComment les documentalistes veillent-ils

sur l’information pour répondre aux besoins des entreprises ?

Un service qui a de la ressource ! Un projet commercial en tête,

mais pas toutes les informa-tions nécessaires ? Pas de souci, chacune des CCI de la Manche a un service à la disposition des entreprises : le centre de documentation. La mission des documenta-listes : rester en veille sur l’ac-tualité économique locale, régionale, voire au-delà. « Nous pouvons mobiliser un ensemble d’informations juridiques (ouvrages spécia-lisés, codes juridiques, for-mulaires et modèle) et éco-nomique (chiffres-clés, infos sectorielles), présente Pierric Hourçourigaray, documenta-liste à la CCI de Cherbourg-Cotentin.» Sa publication éco-nomique annuelle « Mémento économique du Cotentin » offre aussi une lecture rapide de l’économie du Cotentin à travers 12 thématiques. Les deux centres de documen-tation ressemblent donc à des banques d’informations structurées et actualisées, disposant aussi d’un fichier des entreprises ainsi que d’annuaires professionnels à la disposition de ceux qui en font la demande. Proche du tissu économique local, chacun assure une veil le drastique. « Nous avons, par exemple, des dos-siers de presse complets sur l’activité économique locale, entreprise par entreprise ou par espace géographique, explique Pascale Privez, sa collègue documentaliste du centre et sud Manche. Des informations que même cer-taines entreprises n’ont pas dans leurs archives. » Pour un créateur d’entreprise, cela représente une vraie mine

d’or utile pour décider de sa future implantation ou de son activité.

Un rôle pivot pour les conseillers des chambres

Au service des entreprises de la Manche, les documen-talistes économiques mettent aussi leurs outils et leurs com-pétences à la disposition des conseillers des Chambres. « De par son histoire, la CCI Centre et Sud Manche favorise la veille interne », confirme Pascale Privez. Ce travail d’intermédiaire se répercute auprès des demandeurs ex-térieurs. « Ce rôle pivot en amont alimente le travail des conseillers au service des dirigeants d’entreprises, des créateurs et des particu-liers. Nous accueillons tout le monde », ajoute-t-elle. A Cherbourg-Octeville, le centre de documentation travaille main dans la main avec Créatek, le service d’aide à la création d’entreprise. « Les porteurs de projets sont ceux qui demandent le plus d’infor-mations », remarque Pierric

Hourçourigaray.Internet a bouleversé l’accès à l’information en général. C’est aussi vrai pour les CCI. « Notre lettre d’information sur les évolutions économiques lo-cales, la Vigie du Cotentin, est passée au format numérique, explique Pierric Hourçouri-garay. Et nous avons mis en ligne une plate-forme spécia-lisée pour les professionnels du nautisme, intitulée Veille Plaisance. » De plus, un ser-vice de questions-réponses par mail permet au documentaliste d’apporter la réponse sous 48 heures environ. Si toutefois la question n’est pas de son res-sort, le demandeur est redirigé vers l’organisme concerné.« Nous mettons à profit nos ressources, nos réseaux et nos connaissances pour apporter les réponses adaptées à leurs questions. Nous sommes à l’écoute des dirigeants et de leurs collaborateurs pour les aider à formuler leurs besoins et à les orienter dans leurs re-cherches », conclut Pascale Privez. Un conseil : ne pas hésiter à contacter les centres de documentation des CCI. n

Les centres de documentation des CCI de la Manche mobilisent et proposent l’information économique aux chefs d’entreprises et aux porteurs de projet qui veulent des réponses concrètes à leurs problématiques. Efficace.

➜ e n f i c h e