Perspectives Entreprises Ile-de-France 4 ème trimestre 2013 Les faits marquants de l’année 2013 1. Le choix de bureaux ne cesse de s’accroître L’offre a augmenté de 9% en 2013, et représente désormais plus de 3,9 millions de m² disponibles. Cette hausse est imputable à l’afflux de grandes offres sur le marché, induit par le fléchissement de la demande de bureaux. Aujourd’hui, la moitié des surfaces vacantes correspond à des bureaux de grande taille (> 5 000 m²). Il s’agit de locaux de bonne qualité : 3 offres sur 4 étant neuves ou rénovées, alors que moins d’1 sur 2 le sont pour les petites et moyennes surfaces. Quels choix de bureaux dans le Quartier Central des Affaires ? Dans le QCA, si l’offre augmente globalement dans les mêmes proportions qu’en Ile-de-France (+11% en un an), le choix de locaux demeure malgré tout contenu, notamment pour les grandes offres. En effet, seules 10 offres de plus de 5 000 m² sont à ce jour immédiatement disponibles à la location. Une poignée d’immeubles, sortis temporairement de l’offre pour rénovation, ont regagné le marché de la location, alors que le neuf demeure également une denrée rare. Toutefois, le secteur devrait gagner en fluidité dans les 24 mois puisque 6 nouveaux immeubles, actuellement en cours de restructuration, sont attendus sur le marché. Qu’en est-il du marché de La Défense ? A La Défense, l’offre de bureaux a été multiplié par deux en 12 mois, alimentée par la livraison de 3 nouvelles tours, mais aussi par la remise sur le marché de plusieurs immeubles libérés en l’état ou ayant été rénovés. Au total, 21 grandes offres sont disponibles immédiatement à la location (contre 8 un an auparavant). Cet afflux d’offres devrait se poursuivre en 2014, faisant du quartier d’affaires un pôle très attractif par la diversité et la qualité de ses immeubles disponibles à des loyers très compétitifs. En effet, aujourd’hui plus de 50% des bureaux vides sont de grade A, c’est à dire conformes aux standards internationaux, alors qu’en Ile-de-France la moyenne s’établit à 18%. 2. La renégociation systématiquement envisagée en alternative au déménagement Les incertitudes ont incité un grand nombre d’entreprises à envisager la renégociation de leur bail en alternative au déménagement, évitant ainsi les coûts engendrés par une relocalisation, et les contraintes sociales que cela induit. Résultat : la renégociation a été très fréquemment préférée au déménagement en 2013. 3. Des mouvements d’entreprises fortement alimentés par le secteur de la Banque-Assurance Le secteur financier est le 1 er secteur représenté au sein des mouvements recensés en 2013, réunissant plus d’1 mouvement sur 4. Une tendance à rapprocher sans doute de la reprise économique dont semble bénéficier le secteur. Derrière les établissements financiers, l’industrie, le secteur public et les cabinets de conseil correspondent aux secteurs d’activité les plus actifs. 4. 1 projet immobilier sur 2 motivé par un désir de regroupement / rationalisation Les enjeux de rationalisation ont été clairement moteurs dans les projets immobiliers en 2013. Pour autant, ils ne se cantonnent pas à la recherche exclusive d’économies, et combinent dans la plupart des cas des objectifs d’optimisation à la fois quantitative et « qualitative » (efficacité opérationnelle, amélioration des conditions de travail, etc.). 5. Un loyer « haut-de-gamme » qui enregistre une correction nette dans un secteur qui résistait jusque- là : le Quartier Central des Affaires Les loyers faciaux « haut de gamme » des quartiers d’affaires traditionnels sont impactés par l’environnement économique morose : ils s’établissent, fin 2013, à 710 €/m² dans le Quartier Central des Affaires. En un an, le repli est donc notable, lié à l’absence de transactions à des niveaux de loyers exceptionnels. Moins de 10 transactions ont été signées à plus de 700 € dans le secteur, la valeur maximum étant 750 €. Offre de bureaux disponibles : Mouvements d’entreprises & conditions de marché :