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> 06 FOCUS Pascal Steichen > 08 TÉMOIGNAGES La satisfaction de nos clients > 16 INTERVIEW Armand Teigen STREFF : 85 ANNÉES D’INNOVATION AU LUXEMBOURG P10 Le magazine de STREFF #1 Interview avec M e Catherine Di Lorenzo, Allen & Overy p14 PEACE OF MIND
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Peace of mind

Mar 19, 2016

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STREFF

STREFF DATA PROTECTION SERVICES, archivage, destruction et stokage Luxembourg
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> 06 FOCUS Pascal Steichen

> 08 TÉMOIGNAGES La satisfaction de nos clients

> 16 INTERVIEW Armand Teigen

STREFF :85 ANNÉES D’INNOVATION AU LUXEMBOURG P10

Le magazine de STREFF #1

Interview avec Me Catherine Di Lorenzo, Allen & Overy p14

PEACE OF MIND

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EDITORIAL 5FOCUS 6Safer Internet

TÉMOIGNAGES 8STREFF STORY 10Streff : 85 années d’innovation au Luxembourg

LEGAL 14La protection des donnéesInterview avec Me Catherine Di Lorenzo, Allen & Overy

INTERVIEW 16Armand Teigen, 34 ans d’ancienneté

FOCUS 18Tower of power

Chief Editorial Officer: Stefan ChorusEditorial staff: Johan Huurman, Pascal Steichen, Catherine Di Lorenzo, Armand TeitgenConception & coordination: 360CrossmediaArtistic Director: Frank WidlingCover photo: 360Crossmedia/COPrint run: 500 copies

SOMMAIRE

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L E M A G A Z I N E D E S T R E F F

PEACE OF MIND

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EDITORIAL

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Vous pourrez lire dans ce magazine des articles écrits par de talentueux experts et pourrez découvrir les dernières tendances dans notre profession.

Ce magazine vous appartient  ! Nous souhaiterions vous encourager à participer à son contenu  : nous nous fions à votre expertise et souhaiterions la partager avec les les lecteurs dans les pages de notre prochaine édition.

Nous vous souhaitons une agréable lecture de ce magazine !

Bien cordialement,

STEFAN CHORUS

CHERS AMIS, CHÈRES AMIES, CHERS COLLÈGUES,

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QUOI DE NEUF SUR LA PROTECTION DES DONNÉES INFORMATIQUES ? RENCONTRE AU MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE ET DU COMMERCE EXTÉRIEUR DU LUXEMBOURG, AVEC PASCAL STEICHEN, MANAGING DIRECTOR CHEZ SMILE (SECURITY MADE IN LËTZEBUERG).

OPTIMISER SA PROTECTIONOmniprésent et essentiel dans notre vie privée et professionnelle, le monde virtuel de l’informatique est complexe et il faut rester alerte pour optimiser sa protection. Cependant nous ne pouvons pas compter sur nos cinq sens, seule la vision doit suffire pour assurer une sécurité efficiente. Face à cette problématique, il faut donc apprendre à connaitre et identifier les risques, les gérer et utiliser des moyens et solutions adaptés. C’est l’une des missions de SMILE : « Notre volonté est d’informer et de sensibiliser les utilisateurs, les entreprises et les administrations, de l’importance de la protection des données, qu’elles soient issues des disques durs, PC, Notebooks, Tablettes, Smartphones, des photocopieurs et impri-mantes, mais aussi les informations sur papiers ou dans la tête des gens », explique Pascal Steichen.

LES PREMIERS RÉFLEXES DE SÉCURITÉPour le professionnel, il existe avant tout trois démarches fondamentales pour protéger

ses données. La première est la sauvegarde. Facile à mettre en place, très efficace, elle consiste à copier ses données dans un autre endroit physique, du simple mail au dossier de grande valeur. Elle doit être quotidienne, puis hebdomadaire et mensuelle. La seconde est la bonne utilisation des mots de passe ou clés de sécurité, pour s’assurer d’une gestion d’accès correcte, évitant le vol et l’exploitation malveillante des données. La dernière forme essentielle de prévention d’intrusion est la mise à jour logicielle dont le rôle est de corriger les vulnérabilités et failles présentent dans les systèmes.

SMILE AND « PEACE OF MIND »C’est pourquoi SMILE a développé, dans une démarche de service public, trois programmes ciblés sur différents publics. Intégré dans les formations scolaires et présent dans des campagnes nationales annuelles de communication, BEE SECURE est adressé au grand public. CASES, lui, vise les entreprises et autres organisations en les aidant à formaliser leur politique de sécurité. Quant à CIRCL, il intervient en cas d’attaque, la stoppe et actionne les premiers secours. « Nous ne sommes pas concurrents aux sociétés privées car nous intervenons en amont par la sensibilisation et les premiers secours ! », précise Pascal Steichen en présentant les trois marques de SMILE.

[email protected]

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Nous ne sommes pas concurrents aux sociétés privées car nous intervenons en amont par la sensibilisation et les premiers secours !

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TÉMOIGNAGES

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DEUX CLIENTSTÉMOIGNENT

#1 Quels facteurs ont été les plus pertinents pour justifier votre choix de stocker vos archives en externe ?Il s’agissait pour notre société de récupérer la place occupée par nos archives afin d’agrandir notre surface de bureaux pour nos employés.

Pouvez-vous nous expliquer l’impact de l’externalisation des archives sur votre gestion journalière ?Plus aucun souci de place et de rangement. En cas de besoin et sur simple demande, les dossiers demandés nous sont ramenés dans des délais très courts.

Quelle(s) prestation(s) du département « Data Protection Services » de Streff avez-vous apprécié en particulier ?La prestation globale d’enlèvement de nos archives, leur scanning, leur entreposage, leur destruction. Comment évaluez-vous aujourd’hui votre tranquilité d’esprit par rapport à ces archives ?Nous sommes confiants et tout à fait tranquilles.

LA CONFIDENTIALITÉ DES CLIENTS QUI FONT CONFIANCE À STREFF EST ESSENTIELLE. C’EST POURQUOI NOUS N’INDIQUONS ICI AUCUN NOM.

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Quels facteurs ont été les plus pertinents pour justifier votre choix de stocker vos archives en externe ? • Les locaux de la société en centre-

ville, peu de place de stockage • La sécurité de locaux distants pour

stockage papier• La facilité de gestion• Le professionnalisme du partenaire• Le choix du type de stockage

(palette ou container)• La confidentialité du partenaire• Le coût de stockage

Pouvez-vous nous expliquer l’impact de l’externalisation des archives sur votre gestion journalière ?L’impact se situe au niveau du service logistique. Nous devons en interne garder un fichier recensant l’ensemble de nos archives avec :• leur implantation physique (déjà

chez notre fournisseur ou dans notre stock temporaire)

• leur département de provenance • la date d’archivage• la durée d’archivage• la personne responsable de

l’archive.Le fait que les archives soient externalisées nous permet de manipuler un minimum de cartons. On crée uniquement notre stock temporaire de 80 cartons contenant chacun 6 boîtes d’archives.Lors de l’enlèvement des cartons, il faut la présence d’un membre du service logistique qui supervise cet enlèvement et la réception des cartons de substitution.Il existe également un impact sur la durée de rapatriement de l’archive suite à une demande d’un membre du Personnel de FBL ainsi que le coût de ce rapatriement.

Quelle(s) prestation(s) du département « Data Protection Services » de Streff avez-vous apprécié en particulier ? La demande pour le rapatriement de boites d’archives qui se fait d’une facilité(en gardant toujours la confidentialité) dans un temps correct.

Comment évaluez-vous aujourd’hui votre tranquillité d’esprit par rapport à ces archives ?Suite à nos différentes expériences avec notre fournisseur, nous sommes relativement tranquilles.En effet, les récupérations régulières des archives sont rapides et leurs livraisons peuvent se faire directement dans le bureau du demandeur, ce qui nous enlève de surplus tout problème de manutention.Le stockage des archives est lisible et la destruction se fait d’une manière efficace avec toute l’aide que nous avons besoin.Les dates d’intervention pour la  récupération des archives de notre stock temporaire afin de les stocker, le retour des archives demandées et la destruction de celles-ci sont relativement faciles à planifier.

#2

Sur simple demande, les dossiers demandés nous sont ramenés dans des délais très courts.

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STREFF :85 ANNÉES D’INNOVATIONAU LUXEMBOURG

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UNE CROISSANCE EFFREINÉEFondée en 1928 par Monsieur Albert Streff, la société « Streff » est rachetée en 1970 par la famille Chorus. Elle emploie alors 5 personnes. Les nouveaux propriétaires, actifs dans le démé-nagement à Trèves depuis 1885, investissent dans les infrastructures modernes de son nouveau siège, à Strassen. 3 ans plus tard, le personnel a déjà triplé !Le début des années 80 marque l’introduction du service « Archivage », une accélération de la croissance et une forte demande de besoins en garde meuble : deux nouveaux dépôts sont mis en place à Bertrange et à Helfenterbrück afin de satisfaire ces nouvelles demandes. En novembre 1991, un nouveau site combinant le garde meu-ble et l’archivage ouvre au Windhof, doublant la capacité et permettant de vider les deux autres. Mais 3 ans plus tard, un second dépôt est con-struit, spécialisé dans le stockage de conteneurs maritimes. Un troisième sera loué à Aubange dès 1998 pour doubler à nouveau la capacité totale de stockage… ce qui sera à nouveau fait en 2001 avec un 4e dépôt construit, capable de stocker jusqu’à 6 conteneurs en hauteur. Parallèlement, 1995 marque l’installation du pre-mier destructeur de documents, d’une capacité de 350 kilos par heure. Le broyeur mis en activité en 2013 a quant à lui une capacité 20 fois supérieure. Plus de 100 personnes sont employées aujourd’hui et les services archivages-destruction sont PSF (professionel du secteur financier) depuis 2005.

INNOVATIONIl suffit de parler avec Stefan Chorus pour com-prendre à quel point l’innovation joue un rôle clé

dans le développement de l’entreprise  : visitant les salons internationaux pour découvrir les nou-velles technologie, il utilise également les expéri-ences de ses équipes pour découvrir sans cesse de nouveaux produits ou de nouvelles méthodes permettant de gagner du temps ou de réduire la manipulation. « Nous adaptons nos matériaux et équipements suivant les besoins spécifiques de chaque client » déclare le PDG. Que ce soit pour le stockage, l’archivage, la destruction ou le déménagement, l’entreprise a toujours un temps d’avance et une réserve de capacité pour rendre service de manière optimale.

GREENStreff applique une stratégie environnementale fidèle à la couleur logo  : verte  ! Certifiée QSE (Qualité, Sécurité, Environnement), la firme fait partie des meilleurs élèves du pays dans ce domaine en cumulant des installations photovol-taïques, la géothermie, le chauffage avec copeaux de bois produits ’maison’ à partir de déchets de bois, des pompes à chaleur, le recyclage de maté-riaux d’emballage et la réutilisation des eaux de pluie. Même l’electricité est verte, puisqu’elle est achetée via le GIE Ecoparc Windhof dont Streff est membre fondateur. Un projet d’installation d’éoliennes sur le toit est également en cours de planification ! Quand le broyeur ne détruit pas des objets pour le compte de clients, il est uti-lisé pour réduire le volume des déchets encom-brants, diminuant ainsi l’empreinte carbone de l’entreprise pendant leur transport !

SES CAMIONS VERTS SILLONNENT LE GRAND-DUCHÉ DEPUIS TANT DE DÉCENNIES QU’ILS SEMBLENT FAIRE PARTIE DU PATRIMOINE, MAIS STREFF EST ACTIF DANS BIEN D’AUTRES DOMAINES QUE LE DÉMÉNAGEMENT.

Notre stratégie environnemental est fidèle à notre logo : verte.

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FACTS & FIGURES> Année de création : 1928> Employés : 100> Capacité de stockage : 16 000 m2. > Capacité en nombre de containers

de 6 mètres : 1 100> Camions : 12> Lifts, Montes-charges : 5> Camionnettes : 8> Mini-bus : 3

www.Streff.lu

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Que signifie exactement la protection des données personnelles et quand est-ce aapplicable ?La protection des données person-nelles est un droit fondamental de toute personne. Pour protéger ce droit, le législateur européen a fixé dans sa Directive 95/46/CE des critères minima à respecter à travers l’Europe. Tous les Etats membres européens ont trans-posé la Directive en droit national. Au Luxembourg, la protection des données est régie par la loi du 2 août 2002 relative à la protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel, telle que modifiée (la Loi sur la Protection des Données).Au sens de la Loi sur la Protection des Données, toute donnée qui iden-tifie ou permet (même indirectement)

d’identifier une personne (la personne concernée) constitue une donnée per-sonnelle. En raison de cette large défi-nition, de nombreuses données sont considérées comme des données per-sonnelles, c’est-à-dire non seulement le nom et l’adresse d’une personne, mais aussi par exemple son numéro de télé-phone, sa photo, l’enregistrement de sa voix ou encore son adresse IP.Toute personne ou entité considérée comme responsable du traitement (c’est-à-dire qui décide des moyens et finalités d’un traitement de données) qui est établie à Luxembourg ou utilise des moyens de traitement situés sur le territoire luxembourgeois (excepté à des fins de transit) doit se conformer à la législation luxembourgeoise en matière de protection des données. La Loi sur la Protection des Données ne s’applique cependant pas aux personnes physiques qui traitent des données personnelles exclusivement pour leurs activités per-sonnelles ou domestiques.Il incombe notamment au responsable du traitement l’obligation d’informer les personnes concernées du traitement de leurs données personnelles (y compris des catégories de données, des destina-taires et des finalités du traitement) ainsi que de leurs droits à cet égard (c’est-à-dire un droit d’accès et de rectification des données les concernant). En outre, des formalités doivent généralement être effectuées auprès de l’autorité luxem-bourgeoise en matière de protection des données, la CNPD (Commission nation-ale pour la protection des données).

Existe-t-il des sanctions en cas de non-respect?Oui. Les sanctions en cas de non-respect

de la Loi sur la Protection des Données comprennent des sanctions administra-tives et même pénales.La CNPD peut notamment, au titre des sanctions administratives, avertir ou admonester le responsable du traite-ment, verrouiller, effacer ou détruire les données qui ont fait l’objet d’un traite-ment illicite, interdire temporairement ou définitivement un traitement et ordonner l’insertion intégrale ou par extraits de la décision d’interdiction par la voie des journaux.Les sanctions pénales encourues sont une peine d’emprisonnement de huit jours à un an et des amendes pouvant aller jusqu’à 125.000 euros. Les sanctions pénales s’appliquent aux représentants et à l’entité juridique elle-même (pour cette dernière, les sanctions se limitent à des amendes, qui peuvent s’élever au double du montant prévu pour des per-sonnes physiques, c’est-à-dire jusqu’à 250.000 euros). En outre, le tribunal saisi de l’affaire peut ordonner la cessation du traitement, sous peine d’une astreinte d’un montant maximum à déterminer par le tribunal.De plus, les personnes dont les don-nées personnelles sont illicitement traitées (par exemple les employés ou clients du responsable du traitement) peuvent introduire une plainte civile con-tre le responsable du traitement en vue d’obtenir (i) une ordonnance interdisant le traitement des données concernées et/ou (ii) des dommages (mais uniquement si la personne concernée peut prouver qu’elle a subi un dommage).Enfin, même s’il ne s’agit pas d’une sanc-tion légale en tant que telle, les violations de la législation sur les données person-nelles, telles que les atteintes à la sécu-rité des données, peuvent entraîner des conséquences importantes pour la répu-tation du responsable du traitement.

INTERVIEW AVEC ME CATHERINE DI LORENZO, ALLEN & OVERY.

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LA PROTECTION DES DONNÉES PERSONNELLES

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Comment puis-je me protéger contre les violations de mes données personnelles ?Du point de vue de la personne con-cernée, il faut, avant de divulguer toute donnée, considérer soigneusement quelle donnée est partagée et avec qui. Dès qu’une donnée est partagée (par exemple en rejoignant un réseau social ou en réservant des vacances en ligne), des informations personnelles impor-tantes sont divulguées (telles que le nom, l’adresse et le numéro de carte de crédit). La question que doit se poser la personne concernée est par exemple: Qu’arrive-t-il à mes données (par exem-ple, qui pourra y accéder) et quels sont mes droits à cet égard ?Du point de vue du responsable du traitement, les mesures techniques et organisationnelles nécessaires pour protéger les données personnelles (par exemple les données des clients, des employés ou d’un fournisseur de ser-vices) doivent être mises en œuvre. Ceci n’est pas uniquement important afin que les responsables de traitements puis-sent protéger leurs informations com-merciales confidentielles (par exemple une liste de clients). La mise en place de mesures de sécurité est également une exigence de la Loi sur la Protection des Données, dont la violation peut entraîner des sanctions tel que développé sous la question (2) ci-dessus. Le facteur déter-minant pour le type et le niveau de sécu-rité à appliquer est le niveau de risque relatif à la vie privée. Une base de don-nées contenant des données relatives à la santé ou les détails des cartes de crédit de plusieurs personnes requiert par exemple un niveau élevé de protec-tion.Si le responsable du traitement fait appel à un sous-traitant, il doit effectuer un audit à l’égard de ce sous-traitant pour s’assurer qu’il possède les moy-ens humains et techniques pour fournir les services de façon adéquate. La sous-traitance doit être documentée dans un contrat écrit, qui doit conte-nir pour le sous-traitant au minimum l’obligation (i) de mettre en œuvre les

mesures techniques et organisation-nelles appropriées pour protéger les données personnelles, (ii) de traiter ces données uniquement selon les instruc-tions du responsable du traitement et (iii) de traiter les données de façon con-fidentielle.

Comment pensez-vous que les nouvelles technologies comme le “cloud storage” peuvent influencer l’approche de la protection des données ?Les nouvelles technologies représen-tent bien souvent des défis en matière de protection des données. Les craintes relatives à la sécurité des données dans le cloud se sont accrues suite aux récentes révélations faites dans la presse. En outre, le législateur européen travaille actuellement à la réforme des règles relatives à la protection des don-nées, qui sont susceptibles de créer des craintes supplémentaires également pour les fournisseurs internationaux de services cloud.En Europe, les craintes les plus répan-dues sont liées au “Patriot Act” améric-ain, avec ses vastes possibilités d’accès aux données des citoyens européens dans le cloud et le stockage de données dans des pays qui pourraient ne pas offrir un niveau de protection adéquat en matière de données personnelles. Certains gouvernements, tels que les gouvernements anglais et néerlandais, envisagent actuellement des projets de “clouds nationaux” pour faire face à ces problèmes.En pratique, la personne ou l’entité qui met des données dans le cloud est considérée comme responsable du traitement et doit se conformer à la lég-islation applicable en matière de protec-tion des données. Le fournisseur des services cloud est considéré comme sous-traitant. Cela signifie que, selon le cadre législatif actuel, la responsabilité finale de respecter les lois en matière de protection des données incombe à l’utilisateur des services cloud.L’utilisateur des services cloud doit dès lors soigneusement choisir l’opérateur

cloud et lire attentivement les condi-tions contractuelles régissant le ser-vice. Quelques points importants à prendre en compte à cet égard sont par exemple l’infrastructure technique de l’opérateur cloud, sa compatibilité avec l’infrastructure de l’utilisateur des services cloud, l’endroit où les données seront stockées et avec qui elles seront partagées, les mesures de sécurité mises en place par l’opérateur cloud, les aspects de récupération en cas de sinistre (“disaster recovery”) et de back-up et les questions de réversibilité (c’est-à-dire le transfert de données à un autre opérateur ou vers l’utilisateur du service cloud).Le futur règlement européen sur la pro-tection des données (dans sa version actuelle) imposerait de nombreuses obligations, non seulement aux respon-sables de traitements mais égale-ment aux sous-traitants, par exemple l’obligation de notifier toute violation des données à la CNPD dans les 24 heures et des sanctions allant jusqu’à 2% du chiffre d’affaires annuel global.En conséquence, tant les responsables de traitements que les sous-traitants devront faire face à des responsabili-tés accrues. Comme pour tout autre responsable ou sous-traitant, il serait judicieux pour les opérateurs cloud et les utilisateurs de commencer à se pré-parer afin de se conformer aux futures règles.

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La question que doit se poser la personne concernée est par exemple : Qu’arrive-t-il à mes données et quels sont mes droits à cet égard ?

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INTERVIEW

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ARMAND TEITGEN34 ANS D’ANCIENNETÉ

Pouvez-vous nous raconter votre parcours en quelques mots ?Tout commence en 1979. Menuisier de métier, né à Thionville, je cherche du travail en Lorraine. Mais c’est délicat de trouver un employeur sachant que je dois partir en service militaire dans les mois suivants. Finalement, c’est en regardant les petites annonces du Grand-Duché, que je rencon-tre STREFF. La société cherche un menuisier et comme je parle déjà luxembourgeois et allemand, je fais l’affaire. Pendant deux ans, je m’éloigne en service militaire. De retour, je reprends mon travail chez STREFF et passe mon permis poids lourd en 1983. Une opération chirurgicale en 1984 me contraint à faire autre chose. C’est en 1990 que la société me rappelle. Ils cherchent un responsable pour leur nouveau dépôt à Windhof. Sautant sur l’occasion, je reprends l’aventure STREFF avec plaisir.

Comment avez-vous vécu l’évolution de STREFF ?En 1991, j’ai démarré seul dans ce dépôt. STREFF disposait alors de 4 camions et 2 camionnettes. Au niveau humain on était une quinzaine. Aujourd’hui on compte 80 personnes avec une quarantaine de véhicules. C’est tout à fait différent, c’est une autre organisation. Progressivement, la

société s’est diversifiée. Il a fallu s’agrandir : notre centre d’archivage, de garde meuble et de destruc-tion ici à Windhof,et à partir de 2001 nos dépôts à Aubange. Cette transformation spectaculaire m’a donnée de plus en plus de responsabilités, avec de plus en plus de travail. J’ai aimé vivre tous les échelons de STREFF.La grande étape, la plus radicale pour nous, a été de passer au PSF (personnel service financier). Nous avons dû tout remettre à plat, au niveau sécurité et organisation pour se placer dans les normes. Cela supposait changer nos réflexes, nos techniques. Il a fallu un peu de temps pour s’y habituer. J’ai appris l’informatique sur le tas, ce n’était pas évident pour nous, on n’est pas né avec ! J’ai commencé ici avec des stylos, une feuille de papier et un fax, c’était une autre époque !

Quelles sont vos missions ici au dépôt ?Quand tous les encombrants arrivent sur le site, j’accompagne le tri. On sépare ce qui est récu-pérable de ce qui est à détruire. Le mobilier ou la vaisselle peuvent avoir une deuxième vie. Ils sont alors livrés à la Croix Rouge. Dans ce qu’on détruit, on fait beaucoup de recyclage : polysty-rène, plastique, carton, métal, matériel infor-matique… Mon équipe de gars bosse bien. Je les encadre et les motive. Chaque poste néces-site un contrôle et une surveillance régulière. Il y a encore des projets d’agrandissement ici à Windhof. On n’a pas fini de se développer. Elle ne cesse de croitre c’est extraordinaire. Ce n’est pas pour rien que STREFF est la plus grande société de déménagement du Grand-Duché détenant le PSF. Une fierté qu’on ne nous enlèvera pas.

[email protected]

POUR ARMAND TEITGEN, UN DES PLUS ANCIENS EMPLOYÉS CHEZ STREFF, L’ADAPTATION AUX NOUVEAUTÉS FUT NÉCESSAIRE POUR MAINTENIR LA SOCIÉTÉ À SON RANG DE PLUS GRANDE ENTREPRISE DE DÉMÉNAGEMENT ET D’ARCHIVAGES DU LUXEMBOURG.

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J’ai aimé vivre tous les échelons de STREFF.

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> Puissance : 176 kw (239 hp).> Capacité maximale de

destruction : 7 200 kg par heure soit 2 kg par seconde.

> Accepte les feuilles individuelles et les dossiers complets (avec agrafes, trombones, …) évitant ainsi un tri manuel et donc le contact visuel avec les données contenus dans les documents.

> Fonctionne en circuit fermé : collecte broyage et compactage sans moyen d’accès aux documents broyés.

> Les lambeaux de papier sont ensuite compactés pour être recyclés.

> Le processus garantit un niveau maximal de protection des données !

> Accès extrêmement restreint aux données avant le processus de broyage !

> Destruction massive de documents fournis par de nombreux clients.

> Impossible de retrouver des pièces de documents spécifiques (75 lambeaux minimum par feuille A4) lorsque nous livrons d’un seul coup 16 tonnes de papier broyé à recycler !

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