Armée de l’air Aurélie Maloszyc - 25 ans Etudiante en DUT technique de commercialisation. Réserviste depuis 2005 au Centre d’instruction et d’information des réservistes de l’armée de l’air. Aspirant. C ’est à force d’entendre tout et son contraire sur l’ar- mée et les militaires que je me suis engagée en tant que réserviste. C’était en 2005, je voulais me faire ma propre idée. J’ai donc pris contact avec le centre d’infor- mation et de recrutement des forces armées (CIRFA), qui m’a proposé de suivre une préparation militaire supérieur (PMS) pendant 3 semaines au 18 e Régiment de transmis- sions à Bretteville-sur-Odon (14). Ces trois semaines n’en- gagent à rien, on y apprend simplement les rudiments de la vie militaire. Le rythme est soutenu, on finit avec des cour- batures et des bleus, mais l’expérience est enrichissante, surtout pour ce qui est de la vie en collectivité. Malgré ma PMS dans l’armée de terre, c’est dans l’armée de l’air que je me suis engagée comme réserviste. Etant d’Amiens c’était plus facile pour moi d’un point de vu géo- graphique. Après avoir suivi la formation mili- taire initiale des réservistes (FMIR), je me suis retrouvée aviateur de 2 e classe. Aujourd’hui, je suis aspirant au Centre d’ins- truction et d’information des réservistes de l’ar- mée de l’air (CIRA). J’ac- cueille les nouveaux venus, je fais le suivi de la formation. La réserve m’a aidé à me connaître et à me dépasser. Porter l’uniforme est un hon- neur. Les gens me parlent souvent de ma vie militaire, c’est un bon moyen de véhiculer une image positive et de renforcer le lien armées-nation. Armée de terre Marc Grassioulet - 20 ans Etudiant en 2 e année de relations internationales. Réserviste depuis 2011 au 7 e bataillon de chasseurs alpins. Chasseur. M on père était militaire de carrière. Mais c’est parce que j’avais envie de vivre ma propre expérience et de ne pas voir à travers les yeux des autres que j’ai franchi le pas. Après mes études, mon objectif est d’intég- rer Saint-Cyr et de faire une partie de ma carrière dans l’ar- mée de terre. La réserve est une bonne façon d’appréhen- der les contraintes qu’impose la vie militaire. Pour m’engager, j’ai pro- posé ma candidature directement au 7 e bataillon de chasseurs alpins , je ne suis pas passé par le Centre d’information et de recrutement des for- ces armées (CIRFA). Habitant en région pari- sienne, c’était un moyen de m’évader un peu, de changer d’air et aussi de faire du sport. J’ai reçu le dossier d’inscription quelques semaines plus tard. Après une petite enquête de sécurité et des tests d’aptitude, j’ai perçu mon paquetage et j’ai intégré le bataillon. Pendant la formation que nous suivons au sein de l’unité, on fait du sport, on suit des cours de topographie, de trans- missions. On découvre aussi la culture militaire. On est une vingtaine de jeunes à suivre ce programme. Du CAP au bac+5, les origines sociales sont diverses. On est là pour apprendre les mêmes choses, nous sommes tous à égali- té. Personnellement, je trouve que la découverte de milieux sociaux différents est très enrichissante. DOSSIER 58 _ ARMÉESD’AUJOURDHUI • NUMÉRO 361 • JUIN 2011 Paroles de rése DR ARMÉE DE L’AIR DOSSIER 361_1.qxd 8/06/11 11:58 Page 58