GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE Mercredi 9 et jeudi 10 octobre 2019 – 20h30 Orchestre de Paris « With a Smile »
GR ANDE SALLE P IERRE BOULEZ – PHILHARMONIE
Mercredi 9 et jeudi 10 octobre 2019 – 20h30
Orchestre de Paris
« With a Smile »
En collaboration avec l'European Filmphilharmonic Institute
et Roy Export S.A.S.
Choix des images et des extraits musicaux : Fernando Carmena
d'après les partitions reconstruites par Timothy Brock
Les Chansons de Charlie : arrangements de Stefan Behrisch
With a Smile, le monde de Charlie Chaplin en concert
Une production de l'European Filmphilharmonic Institute
avec l'autorisation de Roy Export SAS
Leading positive transformation
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MERCREDI 9 E T JEUDI 10 OC TOBRE 2019 –20H30
Ciné-ConcertWith a SmileLe monde de Charlie Chaplin en concert
Première partie
ENTR AC TE
Deuxième partie
Orchestre de ParisFrank Strobel, directionRoland Daugareil, violon solo
FIN DU CONC ERT VERS 22H45
Programme
ProgrammePremière partie
I. OuvertureMusique de Charles Chaplin, extrait des Lumières de la ville (City Lights, 1931) et de La Ruée vers l'or (The Gold Rush; ressorti en 1942, dans une version sonorisée par Chaplin)
II. À la rencontre du Vagabond (Meeting the Tramp)Musique de Charles Chaplin, extraits du Kid, (The Kid, 1972) ; Le Cirque (The Circus, 1969), Une vie de chien (A Dog's Life, 1959), La Ruée vers l'or et Jour de paye (Pay Day, 1974)
Images extraites des films L'Émigrant (The Immigrant, 1917), Le Cirque, Une vie de chien, La Ruée vers l'or, Jour de paye
III. Le KidMusique de Charles Chaplin, extraits du Kid
Images extraites de Comment faire des films (How to Make Movies, 1918) et du Kid
IV. Une Soirée avec Chaplin (A Night out with Chaplin)Nouvel arrangement de Timothy Brock (2005) d'après la musique de Charles Chaplin composée pour L'Opinion publique (A Woman of Paris, ressorti en 1976). Musique de Charlie Chaplin sur des extraits des Lumières de la ville
Images extraites de Charlot et le masque de fer (The idle Class, 1921) et des Lumières de la ville
V. Suite extraite des Temps modernes (Modern Times) Musique de Charles Chaplin, extraits des Temps modernes (1936)Nonsense Song (Titine) composée par Léo Daniderff et interprétée par Chaplin
Images extraites des Temps modernes
Deuxième partie
I. Les Chansons de Charlie (Charlie's Songs)Musique de Charles Chaplin, extraits :
– Mandolin Serenade et Weeping Willows d'Un roi à New York (A King in New York, 1957) ;
– A Paris Boulevard de Monsieur Verdoux (1947) ;
– You are the Song de The Freak, film inachevé (ca. 1974) ;
– Bound for Texas du Pèlerin (The Pilgrim, 1959) ;
– Oh! That Cello (1916) ;
– Smile des Temps modernes ;
– Swing Little Girl du Cirque, interprétée par Chaplin
II. Suite extraite du Dictateur (The Great Dictator)Musique de Charles Chaplin, extraits du Dictateur (1940), avec des musiques additionnelles de Richard Wagner (Prélude de Lohengrin) et Johannes Brahms (Danse hongroise no 5).
Images extraites du Dictateur
III. Ballet des Feux de la rampe (Ballet from Limelight) Musique de Charles Chaplin, extraits des Feux de la rampe (1952)
Images extraites des Feux de la rampe
IV. Danse avec Chaplin et Finale (Dancing with Chaplin & Finale)Musique de Charles Chaplin, extraits de La Ruée vers l'or, des Temps modernes, d'Une journée de plaisir (A Day's Pleasure, 1974) ;
– d'Une idylle aux champs (Sunnyside, 1976) et du Cirque.
Images extraites de tous les films mentionnés ci-dessus, auxquels il faut ajouter Charlot et le Comte (The Count, 1916), Charlot fait une cure (The Cure, 1917), et de films de famille
CRÉDITS
With a SmileLe monde de Charlie Chaplin en concert
Une production de l'European Filmphiharmonic InstituteUn projet porté par Fernando Carmena
avec l'autorisation de Roy Export SAS et Bourne Co. Music Publishers
Musiques de Charles Chaplin, Johannes Brahms, Richard Wagner et autres
Équipe de production de l'European Filmphiharmonic Institute :Directrice générale : Beate Warkentien
Directeur de la création : Fernando CarmenaDirectrice de la production : Florence Tellier
Montage vidéo : Fernando CarmenaAnimations graphiques : Eduardo Ortiz
Arrangements musicaux : Timothy Brock et Stefan BehrischPréparation musicale : Alexander De Tey, Corina Ciuplea
Synchronisation : Marco Jovic
Restauration des bandes-son : Basis Berlin; Gilles Barberis, Immagine Ritrovata,
Numérisation des films et sous-titrage : Johannes Bernstein, et Paul Müller-Hahl, BIG cinema GmbH
Remerciements à :
Kate Guyonvarch et Arnold Lozano (Roy Export S.A.S.) pour leur aide et conseil, et pour la fourniture du matériel cinématographique, des restaurations
sonores, des copies des partitions ainsi que des photographies.
La famille Chaplin et Roy Export Co. Ltd pour nous avoir permis d'accéder à leurs archives privées ainsi qu'au matériel cinématographique ;
Timothy Brock pour ses reconstructions et l'ensemble de son travail sur les partitions de Chaplin.
21
Week-endCharlie Chaplin
« Pendant cette tournée, j’avais avec moi mon violon et mon violoncelle. Depuis l’âge de seize ans, je m’exerçais de quatre à six heures par jour dans ma chambre. Chaque semaine, je prenais des leçons avec le chef d’orchestre du théâtre ou avec quelqu’un qu’il me recommandait. […] J’avais de grandes ambitions de devenir artiste de concert ou, à défaut de cela, d’utiliser mes talents de violoniste dans un numéro de music-hall, mais à mesure que le temps passait, je me rendais compte que je ne pourrais jamais être excellent et je renonçai. » Ainsi parle Charlie Chaplin. La suite, on la connaît.
Sans surprise lorsque l’on sait l’attirance précoce du cinéaste pour l’art d’Euterpe, la musique tient une place prépondérante dans ses œuvres. Son perfectionnisme s’incarne également dans le soin apporté à l’élément musical, pour lequel il sollicite l’aide de musiciens professionnels – pour l’orchestration et la mise en partition notamment –, travaillant avec eux en étroite collaboration.
À partir des Lumières de la ville (époque où il se refusait à passer au cinéma parlant), Chaplin accentue encore son investissement dans la composition musicale ; puis, des années 1950 jusqu’à sa mort, il sonorise un certain nombre de ses œuvres, dont il compose la bande originale. C’est le cas de A Woman of Paris, que l’Orchestre de chambre de Paris interprète en ciné-concert avec sa bande-son de 1976. Autres ciné-concerts : Charlie Chaplin with a smile – l’Orchestre de Paris joue des pages de Chaplin mais aussi de Brahms ou Wagner reprises par le cinéaste dans ses films ; Les Temps modernes avec l’Orchestre de chambre de Paris ; les inventifs et colorés Chaplin Operas par l’Ensemble Modern ; l’Orchestre Manifesto qui accompagne des films de jeunesse dans Charlot bruiteur ; Charlot, Octave et Bobine par Les Voix Animées. En complément, Charlot cubiste par l’Orchestre du Conservatoire de Paris, avec des œuvres de la première moitié du xxe siècle, accompagnées de projections – notamment celle du film de Fernand Léger Charlot présente le Ballet mécanique –, et Charlot fait ses gammes, un concert-promenade au Musée.
EXPOSITIONDU 11 OCTOBRE 2019AU 26 JANVIER 2020
Charlie Chaplin™ © Bubbles Inc S.A
PHILHARMONIEDEPARIS.FR 01 44 84 44 84 PORTE DE PANTIN
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EXPOSITIONDU 11 OCTOBRE 2019AU 26 JANVIER 2020
Charlie Chaplin™ © Bubbles Inc S.A
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Week-endCharlie Chaplin
« Pendant cette tournée, j’avais avec moi mon violon et mon violoncelle. Depuis l’âge de seize ans, je m’exerçais de quatre à six heures par jour dans ma chambre. Chaque semaine, je prenais des leçons avec le chef d’orchestre du théâtre ou avec quelqu’un qu’il me recommandait. […] J’avais de grandes ambitions de devenir artiste de concert ou, à défaut de cela, d’utiliser mes talents de violoniste dans un numéro de music-hall, mais à mesure que le temps passait, je me rendais compte que je ne pourrais jamais être excellent et je renonçai. » Ainsi parle Charlie Chaplin. La suite, on la connaît.
Sans surprise lorsque l’on sait l’attirance précoce du cinéaste pour l’art d’Euterpe, la musique tient une place prépondérante dans ses œuvres. Son perfectionnisme s’incarne également dans le soin apporté à l’élément musical, pour lequel il sollicite l’aide de musiciens professionnels – pour l’orchestration et la mise en partition notamment –, travaillant avec eux en étroite collaboration.
À partir des Lumières de la ville (époque où il se refusait à passer au cinéma parlant), Chaplin accentue encore son investissement dans la composition musicale ; puis, des années 1950 jusqu’à sa mort, il sonorise un certain nombre de ses œuvres, dont il compose la bande originale. C’est le cas de A Woman of Paris, que l’Orchestre de chambre de Paris interprète en ciné-concert avec sa bande-son de 1976. Autres ciné-concerts : Charlie Chaplin with a smile – l’Orchestre de Paris joue des pages de Chaplin mais aussi de Brahms ou Wagner reprises par le cinéaste dans ses films ; Les Temps modernes avec l’Orchestre de chambre de Paris ; les inventifs et colorés Chaplin Operas par l’Ensemble Modern ; l’Orchestre Manifesto qui accompagne des films de jeunesse dans Charlot bruiteur ; Charlot, Octave et Bobine par Les Voix Animées. En complément, Charlot cubiste par l’Orchestre du Conservatoire de Paris, avec des œuvres de la première moitié du xxe siècle, accompagnées de projections – notamment celle du film de Fernand Léger Charlot présente le Ballet mécanique –, et Charlot fait ses gammes, un concert-promenade au Musée.
EXPOSITIONDU 11 OCTOBRE 2019AU 26 JANVIER 2020
Charlie Chaplin™ © Bubbles Inc S.A
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Ciné-concert
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With a SmileLe Monde de Charlie Chaplin en concert
Pour un réalisateur, la musique peut aussi bien être un allié artistique qu’une source d’anxiété. Le pouvoir de la musique, par exemple, produisait chez Federico Fellini un sentiment irraisonné d’infériorité. « La musique – confessait-il – relève du royaume de la perfection, de lois subtiles, que vous savez inaccessibles. » Artiste trop épris de chaos et d’imperfection, Fellini confia ses images au compositeur Nino Rota. Contrairement à Fellini, Charles Chaplin n’éprouvait aucune peur face aux « lois subtiles » de la musique, même s’il ne pouvait coucher ses notes sur une portée. Musicien, Chaplin ne pouvait que fredonner et esquisser ses idées musicales au violon et au piano, en laissant à des compositeurs dûment formés la charge de les arranger et orchestrer. Cette dépendance ne l’a jamais empêché d'exercer un contrôle absolu sur les images comme sur les bandes-son de ses films.
Son penchant pour la musique commence dès l'enfance lorsqu’il écoute et chante des airs de music-hall à Londres, puis aux États-Unis, où il compose ses premières chansons et musiques de film tout en côtoyant Hanns Eisler, Igor Stravinski et Arnold Schönberg. Des personnalités tels que Vaslav Nijinski ou Claude Debussy remarquent son talent inné. C’est Debussy qui, après avoir rencontré à Paris le jeune Charlie alors âgé de 20 ans, a
ces mots qui resteront l’un des souvenirs les plus chers de Chaplin : « Vous êtes d’instinct un mus ic ien e t un danseur. »
En sélectionnant la musique et les extraits de film pour ce programme, j’ai moi aussi gardé la phrase de Debussy pour boussole. Chaplin n’est pas seulement un réalisateur doublé d’un
Il n’y a rien de plus excitant et de plus passionnant que d’entendre les airs que l’on a composés joués pour la première fois par un orchestre de cinquante personnes.
Charlie Chaplin, Histoire de ma vie, 1964
11
Ciné-concert compositeur de musique légère et populaire, sa conception cinémato-g r a p h i q u e s ’a n c r e entièrement dans une compréhension pro-fonde des rythmes et des émotions. L’icône qu’il représente of fre p r o b a b l e m e n t l e symbole le plus for t de la lut te menée par Monsieur Tout le Monde face à l’amour, la faim, la pauvreté, le fascisme et le capitalisme. La résilience du person-nage de Charlot, ses victoires et ses défaites, sont chorégraphiées avec la précision d’un ballet, une fresque animée du xxe siècle. With a Smile n’en est pas pour autant un « concert-documentaire » historique ou biographique sur Chaplin. Il s’agit de mettre en lumière le formidable point de rencontre de toutes les strates du génie : acteur, clown, danseur, égoïste, humaniste, musicien.
Dans cet esprit, le programme s’ouvre et s’achève sur les premiers efforts sérieux de Chaplin en tant que compositeur de musique de film. Les rythmes de danse contagieux des Lumières de la ville évoquent à la fois sa première époque music-hall à Londres (Ouverture) et les fêtes enfiévrées d’Hollywood (Une Soirée avec Chaplin). D’un autre côté, la partition ambitieuse des Temps modernes fournit le leitmotiv musical du programme : cette mélodie émouvante que le parolier Geoffrey Parsons appellera tout simplement « Smile ». Les Temps modernes est également le premier film où la voix de Chaplin pourra être entendue à l’écran. Bien sûr, au lieu d’un dialogue conventionnel, ce sera par le biais de l’inoubliable Nonsense Song (Titine). Ce soir, Frank Strobelaccompagnera la voix de Chaplin avec l’Orchestre de Paris..
Après m’être chargé de la musique d’un ou deux films, j’ai commencé
à regarder la partition du chef avec un œil plus professionnel ; en
un regard, je savais si une musique était trop orchestrée ou non.
Si je voyais beaucoup de notes dans les cuivres ou dans les bois, je disais : « Il y a trop de noir dans les
cuivres ! » ou « C’est trop chargé dans les bois ! » .
Charlie Chaplin, Histoire de ma vie, 1964
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Pour À la rencontre du Vagabond, j’ai réalisé l’assemblage d’un « nouveau » film de Chaplin survolant plus d’une décennie d’aventures et mésaventures du petit vagabond. La musique que vous entendrez pendant cette section, ainsi que celle du Kid, a été composée par Chaplin aux États-Unis et en Suisse des dizaines d’années après la parution des films originaux. Toutes les partitions mentionnées ci-dessus ont été méthodiquement reconstituées par Timothy Brock, expert de Chaplin.
La deuxième partie de ce programme s’ouvre avec Les Chansons de Charlie, voyage musical à travers les thèmes les plus entêtants écrits par Chaplin entre 1916 et 1974. Magnifiquement arrangée par Stefan Behrisch, cette suite associe selon mon souhait des titres connus et inconnus. Chaplin a créé une musique absolument géniale pour des films tels qu’Un roi à New York et Monsieur Verdoux, même si ceux-ci ne sont pas aussi connus que ses films muets. Pour finir, la dernière section du concert est conçue comme un hommage à Chaplin le danseur, comme une apothéose de ses talents burlesques et de son intelligence corporelle inégalée. De l’appropriation et du détournement de la musique de Wagner qu’il réalise dans Le Dictateur à sa parodie de L’Après-midi d’un faune de Nijinski dans Une idylle aux champs, de la charmante danse des petits pains dans La Ruée vers l’or jusqu’au remarquable ballet, vainqueur d’un oscar, des Feux de la rampe, j’espère que vous profiterez autant que moi de ces montagnes russes musicales et cinématographiques.
Cette humble tentative de rendre l’univers de Chaplin lors d’un concert a pu aboutir grâce au généreux soutien de Frank Strobel et de Beate Warkentien, fondateurs du European FilmPhilharmonic Institute, ainsi qu’à la générosité et à la patience de Kate Guyonvarch, Arnold Lozano et Timothy Brock. La somme de trésors à manipuler était telle que ce n’est qu’avec l’aide de mes collègues et collaborateurs – Florence Tellier, Alexander De Tey et Corina Ciuplea – que cette création mondiale a pu voir le jour. À eux tous et, plus encore, à Charlie: un très grand merci !
Fernando Carmena
Directeur de la création
European FilmPhilharmonic Institute
13
SOURCES
– Images et photographies extraites des films de Chaplin réalisés à partir de 1918. Copyright © Roy Export S.A.S.
– Musiques composées par Chaplin. Copyright © Roy Export Company Ltd. Éditées et interprétées avec l’autorisation de Bourne Co Music Publishers.
– Images, photographies et documents provenant des archives Chaplin, Copyright © Roy Export Company Ltd.
– Images complémentaires provenant des Films Lobster : Charlot fait une cure (1917), L’Émigrant (1917), Naissance de Charlot (Birth of the Tramp – documentaire de Serge Bromberg et Éric Lange, 2013)
— Photographies complémentaires © Shutterstock
– Charlie Chaplin™ et l'image de Charlot sont des marques déposées, utilisées avec l’autorisation de Bubbles Inc. S.A. Droits réservés..
– Les Lumières de la ville, 1931, Musique de Charles Chaplin. Arrangement et orchestration d'Arthur Johnston
– Les Temps modernes, 1936, Musique de Charles Chaplin, (sauf Nonsense Song (Titine) : Musique de Leo Daniderff. Paroles de Charles Chaplin). Arrangement et orchestration de David Raksin et Edward Powell
– Le Dictateur, 1940, Musique de Charles Chaplin et Meredith Willson, (sauf pour la Scène du globe (Prélude de Lohengrin) : musique de Richard Wagner, et pour la Scène du barbier (Danse hongroise no 5) : musique de Johannes Brahms. Arrangements de Meredith Willson
– La Ruée vers l’or. Musique de Charles Chaplin composée pour la ressortie du film en1942 en version sonorisée, sauf « Love Theme » sur une musique de Johannes Brahms. Musicien associé : Max Terr
– Monsieur Verdoux, 1947, Musique de Charles Chaplin. Arrangement de Rudy Schrager
– Les Feux de la rampe, 1952, Musique et paroles de Charles Chaplin. Arrangement de Raymond Rasch
– Un roi à New York, 1957, Musique et paroles de Charles Chaplin. Arrangement de Boris Sarbek, Peter Knight, Philip Sainton
– Une vie de chien, Charlot soldat, Le Pèlerin : Musique de Charles Chaplin en1959 pour leur ressortie dans le film La Revue de Charlot (The Chaplin Revue). Arrangement d'Eric James et orchestration d’Eric Spear
– Le Cirque. Musique de Charles Chaplin en 1968 pour une ressortie du film en1969. Arrangement d’Eric James, orchestration de Lambert Williamson
– Le Kid, Charlot et le masque de fer, Jour de paye, Une journée de plaisir, Une idylle aux champs. Musiques de Charles Chaplin pour les ressorties des films en 1972-1976. Arrangements d’Eric James, orchestrations d’Eric Rogers
– L’Opinion publique. Musique de Charles Chaplin pour la ressortie du film en 1976. Musicien associé à titre posthume, Timothy Brock en 2005
Nouveaux arrangements sur les partitions originales mentionnées ci-dessus : Timothy Brock, Stefan Behrisch
14
Charlie ChaplinCharles Spencer Chaplin est né à Londres le 16
avril 1889. Son père était chanteur et comédien,
et sa mère, chanteuse et comédienne séduisante,
était connue dans le monde de l’opérette sous
le nom de Lily Harley. Avant qu’il n’atteigne
ses dix ans, la mort prématurée de son père
et la maladie de sa mère obligèrent Charles
et son frère Sydney à subvenir à leurs propres
besoins. Ayant hérité du talent de leur parents,
ils commencèrent à se produire sur scène. C’est
à cette époque que Charles fit ses débuts dans
un groupe d’enfants baptisé The Eight Lancashire
Lads et commença à acquérir une réputation
de danseur de claquettes hors pair. Vers l’âge
de quatorze ans, Chaplin eut l’opportunité de
participer à son premier véritable spectacle en
interprétant Billy le groom aux côtés de William
Gillette dans Sherlock Holmes. À la fin des
représentations, il décida de se lancer dans une
carrière de comédien de vaudeville ; celle-ci
finit par le conduire aux États-Unis, où il se fit
tout d’abord connaître comme acteur vedette
de la Fred Karno Company. Son succès y fut
immédiat, en particulier grâce au personnage
qu’il incarnait dans un sketch intitulé A Night in
an English Music Hall.
À l’automne 1912, quand la troupe de Fred
Karno retourna aux États-Unis pour une nouvelle
tournée, Chaplin reçut sa première proposition
de film. Il finit par accepter d’apparaître à
l’écran à la fin de ses engagements dans des
spectacles de vaudeville, en novembre 1913.
Son entrée dans le monde du cinéma eut lieu le
même mois, quand il rejoignit Mack Sennett et
la Keystone Film Company. Son salaire s’élevait
initialement à 150 dollars par semaine, mais
la fulgurance de son succès incita d’autres
producteurs à faire appel à lui. Après la fin de
son contrat avec Sennett, en 1915, il signa avec
la Essanay Company pour un salaire nettement
plus élevé. Sydney Chaplin, qui venait d’arriver
d’Angleterre, remplaça son frère en tant que
comédien vedette chez Keystone. L’année
suivante, Charles Chaplin, de plus en plus
demandé, signa un contrat avec la société de
production cinématographique Mutual pour
une série de douze comédies de deux bobines
chacune. Ces comédies n’étaient autres que
Charlot chef de rayon, Charlot pompier, Charlot
musicien, Charlot rentre tard (un film dont il
était, si l’on fait exception du chauffeur de taxi
apparaissant dans la première scène, l’unique
interprète), Charlot et le comte, Charlot usurier,
Charlot machiniste, Charlot patine, Charlot
policeman (salué à l’époque comme son meilleur
film), Charlot fait une cure, L’Émigrant et Charlot
s’évade.
En 1917, à la fin de son contrat avec la
Mutual, Chaplin décida de devenir producteur
indépendant de manière à jouir d’une plus
Cinéaste et compositeur
15
grande liberté et, par la même occasion, à
pouvoir faire ses films plus sereinement. Il
se lança donc dans la construction de ses
propres studios, qu’il établit au cœur du quartier
résidentiel d’Hollywood, sur La Brea Avenue.
Début 1918, il passa un accord avec la First
National, une société qui avait été créée pour
l’exploitation de ses films. Le premier film qu’il
tourna dans le cadre de cet accord était Une
vie de chien. Après la sortie de ce dernier, il
contribua à l’effort de guerre en participant
à une tournée nationale puis en réalisant The
Bond, un film que le gouvernement américain lui
avait commandé pour la campagne Liberty Loan.
Il se lança ensuite dans la production d’un film en
rapport avec la guerre ; Charlot soldat, sorti en
1918, remporta un succès considérable au box-
office et ajouta énormément à la popularité de
Chaplin. Il fut suivi par Une idylle aux champs et
Une journée de plaisir, tous deux sortis en 1919.
En avril de la même année, Chaplin s’associa
avec Mary Pickford, Douglas Fairbanks et D.
W. Griffith pour créer la United Artists. Dans
son Histoire du cinéma, B. B. Hampton écrit à
ce sujet : « La société était organisée comme un
distributeur. Chaque artiste était responsable
de ses propres productions et remettait
le film complet à la United Artists comme il
l’aurait fait avec n’importe quelle société de
production dans laquelle il n’aurait eu aucun
intéressement. Les parts de la société étaient
réparties équitablement entre ses différents
fondateurs. Ce mode de fonctionnement était
totalement novateur dans l’industrie. Jusque-là,
les producteurs et les distributeurs employaient
les vedettes en leur versant un salaire, parfois
même une partie des bénéfices ; mais avec
la United Artists, les vedettes étaient leurs
propres employeurs. Elles devaient se charger
de leur propre financement et elles recevaient
en contrepartie les bénéfices de leur travail
de producteur ainsi qu’une partie des profits
générés par la société de distribution. » Avant
de pouvoir assumer ses fonctions au sein de la
United Artists, Chaplin devait toutefois aller au
bout de son contrat avec la First National.
Début 1921, il sortit un chef-d’œuvre en
six bobines, Le Kid, qui révéla l’un des plus
célèbres enfants acteurs de tous les temps :
Jackie Coogan. L’année suivante, il produisit
Charlot et le masque de fer, dans lequel il
incarnait deux personnages. Souhaitant prendre
un peu de recul par rapport à ses activités
cinématographiques, il partit pour l’Europe en
septembre 1921. Il fut accueilli en fanfare à
Londres, Paris, Berlin et dans d’autres grandes
capitales, après quoi il rentra à Hollywood pour
se remettre au travail et entamer sa collaboration
avec la United Artists. Dans le cadre de son
arrangement avec cette société, Chaplin tourna
huit longs-métrages : L’Opinion publique (1923),
qu’il écrivit, produisit et réalisa mais dans lequel
il ne faisait qu’une brève apparition, La Ruée
vers l’or (1925), Le Cirque (1928), Les Lumières
de la ville (1931), Les Temps modernes (1936),
16
Le Dictateur (1940), dans lequel il interprétait
deux rôles et parlait à l’écran pour la première
fois, Monsieur Verdoux (1947), dans lequel le
public découvrit un nouveau Chaplin, sans sa
moustache, ses pantalons larges et sa canne
tremblante, et Les Feux de la rampe (1952). En
1952, Chaplin quitte les États-Unis pour assister
à Londres à la première du film Les Feux de la
rampe. Sur le paquebot qui l’emmène, il reçoit
un message l’informant de la révocation de son
visa de retour. Chaplin reste alors en Europe,
rompant ses liens avec l’Amérique. En 1957
sortit la comédie Un roi à New York, que Chaplin
avait écrite et réalisée, dans laquelle il jouait et
dont il avait également composé la musique.
Neuf ans plus tard, il réalisa son tout dernier film
pour Universal Pictures : La Comtesse de Hong-
Kong (avec Sophia Loren et Marlon Brando dans
les rôles principaux).
Artiste polyvalent, Chaplin s’est également
illustré dans l’écriture, la musique et le sport.
Il est l’auteur d’au moins quatre livres (Mes
Voyages, A Comedian Sees the World, Histoire
de ma vie et My Life in Pictures) ainsi que de
l’intégralité de ses scénarios. Musicien accompli,
bien qu’autodidacte, il jouait de plusieurs
instruments avec la même habileté et la même
aisance (à noter qu’il était gaucher au violon et
au violoncelle).
Il a également écrit et édité de nombreuses
chansons (dont Sing a Song, With You Dear in
Bombay, There’s Always One You Can’t Forget,
Smile, Eternally et You Are My Song) ainsi que
les bandes originales de ses propres films.
Charles Chaplin est l’un des très rares comédiens
à avoir non seulement produit et financé tous ses
films (à l’exception de La Comtesse de Hong-
Kong), mais aussi à les avoir écrits, interprétés,
mis en scène et même mis en musique. Il est
mort en 1977, le jour de Noël, laissant derrière
lui huit enfants de son dernier mariage avec
Oona O’Neill et deux fils de sa brève union
avec Lita Grey.
Les interprètes
1717
Frank Strobel
Frank Strobel croit en un art où les frontières
des genres n’existeraient plus. Il travaille depuis
des années aux confins du cinéma et de la
musique, internationalement reconnu comme
chef, arrangeur, éditeur, producteur et musicien
de studio. Figure incontournable dans le domaine
du ciné-concert, il a donné au cinéma muet sa
place dans les maisons d’opéra et les salles de
concert tout en se forgeant une réputation
d’excellence dans un répertoire de concert
classique, romantique et du xxe siècle.
Son enfance a pour cadre le cinéma de ses
parents à Munich. À 16 ans, il met la main sur la
partition pour piano de la musique originale de
Gottfried Huppertz pour Metropolis de Fritz Lang,
qu’il réarrange et interprète pour accompagner
ce chef-d’œuvre du ciné-ma. L’arrangement final
de Metropolis jouera un rôle déterminant dans
sa carrière après la découverte d’une copie
originale du film en 2008 à Buenos Aires. La
première de la version restaurée a lieu lors de la
Berlinale 2010 avec l’Orchestre symphonique de
la Radio de Berlin placé sous sa direction.
Frank Strobel est également demandé dans
le monde entier en tant que spécialiste des
compositeurs de la fin du Romantisme tels que
Schreker, Zemlinsky et Siegfried Wagner, dont
il a repris et recréé les œuvres. Sa conception
très ouverte de la musique attire l’attention
du compositeur russe Schnittke qui voit en lui
l’interprète idéal de ses pièces et lui demande
d’arranger une sélection de ses musiques de film.
Cette collaboration est suivie d’enregistrements
avec l’Orchestre symphonique de la radio
de Berlin (prix de la critique discographique
allemande en 2005 et 2006). Frank Strobel
reconstitue et édite également la partition de
Prokofiev d’Alexandre Nevski d’Eisentein,
dirigeant l’Orchestre symphonique de la radio
de Berlin pour la première mondiale de cette
édition au Konzerthaus de Berlin en 2004, avant
une reprise au Théâtre du Bolchoï de Moscou.
En 2006, il dirige à la Semperoper de Dresde
la Sächsische Staatskapelle pour une projec-
tion du film de Robert Wiene du Chevalier à la
rose (1925), avec reconstitution de la partition
originale pour orchestre de Strauss. Film de
science-fiction bien plus récent, Matrix est projeté
au Royal Albert Hall de Londres en 2011, avec la
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18
musique de Don Davis interprétée en direct par
Frank Strobel et l’Orchestre philharmonique de
la NDR d’Hanovre. En 2014, à l’occasion de la
commémoration du début de la Première Guerre
mondiale, il dirige l’Orchestre philharmonique de
Radio France à la Salle Pleyel dans la musique
fraîchement composée par Philippe Schoeller
pour le film J’accuse d’Abel Gance de 1919. En
2016, il reconstitue Ivan le Terrible d’Eisenstein,
donné pour la première fois avec la musique
intégrale dans l’orchestration originale de
Prokofiev avec l’Orchestre symphonique de la
radio de Berlin au Musikfest de Berlin, suivi d’une
reprise avec l’Orchestre symphonique de la radio
de Vienne en 2017. En 2018, Frank Strobel a de
nouveau dirigé l’Orchestre symphonique de la
radio de Berlin pour la version reconstruite et
restaurée de J'accuse. Il s'agit de la première
partie d'une série Abel Gance dans le cadre
du Musikfest de Berlin, qui se poursuivra cette
année avec l'énorme épopée du film muet La Roue
(avec la compilation originale de 117 œuvres de
compositeurs français, de 1880 à 1920). La Roue
se produira également à nouveau en France
avec l'Orchestre national de Lyon au Festival
Lumière. Lors du Festival d’Aix-en-Provence de
2019, Frank Strobel a présenté le classique du film
muet allemand Metropolis, avec le Philharmonia
de Londres, qu’il présentera également à Zurich
en 2020. Parmi les autres temps forts de la saison
2019/2020, citons trois grands concerts de
ci-néma (musique) avec l'Orchestre de la Tonhalle
de Zurich, la direction musicale du concert
d'ouverture et la "Longue Nuit" dans le cadre
du Focus Festival de l'Alte Oper de Francfort
avec l’Orchestre symphonique de la radio de
Francfort, ainsi que la première du nouveau
projet With a Smile, dédié à Chaplin, avec la
Philharmonie et l’Orchestre de Paris. Frank
Strobel a été invité de nouveau par le Festival
de Grafenegg, l'Orchestre philharmonique
du Luxembourg, l’Orchestre symphonique de la
MDR de Leipzig, l’Orchestre philharmonique de
la NDR d’Hanovre, l'Orchestre philharmonique
de Vienne et la Staatskapelle de Weimar, où le
film muet Le Cabinet du Dr Caligari sera présenté
avec une nouvelle compilation musicale. Au cours
de la prochaine saison, Frank Strobel fera ses
débuts avec l'Orchestre national de Belgique et
le New Japan Philharmonic. Une collaboration
étroite et durable le lie à de nombreuses
formations telles que l’Orchestre symphonique
de la radio de Francfort, le London Symphony
Orchestra, l’Orchestre symphonique de la MDR
de Leipzig, l’Orchestre philharmonique de la
NDR d’Hanovre, l’Orchestre national de Lyon,
l’Orchestre symphonique de la radio de Berlin et
l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, ainsi qu’avec
la Philharmonie de Cologne, la Philharmonie de
Paris et le Konzerthaus de Vienne.
Frank Strobel travaille comme consultant auprès
de la ZDF/Arte pour leur programmation de
cinéma muet. En 2000, il a fondé avec Beate
Warkentien le European FilmPhilharmonic
Institute, référence en matière de recherche et
d’interprétation originale de musiques de film.
frankstrobel.de
19
Orchestre de ParisHéritier de la Société des Concerts du
Conservatoire fondée en 1828, l’Orchestre a
donné son concert inaugural le 14 novembre
1967 sous la direction de Charles Munch. Herbert
von Karajan, Sir Georg Solti, Daniel Barenboim,
Semyon Bychkov, Christoph von Dohnányi,
Christoph Eschenbach, Paavo Järvi et enfin Daniel
Harding se sont ensuite succédé à sa direction.
Résident principal de la Philharmonie de Paris
dès son ouverture en janvier 2015 après bien
des migrations sur un demi-siècle d’histoire,
l’Orchestre de Paris a ouvert en janvier 2019 une
nouvelle étape de sa riche histoire en intégrant ce
pôle culturel unique au monde sous la forme d’un
département spécifique. L’orchestre est désormais
au cœur de la programmation de la Philharmonie
et dispose d’un lieu adapté et performant pour
perpétuer sa tradition et sa couleur française.
Première formation symphonique française,
l’Orchestre de Paris donne avec ses 119 musiciens
une centaine de concerts chaque saison à la
Philharmonie ou lors de tournées internationales.
Il inscrit son action dans le droit fil de la tradition
musicale française en jouant un rôle majeur au
service des répertoires des xixe et xxe siècles,
comme de la création contemporaine à travers
l’accueil de compositeurs en résidence, la créa-
tion de nombreuses œuvres et la présentation de
cycles consacrés aux figures tutélaires du xxe siècle
(Messiaen, Dutilleux, Boulez, etc.). Depuis sa
première tournée américaine en 1968 avec
Charles Munch, l’Orchestre de Paris est l’invité
régulier des grandes scènes musicales et a tissé
des liens privilégiés avec les capitales musicales
européennes, mais aussi avec les publics japo-
nais, coréen et chinois.
Renforcé par sa position au centre du dispositif
artistique et pédagogique de la Philharmonie
de Paris, l’Orchestre a plus que jamais le jeune
public au cœur de ses priorités. Que ce soit dans
les différents espaces de la Philharmonie ou hors
les murs – à Paris ou en banlieue –, il offre une
large palette d’activités destinées aux familles,
aux scolaires ou aux citoyens éloignés de la
musique ou fragilisés.
Afin de mettre à la disposition du plus grand
nombre le talent de ses musiciens, l’Orchestre
diversifie sa politique audiovisuelle en nouant
des partenariats avec Radio Classique, Arte et
Mezzo.
orchestredeparis.com
Direction généraleLaurent Bayle
Directeur général de la Cité
de la musique – Philharmonie
de Paris
Thibaud Malivoire de Camas
Directeur général adjoint
Direction de l’Orchestre de ParisAnne-Sophie Brandalise
Directrice
Édouard Fouré Caul-Futy
Délégué artistique
Premiers violons solosPhilippe Aïche
Roland Daugareil
ViolonsEiichi Chijiiwa, 2e violon solo
Serge Pataud, 2e violon solo
Nathalie Lamoureux, 3e solo
Philippe Balet, 2e chef d’attaque
Joseph André
Antonin André-Réquéna
Maud Ayats
Elsa Benabdallah
Gaëlle Bisson
David Braccini
Joëlle Cousin
Cécile Gouiran
Matthieu Handtschoewercker
Gilles Henry
Florian Holbé
Andreï Iarca
Saori Izumi
Raphaël Jacob
Momoko Kato
Maya Koch
Anne-Sophie Le Rol
Angélique Loyer
Nadia Mediouni
Pascale Meley
Phuong-Maï Ngô
Nikola Nikolov
Étienne Pfender
Gabriel Richard
Richard Schmoucler
Élise Thibaut
Anne-Elsa Trémoulet
Damien Vergez
Caroline Vernay
Altos Ana Bela Chaves, 1er solo
David Gaillard, 1er solo
Nicolas Carles, 2e solo
Florian Voisin, 3e solo
Clément Batrel-Genin
Flore-Anne Brosseau
Sophie Divin
Chihoko Kawada
Béatrice Nachin
Nicolas Peyrat
Marie Poulanges
Cédric Robin
Estelle Villotte
Florian Wallez
VioloncellesEmmanuel Gaugué, 1er solo
Éric Picard, 1er solo
François Michel, 2e solo
Alexandre Bernon, 3e solo
Anne-Sophie Basset
Delphine Biron
Thomas Duran
Manon Gillardot
Claude Giron
Marie Leclercq
Florian Miller
Frédéric Peyrat
Hikaru Sato
ContrebassesVincent Pasquier, 1er solo
Ulysse Vigreux, 1er solo
Sandrine Vautrin, 2e solo
Benjamin Berlioz
Jeanne Bonnet
Igor Boranian
Stanislas Kuchinski
Mathias Lopez
Marie van Wynsberge
FlûtesVincent Lucas, 1er solo
Vicens Prats, 1er solo
Bastien Pelat
Florence Souchard-Delépine
20
21
Petite flûteAnaïs Benoit
HautboisAlexandre Gattet, 1er solo
Benoît Leclerc
Rémi Grouiller
Cor anglaisGildas Prado
ClarinettesPhilippe Berrod, 1er solo
Pascal Moraguès, 1er solo
Arnaud Leroy
Petite clarinetteOlivier Derbesse
Clarinette bassePhilippe-Olivier Devaux
BassonsGiorgio Mandolesi, 1er solo
Marc Trénel, 1er solo
Lionel Bord
Yuka Sukeno
ContrebassonAmrei Liebold
CorsAndré Cazalet, 1er solo
Benoit de Barsony, 1er solo
Jean-Michel Vinit
Anne-Sophie Corrion
Philippe Dalmasso
Jérôme Rouillard
Bernard Schirrer
TrompettesFrédéric Mellardi, 1er solo
Célestin Guérin, 1er solo
Laurent Bourdon
Stéphane Gourvat
Bruno Tomba
TrombonesGuillaume Cottet-Dumoulin,
1er solo
Jonathan Reith, 1er solo
Nicolas Drabik
Jose Angel Isla Julian
Cédric Vinatier
TubaStéphane Labeyrie
TimbalesCamille Baslé, 1er solo
Antonio Javier Azanza Ribes,
1er solo
PercussionsÉric Sammut, 1er solo
Nicolas Martynciow
Emmanuel Hollebeke
HarpeMarie-Pierre Chavaroche
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RejoignezLe Cercle de l'Orchestre de Paris
REMERCIEMENTS
MEMBRES GRANDS MÉCÈNES CERCLE CHARLES MUNCH
Anthony Béchu, Nicole et Jean-Marc Benoit, Agnès et Vincent Cousin, Pierre Fleuriot, Nathalie et Bernard Gault, Pascale et Éric Giuily, Marina et Bertrand Jacquillat, Tuulikki et Claude Janssen, Claude et Denis Kessler, Ioana Labau, Brigitte et Jacques Lukasik, Danielle et Bernard Monassier, Laetitia Perron et Jean-Luc Paraire, Judith et Samuel (in mem.) Pisar, Michèle et Alain Pouyat, Éric Rémy, Brigitte et Bruno Revellin-Falcoz, Carine et Eric Sasson, Élisabeth et Bernard Saunier, Peace Sullivan
MÉCÈNES
Anne et Jean-Pierre Duport, France et Jacques Durand, Vincent Duret, Philippine et Jean-Michel Eudier, S. et JC. Gasperment, Thomas Govers, Marie-Claude et Jean-Louis Laflute, Estelle et Maurice Lasry, Yves Le Bellec et Christophe Rioux, Laurent Lévy, Michelle Lillette, François Lureau, Pascal Mandin, Michèle Maylié, Gisèle et Gérard Navarre, Catherine et Jean-Claude Nicolas, Emmanuelle Petelle et Aurélien Veron, Eileen et Jean-Pierre Quéré, Benoît Quernin, Olivier Ratheaux, Véronique Saint-Geours, Agnès et Louis Schweitzer
DONATEURS
Françoise Aviron, Claire et Dominique Bazy, Isabelle Bouillot, Sabine Boulinguez, Jean Bouquot, Monique et Franck Briatte, Maureen et Thierry de Choiseul, Claire et Richard Combes, Jean-François Delale, Christiane et Gérard Engel, Yves-Michel Ergal et Nicolas Gayerie, Claudie et Francois Essig, Claude et Michel Febvre, Anne-Marie Gachot, Catherine Ollivier et François Gerin, Alain Gouverneyre, Bénédicte et Marc Graingeot, Christine Guillouet et Riccardo Piazza, Robert et Christine Le Goff, Gilbert Leriche, Annick et Michel Prada, Nicole et Jacques Sampré, Martine et Jean-Louis Simoneau, Odile et Pierre-Yves Tanguy, Colette et Bill Toynbee, Claudine et Jean-Claude Weinstein
PRÉSIDENT Pierre Fleuriot / PRÉSIDENT D'HONNEUR Denis Kessler
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des hôtesses pour vous guider■ Un cocktail d’accueil, d’entracte
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d’une répétition générale■ Une visite privée de la Philharmonie
de Paris et de ses coulisses
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À l’issue de chaque représentation donnée en soirée dans la Grande salle ou dans la Sal le des concer ts , la Philharmonie de Paris vous propose un ser v ice gra tu i t de navet tes desservant différents sites parisiens. Ce service est offert durant toute la saison. Les navettes stationnent le long du boulevard Sérurier.
TRAJET NAVETTE 1Gare du Nord, République, Hôtel-de-Ville, Luxembourg et Denfert-Rochereau.
TRAJET NAVETTE 2G a re d u N o rd , S a i n t - L a z a re , Charles-de-Gaulle – Étoile.
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