7/28/2019 ONU Flash Madagascar - Numero Spcial - 24 Octobre 2012
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DANS CE NUMERO :Message du Secrtaire Gnral
de lONU24 octobre 2012
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Protgeons nos enfants contrela Maltraitance et les Pires
Formes de Travail des enfants3
La FAO Madagascar 4
BNO-ONUDI-UFM : Ensemblepour
la protection de la couchedOzone
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L ONUDI identifie les nouvelles
opportunits pour le Sucre de
Madagascar
Salon de lIndustrie de
Madagascar du 13 au 18
novembre 2012
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La stratgie avance, la
planification familiale
volontaire au plus proche des
bnficiaires
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Prparons mieux et ensemble lasaison cyclonique 2012-2013
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300 points deau pour lapopulation rurale de la partie
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Le Programme CAPEPT
Madagascar
Le nouveau vaccin
antipneumococcique introduitofficiellement lors de ldition du
2me semestre 2012 de la
SSME.
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Dclaration dAntsiranana enfaveur de lEmploi des Jeunes
Le PAM, en partenariat avec le
FIDA souligne son engagement
pour aider les petits agriculteurs
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Clbration de la Journe
Internationale de la Paix
Toamasina
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Les jeunes malgaches en faveurde la paix
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Dbat Toliara: La dmocratie
pour un avenir durable
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NUMERO SPECIAL24 octobre 2012
Chres lectrices,Chers lecteurs,
La publication de ce numro spcial dubulletin dinformations ONU FLASHMADAGASCAR concide avec lacommmoration de plusieurs vnementsorganiss par le Systme des Nations Uniesavec l'appui des autorits malgaches, des
organisations de la socit civile, despartenaires au dveloppement et des ONGsnationales et internationales. Cesvnements phares sont clbrs dans lecadre de la Semaine des Nations Unies.
Le rveil en fanfare de Manakara le 15Octobre pour la clbration de la journe dela Femme Rurale, suivi de la journe dulavage des mains le mme jour a marqu lelancement de cette semaine.
L'ambiance festive qui a marqu laclbration de la Journe de lalimentationle 16 octobre et celle de llimination de lapauvret qui a concid avec lopration
tlfood du 17 octobre a attir de nombreuxparticipants.
Ces journes de commmoration, au-del deleur aspect symbolique, constituent surtoutdes moments cls pour la sensibilisation dupublic sur des thmes politiques, sociaux,culturels, humanitaires et/ou ayant trait auxdroits de l'homme, chers la familleonusienne.
Ces journes internationales sont devenuespar ailleurs pour le systme des NationsUnies et ses partenaires nationaux etinternationaux des occasions de stimulerl'intrt du grand public autour ces sujetsd'actualit et assurer par la mme occasionune forte mobilisation de la populationmalgache.
Les thmatiques traites lors de ces journeset qui cadrent avec les mandats des quinzeagences du systme des Nations Unies
oprant Madagascar nous offrent l'occasiond'instaurer un dialogue franc et constructifavec les Malgaches sur les dfis dedveloppement auxquels la Grande Ile faitface et rappeler nos partenaires les enjeuxde notre mission de contribuer aux effortsnationaux de lutte contre la pauvret et depromotion du respect et de la dignithumaine.
Le moment est venu de revoir nosambitions collectives la hausse a rappel
M. Ban Ki Moon, Secrtaire Gnral de lONU loccasion de la journe des Nations Unies.Le SG rajoute par ailleurs Vu le peu detemps qui nous spare maintenant de 2015et de lchance fixe pour la ralisation desobjectifs du Millnaire pour ledveloppement, nous devons redoublerdefforts pour atteindre ces cibles vitales. Ilnous faut tablir, pour aprs, un programmede dveloppement raliste et ambitieux. Il esten outre de notre devoir de poursuivre lecombat contre lintolrance, daller au
secours des personnes prises dans desconflits et dinstaurer la paix durablement .
( suivre)
EDITORIAL
Mme Fatma SAMOURACoordonnateur Rsident du Systme des
Nations Unies Madagascar
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Ces messages lourds de sens nous rappellent que la luttecontre la malnutrition et la faim, lautonomisation desfemmes, de la jeunesse, la cration demplois notammentpour ces jeunes, la protection de lenvironnement, lerespect des droits humains et la promotion de lducationpour tous, de la paix et de la cohsion sociale constituentpour le Systme des Nations Unies Madagascar autant degrands chantiers auxquels il doit s'atteler afin d'y apporterson savoir-faire, son exprience et son expertise.
Madagascar a besoin d'hommes et de femmes convaincuset engags la cause du Dveloppement et qui conjuguent
Nous vivons une poque profondment trouble detransition et de bouleversements, marque par lapropagation de linscurit, des ingalits et delintolrance. Cest une mise lpreuve pour lesinstitutions mondiales et nationales. Face lampleurdes enjeux, lOrganisation des Nations Unies ne doitfaiblir sur aucun front : paix, dveloppement, droitsde lhomme, tat de droit et autonomisation desfemmes et de la jeunesse du monde entier.
Des progrs considrables ont t faits dans bien desdomaines. Lextrme pauvret a t rduite de moitidepuis lan 2000; de nombreux pays connaissent unetransition dmocratique; le monde en dveloppementdonne des signes encourageants de croissanceconomique.
Le moment est venu de revoir nos ambitionscollectives la hausse. Vu le peu de temps qui nousspare maintenant de 2015 et de lchance fixepour la ralisation des objectifs du Millnaire pour ledveloppement, nous devons redoubler defforts pour
atteindre ces cibles vitales. Il nous faut tablir, pouraprs, un programme de dveloppement raliste etambitieux. Il est en outre de notre devoir depoursuivre le combat contre lintolrance, daller au
Message du Secrtaire Gnral de lONU, M. Ban Ki-moon, loccasion de la Journe des Nations Unies,le 24 octobre 2012
leurs efforts vers un mme objectif commun, celui de crerun environnement dans lequel chaque individu pourraaccrotre ses capacits. Le systme des Nations Unies viseaussi largir les possibilits offertes aux gnrationsactuelles et futures et au respect des droits humains.
Je tiens vous souhaiter, chers lecteurs et chres lectrices,une bonne semaine des Nations Unies et une bonne lecture
de ce numro spcial.
Vive la coopration internationale
secours des personnes prises dans des conflits etdinstaurer la paix durablement.
LOrganisation des Nations Unies nest pas simplementune tribune diplomatique : cest aussi une force depaix qui dsarme les combattants, des quipesmdicales, des secours pour les rfugis et desspcialistes des droits de lhomme au service de lajustice.
Pour nous acquitter de notre mission mondiale, nousnous appuyons sur dinnombrables soutiens et amis.Organisations non gouvernementales, scientifiques,universitaires, philanthropes, chefs religieux,dirigeants dentreprises et citoyens avertis sont la clef
de notre russite. Aucun dirigeant, aucun pays,aucune institution ne peut tout rsoudre lui seul,mais chacun de nous, sa faon, peut faire quelquechose.
loccasion de cette journe des Nations Unies,affirmons une nouvelle fois notre engagement individuelet notre dtermination collective tre la hauteur desidaux de la Charte des Nations Unies et construire unmonde meilleur pour tous.
M. Ban Ki-Moon, Secrtaire Gnral de lOrganisationdes Nations Unies
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La communaut ferme les yeux et reste silencieuse face laviolence que nous subissons mme au sein de nos familles.
Nous tombons malades et nous ne sommes pas soigns parce
que nos familles nont pas les moyens de payer les soins
mdicaux. Beaucoup dentre nous tombent dans la
dlinquance : ils volent pour subvenir leurs besoins,
quelquefois pousss par la famille. , cest sur cette dclarationvibrante denfants que sest termin le symposium de deuxjours sur la Protection de lEnfant, organis conjointement parPACT Madagascar, la Plateforme de la Socit civile pourlEnfance, le BIT, le Comit national de lutte contre le travail desenfants, le Ministre de la Population et lUNICEF les 26 et 27septembre 2012.
Pendant deux jours, les participants, issus du gouvernement,de la socit civile, des associations, des organisations
nationales et internationales et du systme des Nations Uniesont fait le point sur la situation de la protection des enfants Madagascar, partag les expriences et les bonnes pratiques etidentifi les pistes dactions urgentes mais aussi long termeen vue de rtablir et damliorer lenvironnement deprotection de lenfant aussi bien dans les localits, quau niveaunational.
La situation des enfants travailleurs, des enfants privs de soinsparentaux, des enfants victimes dabus et de violences et desenfants en conflit avec la loi a t largement discute durantces deux jours. Plusieurs recommandations ont t mises
lissue de ce symposium, entre autres, le renforcement desstructures existantes de protection de lenfant savoir lesrseaux de protection de lenfant. De 2009 2011, il existe 750rseaux rpartis dans 90 districts. Il a galement trecommand de mettre en place une commissionindpendante pour la protection de lenfance selon lesrecommandations du Rapport de Genve, de mettregalement en place un Parlement denfants pour quilspuissent faire entendre leurs voix. Face la recrudescence descas dabus et de violence lgard des enfants, les participantsont demand au Gouvernement le renforcement de lapoursuite des auteurs dabus et de violences ainsi que la mise
en place dune structure indpendante de suivi des cas poursassurer que les auteurs soient effectivement punis. Lesacteurs et intervenants en faveur de la protection de lenfantplaident galement pour plus dallocation de budget en faveurdes secteurs sociaux.
Une meilleure coordination commune de tous les acteurssociaux, politiques et conomiques est en effet ncessaire pour
une meilleure protection de lEnfant. , a conclu JohanitaNdahimananjara, ministre de la Sant Publique, qui areprsent le Gouvernement la clture du symposium.
Madagascar a certes ralis des progrs en matire deprotection de lEnfant, nanmoins, des proccupationsdemeurent face aux menaces et aux difficults rencontresdans la mise en uvre des dispositions lgislatives, despolitiques et des programmes en faveur des enfants. La crisepolitique laquelle le pays fait face depuis plus de trois ans,
ainsi que les catastrophes naturelles qui affectentrgulirement Madagascar ont des rpercussions nfastessur les enfants. La pauvret qui a touch 82% des enfants en2010 nest pas sans consquence sur leur sant, leurnutrition, leur accs un systme dassainissement adquatou encore leur ducation et leur scolarit.
A Madagascar, un enfant sur deux est un enfant travailleur.Juan Somavia, Directeur gnral de lOrganisationInternationale du Travail (OIT) a dclar que Labolition dutravail des enfants est une question qui relve des droits
humains et de la justice sociale. Continuons de lutter, ne
flchissons pas .
De fait, ce Symposium sur la protection de lenfant a permisde briser le silence sur les menaces qui psent sur la protection
de lenfant, et de proposer ensemble des solutions cohrentes
et communes pour y faire face, travers les expriences et les
bonnes pratiques de chaque intervenant , a dclar leReprsentant de lUNICEF, Steven Lauwerier.
Amanda Childress, le Country Director de Pact Madagascar a
soulign, quant elle que quand la vie et lavenir desenfants sont en jeu, nous navons pas le droit de rester
silencieux. Jinvite chacun se demander quel rle il peut
jouer dans lradication du travail des enfants et de
lexploitation sexuelle des enfants, et agir ensemble pour la
protection des enfants, afin dassurer que tous les enfants
aient droit leur enfance, leur innocence, une ducation
de qualit, pour un avenir meilleur.
Ne rien faire cest laisser chaque jour des milliers denfantset leur famille senfoncer dans une pauvret extrme
inacceptable , a soulign Noromanana Lalaharivony,
coordinatrice de la Plateforme de la socit civile pourlenfance.
Pour le premier semestre 2012, les enfants de 15 17 anssont les plus touchs par la maltraitance dans les sept rgions(Diana, Menabe, Haute Matsiatra, Sud Est, Boeny, Ihorombe,Androy) savoir : le mariage prcoce qui touche 16% d'entreeux, suivi des abandons (12%) et des abus sexuels (10%).
Protgeons nos enfants contre la
Maltraitance et les Pires Formes de
Travail des enfants
Brisonslemurdusilence!
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Atelier de lancement officiel de ltude sur la Revue des
Dpenses Publiques du secteur Agricole dans le cadre du
processus PSA/CAADP.
Dans le cadre du processus de relance de la formulation duProgramme Sectoriel Agricole (PSA) align sur le CAADP, ouProgramme Dtaill de Dveloppement de lAgriculture enAfrique (PDDAA), la FAO fournit un appui technique au
Ministre de lAgriculture, et participe notamment laralisation de ltude sur la Revue des Dpenses Publiques dusecteur Agricole (RDP).
Le PSA visera au sens large moderniser lagriculture Madagascar en amliorant dune manire rapide et durable lesperformances des principales parties prenantes audveloppement agricole. Le PSA dfinira par ailleurs lespriorits nationales du secteur.
Lexercice dactualisation du PSA en cours intgre la ralisationdtudes telles que la Revue des Dpenses Publiques et
lanalyse et la dfinition de projections de croissance au niveaudu secteur agricole. Les rsultats de ces tudes contribueront donner une base objective aux propositions de financement duPNIA (Programme National dInvestissements Agricoles).
Cest ce titre quun atelier de lancement de ltude RDP torganis le 6 septembre dernier la Reprsentation de la FAOavec lappui du Centre des investissements du sige de la FAO,et en prsence des structures nationales ainsi que despartenaires techniques et financiers.
Le lancement officiel de cette tude a donc t effectu lors decet atelier en insistant sur les enjeux de dveloppement dusecteur agricole pour la croissance conomique du pays et sesrpercussions sur les populations rurales. La mthodologie adopter, les outils de collecte des informations, et les domaines couvrir ont pu ainsi tre prsents et valids.
La FAO Madagascar
Projet dappui lintensification durable des productions
agricoles et horticoles dans les zones affectes par le cyclone
Giovanna.
Suite au passage du cyclone Giovanna en fvrier 2012, leGouvernement malgache, travers le Ministre delAgriculture, a sollicit lassistance de lOrganisation desNations Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO) pour
relancer la production agricole au regard de la situationdinscurit alimentaire alarmante des populations des zonesaffectes sur la cte Est de Madagascar.
Lurgence de lintervention implique un appui la relancerapide des productions agricoles pour assurer la scuritalimentaire des familles de petits producteurs affects par lepassage du cyclone GIOVANNA. Ces chocs climatiquesmenacent non seulement la vie des personnes, mais surtoutleurs moyens dexistence et leur scurit alimentaire par ladestruction des cultures et des rcoltes. En outre, la frquencede ces chocs ne leur permet pas de se relever des catastrophes
et les enferme dans le cercle vicieux de pauvret et dedpendance laide. A ce titre, le projet portera une attentionparticulire lamlioration durable de la rsilience de cespopulations vulnrables en promouvant lapproche Gestion/Rduction des Risques de Catastrophe (GRC/RRC). Les capacitsde prparation et de rponses face aux risques cycloniquesseront renforces au niveau des mnages agricoles vulnrableset des acteurs locaux et communautaires.
Cest donc dans lobjectif damliorer les revenus desgroupements de producteurs en renforant leur capacitproductive et daugmenter la rsilience des mnages agricolesvulnrables face aux catastrophes naturelles, que la FAOinterviendra dans les districts de Moramanga, Brickaville etVatomandry.
Le projet a t sign le 24 aot 2012 entre le Gouvernement etla FAO, et sera mis en uvre dans le cadre du Programme deCoopration Technique de la FAO pour une dure de 24 mois.
Un milliard !
Cest le nombre de personnes qui souffrent de la faim dans le monde, Madagascar, (prs de 50%) de la population souffre de malnutritionchronique. A ce titre, chaque anne, le 16 octobre, l'Organisation desNations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) clbre la Journemondiale de l'alimentation. Le thme officiel de cette anne 2012 les
coopratives agricoles nourrissent le monde est au cur desclbrations de cette journe et renforce la sensibilisation et lacomprhension des approches visant liminer la faim.Cest Manakara, dans la rgion de Vatovavy Fitovinany, que la FAO aclbr cette journe Madagascar, aux cts des populations, desautorits malgaches, des autres agences du Systme des Nations Unies,mais galement aux cts de ses partenaires et autres acteurs. Cettejourne marque symboliquement la lutte contre la faim et reprsenteune occasion de sensibiliser la population sur les problmes dinscuritalimentaire Madagascar, dencourager le pays et les populations sinvestir et promouvoir les actions de lutte et de solidarit.
Un programme se prpare, avec au menu, de nombreuses activits et notamment lorganisation dune course contre la faim ,
et une exposition de produits agricoles locaux loccasion de la Foire rgionale de la rgion Vatovavy Fitovinany qui se tiendra lemme jour. Cette clbration de la Journe mondiale de lalimentation a vu la participation des autorits malgaches.
Photo: PNUD Madagascar
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Le 25me
anniversaire du Protocole de Montral.
Du 17 au 19 Septembre 2012, Madagascar a clbr lajourne de la protection de la couche dozone commmorantainsi les 25 ans du Protocole de Montral. Cette initiative
salue en effet une formidable mobilisation de 196 payssignataires du Protocole, unis durant plusieurs dcennies dansle combat contre la dgradation de la couche dozone.Lespoir est permis car les efforts consentis par les paysdevraient permettre de rsorber en 2050 le trou dans lacouche dozone.Lmission des gaz Hydro-chloro-fluoro-carbones (HCFC) estau premier plan responsable de cette dtrioration de lacouche dozone qui protge la terre des rayons ultra-violetsdu soleil. Or, les gaz HCFC sont prsents dans les appareils derfrigration tels que la climatisation, le rfrigrateur, lefrigidaire, dans les mousses expansion ainsi que dans
certains solvants.A loccasion de la clbration, le Secrtaire Gnral desNations Unies, M. Ban Ki Moon a dclar que Lexpriencedu Protocole de Montral met en vidence les bienfaits dune
conomie verte bnficiant tous et nous montre quen
ragissant face un problme donn, nous pouvons dans le
mme temps en aborder bien dautres. Cette ouvertureannonce par M. Ban Ki Moon tmoigne du succs duProtocole de Montral en termes de cooprationinternationale et de ralisation des objectifs.
Distribution dquipements aux Frigoristes Malgaches.
Forts de ses rsultats, Madagascar a clbr cette journeavec la remise officielle dquipements frigorifiques delOrganisation des Nations Unies pour le DveloppmentIndustriel (ONUDI). Cette dmarche devrait permettre de
redoubler les efforts pour une meilleure gestion dellimination des gaz appauvrissant la couche dozone.Des stands ont galement permis de prsenter tous lesacteurs de la chane du froid, savoir le Bureau National de
lOzone (BNO), au sein du Ministre de lEnvironnement,charg de veiller la mise en uvre du Plan de GestiondElimination des Hydrochlorofluocarbone (HCFC) ; lUnion deFrigoristes de Madagascar (UFM) appele sensibiliser et former les compagnies et les rparateurs dinstallation (frigos,conglateurs, aires conditionnes, etc.) aux bonnes pratiquesenvironnementales ; ainsi que les compagnies actives dans
BNO-ONUDI-UFM : Ensemble
pour la protection de la couche dOzone
Signature de la remise officielle des quipements
et matriels frigorifiques
Exposition des matriels et quipements offerts par lONUDI
limportation, la vente ou la manipulation des gaz contenus dansles appareils de refroidissement.Les informations issues de ces changes ont t relayes ladeuxime journe par des spots publicitaires et des films projetssur la chane de tlvision nationale TVM et diffuss par la Radio
Nationale RNM. LUniversit dAntananarivo a galementorganis pour ses tudiants, les enseignants-chercheurs, lesfrigoristes, les oprateurs conomiques et les consommateurs,une confrence-dbat sur le thme des missions de HCFC lies lexploitation des appareils frigorifiques o le BNO, lONUDI et
la chaire de gographie ont prsent tous les aspects desconventions internationales, des lois et dcrets nationaux sur lacouche dozone.Lors de la distribution des quipements, une Convention de
partenariat tripartite est prvue entre lONUDI, le BNO et lUFMsur la bonne utilisation, la maintenance et la gestion des cesquipements. Ces nouveaux quipements devront permettrentde filter les gaz et des les rutiliser au lieu de les librer danslatmosphre. Une fois le cycle de recyclage puis, une attentionparticulire sera porte sur lincitation ncessaire larcupration des gaz.. Les frigoristes y gagnent puisquilspourront limiter les pertes et rduire leurs achats en gaz.Au-del de la livraison de matriel, lONUDI va coordonner sesefforts avec le Programme des Nations Unis pourlEnvironnement (PNUE) et poursuivre sa coopration avec leBNO et les acteurs du froid afin de limiter les missions de gaz
HCFC de Madagascar et de permettre une transition russie verslliminaiton des HCFC. Plus pratiquement, il sagit datteindre lesobjectifs suivants: (i) des formateurs forment les frigoristesmembres de lUFM aux bonnes pratiques qui permettent dviterles fuites de gaz, de rcuprer les HCFC et de les recycler, ii) lesquipements permettant de mettre en uvre ces bonnespratiques sont disposition des frigoristes, (iii) Ils sont grs parlUFM de manire durable, (iv) les frigoristes dtectent les gazillicites, (v) un mcanisme dincitation de rcupration des gaz estmis sur pied avec les autorits, (vi) grce aux pratiques mises enplace, les frigoristes peuvent poursuivre leurs activits malgr lararfaction des gaz et laugmentation de leur prix.
En conclusion, les oprateurs appartenant la chane du froid Madagascar devront tre en mesure de limiter les rejets de gazHCFC. Un code de bonnes pratiques reprsente un partenariatgagnant-gagnant pour les oprateurs de la chane du froid car ilconstitue pour ceux-ci une opportunit conomique et permetde contribuer la protection de la plante pour les gnrationsfutures.
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La filire artisanale de sucre malgache (Sirama Malagasy) devra se restructurer pour tre durable. Cest lune des conclusions dela mission dvaluation conduite par lONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Dveloppement Industriel) dans la rgion deSofia en septembre 2012. En effet, lONUDI en coopration avec le Centre Malgache de la Canne et du Sucre (CMCS), sous tutelledu Ministre de lAgriculture et celui du Commerce, sest lanc lidentification des facteurs potentiels pour la redynamisation dela filire sucrire artisanale. Lobjectif de la mission est de pouvoir diminuer les importations et augmenter les revenus des petitsproducteurs locaux. Malgr la forte baisse depuis les annes 2000, le secteur sucre reste traditionnellement important
Madagascar.
La Rgion Sofia dispose de grandes potentialits en termes de plantation decanne sucre et de fabrication de sucre artisanal. Cependant, la chane devaleur sucre est ancestrale, la productivit faible sur lensemble dessegments et la dforestation sacclre. Le bois de chauffe tant la sourceprincipale dnergie pour la cuisson du jus de canne, les petitstransformateurs utilisent les manguiers et ont de plus en plus de peine sapprovisionner en raison de la rarfaction ou mme la disparition desautres espces utilises habituellement.
Il devient ainsi prioritaire de transformer cette filire de manire la rendredurable et ainsi apporter les revenus ncessaires aux 80% de la populationde la rgion qui en dpend. La mise sur pied dune industrie sucrire depetite taille incluant la valorisation de tous les sous-produits de la canne(sucre, thanol, bagasse pour produire de lnergie partir de la biomasse,etc.) pourrait constituer une alternative viable pouvant tre rplique.
Une analyse dtaille sera donc lance dans une ou deux rgions dabord, demanire confirmer la viabilit technique, conomique et sociale de cetteinitiative. LUnion Europenne qui est lun des principaux acteurs dedveloppement du secteur sucrier a annonc son intention de partenariatavec lONUDI si un projet devait tre confirm. Des expriences russiesdevraient ainsi permettre de fournir les donnes industrielles ncessaires
pour rpliquer les rsultats afin dalimenter le march local de sucre,actuellement desservi par limportation.
LONUDI identifie les nouvelles opportunitspour le sucre de Madagascar
Mise en moule aprs cuisson du jus de canne
Br ique s de sucre ar ti sana l au ma rch
dAntsatramahalaza Commune rurale de Kalandy
Plac sous le thme JE CONSOMME MALGACHE, TOUSNOUS Y GAGNONS - MANJIFA NY VITA GASY AHO,TOMBONY HO ANNY REHETRA , la premire dition duSalon de lIndustrie de Madagascar se tiendra au PalaisNational des Sports et de la Culture du 13 au 18 novembre2012 durant la clbration de la Journe delIndustrialisation de lAfrique .
Les organisateurs de ce Salon savoir le SIM (Syndicat desIndustries de Madagascar), le GEFP (Groupement desEntreprises Franches et Partenaires) et la VPEI (Vice-
primature charge de lEconomie et de lIndustrie) encollaboration avec le PNUD et lONUDI, soulignentlimportance de la consommation des produits VITAMALAGASY pour relancer lconomie du pays.
Ce salon vise les objectifs suivants :
Runir et mobiliser tous les acteurs dudveloppement pour la construction collective desbases qui permettront au secteur industriel deretrouver sa place dans lconomie, en tant quesecteur porteur de croissance ;
Faire adhrer les consommateurs aux produitsfabriqus localement pour promouvoir lesindustries ;
Mettre en relation les fournisseurs et les acheteursde biens dquipement, de produits et de services.
Outre lexposition-vente des produits malgaches, destable-rondes, des rencontres professionnelles, desconfrences thmatiques ainsi que des animations serontorganises.
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Mahaboboka est une petite commune de 11.393 habitantssitu environ deux heures de Tular. Ce jour-l, plus dunecentaine de femmes accompagnes de leur enfant, pour laplupart en bas-ge attendent larrive de lquipe de MarieStopes Madagascar devant le Centre de Sant de Base deniveau II. Depuis le dbut de lanne, les quipes de MarieStopes organisent des sances de sensibilisation publiquesou dans les foyers sur limportance et les avantages de laplanification familiale auprs de la population de
Mahaboboka. Cette mthode aussi appele stratgie decanalisation consiste offrir des services de planificationfamiliale dans une formation sanitaire publique effectue parun personnel form conseiller et dispenser les mthodesde longues dures avec la participation des agentscommunautaires et ce, en partenariat avec les autoritslocales et les responsables de la circonscription mdicaleconcerne.
Parmi la foule qui attend patiemment, il y des femmes detout ge dont Delphine, une jeune fille de 14 ans portantun bb soigneusement emball dans une couverture. Mon bb a huit mois. Je souhaite faire la planification
familiale car je veux attendre avant davoir un autre
enfant dit-elle.Ces dernires annes, le Ministre de la Sant Publique etses partenaires sont parvenus augmenter le pourcentagede femmes qui utilisent les contraceptifs de 5% en 1992 29% en 2011. Nanmoins, une stratgie efficace estavance pour atteindre les populations vivant dans leszones recules ou difficilement accessibles et pour rduirele besoin non satisfait en planification familiale (Source :Enqute Dmographique de Sant IV 2008/2009). En effet,elle permet aux femmes qui le souhaitent dutiliser lesservices de planification familiale et ainsi daugmenter la
couverture contraceptive de la zone et terme de rduirela mortalit maternelle et nonatale.
En 2001, la population de Mahaboboka tait de 6181habitants, en 2006 lorsque les femmes ont commenc utiliser la planification familiale la population tait de9205 habitants. En 2012, la population compte 11.393habitants. En six ans, la population a augment dunpeu plus de 2000 habitants. Au dbut, les femmestaient rticentes, mais au fil du temps, elles ontconstat les avantages de la planification familiale.Aujourdhui, elles peuvent mieux soccuper de leurfamille a dclar Monsieur Emile Rakotondravelo,Maire de la ville de Mahaboboka.
A Mahaboboka, le rendez-vous avec la population a tplanifi de longue date. Aprs avoir t sensibilisessur les diffrents aspects, les femmes vont pouvoirbnficier des services en planification familiale. Ilsagira pour lquipe de Marie Stopes, compose duneinfirmire, dun animateur et dun chauffeur en troitecollaboration avec les agents communautaires issus desfokontany desservis par le centre de sant, de prescrirela mthode de longue dure (implanon/strilet)respectant leur choix.
Aprs le mot de bienvenue du maire, les visitescommencent. Ola, jeune maman de 24 ans est lunedes premires avoir bnfici du service. Elle estmre de trois enfants quelle a eu avec trois hommesdiffrents. Elle a choisi une mthode de longue durecar elle ne veut pas avoir beaucoup denfants.
Les services de Sant de la Reproduction dont laplanification familiale sont sous utiliss en raison des uset coutumes, de linaccessibilit gographique et/oufinancire et des effets des rumeurs sur la
contraception. Depuis 2008, Marie Stopes Madagascara bnfici de lappui de lUNFPA dans le cadre de lamise en uvre des stratgies avances. En 2012,lUNFPA soutient cette activit hauteur de 150 000dollars amricains.
La stratgie
avance,la planification
familialevolontaire
au plus proche desbnficiaires
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Une mission du nouveau Chef du Bureau rgional duBureau de Coordination des Affaires Humanitaires
(OCHA) pour lAfrique Australe, M. Ignacio Lon-Garciasest droule du 21 au 24 aot 2012. Cette missionavait pour objectif de lui permettre de mieuxsimprgner des ralits malgaches en rencontrant lesprincipaux acteurs humanitaires du pays, notamment auniveau du Gouvernement, du Systme des NationsUnies, du bureau de liaison de la SADC (Southern AfricanDevelopment Community ), des donateurs et des ONGsen vue de la bonne prparation de la prochaine saisoncyclonique 2012-2013 dans le contexte de lannelectorale 2013. OCHA va faire un plaidoyer pour unemission conjointe des Bureaux rgionaux des NationsUnies bass en Afrique du Sud, dECHO, et de lUSAID enmois de novembre 2012 afin dapprcier le niveau deprparation du pays par rapport la prochaine saisoncyclonique, et danticiper les besoins afin que les acteursde cette mission conjointe puissent intervenirimmdiatement en cas de catastrophes.
Le 21 Aot 2012, la journe mondiale de laidehumanitaire a t clebre sous le thme AIDONSQUELQUUN , sous la prsidence de Mme FatmaSamoura, Coordonnatrice rsidente du SNU en prsencede M. Louis de Gonzague Rakotonirainy, SecrtaireExcutif du Bureau National de Gestion des Risques et
Catastrophes (BNGRC), et de M. Ignacio Lon-Garcia. Lorsde la clbration, un concours national sur le meilleur
acteur humanitaire dans le secteur priv a t lancofficiellement.Le concours a t organis par le BNGRC enpartenariat avec lEquipe Humanitaire du Pays Madagascar (IASC), compose des Agences du Systmedes Nations Unies, des ONG internationales, de laFdration Internationale de la Croix Rouge et duCroissant Rouge et de la Croix Rouge Malagasy. Leprincipal objectif du concours est dencourager lesacteurs du secteur priv et des diffrentes associations mieux contribuer aux actions humanitaires au niveau dupays, dune manire coordonne, transparente, adquateet complmentaire tout en respectant les principesdintervention humanitaire (humanit, impartialit,neutralit) et ceux du partenariat humanitaire. La priodedu concours concerne la saison cyclonique qui stale denovembre 2012 fin mars 2013. Linscription est ouverteen ligne en cliquant sur le lien suivant :
http://www.bngrc.mg/index.php?option=com_aicontactsafe&view=
message&layout=message&pf=1&Itemid=63.
Prparons mieux et ensemble la saison cyclonique 2012-2013
Prvision des prcipitations dans la rgion de la SADC pour la saison cyclonique 2012-2013
Prvisions SARCOF pour la priode
doctobre dcembre 2012
Prvisions SARCOF pour la priode
de janvier mars 2013
8 : Nord et Est de Madagascar : pluies normales
suprieures la normale7 et 9 : Ouest, Sud-ouest et Sud de Madagascar : pluies
normales infrieures la normale
7 : Ouest, Nord et Est de Madagascar : pluies
suprieures la normale normales8 : Sud-ouest et Sud de Madagascar : pluies normales
infrieures la normale
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Chaque matin, je parcourais 2km de sentier, environ uneheure de marche, pour aller chercher un seau de 10 litres deaude mdiocre qualit. Je faisais quatre tours pour avoir laquantit minimum deau utiliser pour ma famille serappelle amrement Louisette Mamy, mre de 6 enfants,vivant dans le village dOrangea.
Orangea fait partie des quatre sites visits le 18 octobre par leReprsentant Rsident de la BAD, Abdelkrim Bendjebbour,accompagn du Coordonnateur Rsident du Systme deNations Unies, Fatma Samoura, de la Reprsentante Rsidentede UNFPA, Lawson Agathe, du Charg des Operations delUNICEF, Ali Salad Sabrie, ainsi que les reprsentants duMinistre des Finances et du Budget, et du Ministre de lEau.
Ces quatre petits villages ont bnfici dun forage deauralis par le Programme dAlimentation en Eau potable etlAssainissement en milieu Rural (PAEAR) financ par laBanque Africaine de Dveloppement (BAD) Madagascar.
Au total, 300 petits villages ont bnfici de ce mme appuidans les rgions de Melaky, Betsiboka, Sofia, Diana et Savaau nord de Madagascar, zone dintervention du programmePAEAR.
Je me rjouis de constater quaujourdhui, grce ces 300nouveaux forages, 200.000 personnes dans la zone ruraledes rgions dintervention du PAEAR ont accs leaupotable proximit de leurs habitations alors quavant2006, laccs leau potable tait quasi inexistant pour lespetits villages a dclar Bendjebbour en sadressant lapopulation de Tanambao Fascne.
Il a ajout que ces points deau ont permis dradiquer lesmaladies dorigines hydriques dans les familles et de rduirele taux dabsentisme des jeunes filles dans les coles.
La visite sest poursuivie le 19 octobre par une crmonie deremise officielle de ces 300 points deau organise dans la villede Nosibe. Cette crmonie tait organise sous le hautpatronage du Ministre des Finances et du Budget dirige par
la Secrtaire Gnrale, Vonintsalama Andriambololona, encollaboration avec le Ministre de lEau reprsent par saSecrtaire Gnrale, Bebiarivola Rakoto.
La Secrtaire Gnrale du Ministre de lEau a remisofficiellement les 300 nouveaux forages deau la population
300 points deau pour la population ruralede la partie nord de Madagascar.
bnficiaire qui sera dsormais propritaire de ces pointsdeau et en assurera la totale gestion.
Par ailleurs, la Secrtaire Gnrale du Ministre des Finances
et du Budget a exhort lors de cette crmonie, la populationbnficiaire de ces 300 points deau bien les entretenir pourune prennisation des impacts positifs, car ils constituent unprivilge pour eux.
Ces points deau nous sont trs importants, aussi avons-nous dcid au niveau de notre comit point deau de payerune cotisation mensuelle de 500 MGA par famille pourlentretien a rassur Velondraza Edmond, bnficiaire duforage du village dAmporaha.Rappelons que lAccord de prt de 51 millions dUnit deCompte (environ 75 millions USD) du programme PAEAR a t
sign en 2006 entre la BAD et le Gouvernement deMadagascar qui devait financer titre de fonds decontrepartie, 9 millions dUnit de Compte (environ 13,5millions USD).
Lobjectif global du PAEAR est de contribuer la rduction dela pauvret par lamlioration des conditions de vie de lapopulation travers la fourniture de services durables deaupotable et dassainissement en milieu rural dans les huitrgions dintervention, savoir : Anosy, Androy, AtsimoAndrefana, Melaky, Betsiboka, Sofia, Sava et Diana.
Le Volet Information-Education-Communication sur la Sant,la Population, lHygine et lOrganisation communautaire , at assur en collaboration avec lUNFPA, lUNICEF et lesautres partenaires du PAEAR.
La crmonie de remise des points deau a t clture par ladlivrance des certificats de mrite aux neufs comits despoints deau, qui ont excell en matire dentretien et demaintenance.
Madagascar a encore beaucoup faire en termedalimentation en potable en milieu rural. Sil veut atteindre
les Objectifs de Dveloppement du Millnaire pour leau enmilieu rural, le taux de desserte en eau potable doitaugmenter de 14% dici 2015. La BAD va continuer accorderune attention primordiale au secteur de lEau et delassainissement dans le cadre de ses actions de lutte contre lapauvret.
Fatma Samoura, Coordonnateur rsident du SNU Madagascar avec
les enfants de Tanambao Fascne
Remise du point deau de Tanambao Fascne
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Dans le cadre du Programme pour le renforcement descapacits pour lEducation pour Tous (CAPEPT) qui cible 27pays, lUNESCO apporte son appui Madagascar dans ledomaine de lEnseignement et la Formation Techniques etProfessionnels (EFTP) par lamlioration des systmes dEFTPet des offres ducatives en faveur des jeunes filles et garonsruraux dscolariss. En effet, plus de 2500000 de jeunesgarons et filles prcocement dscolariss ou jamaisscolariss, (EPM 2010), dont la majorit se trouve en milieurural sont menacs dexclusion conomique et sociale car lesrponses affrentes leur encadrement sont insignifiantes.Beaucoup de ces jeunes arrivent sur le march de lemploi,en tant analphabtes et sans qualification : 82% desdscolariss entre 6-19 ans nont pas dpass les 5 annes duprimaire. Afin de redresser la situation, le Programme CAPEPTprvoit dappuyer les principales interventions suivantes, quisont le fruit dune rflexion commune de plusieurs tapes desacteurs multisectoriels du niveau national, rgional et local : (i)llaboration dune stratgie nationale pour la formation etlinsertion professionnelle des jeunes dscolariss, (ii)
lamlioration des opportunits ducatives et dinsertion etdes mcanismes de concertation avec les acteurs locaux (iii)la mise en place de systmes dinformations et demcanismes dinformations des jeunes et enfin (iv) desrenforcements des comptences individuelles des principauxacteurs en charge des dscolariss pour une ralisationefficace de leur travail.
Une stratgie de communication sera mise en uvre pour
sensibiliser les Communauts. La stratgie nationale sera
labore travers les enseignements pour permettre le
recensement, orientation, lalphabtisation, la qualificationprofessionnelle, laccompagnement linsertion et le suivi des
dscolariss. Ces actions oprationnelles qui dureront 18
mois, seront menes titre pilote au niveau des rgions
dAmoroni Mania,dAtsinanana et dAnalanjirofo. Elles
contribueront loprationnalisation de la qualification, et
concourent latteinte des objectifs fixs par la Stratgie
Nationale de la Formation Agricole et Rurale, adopte par le
Gouvernement en avril 2012 qui prconise, entre autre,
lamlioration des comptences des dscolariss pour
dynamiser lagriculture. Plusieurs partenaires sont impliqus
dont les ministres suivants : lEnseignement Technique et laFormation Professionnelle, lEducation Nationale, la
Dcentralisation, lAgriculture, le Travail et lEmploi, lElevage,
la Pche, lArtisanat et la Jeunesse ainsi que les Rgions, les 11
Communes o le Programme va tre implant. Le FIDA, dans
son mandat de lutter contre la pauvret en milieu rural, est le
partenaire privilgi de ce programme. Les activits de
CAPEPT/EFTP sont complmentaires celles prvues par le
Programme FORMAPROD (Programme de Formation
Professionnelle et dAmlioration de la Productivit Agricole),
financ par le FIDA et prvu de dmarrer en dcembre 2012
pour une dure de 10 ans, qui prvoit leur mise lchelle et
leur vulgarisation.
Le Programme CAPEPT Madagascar
Le nouveau vaccin antipneumococciqueintroduit officiellement lors de ldition du2me semestre 2012 de la SSME
Madagascar introduira officiellement le vaccin contre lepneumoccoque, appel PCV 10, dans le Programme Elargi deVaccination, au cours de la Semaine de la Sant de la Mre etdes Enfants (SSME) prvue du 05 au 09 novembre 2012 travers le pays. Le vaccin antipneumococcique protge contreles formes svres des infections pneumocoque tels que lesmningites, les pneumonies et les otites. Ce vaccin seraadministr aux enfants de moins dun an.
En effet, selon lOMS, cest pendant la premire anne de la vieque le risque de maladie pneumococcique grave est le pluslev. Mais il reste lev pendant les 24 premiers mois. Lavaccination constitue le meilleur moyen de prvention desmaladies mortelles chez les enfants. Elle peut prvenir unemortalit et une morbidit considrables parmi les populationsvulnrables des pays les plus pauvres. Cest lun desinvestissements les plus rentables dans le domaine de la sant.Le vaccin contre le pneumoccoque sera administr en troisdoses : la 6me semaine de lenfant, la 10me semaine et la14me semaine.
Le Ministre de la Sant Publique et ses partenaires, dont leGAVI avec lOMS et lUNICEF, collaborent dans le cadre delintroduction de ce nouveau vaccin. Les formations des agentsde sant tous les niveaux ont alors dj t ralises sur tout
le territoire national, afin dassurer la qualit des prestationsoffertes la communaut. La campagne pour la mobilisationdes communauts est organise en mme temps que celle de laSSME.
Rappelons quen plus de lintroduction du vaccinantipneumococcique, la SSME comprendra les offres de servicesuivantes : vaccination des enfants de moins dun an ;vaccination contre le ttanos des femmes enceintes et en gede procrer dans les districts haut risque; supplmentation envitamine A pour les enfants de 6 59 mois ; dparasitage pourles enfants de 12 59 mois et pour les femmes enceintes de
plus de 4 mois; counselling et dpistage de linfection VIH/syphilis ; et dpistage de la malnutrition aigu. La prise encharge des fistules obsttricales sera galement au programmedans les centres dj mis en place pour cette activit, et pourlaquelle lUNFPA contribue.
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Lors de la clbration nationale Antsiranana de la Journe
internationale de la Jeunesse clbre le 12 aot, deuxactivits majeures en faveur de lemploi des jeunes ont jetles bases de linvestissement rgional de lOIT en matire decration demplois pour les jeunes : (i) une formation enentrepreneuriat pour cent jeunes femmes et jeuneshommes, faisant suite ladoption des recommandationsissues de la rencontre nationale sur lemploi des jeunestenue Antananarivo en mars dernier ; (ii) un mini-colloquergional en faveur de lemploi des jeunes ayant mobilistoutes les parties prenantes et des jeunes eux-mmes, leGouvernement ayant t reprsent avec sa tte lePremier Ministre et une dizaine de membres de son
Gouvernement. Une Dclaration dEngagement signe detous a t adopte, souscrivant solennellement lappui enfaveur de lemploi des jeunes.
Les enjeux de lemploi des jeunes ont t prsents par lesjeunes eux-mmes, enjeux tirs des rsolutions prises lissue du Forum national des Jeunes ce 12 aot 2012.
LAppel de lOIT, se basant sur lappel du Secrtaire gnraldes Nations Unies agir en faveur de lemploi des jeunes,invite les gouvernements, les collectivits dcentralises etdconcentres, les organisations demployeurs et detravailleurs, les Nations Unies, les universits et instituts deformation, les partenaires techniques et financiers, lesmdias, pour soccuper immdiatement et rsoudre la crisede lemploi des jeunes, pour favoriser une croissance richeen emplois des jeunes. En juin 2012, lissue de laconfrence internationale du travail focalise sur la crise delemploi des jeunes dans le monde, lOIT a averti : Investissez dans la jeunesse ou cette gnration seraperdue .
LOIT, le PNUD, lUNICEF, lUNFPA, runies sous la bannire
des Nations Unies et sous la houlette du Coordonnateur
rsident du Systme des Nations Unies, Madame FatmaSamoura, ont apport leur appui au Gouvernement
travers le Ministre de la Jeunesse et des Loisirs pour les
activits entrant dans le cadre de cette clbration
Dclaration dAntsirananaen faveur de lEmploi des Jeunes
Le PAM, en partenariatavec le FIDA souligne sonengagement pour aider les petitsagriculteurs
A Madagascar, la proportion de la population vivant en-dessous du
seuil de pauvret a augment de 68,7 % en 2005 76,5 % en 2010.
Selon un rapport 2012 de la Banque Mondiale, 57 % de lapopulation vit dans lextrme pauvret, c'est--dire ne gagnant pas
assez pour pouvoir se procurer la quantit de nourriture ncessaire
une vie productive. Les consquences combines des alas
climatiques, de linstabilit politique, du ralentissement
conomique et de la baisse de loffre en services sociaux de base
dtriorent la situation dj prcaire des mnages.
Madagascar est extrmement vulnrable aux catastrophes
naturelles rcurrentes aggravant linscurit alimentaire, qui
affecte 35 % des mnages tandis que 48 % y sont vulnrables.
La lutte contre la pauvret et linscurit alimentaire demeure donc
un dfi majeur dans le pays. Le Programme Alimentaire Mondial
des Nations Unies (PAM) et le Fonds International de
Dveloppement Agricole (FIDA), conformment leurs mandats
respectifs, ont uni leurs efforts afin de faire face une vulnrabilit
grandissante. Les projets et partenariats labors et mis en uvre
par ces trois agences contribuent lamlioration de la scurit
alimentaire, la production agricole et les conditions de vie des
familles dagriculteurs faibles revenus Madagascar.
Appuyer les petits paysans travers les achats de denres sur le
march local
En 2010, le PAM et le FIDA ont conduit une tude visant valuer
la faisabilit pour le PAM dacheter des produits alimentaires
auprs dassociations dagriculteurs dans le Sud de Madagascar. Le
projet a commenc par un inventaire des associations potentielles
prsentes dans les districts dAmboasary et Betroka bnficiaires
de lassistance du PAM. Ces associations, travers le projet AROPA
(Appui au Renforcement des Organisations Professionnelles et auxservices Agricoles) financ par le FIDA, ont reu diverses formations
et assistance pour amliorer leur production et atteindre les
normes de qualit demandes par le PAM grce de bonnes
semences, des techniques de cultures adaptes et des techniques
post-rcoltes et de conditionnement convenables.
Jai pu gagner environ 270 ariary (prs de 0.13 dollars) par kilo
avec lesquels jai pu acheter des outils agricoles, des meubles et
continuer assurer lducation pour ma fille de 8 ans, confie
Armand Ramamonjisoa. Il est le Secrtaire de lassociation
Fikambananny Mpamboly anabinda , association des
agriculteurs dIanabinda) Betroka qui a vendu du mas au PAM en
2011
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Monsieur Maka, quant lui, est le prsident de lUnion
Mirailahatse Amboasary. Travailler avec le PAM est une
opportunit de trouver un dbouch pour notre surplus de mas
qui, gnralement, reste invendu. Avec les bnfices que nous
en tirons, nous pouvons acheter des matriels agricoles et des
semences amliores , confie Monsieur Maka.
Le mas est distribu aux mnages en inscurit alimentaire dansle Sud en change de leur participation aux travaux
communautaires de rhabilitation dinfrastructures et
damnagements agricoles. Ces travaux visent rebtir la vie et
restaurer les moyens de subsistances des communauts
affectes par les scheresses rptition.
A Madagascar, le PAM prvoit dacheter chaque anne prs de
4 000 tonnes de crales et lgumineuses sur le march local,
incluant les achats auprs dassociations dagriculteurs faibles
revenus au Sud de Madagascar. Le PAM contribue ainsi au
dveloppement agricole du pays et aide les petits agriculteurs accder de nouveaux marchs a expliqu Willem van Milink,
Reprsentant.
Amliorer la production agricole
Suivant la hausse des prix des denres alimentaires qui a
commenc en 2008, le Programme dAppui la Rsilience
aux Crises Alimentaires Madagascar (PARECAM), don de
lUnion Europenne mis en uvre dans le cadre de la Facilit
alimentaire par le FIDA, a t ralis en 2010 et 2011.
Lobjectif tait damliorer la production agricole et la scurit
alimentaire des paysans, notamment ceux des rgions duNord-est, Nord-ouest, Centre, Est et Sud est de Madagascar.
Les activits incluaient des amnagements de primtres
irrigus et des formations en stockage et commercialisation
des produits agricoles.
Etant donn son expertise en matire dvaluation de la
scurit alimentaire, le PAM a t sollicit par le FIDA pour
mener une valuation de la situation dans les zones
dintervention du PARECAM. Les rsultats indiquaient, entre
autres, une baisse de 37 points de linscurit alimentaire chez
les mnages assists grce une consommation alimentaire
diversifie.
Monsieur Sambo Freddy, Prsident de lUnion Miraikoma dans
la commune de Tranomaro, Ambosary, tmoigne: Lunion a
reu prs dune tonne de semences de mas du Programme
PARECAM AROPA en 2011, a t dote de matriels tels que
des motopompes et des pulvrisateurs, et a bnfici de
formations techniques. LUnion a vendu 31 tonnes de mas au
PAM et a pu en stocker une partie pour la consommation
durant la priode de soudure. Les bnfices ont servi acheter
des produits de premire ncessit, des chvres, des zbus et
des charettes. Une partie a t pargne pour faire face au
kere.
Une famille dagriculteurs Amboasary
(rgion Anosy, au Sud de Madagascar)
1 Enqute auprs des Mnages 20102 Analyse approfondie de la Scurit alimentaire, la Vulnrabilit + Nutrition (PAM 2010)
Confront la crise politiqueconomique et sociale quisvit depuis 2009, la paix est
toujours menace Madagascar. Linscuritdans le Sud, les crimes etviols qui se multiplient cesderniers temps prouventque la situation scuritairedu pays est trs volatile.
Les Jeunes en faveur de la Paix
Devant cette situation, diffrentes associations ont prislinitiative de clbrer la Journe Internationale de la Paix encollaboration avec certaines agences du Systmes des NationsUnies Madagascar afin de partager leur vision sur la paix, un
lment primordial pour une sortie de crise durable.
Le rseau social Facebook a t privilgi par les jeunesmembres des clubs pour lONU. Ils ont partag des photos destitulaires du Prix Nobel de la Paix sur Facebook, incluant la page
facebook du CINU, dans les deux semaines prcdant laJourne (Nelson Mandela, Martin Luther King Jr., Elie Wiesel,Aung San Suu Kyi) dont le lien est le suivant :
http://www.facebook.com/cinu.tana?fref=ts .
Rajohnson Sambatriniaina de lcole Jules Ferry a remport leprix du concours de dessins et Rakotonirina Tsanta Herivola duLyce Nanisana a t Laurate du concours de pome autourdu thme de la Paix.
Dans la capitale Antananarivo, de nombreuses personnes ontobserv une minute de silence recommande par le Secrtairedes Nations Unies, M. Ban Ki-moon, vers midi, heure locale.
La marche pour la Paix avec les Scouts autour du Lac Anosy
Place Chef Randria Samuel a montr la solidarit en faveur
de la paix. En plus des jeunes scouts, lUnion Nationale des
Anciens Combattants, une branche de la Fdration Mondiale
des Anciens Combattants ont aussi particip cette marche.
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Il est 10h00 du matin, sous un soleil accablant, vtus de blanc
pour certains et de noir pour dautres, visages sereins,
aligns en pis tels des militaires, environ 400 personnes sontprtes pour la marche silencieuse pour la paix et la dmocratie
Madagascar. Non la violence , Non la
corruption , Non au chmage , Jai faim , etc. tels sont
des slogans brandis par les participants pour exprimer leur
souhait de voir la paix rgner Madagascar.
Nous avons choisi de clbrer ce 21 septembre 2012 la
Journe Internationale de la Paix et de la Dmocratie
Toamasina travers une marche silencieuse pour permettre
chacun de nous de mditer sur la situation dinscurit totale
qui prvaut Madagascar a dclar Josiane ROBIARIVONY,
Prsidente du Rseau des Femmes Malgaches Artisanes de la
Paix (REFMAP). Elle a ajout que ce moment a permis la
population prsente la marche de rflchir sur les difficults
quotidiennes. Nous avons demand intrieurement quune
paix durable puisse rgner dans nos familles et dans la
population de Madagascar a renchri Josiane.
Cette marche initie par REFMAP et soutenue par le PNUD,
lUNICEF et lUNFPA a t organise dans le cadre de la
recherche dune paix durable pour un avenir durable Madagascar, un pays en transition et qui a particulirement
besoin dtre sensibilis sur la dmocratie. Nous, les jeunes,
sommes trs inquiets pour notre avenir car nous ne trouvons
plus de dbouchs Madagascar, il y a beaucoup de jeunes qui
sont au chmage aujourdhui sest exprim Tafitasoa, un
jeune participant la marche de paix et de dmocratie. Quant
Zora, une jeune femme de 19 ans, elle a recommand au
peuple malgache d'essayer de se tolrer. Que les grandes
personnes puissent couter les jeunes pour que tous ensemble
nous puissions trouver la route vers la paix .
Commence partir de la place de la Mairie de
Toamasina, cette marche a connu la participation de nombreux
habitants de Toamasina parmi lesquels les femmes en majorit,
les jeunes, les personnes ges et les invalides qui ont t
transport dans les cyclopousses. Quelques membres du
gouvernement de la transition, du parlement et du Congrs de
la Transition ont effectu le voyage de la capitale pour soutenir
cette noble initiative du REFMAP. Je suis satisfaite de voir
quil y a certaines autorits qui se sont rallies notre cause
en participant la marche en tant que simple citoyen
malgache. Les messages exprims par la population nont pas
ainsi t prch dans le dsert a dclar Josiane.
Rasoa Elyse, une retraite, trouve quil ny a pas de paix et de
dmocratie Madagascar car les gens ne sont pas libres et
vivent dans une grande inquitude. Elle a ajout que la misre
empche la population malagasy de vivre en paix. Les gens
sont pauvres, ils ont du mal survivre, ils narrivent pas
envoyer leurs enfants lcole, comment voulez-vous parler de
la paix Madagascar ? s'est-elle exprime.
Je souhaite que la paix et la dmocratie rgnent partout dans
le monde, spcialement Madagascar car nous en avons
grandement besoin a dclar Elyse. Souhait galement
exprim par tous les participants cette marche de paix et de
dmocratie qui a t cltur par un lcher des pigeons,
symbole de paix. Nous femmes malgaches, nous nallons pas
en rester l, nous allons continuer exprimer ce que nous
ressentons, nous allons contribuer activement la construction
de la paix Madagascar sest exprim Josiane en regardant
les pigeons prendre leur envol.
Clbration de la Journe Internationale de la Paix :Que la paix et la dmocratie rgnent Madagascar !
Les messages de la population lors de la marche silencieuse de
Toamasina le 21 septembre 2012
Lenvol des pigeons de la paix Toamasina
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Deux professeurs duniversit, deux parlementaires, unjournaliste, un reprsentant de ladministration, unreprsentant de la socit civile comme panlistes, unecentaine de personnes constituant lassistance, deux
thmes cls lducation la Dmocratie et une paixdurable pour un avenir durable au cur dun dbat, telletait la formule utilise par la Socit Civile et les mdiasde lAtsimo Andrefana pour marquer conjointement lajourne internationale de la dmocratie et la journeinternationale de la paix dans la province du Capricorne le21 septembre dernier. Linitiative a t appuye par lePNUD travers les Centres de ressources de la socitcivile et des mdias qui ont t officiellement tablis Toliara le 5 juillet dernier.
Nous avons voulu soutenir ce projet car ctait uneopportunit davoir un cadre pour dvelopper les notions et
les aspects de la dmocratie et de la paix, de voir comment
les forces vives locales apprhendent ces concepts et de
discuter des enjeux de lducation de la dmocratie et ceux
de la paix durable Toliara. Par ailleurs, les bnficiaires
des centres eux-mmes, les organisations locales de la
socit civile et les journalistes ont vraiment manifest leur
engouement et leur volont mener lactivit avec nous confie Aim Michel Raherivelonjara, gestionnaire descentres.
Aprs 2h30 de riches dbats durant lesquels la centainedinvits a activement particip, partag leurs points de
vue, il a t dmontr plusieurs reprises que les notionsde Dmocratie et de Paix sont indissociables. Quelintervenant ait t une autorit locale, un oprateurconomique, un activiste de la socit civile, unjournaliste, un simple citoyen, tous ont conclu que sansune Dmocratie respectable et respecte, on ne pourraitjamais accder une Paix Durable.
La population doit bnficier dune ducation la basequi lui permet de parvenir une libert de choix sur lesplans politique, culturel, social et conomique ontsoutenu les deux professeurs luniversit de Toliara,
intervenants de la confrence. On ne pourra jamais
parler dquilibre social et dmocratie si le systme delducation pour tous nest pas effectivement instaur Madagascar a ajout Monsar Marikandia, Doyen de lafacult des Lettres de luniversit de Toliara.
La dmocratie se dfinit comme tant cette valeuruniverselle qui suppose que les peuples choisissent leurpropre systme politique, conomique, social et culturel,en exprimant librement leur volont, et quils aient voix auchapitre en ce qui concerne tous les aspects de leurexistence . A Toliara, en analysant le contexte national etlocal tout en dveloppant le thme, il a t voqu quil
nexiste pas de modle unique de dmocratie. La questionrestait alors ouverte sur la forme et le type de dmocratiequi conviendrait le mieux Madagascar. Daucuns se sontmis toutefois daccord que leffectivit de la dmocratiedans une socit dpend de la volont et de la convictiondu citoyen et du dirigeant la traduire en acte. Sur cepoint, Gilbert Ravelojaona, Secrtaire Gnrale de laPlateforme Rgionale de la Socit Civile de AtsimoAndrefana a insist que la voix des urnes est une premireexpression de la dmocratie.
De la voix des parlementaires, Anitha Rejela, membre du
Conseil Suprieur de la Transition et de Parfait Mana,membre du Congrs de la Transition, il est difficile depenser une lection transparente et fiable qui est unprincipe dmocratique tant que lgalit de la libert nestpas tablie et quil ne pourrait pas y avoir de paix durablesil ny avait pas non plus de justice sociale.
La nuit tombant a contraint lassistance faire tomber lerideau sur cette confrence dbat organise dans le cadredes journes internationales de la dmocratie et de la paix Toliara. Cest un succs ! On na jamais eu un tel dbatriche et participatif. On ne voulait pas sarrter. Le thme
tait dactualit et essentiel commente Jean Bien AimRambeloson, journaliste exerant Toliara.
Aim Michel Raherivelonjara louverture officielle de la
confrence dbat sur la Dmocratie et la Paix ,
Toliara 21 septembre 2012
La dmocratie se dfinit comme tant cette
valeur universelle qui suppose que les
peuples choisissent leur propre systme
politique, conomique, social et culturel,
en exprimant librement leur volont, et
quils aient voix au chapitre en ce qui
concerne tous les aspectsde leur existence .
Dbat ToliaraLa dmocratie pour un avenir durable
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BANQUE MONDIALE (Banque Internationale pour laReconstruction et le Dveloppement)
Mme Haleh BRIDI, Directeur
Rue Andriamifidy L. Razafimanantsoa, AnosyBP 4140 Antananarivo (101)Tl : +261202256000Fax : +261202233338
E-mail : [email protected]; [email protected] mondial : http://www.worldbank.orgURL sur MADAGASCAR : http://www.worldbank.org/MADAGASCAR
FAO (Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation etlAgriculture)
M. Alexandre Huynh,Reprsentant par intrim159, Route circulaire, AnkorahotraBP 3971 Antananarivo (101)Tl : +261 20 2228831/28312Fax : +261 2022343 88E-mail : [email protected] mondial : http://www.fao.org
FIDA (Fonds International de Dveloppement Agricole)
M. Norman Messer,Charg de programme (bas Rome Italie)M. Haingo Rakotondratsima,Charg dappui aux oprationsMAEP Btiments Annexe, porte 208, Antananarivo (101)Tl : +261202232207Fax : +261320801203E-mail : [email protected]
FMI (Fonds Montaire International)
9, Rue Rainitovo, AntsahavolaBP 4243 Antananarivo (101)Tl : +261202228935Fax : +261202229450
E-mail : [email protected] mondial : http://www.imf.orgURL sur Madagascar : http://www.imf.org/external/country/MDG/index.htm
OIT (Organisation Internationale du Travail)
M. Christian Ntsay, ReprsentantMaison Commune des Nations UniesZone Galaxy, AndraharoBP 683 Antananarivo (101)Tl : +261202330092/3/4Fax : +261202330087E-mail : [email protected]
URL mondial : http://www.ilo.org
OMS (Organisation Mondiale de la Sant)
Dr Yvette Cline Seignon-Kandissounon,ReprsentanteMaison Commune des Nations UniesBP 362 Antananarivo (101)Tl : +261202331364/74Fax : +261202335554E-mail : [email protected] mondial : http://www.who.orgURL sur Madagascar : http://www.who.int/countries/mdg/fr/
ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le DveloppementIndustriel)
Mme Lorence Ansermet, ReprsentanteBtiment Ariane VZone Galaxy, AndraharoBP 1348 Antananarivo (101)Tl : +261 202336540 /43Fax : +261202336545E-mail : [email protected] mondial : http://www.unido.org
ONUSIDA (Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA)
Dr Claire Mulanga Tshidibi,Coordonnateur inter-paysMaison Commune des Nations UniesBP 1348 Antananarivo (101)Tl : +261202330092/3/4Fax :+261202330042
E-mail : [email protected], [email protected] mondial : http://www.unaids.orgURL sur Madagascar : http://www.unaids.org/en/Regions_Countries/Countries/MADAGASCAR.asp
PAM (Programme Alimentaire Mondial)
M. Willem van Milink, ReprsentantMme Olga Keita,Reprsentante adjointeLot VB 71 GB, AmbatorokaBP 4199 Antananarivo (101)Tl : +261202231572/2223291Fax : +261202232299E-mail : [email protected]
URL mondial : http://www.wfp.org
PNUD (Programme des Nations Unies pour le Dveloppement)
Mme Fatma Samoura,Coordonnatrice rsidente du Systme des NationsUnies et Reprsentante rsidente du PNUD
M. Jonas Mfouati,Reprsentant adjoint programmeBP 1348 Antananarivo (101)Tl : +261202330092/3/4Fax :+261202330042E-mail : [email protected] mondial : http://www.undp.orgURL Madagascar : http://www.snu.mg/pnud
UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'Education, la Science etla Culture)Mme Vibeke Jensen,Directrice et Reprsentante(base en Tanzanie)Mme Irne Ranaivozanany, Charge de liaisonMaison Commune des Nations UniesBP 1348 Antananarivo (101)Tl : +261202330092/3/4Fax :+261202330042E-mail : [email protected] mondial : http://www.unesco.org
UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population)
Mme Agathe Lawson, Reprsentant
M. Jozef Maerien,Reprsentant adjointMaison Commune des Nations UniesBP 1348 Antananarivo (101)Tl : +261202330092/3/4Fax :+261202330042E-mail : [email protected] mondial : http://www.unfpa.orgURL sur Madagascar : http://MADAGASCAR.unfpa.org
UNICEF (Fonds des Nations Unies pour l'Enfance)
M. Steven Lauwerier, ReprsentantMme Sara Bordas Eddy,Reprsentante adjointeMaison Commune des Nations Unies
BP 732 Antananarivo (101)Tl : +261202330092/3/4Fax :+261202330042E-mail : [email protected] mondial : http://www.unicef.orgURL sur Madagascar : http://www.unicef.org/infobycountry/MADAGASCAR.html
LEQUIPE DE PAYS DU SYSTME DES NATIONS UNIES
7/28/2019 ONU Flash Madagascar - Numero Spcial - 24 Octobre 2012
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Sil est facile de dnoncer la pauvret, il est plus ardu de la combattre. Les personnes qui souffrent de la faim,
vivent dans le dnuement et sont atteintes dans leur dignit, ont besoin de plus que de lexpression de notre
compassion; elles ont besoin dun soutien concret.
Investissons dans notre avenir commun en aidant les pauvres chapper leur condition, pour qu leur tour,
ils puissent contribuer changer le monde.
Ban Ki Moon, Extrait du Message du Secrtaire Gnral de lONU
loccasion de la journe internationale de llimination de la pauvret
Retrouvez le Systme des Nations Unies Madagascar sur le web : http://mg.one.un.org
NOS COORDONNEES:
Maison commune des Nations UniesEnceinte Galaxy, AndraharoB.P. 1348
Antananarivo 101MadagascarTel +261-20-23-30092
www.hayzara.org