Novembre 2003 ¨s/Journal Grand Alès n°023... · Pays des Cévennes : 91 communes au service de l’avenir SANTÉ PUBLIQUE p. 7 Dossier p. 14 et 15 Novembre 2003• n°23 A Lès

Pays des Cévennes :91 communesau service de l’avenir

Pays des Cévennes :91 communesau service de l’avenir

SANTÉ PUBLIQUE

p. 7

Dossier p. 14 et 15

Novembre 2003 • n° 23 ALèsGrand/

L’arbre, la plante et le fruiten vedette à Saint-Jean.

ENVIRONNEMENT

p. 8

Des résultats sans équivoquelors du test d’Alès.

TÉLÉALERTE

Horsaisons, la nouvelle semaine culturelle d’Alès.

CULTURE

www.agglo-grandales.fr

Alès • Bagard • Boisset et Gaujac • Corbès • Mialet • Mons • Saint Christol lez Alès • Saint Hilaire de Brethmas • Saint Jean du Gard • Saint Jean du Pin •

Saint Martin de Valgalgues • Saint Paul la Coste • Saint Privat des Vieux • Salindres • Soustelle • Thoiras

Les motos Conti ont le venten poupe.

ÉCONOMIE

p. 3

p. 2

L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n d u G r a n d A l è s e n C é v e n n e s

p.13

SANTÉ PUBLIQUE

Les futures maisons de retraite à la loupe

Les futures maisons de retraite à la loupe

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Téléalerte : les Alésiens plébiscitentce nouveau service

« C’est une excellente initiative » ;« c’est une bonne chose pour

tout le monde » ; « ce système esttrès bien » ; « ça nous met en sécu-rité » ; « ce serait génial » ; « on vousremercie »…Voilà un échantillon non exhaustifdes 336 messages laissés sur laboîte vocale, suite au test de télé-alerte réalisé auprès de 2430foyers alésiens le 9 octobre der-nier (voir Grand Alès, octobre2003, p. 17). Tous ont la mêmetonalité : un système d’alerte télé-phonique rendrait d’éminents ser-

vices à la population. Bref, c’est unplébiscite complet pour un systè-me d’information par téléphoneen cas d’alerte météo, notammentlors de fortes pluies.

Un système utilisable au quotidienMax Roustan, commanditaire del’opération, ne se montre pas sur-pris : « Manifestement, les gens ontbesoin d’informations, non seule-ment en cas d’alerte, mais égale-ment pour tous les événements dela vie quotidienne ». C’est en effetl’avantage du système, qui n’estpas seulement utilisable en cas decrise, mais aussi au quotidien, auquartier ou à la rue près, poursignaler une coupure de gaz, d’é-lectricité ou des travaux de voirie.

Des messages ciblés à la rue prèsConcrètement, le maire d’Alèspourra décider depuis la mairied’envoyer un message précis à telquartier ou à telle catégorie depopulation. Ce message ciblé seraadressé en un temps record auxpersonnes concernées qu’il pourrarassurer efficacement. 95% despersonnes interrogées pensent

ainsi qu’un tel système d’alerteaurait été « très utile » ou « utile »lors des inondations de 2002,dans la mesure où 62% disentavoir été, ce jour-là, « mal infor-més » ou « très mal informés ». 82 % accepteraient d’ailleurs d’être appelés deux fois dans lamême journée si nécessaire. Ceschiffres parlent d’eux-mêmes…(voir aussi les diagrammes ci-des-sous).

Des résultats sans équivoquePour les responsables de la socié-té Com Public1, qui a réalisé le test,les résultats sont « stupéfiants »,tant par le nombre de réponsesobtenues (« 50% de taux de retour,c’est un record absolu ») que par laquasi-unanimité qui se dégage surl’utilité d’un tel service (« on n’enattendait pas tant… »).Reste maintenant à mettre l’outilen œuvre, conformément àl’espoir exprimé par les sondés. Cesera surtout une question de finan-ces (voir ci-contre). ■

1 - Agréé par la CNIL, cet opérateurest le seul habilité en France à émettredes vagues d’appels.

94% des personnes interrogées le 9 octobre dans trois quartiers d’Alès estimentque ce système d’alerte et d’information téléphonique serait utile. 89% souhaitenten bénéficier gratuitement.

Et maintenant ?En fonction des coûts, le sys-tème sera mis en place sur laville d’Alès, puis sera proposéà d’autres communes. Plusgrand sera le nombre de villesadoptant ce système, moins latéléalerte sera onéreuse.Si la ville d’Alès se dote de ceservice, tous les Alésiensrecevront un courrier leurdemandant de communiquer,s’ils le désirent, le numéro detéléphone où ils pourront êtrejoints (numéros sur listerouge, portables…).Des groupes d’appels spéci-fiques seront ensuite établis,par catégories de personneset sur la base du volontariat,afin de mieux cibler les mes-sages : personnes âgées,parents d’élèves, dialysés, etc. Le système pourra ainsi êtreaffiné pour rendre un serviceoptimum aux personnesciblées. Réactif et interactif, ilpermettra un véritable dialo-gue avec la population.

Les principauxchiffres du test• 2 430 numéros appelés.

• 2 000 appels décrochés.

• 977 réponses aux questions.

• 336 messages laissés sur laboîte vocale.

ACTUALITÉ

Les résultats en un coup d’œil

2

◗ Pensez-vous que ce service soit utile à la population ?

■ Oui : 94 %

■ Non : 1 %

■ Ne sais pas : 4 %

■ Sans réponse : 1 %

■ Très bien informé : 10 %

■ Bien informé : 26 %

■ Mal informé : 45 %

■ Très mal informé : 17 %


◗ Lors des inondations de 2002, considérez-vous que vous avez été…

■ Oui : 89 %

■ Non : 9 %


◗ Souhaitez-vous bénéficier gratuitement de ce service ?

■ Oui : 88 %

■ Non : 9 %


◗ Souhaitez-vous que ce servicesoit utilisé pour donner des informations pratiques ?

Oui94%

Oui89%

Oui88%Mal informé

45%

3

D ébut octobre, Luigi Conti aprésenté au Mondial du 2

roues, les premières motos 50 cm3

super-motard et enduro homolo-guées pour rouler sur route. Unenouveauté qui n’a échappé à per-sonne. Selon la presse spécialisée,ces machines révolutionnaires sontéquipées pour répondre aux exi-gences de la nouvelle législationen matière de sécurité routière.

Des moteurs normalisésLuigi Conti n’est pas peu fier d’êtrepionnier en la matière. « En six ans,la société Ariete Production spécia-lisée dans la distribution et la cons-truction d’accessoires et motos decompétition, est passée de 18 à 42employés. J’ai très vite compris quesi nous voulions conserver ceniveau, nous devions rapidementsortir des machines susceptibles de

répondre au recadrage des pou-voirs publics partis en guerre cont-re la violence routière. Trop d’arti-cles et d’accessoires decompétition sont en effet mis envente sur le marché public et trans-forment des engins apparemmentinoffensifs en véritables bombes. »La cellule de recherche et dedéveloppement d’Ariete Produc-tion a planché sur la constructionde machines équipées de moteursnormalisés qui prennent en comp-te les exigences du code de laroute. Si ces machines bénéficientd’équipements de haute compéti-tion (fourche et amortisseurs autop niveau), d’une tenue de routeexceptionnelle et d’une fiabilité àtoute épreuve, elles ne peuventpas dépasser les 45 km/h. Il estclair que la société Ariete

Production et les motos Contiviennent de lancer un marché par-ticulièrement prometteur.

Construction d’un nouvel atelierPar manque de place, les nouvel-les motos homologuées, baptiséesCH-Racing WSME pour les endu-ros et WSM pour les super-motards sont, momentanément,fabriquées en Italie par la société“Team Azzalin”. Mais un projet d’a-grandissement est en marche surPist. Un atelier de 600 m2 devraitêtre construit sur un terrain atte-nant situé derrière Ariete Produc-tion. Ce qui permettrait le rapatrie-ment de la fabrication à la fin2004. Dans cette perspective,trois nouveaux techniciens serontembauchés prochainement. ■

La moto Conti super-motard CH RacingWSM, homologuée route qui ne

manque pas d’allure, devrait rapidement faire son apparition

sur le marché.

D É M É N A G E M E N T R É U S S I S U R P I S T

L a société alésienne de fabrica-tion et de vente de matériel de

karting vient de déménager.Toujours présente sur Pist, Alpha-Karting a construit une nouvelleunité de production où elle adésormais la possibilité de sedévelopper à sa guise. Installée surle Parc industriel scientifique ettechnique d’Alès depuis huit ans,l’entreprise, qui en était à sa 3e

extension, ne pouvait plus s’agran-dir. Cernée par d’autres bâtimentsindustriels, elle a choisi de recons-

truire quelques centaines de mèt-res plus loin, près des ateliers de laCCI. Non seulement, elle bénéficiede 2300 m2 de bureaux et ateliers(plus du double) mais les nou-veaux équipements sont parfaite-ment adaptés à ses besoins.

Un marché américain prometteurMieux installée, Alpha-Karting vapouvoir développer son marché àl’exportation. « Le marché françaisétant actuellement figé, explique

Patrick Sabatier, le directeur tech-nique de la société, notre dévelop-pement passe obligatoirement parl’augmentation de nos résultats àl’export qui atteignent, aujourd’hui,20 % du chiffre d‘affaires. » Alpha-Karting commercialise ses produitsau Japon, au Portugal, en Suisse etaux USA et plus récemment enAngleterre, au Canada et dans lespays nordiques comme laHollande, le Danemark et laSuède. « En collaboration avec laC.I.K (Commission internationaledu karting), nous avons mis aupoint un châssis “formule mondia-le” destiné à implanter le kartingdans les pays qui ne le connaissentpas. Nous travaillons déjà avec lePakistan. Mais notre marché le plusporteur reste celui des U.S.A. Noussommes en train de faire homolo-guer des fabrications spécifiquesdestinées aux américains quidevraient sérieusement “booster”l’entreprise. »

Une coque en carboneincassableLa nouvelle installation devraitégalement permettre une meilleu-re commercialisation du châssis encarbone, le fameux KTCS, un pro-duit de très haute technologie pro-

mis à un bel avenir. « Mis au pointdans nos laboratoires, il offre aumarché de la location une coqueen carbone révolutionnaire, quasi-ment incassable et indéformable.Le croisement des tissus de fibre decarbone permet de diffuser et d’ab-sorber les chocs dans toute lacoque. Ces châssis sont faits pourrésister à l’effort maximum tout engardant une souplesse d’utilisationet une parfaite tenue de route. »

Numéro un françaisGrâce à ce nouveau produit, lasociété Alpha-Karting pourraitbien peser sur le marché intérieur.Co-leader, elle est devancée parson concurrent dans le secteur dela location. L’arrivée du châssiscarbone pourrait bien modifierl’ordre des choses et permettre àAlpha-Karting de devenir le numé-ro un français du karting tous sec-teurs confondus. ■

L E S É C H O S D U P Ô L E

Une nouvelleécurie

Tenaillé par la compétitionautomobile, Thierry Parriaux,l’ancien pilote de Motul qui amultiplié les victoires au débutdes années 90, a décidé derevenir à la course automobilemais cette fois, côté coulisses. À 42 ans, l’ancien champion acréé sa propre écurie. Reconverti en préparateur devoitures et manager de course,il a mis au point dans son atelierde Castenau-le-Lez, trois “For-mules 3 historiques” et travailleavec quatre pilotes qui ontdécroché, pour la deuxièmeannée consécutive, le trophée“F3 Classic”.Au cœur de l’été, l’écurie decourse Thierry Parriaux Com-pétition a rejoint le PôleMécanique. « Ici, je bénéficie del’image du Pôle, d’équipementsexceptionnels qui me permet-tent de faire progresser les voi-tures. Mais c’est aussi un lieu de rencontres et d’émulationautour du sport automobile. »

Les motos Conti ont fait sensationau Mondial du 2 rouesLa société alésienne Ariete Production, installée sur Pist, a relevé le défi de la motode compétition 50 cc homologuée “route”. Une innovation qui va dans le sens des pouvoirs publics, soucieux de stopper la violence routière

Mieux installée, l’entreprise va pouvoir développer son marché à l’export et commercialiserson châssis en carbone révolutionnaire.

Alpha-Karting s’offre une usine flambant neuve

ÉCONOMIE

Le karting équipé de son châssis en carbone, le KTCS, pourrait bien faire d’Alpha-Karting le leaderfrançais de la spécialité.

Alpha-Karting

1, impasse des Chênes rouges,PIST - 30100 Alès.✆ 04 66 86 50 15

Contact

D irigée par Guy Chabanis, l’uni-té de gestion décentralisée

des Prés-Saint-Jean a en charge1700 logements dans lesquelsvivent quelque 5000 personnesdont beaucoup de familles mono-parentales. C’est l’antenne la pluschargée du patrimoine. Elle estanimée par 21 agents parmi les-quels deux conseillères sociales ettrois administratifs. Mais le gros du bataillon resteconstitué d’agents techniques etde proximité qui interviennentdirectement sur le terrain comme,par exemple, les gardiens d’im-meubles.Prévenir les problèmesCette antenne qui a servi de quar-tier général des opérations desecours lors des inondations deseptembre 2002 a été entière-ment rénovée.« Nous travaillons dans d’excellen-tes conditions, confie Guy Chabanis,nous n’attendons plus que l’instal-lation du nouveau logo de l’office etun coup de peinture extérieur ! » Ilpoursuit : « Notre mission est trèsvaste (accueil des locataires, visites

de logements, états des lieux,enquêtes, entretien du patrimoine)mais nous faisons surtout tamponentre les locataires et l’office. Noussommes là pour désamorcer lagrogne et prévenir les problèmes. »

Un vandalisme récurrentPrécisément, le problème récurrentdu quartier reste le vandalisme.

« Nous passons beaucoup detemps à réparer et à remettre enétat les halls d’entrée, les ascen-seurs et l’interphonie. Nos équipesdoivent être très réactives car lapopulation n’a pas à souffrir de l’in-civisme et de la bêtise de quelques-uns. J’ai également pour mission lesuivi des chantiers pour tenir leshabitants du quartier informés. » ■

Les antennes de proximité sont à l’écoute des locataires

HABITAT

E N B R E F

Arrivée desécrans-séchoirs

Rue du Commandant Audibert,la société Richomme a installéun prototype d’écrans-séchoirs pour garnir les bal-cons des appartements HLMdu pourtour de la cathédraleet du temple. 511 garde-corpsvont être démontés et rempla-cés dans les prochainessemaines par ces brise-soleilen aluminium laqué qui serontpeints de couleurs différentes.Il faudra quatre bons moispour boucler l’opération.

Un nouveau programme au fbg du Soleil

Ce vieil immeuble situé quar-tier du faubourg du Soleil, àl’angle des rues Courtes etPelloutier, vient d’être rachetépar “Les Logis Cévenols”.L’Office HLM envisage de ledémolir pour construire unimmeuble de cinq logements.Les travaux devraient démar-rer avant la fin de l’année et lesappartements seront livrés fin2004.

Antenne des Prés-Saint-Jean : 21 agents pour 1700 logements

D irigée par Gérard Martin, l’an-tenne de proximité des

Cévennes s’occupe des 680 loge-ments du quartier des Cévennes,mais aussi d’appartements situés

dans des quartiers et communespériphériques, de Saint-Martin àSaint-Ambroix en passant parSaint-Jean-de-Valériscle. C’estdire que son champ d’influence et

d’intervention est particulièrementlarge. « On peut dire que l’antennea exercé une compétence commu-nautaire avant l’heure ! » confieGérard Martin.

Régler des conflits de voisinageAu total ce sont 1400 logementsqui sont gérés par l’antenne deproximité des Cévennes. « Pourcela, nous disposons de 19 agentsdont une conseillère sociale, 16agents techniques dont 8 gardiensd’immeubles. Certes, nous som-mes touchés par le vandalismegratuit qui nous oblige à être vigi-lants et réactifs mais nous passonsbeaucoup de temps à tenter derégler des problèmes de voisinagetrès présents dans le quartier. Laconcentration d’habitations dansles tours situées quai de Grabieuxet rue du Lozère génère forcémentdes problèmes de cohabitation. » ■

Il y a treize ans naissait la première antenne HLM, quartier des Cévennes, suivie de près par celles des Prés-Saint-Jean puis du centre-ville. Aujourd’hui, plus que jamais, l’utilité de ces antennes de proximité est entière, à plus forte raison dans les quartiers classés en zone urbaine sensible.

4

Une coordinationpour 3 antennesDès son arrivée, il y a deux ans,le directeur de l’office HLMAlain Birot mettait en place unecoordination des antennesassurée par son chargé demission Abdel Yazami.« J’ai, entre autres missions, laresponsabilité d’homogénéiserl’action des antennes, de for-maliser les procédures adminis-tratives communes, de leurapporter conseils, aide et assis-tance. »

1, place d’Alembert. Ouvert de 9h à 11h30 et de

13h30 à 16h30. ✆ 04 66 78 60 24

Unité de gestion des Prés-Saint-Jean

7, rue de l’AigoualOuvert de 9h à 11h30 et de 13h30 à 16h30✆ 04 66 86 38 30

Unité de gestion des Cévennes

16 des 21 agents de l’unité de gestion décentralisée des Prés-Saint-Jean travaillent au contact de la population.

8 des 19 agents sont des gardiens d’immeuble.

Antenne des Cévennes :19 agents pour 1400 logements

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“ S’informer, créer, s’initier, com-muniquer, surfer sur Internet” :

tels sont les objectifs poursuivis parSolid@rnet, un espace publicnumérique ouvert au centre-villed’Alès depuis avril 2002.Cet espace ne doit pas êtreconfondu avec le réseau descyber-bases du Grand Alès, ni avecl’Espace Public Multimédia de lamédiathèque Daudet (voir GrandAlès, octobre 2003, p. 2 et 3). Eneffet, Solid@rnet s’adresse à unpublic bien précis : les personnes

en cours d’insertion (Rmistes, chô-meurs non indemnisés, bénéficiai-res de la COTOREP, etc).

Unique sur le Grand Alès« Cette structure, unique sur leGrand Alès, a été créée par un col-lectif d’associations locales d’inser-tion1, souligne Céline Reynier,coordinatrice et animatrice du lieu.L’objectif était de rendre l’informa-tique accessible à ceux qui sontcoupés de ces nouvelles technolo-gies de l’information ».

Plutôt que de multiplier de petitsespaces informatiques danschaque association, le collectif apréféré créer un local unique, unesorte de cyber-café bien équipé etorganisé. Situé à deux pas de lamairie, cet espace convivial estaccessible aux handicapés.

400 personnes reçuesRésultat : des gens de tous âges etde tous sexes, en situation d’exclu-sion, poussent la porte et trouventsix postes à leur disposition. Dequoi surfer sur Internet, rédiger unCV, envoyer des mails, consulterdes offres d’emploi…, bref de quoireprendre une solide démarched’insertion en comblant la redou-table “fracture numérique”. Desinitiations individuelles ou en grou-pe sont proposées à ceux quidébutent. « Nous sommes subven-tionnés par la Mission départe-mentale d’insertion afin d’accueillirgratuitement ce type de public »précise Céline. Au total, près de400 personnes ont été reçues parSolid@rnet depuis un an et demi,sachant que cette structure tra-vaille uniquement sur rendez-vous.

Les trois salariés de Solid@rnet nemanquent pas d’idées d’animation.Un espace “parents-enfants” aainsi été créé afin que les enfantsdes inscrits puissent venir avecleurs parents et cliquer sur la sou-ris. De même, des petits-déjeu-ners emploi ont été instaurés.

P’tit déj’ emploi« Nous nous sommes aperçus quecertaines personnes étaient trèsseules pour chercher du travail,alors nous les réunissons, nous lesaidons à rédiger un CV, une lettrede motivation… ».Solid@rnet ou la solidarité par lenet et bien au-delà du net… ■

1 - La Clède, Mode d’emploi, ASPI,AEREVA, CIFAPEP et Avenir Jeunesse.

Unique en Europe, le site Internet mis au point par l’ancien champion olympique, Ludovic Rey-Robert, change la vie des handicapés.

“Vita Vie” : tourisme et loisirs à la portée des handicapés

SOLIDARITÉ

L e 7 juillet 2001, l’ancien cham-pion para-olympique de Lille-

hammer, l’Alésien Ludovic Rey-Robert, créait l’association “VitaVie sans détour”.L’objectif est de permettre aux per-sonnes handicapées ou souffrantd’une maladie spécifique de pouvoirpartir en vacances, tranquille, ou

d’accéder à la pratique d’un loisir,qui leur était jusqu’alors interdit.Régulièrement confronté, lors desa longue et brillante carrière desportif, à la dure réalité des lieuxpublics inadaptés au handicap,l’ancien champion a patiemmentcollecté une foule d’informationssur les établissements et sites tou-

ristiques qui ont pris en compte leproblème du handicap. Ce travailde longue haleine lui a permis decréer un site Internet unique enEurope qui apporte des informa-tions très précises (quelque 250critères sont passés au peigne fin)pour une cinquantaine d’établisse-ments répartis à travers la France.L’association travaille actuellementsur la mise en place de destina-tions à l’étranger, notamment laTunisie, le Mexique, l’Inde et leBrésil.

Informer, guider, mettre en relation« Pour la personne handicapée,c’est l’assurance de vacances tran-quilles parfaitement organisées.Rien n‘est laissé au hasard. Elleconnaît la disposition du lit dans lachambre qui va l’accueillir, les loisirsauxquels elle va pouvoir accéder, lesmusées qu’elle va pouvoir visiter. »Le site de “Vita Vie” est tellement

bien fait qu’il suscite égalementl’intérêt des touristes et vacanciersscrupuleux qui ont à cœur de bienpréparer leur séjour. « Nous nesommes pas une agence de voya-ge ou un lieu de réservations, pré-cise Ludovic Rey-Robert, mais plu-tôt une centrale de destinationstouristiques. Notre travail est d’in-former, de guider et de mettre enrelation. »L’ancien champion travaille égale-ment à l’ouverture du PôleMécanique aux handicapés et à lapratique du kart et du quad. Uncombat sur lequel nous ne man-querons pas revenir dans une pro-chaine édition. ■

Pour Ludovic, il n’a jamais été question, malgré son handicap, de renoncer aux loisirs.

Sur rendez-vous, du lundi au vendredi

9h à 12h / 14h à 17h303, rue Jules cazot, Alès✆ 04 66 52 28 97www.solidarnet.asso.fr

Vita Vie2, boulevard Vauban

30100 Alèsdestinationvitavie.com

Contact

Le téléthon2003 se prépare

Comme tous les ans, les GrandAlésiens seront invités à semobiliser contre les maladiesgénétiques les 5 et 6 décem-bre. Au cours de ces deux joursde fête non-stop, dans le GrandAlès comme partout ailleurs enFrance, de nombreuses asso-ciations, clubs sportifs et béné-voles tenteront de battre desrecords, plus spectaculaires lesuns que les autres. L’an dernier,la collecte de dons pour larecherche avait permis derécolter plus de 35 000 €. Un chiffre qui reste à battre.Pour cela, une foule de mani-festations se prépare avec lesoutien et l’aide logistique de laVille d’Alès. Elles auront lieupour l’essentiel sur la place dela mairie où sera dressé un cha-piteau. Nous aurons l’occasiond’y revenir plus largement dansnotre prochaine édition.

Réservée aux personnes en parcours d’insertion, cette plate-forme multimédia située à Alèslaisse aux inscrits la faculté d’utiliser à leur guise des ordinateurs en libre accès.

Solid@rnet ou la lutte contre la fracture numérique

U N E S P A C E N U M É R I Q U E A U S E R V I C E D E S P E R S O N N E S D É M U N I E S

L’animatrice et l’agent d’accompagnement sont là pour dispenser des conseils

aux personnes qui le souhaitent.

Des formationstous publicsLa Fondation Agir pour l’Emploia financé trois postes informa-tiques pour que Solid@rnetdispense des formations dansles nouvelles technologies del’information. Exemples : conception et réali-sation d’un site internet (30 h),bureautique (60 h), bureau-tique et web communication(100 h). Ces formations payantes,essentiellement à vocation pro-fessionnelle, sont ouvertes àtous les publics.

Pôle public : vers un rapprochement de Rochebelle et du Centre Hospitalier

L e rapprochement de l’hôpitalde Rochebelle et du Centre

Hospitalier d’Alès en vue de la

constitution d’un pôle de santépublic sur le bassin, est bel et bienamorcé. Une convention de colla-boration vient d’être signée. Si l’hôpital de Rochebelle, ancienétablissement de soins desHouillères, continue pour l’heured’être géré par la Caisse autonomenationale des Mines et lesCharbonnages de France, leCentre Hospitalier a délégué l’unde ses cadres, en la personne de Mme Muriel Perrin, pour diriger l’é-tablissement, dont le fonctionne-ment n’est, pour autant, pasébranlé. Connu et reconnu pour sahaute qualité de soins dans lesdomaines de la cancérologie et dela rééducation fonctionnelle post-opératoire orthopédique, Roche-belle est particulièrement équipée

pour répondre aux besoins dubassin. Ce rapprochement per-mettra de rationaliser la filièrepneumologique qui devrait mieuxs’articuler autour du CentreHospitalier. ■

Parallèlement à l’hôpital neuf,

« Au lendemain des inondationsde septembre 2002, explique

François Saix, le directeur de la cli-nique Bonnefon, l’Agence Régio-nale d’Hospitalisation nous a clairement signifié qu’une recons-truction ne serait possible que dansle cadre d’un regroupement avecMistral. Je rappelle que la vagued’eau avait anéanti la totalité denos services situés en sous-sol,dont l’imagerie médicale, la radio-graphie, l’angiographie, la chirurgieambulatoire, le bloc opératoire, lachimiothérapie, ainsi que les urgen-ces. »Si la clinique a mis en place, avecbeaucoup de réactivité, des solu-tions temporaires pour fonctionner

en toute sécurité, il ne fait aucundoute que son développementpasse par le regroupement préco-nisé par les tutelles. Les directionsdes deux cliniques ont donc plan-ché sur un projet commun qui aété accepté par l’ARH et qui serasubventionné par l’Etat à hauteurde 15 % dans le cadre du “PlanHôpital 2007”. Le pôle de santéprivé dont a besoin le bassin alé-sien sera alors le plus important duLanguedoc-Roussillon avec 270lits, dont les 32 lits de la maison deretraite.

La nécessaire répartitiondes spécialités médicalesLes deux cliniques garderont leurautonomie avec leur structure juri-

dique propre, leurs médecins, leurpersonnel, leurs lits et leurs spé-cialités médicales, mais regroupe-ront leur plateau technique dans lecadre d’un groupement de coopé-ration sanitaire. Certains serviceslogistiques seront égalementmutualisés. Plus concrètement, un bâtimentneuf construit le long de l’avenueCarnot dans le prolongement deBonnefon accueillera l’ensembledes services de la clinique Mistral,le plateau technique mutualiséainsi que les services sinistrés deBonnefon.

La future polyclinique Bonnefon-Mistral emploiera alors 410 salariéset 120 médecins libéraux.Toutefois, ce regroupement nepourra prendre corps que lorsquele terrain appartenant à EDF auraété libéré. Enfin, tient à préciserFrançois Saix, « rien ne sera possi-ble s’il n’y a pas une réelle clarifica-tion de la répartition des spécialitésmédicales sur la ville. Difficile, eneffet, de mener à bien une telleréalisation sans un projet médicalbien défini. » ■

Les spécialitésmédicales du secteur privéPour l’heure, la cliniqueBonnefon assure le viscéral,l’ophtalmologie, l’orthopédie,l’urologie, la chirurgie cardio-vasculaire, la stomatologie,l’ORL, la neurochirurgie, la gas-tro-entérologie, la dermatologieréparatrice et la gynécologieobstétrique.Le transfert des 22 lits de lamaternité de Bonnefon auCentre Hospitalier est envisagé.Ces lits resteraient toutefoissous la responsabilité de la cli-nique et donneraient lieu à unematernité privée au sein dufutur service public mère-enfant.Les spécialités médicales deMistral sont l’orthopédie, l’oph-talmologie, le viscéral, l’ORL, lastomatologie, l’urologie et lagastro-entérologie.

La vente de la clinique Mistral, en plein de cœur de ville, constitue une étape importante du regroupement Bonnefon-Mistral.

Dans le projet de regroupement, la future polyclinique Bonnefon-Mistral s’étalera sur près de20000 m2 en bordure de l’avenue Carnot.

Les deux accélérateurs de particules exploités en collaboration avec le centre

de radiothérapie montpelliérain de Valdegourg,confèrent à Rochebelle compétence

et autorité en matière de cancérologie.

6

SANTÉ

Aussi importante soit-elle, la construction d’un hôpital neuf de santé public et privé. Ce projet confirmé par l’Agence Régionale

De même, deux maisons de retraite modernes seront

Pôle privé : Bonnefon et Mistral appelées à regrouper leur plateau technique

Le service de rééducation fonctionnelle de Rochebelle bénéficie d’un plateau technique de pointe(balnéothérapie avec piscine d’eau douce, salle de physiothérapie, boxes de kinésithérapie avec deséquipements performants).

Cinq maisons de retraite sur le Grand AlèsMaisons de retraite de l’hôpi-tal : Le Cantou 45 lits ; lespavillons D et E 130 lits ; “LesCamélias” 28 lits ; “Les Cigales”à Saint-Christol75 lits. Établissements d’héberge-ment des personnes âgéesdépendantes de type asso-ciatif : “Château Montvaillant” àBoisset-et-Gaujac 45 lits ; “LesJardins de Saint-Hilaire” 43 lits ;“Notre Dame” des Pins à Saint-Privat-des-Vieux 58 lits. Maisons de retraite privéesassociatives : Maison de Santéprotestante d’Alès 32 lits ; rési-dence “Soubeyran” de Saint-Jean-du-Gard 52 lits.Maisons de retraite privéeslucratives : “Clair Logis” à Alès95 lits ; “Les Magnans” à Saint-Martin-de-Valgalgues 50 lits.Foyers logements : Résidencesde Conilhères 1 et 2 à Alès 112appartements.

le bassin de santé alésien se rééquilibre

C onformément à la volontédu président du Grand Alès,

les maisons de retraite sontdésormais harmonieusementréparties sur Alès et dans lescommunes périphériques (voirencadré ci-contre). « L’opérationd’humanisation des maisons deretraite a démarré il y a six ans »rappelle Max Roustan. À cetteépoque, les 278 lits destinés àaccueillir les personnes âgéesdépendantes étaient concen-trés dans les cinq pavillons de lamaison de retraite du CentreHospitalier.

1997 : 3 sites construitsCes bâtiments, datant du débutdes années 70, sont très vitedevenus obsolètes. « Ils ne répondaient plus auxnormes de sécurité » expliqueChristian Cataldo, directeur desservices techniques de l’hôpital.En 1997, la direction de l’hôpital

fermait les pavillons A, B et C etouvrait trois nouveaux sites. Au-dessus de la maison de retraite, lebâtiment du Cantou sortait deterre, prenant en charge les per-sonnes âgées souffrant de la mal-adie d’Alzheimer. 45 lits étaientainsi aménagés dans un bâtimentspécialement conçu pour accueillirce type de pathologie. En centre-ville, l’hôpital faisait l’ac-quisition de l’ancienne cliniqueSoulier qu’il transformait en mai-son de retraite d’une trentaine delits. Cette bonbonnière baptisée“Les Camélias” a la particularitéd’accueillir des personnes valideset autonomes. Enfin, une nouvellestructure de 75 lits, “Les Cigales”,ouvrait ses portes sur la communede Saint-Christol-lez-Alès.

160 lits de plus en 2005Reste encore à déménager lespavillons D et E afin de faire tablerase de l’ancienne maison de

retraite sur laquelle seront creu-sées les fondations du futur hôpi-

tal.Pour cela deux nouvelles maisonsde retraite vont être construites,l’une aux portes d’Alès, quartier duRieu (76 lits) et l’autre sur la com-mune de Bagard (84 lits). Pourmener à bien ces deux projets,une convention a été signée entrel’État, le Département et l’Hôpital.Un concours d’architectes a eulieu. D’ici la fin de l’année, lesavant-projets des deux réalisationsdevraient être soumis à l’ARH(Agence Régionale d’Hospitali-sation). Après l’appel d’offres, les travauxdevraient démarrer au printemps.Les deux nouvelles maisons deretraite seront livrées au début del’été 2005, le transfert des rési-dents étant programmé pour sep-tembre. ■

L a future maison de retraite duRieu sera construite aux portes

d’Alès, chemin de Saint-Etienned’Alensac sur le domaine “LesHauts de Marie” à proximité del’hôpital pédopsychiatrique installédans l’ancien couvent de Nazareth.Elle bénéficiera d’un environne-ment particulièrement agréable etd’une vue imprenable sur la plaine.Réalisé par le cabinet d’architectesalésien “Havard et Mercier”, lefutur établissement sera équipé de76 lits, parmi lesquels 13 lits

d’hospitalisation de jour réservésaux personnes âgées atteints de lamaladie d’Alzheimer. Cet équipe-ment de jour, unique dans larégion, soulagera les familles tou-chées par cette pathologie etcontribuera à retarder l’heure del’hospitalisation assurée par lesstructures du Cantou de l’hôpital.La présence d’enfants à proximité,dans l’hôpital pédopsychiatriquepermettra la mise en place d’é-changes et d’animations inter-générations. ■

ne doit pas occulter la nécessité de rééquilibrer l’offre de soins entre les pôlesHospitalière devrait se concrétiser au cours des prochaines années. construites au Rieu (Alès) et sur la commune de Bagard.

FinancementUne enveloppe de 12 M€

est prévue pour financer laréalisation des nouvelles mai-sons de retraite (5 407374 €

pour le projet du Rieu et 6 428 077 € pour celui deBagard). Les principaux finan-ceurs sont le Département etl’État. Le Conseil Général finan-ce 30 % du projet global etl’Etat 60 % par le biais de prêtslocatifs locaux bénéficiantd’une TVA à 5,5 %. Les 10 %restants sont assurés par unprêt sans intérêt de la CRAM. Il convient de préciser que laSEM départementale, laSEGARD, assure une assistan-ce administrative ainsi que lamaîtrise d’ouvrage.

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Un accueil de jour Alzheimerau Rieu

Située entre la rocade et la route de Bagnols, la future maison sera construite sur les hauteurs de laville, au pied d’une colline boisée, avec une vue imprenable sur la plaine de Saint-Privat-des-Vieux.

L a future maison de retraite deBagard, construite au centre

du village, disposera de 84 litsaménagés sur un seul niveau. C’estle cabinet d’architecture alésien“Archi et Partenaires”, plus connusous le nom de Lechat, qui s’est vudécerner la réalisation du projet.La mairie de Bagard a grandementfacilité l’opération en offrant un ter-rain de 13 000 m2 entièrementviabilisé. La direction de l’hôpitaltient à saluer le soutien et la réac-tivité des élus de Bagard. Cet éta-

blissement, qui abritera la cellulede direction de l’ensemble desmaisons de retraite de l’hôpital,accueillera également une unitéde géronto-psychiatrie d’une ving-taine de lits. La future maison de retraite deBagard remplace le projet duColombier qui n’a pu aboutir fauted’emprise au sol. Les 3700 m2

disponibles imposaient une cons-truction sur trois niveaux qui necorrespond pas aux nouvelles nor-mes. ■

Une unité de géronto-psychiatrie à Bagard

La maison de retraite de Bagard sera réalisée au cœur du village à proximité de l’école maternelleavec, en perspective, des échanges intergénérations.

La maison de retraite du cœur de ville “Les Camélias” accueille des personnes valides et autonomes.

Deux nouvelles maisons de retraite seront ouvertes en 2005

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ENVIRONNEMENT

Un salon découverte consacré aux autres usages des plantes

L’ espace Paulhan de Saint-Jean-du-Gard accueille le

dernier week-end de novembre la17e édition des Journées de l’Arbre,de la Plante et du Fruit. Créées parl’association“les Fruits oubliés”, cesjournées ont été reprises en main,il y a dix ans, par les “DimanchesVerts”. Le thème du salon, “d’au-

tres usages des plantes”, donnelieu à l’organisation, dès le vendre-di 28 novembre, des premièresrencontres régionales de l’habitatalternatif. Cette journée, destinéeaux professionnels mais qui resteouverte à tous, traitera du nouvelhabitat rural et de l’utilisation dematériaux économiques et écolo-giques dans la construction.Durant le week-end, le public

pourra découvrir, à travers denombreuses expositions, confé-rences, démonstrations et ateliers,les plantes tinctoriales qui serventà la teinture, les plantes à tordre, àtisser et à tresser, les plantes utili-sées dans l’industrie, la construc-tion et la cosmétique. Un défilé demode présentera une collectionde vêtements issus de la fibrevégétale et un alambic distillera lalavande. L’association “Roule mafleur” fera une démonstration defabrication d’huile de tournesolpour moteur.

La recherche pomologiquebelge à l’honneurLa recherche pomologique belgeest l’invitée d’honneur de ces 17e

journées. Chargé par l’Europe defaire l’inventaire de différentesvariétés de poires, le centre derecherche agronomique deGembloux en Belgique présenteraainsi une partie de son impres-sionnante collection. Le Centre de

pomologie alésien de Rochebelleexposera, quant à lui, les pommesexceptionnelles du verger de M. Marconcini, cultivées au cœurde l’Uzège. L’association “Kokopelli” présente-ra une magnifique collection varié-tale de courges, pommes de terreet autres semences. Seront égale-ment sur le salon, de nombreuxpépiniéristes spécialisés en plantesrares et locales, des producteurs etartisans de la région ainsi que deslibraires spécialisés. ■

Les étals des nombreux pépiniéristes ravissent,en cette période de plantation pré-hivernales,les amateurs de chlorophylle.

À la suite des accords de Kyoto,la France a mis en place une

campagne d’information sur lamaîtrise des énergies et les éner-gies renouvelables afin de réduirela pollution et la production de gazà effets de serre.

200 espaces “Info Energie” ontainsi vu le jour sur l’ensemble duterritoire. L’un d’eux a élu domicileau 2e étage de la Maison de laNature et de l’Environnement, rueSoubeyranne à Alès. Pour cela,une convention a été signée entre

la MNE et l’ADEME (Agence del’Environnement et de la Maîtrised’Energie).Marc-Emmanuel Bojan, le techni-cien de l’ADEME, en poste à Alès,conseille donc le public sur lesréflexes simples à adopter et leséquipements ménagers à choisirpour optimiser ses consomma-tions et réduire ses factures touten préservant l’environnement.Il apporte des informations pré-cieuses sur les énergies renouvela-bles (bois, solaire et photovol-taïque), l’isolation thermique desdomiciles ou encore sur les aidesde l’État (subventions et déduc-tions fiscales).

Un service gratuit, neutreet indépendantPour des études plus approfon-dies, le conseiller oriente le publicvers les organismes, bureaux d’é-tudes ou entreprises compétentesles mieux placées.

L’espace “Info Energie” assure unservice gratuit, neutre et indépen-dant. Une permanence est assu-rée le lundi de 9h à 13h et le mardide 13h à 17h. Des demandes d’in-formation sont également traitéespar téléphone, par courrier ou pare-mail. Il est possible de prendrerendez-vous les autres jours de lasemaine. Le Pôle Infos de la MNE tient éga-lement une permanence àl’Espace Récochets de Saint-Jean-du-Gard le 2e jeudi du mois, entre9h et 12h. ■

En service depuis plusieurs mois, cet espace d’informations a déjà accueilli plus de 500 personnes soucieuses de réduire leurs factures tout en polluant moins.

Un nouveau point d’informations initie les Grand Alésiens à la maîtrise d’énergie

À L A M A I S O N D E L A N A T U R E E T D E L ’ E N V I R O N N E M E N T

C’est 2 fois trop !Un ménage français dépenseen moyenne 2400€ par anpour s’éclairer, se chauffer,faire fonctionner les appareilsélectroménagers, se dépla-cer… C’est deux fois trop !Aujourd’hui, on peut diviserses factures par deux, avecdes installations de chauffageadaptées, une bonne isola-tion, en utilisant des appareilsbasse consommation, sansoublier l’entretien de sonvéhicule, de sa maison et lesbons réflexes que distille lePôle Infos Energie de la MNE(lire ci-contre).

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Les 28, 29 et 30 novembre, la 17e édition des journées de l’Arbre, de la Plante etdu Fruit de Saint-Jean-du-Gard évoquera la place des plantes dans la constructionet l’industrie.

Espace Info Energie d’AlèsMaison de la Nature

et de l’Environnement 21, rue Soubeyranne - Alès

✆ 04 66 52 78 [email protected]

Contact

Les Dimanches Verts

Entrée Espace Paulhan deSaint-Jean-du-Gard✆ 04 66 85 32 18

4€ (gratuit pour les moins de 12 ans)

Programme complet en p. 22.

Contact

Passer au Pôle Infos, c’est facile, c’est pas cher et ça peut faire économiser gros !

Alès aux floraliesde Bourg-en-Bresse

La Ville d’Alès participe pour laquatrième fois consécutive auxfloralies de Bourg-en-Bressequi se tiendront du 7 au 16novembre. Le service paysagerde la ville a délégué sur placecinq de ses jardiniers qui réali-seront en quatre jours le standde la Ville d’Alès, mettant enopposition les affres de la guer-re et l’image idyllique du maria-ge. « Nous avons voulu frapperl’attention du visiteur, expliqueRené Bres, responsable du ser-vice. Entre les deux universséparés par une rivière, il y a unpetit pont de bois que les visi-teurs du salon emprunteront àloisir. Le message est simple etdirect. »D’un côté, les techniciens alé-siens ont donc aménagé unparterre de pensées et dechrysanthèmes et installé desarbres et des végétaux calcinés.L’autre espace, beaucoup plusvivant et coloré utilise des lysblancs et roses, des cyclamens,des bruyères et des cascadesde chrysanthèmes aux couleursmulticolores.

B ien sûr, des efforts restent à fournir,notamment sur le centre ville

d’Alès, ainsi que l’indique Matthieu,ambassadeur du tri « Les quar-tiers résidentiels trient plus etmieux que les centres-ville ouvillages ce, particulièrement surAlès. Même si cela s’explique par

le manque de place, il estimportant que chacun s’ymette. »Autre point noir récurrent : la

présence encore trop nombreusede seringues dans les sacs jaunes quiprovoquent (même si elles sont sou-vent stockées dans des bouteillesd’eau minérale) des accidents à répé-tition auprès des agents qui trient lesdéchets à la main après leur collecte.

Un seul mot d’ordre donc : les seringuesdoivent être systématiquement jetéesdans la poubelle traditionnelle ou,mieux, rapportées à la pharmacie.

Ne pas confondre tri sélectif et compostagePour finir, rappelons que, pour lemoment, le Grand Alès ne possède pasde plate-forme de compostage. Lestontes de gazon et autres déchets vertsne doivent donc pas “polluer” lesemballages recyclables contenus dansle sacs jaunes. Pour vous débarrasser de vos brancha-ges encombrants, direction la déchette-rie ; pour vos tontes de gazon, essayez-vous au compostage, c’est facile et ça rapporte un excellent humus fertili-sant ! ■

Le tri sélectif, c’est :

Quand les petitsderniers… sont premiers !Si le taux global de refus (c’est-à-dire les emballages non recycla-bles mis par erreur dans les sacsou bornes jaunes) avoisine les12%, certaines communes sedistinguent plus que d’autres.Saluons ainsi la ville de Salindresqui, avec un taux de refus de 8%,bat tous les records du GrandAlès et se positionne mêmeparmi les meilleurs résultatsnationaux. Un exemple d’autantplus méritoire que cette commu-ne n’a démarré le tri sélectif qu’ily a un an à peine. Bravo donc auxSalindrois et bonne continuationaux autres !

Un doute, une question :04 66 54 89 94

Le verre, qui se recycle à l’infini, doit être apporté dans les bornes à verre spécifiques.

Flacons enplastique

Bricks

Canettesboîtesmétalliques

Bouteillesd’huile en plastique

Barquettespolystyrène et films plastique

Pots de yaourt,crème, margarine

JournauxPapiers

Cartonnettes

ObligatoireEn France, depuis juillet 2002, seuls les déchets non recyclables sontacceptés dans les unités de traitement(centres d’enfouissement ou d’inciné-ration).

EfficaceNos filières de recyclage* sont de plusen plus performantes et utilisent nosemballages pour fabriquer de nou-veaux produits.*Papeterie Etienne (Arles), Verrerie duLanguedoc (Vergèze), Papeterie de Bègles(Bègles), Usinor packaging (Lorraine), Afimet(La Défense), Valorplast (Paris).

UtileMême si le tri sélectif sous toutes sesformes (bornes, sacs jaunes, déchette-ries) ne représente aujourd’hui que10% de la masse globale de nosdéchets, il contribue à préserver notreenvironnement et à garantir un belavenir pour nos enfants.

ImportantChaque fois que nous nous tromponsen triant un emballage, nous multi-plions par deux son coût de traitement(après avoir été transporté et mis decôté au centre de tri, il doit êtrerechargé et suivre le circuit traditionneld’un déchet non recyclable).

Tri sélectif : nous sommes sur la bonne voieEn dépassant pour la première fois les 40 tonnes/semaine de collecte de sacs jaunes, la preuve est faitequ’une majorité de Grand-Alésiens est consciente de l’enjeu du tri sélectif sur l’environnement.

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Tri sélectif, un geste à ne pas prendre

à la légère !

B arbapapa le lapin mousseux,Blanchette la chevrette

immaculée, des poules, des brebis,des canards, des oies, des ânes…Et au milieu, des enfants qui s’ap-prochent sans aucune réticence,qui caressent, prennent dans leursbras, donnent à manger… Et au-dessus une grande paix, une évi-dence tranquille, celle du bonheurqui est, comme chacun sait, dansle pré…« Les gamins sont ravis de venir ici,ça nous porte » sourit NathalieBiais, directrice d’Animalin. Unestructure fondée voilà treize ans,avec son compagnon Jean-Jacques Borie, et qui s’oriente

dans deux directions : le poney-club, avec la spécialité très porteu-se du pony games, et la fermepédagogique. Des enfants de 6 à16 ans viennent en stage danscette “ferme” si particulière pen-dant les vacances scolaires et desclasses entre 2 et 16 ans s’y bous-culent durant l’année.

Un lieu de découverte animal et végétalIci, dans cette vaste prairie « quin’était qu’un terrain vague », sesuccèdent un jardin, une basse-cour, une bergerie, un clapier, unpoulailler, une chèvrerie. Sans par-ler, un peu plus bas, du manège etdes écuries pour la vingtaine deponeys. Les enfants apprennent àse comporter avec les animaux, àêtre doux et patients, à les nourrir,à nettoyer leurs habitats. « Unerègle d’or : quand on s’est occupédes animaux, après on leur fout lapaix ». Les gamins suivent lesrègles sans rechigner et ils absor-bent une philosophie toutesimple : “comment fait-on pourpréserver l’environnement ?”

Un jardin bio« Nous avons très peu de moyens,précise Nathalie, alors nous nous

débrouillons avec ce qui pousse iciet avec des matériaux de récupé-ration ». C’est ainsi que les enfantsfabriquent un crocodile géant avecdes rouleaux de papier WC qu’ilspeignent avec une teinture “bio”fabriquée sur place. Le jardin oùpoussent légumes, fleurs et plan-tes aromatiques est lui aussi entiè-rement bio. « Nous voulons avoirdes tomates avec un vrai goût detomates ». Une écolienne est enconstruction, de même qu’un foursolaire et un moulin à grains. Àproximité se dresse une “maisonvégétale”, qui, à terme, sera chauf-fé par l’énergie solaire, alimentéeen eau par les pluies…

Ce n’est pas une garderie« Quand les enfants rentrent chezeux, ils disent à leurs parents qu’ilfaut économiser l’énergie, ne pas sedoucher trop longtemps, penser àéteindre l’électricité ! » Elle ritNathalie, car ce n’est pas la moin-dre des victoires d’Animalin qued’inculquer l’écologie dans l’espritet dans les gestes des générationsfutures. « Ici, ce n’est pas une sim-ple garderie, conclut-elle, nousvoulons faire de la qualité ». ■

JEUNESSE

L’ école occitane alésienne la“Calandreta de Gardon” a été

créée, il y a cinq ans, dans deslocaux désaffectés de l’école pri-maire Paul Langevin, au cœur duquartier des Cévennes. Elleaccueillait alors cinq élèves. Cinqans après, non seulement elle enscolarise six fois plus, mais leseffectifs sont en constante progres-sion. Aujourd’hui, l’école a éludomicile dans un bâtiment préfa-briqué situé avenue Jean Goubert.Une trentaine d’enfants âgés de 2à 11 ans y accomplissent une dou-ble scolarité. Tout ce qu’ils appren-nent en français, ils l’apprennentégalement en occitan, et vice-versa. « L’établissement vient d’êtrecontractualisé, tient à préciser ledirecteur de l’école, Pierre Selariès.Il fallait cinq ans de fonctionnementpour qu’il soit reconnu parl’Académie. » L’école bénéficie dés-ormais d’une dotation de la Ville

d’Alès de 550 € par enfant scola-risé et les salaires des enseignantssont pris en charge par l’État.

Immersion linguistique dès la maternelleUne fois les murs de l’école fran-chis, la langue officielle est l’Occitan.« On privilégie l’immersion linguis-tique dès la maternelle. » Plus lebilinguisme est précoce, mieux sedéveloppent chez l’enfant desmécanismes intellectuels qui l’ou-vrent à d’autres langues vivantes.« En fait, on se sert de l’Occitanpour apprendre le Français. C’estun moyen imparable pour mieuxécrire le Français et être meilleur enorthographe. » Ainsi modelés, lesenfants sont forcément ouverts àla pratique des langues. L’entréeen sixième n’est plus vraiment unproblème mais, au contraire, uneétape attendue, longuement pré-parée.

Écoute et respect mutuels À la Calandreta, l’enfant bénéficied’une pédagogie active qui s’inspi-re des méthodes Freinet « Ici, onlaisse l’enfant évoluer à son ryth-me. Les couleurs, qui correspon-dent à un niveau d’acquisition,remplacent les notes. Il y a unevéritable émulation. L’acte pédago-

gique est basé sur l’écoute et lerespect mutuels. » 5% des parentsqui confient leurs enfants à laCalandreta ont une culture occita-ne. La grande majorité d’entre eux,déçue par le système scolaire tra-ditionnel, a besoin d’autres repè-res, peut-être plus authentiques,des repères qui touchent à leursracines. ■

L’école alésienne, qui vient d’être contractualisée par les services académiques, augmente sans cesse ses effectifs.

La “Calandreta de Gardon” scolarise 30 occitanistesE N S E I G N E M E N T

Animalin, la ferme pédagogique où l’enfant est roiÀ Saint-Martin-de-Valgalgues, la seule ferme pédagogique du Grand Alès favorise la relation entre enfants et animaux, avec le souci du respect de l’environnement.

Le RoucanSaint-Martin-de-Valgalgues

✆ 04 66 86 62 25

• Stages pendant les vacancesscolaires.

• Journées découverte, visitesponctuelles ou ateliers régulierspour les groupes et les classes,

dès la maternelle.

Contact Animalin

Les écoles occitanes dans la région L’Occitan, comme la languebretonne, basque ou corse, estavant tout basé sur une tradi-tion orale. Aussi, lorsque leFrançais est imposé commelangue unique, ces languesmenacent de disparaître. Pourl’Occitan, la prise de consciencede ce danger s’est faite dans lesannées 70. Des associations sesont alors créé, donnant nais-sance à la première école occi-tane qui a ouvert ses portes àPau en 1979. D’autres ont suivi.À la rentrée 2003, l’Occitaniecomptait 32 écoles qui scolari-sent quelque 1 500 élèves dontprès de la moitié en Langue-doc-Roussillon. La Calandretad’Alès en fait partie.

La relation enfants-animaux est privilégiée dans la ferme pédagogique.

En classe, l’apprentissage individualisé respecte le rythme de l’enfant et le programme de l’Education Nationale.

Autour d’une brebis de race cévenole “Rayolle” :la complicité d’abord…

Avenue Jean Goubert, Alès.✆ 04 66 30 78 12

La Calandreta de Gardons

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PORTRAITS

O riginaire d’Espagne, lebiologiste Miguel Lopez-

Ferber est d’abord venu àSaint-Christol pour rédiger sathèse car « c’était le labora-toire de référence sur les virusd’insectes ». Après avoir roulé sa bosse àParis (CNRS) et à Oxford(Institut de virologie), il estrevenu en Cévennes voilà unedizaine d’années afin d’ani-mer un groupe de recherchesur les baculovirus (virus d’in-sectes) en travaillant notam-ment sur l’utilisation des virusdans le cadre agricole. « Nous voulons comprendrepourquoi et comment lesvirus tuent certains insectes etnous servir de ces virus pour

éliminer les insectes nuisi-bles ». Cette protection intégrée descultures trouve par exempledes applications au niveau ducarpocarpse du pommier oude la teigne de la pomme deterre.

Une vraie découverteMiguel et son groupe dechercheurs ont ainsi décou-vert que les virus infectieuxétaient plus efficaces quandils étaient “soutenus” par desvirus a priori peu virulents.« Si on mélange ces deuxvirus, ils s’associent et tuentmieux l’insecte : les potentiali-tés sont alors multipliées partrois ! »

Miguel a récemment publiéun article scientifique surcette “interaction mutualiste”des virus dans la revueProceedings of the RoyalSociety London. Or, cet articlea intéressé la prestigieuserevue scientifique Nature, aupoint qu’elle lui a consacréune analyse de deux pagesen soulignant tout l’intérêt decette nouvelle perspective derecherche.Il ne fait aucun doute que lareconnaissance à un telniveau international confirme,si besoin était, la valeur scien-tifique du pôle lutte biolo-gique du laboratoire de Saint-Christol-lez-Alès. Et c’est tant mieux ! ■

Miguel Lopez-Ferber étudie de près les virus d’insectesLes travaux très pointus menés par son groupe de chercheurs ont fait l’objet d’une publicationremarquée dans la prestigieuse revue scientifique Nature.

À L ’ I N R A D E S A I N T - C H R I S T O L - L E Z - A L È S

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L’ histoire de son parcours pro-fessionnel, intimement lié à sa

vie familiale, pourrait tout à faitêtre le thème d’un roman quiraconterait la réussite d’un petitSicilien émigré en Cévennes. LuigiConti est né en 1947 dans la peti-te bourgade de Biancavila. Tailleurde profession, son père Agostinorejoindra très vite ses frères méca-niciens qui ont émigré en Italie, àPescara, sur la Côte adriatique.Pour eux, ça marche plutôt bien :Franco et Gaetano Conti excellentdans le domaine du 2 roues. C’estla grande époque des Gilera 500,des Mondial, des Norton et autresTriumph. Traité comme un

employé, Agostino n’aura pourtantd’autre solution que de traverser,avec femme et enfants, la frontiè-re française pour rejoindre le campde harkis de Sorgues dans leVaucluse. Après avoir repris untemps son métier de tailleur,Agostino reviendra à la mécaniqueet rentrera dans une société detransport avignonnaise.

Naissance d’une passionLuigi Conti, surnommé Gino, a 9ans lorsque ses parents quittentl’Italie. Il ne possède pas un seulmot de Français mais n’a rienoublié des longues heures passéesdans l’atelier de ses oncles.

« Tout me prédisposait à me pas-sionner pour les 2 roues » indique-t-il.Après des études au lycée tech-nique d’Avignon où il décroche unBTS d’électro-mécanique, LuigiConti intègre la société Sofibef.Vendeur pendant plus de dix ansdans la fourniture industrielle, lesmachines-outils et l’outillage, ilaffirme sa position en devenantdirecteur commercial. Dans cetteexcellente école de l’industrie, où ilpasse du verre au bois et de lamécanique à l’acier, il se forgera demultiples connaissances. Autantd’atouts qui lui permettront deparvenir à ses fins.

Du rêve à la réalitéEn 1976, il crée une premièresociété d’accessoires motos,Acsud. Il en démissionne en 1981.Trois ans plus tard, il lance la socié-té Ariete Production, spécialiséedans la distribution d’accessoiresde moto, scooter et mobylette. En1989, il réalise enfin son rêve enconstruisant, comme les onclesFranco et Gaetano, sa premièremoto 50 cc, le Conti G3. Dès lors, la compétition industriel-le est lancée. Luigi Conti ne s’arrê-tera plus. Il engage des technicienschevronnés. Un atelier de méca-nique complet est créé avecdécoupage plasma, matériel de

métrologie et bancs d’essaisélectroniques pour le contrôle durendement des prototypes qui sesuccèdent à la vitesse grand V. Le team Conti devient l’épouvantaildes courses de championnat deFrance G3 et trophée Europe.« Les champions des courses devitesse motos sont surtout desItaliens, des Espagnols et desJaponais. Il y a très peu de Français.Mon objectif est d’inverser la ten-dance. »

Une revanche sur la vieLuigi Conti crée une école devitesse “la Coupe Conti”, qui initieles motards dès le plus jeune âge.« Aujourd’hui les résultats com-mencent à arriver. À 15 ans, MikeVimeglio, qui sort de la CoupeConti, participe aux championnatsdu monde de vitesse. C’est le plusjeune pilote engagé dans la com-pétition. C’est une formidablerécompense et un encouragementà aller encore plus loin. »Passionné de compétition, LuigiConti n’en est pas moins un chefd’entreprise avisé. Son coup d’é-clat au Mondial du 2 roues, avecsa nouvelle 50 cc homologuée(lire en page 3), assure la pérenni-té d’une entreprise qui a le vent enpoupe. Bref, Agostino Conti a toutlieu d’être satisfait : Luigi lui a offertune sacrée revanche sur la vie. ■

Luigi Conti : « j’étais prédisposépour les deux roues »Passionné de compétition et de sport mécanique, Luigi Conti, le patron de la société Ariete Production, a axé toute sa vie sur l’amour de la moto.

Luigi Conti n’est pas peu fier de présenter ses nouvelles motos homologuées “route”, sorties tout droit de l’atelier de recherche et développement Conti.

U N E N A G E U S E Q U IA D E L ’ A V E N I R

Céline Couderc,championne du monde

Licenciée au Cercle Nautiquedes Cévennes, la jeuneGardoise a décroché le titremondial sur le relais 4x100mètres nage libre en battant aupassage le record de France dela spécialité, en Corée du Nord,fin août. « Ç’a été le plus beaumoment de ma carrière »confie-t-elle. « C’était plutôtune surprise, aucune de nousquatre n’était habituée auxrelais et en plus nous avions peunagé ensemble, donc nous nepensions vraiment pas réaliserun tel chrono ». Dès le matin, ensérie, les quatre nageuses, trèsmotivées, ont pourtant vuqu’elles pouvaient « faire untruc ». Et l’après-midi, elles l’ont fait… « Il y avait une super ambianceentre nous, nous étions complè-tement dedans… ».Originaire de Laudun (à côté deBagnols-sur-Cèze), Céline aintégré en 1999 le “pôleespoirs” de Font-Romeu pourmieux s’entraîner. Parallèlement, elle a pris unelicence au Cercle Nautique desCévennes, 1er club du Gard,dont elle porte dorénavant lescouleurs. « Je connaissais lesentraîneurs d’Alès qui m’ont trèsbien accueillie ».Spécialisée en 100 mètres et200 mètres nage libre, l’étu-diante en STAPS a été sélec-tionnée au printemps dernieren équipe de France universi-taire, avec le résultat que l’onsait.Après ce bel exploit, l’objectifde Céline est d’intégrer le relaisde l’équipe de France pour leschampionnats d’Europe et sur-tout pour les Jeux Olympiquesd’Athènes l’été prochain. Pourcela, elle s’entraîne 11 fois parsemaine, ce qui représente 25heures dans la piscine à alignerdes longueurs… « Ça reste unplaisir » assure-t-elle.

SPORTS

Le ping-pong s’est hissé au niveau nationalAvec ses deux équipes en Nationale et un effectif qui frise les 200 joueurs, la section tennis de table de l’ASCL est l’un des deux clubs les plus importants du Gard.

T E N N I S D E T A B L E S A I N T - C H R I S T O L E N

« Tout le monde peut venir. Tousâges et tous niveaux, nous ne

sommes pas élitistes ». Si deuxéquipes-phare ont réussi à rejoin-dre le niveau national, ce n’est pasune raison pour occulter tout lereste, à savoir ces 200 licenciésqui frappent dans la petite balle

blanche essentiellement pour le“fun”. « Nous acueillons tous lespublics, à partir de 4 ans avec le“baby-ping”, jusqu’à 80 ans, voireplus, dans la catégorie vétérans.Les handicapés sont également lesbienvenus ».Est-ce à cause de cette largeouverture ? La section tennis detable de Saint-Christol a en toutcas largement prospéré depuis sa

création par un groupe de copainsen 1977. « On s’est pris au jeu »résume François David, secrétairedu club. Avec ses deux salles dejeu (le Centre sportif et la sallemultisports), ses 20 tables et ses 6 entraîneurs diplômés d’État, lasection brasse, en effet aujourd’-hui, énormément de monde, quece soit en loisir ou en compétition,lors de ses 17 créneaux d’entraîne-ment hebdomadaires. « Nous pro-posons également du ping-pongdans les écoles de Saint-Christol etau Centre d’éducation spécialisé deBagard ».

Une formation “maison”Le plus gros club de tennis de tabledu Gard, avec Perrier-Nîmes,s’illustre également en compéti-tion. Au printemps dernier, deuxéquipes ont été sacrées cham-pionnes régionales et se sont trou-vé de ce fait propulsées en natio-nale : les garçons en Nationale 3

et les filles en Nationale 2. Unesacrée performance quand on saitque, régionalement, seules lesvilles de Nîmes et de Montpellieront hissé des équipes à ce niveau.

Intégrer le ping-pong dans les entreprisesTrès sereins, les dirigeants neprennent pas la grosse tête pourautant. L’objectif de la saison, pourles deux équipes, est le maintien.Plus largement, l’ASCL souhaitecontinuer à développer le tennisde table sur le Grand Alès, notam-ment dans les entreprises, avec lacréation d’un championnat corpo-ratif, et dans les écoles de l’agglo-mération. ■

CalendrierLes rencontres de Nationale ontlieu le samedi après-midi à par-tir de 17h au Centre sportif.Entrée libre.

Prochain match le 22 novembre ASCL / ASPC Nîmes

ASCL, section tennis de table✆ 06 82 32 36 23

[email protected]

En pratique

L’équipe masculine de l’ASCL, propulsée ennationale, vise le maintien pour cette année.

12

À grandes foulées près du GardonLe 9 novembre, à Alès, auront lieu les 16e Foulées du Grand Alès. 750 participantssont attendus à 10h15 pour le 10 km qualificatif aux championnats de France.

C e sera l’événement sportif du mois de novembre. Les

Foulées du Grand Alès, organiséespar l’ACA en partenariat avec laCommunauté d’agglomération,fêtent leur 16e édition sur un par-cours très “roulant” empruntantles rives du Gardon (avenue JulesGuesde, avenue Carnot, quai JeanJaurès et quai des Prés-Rasclaux). L’occasion d’encourager les “jeu-nes pousses” de l’athlétisme (sur1,2 km et 2,4 km) et d’applaudirensuite les coureurs régionaux, enquête, pour certains, d’une qualifi-cation pour le championnat de

France du 10 km. Les records mas-culin et féminin pour ce 10 km alé-sien sont toujours détenus parHassan Lahssini en 28’32 (1996)et par Irina Poupaza en 33’16(1998). Précisons que cette cour-se, réservée aux cadets, juniors,espoirs, seniors et vétérans, estouverte à tous, licenciés ou non. 3000€ de lots seront distribuéset, c’est nouveau, un challenge“Caisse d’Épargne” sera attribuéaux trois établissements scolairesdu Grand Alès qui auront le plus departicipants dans les coursesenfants. ■

Le programmeDépart du stade Pibarot, arrivéedevant la piscine.• De 9h à 9h30 : départs descourses enfants (2,4 km mini-mes, 1,2 km benjamins, 1,2 kmpoussins, 1,2 km écoles d’athlé-tisme).• 10h15 : départ de la courseopen (des cadets aux vétérans).• Rens. et inscriptions : 04 66 83 17 9904 66 56 56 54

E N B R E F

Le CAC est en apprentissage

Lors de son début de saison enPro B, le CAC VB a montré unebelle physionomie à domicilemais des fragilités à l’extérieuren perdant ses trois premiersmatches hors d’Alès.Prochains matches :• CAC VB / Calais :

15 novembre, 20h• CAC VB / Narbonne :

29 novembre, 20h30• CAC VB / Saint-Quentin :

13 décembre, 20h30Halle des sports de Clavières,avenue de Croupillac. Entrée : 4€.✆ 04 66 56 56 63

Lahssini fait uneperf’ à VeniseLe 26 octobre, Hassan Lahssinia gagné le marathon de Veniseen 2h11’01’’, soit la 4e meilleu-re performance française del’année. Pour son premiermarathon, le pensionnaire del’ACA a même réalisé les mini-ma pour les J.O. d’Athènes. Un résultat très prometteurpour un athlète qui souhaite sereconvertir sur les longues dis-tances.

13

CULTURE

“Horsaisons” : un foisonnement pour une dynamique culturelle

M ise sur pied par la direction municipale desaffaires culturelles, “Horsaisons” est le fruit

de la volonté politique des élus et notamment del’adjointe à la culture qui souhaite valoriser et har-moniser les initiatives culturelles locales . « “Horsaisons” va rassembler diverses expressionsartistiques dans une même dynamique, expliqueAleth Jourdan, la directrice des affaires culturel-les. Nous allons offrir aux Alésiens mais aussi auxGrand-Alésiens, un ensemble de manifestations dequalité associant les domaines de la musique, duthéâtre, du cinéma d’animation, des arts plas-tiques, de la danse, de la poésie et du livre, tousreprésentatifs de l’offre culturelle alésienne. Nousallons impliquer dans cette manifestation, tous lesacteurs culturels de la ville (publics et associatifs)qui contribuent au rayonnement de la cité le restede l’année. »

Une semaine culturelle gratuite à 90 %Il n’y a pas un seul équipement culturel qui ne serapas concerné par cette manifestation. Des parte-nariats seront mis en place avec le secteur éco-nomique et industriel alésien, représenté par laChambre de Commerce et d’Industrie, l’École desMines, la librairie Sauramps ou encore laManufacture de pianos Pleyel.Les Alésiens pourront assister gratuitement (hor-mis 1 ou 2 animations) à des concerts de musiqueclassique, des expositions, des lectures et rencon-tres littéraires et poétiques, à du cinéma d’anima-tion, des ateliers de calligraphie ou du cirque (lirele programme ci-dessous). « Ce foisonnement culturel sera l’occasion pour lepublic de s’ouvrir largement à la création en explo-rant des sphères artistiques singulières ou mécon-nues. C’est tout l’enjeu de la manifestation ! » ■

Lundi 17 novembre• Le quatuor Parallaxe, à 18h

dans le hall de la mairie. • L’ensemble Mozart, à 21h

Église Saint-Joseph

Mardi 18 • Le quintette de saxophones

Saxania, à 21h au temple

Mercredi 19 • L’Octuor de France, à 21h à

la Cathédrale

Jeudi 20 • L’Orchestre Européen de la

Francophonie, à 21h sallepolyvalente

Vendredi 21 • La mezzo-soprano Armelle

Orieux accompagnée deMaureen Turquet au piano,à 20h30 à la CCI

Samedi 22 • Le trio et quintette de

Schubert, à 21h à Saint-Joseph

Dimanche 23 • L’opéra Junior, à 17h au

temple

2 Q U E S T I O N S À :

CatherineLarguier, adjointeà la culture

Pourquoi cette semaine cultu-relle ?Non seulement, “Horsaisons”mettra l’accent sur la richesseculturelle de notre cité, maiselle permettra aux Alésiens demieux identifier les différentesstructures et associations cultu-relles. Clarté et cohérence sontdonc les moteurs de cettesemaine culturelle.

Elle semble s’inscrire dans lesillage d’Art’Alès, disparu il y aquatre ans.Si Art’Alès a contribué à sensi-biliser les Alésiens à la grandemusique et aux arts plastiques,avec “Horsaisons” notre proposest plus large. Nous voulonsmobiliser toutes les forces vivesde la culture pour entraîner lesAlésiens vers plus de qualitémais aussi de diversité, le touten maintenant une gratuitémaximale.

Des ateliers pour les scolairesL’Espace André Chamson et lamédiathèque Alphonse Daudetaccueillent de nombreux ate-liers qui verront la participationd’une vingtaine de classes pri-maires de la ville. Il sera question de calligraphie,de cirque, d’illustration de livres,de musique et de cinéma d’ani-mation.

Lectures et conférences : La paix en toutes lettresEn novembre 2002, l’association “à cielouvert” publie chez Actes Sud “La paixen toutes lettres”. Vingt auteurs vivantdans des pays confrontés à des épisodesde violence et de conflits témoignent surle thème de la paix. • Le 17 novembre à 20h30, l’École desMines accueille une lecture dirigée parAriel Garcia Valdès. • La librairie Sauramps et la Galerie 15s’associent pour accueillir trois desauteurs du livre (l’Iranienne SorourKasmaï et l'Afghane Spojmaï Zariäb et leFrançais Gil Jouanard) pour une rencon-tre à la Galerie 15 à 17h.

La mezzo-soprano A. Orieux et la pianiste M. Turquet interpréteront des œuvres de

Ravel, Moussorsky, Stravinsky, Offenbach, …

Cette semaine d’animations, programmée du 17 au 23 novembre, est la première manifestation culturelle de cette envergure organisée sur la ville d’Alès.

Un concert de musique classique tous les soirs

• En 1986, l’éditeur et impri-meur alésien Pierre AndréBenoit faisait don à sa villenatale d’un ensemble excep-tionnel de peintures, dessins,gravures et sculptures quidonnaient naissance aumusée qui porte son nom. Sescollections de bibliophilie, sescorrespondances avec lesartistes, peintres et écrivains,et ses archives de travail furentdéposés à la BibliothèqueNationale de France. En 1997,

le musée PAB a réceptionnéun premier dépôt d’ouvragesréalisés par l’éditeur alésien.

Cette collection de livres, illus-trés des plus grands noms duXXe siècle (Picasso, Braque,Picabia, Alechinsky, Miró), estdésormais complétée par ledépôt de 300 nouveaux livresbaptisés Les Minuscules. Ces ouvrages, présentés pourla première fois à Alès et dontcertains n’excèdent pas 4 cm,allient préciosité et originalité.Un vernissage est prévu le 21novembre à 19h au muséePAB.

Les Minuscules de PAB : 300 nouveaux ouvrages, de petites merveilles

Tous les concerts sont gratuits. Retrait des places au service culturel,rue de Beausset, du lundi au vendredi, de 14h à 16h

Cinéma d’animation :présentation d’uneavant-première

Le studio d’animation “Folimage” deValence, qui s’est vu attribué une kyriel-le de prix à travers le monde, présente,le 19 novembre à 15h au cinéma “LesArcades” l’avant-première de sa derniè-re production, “La Prophétie des gre-nouilles”. Cette projection a été organi-sée avec l’aide du Festival Cinéma d’Alèset des Arcades. Elle sera suivie d’unerencontre et d’un débat avec l’associa-tion “L’Équipée”. Entrée payante.

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Programme complet à retirer en Mairie et à l’Office de Tourisme

“ T O U S E N S E M B L E … ”

Comment se construit le Pays des Cévennes

La construction du Pays des Cévennes a été placéesous le signe de la concertation. De multiplesréunions ont eu lieu dans les 91 communes concer-nées, touchant au total près de 500 personnes. Un Comité de pilotage de 25 membres a été mis enplace. Puis un cabinet d’étude spécialisé est allé à larencontre des Communautés de communes adhé-rentes et de leurs acteurs socio-économiques afin deles sensibiliser à la notion de Pays et de recueillir leurvision du territoire.Quatre groupes de travail ont permis d’explorer et demettre en perspective différentes questions d’avenir.Une Charte du Pays a été élaborée peu à peu. La syn-thèse de cette Charte est le projet de pays, qui seravalidé par le Conseil de développement, un organeconsultatif représentatif de toutes les forces vives duPays. La composition de ce Conseil a été fixée le 16octobre.

Sous la forme d’un syndicatPour exister, le Pays doit avoir un statut juridique. LePays prendra donc la forme d’une structure de typesyndicat mixte, réunissant les Communautés de com-munes et les communes isolées. Il se dotera égale-ment d’une Société d’Economie Mixte (SEM) qui seraà même de réaliser concrètement telle ou telle action.

Vers un contrat de paysUn contrat de Pays devrait ensuite être signé avecl’Etat, l’Europe, la Région et le Département. Desfiches-projets sont en cours d’élaboration pour êtrecontractualisées. Par exemple : réhabilitation du château d’Allègre,maintien de la boucherie de Ribaute-les-Tavernes,création de 5 chambres d’hôtes à Meyrannes, circuitsde randonnées touristiques sur le territoire du GrandAlès, développement du Transcévenol, redynamisa-tion des commerces de centre-bourg à Saint-Privat-des-Vieux, création d’un camping à Servas, créationd’un espace de loisirs et de séjours à Mercoirol, amé-nagement d’une voie verte sur la voie ferrée désaf-fectée Anduze-Mas des Gardies, réfection de la pas-serelle de la Bonté à Mialet, mise en valeur de la TourBécamel à Salindres, création d’un centre d’héberge-ment au bord du plan d’eau des Camboux, créationd’un hôtel aux Fumades, etc.

Un “Pays”, c’est quoi ?Au sens administratif (lois de 1997 et 1998), lePays est un vaste territoire caractérisé par unecohésion géographique, économique, culturelle etsociale. Fédérant les Communautés d’agglomération, lesCommunautés de communes et les communesisolées, le Pays est l’espace idéal pour mettre enœuvre un projet global de développement. LesCévennes, avec leur histoire forte, leur géographieévidente et leur identité très marquée ont tout àfait vocation à devenir un Pays.

Calendrier prévisionnel de la constitution du Pays• Début décembre : 1re réunion du Conseil de déve-

loppement.• Fin décembre : validation du projet de charte par

le Comité de pilotage.• Février 2004 : réunion collective pour créer la

structure du pays (syndicat mixte) et autoriser lacréation de la SEM de pays.

• Avril 2004 : création officielle de la structure Payset engagement des premières actions.

• Juin 2004 : finalisation du projet de contrat depays et contractualisation des premières actions.

“Pays des Cévennes” : tous unis au service de l’avenirPlus que tout autre, le cadre du “pays” est susceptible de donner un nouveau souffle à la région cévenole.

En cours de construction, le futur Pays des Cévennes regroupera 91 communes du Gard et de la Lozère, animées par des ambitions partagées.

Le Pays des Cévennes regroupe 91 communes, 9 Communautés de communes,la Communauté d’agglomération du Grand Alès, le SIVOM des Sources du Tarn

et du Mont Lozère et la commune de Barjac. Il s’étend sur les départements de l’Ardèche, de la Lozère et du Gard

et rassemble des entités géographiques diverses : les territoires des hautesCévennes (vallées cévenoles et Lozère), ceux de l’ex-bassin minier (haut-Gard,

hors agglomération d’Alès), le territoire de l’agglomération alésienne (principaleentité urbaine, avec 60% des habitants) et les territoires cévenols situés

en piémont (autour d’Anduze ou vallée de la Cèze).

DOSSIER

Développement d’un tourisme vert, maintien d’une vie locale de qualité et soutien vigoureux aux projets locaux : tels sont les principaux objectifs du Pays des Cévennes pour les vingt prochaines années.

C’est historique : 10 Communautés de communes sont parvenues à se fédérerautour d’un projet commun.

Le Pays s’appuie sur le “modèle cévenol”

Depuis 1996, avec le “concept Cévennes”, puis defaçon plus soutenue depuis 2002, les décideurscévenols travaillent autour de la notion de “pays”. Sousl’égide de Max Roustan, député-maire d’Alès et prési-dent de la Communauté d’agglomération du GrandAlès, un projet associant 91 communes du Gard et dela Lozère a été conçu, discuté, amendé, modifié… Unpérimètre géographique a été mis en place, des pro-jets communs ont été délimités. Peu à peu, l’idée de“pays”, très conceptuelle au départ, est entrée dansles mentalités. En effet, le Pays des Cévennes n’est pas une simplevue de l’esprit. Il repose sur une histoire commune,des mentalités bien enracinées, bref un “modèle”cévenol. La terre des Cévennes, qui a produit tant derichesses (soie, charbon, châtaigne…), l’histoire céve-nole marquée au sceau de la résistance protestante,ces paysages de rivières étroites et de vallées emmê-lées, tout cela a façonné l’âme d’un territoire unique,d’un terroir authentique, dont la force séduit tous ceuxqui le parcourent ou s’y implantent.

Des valeurs partagéesLes Cévennes ont ainsi engendré une culture profon-de, pétrie de valeurs traditionnelles : autonomie, espritd’ouverture, tempérament travailleur, persévérance,créativité, humilité, souci d’aménagement de l’espace.Au cours du temps, les Cévenols ont forgé une véri-table civilisation, un “modèle cévenol”.Imprégnées de ce modèle, les discussions sur le Paysdes Cévennes peuvent se résumer de la façon suivan-te : « Nous voulons que notre développement respecteles valeurs cévenoles. Cela passe par des servicespublics de proximité, un tourisme respectueux de l’en-vironnement et des modes de vie à la fois traditionnelset modernes, notamment grâce à Internet. »

1 projet de pays et 2 volets stratégiquesUne charte puis un projet de pays sont nés de ces dis-cussions, qui définissent les objectifs et les grands axesde développement des Cévennes pour les vingt pro-chaines années. Ce projet de pays est construit surdeux volets stratégiques principaux :• l’un destiné à assurer l’unité et la promotion du ter-ritoire, de son patrimoine culturel, ses ressources etses habitants,• l’autre destiné à favoriser et soutenir les initiatives etles projets locaux spécifiques (projets agricoles, artisa-naux, touristiques, de services, activités économiquesnouvelles…).Le projet sera validé début 2004. Devrait s’ensuivre lasignature d’un “contrat de pays”, signé avec l’Europe,l’État, la Région et le Département, permettant lefinancement d’un certain nombre d’actions concrètes.

14 15

Les grands axes de la politique du PaysLe Pays des Cévennes a déjà son périmètre

L e tourisme qui sera encouragé par le Pays desCévennes sera un tourisme raisonné, plutôt axé sur les

activités de pleine nature.Le Pays souhaite développer des lieux d’activités touris-tiques ouverts toute l’année, favorisant les séjours àthème liées aux richesses naturelles des Cévennes, authermalisme, aux produits du terroir… La création de gîteset chambres d’hôtes sera soutenue.Un tourisme approprié permettra de découvrir lesCévennes en profondeur, par le biais d’itinéraires et devoyages dans l’univers cévenol. En ce sens, le train touris-tique sur la ligne des Cévennes est exemplaire puisqu’ilpermet d’irriguer l’arrière-pays cévenol en en faisantdécouvrir les curiosités naturelles, artisanales et patrimo-niales. Ce train sera développé en 2004, avec un nombrede voyages augmenté et des activités multipliées. Avecl’appui du Pays des Cévennes, il pourrait devenir l’une desattractions-phare de la région en matière touristique.

◗ Un tourisme vert, respectueux de l’environnement

• La renaissance démographique et la qualité de la vielocale en Cévennes passent concrètement par le maintiendes services publics dans les villages (Poste, SNCF, écoles)et par la survie des commerces de proximité (épiceries,

boulangeries…). Avec le poids politique de ses 91 com-munes, le Pays des Cévennes, sera correctement armépour défendre les services publics.La qualité de la vie locale, c’est aussi le développementdes services d’accueil, le maintien des structures de santéet des services sociaux.À tout cela, le Pays des Cévennes compte apporter desréponses adaptées. Le Pays soutiendra ainsi, technique-ment et financièrement, des projets individuels ou collec-tifs en matière d’artisanat, services, agriculture, tourisme… • En matière d’habitat, le Pays aura le souci de créer ou derenforcer des unités de vie cohérente : restauration dupatrimoine bâti ancien, création de nouveaux habitats encohérence avec l’existant, création de nouveaux hameaux“à la mode cévenole”, etc.Tout ceci s’effectuera dans le cadre du Schéma deCohérence et d’Organisation du Territoire (SCOT).

Les Technologies de l’Information et de la Communication(TIC) favorisent la création d’un nouveau mode de vie, quin’est plus le modèle industriel ni urbain, mais un “mode devie du futur” intégrant de nouveaux métiers dans un envi-ronnement harmonieux. En effet, on peut vivre et travaillerà distance, au fin fond d’une vallée cévenole, loin de toutcentre urbain, grâce au réseau Internet, au haut débit, àl’ADSL, aux télé-activités… Le développement massif des TIC, leur propagation dansun maximum de foyers et l’accès progressif au haut-débitpour tout le territoire forment l’un des objectifs premiersdu Pays des Cévennes.

◗ Une vie locale harmonieuse dans un habitat adapté

◗ Le développement des territoires par Internet

Alèswww.ville-ales.fr

PROXIMITÉ

Le maire relance le processus des forum de quartiers

C omme à l’accoutumée, un filmsur les inondations de 2002 a

introduit la réunion du 10 octobre.Max Roustan en a profité pourpréciser que les travaux dans leGardon, validés par l’État, avaientpermis de faire passer le débit de1700 m3 à 2400 m3 par seconde. Les inondations, tel est d’ailleursl’un des sujets principaux de pré-occupation des habitants desPromelles et de la Prairie.Plusieurs personnes ont ainsidéploré que l’eau ruisselle depuisles terrains des voisins ou passepar-dessus les clôtures. « Dans lenouveau POS, les murs de clôtureseront interdits, a indiqué MaxRoustan, seuls les grillages serontautorisés, de façon à ce que l’eaupuisse s’écouler ». Marcel Gérente,1er adjoint et habitant du quartier, areconnu que toutes les buses pas-sant sous la route d’Anduze étaient

à revoir car sous-dimensionnées :« Elles seront refaites en mêmetemps que l’avenue ».

Revoir l’avenue d’AnduzeCe qui introduisait le second pro-blème soulevé lors de la soirée,celui de la route d’Anduze, que lesautomobilistes prennent trop sou-vent pour une piste de vitesse.Plusieurs réunions de concertationont déjà eu lieu avec les riverainspour structurer un projet d’aména-gement. Problème : le Conseilgénéral, qui devait financer unepartie de la rénovation, ne bougepas. « Comment va-t-on sortir dece blocage ? » s’inquiétait unedame en rappelant qu’un accidentavait encore eu lieu l’après-midimême. «Je vais prendre les chosesen main » a répondu Max Roustan,un brin fataliste. Il a précisé néanmoins que lavitesse moyenne sur cet axe trèsfréquenté était tombée de 20km/h depuis la multiplication descontrôles par la police municipale.« Les gens roulent encore tropvite !, protestaient les riverains una-nimes, même les cars scolairesdépassent la vitesse autorisée… »À suivre, donc, mais il semble quel’aménagement de cette avenue, àla façon de l’avenue Carnot, soit laprochaine priorité de la municipa-lité. ■

L es forum de quartier ont étémis en place début 2002. 130

Alésiens émanant des onze quar-tiers de la ville se sont portésvolontaires pour réfléchir sur l’évo-lution de la ville dans la Com-munauté d’agglomération. À la différence des réunions dequartier qui traitent du quotidien etdes problèmes de proximité, cesforum ont plutôt vocation à prend-re de la hauteur pour débattre desprojets et de l’avenir de la ville. Se retrouvent face à face dans ces

réunions qui se tiennent en mairie,salle Saussine, l’élu du quartier quipilote et anime le débat, lesAlésiens qui discutent et font despropositions et un cadre de la villequi les reformule et rédige lecompte-rendu.

Pour un développementharmonieux du territoireAprès les questions de l’habitat quifurent abordées en mars et avril2002, la réflexion portera, cettefois, sur le développement du ter-ritoire et la mise en œuvre du PLU.

Comment continuer à accueillir denouvelles entreprises désireusesde s’implanter dans la région alé-sienne ? Comment développer denouveaux services à la populationet comment garantir un dévelop-pement harmonieux du territoireen tenant compte des spécificitésde la ville et de l’agglomération etdes risques liés aux inondations ?Autant de questions de fond quiseront débattues au sein desforum de quartiers en janvier etfévrier 2004. ■

Le 2 décembre, au Capitole, Max Roustan rencontrera à nouveau les 130 Alésiensqui se sont portés volontaires. Après les questions de l’habitat traitées en 2002, le débat portera sur le PLU (Plan Local d’Urbanisme), qui remplace le POS.

Le ruissellement de l’eau dans les habitations, la vitesse excessive sur l’avenue d’Anduze et les bouchons sur la rocade-est au centre des débats.

◗ Prairie, Promelles, Faubourg du Soleil

L’ achèvement du réseau d’as-sainissement, le trafic intense

sur la rocade et l’utilisation exces-sive et dangereuse par le flot desvoitures des voies situées à proxi-mité furent les thèmes récurrentsde cette réunion qui se prolongeapendant plus de deux heures dansl’amphithéâtre du Myriapôle.La réalisation du réseau d’assainis-sement du quartier poursuit sonchemin même s’il est vrai qu’elle apris quelque retard en raison desinondations et des négociationsavec l’Agence de bassin qui sub-ventionne 40 % des travaux.

30 % de trafic en plus sur la rocadeIl fut souvent question des bou-chons sur la rocade qui empoison-nent sérieusement la vie des rive-rains. « Le développement du traficroutier est un vrai problème de

société. En six ans, la fréquentationde la rocade a évolué de plus de 30%. La Communauté d’aggloméra-tion et le Département travaillentsur la réalisation d’une déviation àpartir du giratoire de Vézénobres,direction Salindres, qui devrait allé-ger le trafic. »Le maire s’est franchementfâché lorsque des parents d’élèvesde l’école du Rieu ont soulevé leproblème dans le dangerosité dela rue qui dessert l’école et l’ab-sence d’agent municipal pourveiller à la sécurité des enfants. « Il n’y a pas une seule école à Alèsqui bénéficie d’un parking aussiimportant. Les parents doiventprendre leurs responsabilités etaccepter de marcher quelquesmètres jusqu’à la porte de l’école.La police municipale viendra vérifiersi cet axe est utilisé comme voie dedélestage de la rocade. » ■

◗ Rieu, Larnac

Prairie et Rieu : inondations et vitesse montrées du doigt

R É U N I O N S D E Q U A R T I E R

Les Alésiens volontaires pour participer aux forum de quartier débattront sur

l’urbanisme de la ville et de l’agglomération.

Listes électoralesAfin de pouvoir voter lors deséchéances de mars et juin pro-chains, il est indispensable d’ê-tre inscrit sur les listes électora-les de la commune.Les nouvelles cartes électora-les ont été distribuées au débutde l’été 2003. Un certainnombre d’entre elles ont étéretournées à la mairie en rai-son d’adresse inexacte. Lespersonnes n’ayant pas reçuleur carte électorale sont invi-tées à contacter rapidement leservice électoral en mairied’Alès, rue de Beausset. Rappel : tout déménagement,y compris au sein d’une mêmecommune, implique la com-munication de la nouvelleadresse au service élection.✆ 04 66 56 43 92

36 000 voitures passent chaque jour au rond-point de La Luquette, au bout de l’avenue d’Anduze.Cela donne une idée de la fréquentation de cette pénétrante sud dans la ville…16


TRAVAUX

« Il aurait fallu penser à la sécuri-té des élèves lors de la cons-

truction des collèges en 2001,lance Max Roustan. Maintenant,c’est la mairie qui est obligée des’impliquer… » Au lendemain de

l’accident survenu aux Prés-Saint-Jean devant les collèges JeanMoulin et Diderot, au cours duqueldeux jeunes collégiennes ont étérenversées par un bus, une réuni-on de concertation a donc eu lieu

entre les services municipaux, l’as-sociation de parents d’élèves et lesenseignants des collèges.Décision fut prise de supprimer lesespaces verts situés devant lesétablissements scolaires, afin degarantir une meilleure visibilité.

Création d’une zone 30Ces modifications réalisées dansl’urgence seront complétées pardes travaux plus importants qui ontdébuté pendant les vacances deToussaint. Le projet d’aménage-ment, qui rentre dans le cadre plusgénéral de la réfection program-mée du quartier, prévoit la créationde places de parking devant lescollèges, afin de permettre auxparents de déposer ou de récupé-rer leurs enfants. Il envisage lamise en place de deux plateaux

piétonniers qui permettront de tra-verser l’avenue en toute sécurité,mais également des barrières quiauront pour but de canaliser lecheminement piétonnier vers cespassages aménagés. Un arrêté municipal transformerale secteur en zone 30 (c’est-à-direqu’il ne sera pas possible d’y roulerà plus de 30 km/h). L’espace quiétait occupé par des pelouses seratransformé en trottoirs et lesanciens trottoirs en places de sta-tionnement. Ces aménagements doivent amé-liorer la sécurité à la sortie des col-lèges. Parallèlement, une commis-sion comprenant élèves, parents,enseignants, administration ettechniciens, se réunit régulière-ment pour réfléchir aux diversesaméliorations à réaliser. ■

Des plateaux piétonniers pour canaliser le cheminement des collégiens et des placesde stationnement vont être aménagés, en concertation avec les parents d’élèves.

Prés-Saint-Jean : la sortie des collèges est réaménagée

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L a rue Jean-Jullien Treillis,située derrière la clinique

Bonnefon, vient de faire l’objetd’importants travaux qui ont para-lysé un temps la circulation. Nonseulement la chaussée a étéentièrement regoudronnée, maisles grilles d’évacuation d’eau ontété remplacées par de véritablesavaloirs et un trottoir, jusqu’alorsinexistant, a été aménagé tout aulong de la rue.La chaussée de l’avenue MarcelCachin a également été refaite.

La partie comprise entre le CFA etle giratoire de la route de Saint-Jean du Pin va être mise, prochai-nement, en sens unique dans lesens CFA rond-point. Cela aura l’a-vantage de régulariser le station-nement des deux côtés de lachaussée tout en fluidifiant le trafic.Enfin, des opérations de regou-dronnage ont également eu lieu,quartier de l’Ermitage. Les che-mins de Chaudebois et deFenoudeille ont été entièrementrefaits. ■

Devant le collège Diderot, la chaussée est réduite pour faire place à un couloir de bus.

E N B R E F

Reprise du pluvial avenueJ.B. Dumas

Les travaux de rénovation duréseau pluvial des Prés Saint-Jean viennent de commencer.L’avenue Jean-Baptiste Dumasva être ouverte sur toute salongueur afin de remplacer lescanalisations anciennes et troppetites par une buse d’unmètre de diamètre. Le réseaud’eau potable sera égalementrepris par endroits. Pour cela,une mise en circulation provi-soire a été mise en place àpartir de la place de Belgique.Les travaux vont s’étaler surplusieurs mois.

Avenue Carnot :mise en servicefin décembre

Les travaux de rénovation del’avenue Carnot se poursuivent.L’ensemble des réseaux ayantété repris au cours de l’été, lestravaux de voirie ont pudémarrer dès la rentrée.Rappelons que l’aménagementde cette deuxième partie del’avenue Carnot sera réalisé àl’identique de la première.L’aspect rectiligne de l’avenuesera modifié dans le mêmeesprit. De nombreux espacesverts seront aménagés de partet d’autre de la chaussée etl’éclairage repris dans son inté-gralité. Le tracé de la future voie seraterminé à la fin de l’année.L’avenue pourra alors, êtremise en service dans son inté-gralité. Toutefois, il faudraattendre l’arrivée des beauxjours pour la reprise des enro-bés.

Tous ces aménagements ont été sollicités par les Alésiens lors des différentes réunionsde quartier.

Réfection de chaussées aux quatre coins de la ville

R E G O U D R O N N A G E

En raison de l’étroitesse de la chaussée, les travaux de la rue Jean-Jullien Treillis furent particulièrement délicats à mener.

« Nous allons édifier un bâtimentde 500 m2 au bout du quai de

Cauvel, près du quartier de LaRoyale, explique le présidentMazoud, dans un lieu tranquille quibénéficiera de nombreuses placesde parking. »Le futur centre culturel islamiquemarocain sera certes un lieu deculte mais pas seulement. « Lecentre sera aussi un lieu de rencon-tre et de rassemblement notam-ment au service des jeunes quisouffrent bien souvent de désœu-

vrement. » Cet équipement estfinancé par des dons émanant departiculiers, d’associations et d’en-treprises marocaines. Les travauxseront réalisés par un relais debénévoles. « Cela fait plusieursannées que la communautémarocaine alésienne, riche d’envi-ron 200 personnes, prépare ceprojet. Si tout se passe bien, nousdevrions pouvoir en bénéficierdébut 2005. Je tiens à remercier laVille qui nous a grandement facilitéles choses. » ■

Le 12 octobre, la communauté marocained’Alès a posé la première pierre du futur établissement.

Un centre culturel islamique marocain

Q U A R T I E R D E C A U V E L

Cérémonie de pose de la 1re pierre, en présence de Martine Magne, adjoint au maire.


VILLE

Une mine de loisirs à la carte avec Océan Mélody

L’ association “Océan Mélody”créée il y a trois ans par

Marie-Thérèse Gines, propose desloisirs à la carte. « L’associations’est fixée pour objectif de promou-voir les loisirs inter-générations, departiciper de ce fait au développe-ment économique, social, culturel,artistique et sportif du Grand Alèset d’instaurer des échanges socio-

culturels et amicaux au niveaudépartemental et national. »L’association a la particularité de nepas avoir d’adhérents. Pour profiterdes activités qu’elle a patiemmentconcoctées, il suffit de prendre unelicence. “Océan Mélody” est doncen fait un prestataire de servicesqui fait appel à un réseau d’interve-nants professionnels.

Belle palette d’activitésLa palette d’activités proposée parl’association est à la fois riche etvariée. Des cours de danse desociété, rock et salsa, sont assuréspar le professeur de danse LéaGlass, membre de l’Académie desmaîtres de danse de France.Laetitia Laurent, professeur à l’é-cole municipale de danse, dispen-se des cours de modern jazz. Pourles plus jeunes, la pratique du hiphop est enseignée par Adil etJawad, titulaires du Bafa.Pour ceux qui aiment pousser lachansonnette, Joëlle Ittah, profes-seur de musique et chanteuselyrique, anime un atelier de chant.Sont également au programmedes séances de cinéma, de jeux desociété et, bien entendu, la ran-donnée en Cévennes, encadréepar un guide de haute montagne.

Tous les mois, son lot de nouveautésLes voyages assurés par lestransports Cachon n’ont pas étéoubliés, pas plus que la pratique du

karting ou l’organisation de soiréesspectacles avec séance de reloo-king. La liste est loin d’être exhaus-tive. Chaque nouvelle saisonapporte son lot de nouveautés.« Océan Mélody vit avec son temps.Parallèlement aux activités quireviennent régulièrement tous lesmois, nous essayons d’innover touten étant dans le coup. » ■

Sa devise, “Vivre pour le meilleur”, situe bien l’esprit et l’ambition d’une association qui commence à faire parler d’elle.

Au programmede novembre• Dimanche 9 novembre :randonnée pédestre dans lesgorges de l’Ardèche et le cirquede Gaud.• Samedi 15 novembre : staged’initiation à la danse classiqued’Inde du Sud.• Dimanche 16 novembre :Portes ouvertes à l’aérodromede Deaux avec baptêmes de l’air.

Pour mener à bien leur entreprise de loisirs à la carte,

Marie-Thérèse Gines et sa fille Élodie se sont entourées de professionnels

compétents et respectés.

Du lundi au samedi ✆ 04 66 86 11 10

Océan Mélody

D U 1 9 A U 2 2 N O V E M B R E , À A L È S

Les droits des enfants en première lignePour commémorer la Convention internationale des droits des enfants(qui date de 1999), l’association “Les amis de l’Inde” met en place plusieurs animations à Alès, sur le thème du travail des enfants.

I l faut savoir qu’aujourd’hui, dansle monde, un enfant sur six est

employé à des travaux nuisibles àsa santé mentale, morale ou phy-sique. 246 millions d’enfants sontau travail, dont 73 millions sontâgés de moins de dix ansLe 19 novembre, à la médiathèqueDaudet, une après-midi “spécialeenfants” est prévue. Au program-me, de 14h à 18h : expositionphotos, vidéo K7, diaporama surles enfants tibétains, concert d’unechorale d’enfants…Du 20 au 22 novembre, à l’EspaceAndré Chamson, le public est invi-té à découvrir des expositions etdes vidéos, ainsi qu’un diaporama.Il sera possible de signer des péti-tions demandant l’abolition du tra-vail des enfants. Les enseignantsqui voudraient emmener leur clas-se sont priés de se faire inscrire àl’avance en contactant l’associa-tion “Les amis de l’Inde”, les lundi,mercredi et vendredi matins, aunuméro suivant : 04 66 86 41 17.

LOISIRS

Une nouvelleécole de danse

Evelyne et Thierry Wolff, pro-fesseurs de danse àStrasbourg, désiraient créerune école dans le sud et ils sont tombés, disent-ils,« amoureux d’Alès ». Ayant tra-vaillé tout l’été à rénover unesalle de 250 m2 située en cen-tre-ville, les époux Wolff ontouvert “Quick Dance” au publicle 15 septembre. Ils enseignent aux enfants (àpartir de 6 ans) et aux adultesles danses de loisirs : rock,valse, tango, cha-cha, salsa,samba, valse lente, valseanglaise, rumba, country… Sontégalement prévus des stages(boogie, tango argentin, salsa…)et des soirées à thèmes(années 60, rock musique,country…). « Nous voulons occuper etamuser les gens » assureEvelyne, qui énumère un pro-gramme alléchant pour lesmois à venir : des soirées spé-cifiques pour le 3e âge, desthés dansants, des animationspour les futurs mariés… Simple et conviviale, dénuéede tout esprit de compétition,cette école est ouverte tous lesjours, de 18h30 (16h les mer-credis) à 22h30.

✆ 04 66 52 11 4518 Lors d’un match de volley, autour d’Anne-Marie Ramanadin, organisatrice des animations,

les joueurs du CAC VB ont brandi le carton rouge contre le travail des enfants.

19

L a Communauté d’aggloméra-tion du Grand Alès a mis en

place un réseau de cyber-basesdans toutes les communes. Le but de l’opération est de sensi-biliser et de former à Internet etaux nouvelles technologies de l’in-formation et de la communication,l’ensemble des habitants du GrandAlès.

La cyber-base de la commune deSoustelle a élu domicile au seinmême de la bibliothèque. On y trou-ve des équipements numériquesperformants : micro-ordinateur, web-cam, imprimante et autre scanner… Une équipe d’animateurs accueilleet accompagne le public dans sesrecherches et organise des ateliersd’initiation aux outils multimédias. ■

Inauguré le 24 septembre, le nouvel équipement attire la curiosité des habitants de la commune.

SoustelleAccès au numérique

Agenda• Cérémonie de l’Armistice :Elle aura lieu mardi 11 novem-bre à 11h30 à la mairie. Undépôt de gerbes sera effectuédevant le monument auxmorts. Les habitants sontconviés à ce moment derecueillement.

• Les rendez-vous du théâtre :Dimanche 7 décembre à 17h,les amateurs de théâtre seretrouveront pour un nouveaurendez-vous annuel avec latroupe de l’Hermitage, dirigéepar Yves Jurand, qui nous livre-ra ses toutes dernières pièces.Rappelons que la recette decette soirée est reversée auprofit du Téléthon.

• Permanence du secrétariatde la mairie : mardi de 14h à18h et vendredi de 9h à 12h.

✆ 04 66 30 00 09

• Tarifs : Les deux premières heures d’accès sont gratuites.L’abonnement, qui comprend deux heures d’accès par jour ainsi que laparticipation aux ateliers, coûte 10 € par semestre (20 € hors GrandAlès) et 20 € pour l’année (40 € hors Grand Alès).

Un accès libre de 2 € a également été mis en place pour les habitantsdu Grand Alès (4 € hors Grand Alès).• Horaires d’ouverture : Les mardis de 14h à 17h et les jeudis de 9h à12h, ainsi que le premier samedi du mois de 14h à 17h.

La cyber-base de Soustelle est opérationnelle

Toutes les générations s’intéressent à Internet.

◗ Du 7 au 16 novembre • Exposition des œuvres

de Michel Calvet15h à 19h, galerie de peinture

◗ Vendredi 7 novembre• Vernissage de l’exposition

de peinture 19h, complexe Maurice Saussine

◗ Samedi 8 novembre• Salon des peintres amateursDe 14h à 19h, complexe Maurice Saussine

• Groupe chantant “Spirale”

21h, salle Louis Benoit

◗ Dimanche 9 novembreClôture du salon des peintresamateursDe 14h à 18h, complexe MauriceSaussine

◗ Vendredi 14 novembreProjection du film “Billy Elliot”21h, salle Louis Benoit

◗ Samedi 15 novembreOne man show “Dédé enbulle”

21h, salle Louis Benoit

◗ Dimanche 16 novembreDernier jour de l’exposition de Michel CalvetClôture à 19h

Saint Hilaire de BrethmasCulture

Christian Guérin : « la semaine culturelle de Saint-Hilaireprend de l’ampleur »L’adjoint à la culture évoque la 13e semaine culturelle qui se déroulera du 7 au 16 novembre.

Voici déjà la 13e édition de lasemaine culturelle. Comment estnée l’idée de cette manifes-tation ?C’était un vœu de la municipalité,destiné à pallier le manque d’ani-mations culturelles sur la commu-ne. Nous avons débuté modeste-ment en 1991, avec un fil rouge :l’exposition des œuvres d’un peint-re d’honneur. Des peintres connusrégionalement ont été à l’affiche,comme Volpy, Chapon ou Berthe.Mais nous allons également cher-

cher des peintres de talent hors-région, comme, cette année,l’Aveyronnais Michel Calvet. Auxcôtés de ce peintre d’honneurexposent par ailleurs des peintresamateurs qui présentent plusieurstoiles le premier week-end.

La semaine culturelle ne s’occupepourtant pas que de peinture ?Certes non ! Nous avons ouvert cesdix jours culturels à d’autres mani-festations, avec notamment de lamusique (cette année, le groupeSpirale), des humoristes (“Dédé enbulle”) et, c’est nouveau en 2003,du cinéma (projection de BillyElliot).

Comment votre semaine culturel-le est-elle appréciée du public ?Il y a beaucoup de passage, jusqu’à400 personnes lors du vernissage.Cette semaine a désormais unecertaine notoriété au niveau de lapeinture et un impact évident sur lapopulation saint-hilairoise qui vienten nombre chaque année. ■

Agenda• 18 novembreCinéma : “L’enfant qui voulaitêtre un ours”, 18h - salle LouisBenoit

• 22 novembre

Spectacle humoristique “LesRenés”, 21h - salle Louis Benoit

• 6 décembreTéléthon, complexe sportif etculturel Maurice Saussine

Programme

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C inq ans déjà ! Voilà cinq ansque le club photo de Saint-

Martin propose cette manifestationfestive au caractère familial. Avecun succès grandissant d’année en

année. « Nous sommes très heu-reux de présenter à la fois des san-tonniers de pure tradition proven-çale et des santonniers de la régionqui, par leur savoir-faire, donnent

au pays des santons du terroir »indique Annie Foulquier, présiden-te de Contact Image.Santons habillés, santons d’argile,mas, ponts, capitelles, etc, reflètenten effet avec talent la personnalitéde chaque santonnier.

Santons, photos, broderie,laine, atelier terre…Durant ces deux jours d’exposi-tion-vente, les visiteurs pourrontdécouvrir des santons très variés,un paysage miniature de plusieursmètres carrés, et admirer les tra-vaux en argile modelés par lestout-petits des écoles maternellesde Saint-Martin. Une expositiond’appareils photos est égalementau programme (pour fêter les 25ans d’existence de Contact Image),de même que la présentation

d’ouvrages de broderie (passé plat,boutis…) et le filage de la laine aufuseau et au rouet.Côté animations, un atelier terredivertira les enfants, de 14h30 à16h30, les deux après-midi. Etdimanche après-midi, Agnès etLouis, marionnettistes et comé-diens professionnels, feront parta-ger des moments de rire et d’é-motion. ■

Animation Le marché des santons fête sa 5e éditionOrganisé par le club photo Contact Image en partenariat avec la municipalité, cette manifestation conviviale ouvrira ses portes les 15 et 16 novembre au foyer GeorgesBrassens. Entrée gratuite.

Saint Martin de Valgalgues

L e principe est généralisé dansles Cévennes. On agrandit la

faille de la roche où jaillit l’eaud’une source, on creuse uneimportante galerie pour mieuxcapter le filet d’eau souvent trèsmodeste. À l’entrée de cette gale-rie et parfois à l’intérieur même, onaménage un bassin, soit creusé àmême le roc, soit construit en pier-res. On trouve souvent associés unbassin intérieur qui joue le rôle deréserve plus un autre à l’extérieur,ombragé par une treille pour éviterl’évaporation et dans lequel onpuise l’eau plus facilement.

À Corbès, certains bassins sontremarquables par leurs différentesarchitectures, toujours ingénieuse-ment adaptées aux conditions decaptage. La source de Can Lepe,située au centre de la communeen bordure d’un chemin commu-nal a été aménagée pour puiserl’eau facilement. Une pierre plateservait pour laver le linge. L’hiver,les lavandières allaient au bord duGardon où coule une source chau-de appréciée par temps froid.Lorsque les anciens dirent qu’ilexistait un lavoir au-dessous deCan Lepe, recouvert sous les

déblais lors de l’élargissement d’unchemin, l’association “Approche”entreprit de dégager l’endroit,espérant découvrir un superbelavoir en pierre. Le lavoir était bienlà, mais il était en ciment.Cette source qui devait, jadis, êtrealimentée toute l’année, ne couleplus en été et les deux bassins dulavoir ne gardent plus l’eau.Qu’importe, c’est le patrimoine dela commune. On peut toujours voirla source captée dans la roche au-dessus de la route avec son ouver-ture bâtie en pierres et le lavoir au-dessous. ■

Patrimoine Can Lepe, la fontaine bâtie et son lavoirCorbès possède un grand nombre de fontaines bâties disséminées sur son territoire, en grande partie sur des terrains privés.

Il existe un lavoir au-dessous de la source Can Lepe.

Corbès

E N B R E F

Plan Locald’UrbanismeUne réunion d’information etde concertation sur le futurPLU aura lieu jeudi 27 novem-bre, à 18h, au foyer GeorgesBrassens. Le PLU doit rempla-cer l’actuel POS (Pland’Occupation des Sols).

AssainissementLe réseau d’assainissement aété mis en service début octo-bre dans les hameaux deSauvagnac et de Carmen-tranen. Ce chantier, qui a duréun an, a permis d’équiper deshabitations qui étaient dépour-vues, jusqu’alors, de tout-à-l’é-gout.

20

Les santonniers de la région prennent plaisir à confectionner

des santons du terroir.

Samedi 15 et dimanche 16 novembre, de 10h à 19hFoyer G. Brassens (Camont)

Entrée libre.

✆ 04 66 30 78 98

En pratique

L e mur entièrement détruit parles inondations de l’automne

2002, situé sur la route Vieille,sera refait ce mois-ci. Cet ouvragesoutient une partie du terrain surlequel est situé l’immeuble abritantles appartements sociaux de lacommune.

Son effondrement, en septembre2002, avait entraîné l’obstructioncomplète de la chaussée. Ce mur, à l’origine en béton, seraréalisé cette fois en pierres. Unetechnique plus résistante quidevrait éviter d’autres déboires. ■

Travaux

Saint Jean du Pinwww.saint-jean-du-pin.fr

On répare le mur éboulé de la route VieilleLa commune continue de panser les plaies dues aux inondations.

A G E N D A

Une soirée jeuxde sociétéLe Comité des fêtes organisesamedi 15 novembre, au foyercommunal, une soirée consa-crée aux jeux de société.Chacun sera libre d’apporterses jeux préférés et d’organiserdes parties en toute convivialité.Pas de coupes ni de récom-penses, seulement le plaisir etl’assurance de passer un bonmoment ensemble, loin dutube cathodique qui envahit unpeu trop souvent les soirées

C’est un mur de pierres qui sera édifié le long de la route Vieille.

P as moins de dix compagnies,trente artistes professionnels

et techniciens du spectacle ainsiqu’une bonne trentaine de stagiai-res et artistes amateurs qui avaientrépondu à l’invitation du Cirque enkit, ont créé l’événement pendant

deux jours, dans les rues deSalindres. Benoît Tréhard, le direc-teur artistique des “Lubies”, sou-haitait croiser les genres artistiquespour mélanger les publics. Le suc-cès était au rendez-vous et le parigagné. On a pu voir les générations

s’observer puis se fondre dans cequ’il faut bien appeler une vraiefête populaire.Le Collectif Languedoc-Roussillondes Arts du Cirque était présent aucœur de la fête. Son stand a per-mis au public venu de tout le

Grand Alès de toucher du doigt larichesse des propositions artis-tiques en la matière. Après ce beau succès, le Cirque en Kit entend bien réitérer l’expé-rience. Il planche déjà sur les“Lubies salindroises” de 2004. ■

L es élus de Salindres souhaitentla bienvenue aux nouveaux

enseignants. Au groupe primaire,Mme Fernandez a remplacé ledirecteur M. Faucher. Mme JenniferDanis a pris le poste de M. Barbutet Mme Christine Charpentier,

celui de Mme Gilles. À l’écolematernelle, le projet de réhabilita-tion et de mise en sécurité desdeux bâtiments avance. Les tra-vaux se dérouleront tout au longde la prochaine année scolaire(2004-2005). Durant cette pério-

de, les classes maternelles inté-greront le groupe primaire qui serarenforcé d’un préfabriqué.Le Conseil général a programmé laréhabilitation du collège. Des diffi-cultés se font jour au niveau dupermis de construire.

« Nous ferons tout pour qu’ellessoient surmontées, tient à préciserl’équipe municipale, afin que notrecollège soit modernisé, sécurisé àl’image de tous les collèges dudépartement. » ■

21

“Les Lubies” salindroises, un rendez-vous incontournable

Culture

www.mairie-salindres.frSalindres

Le 19 octobre, salle polyvalente, les cartes postales brodées ont fait un véritable tabac.

Mons

L’ association monsoise “Ou-vrage et Création” a présenté

et vendu ses œuvres dimanche 19octobre, dans les murs de la sallepolyvalente nouvellement restau-rée. Le public venu nombreux aapprécié le savoir-faire et la créa-tivité des adhérentes de l’associa-tion. Les visiteurs en provenancede tout le Grand Alès ont surtoutremarqué les cartes de vœux bro-dées qui se sont arrachées commedes petits pains ainsi que la trans-formation d’objets anciens etdésuets en authentiques œuvresd’art. De quoi donner l’envie auplus grand nombre de se mettre àl’ouvrage. Si vous désirez, vousaussi, vous associer à cette recher-

che artistique collective, n’hésitezpas à contacter les responsablesde l’association qui tiennent per-manence tous les jeudis, sallepolyvalente, de 14h à 18h. ■

Exposition

“Ouvrage et création” s’est une nouvelle fois illustrée

Enseignement Nouveautés de la rentrée

Les objets présentés ont suscité l’admiration des nombreux visiteurs venus de tout le Grand Alès.

Agenda• Le 11 novembre : à 11h aumonument aux morts, cérémo-nie de célébration del’Armistice.

• Cyber-base de Mons :centre culturel, place de laMairie, mercredi de 14h à 17h,jeudi de 9h à 12h ainsi que les2e et 4e samedis du mois de 9hà 12h.

• Téléthon : vendredi 5 décem-bre, salle polyvalente à partir de21h

Salindres d’hier…C’est à l’initiative de la munici-palité de l’époque, présidée parPaul Dumas, qu’en novembre1973 plusieurs chausséescommunales furent entière-ment remodelées. C’est ainsique la rue de Provence fut pro-longée jusqu’au pont de Barjac.Les chaussées de la citéLamartine eurent égalementdroit à leur réfection complèteavec la création de trottoirs.Enfin, les chemins communauxde Cauvas et des Escoussacs,qui desservent les habitationsde la campagne salindroise,furent à leur tour l’objet dedivers aménagements (réfec-tion de virages, élargissementet goudronnage).

…et d’aujourd’huiLe CCAS invite tous lesSalindrois à la prochaineaprès-midi récréative qui auralieu salle Becmil, jeudi 13novembre à partir de 14 h.

Précision sur le PLULa mise en place du nouveauPlan Local d’Urbanisme, qui varemplacer le POS, va donnerlieu à des réunions de concer-tation avec la population à rai-son d’une réunion par mois. « Les nouvelles mesures serontprésentées aux habitants afinde les tenir informés et deconnaître leur opinion » souli-gne le maire Roger Bertrand.

Près de 2000 personnes se sont associées aux spectacles de rue et aux ateliers de cirque et de hip hop. Quelque 500 personnes ont assisté aux cinq spectacles qui se sont déroulés sous chapiteau.

Pendant deux jours, la musique vivante était le moteur de la fête. Profitant du beau temps, les Salindrois se sont associés en nombre aux Lubies du Cirque en Kit.

Événement

Le programme complet des journées de l’arbre,de la plante et du fruit

Saint Jean du Gard

Organisée par l’association “Les dimanches verts” en partenariat avec la municipalité, cette manifestation qui s’adresse à tous les passionnés du mondevégétal propose pour sa 17e édition, les 29 et 30 novembre, un programme bienalléchant.

V endredi 26 septembre, dansles locaux de l’ancienne mai-

rie, s’est déroulée l’inauguration dela cyber-base. En présence dumaire, les personnes présentes ontété très attentives aux explicationsdonnées par Aimé Cavaillé, initia-teur du projet sur le Grand Alès. La cyber-base est ouverte le mer-

credi de 14h à 17 h, le vendredi de9h à 12h et un samedi matin parmois. L’abonnement est de 20 €

pour l’année, et 2 € par tranchede 2 heures. Les deux premièresheures sont gratuites. Hâtez-vousde vous inscrire, les animateurssont à votre disposition. ■✆ 04 66 52 56 00

Multimédia

Enseignement

Mialet

Inauguration de la cyber-base

L ors de son Assemblée

Générale annuelle qui s’est

tenue le 8 octobre 2003, le Sou

des Ecoles a procédé au renouvel-

lement de son bureau.

En voici la composition :

Présidente : Odile Villaret04 66 85 00 92Vice-Présidente : Laetitia Plantier Trésorier : François d’Estienne04 66 85 00 09Secrétaire : Sandrine Gourdon04 66 85 03 70

Dès sa nomination, le nouveaubureau a défini ses objectifs pour2003/2004 :• réunir le plus grand nombre deparents,• mettre en place de nouveauxprojets et, dans le futur immédiat,

organiser le loto qui aura lieusamedi 22 novembre au FoyerMonplaisir.Vous êtes également invités àassister à la prochaine réunion quise tiendra jeudi 6 novembre auFoyer à 20h30. ■

Sou des Écoles : compte rendu de l’AG

Opération“brioches”Pour sa 15e édition sur la com-mune, l’opération “brioches”organisée par les conseillersmunicipaux a reçu un accueiltrès chaleureux auprès de lapopulation mialétaine et a rap-porté la somme de 1243,20 €. Un grand merci aux généreuxdonateurs.

22

D’autres usages des plantesExpositions• À la découverte des couleurs végétales• Plantes tinctoriales vivantes, sur le

stand de l’association Plantes et cou-leurs

• Plantes à tordre, tisser et tresser(Jardins de Salagon)

• Les écoproduits• Chanvre (Candival)

Interventions• Des couleurs végétales aujourd’hui ?

samedi 11h-12h (association Planteset couleurs)

• Plantes tinctoriales (Dominique Cardon)• Purification et dépollution de l’eau• Utilisations du chanvre (Magic Chanvre)

Démonstrations / Animations• Fabrication de cosmétiques avec les

plantes dimanche 15h-16h (La ToqueSauvage)

• Teinture végétale sur fibres végéta-les (Plantes et couleurs, Michel Garcia,Dominique Cardon)

• Broyage graines de tournesol et fabri-cation d’huile (assoc. Roule ma fleur)

• Distillation de lavande (Jardins deSalagon)

• Atelier de fabrication de papier à based’ortie, de seigle et de maïs, samedi etdimanche, 10h-13h (A. Guilbaud)

• Vidéos (télé Cévennes)

Défilé de mode végétal• Présentation de créations originales

de vêtements et d’accessoires réali-sées à partir de matériaux naturels.Modèles proposés par : C’est Coton,Fibris (coton biologique), MagicChanvre (vêtements chanvre), LaPetite Maison de l’Ortie, Atelier Katy(créateur).

Plantes dans la constructionExpositions• Construction en chanvre (ass. Adam)• Isolation écologique

Interventions• Maison ossature bois (R. Struder,

Charpentiers d’Uzès) • Construction en paille et permaculture

sur l’écosite CARAPA (O. Rognon)• Expérience utilisation matériaux naturels

Eco-construction : techniques ettémoignagesAmphithéâtre de la Maison pour tous

La recherche pomologiqueen Belgique et en CévennesLa pomologie est l’étude des fruitsnon tropicaux (elle ne se limite doncpas à l’étude des pommes). Ce termedérive du latin pomus, signifiant fruit.Elle étudie l’aspect d’une variété (sonbiotope, l’arbre et le fruit), ses carac-téristiques gustatives, son intérêt, sonorigine et ses divers synonymes(définition du Centre de Pomologie C. Catoire d’Alès.)Un “Pôle pomologique” mettra envaleur cette discipline méconnue etpourtant si précieuse pour la sauve-garde de la diversité fruitière.

Expositions• Collection variétale de pommes et

de poires, par le Centre deRecherche Agronomique deGembloux

• Collection variétale de pommes, parle Centre de Pomologie C. Catoired’Alès et Fruits Oubliés, issue duverger de M. Marconcini.

Dégustation de fruits

Un poste informatique est à la disposition des internautes mialétains.

L a tournée des réunions dequartiers est terminée. Les

élus tiennent à remercier les Saint-Privadens qui sont spontanémentvenus à eux pour essayer de solu-tionner, ensemble, les problèmesrencontrés sur le terrain.Le 19 septembre, la réunion duRieu a mobilisé 43 personnes surle parking de la future maison deconvalescence, en bordure de laroute nationale. Celle de Mazac,qui s’est tenue le 26 septembre au

carrefour des chemins des Caveset des Romarins, a rassemblé unesoixantaine de Saint-Privadens.Enfin, 40 autres ont participé à laréunion du 3 octobre au carrefourdes chemins des Garrigues et del’Usclade et à la halle des sports.

Des problèmes récurrentsLe manque de propreté descontainers et l’insécurité dûs, pourl’essentiel, à la vitesse excessivedans les rues de la commune,furent les problèmes récurrents de

ces rencontres qui se sont plutôtbien passées. « Les premièresréunions étaient organisées aufoyer Georges Brun, explique Jean-Claude Archer, maire de Saint-Privat-des-Vieux. Nous nous som-mes rapidement rendus compteque, pour être plus efficaces, il étaitpréférable d’aller sur le terrain à larencontre des riverains. »

La station d’épuration en questionAu Rieu, il fut bien entendu ques-tion des nuisances engendrées par

la station d’épuration qui tourneactuellement en surcharge. Sur ce point, le maire de Saint-Privat est très clair : « Le branche-ment de Mazac sur la nouvelle sta-tion communautaire de Saint-Hilaire n’étant pas encore réalisé, lastation du Rieu compense et tour-ne forcément à plein rendement. Il va falloir trouver une solutionrapide car nous ne passerons pasun autre été comme celui que nousavons vécu ! » ■

Saint Privat des Vieuxwww.ville-st-privat-des-vieux.com

Les élus saint-privadens apprécient ces rencontres sur le terrain pour discuter et échanger avec leurs administrés.

Premier bilan des réunions de quartiersProximité

A Mazac, il fut bien entendu question du foyer de Mazac, momentanément occupé par les élèves de l’école Florian.

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La halle dessports est prête

Le 10 octobre, toutes les asso-ciations de la commune ont étéinvitées à visiter la nouvellehalle des sports. Le nouveléquipement est désormaisopérationnel. La municipalitédevrait profiter de la cérémoniedes vœux pour l’inaugurer.

ThéâtreLe 21 novembre, à 21h, aufoyer Georges Brun, la commis-sion culturelle de la commune,en partenariat avec l’associa-tion “Opération Village”, propo-se une soirée de théâtre. Il s’agit de la pièce de MarcelPagnol, “Cigalon”. Cette histoirequi se situe en Provence, meten scène une dizaine de per-sonnages plus pittoresques lesuns que les autres, dans undécor méridional plus vrai quenature.

Réunion du PLUUne nouvelle réunion publiquesur le PLU (Plan Locald’Urbanisme) aura lieu le 4décembre au foyer GeorgesBrun, à 18h.

L ors de l’été 2003, 1108 per-sonnes sont passées à la

Maison de la Randonnée et 8 ran-données ont été organisées pourun total de 45 randonneurs. Parallèlement à l’ouverture de celieu consacré à la randonnée, uneassociation de professionnels a étécréée. Sa vocation est de réunir etde fédérer les titulaires de Brevetd’Etat issus des différents secteursdes activités de pleine nature :accompagnateur en montagne,BEESAC (pour le VTT), BE Kayak,BE spéléo…

Découvrir la faune, la flore, etcL’ambition des membres de l’asso-ciation est de se poser en acteursincontournables des activités de

randonnées, par leur profession-nalisme et leur désir de faire par-tager leurs connaissances de laflore, de la faune, du patrimoinebâti et historique, dans le plusgrand respect de l’environnement.

Des randos à thèmePour cela, un programme de ran-données à thèmes est élaboré etdiffusé par l’intermédiaire de laMaison de la Randonnée. Parailleurs, le large éventail des activi-tés concernées permet de répon-dre à des demandes ponctuelles,qu’elles émanent de particuliersou de groupes déjà constitués.En espérant vous rencontrer pro-chainement, au détour d’un sen-tier ou lors de la projection d’undiaporama à la Maison de laRandonnée, bonnes balades… ■

Nature

Les activités de pleine nature ont leurs professionnels

Thoiras

Parallèlement à l’ouverture de la Maison de la Randonnée à Thoiras, une association des professionnels des activités de pleine nature a vu le jour.

Contact• Emmanuelle :

04 66 56 11 43• Maison de la Randonnée :

04 66 61 66 66maisondelarandonné[email protected]

L’association des professionnelsdes activités de pleine naturetiendra son assemblée généra-le le 17 novembre, à 19h, à laMaison de la Randonnée deThoiras.

Dans le cadre de la Maison de la Randonnée, des professionnels organisent des randonnées à thème. Renseignez-vous !

Au Rieu, les nuisances de la station d’épuration furent au centre des débats.

Travaux

Boisset et Gaujac

L es travaux d’enfouissementdu réseau électrique ont été

retardés par le passage descanalisations du gaz naturel.C’est maintenant chose faite. L’entreprise Valette va pouvoirsupprimer les poteaux de béton

et les fils aériens. La fin du chan-tier est prévue pour décembre.Il sera alors possible de norma-liser la voirie. Une chaussée desix mètres de large ponctuée delampadaires agrémentera cequartier. L’été dernier, les quar-

tiers du Haut des Pins et duBrussière ont réceptionné leurdesserte de gaz naturel. Unenouvelle tranche, dont la pro-grammation sera fixée ultérieu-rement, est en attente. ■

Le réseau EDF est mis en discrétion quartier du Serre Blanc

Théâtre musical

L a compagnie du Théâtre de laPalabre, qui a élu domicile à Boisset,

a présenté, salle polyvalente, sa derniè-re création aux écoliers de Boisset ainsiqu’à une centaine de collégiens venusd’Anduze. Le lendemain, la salle étaitpleine d’un public plus large, venudécouvrir le talent et l’originalité decette équipe de comédiens et de musi-ciens particulièrement déroutants quifont vivre et chanter des objets tels quecintres, tiroirs, cartons et valises. Dansles deux cas, l’assistance s’est rapide-ment adaptée à l’ambiance désopilantede ces objets qui déménagent. ■

Le Théâtre de la Palabrereconnu par les siens

Multimédia

L a cyber-base deBoisset a été inau-

gurée le 7 octobre enprésence de MaxRoustan, président duGrand Alès, de JackBrousse, maire deBoisset et d’AiméCavaillé, responsabledu projet numérique.Depuis, de nombreuxBoissetains manifes-tent leur enthousiasme devant lesmoyens mis à disposition dans lesmurs de la bibliothèque. ■

L e cimetière municipal a faitl’objet d’entretiens réguliers et

des soins attentifs de la part deséquipes municipales. En cettepériode où les familles fleurissentencore davantage les tombes,chacun peut égrener souvenirs etpensées dans les allées paisiblesparfaitement nettoyées.

Adossé au paysage champêtred’une colline boisée, le tout nou-veau columbarium abrite les urnesfunéraires de ceux qui ont choisil’incinération plutôt que l’inhuma-tion. ■Pour tout renseignement s’adres-ser à la Mairie : ✆ 04 66 61 82 46

Entretien du cimetière àl’approche de la Toussaint

Les allées ont été parfaitement nettoyées.

Agenda• Samedi 15 novembreÀ 21h, salle polyvalente : soiréeClaude François. Repas etspectacle 20 €. Réservation au04 66 61 82 46.

• Mardi 18 novembreCercle du Livre à la biblio-thèque à partir de 14h30.Rens. : 04 66 60 53 85

• Vendredi 21 novembreÀ 20h15, salle polyvalente :retransmission du concert dePatrick Bruel “Entre-Deux”. Il est prudent de réserver dèsmaintenant au : 04 66 61 82 46. Prix : 2 € (gratuit pour lesmoins de 12 ans).

• Samedi 22 novembreÀ 20h30, salle polyvalente :grand loto de l’association deparents d’élèves au profit desgrands projets scolaires deBoisset.

• Samedi 7 décembreÀ 12h, salle polyvalente : lemaire et son conseil municipalinvitent les aînés pour le repasannuel. Inscriptions au : 04 66 61 82 46

Culture Le théâtre était en campagne !

BagardQuand “l’éternelprintemps” joueau scrabble

L’union départementale desretraités du Gard organisait sagrande rencontre de scrabbleà Bagard. Quarante partici-pants se sont rencontrés entoute amitié et sans esprit decompétition, sous l’œil attentifdu public.

L a Compagnie “le Pelousse”présentait, il y a peu, trois piè-

ces de son répertoire sur la com-mune de Bagard. Un programmede qualité allant de “la fleur à labouche” de Pirandello (l’une despièces les plus jouées dans lemonde), à “Ultime bataille” de Ribes, en passant par “Amour et piano” de l’incontournableFeydeau. Bref une soirée agréableoù l’on aurait souhaité un publicplus nombreux. ■

Du théâtre de qualité, c’est possible aussi à Bagard.

Agenda• Dimanche 9 novembreConcours de belote - 15hFoyer communal

• Mardi 11 novembreBal - 15hFoyer communal

• Vendredi 14 novembreDon du sang - de 8h à 13hFoyer communal

• 23 novembre, 6 et 7 décembre

Loto - 15hFoyer communal

• Dimanche 7 décembreMarché de NoëlPlace du village

Après l’effort… le réconfort sous les applaudissement du public.

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La cyber-base de Boisset ne désemplit pas

A vec l’appui de la C.L.C.V(Consommation, Logement et

Cadre de Vie) et l’aide efficace del’INRA (Institut National deRecherche Agronomique), lamunicipalité de Saint-Christol adécidé de mettre en place un sys-tème local de détection et d’alertepour mieux faire face à d’éventuel-les inondations. Le système Danaeest en fait un pluviomètre intelli-gent. Ce petit appareil installé surle site de l’INRA détecte toutes lesprécipitations. Grâce à un pré-réglage, étalonnésur la base d’un seuil de 60 mm/h,il déclenche, par informatiqueinterposé, un message d’alerte parSMS sur quatre téléphones porta-bles présélectionnés. « On aurait pu s’en tenir là,explique le maire Jean Sirvin, etrépercuter, ensuite, l’alerte sur lescorrespondants de quartiers char-gés de prévenir les habitants… Nousavons décidé d’aller plus loin ! »

250 numéros alertés en moins de 15 minutesUne fois l’alerte donnée sur lesquatre téléphones portables, elleest immédiatement répercutée,grâce au système Cedralis, sur un

serveur téléphonique capable d’a-lerter 250 numéros en moins de15 minutes.« Pourquoi 250 numéros de télé-phone ? C’est le nombre de per-sonnes qui ont été sinistrées en

2002 (210 exactement). Nousavons également pris en compteune quarantaine de numéros prio-ritaires qui correspondent aux élus,services municipaux, écoles et mai-sons de retraite. »

Un test dans les prochainsjoursLe pluviomètre Danae fonctionnedepuis septembre dernier. Lors desderniers orages, il a permis de sui-vre les précipitations quasiment àla minute ! En ce qui concerne lesystème d’alerte Cédralis, lecontrat d’exploitation est signé. Les250 numéros de téléphone sontrépertoriés dans la machine. Dans les jours à venir, un essai auralieu pour tester l’efficacité du sys-tème. Les personnes qui ont étéassociées au système mais qui nesouhaitent pas être dérangéespeuvent être retirées de la liste sursimple demande. ■

L e goûter traditionnel desaînés, offert par le conseil

municipal, a eu lieu samedi 18octobre, en pleine SemaineBleue. À cette occasion, une nouvelleformule a été inaugurée. Lamanifestation, toujours très pri-sée, a été agrémentée d’un tour

de chant et d’un bal et le goûter aété préparé par l’équipe des cuisi-niers municipaux. Jean Sirvin et sonadjointe Suzanne Coulet ontaccueilli plus de 150 personnes. Ce fut un franc succès puisque laparticipation a augmenté de prèsde 50%. L’animation était assuréepar le talentueux Eric Gérard qui a

interprété ses propres compositionsmais également les grands succèsdes années 60.Après le goûter, place au bal. « C’estle plus beau goûter que la mairie aitorganisé ! » a confié l’une des parti-cipantes. ■

Prévention

Saint Christol lez Alès

L’alerte aux inondations est une réalité à Saint-Christol

Seniors Un goûter des aînés très réussi

Coupés du monde pendant deux longs jours en septembre 2002, les élus de Saint-Christol ont décidé de prendre les choses en main.

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Le maire fait découvrir le pluviomètre “Danae” au préfet en visite dans sa commune. C’était le 10 septembre.

Travaux

A vant que la route actuelle nesoit créée, cette voie de com-

munication, très ancienne, qui tra-verse une partie du hameau, étaitle seul passage possible qu’em-pruntaient, attelages colporteurs,mais aussi simples passants.Aujourd’hui, les habitants du quar-tier se rappellent encore les temps,pas si lointains, où le cantonniercommunal effectuait son entretien.Cette voie s’est totalement dégra-dée et les riverains des lieux ontassisté à sa lente détérioration.Certains d’entre eux n’hésitaientpas à intervenir, ponctuellement,pour la nettoyer et l’entretenir.Aujourd’hui, sous l’impulsion de lamunicipalité, l’équipe des appa-reilleurs a entrepris un travailcolossal de rénovation.

Ainsi, une partie de l’anciennecalade a pu être mise à jour et res-taurée (jointoiement des pierres).La partie restante est refaite à l’an-cienne (pose de pierres scelléesdans le ciment pour maintenirl’ensemble). Des murets ont éga-lement été édifiés. Et une ou deuxjardinières destinées à recevoir desplantations rustiques sont en coursde création. Ces travaux, qui serontbientôt terminés, ont nécessité unapport important de matériel etnotamment de pierres.

Un travail de RomainsCes dernières n’ont pas toujoursété faciles à acheminer en raisonde la configuration des lieux. Ilconvient de préciser que l’équipedes appareilleurs a mené de pair

d’autres chantiers, tant sur la com-mune qu’à l’extérieur.« Si ces travaux ont pu voir le jourgrâce à l’effort de tous, nous nedevons pas oublier qu’une familleriveraine a donné l’intégralité despierres ainsi que la fourniture del’eau indispensable à la réalisationde ce chantier, tient à préciser lamunicipalité. Qu’elle en soit vive-ment remerciée ! »Les élus tiennent à saluer égale-ment l’engagement des canton-niers, Michel, Karim et Marc, quiont été aidés dans leur tâche parl’employé communal. Enfin, plusieurs personnes em-pruntant cette voie ont tenu àremercier la municipalité pourcette heureuse initiative. ■

Saint Paul La CosteLa calade du Villaret a été restaurée

Cet important chantier a été confié aux appareilleurs de pierres du Syndicat Intercommunald’Aménagement et de Conservation de la Vallée du Galeizon.

Agenda• Vendredi 7 novembre Loto de l’ASCL

• Dimanche 9 novembreLoto du comité des associa-tions

• Samedi 22 novembreNuitée du football club

• Dimanche 23 novembreLoto de l’APE de l’école Marignac

• Vendredi 28 novembre Loto de l’ASSC football

• Samedi 29 novembreNuitée de la boxe

• Dimanche 30 novembreLoto de l’APE de l’école Joliot-curie• Samedi 6 décembreJournée du Téléthon

• Dimanche 7 décembreLoto du club “Amitié d’automne”.

Toutes ces manifestationsont lieu à la Maison pour Tous

Cette photographie donne une idée du travail colossal accompli pour rénover la calade du Villaret.

◗ CONCERT : CHORALE GOSPEL20h30, temple d’Alès

Dimanche 16 novembre

◗ RUGBY : RCA/CÔTE VERMEILLE

15h, stade M. de Silhol, Alès

Du 17 au 23 novembre

◗ SEMAINE CULTURELLE

“HORSAISONS” À ALÈSVoir p. 13.

Mardi 18 novembre

◗ CINÉMA2 séances : “L’enfant qui voulaitêtre un ours” et “Monsieur Ibrahimet les fleurs du Coran”. Entrée : 4 € (adultes) et 3 €

(moins de 12 ans).18h et 21h, salle Louis Benoît,complexe Maurice Saussine,Saint-Hilaire-de-Brethmas

◗ CINÉ CLUB : “EN ATTEN-DANT LE BONHEUR”Film de Abderrhamane Sissako(2002). Entrée gratuite.20h30, Le Capitole, place del’Hôtel de ville, Alès


◗ LES DROITS DE L’ENFANTAnimations autour de laConvention internationale desdroits de l’enfant. Voir p. 18.Médiathèque et Espace AndréChamson, Alès

Mercredi 19 novembre

◗ CÉDRIC KLAPISH

ET L’AUBERGE ESPAGNOLELe cinéaste français Cédric Klapishdonnera à l’EMA une conférencesur Erasmus, avec la projection deson dernier film, “L’auberge espa-gnole”. Ce film retrace la vie d’étu-

diants étrangers en Espagne.Projection du film à 18h30, confé-rence-débat à partir de à 20h. À l’École des Mines d’Alès, Entrée gratuite (billets à retirer aupréalable à l’accueil de l’École).✆ 04 66 78 50 00

Vendredi 21 novembre

◗ CONCERT : PATRICK BRUELProjection en VTHR de sa tournée“Entre-Deux”. Entrée : 2 € (gratuitmoins de 12 ans).Réservations : 04 66 61 82 46.20h15, salle polyvalente,Boisset-et-Gaujac

◗ CONFÉRENCE : “LA FLORE

DU MONT BOUQUET, UN PATRIMOINE MENACÉ”

Par l’Université Populaire du GrandAlès.20h30, Espace André Chamson

◗ THÉÂTREComédie présentée par la “TroupeCigalon”.21h, foyer Georges Brun, Saint-Privat-des-Vieux

Les 21 et 22 novembre

◗ THÉÂTRE DE RUE

“1er championnat de France den’importe quoi”, par la Cie 26 000couverts.✆ 04 66 52 52 6420h30, halle des sports deClavières, Alès

Samedi 22 novembre

◗ FOIRE AUX TABLEAUXDe 10h à 19h, à l’atelier de pein-ture, rue de la République,Saint-Privat-des-Vieux

◗ SPECTACLE HUMORISTIQUE :“LES RENÉS”

21h, complexe M. Saussine,Saint-Hilaire-de-Brethmas

AGENDALes 8 et 9 novembre

◗1ER QUALIFICATIF DU MASTERPÉTANQUE

Organisé par “La Boule du Regain”.✆ 06 62 61 96 44Boulodrome de Bruèges, Alès

Dimanche 9 novembre

◗16E FOULÉES DU GRAND ALÈS

Voir p. 12. 9h, rives du Gardon, Alès


◗ THÉÂTRE/MARIONNETTES :“LE MONSTRE DUGÉVAUDAN”

Par la Cie Le Ratatouille Théâtre.✆ 04 66 52 52 64Jeudi 13 : 14h30 et 19h, vendredi14 : 9h30 et 14h30.Forum de la médiathèqueAlphonse Daudet, Alès

Samedi 15 novembre

◗ VOLLEY-BALL16h30 : CAC VB / Arago Sète20h : CAC VB / LISSP CalaisHalle des sports de Clavières,Alès

◗ FOOTBALL : OAC/BAGNOLS20h, stade Pibarot, Alès

◗ “HOMMAGEÀ CLAUDE FRANÇOIS”

Soirée cabaret avec Franck d’Auriaet ses Claudettes. Entrée : 20 €

pour le repas et le spectacle.Réservations : 04 66 61 82 46.21h, salle polyvalente, Boisset

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Documentaires ■ “Premier convoi” De Jacky Assoun- Mardi 4 novembre, 14h30- Samedi 8 novembre, 14h30■ “La guerre sans nom”

(1re partie)De Bertrand Tavernier et PatrickRotman- Jeudi 6 novembre, 14h30- Samedi 8 novembre, 16h■ “Nuit et brouillard” D’Alain Resnais- Jeudi 27 novembre, 14h30■ “La guerre sans nom”

(2e partie)De Bertrand Tavernier et PatrickRotman- Jeudi 27 novembre, 15h- Samedi 29 novembre, 14h30

et 16h

Jeune public■ “Les films de la poudrière”

(1re partie)Film pour enfants- Mercredi 5 novembre, 16h■ “Petites z’escapades”Film pour enfants- Mercredi 12 novembre, 16h■ Théâtre/marionnettes :

“Le monstre du Gévaudan” Proposé par le Cratère avec la Cie Le Ratatouille Théâtre

- Jeudi 13 novembre : 14h30 et19h

- Vendredi 14 novembre : 9h30et 14h30

■ “Les films de la poudrière” (2e partie)

Film pour enfants- Mercredi 26 novembre, 16h■ “Le fleuve aux grandes eaux”Film pour enfants- Mercredi 3 décembre, 16h■ L’heure du conte- Mercredis 12, 26 novembre et

3 décembre, 15h

Horsaisons■ La médiathèque reçoit

l’équipée Folimage.- Du 18 au 22 novembre

Journée mondialede lutte contre le sida ■ Documentaires :

• “Chronique d’une catastropheannoncée” (1re partie)De Philip Brooks

- Mardi 2 décembre, 14h30- Samedi 6 décembre, 14h30• “Chronique d’une catastrophe

annoncée” (2e partie)De Philip Brooks

- Jeudi 4 décembre, 14h30- Samedi 6 décembre, 16h

ACTUALITÉ DES MEDIATHÈQUES

◗ Médiathèque Alphonse Daudet - Alès✆ 04 66 91 20 30

mediatheque.ville-ales.fr

Toutes les animations proposées par la Médiathèque A. Daudet sont libres d’accès et gratuites.

Toutes ces représentations sont gratuites. Renseignements à la Médiathèque.

◗ Médiathèque Saint-Christol-lez-Alès✆ 04 66 60 69 03

Place du Millénaire - Saint Christol lez Alès

Du 7 au 9 novembre

◗ “VUES D’ENSEMBLE” Inauguration du local de cette asso-ciation. Soutien aux artistes, organi-sation d’expos, ateliers de dessin…Vernissage : vendredi 7, 18h30.Portes ouvertes : samedi 8 etdimanche 9. ✆ 06 22 02 89 9114, rue Balore, Alès

Du 7 au 16 novembre

◗ SEMAINE CULTURELLEExposition des œuvres de MichelCalvet et de peintres et sculpteurs

amateurs, spectacles musical ethumoristique, projection cinémato-graphique. Voir p. 19.Complexe Maurice Saussine,Saint-Hilaire-de-Brethmas

Samedi 8 novembre

◗ CASTINGL’association FAM (Fashion, Arts &Music) recherche modèles hom-mes et femmes majeurs pour défi-lés, événements mode…✆ 06 07 12 72 15De 10h à 16h, salle Rodin,Espace André Chamson, Alès

■ Thé rencontre : Avec Mireille Pluchard à l’occa-sion de la sortie de son livre “Lesdiamants noirs”, suite de “La tres-se d’or”. Mardi 4 novembre, 16h

■ Thé littéraire : Lecture à voie haute et décou-verte de romans avec GillesCrépin. Mardi 25 novembre, àpartir de 17h30

D U 1 4 A U 1 6 N O V E M B R E , A U P A R C D E S E X P O S

Le MIAM voyage sur la route des épicesPour sa 10e édition, après avoir décliné la vigne, lechocolat ou le sucre, le salon de la gastronomie etdes produits du terroir se déroulera sur le thème “laroute des épices”. Cannelle, cardamome, vanille,gingembre, poivre, curcuma… : autant d’épices àdécouvrir. Invitée d’honneur : La Nouvelle Calédonieavec un stand spécial (dégustations de produits exo-tiques et démonstrations).Organisé par la CCI d’Alès, le MIAM connaît chaqueannée un franc succès. Restauration sur place etanimations musicales.

Entrée : 2€. (gratuit pour les moins de 12 ans et pour tous à partir de 19h).Ouverture : vendredi 10h-21h ; samedi 10h-22h ; dimanche 10h - 19h. ✆ 04 66 78 49 30

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AGENDASamedi 22 novembre

◗ OPÉRATION CARRIÈRES

Quel métier pour quel avenir ? 6e rencontre entre professionnelset lycéens, organisée par le RotaryClub Alès-Cévennes.De 9h à 12h, salle polyvalente,rue Jules Cazot, Alès


◗ ESCRIME : CHAMPIONNAT DE

FRANCE INTER-ENTREPRISESOrganisé par le Cercle d’EscrimeCévenol et la Ville d’Alès.✆ 04 66 61 85 33

www.escrime.com.frEntrée libre.De 9h à 17h, Parc des exposi-tions, Méjannes-les-Alès

Dimanche 23 novembre

◗ “LE CROSS DE LA SAUCISSE” 3e étape du challenge RaphaëlPujazon organisé par le club d’ath-létisme saint-jeannais (toutescatégories). ✆ 04 66 85 38 15

À partir de 9h30, stade PierreDhombres, Saint-Jean-du-Gard

◗ APRÈS-MIDI DANSANTEOrganisé par l’association A.V.F.,avec l’orchestre Les Diam’s.✆ 04 66 30 14 88 ou au siège de

l’association, espace A. Chamson.15h, salle Lou Regain, bd

Gambetta, Alès

JOURNAL ÉDITÉ PAR LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION DU GRAND ALÈS

CONTACT 04 66 56 10 46 [email protected]

• Directeur de la publication : Christophe Rivenq• Directrice de la rédaction : Bernadette Valls• Rédactrice en chef : Christine Zanella• Rédaction : Guy Privat, Christine Zanella• Mise en page : Michèle Meslin• Photos : David Grizard, Philippe Nicolas, Bernard Hillaire, David Izern• Suivi de fabrication : Elisabeth Guillin• Impression : Imprimeries IPS

Dépôt légal n° 2002.03. Ce journal a été tiré à 40400 exemplaires sur papier écologique.


◗ CIRQUE AMAR

Champ de foire, avenue JulesGuesde, Alès

Mardi 25 novembre

◗ “L’ÉCHEC OU LA RÉUSSITE

SCOLAIRE”Débat organisé par le centre social“La cour des miracles” et l’Ecoledes parents et des éducateurs.Ouvert à tous. ✆ 04 66 85 61 21.20h, centre social, rue deCambis, Salindres

Mercredi 26 novembre

◗ CONNAISSANCE DU MONDE :LA RUSSIE EN TRANSSIBÉRIEN

Un film de Thibaud Leloup.14h30 et 20h30, cinéma LeCapitole, place de l’Hôtel deville, Alès


◗ DANSE : “LES FABLES DE

LA FONTAINE”

Par la Cie La Petite Fabrique.✆ 04 66 52 52 64

EXPOS ALÉSIENNES

Si vous souhaitez passer une information brève concernant unemanifestation sportive ou culturelle dans l’agenda du prochain jour-nal, contactez Elisabeth Pesenti au : 04 66 56 10 81.Pour les articles plus étoffés, contactez la rédaction au 04 66 56 10 46 (Guy Privat ou Christine Zanella).

Contact AGENDA

OFFICE DE TOURISME

■ Les Cévennes, un autre regard

Photographies de Monique GibertDu 4 au 27 novembreDu lundi au samedi, de 9 à 12het de 13h30 à 17h30

ESPACE ANDRE CHAMSON

■ Les fables de La FontaineExposition par l’Atelier dePatchwork et boutisDu 3 au 8 novembre, salle Vinci.

■ AlésarineExposition de peintures organi-sée par le Lions Club AlèsFémina Du 10 au 15 novembre

■ Exposition par l’associa-tion “Les Amis de l’Inde”

Commémoration de la conven-tion internationale des droits del’enfant. Voir p.18.Du 20 au 22 novembre.

■ Exposition de poteries, decéramiques et de peintures

Par l’association “Art Cévenol”..Du 24 au 29 novembre

ARCHIVES MUNICIPALES

■ Le temps passé aux cou-leurs d’aujourd’hui

Exposition de cartes postalescolorisées Du 4 novembre au 5 décembre,du mardi au vendredi, de 13h30à 17h15, 4, bd Gambetta, Alès

Jeudi 27, 14h30 et vendredi 28 :14h30 et 20h30Salle polyvalente, rue JulesCazot, Alès

Samedi 29 novembre

◗ VOLLEY : CAC VB / NARBONNE

20h30, halle des sports deClavières, Alès


◗ LES JOURNÉES DE L’ARBRE,DE LA PLANTE ET DU FRUITVoir pages 8 et 22.Journées, Saint-Jean-du-Gard

Lundi 1er décembre

◗ JOURNÉE MONDIALEDE LUTTE CONTRE LE SIDA

Rallye Sida, café branché, exposi-tions dans les collèges et lycées.Journée, Alès

Mardi 2 décembre

◗ CINÉ CLUB : “LES CŒURSVERTS”

Film d’Edouard Luntz (1966).20h30, Le Capitole, place del’Hôtel de ville, Alès

Jeudi 4 décembre

◗ JOURNÉE CULTURELLEDE L’EMA : MICHEL SERRES

✆ 04 66 78 50 0020h30, École des Mines, Alès

Vendredi 5 décembre

◗ MUSIQUEConcert avec l’orchestre de cham-bre des Cévennes et Jean-MarcLuisada.✆ 04 66 52 52 6420h30, église Notre Dame desClés, Clavières, Alès

Samedi 6 décembre

◗ FOOTBALL : OAC/VAUVERT FC

20h, stade Pibarot, Alès

◗ GALA DE L’EMAThème : “La féérie des glaces”.✆ 06 75 69 13 4822h, parc des expositions deMéjannes-les-Alès

Les 6 et 7 décembre

◗1ER SALON EXPO VENTEDE SANTONS

Organisé par les SapeursPompiers d’Alès.Halles de Bruèges, Alès

◗ BOURSE AUX SKISOrganisée par la section ski deSalindres. Bourse aux skis depiste, de fond, de randonnée,surfs, chaussures, etc, entre parti-culiers. Dépôt du matériel vendre-di 5 après-midi et samedi 6matin, salle Becmil.✆ 04 66 85 64 18De 9h à 18h, salle Becmil,Salindres

Mercredi 10 décembre

◗ LES CHŒURSDE SAINT-PETERSBOURG

Œuvres traditionnelles et chantsliturgiques russes. Un spectaclegrandiose.Entrée générale : 20€.Réservations : 04 66 54 20 4020h30, Cathédrale Saint-Jean-Baptiste, Alès

Médiathèque Alphonse Daudet• “Aurore et Crépuscule”Par le Théâtre Ephéméride.Samedi 15 novembre, 17h• “Zazie dans le métro”Par la Cie Dominique Houdard et Jeanne Heuclin.Vendredi 28 novembre, 18h• “M. Malaussène au théâtre”Par Philippe Reyné, Cie des Syrtes.Mercredi 26 novembre, 18hFoyer des Jeunes travailleurs - Prés-Saint-Jean• “Les spasmofolies d’Omar”De et par Lounès Tazaïrt (en partenariat avec “Avenir-Jeunesse”).Vendredi 14 novembre, 18h

Librairie espace JP. Chabrol - Alès• “La tête des hommes magnifiques”Par la Cie Action Commedia.Samedi 29 novembre, 17h

Musée P.A.B.• “L’homme tatoué”Par Pascal Tourin (en partenariat avec la semaine cul-turelle).Mercredi 19 novembre, 18h

Bar Le Prolé• “L’homme tatoué”Par Pascal Tourin (en partenariat avec la semaine cul-turelle).Jeudi 20 novembre, 20h30Prix des places : 5€. Vente des billets à l’entrée des spectacles.

✆ 04 66 56 74 96Bon anniversaire Bisounours, ta Bisoupuce

Coucou les revoilà ! LesAtypiques programment,comme d’hab‘, de “peti-tes formes” de théâtre endes lieux où, en général,

il n’y a jamais dethéâtre, de façonà rapprocher cetart des gens quine le connaissentpas ou très peu. « La proximité estfavorable aucontact, à l’émo-tion » souligne leprésident desAtypiques, MichelBoissier. Cetteannée, le théâtredes Atypiques

investit un bistrot, unresto, un musée, unemédiathèque, un foyerde travailleurs et lamédiathèque.

T H É Â T R E , À A L È S , D U 1 4 A U 2 9 N O V E M B R E

Les Atypiques 2003

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TOUR D’AGGLO

100 candidats venus de toute la France ont participé au concours national de chant “La Pyramide d’or”, à Saint-Christol le 11 octobre. L’événement était parrainé par Michaël Jones en personne.

4/5 octobre : très technique, le 2e rallye Terre des Cévennes organisé

par l’ASA Pôle Mécanique a vu la victoire de Richelmi sur sa Ford Focus.

Le Moto Tour a fait une étape remarquée à Alès les 9 et 10 octobre. La spéciale sur le Pôle mécanique s’est révélée très spectaculaire, avec des motos de toutes cylindrées.

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Les Lubies du Cirque en Kit ont drainé près de 2000 spectateurs, à Salindres.

Un grand bravo pour cette manifestation colorée et originale !

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Le Markethon qui a eu lieu sur le Grand Alès le 16 octobre a rassemblé 86 Markethoniens

qui ont visité 425 entreprises et obtenu 28 promesses d’emploi.

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Malgré une météo maussade, la fête de la châtaigne à Alès a drainé un monde fou. Le jour de l’inauguration,Max Roustan a fait sauter des châtaignes dans la poêle !▼

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La Semaine bleue a débuté, à Alès, par l’inauguration de la maison de quartier de Rochebelle, où quelques seniors ont esquissé un pas de danse.

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Le Cratère poursuit sa saison hors les murs. Le 24 octobre au soir, de nombreux spectateurs avaient bravéle froid pour applaudir le spectacleinsolite de Générik Vapeur.

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Novembre 2003 ¨s/Journal Grand Alès n°023... · Pays des Cévennes : 91 communes au service de l’avenir SANTÉ PUBLIQUE p. 7 Dossier p. 14 et 15 Novembre 2003• n°23 A Lès

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