Claire Bourdet & Claire Meunier TS DE 2 ARCHITECTURE / URBANISME NOUVELLE GÉNÉRATION : NOUVELLES PROBLÉMATIQUES I- Une société actuelle en perdition : - La grande différence avec les générations précédentes : Nous vivons dans un monde du « Chacun pour soi » : rejet des habitats collectifs (chacun rêve de son pavillon personnel) – NB : Un des « avantages » que nous offre notre individualisme et notre égoïsme est que cela a favorisé le progrès en terme de confort (domotique, isolation…) - De plus nous connaissons une période de crise économique et sociale : une politique sécuritaire se met en place, société de la peur, sensation de mal être : cela a pour conséquence un repli sur soi – un rejet de l'autre, on ne s’intéresse plus aux autres cultures. On assiste à une véritable volonté d'uniformisation (ex : ville Floride pour le retraités « Sun city » – ou encore les quartier résidentiels (cf. générique de Weeds ou Desperate housewifes)) - Une sécurité accrue : on assiste à la multiplication des normes de sécurité qui dictent le travail des architectes (avant l'architecte était « roi », maintenant il se plie au règlement écrasant (est-ce une entrave à sa créativité?) - la perte d'identité de nos sociétés : la mondialisation a pour conséquence la standardisation des habitats et des usages, des modes de vie. - Oubli du confort des tranches de population pauvres : cités dortoirs, HLM, quantitatif au détriment du qualitatif - C’est la fin des grandes idéologies/valeurs (communisme, catholicisme, mai 68...). Notre société est libérale, ce qui signifie que l’impératif économique est plus que jamais présent, nous faisons des économies sur tout. Sur le papier, le projet d’un architecte est très prometteur mais en définitive, on se retrouve avec une grande majorité des constructions qui sont plus fonctionnelles qu’agréables au regard et à vivre (= énumération d’un certain nombre de critères pratiques à remplir ) - Pas de correspondance entre l’idéologie des architectes sur la manière de construire une ville et ce qui se fait : Il existe un décalage entre ce que nous bâtissons et ce qui est bon pour l’être humain. Nos quartiers sont calibrés, notre habitat est fonctionnel, on cloisonne les gens dans des quartiers, on répond à la demande de promoteurs immobiliers. Le marché de l’offre et de la demande empêche les nouvelles utopies de germer, peu d’élan créateur, le profit, le rendement sont omniprésents. Plus que jamais, l’architecte doit œuvrer dans un contexte économique et social fracturé (riches et pauvres) : il aurait envie de construire un environnement agréable pour tous mais l’argent est une limite à son action. Ex : Les principes du Corbusier on été détournés et malmenés car on vit dans un monde régit par l’économie, il n’y pas de place pour l’humain. A l’architecte de prendre sa responsabilité vis-à-vis de la société (morale, éthique, manière d’envisager son métier)