2 5 ru e d e s Acac ia s - 7 2 0 0 0 L e Man s - Te l : 0 2 . 4 3 . 2 8 . 8 4 . 0 3 - F ax : 0 2 . 4 3 . 2 8 . 1 1 . 4 1
Ma i l : s amou ra i 2 0 0 0@wanado o . fr - S i t e I n t e rn e t : h t tp : / /www. s amou ra i 2 0 0 0 . c om
de Raphael Aghayef
vice-champion du monde
L'equipe féminine du Japon
L'équipe féminine kata du Japonchampionne du monde
La vice-Championne du mondedes - de 55 kg
L'equipe masculine kata du Japonchampionne du monde
Christophe le kiné du Samouraï 2000 aux championnats du monde
en présence de
Je suis en formation en première année de Master « Sport
Sciences Sociales Administration Territoire et Intégration »
(SSSATI) à l’Université du
Maine. En résumé, ce sont des
études de sociologie se
proposant d'analyser en
particulier la place du sport
dans notre société et
s'intéressant à la notion
d'intégration. Afin de
s'approprier les méthodes de la
sociologie (observation,
questionnaire, entretien), j 'ai été
amené à rencontrer les retraités
du Samouraï 2000 pour récolter
quelques informations. La
question de départ est alors :
Pourquoi et comment les
personnes retraités investissent le
champ sportif ?
Selon une étude nationale datant de 2010 , 84% des retraités
interrogés avaient pratiqué une activité physique et sportive au
cours des douze derniers mois, dont 47% de façon intensive (c’est à
dire plus d'une fois par semaine). . . Un retraité sur deux déclare faire
du sport plus d'une fois par semaine ! De quoi mettre à bas les
clichés sur ces « inactifs » qui demeurent bel et bien actifs ! Face à
ce constat, comment expliquer un tel engouement pour la pratique
sportive ? Pour tenter de
répondre à cette question,
avec deux autres étudiants
de la classe du Master
SSSATI nous errons dans
quelques clubs sportifs
depuis Septembre 2011 . En
apprentis sociologues,
charge a nous de faire des
observations (être attentif
aux comportements et
discussions des gens), de
mener des entretiens
(interroger un individu sur
son expérience et ses
éventuels avis personnels)
et de faire remplir des
questionnaires (fiche de questions permettant d'interroger un large
public) : malgré leur simplicité apparente ces trois méthodes
nécessitent un réel entraînement.
Dans un premier temps, lors de trois cours de karaté du lundi
matin, j 'ai pu tester la méthode de l'observation. Celle-ci confronte
les observés et l'observateur à quelques incommodités. Les
premiers s'interrogent sur la présence du second et peuvent avoir
Mais qu'est ce qu'ils font là ces retraités ?!
une réticence à se donner à voir. En ce qui me concerne,
observateur en herbe, mes soucis sont les suivants : Comment
relever les comportements significatifs ? Comment ensuite les
interpréter : pourquoi celui là s'autorise une plaisanterie en plein
cours alors qu'un autre ne
décroche pas un sourire ?
Pourquoi tel individu
laisse transparaître la
fatigue tandis que celui-
ci demande à son
partenaire de l'attaquer
plus vite et plus fort ?
Qu'est ce que cela vient
nous dire sur l'état
d'esprit de ces retraités
karatékas ? Sur les
retraités en générale ?
On le voit, ces
observations ouvrent des
pistes de réflexion que
j 'ai choisi d'approfondir avec
la méthode de l'entretien.
Cette dernière ne manque pas de me confronter à quelques
difficultés : Ces retraités vont-ils accepter de répondre à mes
questions ? Pour cela je peux compter sur la bonne volonté de
quatre d'entre eux. Où les recevoir ? Heureusement, le club met à
disposition sa salle de réunion. Quand ? Il a parfois été difficile de
faire
correspondre mon emploi du temps d'étudiant et leur agenda bien
rempli. Enfin, comment les mettre en confiance pour qu'ils
acceptent de se livrer sur leur histoire ? En pur novice, je pose mes
questions et j ’essaie de rebondir sur leurs réponses. Au fil des
discussions, les
karatékas interrogés
expliquent
majoritairement leur
présence sur les
tatamis par l'envie
de s'entretenir, de
repousser leurs
propres limites et de
s’évaluer
physiquement
malgré l'avancée en
âge. Pour eux, le
sport est associé à
une certaine idée de
santé et de
longévité. Ces
motivations entrent en résonance avec les travaux de Marie-
Josèphe Leroux-Sostenes et Chantal Rouvrais-Charron : selon ces
auteurs, vieillir en bonne santé en préservant sa forme est une
motivation souvent formulée par les retraités concernant la
pratique sportive. Si cette attente est décelable dans les discours de
ces quatre karatékas, est-elle pour autant révélatrice des
préoccupations de la population retraitée en général ? Pour tenter
de répondre à cette question, il s'agit d'interroger un plus large
panel : la méthode préférentielle est alors le questionnaire.
Avec les deux autres étudiants de mon groupe (qui
s’ intéressent au public retraité dans les salles de musculation et de
gymnastique), nous concevons un questionnaire commun. 31
personnes acceptent d’y répondre : les chiffres qui en découlent
semblent confirmer que la santé a une importance capitale pour
ces retraités sportifs. En effet, 77.42% d’entre eux déclarent
pratiquer du sport pour entretenir prioritairement leur santé
physique ou mentale. Le plaisir de pratiquer ou l'entretien des liens
sociaux sont certes cités mais ces raisons ne semblent pas la
motivation première des interrogés. Devant ce fait, de nouvelles
questions se posent et nous incitent à approfondir ces résultats :
qu'est ce que les retraités mettent derrière cette notion de santé
(lutte ou prévention de certaines douleurs ou maladies, travail sur
soi, relaxation par l'exercice etc.) ? Pourquoi pratiquer tel sport et
pas un autre pour entretenir sa santé ? Pour tenter d'y répondre.. . il
faudra de nouveau avoir recours aux observations, questionnaires
et entretiens !
Merci encore au club et à ceux qui ont accepté de m'aider.
Thomas Rochereau
Sarah Heurtault 2ème en 54kg
Allan Toin 5ème
Coupe de France cadets
11 novembre 2012
Sarah Heurtault 2ème en 54kg
Allan Toin 5ème
Coupe de France cadets
11 novembre 2012
Leyla Heurtault vainqueur del’open de Paris!!!.
F é l i c i t a t i o n s à t o u t j u s t e
20 janvier 2013