BOULANGERIE - PATISSERIE NOMADING - SNACKING n° 150-17 Septembre 2011 ISSN 1969 - 9530 RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT LE LEMPA : 15 ANS D’EXPERTISE Jo0209 ESPACE ABONNÉS votre code d’accès sur www.filieregourmande.info BENOÎT LABOUILLE (directeur général d’Offre & Demande Agricole) MARCHÉS & TENDANCES La toile, un enjeu capital pour les entreprises INTERVIEW José Cheio de Oliveira, responsable du service recherche & développement chez VMI DOSSIER Les outils et moyens de soutenir sa créativité PRODUITS Sélection Bien s'équiper et stimuler sa créativité
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NOMADING - SNACKING s'équiper stimuler créativitéLE RÉFÉRENCEMENT Le référencement d’un site est un travail compliqué et parfois aléatoire, il consiste à travailler sur
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BOULANGERIE - PATISSERIE
NOMADING - SNACKING
n° 150-17Septembre 2011
ISSN 1969 - 9530
RECHERCHE &DÉVELOPPEMENTLE LEMPA : 15 ANS D’EXPERTISE
Jo0209E S P A C EA B O N N É S votre code d’accès sur www.filieregourmande.info
BENOÎT LABOUILLE (directeur général d’Offre & Demande Agricole)
paniscopie
MARCHÉS & TENDANCESLa toile, un enjeucapital pour lesentreprises
INTERVIEWJosé Cheio de Oliveira, responsable duservice recherche& développementchez VMI
DOSSIERLes outils et moyens de soutenir sa créativité
PRODUITSSélection
Bien s'équiper et stimuler sacréativité
Filière Gourmande
SEPP - 23, rue Galilée
75116 Paris
Tél. : 33 (0)1 44 92 50 50
Fax : 33 (0)1 44 92 50 51
Directeur de la publication : Bruno Guillard
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RÉDACTIONDirecteur des rédactions / Rédacteur en chef :
Routage : ARS, 9 rue du Filage, 55 310 Tronville en Barrois
Filière Gourmande est édité par la société d’éditions et de publicité professionnelle SEPP, société anonyme au capital de 40 000 €. Représentant légal : Jean-Claude Karpelès, président.
26 PNNS 1 et 2, des produits plus sains et plus créatifs
PRODUITS29 Sélection produits
31 Guide des fournisseurs
Parce que la rédaction de Filière gourmandene voudrait pas que vous fassiez un fourpendant les fêtes de Noël, nous mettons lamain à la pâte en nous penchant sur ce que le marché a à vous proposer d'original enmatériel et ingrédients pour cette occasion
SITE INTERNET : MODE D’EMPLOIIl n’existe pas de données sur le nombre decommerces de boulangerie-pâtisserie quidisposent de leur site Internet, mais il estdésormais reconnu indispensable d’avoir sonportail sur la toile. Le site Internet est un outilqui assure de multiples fonctions. C’est d’abordun outil d’information et de communication sansprécédent, une porte ouverte permanente deson commerce vers l’extérieur, mais c’est aussiun outil marketing efficace. Pourtant, il n’est pastoujours facile de voir l’utilité d’un tel produitquand on tient un commerce de bouche. FilièreGourmande a interrogé des professionnels duWeb pour vous guider dans vos choix.
La toile, un enje u capital pour les entreprisesCOMMUNICATION
pour consulter les fiches produits(1) ».
Pour Élisabeth Perpétua, fondatrice de
l’agence de conseil en communication
et marketing opérationnel Whispers &
Partners : « Il ne faut pas hésiter,
même si l’on est une petite structure.
En cette période de concurrence
accrue, il est capital d’améliorer son
image », et d’ajouter : « Ne pas être sur
Internet dessert plus que d’y être ». La
professionnelle recommande d’y aller
progressivement en fonction de son
budget et rappelle qu’il existe des
solutions abordables pour tous.
« Bien souvent, l’élément qui pousse
les professionnels hésitants à se mettre
sur la toile, c’est de constater que leurs
concurrents y sont », déclare non sans
une pointe d’humour Jérôme Callec,
directeur général de Linkeo.com. Pour
démontrer le potentiel qu’apporterait
un site à un client, Linkeo.com est
capable de faire des études de mar-
ché en temps réel : quantification du
marché, positionnement des concur-
Présenter ses produits, en détailler leurcomposition, révéler quelques secrets de fabrication,donner ses horaires d’ouverture, permettre de commanderen ligne, présenter son équipe, développer ses ventes :voici autant de raisons qui doivent pousser lesprofessionnels des métiers de bouche à disposer de leurpropre vitrine Internet, au même titre que les plus grandessociétés.
l e reflexe du consommateur
d’aujourd’hui est de consulter
le profil de l’entreprise ou de la
personne avec laquelle il souhaite
entamer une collaboration, l’objectif
étant de mieux la connaître, et d’en
évaluer ses compétences. Naviguer
sur le site d’une société, c’est aussi
prolonger l’expérience avec la
marque. Plus il trouve de renseigne-
ments, plus l’internaute va se sentir en
lien avec l’enseigne, le but étant de
faire passer une information commer-
ciale.
Le 7e baromètre sur les comporte-
ments d’achat des internautes
Médiamétrie/ NetRatings révèle que
« ce sont désormais près de 9 inter-
nautes sur 10 (86 %) qui déclarent avoir
consulté un site Internet avant d’ache-
ter un produit, qu’ils aient finalement
effectué cet achat sur Internet ou bien
en magasin. […] Les deux tiers d’entre
eux consultent les portails et moteurs
de recherche ou les sites marchands
“ Ce sont désormais près de 9 internautessur 10 (86 %) qui déclarent avoir consulté unsite Internet avant d’acheter un produit. ”
COMMENT PROCÉDER ?Avant de se lancer, il est nécessaire
de s’interroger sur l’utilité attendue du
site : Est-ce pour développer un
concept ? Faire connaître une franchise ?
Se lancer dans la vente en ligne ? Etc.
Et quelle en est la cible : Des clients ?
Des franchisés ? Des prospects ? Etc.
Si l’outil informatique ne vous effraie
pas, vous pouvez vous lancer seul
dans l’aventure, d’autant plus que les
interfaces pour apprendre à créer des
sites fleurissent sur Internet. Pourtant,
nous ne conseillons pas cette solu-
tion, les retours d’expérience étant
souvent peu satisfaisants. « Prudence,
renchérit Jean-Brice Caminade, fonda-
teur d’Internet-creation-sites, si le coût
d’un site n’est pas forcément élevé, il
n’est pas avantageux de le faire soi-
même vu le temps passé. Bien souvent,
en plus d’avoir un résultat médiocre, il
est impossible de référencer correcte-
ment son site. Pour être bien classé, il
doit posséder un code source efficace,
et les sites gratuits en proposent sou-
vent de mauvais. »
Si la tâche vous semble inaccessible,
vous pouvez faire appel à un webmas-
ter indépendant. Unique interlocuteur
à votre écoute, il connaît parfaitement
votre dossier et il est peut-être plus
facile d’instaurer une relation de
confiance. Avec des prestations sou-
vent moins chères qu’en agence, ils
sont généralement plus flexibles, mais
ne maîtrisent pas tous l’intégralité de
la chaîne de création.
La toile, un enje u capital pour les entreprisesLE RÉFÉRENCEMENT
Le référencement d’un site est un travail compliqué et parfois aléatoire,il consiste à travailler sur l’indexation du site pour assurer son position-nement et donc sa visibilité sur la toile. Il en existe deux types. Le réfé-rencement naturel basé sur un travail technique et sémantique et leréférencement payant.Le premier consiste à s’inscrire sur les moteurs de recherche et les annuaires. Le référencement des sites sur Google, par exemple, dépend de 300 critères tenus secrets par le géant américain et sontmodifiés régulièrement. Les sites les mieux référencés sont ceux quicorrespondent le mieux à ces critères prédéterminés. La techniquecomplémentaire répond à la pertinence et le placement des mots cléschoisis. Le référencement payant repose quant à lui sur l’achat de mots cléspertinents par rapport à une activité. Dès lors qu’un internaute tape undes mots clés payés par l’annonceur, son lien apparaîtra dans un espace privilégié, un bandeau en haut de l’écran ou sur la droite.
>>>
Un site Internet efficace doit présenter une interface claire
et des photos qui mettent en valeur votre activité.
Troisième option, l’agence. « Faire
appel à une agence, c’est bénéficier de
toute la puissance de l’outil Internet et
être sûr de développer son entreprise
avec une vraie stratégie », témoigne
Marc Merzoug. Pour Jérôme Callec,
« le site est un outil qu’il faut savoir uti-
liser, c’est comme lancer un nouveau
business avec un nouveau canal de
prospects. Nous conseillons à nos
clients de consacrer un budget compris
entre 30 % et 50 % de leurs dépenses
de communication sur le Web ».
LE FINANCEMENTIl existe des formules à prix fixes, il
faudra alors compter un budget moyen
compris entre 1 000 et 15 000 €, aux-
quels il faudra ajouter des frais
mensuels d’hébergement, de référen-
cement, de nom de domaine et de
maintenance, sans compter les
options (mise à jour, newsletter, etc.).
Des forfaits au mois sont également
pratiqués, incluant la création du site
et les dépenses mentionnées précé-
demment. Le choix de la formule se
fera en fonction de vos besoins et de
vos capacités de financement.
Dans tous les cas, informez-vous du
délai suivant lequel la société vous
cédera ses droits d’auteur. En effet, la
création de site Web est soumise à la
propriété intellectuelle. Si vous sou-
haitez vous désengager de l’agence
qui a créé votre site et si celle-ci ne
vous a pas cédé ses droits, vous ne
serez pas propriétaire de votre inter-
face. Vous devrez alors faire réaliser
un nouveau site par un autre presta-
taire.
Les professionnels proposent des
packages. Ainsi Internet-creation-sites
propose une formule « zen » pour
9,99 €/mois. Ce tarif comprend un
site de 10 pages : création complète
du site avec graphisme personnalisé,
nom de domaine, hébergement, réfé-
rencement, optimisation du site pour
le référencement, conseils, un guide
d’utilisation, 30 min de formation à
distance sur votre ordinateur et des
statistiques détaillées ; en option, une
boutique Internet est possible à
2 €/mois.
Chez Linkeo.com, le pack démarre à
50 €/mois sur 24 mois minimum ;
au-delà vous devenez automatique-
ment propriétaire de l’interface
graphique. Les offres peuvent atteindre
300 €/mois pour une prestation
premium. Elles comprennent la créa-
tion du site, une version trois pouces
–comprendre une version mobile du
site – et une option Facebook. La dif-
férence de prix se traduit par
l’utilisation ou non d’une précharte
graphique, un design plus ou moins
étudié, la présence de vidéo, le travail
de référencement, l’animation du site,
les mises à jour, etc.
LE CONTENUTout d’abord, les aspects pratiques :
horaires d’ouverture, produits commer-
cialisés, présentation de l’entreprise
(fondateur, personnel), ingrédients utili-
sés, profils nutritionnels, allergènes, etc.
« Les gens sont à la recherche d’infor-
mations de plus en plus complètes.
Aujourd’hui, on arrive à un stade où l’on
doit renseigner le consommateur sur les
techniques de fabrication, les ustensiles,
la provenance des ingrédients. La ten-
dance est à la transparence », assure
Marc Merzoug.
Viennent ensuite les informations qui
font vivre le site. Il s’agit des actuali-
MARCHÉS & TENDANCES
>>> Communication,La toile, un enjeu capitalpour les entreprises
“ La déshumanisationest un problème souvent récurent sur les sites. ”
Légalement, un site reste la propriété morale de son auteur, mais l’usufruitest à son utilisateur. L’éditeur est le client. C’est à lui qu’incombe la responsabilité juridique despublications sur le site.Le concepteur est le responsable de la conception. Il est en charge du des-ign et de l’ergonomie.Le réalisateur est la société qui développe techniquement le site. Ce sontles intégrateurs, les développeurs et les graphistes, par exemple.L’hébergeur est la société qui héberge physiquement le site. Il est de saresponsabilité que les pages du site soient accessibles en ligne.
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MARCHÉS & TENDANCES
tés de l’entreprise, des nouveaux pro-
duits, des promotions, des produits à
l’occasion d’événements ponctuels
comme la Saint-Valentin ou la fête des
Mères. « Il faut montrer ce qui vous dif-
férencie de la concurrence, témoigne
Jérôme Callec, la particularité est un
facteur démultiplicateur de visites. »
La déshumanisation est un problème
souvent récurent sur les sites, elle se
traduit par la succession d’onglets et
de textes plus ou moins denses. Pour
remédier à cette austérité ambiante,
on privilégiera les photos. Les visuels
animent les sites et attisent la curio-
sité du visiteur. On humanisera la
société en présentant les employés,
en dévoilant l’arrière-boutique ou en
montrant quelques étapes de fabrica-
tion, par exemple.
Mais attention, pas question d’intégrer
des photos prises avec un téléphone
portable. Elles doivent être de qualité
et réalisées par des professionnels. La
prestation peut être comprise dans le
coût global de création ou être indé-
pendante. La vidéo est également un
support interactif sur lequel il est inté-
ressant de s’appuyer.
Le texte est un élément essentiel qui
doit être travaillé. « C’est une hérésie
de dire que personne ne lit sur Internet.
Ce n’est pas vrai », affirme Marc Mer-
zoug. Les règles d’écriture sur Internet
n’étant pas les mêmes que sur un
support papier, là aussi, le concours
d’un professionnel est recommandé.
Quant à la quantité, tout est permis !
On prendra soin de hiérarchiser l’in-
formation en niveaux de lecture
réfléchis. Le tout doit être visuelle-
ment aéré, mais suffisamment
complet pour satisfaire les curieux. Le
déroulé doit être court et l’information
cherchée brève. On pensera à un lien
« pour en savoir plus » afin de satis-
faire un second niveau de lecture, puis
un PDF viendra apporter la documen-
tation complète.
LE DESIGN« Le site doit refléter le commerce et le
commerçant », insiste Jean-Brice Cami-
nade. Il existe cependant quelques
règles à respecter pour ne pas faire fuir
l’internaute au premier clic.
Il est capital de penser à la clarté de
l’offre. On limite les onglets, les bou-
tons, la structure doit être simple pour
donner une image positive du com-
merce. « Pour ma part, je déconseille
l’utilisation de musique. La majorité
des gens consulte Internet sur leur lieu
de travail et la musique n’est pas la
bienvenue. » De surcroît, ça énerve
vite ! On la tolérera cependant dans le
cadre d’une animation pour donner du
rythme.
Élisabeth Perpétua insiste sur le travail
qui doit être fait pour créer une
ambiance. « Il faut arriver à donner un
ton convivial à son site grâce à l’har-
monie des couleurs, des images
gourmandes, des textes efficaces et
une ergonomie réfléchie. C’est comme
une boutique. C’est parce que l’ac-
cueil est chaleureux que l’on revient. »
FACEBOOK, BLOGSC’est le rôle de l’agence de vous aider
dans ce choix qui peut être inclusif ou
exclusif. Cela dépend de la propen-
sion de la société à communiquer.
Facebook et les blogs favorisent le
partage avec une communauté. On ne
trouve pas de communiqués officiels
sur la marque, mais davantage
d’échanges sur une passion comme le
chocolat par exemple, des astuces
pour le travailler ou encore les meil-
leures adresses où le déguster. « Les
réseaux sociaux sont une autre façon
de créer du buzz autour de la marque. Il
n’y a rien de plus fort au niveau com-
mercial, ça maximise l’impact du site
Web », témoigne Jérôme Callec.
LA NEWSLETTER« Avoir un site Web, c’est important,
mais, s’il est statique, les internautes
vont y aller une fois et n’y retourneront
plus », explique Élisabeth Perpétua. La
newsletter est un lien entre la marque
et ses clients. On y trouve des infor-
mations sur les nouveaux produits, les
promotions et de manière générale
tout ce qui fait l’actualité. Sa fré-
quence est variable et peut fluctuer
d’une fois par mois à tous les trimestres.
« Internet est une culture au-delà du
support. Avant de se lancer, il faut pas-
ser du temps pour appréhender l’outil,
il faut se forger une culture. Pour choi-
sir son prestataire, il faut fouiller, il faut
rencontrer les gens et avoir envie de
travailler avec eux », conclut Marc
Merzoug. �(1) www. mediametrie.com
“ Le site doit refléter le commerce et le commerçant. ”
TÉMOIGNAGE
Catherine Paitre, assistante de gestion et chargée de la mise à jour du site« Le relais des desserts ».« Le site Internet est un outil de communication et de marketing peu coûteux. »« Notre premier métier est la fabrication de produits artisanaux que nouslivrons à des restaurateurs, des collectivités locales et des hôtels. Aupa-ravant, nous assurions aussi la vente auprès des particuliers grâce à uncamion itinérant présent sur les marchés. Le site a été créé avec la volontéd’attirer l’attention des particuliers sur notre activité, en vue d’anticiperl’ouverture d’un point de vente. Nous avons ouvert cette vitrine le 1er octo-bre dernier et le résultat a été excellent. Je pense qu’un site Internet est un outil de communication et de marke-ting peu coûteux par rapport aux annonces que l’on peut passer dans lapresse. Les photos et les vidéos suscitent l’envie des consommateurs qui visitentnotre site, et, grâce à la fonction "appel immédiat", nous pouvons les ren-seigner et satisfaire leurs besoins sur un simple clic. En revanche, nousn’avons pas de service de commande en ligne. C’est trop compliqué, onrisquerait d’avoir des demandes du jour pour le lendemain et la qualité denos produits s’en ressentirait. Une newsletter vient compléter le site pourinformer nos clients de la sortie de nouveaux produits ou d’horaires d’ouverture exceptionnels, par exemple. »
L’outil Internet poursuit sa démocratisation dans la filière.Sous couvert de recettes et autres conseils offerts aux pro-fessionnels, les marques déve-loppent des sites qui leur sontspécialement dédiés. Ainsi,Président lance son interface.Les professionnels de la res-tauration y trouveront desfiches recettes, des vidéos dedémonstration et des newslet-ters et, bien entendu, le descriptif des produits de lamarque et les nouveautés.
LA MARQUE PRÉSIDENTLANCE SON SITE POURLES PROFESSIONNELS
VAE EXPO LES 11 ET 12 OCTOBRE, PARC DES EXPOSITIONS, PARIS PORTEDE VERSAILLESWraps, smoothies, salad’ corners, voici
un échantillon des termes apparus
avec le développement du marché de
la vente à emporter. Encore en pleine
croissance, celui-ci voit apparaître de
nouveaux concepts comme les juice et
frozen bars. Au salon VAE Expo, les visi-
teurs découvriront aussi les nouveaux
produits et les dernières recettes de
sandwichs, tartines, soupes et autres
salades. Démonstrations et confé-
rences animeront l’événement.
LES 62E JOURNÉES TECHNIQUES DES INDUSTRIES CÉRÉALIÈRES LES13 ET 14 OCTOBRE À REIMSTrois ans maintenant, que Reims
accueille les Journées techniques des
industries céréalières – JTIC- où se ren-
contrent les professionnels de tout le
secteur céréalier. Fidèles à leur rôle, ces
deux jours seront animés par des confé-
rences consacrées à quatre thèmes :
• céréales et attentes nutritionnelles.
Quels produits pour quels marchés ?
• gestion et conséquences de la vola-
tilité en deuxième transformation ;
• qualité des blés français et des
variétés bio ;
• quand la politique s’invite à la table
des consommateurs de céréales.
UNIVERS BOULANGERIE 2011,LES 16 ET 17 OCTOBRE PROCHAINSLa fatalité n’existe pas… prenons les
devants ! Voici le titre de cette édition
d’Univers Boulangerie qui se tiendra
dimanche 16 et lundi 17 octobre pro-
chains, au Palais des congrès du
Futuroscope de Poitiers. Le programme
des tables rondes sera le suivant:
• La boulangerie-pâtisserie : prospective
à cinq ans.
• Regards des Français sur le savoir-
faire et savoir-être des boulangers.
• Quand les enthousiasmes font bou-
ger le monde.
• Les clés du Plan national de l’ali-
mentation et ses déclinaisons.
• Les défis de l’individualisme
contemporain.
Les participants pourront échanger sur
la profession entre deux sessions, mais
aussi au dîner lors duquel ils découvri-
ront les spécialités d’Ardèche.
CFIA METZ DU 18 AU 20 OCTOBRE, PARC DES EXPOSITIONS DE METZLe CFIA a ceci d’intéressant qu’il est
organisé en régions, l’événement permet
par conséquent aux professionnels de
trouver des fournisseurs, prestataires et
équipementiers proches de chez eux.
Organisé tous les deux ans, le CFIA Metz
rassemble les acteurs de l’agroalimen-
taire de la région Grand Est. 140 métiers
seront représentés et 285 exposants
viendront présenter leurs produits dans
trois secteurs définis : les ingrédients &
les PAI, les équipements & procédés et
les emballages & conditionnements.
SALON PROFESSIONNEL DUCHOCOLAT DU 19 AU 21 OCTOBRE, PARC DES EXPOSITIONS, PARIS PORTEDE VERSAILLESLes amateurs et les professionnels du
chocolat seront réunis autour de ce pro-
duit. Tandis que les amateurs découvriront
ou redécouvriront les différentes saveurs
du chocolat, les professionnels pourront
s’enquérir de nouvelles techniques et des
nouveaux produits. Les professionnels du
secteur de tous horizons viendront
débattre des thématiques suivantes :
• Quel packaging pour séduire les
consommateurs ?
• Le chocolat et l’emballage, une
gourmandise vertueuse sur le plan
environnemental.
• « Sans sucres ? Avec plaisir ! » Inté-
rêt et fabrication de chocolats et
pâtisseries sans sucres nouvelle géné-
ration au goût exceptionnel.
• Les nouveaux usages du chocolat.
• Se développer à l’international :
stratégies et clés du succès.
• Le marché du chocolat en Chine :
panorama et perspectives.
• La journée mondiale du cacao et du
chocolat.
• Communiquer autrement ou émer-
veiller et surprendre avec des campagnes
de communication innovantes.
• Mise en vue, mise en bouche :
vitrines et merchandising au service
d’une expérience client inédite.
• Le parcours du chocolatier de la for-
mation au développement de son affaire.
FIE (FOOD INGREDIENTS EUROPE) DU 29 NOVEMBREAU 1ER DÉCEMBRE, PARISNORD VILLEPINTELes fournisseurs d’ingrédients du monde
entiers se retrouveront dans le nord de
Paris pour présenter leurs dernières
innovations produits. Les exposants pré-
senteront leurs innovations scientifiques
et le visiteur trouvera les principales ten-
dances du marché des ingrédients
alimentaires et les stratégies marketing
à adopter. Des conférences viendront
compléter la richesse des expositions.�
ACTUALITÉS
Bien connaître les tendances dumarché pour mieuxse développer
C’est la rentrée et avec elle, c’est l’activité des salons quireprend. Voici une sélection des événements professionnelsles plus importants du secteur, pour le dernier trimestre 2011.
Quelles sont les probléma-tiques des boulangers ?J. C. : Les industriels cherchent àobtenir des produits de qualité, de
façon constante. Ils doivent suivre le
pétrissage afin d’identifier le stade où
celui-ci est optimal, pour donner la
meilleure qualité de pâte et pouvoir
répéter l’opération à l’infini. La perfor-
mance technique résulte donc de la
mesure continue des caractéristiques
de la pâte : viscosité, élasticité, rhéo-
logie, etc. Les paramètres ainsi
obtenus conduisent à une correction,
puis à une standardisation des
réglages, pour une optimisation des
machines. L’autre problématique
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consiste à anticiper les modifications
des conditions de pétrissage engen-
drées, par exemple, par des qualités
de farine différentes.
Les artisans ont des préoccupations
de chef d’entreprise. Ils doivent être
productifs tout en assurant la sécurité
et la santé de leurs employés et en
respectant les règles d’hygiène.
Notre rôle tend à répondre à ces
problématiques en élaborant de nou-
veaux équipements visant à faciliter le
nettoyage des machines et à répondre
aux impératifs ergonomiques et de
sécurité. Ainsi, on a vu apparaître des
pétrins moins bruyants, des machines
plus hautes qui facilitent le décuvage,
Depuis combien de tempsavez-vous intégré le groupe VMI et enquoi consiste votre travail ?José Cheio : Je suis en poste depuis6 ans en tant que responsable du
Quelles seront, selon vous,les prochaines tendances en matièred’évolution des équipements ?J. C. : Les industriels devront mieux
maîtriser les mélanges, contrôler leur
évolution et les mesurer en temps
réel pour améliorer la productivité.
Pour vous donner un exemple d’appli-
cat ion machine, autrefois , les
mélangeurs avaient deux vitesses
standard, alors qu’aujourd’hui nous
disposons de machines à vitesses
variables. Les tests ont montré que,
pour une farine donnée, des vitesses
optimisées sur l’outil et la cuve peuvent
conduire à une meilleure et plus
rapide incorporation de l’eau. Après
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“C’est par empirisme et savoir-faire que les équipements ont évolué.”
L’homme que nous rencontrons aux 15 ans du Lempa est un homme enjoué.
Cet ingénieur en mécanique est en charge de l’amélioration des équipements du groupe VMI en termes de productivité,
d’hygiène, de sécurité et de santé des utilisateurs. Entretien avec un spécialiste de l’équipement en boulangerie.
“ Chaque année, ce sont 300 jours d’essaisqui ont lieu dans nos laboratoires. ”
(responsable du service recherche & développement chez VMI)
n° 150-17 • Septembre 2011 I 13
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INTERVIEW
cuisson, les pains ainsi produits sont
plus lourds. Donc, pour un même
poids après cuisson, les pains peuvent
être produits avec des pâtons plus
légers, d’où un gain de productivité.
Pour l’artisanat, notre rôle consistera
à faciliter le travail du boulanger et à
l’aider à comprendre ce qui se passe
dans le pétrin lors du pétrissage.
L’époque est à la tendance « verte »
avec des farines de moins en moins
modifiées, sans additifs ni amélio-
rants. Il faudra réfléchir à différentes
associations de farines ou à mélanger
autrement, pour limiter la variabilité
des ingrédients.
La maîtrise du mélange sera égale-
ment un axe pour aider le boulanger à
répondre à l’enjeu de nos sociétés
développées : la réduction de l’utilisa-
tion du sel, du sucre et des corps
gras.
De manière générale et pour répondre
à des problématiques d’hygiène, l’ave-
nir est à la réduction des zones de
rétention, à l’utilisation de matières
inoxydables et à la suppression des
corps creux.
Comment les identifiez-vous ?J. C. : Chaque année, ce sont 300jours d’essais qui ont lieu dans nos
laboratoires, sans compter les dépla-
cements chez nos clients. Chez VMI,
nous travaillons avec deux boulangers.
En plus du travail de recherche, ils
sont responsables des essais avant-
projets et de la mise en route de nos
machines chez le client. Dans ce
contexte, nous sommes proches de
notre clientèle et il est facile pour nos
hommes présents sur le terrain
de faire remonter l’information.
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Aujourd’hui, les meilleures utilisations
sont celles demandées par les utilisa-
teurs. Nos partenariats avec les
centres techniques et les unités de
recherche nous permettent égale-
ment d’anticiper les besoins plus en
amont.
Et l’efficacité énergétique,dans tout ça ?J. C. : Depuis le mois de juin, nous
sommes dans l’obligation d’appliquer
une directive européenne qui vise à
améliorer le rendement des moteurs
(directive Eup ; 2005/32/CE). Tradi-
tionnellement, les machines avaient
un moteur pour générer deux vitesses
et le rendement était médiocre.
À vide ou en charge, les besoins
énergétiques étaient quasiment
identiques. Grâce aux nouveaux
moteurs couplés à des variateurs de
vitesse, on génère une économie de
20 à 25 %.
La France est-elle bien posi-tionnée en matière de sécurité,d’hygiène, de santé et de productivitépar rapport aux autres pays euro-péens ?J. C. : Les industriels français répondenttous aux directives européennes, et
s’impliquent de plus en plus dans les
comités de normalisation. Mais il est
certain que les Allemands ont tou-
jours une longueur d’avance sur le
sujet, ce qui leur permet de peser
lourd dans la rédaction au niveau
européen.
Je voudrais insister sur le fait que les
industriels français font de gros efforts
pour répondre à l’accélération de la
normalisation. Les constructeurs
dépensent beaucoup d’énergie et se
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sentent beaucoup plus impliqués et
motivés que dans d’autres filières.
J’espère que cela incitera la clientèle
à acheter français.
Dans quel cadre faites-vousappel au Lempa ?J. C. : Le Lempa est un laboratoire
d’essais pour tous les fabricants. Dès
lors que nous sortons de l’offre com-
merciale et que nous avons besoin
d’un avis sans parti pris, nous faisons
appel au Lempa. Lorsque nous avons
élaboré le capot antipoussières, nous
avions besoin de démontrer que nous
réduisions bien les émissions, le
Lempa a assuré son rôle de contrô-
leur impartial. C’est grâce à des
structures comme celle-ci, sur
laquelle nous pouvons compter, que
nous sommes en mesure de satisfaire
nos clients.
Quelles sont, selon vous,les plus grandes avancées enmatière d’équipement ces dernièresannées ?J. C. : La fin des années 90 marque la
mise en conformité du parc machines
et l’apparition des normes produits qui
garantissent la sécurité utilisateur des
nouvelles machines. La mise à jour de
ces mêmes normes viseront désor-
mais à protéger au sens large la santé
de l’utilisateur (poussière, bruit, ergo-
nomie). ��
Propos recueillis par Emilie Rullier
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“ Aujourd’hui, les meilleures utilisations sont celles demandées par les utilisateurs. ”
Parce que la rédaction de Filière gourmandene voudrait pas que vous fassiez un fourpendant les fêtes de Noël, nous mettons lamain à la pâte en nous penchant sur ce que le marché a à vous proposer d'original enmatériel et ingrédients pour cette occasion.Christophe Roussel, Pierre Hermé et Yann Brysne mettent pas tous leurs œufs dans le mêmepanier. Ils ont accepté de nous livrer quelques-uns de leurs secrets (p.15). Mais parfois leschefs rendent aussi leurs tabliers pour devenirstagiaires (p. 20) ou sculpteurs de moules (P.17). Il paraît que l'on fait les meilleuressoupes dans les vieilles marmites, celan'empêche pas de changer de cuillère !
14 I n° 150-17 • Septembre 2011
BOULANGERIE - PATISSERIE
NOMADING - SNACKING www.fpg.comDossier réalisé par Renée Greusard
PIERRE HERMÉ Avec 20 boutiques réparties entre la France, l'Angleterre et
le Japon, le moins que l'on puisse dire de Pierre Hermé, le
pape du macaron, c'est qu'il a réussi. Créateur de maca-
rons depuis 1987, il doit son succès essentiellement à sa
riche créativité et sa recherche constante de nouveautés.
« En général, c'est le produit qui me fait réfléchir, ensuite je
crée dans ma tête, mais, à partir du moment où je prends
mon crayon, je sais généralement où je vais. Il peut ensuite y
avoir des discussions techniques, mais pour moi la création
n'est pas un processus démocratique. En dernier recours, il
faut qu'il n’y ait qu'une seule personne qui décide. »
Ce sont trois pâtissiers talentueux, tousmembres de l'association Relais dessertsinternationaux qui regroupe les plus grandsnoms de la pâtisserie mondiale. ChristopheRoussel, Pierre Hermé et Yann Brys ont ac-cepté de nous livrer quelques secrets deleur laboratoire.
n° 150-17 • Septembre 2011 I 15
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LES FOURNISSEURS QU'IL AIME : •Soza en EspagnePour ses fruits séchés. « La plupart du temps le problème
des fruits séchés, notamment avec la banane, c'est qu'ils
sont souvent très secs, immangeables. Ces fruits-là ont un
taux d'humidité bien meilleur. J'aime aussi beaucoup leurs
framboises lyophilisées. »
•Marcel Santini à Corté (en France)Pour ses orangettes. « Elles ont un vrai goût naturel. »
•PCB (en France)Pour leur moules. « Quand j'ai une idée de gâteau, il arrive
qu'ils me réalisent un moule. C'est du sur mesure, et ils nous
aident à travailler la finition. »
YANN BRYS Chef pâtissier de la maison Dalloyau depuis 10 ans où il est
chargé de la création des nouvelles gammes de pâtisseries,
Yann Brys a vu en mai son travail salué. Comme Thierry
Bamas et Guillaume Mabilleau, il a obtenu le prestigieux
titre de Meilleur Ouvrier de France grâce à sa
réalisation autour du thème « Les Jardins à la
française ». Il n'en a pas moins été disposé à
répondre aux questions de Filière Gour-
mande.
« J'aime travailler avec des fournisseurs pour
lesquels j'ai de l'affection. La fidélité et la
confiance sont des valeurs que je juge impor-
tantes. »
LES FOURNISSEURS QU'IL AIME : •La maison Lejeune Pour son thermomètre laser. « C'est un
Cela peut surprendre mais, quand l'on discute avectrois grands chefs comme Christophe Roussel, PierreHermé et Yann Brys (voir notre article « secrets dechefs »), on s'aperçoit que tous sont à un momentou un autre de leur carrière devenus fabricants demoules. Sculpteur entre deux entremets, Yann Brystravaille les formes qu'il souhaite d'abord sur de laplastiline, « une matière ressemblant à de la pâte à modeler », pour ensuite la transposer en silicone.Tout l'enjeu de cet effort est bien sûr de s'offrir toujours plus d'originalité, pour mieux se démarquerdes concurrents. « C'est une de nos forces », juge lechef pâtissier.
Exemple avec la célèbre « religieuse de rêve » géantede Dalloyau, qu'il a créée sur une idée originale de sapatronne qui avait un souvenir enchanté des gâteauxque l'on perçoit géants quand on est enfant. « Techniquement, c'était difficile de faire sortir unaussi gros chou d'un moule, et de plus la pâte àchoux est un produit aléatoire. Nous avons donc élaboré nous-mêmes un moule avec un trou, qui faitcheminée pour évacuer la vapeur. On a essayé plusieurs formes en PVC, mais il s'est révélé que dumétal téflonné était le plus approprié. C'est un travailqui nous a pris neuf mois ! »
Christophe Roussel, qui a déjà fabriqué lui-même desmoules, comme celui d'un buste féminin pour la fêtedes Mères, travaille, comme Pierre Hermé et YannBrys, main dans la main avec certains fournisseurs.« En ce moment, on est en étude avec Valrhona pourconstruire un moule de bûche qui permette d'avoirun coulis sur le dessus de l'entremets. » Une prestation dont le pâtissier explique qu'elle va de 800 à 1 000 euros.
• Cuisine du marché : 5 jours, du 26 au 30 septembre.
• Bases de l’hygiène et application de la méthode HACCP
(Hazard Analysis Critical Control Point ou Analyse des
Les stages de perfectionnement : apprendre et se renouveler
“ Les stages de perfectionnementpermettent aux participants de diversifier leurs compétences et de ne pas se reposer sur leurs acquis. ”
Il n'est jamais trop tard pour apprendre, et lesformations de professionnels connaissentun succès de plus en plus grand. Mais quelest leur intérêt ? Rencontres avec des professionnels de l'apprentissage.
dangers - points critiques pour leur maîtrise) : les 29 et
30 septembre et les 23 et 24 novembre.
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE LAPÂTISSERIE À YSSINGEAUX (HAUTE-LOIRE)• Pièces en chocolat et sucre (art et technique du sucre
tiré et coulé) : du 12 au 14 septembre, durée : 22 h.
• Vendre en situation difficile : les 26 et 27 septembre,
durée : 16 h.
• Bûches, entremets : du 12 au 14 septembre, durée : 22 h.
• Petits gâteaux de boutiques et salons de thé (bonnes
pratiques pour concevoir des petits gâteaux élégants) :
du 26 au 28 septembre, durée : 22 h.
• Noël tout en gourmandise (bonbons, confiseries, gâteaux
de voyage, bûches, desserts de salons de thé) : du 26 au
28 septembre, durée : 22 h.
• Chocolat et confiseries : du 3 au 5 octobre, durée :
22 h.
• Bûches : du 3 au 5 octobre (un programme de bûches
pour satisfaire tout type de clientèle), durée : 22 h.
• Bûches glacées et réductions glacées pour buffets : du
3 au 5 octobre, durée : 22 h.
• Vitrines de Noël (art de mettre en valeur vos produits de
confiserie et vos chocolateries) : les 3 et 4 octobre,
durée : 16 h.
• Gamme de Noël glacée : du 17 au 19 octobre, durée : 22 h.
• Sujets et bonbons chocolat pour Noël : du 24 au
26 octobre, durée : 22 h.
• Bûches et sorbets : les 7 et 8 novembre, durée : 16 h.
• Bûches tendance : du 14 au 16 novembre, durée : 22 h.
• Chocolat et confiserie de Noël : du 21 au 23 novembre,
durée : 22 h.
ÉCOLE DE VALHRONA • Macarons : les 24 et 25 octobre.
• Bonbons de chocolat : du 26 au 28 septembre.
• Glaces, sorbets et bûches glacées : du 10 au 12 octobre.
• Pièces chocolat artistiques : du 10 au 12 octobre.
• Petits fours secs et frais : du 17 au 19 octobre.
• Bonbons de chocolat : du 14 au 16 novembre. �
22 I n° 150-17 • Septembre 2011
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DANS NOTRE DERNIER NUMÉRO, nous vousprésentions le nouveau directeur du Lempa,Pierre-Tristan Fleury. Aujourd’hui, nous vousproposons la synthèse de trois projets derecherche du laboratoire, présentés à l’occasionde ses 15 ans. Un échantillon de la diversité descompétences du Lempa.
LE SEL DE MER POUR RÉDUIRELE TAUX DE SEL DANS LE PAIN ?... Les boulangers le savent, le sel a un
rôle essentiel tant dans la texture que
dans le développement des arômes
du pain. Après avoir passé en revue
les multiples fonctions du sel dans cet
aliment, Aude Yvon, ingénieur tech-
nico-commercial & marketing du
groupe Salins, a présenté les premiers
résultats d’une étude confiée au
Lempa, visant à étudier l’impact des
sels – fin séché, fleur de sel, gros sel –
sur les caractéristiques gustatives
d’une baguette de tradition. Le pre-
mier test s’est appliqué à mettre en
évidence les différences entre sel de
mer et sel raffiné. Il apparaît très clai-
rement que les consommateurs
différencient de façon significative les
Le 16 juin dernier, le Lempa fêtait ses 15 anset, à cette occasion, le laboratoire de recherche etd’analyses ouvrait ses portes aux journalistes et auxacteurs de la filière. Au programme, visites, conférences etateliers. Récit d’une journée bien remplie.
n° 150-17 • Septembre 2011 I 23
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RECHERCHE &DÉVELOPPEMENT
Le Lempa : 15 ans d’expertisedeux produits et 65 % d’entre eux ont
une préférence marquée pour le pain
au sel de mer. Des tests comparant
les différentes granulométries de sels
– fin séché non traité Saunier de
Camargue, fleur de sel Saunier de
Camargue et gros sel séché non traité
Saunier de Camargue – dans le pain ont
démontré un net intérêt des consom-
mateurs pour la baguette à la fleur de
sel. Ils ont jugé son goût, sa texture, sa
couleur et d’une façon générale son
appréciation globale meilleurs que la
baguette fabriquée à base de gros sel de
mer, suivie de la baguette au sel fin.
Cette préférence du consommateur
pourrait s’expliquer par la richesse en
minéraux de la fleur de sel, la forme
et/ou la taille des cristaux. « Le surcoût
entre un pain à la fleur de sel et un pain
au sel raffiné est d'environ 2 cen-
times/baguette. Sachant que 65 % des
consommateurs sont prêts à payer plus
cher un produit à la fleur de sel comparé
à un produit classique. Ce surcoût est lar-
gement compensé par la valorisation du
pain à la fleur de sel », témoigne Aude
Yvon. Si ces résultats ne constituent
qu’un début de réflexion, ils sont encou-
rageants dans la lutte pour la réduction
de sel grâce au sel de mer. Les tests
devraient se poursuivre et porter sur
d’autres catégories d’aliments.
VERS UNE ASCENSION DESARÔMES NATURELSLes arômes n’échappent pas à la règle
Un arôme est un mélange d’huiles essentielles et/ou de molécules (syn-thétiques ou naturelles) sur solvants (alcool, propylène glycol,triacétine…).Un arôme naturel contient seulement des substances naturelles, obte-nues par biosynthèse, par procédé enzymatique ou par fermentation. Lesmolécules ou matières premières utilisées ne proviennent pas du fruitlui-même, mais d’un fruit tiers. Un arôme naturel de fruit X provient uniquement de ce fruit X par infu-sion, extraction, distillation ou concentration. Il est à noter que la matièrepremière servant à extraire provient du fruit X. Une préparation aromatisante est un mélange de molécules synthétiséeschimiquement et naturellement.
dances : le temps est à la naturalité, à
la santé et à l’environnement. Ainsi, la
majorité des lancements de produits
de BVP mis sur le marché est sans
additif et sans conservateur, à ten-
dance biologique et éthique, et cette
progression ne faiblit pas depuis
2006. Si un tiers des lancements sont
des saveurs nature, le chocolat
conserve une place de choix, suivi loin
derrière et dans l’ordre par les fruits
secs, les fruits, les baies et les
agrumes. « Les tendances observées
sont cohérentes avec les ventes de
“ Renforcer le savoir-faire de la profession au travers
LES ALTERNATIVES AUXACIDES GRAS TRANS ET ÀL’HUILE DE PALME Michel Laventurier, responsable qua-
lité et développement pour le groupe
Vandemoortele France, a développé la
problématique des acides gras trans
(AGT) et de l’huile de palme, en
présentant pour chaque cas les alter-
natives envisageables.
Derrière le terme barbare d’AGT se
cache une configuration spatiale spé-
cifique – trans – (opposée à la
configuration cis) d’une molécule
d’acide gras partiellement hydrogé-
née, configuration pour le moins
nocive pour notre santé puisqu’elle
augmente fortement la quantité de
mauvais cholestérol et en diminue le
bon. Les AGT trouvent leur origine lors
de la biohydrogénation (comprendre
l’hydrogénation naturelle) d’une molé-
cule d’acide gras dans l’estomac des
ruminants, ce sont les AGT que l’on
retrouve dans le beurre, le lait ou le
fromage ; par hydrogénation indus-
trielle, c’est le cas de la margarine, et
enfin par le raffinage des huiles.
Si l’on veut limiter à 5 % les AGT dans
la margarine, il est possible d’utiliser
des matières grasses partiellement
hydrogénées. En revanche, pour une
margarine à 2 % d’AGT, on utilisera des
graisses fractionnées (en particulier la
stéarine de palme, partie la plus dure
du palme obtenue par procédé phy-
sique) ou des huiles et des graisses
totalement hydrogénées. On souli-
gnera qu’il est impossible d’obtenir de
la margarine sans AGT.
L’huile de palme est un produit très
rentable, mais sa production menace
les forêts primaires, en particulier en
Indonésie et en Malaisie. L’une des
alternatives serait donc l’utilisation
d’huile de palme durable ou RSPO –
Roundtable on Sustainable Oil – pro-
duite sur des parcelles non boisées
et non utilisées. Autre solution, l’uti-
lisation de beurre, mais son prix se
révèle plus élevé que celui de la mar-
garine, et le beurre présente des
caractéristiques peu favorables : cho-
lestérol, 4 à 6 % d’AGT, teneur en
acides gras saturés élevée, diffé-
rence de qualité de produit entre
l’hiver et l’été et une fonctionnalité
moins performante pour les feuille-
tages ou les croissants. Cette option
est donc peu favorable. Quant aux
matières grasses animales, comme le
suif ou le saindoux, elles ont été lar-
gement entachées par des scandales
alimentaires majeurs : crise de la
dioxine et vache folle.
Les huiles exotiques répondent à
toutes les exigences, mais coûtent
très cher et leur disponibilité est limi-
tée. L’huile de coprah contient une
très haute teneur en acides gras satu-
rés et son dosage est limité dans la
margarine. Si l’on prend comme alter-
native d’autres huiles liquides, les
graisses qu’elles contiennent devront
être totalement hydrogénées pour
supprimer la présence d’AGT. �
Propos recueillis par Emilie Rullier
“ Le marché des arômes a cette particularité
d’être très subjectif. ”
n° 150-17 • Septembre 2011 I 25
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RECHERCHE &DÉVELOPPEMENT
Des produits plus sains et plus créatifs
PNNS 1 ET 2
La mise en place du PNNS (Plan national nutrition santé) par le ministère de la Santé a été un élémentmoteur pour inciter les acteurs de la BVP à développer de nouveaux produits. L’objectif : améliorer l’état de santé de lapopulation française en optimisant les habitudes alimentaires de la population. Ce plan a manifestement porté ses fruitspuisque, depuis 2005, l’axe santé a le vent en poupe dans le secteur de la BVP.
l a montée de l’obésité et des
préoccupations santé (aug-
mentation du cholestérol et
des maladies cardiovasculaires) ont
fait réagir le ministère de la Santé qui
a créé le PNNS 1 en 2001. Le but :
améliorer la santé publique et créer un
impact nutritionnel suffisant pour agir
à long terme sur la morbidité et la
mortalité. Pour ce faire, un certain
nombre de recommandations ont été
définies, notamment : augmenter la
consommation de fruits et légumes,
de glucides et surtout de fibres, dimi-
nuer l’apport journalier en graisses,
ralentir l’évolution de l’obésité et du
surpoids.
En 2005, le PNNS 1 arrive à échéance
et, en avril de la même année, l’Afssa
édite un rapport sur les risques et
bénéfices pour la santé des acides
gras trans (AGT) apportés par les
aliments. Elle précise que la consom-
mation des AGT qui dépasse 2 % de
l’apport énergétique total est associée
à une augmentation significative des
risques de maladies cardiovasculaires.
Les viennoiseries, pâtisseries, barres
chocolatées, biscuits et autres pro-
duits de panification représentant la
deuxième source d’AGT et ayant un
faible intérêt nutritionnel. L’Afssa
recommande de réduire leur consom-
mation de 30 %. En parallèle, le
gouvernement souhaite réduire les
apports de sel en France. L’Afssa fait
une recommandation sur l’incorpora-
tion de sel dans la pâte à pain : passer
de 24 à 18 g de sel/kg de farine. Il
s’agit d’une réduction progressive,
programmée sur 5 ans, ayant été
atteint en 2007.
Face à ce contexte, le pôle Innovation
technologique de l’INBP décide de
mener une étude « sel » auprès des
boulangers de la Haute Normandie.
L’objectif est de sensibiliser les pro-
fessionnels sur l’intérêt de diminuer le
taux de sel dans le pain et de les inci-
ter à s’inscrire dans cette démarche.
Ces recommandations constituent un
réel défi pour l’industrie alimentaire.
La nutrition et la santé sont donc au
cœur de l’innovation. D’ailleurs, en
2005, 4 000 innovations produits affi-
chaient une tendance santé/bien-être
selon la base mondiale Innova. Les
acteurs de la BVP revoient leurs for-
mulations et recherchent des axes de
différenciation tout en conservant la
dimension moelleuse et gourmande
des produits. Ils réduisent les teneurs
en sucre et en matières grasses ou
incorporent des lipides qualité ayant
un effet favorable pour la santé
(ex. : huile de lin, de colza, sources
d’oméga 3). Ils optent également pour
le fruit santé à la mode : la cranberry.
UN NOUVEL ASPECT CRÉATIF Même si le consommateur est préoc-
cupé par son capital santé, il
recherche également plus de « fun »
au quotidien à travers l’axe plaisir. La
réponse se traduit par des produits
ludiques. Kellogg’s sort les Coco Pops,
premières céréales en forme de paille
permettant de boire du lait. Quant à la
société Doggy Caffé, elle propose
« Doggy », le premier sandwich monté
sur bâtonnet. Par ailleurs, le consom-
mateur est en quête de goûts anciens
et nouveaux. L’arrivée du thé matcha
en confiserie et pâtisserie répond à la
demande. En chocolaterie, la grande
nouveauté est le chocolat de couver-
ture salé et épicé. Il répond à de
nouveaux modes de consommation et
permet d’accompagner des mets
salés. Valrhona sort « Xocopili ». En
boulangerie, le niveau de gamme
monte d’un cran, avec des produits
fabriqués à l’ancienne. C’est le retour
du pain au levain. Les Moulins Bour-
geois proposent « La Paume », pain au
“ En 2005, 4 000 innovations produits affichaient une tendance santé/bien-être selonla base mondiale Innova. ”
sont à votre écoute pour relayer vos informations aux professionnels de notre filière.
Dès aujourd’hui, préparez également votre communication pour Europain 2012.
PRODUITS
Le nouveau produit de Bridélice est
une crème avec une texture mousse à
double usage culinaire. À froid, la tex-
ture est aérienne, tandis qu’à chaud la
mousse devient fondante pour réaliser
des sauces fines et des nappages. Le
produit contient 19 % de matières
grasses.
Bridélice �
Nouvelle recette de brioche
l a société Mussana a élaboré Micro-tronic®, une nouvelle gamme demicro-appareils de production de
crème Chantilly et ses dérivés, qui présentel’avantage de prendre un minimum de place.Avec quatre capacités disponibles – 2, 4, 6 et12 litres –, ces appareils en Inox produisentjusqu’à 300 l/h de crème Chantilly, de crèmefouettée, de desserts glacés et de fontainebleau. Les robinets de distribution de crème sont réfrigérés jusqu’àla douille de sortie et sont équipés d’un portionnaire pour quatre quanti-tés différentes et réglables, en bénéficiant d’un double tirage continu oumanuel et d’une pompe centrifuge renforcée. Le réglage du froid estautomatique en fonction de la température ambiante. Le nettoyage pren-dra une dizaine de minutes et est automatique. Mussana �
Microtronic®
n° 150-17 • Septembre 2011 I 29
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La marque Catherine a développé une nouvelle préparation
pour brioches. Ce mix 50/50, qui intègre déjà la matière
grâce nécessaire, développe une saveur légèrement sucrée et
le beurre est relevé d’une pointe de vanille. La marque affirme
que les brioches se développent
correctement même en cas de sur-
pétrissage, de sur-fermentation ou
de surhydratation. La durée de
conservation est estimée jusqu’à 5
jours dans un sachet en plastique.
Catherine �
Vitrines réfrigéréesRoller Grill a sorti de nouvelles vitrines réfrigérées négatives RDn
60. Ces vitrines disposent d’un système de réfrigération ventilée
pour une température homogène réglable de – 5 °C à – 18 °C, d’un
réglage précis de la température et des cycles de dégivrage grâce
au thermostat électronique, d’un triple vitrage avec gaz argon, d’un
groupe frigorifique Tecumseh France avec gaz frigorigène R404A.
Le tout disponible en Inox, doré et anthracite. Roller Grill �
Galbani Professionale a édité un livret de
recettes de 12 desserts : tiramisu abricot,
cheese cake à l’italienne, saint-honoré à l’ita-
lienne poire coulis de chocolat, toutes à base
de la préparation pour tiramisu Galbani. Ce
produit contient 65 % de mascarpone et doit
être placé au frais pour obtenir une texture
adéquate, il suffira ensuite de la faire foison-
ner entre 3 et 6 minutes au batteur.
Studio Leroy �
Poudre de cacaonoire extrême
DeZaan D11EB, derrière ce nom un peu
barbare se cache le dernier-né de la
gamme de poudres d’ADM. Ce produit
a la particularité de posséder « la cou-
leur la plus intense du marché » et
permettra à ses utilisateurs de rehausser
la couleur et les arômes des applica-
tions comme les crèmes glacés, les
biscuits, les gâteaux, les enrobages et
les fourrages par exemple. ADM �
Les Folies Diluzzi sont une gamme
de desserts glacés qui combinent
glace et fruits à la fois. Le principe
est le suivant : les fruits sont évidés
et leur pulpe sert à confectionner la
glace. Le tout est ensuite utilisé
pour garnir le fruit. Le résultat est
esthétiquement très réussi et nous
ne doutons pas que les papilles s’en
voient tout aussi comblées. On aura
le choix entre plus de 20 produits différents parmi lesquels la pêche, la pomme, la
fraise, le kiwi, etc.
Aucune manipulation spécifique n’est nécessaire, le produit devra être servi quelques
minutes après sa sortie du congélateur. Durée de conservation : 12 mois.
Les Folies Diluzzi �
Recettes de tiramisu
Des glaces et des fruits
Mousse decrème légère
Grâce aux pluies des mois de juin et de juillet, la séche-
resse en Europe a été moins dévastatrice que prévu. La
production de blé 2011 s’élève à 33,6 millions de tonnes
contre 35,7 l’année dernière. Soit une baisse de 6 % alors
que les estimations les plus pessimistes prévoyaient 31 millions de
tonnes. La catastrophe a donc été évitée, même si la situation n’est
pas homogène selon les régions.
Les pluies n’ayant pas touché les cultures au même
stade de développement sur tout le territoire, les ren-
dements sont disparates. Dans le Sud, nous avons
enregistré une baisse de 15 à 18 % des rendements
par rapport à l’année dernière, alors que, dans le
Nord, les chiffres étaient meilleurs. Nous estimons
la baisse dans ces régions à moins de 5 %.
La qualité des blés récoltés juste avant les pluies de juillet – au sud
de la région Champagne-Ardenne et de Paris – se révèle bonne,
avec un poids spécifique élevé de plus de 80 kg/hectolitre.
Mi-juillet, la pluie s’invite de nouveau sur le territoire et, si nous
n’avons pas de chiffres officiels, nous estimons à 10 % la quantité
de blé abîmé par ces pluies. Les régions les plus touchées sont
celles situées près de Chartres, la Bourgogne et la Haute-Marne.
Dans ces zones, on observe une qualité des blés dégradée, avec une
baisse du poids spécifique et une baisse de l’indice d’Hagberg.
En Europe, la situation est globalement semblable. Ce sont
128,4 millions de tonnes qui ont été récoltées cette année, contre
131 millions l’année dernière. À titre indicatif, en 2008, on comptait
140 millions de tonnes. Les chiffres sont donc nettement à la baisse.
Comme en France, la récolte en Grande-Bretagne n’est pas excep-
tionnelle, mais il ne s’agit pas là non plus d’une catastrophe. En
Allemagne, où les pluies ont perduré avec pour conséquence de frei-
30 I n° 150-17 • Septembre 2011
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BENOÎT LABOUILLEdirecteur général d’Offre & Demande Agricole
ner les récoltes et de dégrader la qualité, la production est de
23 millions de tonnes cette année contre 25,2 millions en 2010.
En Ukraine, la situation est plus mitigée. Alors que le pays produisait
40 % de blé fourragé et 60 % de blé meunier, ces chiffres se sont inver-
sés cette année. Par ailleurs, le pays n’est pas présent à l’exportation
après avoir opté pour un système de taxation qui se répercute par une
baisse des prix à l’intérieur du pays.
Autre fait remarquable, la Russie a d’ores et
déjà exporté une quantité de blé considérable :
5 millions de tonnes. Si la tonne de blé russe
s’est échangée à 240 dollars en début de cam-
pagne, elle a atteint 295 dollars début
septembre.
Pour toutes ces raisons, le contexte du marché
du blé s’est considérablement alourdi.
Parallèlement, depuis la mi-juillet, c’est le marché du maïs améri-
cain qui souffre. La chaleur persistante durant la floraison des épis
de maïs a fortement fait baisser les estimations de rendement.
Vendu 185 euros la tonne en juin, il a atteint 210 euros début sep-
tembre. Aujourd’hui, le maïs américain se trouve être aussi cher
que le blé américain (FOB golfe du Mexique, le maïs est à 222 €/t
alors que le blé tendre d’hiver n’est qu’à 212 €/t) ou européen
(215 euros la tonne au 31/08/2011) et plus cher que le blé russe
(204 €/t). Conséquence, le bétail initialement nourri au maïs
devrait, si la situation perdure, être amené à consommer du blé.
Dans la mesure où les stocks mondiaux de blé ne se reconstituent pas,
le maïs apparaît comme un vrai moteur pour le prix du blé.
Les prochains indicateurs à suivre seront les chiffres du blé de prin-
temps américain et canadien. �
Propos recueillis par Émilie Rullier
33,6 millions de tonnes de blé
produites en 2011
Au printemps, la sécheresse a fait craindre le pire tant d’un point de vue de la quantitéque de la qualité des blés. Avec les pluies du début de l’été, la situation semble moins catastrophique.Le point avec Benoît Labouille, directeur général d’Offre & Demande Agricole, cabinet de conseil engestion du risque des prix.
“La catastrophe a été évitée. ”
n° 150-17 • Septembre 2011 I 31
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Matières premières
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L'ingrédient en mouvement• Améliorants et correcteurs de panification• Mixes et premixes pain, viennoiserie• Ingrédients céréaliers, malts torréfiés• Ingrédients technologiques, enzymes
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