Chers Amis, Notre association poursuit sa montée en puissance. Désormais, une fois par trimestre, Toulouse Avenir organisera une conférence - débat publique sur un thème municipal. Ces réunions, autour d’invités et d’experts extérieurs, permettront de mettre en valeur les travaux d’analyse et de réflexion de nos commissions thématiques. Elles ont également vocation à préparer le futur Projet de l’actuelle Opposition municipale pour la prochaine échéance de 2014. Le 4 octobre dernier, à l’occasion de la première de ces conférences sur le thème de l’écologie et du développement durable, autour de Martine Susset, nous recevions en qualité de « grands témoins » l’astronaute Philippe Perrin et Elisabeth Toutut, directrice d’hôpital. Pour la deuxième, le mercredi 14 décembre prochain, nous accueillerons Bernard Belloc, Conseiller du Président de la République à l’enseignement supérieur et à la recherche. Vous trouverez une invitation en dernière page de cette Lettre. Nous vous y attendons nombreux ! Pendant que nous préparons l’avenir, l’immobilisme est toujours de mise à Toulouse. Cependant, soucieuse de se montrer au travail, la municipalité a récemment annoncé à grand renfort de communication ce qu’avaient conclu l’architecte Juan Busquets et ses équipes, mandatés par la Ville pour penser l’évolution de notre centre-ville. Son réaménagement complet y est évoqué au travers d’une multiplication d’annonces, appuyées par la publication de quelques « vues d’artistes » toujours alléchantes. Mais, après ces longs mois de travail et de réflexion, après tant d’attente, je suis surpris de ne voir annoncé au fond… que ce que nous proposions dès la campagne de 2008 : le réaménagement des berges de la Garonne ! Ainsi pourrait-on presque résumer le « travail » de la municipalité actuelle par la formule suivante : ce que nous appelions en 2008 « rendre la Garonne aux Toulousains », s’appelle désormais aujourd’hui « Toulouse ne tournera plus le dos à la Garonne ». Une grande innovation sémantique qui ne permet toutefois pas d’échapper à la question : quand cela se fera-t-il ? Malgré la très large communication faite autour de ce travail, la municipalité de donne aucune réponse à cette question! Peut-être est-ce la seconde question qui se pose, celle du financement, qui explique ce silence... Car, si depuis 3 ans l’immobilisme dans la réalisation de nombreux projets domine au Capitole, on y a laissé filer les dépenses de fonctionnement. Dans les années 90, Dominique Baudis avait fait le choix du désendettement complet de la ville, voie que j’avais opiniâtrement poursuivie. L’actualité nationale et internationale, avec la crise de la dette souveraine (qui inclut la dette des collectivités locales) nous rappelle combien nous avions fait des choix judicieux. Ainsi, sans intérêt d’emprunt à rembourser chaque année, Toulouse était devenue l’agglomération qui investissait le plus par habitant en 2008. Aujourd’hui l’investissement annuel est en chute libre : à la Ville, il a diminué de 35% de 2009 à 2010 ! L’autofinancement à quant à lui diminué de 20% sur la même période, laissant place à… l’endettement de la Communauté urbaine ! 550 millions d’emprunt sont annoncés pour la période 2010-2014 au Grand Toulouse ! Le saviez-vous ? L’évocation de ces deux sujets, l’immobilisme et la mauvaise gestion, comme beaucoup d’autres dont j’ai eu l’occasion de parler ici même, en Conseil municipal ou quotidiennement sur mon blog, m’invitent à accentuer mon travail et mon engagement pour notre ville. Alors que la situation de notre ville se dégrade, la voix de Toulouse est aujourd’hui bien timide dans le Grand Sud, à Paris et à l’Assemblée Nationale : je veux lui donner une nouvelle force ! C’est pourquoi j’ai décidé d’être candidat aux prochaines élections législatives de Juin 2012 dans la 3ème circonscription de Toulouse. De longue date, je suis attaché à ce territoire : avec ma famille, j’y vis depuis 20 ans et, à deux reprises, j’y ai été élu Conseiller général. Député, je favoriserai les projets des quartiers toulousains (St Etienne, Carmes, St Michel, Busca, Pont des Demoiselles, La Terrasse, Montaudran, Cité de l’Hers, Côte Pavée) et des communes de l’agglomération (Balma et communes autour) ou rurales (canton de Verfeil) qui forment cette nouvelle circonscription. En attendant de vous retrouver en janvier-février dans vos quartiers autour de la traditionnelle Galette des Rois, qu’il me soit permis de revenir au moment présent, celui de cette fin d’année et de Noël qui approchent : je vous souhaite d’excellentes fêtes à vous tous et à vos proches. Jean-Luc Moudenc Président de Toulouse Avenir
Newsletter N°13 de Toulouse Avenir Novembre - Décembre 2011
Welcome message from author
This document is posted to help you gain knowledge. Please leave a comment to let me know what you think about it! Share it to your friends and learn new things together.
Transcript
Chers Amis, Notre association poursuit sa montée en puissance. Désormais,
une fois par trimestre, Toulouse Avenir organisera une
conférence - débat publique sur un thème municipal. Ces
réunions, autour d’invités et d’experts extérieurs, permettront
de mettre en valeur les travaux d’analyse et de réflexion de
nos commissions thématiques. Elles ont également vocation à
préparer le futur Projet de l’actuelle Opposition municipale
pour la prochaine échéance de 2014.
Le 4 octobre dernier, à l’occasion de la première de ces
conférences sur le thème de l’écologie et du développement
durable, autour de Martine Susset, nous recevions en qualité
de « grands témoins » l’astronaute Philippe Perrin et Elisabeth
Toutut, directrice d’hôpital. Pour la deuxième, le mercredi 14
décembre prochain, nous accueillerons Bernard Belloc,
Conseiller du Président de la République à l’enseignement
supérieur et à la recherche. Vous trouverez une invitation en
dernière page de cette Lettre. Nous vous y attendons
nombreux !
Pendant que nous préparons l’avenir, l’immobilisme est
toujours de mise à Toulouse. Cependant, soucieuse de se
montrer au travail, la municipalité a récemment annoncé à
grand renfort de communication ce qu’avaient conclu
l’architecte Juan Busquets et ses équipes, mandatés par la
Ville pour penser l’évolution de notre centre-ville. Son
réaménagement complet y est évoqué au travers d’une
multiplication d’annonces, appuyées par la publication de
quelques « vues d’artistes » toujours alléchantes.
Mais, après ces longs mois de travail et de réflexion, après tant
d’attente, je suis surpris de ne voir annoncé au fond… que ce
que nous proposions dès la campagne de 2008 : le
réaménagement des berges de la Garonne !
Ainsi pourrait-on presque résumer le « travail » de la
municipalité actuelle par la formule suivante : ce que nous
appelions en 2008 « rendre la Garonne aux Toulousains »,
s’appelle désormais aujourd’hui « Toulouse ne tournera plus
le dos à la Garonne ». Une grande innovation sémantique qui
ne permet toutefois pas d’échapper à la question : quand cela
se fera-t-il ?
Malgré la très large communication faite autour de ce travail,
la municipalité de donne aucune réponse à cette question!
Peut-être est-ce la seconde question qui se pose, celle du
financement, qui explique ce silence... Car, si depuis 3 ans
l’immobilisme dans la réalisation de nombreux projets domine
au Capitole, on y a laissé filer les dépenses de fonctionnement.
Dans les années 90, Dominique
Baudis avait fait le choix du
désendettement complet de la ville, voie
que j’avais opiniâtrement poursuivie.
L’actualité nationale et internationale, avec la crise de la dette
souveraine (qui inclut la dette des collectivités locales) nous
rappelle combien nous avions fait des choix judicieux. Ainsi,
sans intérêt d’emprunt à rembourser chaque année, Toulouse
était devenue l’agglomération qui investissait le plus par
habitant en 2008. Aujourd’hui l’investissement annuel est en
chute libre : à la Ville, il a diminué de 35% de 2009 à 2010 !
L’autofinancement à quant à lui diminué de 20% sur la même
période, laissant place à… l’endettement de la Communauté
urbaine ! 550 millions d’emprunt sont annoncés pour la
période 2010-2014 au Grand Toulouse ! Le saviez-vous ?
L’évocation de ces deux sujets, l’immobilisme et la mauvaise
gestion, comme beaucoup d’autres dont j’ai eu l’occasion de
parler ici même, en Conseil municipal ou quotidiennement sur
mon blog, m’invitent à accentuer mon travail et mon
engagement pour notre ville.
Alors que la situation de notre ville se dégrade, la voix de
Toulouse est aujourd’hui bien timide dans le Grand Sud, à
Paris et à l’Assemblée Nationale : je veux lui donner une
nouvelle force !
C’est pourquoi j’ai décidé d’être candidat aux prochaines
élections législatives de Juin 2012 dans la 3ème
circonscription de Toulouse. De longue date, je suis attaché à
ce territoire : avec ma famille, j’y vis depuis 20 ans et, à deux
reprises, j’y ai été élu Conseiller général.
Député, je favoriserai les projets des quartiers toulousains
(St Etienne, Carmes, St Michel, Busca, Pont des Demoiselles,
La Terrasse, Montaudran, Cité de l’Hers, Côte Pavée) et des
communes de l’agglomération (Balma et communes autour)
ou rurales (canton de Verfeil) qui forment cette nouvelle
circonscription.
En attendant de vous retrouver en janvier-février dans vos
quartiers autour de la traditionnelle Galette des Rois, qu’il me
soit permis de revenir au moment présent, celui de cette fin
d’année et de Noël qui approchent : je vous souhaite
d’excellentes fêtes à vous tous et à vos proches.
Jean-Luc Moudenc
Président de Toulouse Avenir
Cocasse. La scène se déroule lors de l’inauguration de la 67ème édition de la foire de la Colombette. A l’issue du traditionnel cortège, élus, commerçants et riverains se retrouvent place Saint-Aubin devant la stèle du monument aux morts. Place aux discours. Et c’est sur un parvis jonché de déjections canines, qu’Isa-belle Hardy, maire-adjoint du quartier prend la parole pour vanter la réussite du «défi propreté »… Déjà amusés par la situation, les personnalités présentes n’auront finalement pu se retenir de rire, quand celle-ci a évoqué l’interdiction de consommer désormais de
l’écosystème urbain ! Mais, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts à Toulouse... La présidence de Tisséo a été brutalement reprise par Pierre Cohen, et plus récemment, le plan de dépla-cements urbains (PDU) s’est élaboré dans un climat de défiance à leur égard. Désormais relégués à la promotion de gadgets écolos tels que les trottoirs générant de l’électricité pour éclairer un lampadaire ou l’essai de nouveaux solvants bio pour décoller les chewing-gums des trottoirs, on n’aura pas entendu une seule voix verte s’émouvoir officiellement du
carnage écologique provoqué par les travaux du square du Général de Gaulle derrière le Capitole. A cette occasion, ce sont des dizaines d’arbres anciens, souvent des essen-ces rares, qui ont été décapi-tés ! La défense de la biodiversité semble avoir un prix à Toulouse : celui des indemni-tés de mandat...
l’alcool sur la voie publique dans l’hyper centre. La raison ? En arrière plan : un groupe de gens, bouteilles de bière à la main, visiblement alcoolisés, se mettent à crier et renverser une poubelle ! Une jolie preuve d’efficacité pour l’action municipale...
Mais où sont les Verts ? On se souvient du début de mandat municipal en fanfare pour les Verts, prenant la tête de Tisséo, qui avaient voix au chapitre sur beaucoup de sujets, et qui avaient même obtenu que l’on ne faucha plus l’herbe des ronds points pour préserver l’équilibre de
A Toulouse, c’est la liberté créative qu’on brise ! Cela s’appelle une reprise en main politique, une opération de contrôle, ou en d'autres termes du
verrouillage politique. A coup de nominations de personnalités culturelles politiquement proches du
pouvoir municipal en place qui viennent souvent d’autres régions, c’est une entreprise politique subtile
mais systématique, hypocrite car non avouée, qui ne suscite pourtant pas les cortèges d’indignations que
les tenants d’une certaine pensée savent pourtant si bien organiser quand de telles décisions émanent
d’un pouvoir d’un autre bord…
C'est ainsi la décision autoritaire d'anticiper le départ à la retraite du directeur fondateur du Musée d’art
contemporain des Abattoirs, Alain Mousseigne, et la mise à l’écart simultanée de son directeur
artistique, Pascal Pique. Cette annonce participe d’un mouvement engagé par la municipalité envers des
institutions culturelles. Elle vient s'ajouter à la liste relative à cette épuration qui n’a cessé de s’allonger
depuis trois ans. Retour sur quelques unes de ces opérations.
En 2009, tentative de vassalisation de Rio Loco. Là, la protestation des milieux culturels fit reculer
les maitres du Capitole. Plus tard, le départ en retraite de la directrice fondatrice devait résoudre la
question par une nomination extérieure…
Ce fut ensuite, épisode spectaculaire, la démission de Didier Carette à qui «on» avait fait comprendre
qu’il ne serait pas renouvelé à la tête du prestigieux Théâtre Sorano. Depuis, une régie, opérant une
gestion municipale directe pilote un ensemble improbable réunissant le Sorano orphelin et le Théâtre
Jules Julien dont le directeur est décédé, dans l’attente d’un incertain projet culturel, le tout sous la
houlette d’une nouvelle venue-nommé…
Au grand Théâtre du Capitole, le corps de ballet s’est passé des services pourtant remarquables jusque
là rendus par Nanette Gluchak, toujours au profit d’une nouvelle nomination.
Quant à beaucoup de scènes privées, la diminution de la subvention municipale fragilise les théâtres toulousains pourtant si
appréciés d’un public qui a depuis des lustres assuré leur succès.
Directeur du muséum, Jean-Francois Lapeyre a été vaincu par une implacable maladie, après avoir tu ce qu’il vivait depuis le
changement municipal et dont parle Alain Mousseigne dans la presse : « la fin de carrière…ternie et gâchée »
A quoi a donc servi cette parodie que furent les « Assises de la Culture » ?
Aujourd’hui, le monde culturel toulousain déchante. La qualité culturelle recule au profit du copinage politique et du saupoudrage
calculé des subventions aux associations. Le projet culturel de la ville s’estompe pour céder le pas à la volonté d’un système
politique qui veut tout cadenasser.
Et nous, plus que jamais, nous défendons les valeurs de liberté et de responsabilité, liberté de création, responsabilité dans la
gestion des lieux, autonomie de la culture vis-à-vis du pouvoir politique local, respect indéfectible de la diversité et des différences
politiques.
Tel était le thème que s’était
choisi Toulouse Avenir
pour sa première conférence
-débat bimensuelle, le 4
octobre dernier, salle du
Sénéchal, avec comme
invités, Philippe Perrin,
astronaute, et Elisabeth
Toutut, Conseillère Munici-
pale et Communautaire,
Directrice adjointe du CHU de Toulouse en charge du suivi des
opérations et du développement durable. Deux « grands témoins »
qui, forts de leur expérience, s’étaient donné d’apporter au débat,
pour l’un un regard particulier sur l’état de notre planète, pour
l’autre l’exemple d’une politique éco-responsable au sein d’une
grande collectivité.
Le sujet avait été préparé par la commission Environnement
Développement durable que préside Martine Susset et a été
déroulé suivant 4 grands thèmes : Energie (Bernard Tatry),