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News Mili
Semaine . 12 / 34
Recherches et mise en page par
Je ne juge pas… je livre, sommairement triés, les media tels
qu’ils sont… à chacun de faire son opinion.
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Planification des Thèmes & Sujets
1– Lois & Décrets b)– Mer 2– Nécrologies & Mémoires c)–
Aviation 3– Décorations & Commémorations d)- Gendarmerie 4 –
Autorités & Etats-Majors e) – Service de Santé 5 – Opex &
Zones de conflits 8 – France : Armements & Industries 6 –
Défense de par le Monde 9 – Le Monde : Modernisations &
Equipements 7 – Nos Armées 10 – Rubriques divers (Sports,
Conférences, etc
a) – Terre 11 – Livres & Publications
1 – Lois & Décrets
JORF n°0193 du 21 août 2012 JOURNAL OFFICIEL "LOIS ET DECRETS"
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE 1 Arrêté du 20 août 2012 portant
nomination à la Présidence de la République
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296124&dateTexte=&categorieLien=id
MINISTERE DE LA DEFENSE 49 Décret du 20 août 2012 portant
affectations d'officiers généraux
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296585&dateTexte=&categorieLien=id
50 Décret du 20 août 2012 portant affectations d'officiers généraux
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296587&dateTexte=&categorieLien=id
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296124&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296124&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296585&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296585&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296587&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296587&dateTexte=&categorieLien=id
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52 Arrêté du 2 août 2012 portant titularisation (ingénieurs
d'études et de fabrications)
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296591&dateTexte=&categorieLien=id
54 Arrêté du 13 août 2012 portant nomination au cabinet du ministre
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296595&dateTexte=&categorieLien=id
JORF n°0194 du 22 août 2012 PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE ORDRE
NATIONAL DE LA LEGION D'HONNEUR 1 Décret du 20 août 2012 portant
nomination
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026304825&dateTexte=&categorieLien=id
MINISTERE DE L'INTERIEUR 12 Arrêté du 10 août 2012 autorisant
l'ouverture de concours pour le recrutement d'officiers de
gendarmerie
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026304990&dateTexte=&categorieLien=id
MINISTERE DE LA DEFENSE 44 Décret du 20 août 2012 portant
concession de la médaille militaire
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305242&dateTexte=&categorieLien=id
45 Décret du 20 août 2012 portant concession de la médaille
militaire
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305245&dateTexte=&categorieLien=id
46 Décret du 20 août 2012 portant concession de la médaille
militaire
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305248&dateTexte=&categorieLien=id
JORF n°0196 du 24 août 2012
MINISTERE DE LA DEFENSE 20 Décret n° 2012-986 du 22 août 2012
modifiant le décret n° 2008-943 du 12 septembre 2008 portant statut
particulier des corps des officiers de l'air, des officiers
mécaniciens de l'air et des officiers des bases de l'air
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296591&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296591&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296595&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026296595&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026304825&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026304825&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026304990&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026304990&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305242&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305242&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305245&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305245&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305248&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026305248&dateTexte=&categorieLien=id
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http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310819&dateTexte=&categorieLien=id
40 Décret du 22 août 2012 portant nomination dans la réserve
opérationnelle
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310918&dateTexte=&categorieLien=id
41 Décret du 22 août 2012 portant approbation de l'élection de
membres titulaires à l'Académie de marine
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310920&dateTexte=&categorieLien=id
2 – Nécrologies & Mémoires
Jean Tranape, Compagnon de la Libération et
soldat à Bir Hakeim - Publié le 22/08/2012 à 17:21
C'est l'une des photos les plus connues de
la France Libre: un jeune homme est félicité par
le général de Gaulle qui lui a remis la Croix de
laLibération. Jean Tranape, Compagnon de la
Libération et l'un des derniers survivants du
Bataillon du Pacifique, est décédé mardi à l'âge
de 93 ans.
Il y a quatre mois, comme le raconte Henri Weill,
auteur d'un ouvrage sur les Compagnons de la
Libération, Jean Tranape avait donné symboliquement ce célèbre
cliché à la ville de Rueil-
Malmaison (Hauts-de-Seine) où il résidait et ou il s'est éteint
mardi soir.
Jean Tranape avait témoigné en mai avec les derniers survivants
de la bataille de Bir Hakeim
livrée dans le désert libyen il y a 70 ans. 3.700 Français
Libres résistèrent du 27 mai au 11 juin
1942 à 32.000 soldats allemands et italiens du général Erwin
Rommel, retardant l'offensive du
"Renard du désert" vers l'Egypte.
Dans ce documentaire intitulé "Quand la France renaît", Jean
Tranape, mince et droit comme un
jeune homme, racontait avec simplicité et beaucoup d'humour ce
premier grand fait d'armes de la
France Libre.
Jean Tranape était né le 3 décembre 1918 à Nouméa en
Nouvelle-Calédonie. Dessinateur aux
Travaux publics de Nouméa, il fait son service militaire au
Bataillon mixte d'infanterie coloniale
(BMIC) où il est incorporé en janvier 1940.
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310819&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310819&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310918&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310918&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310920&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000026310920&dateTexte=&categorieLien=idhttp://www.lepoint.fr/societe/jean-tranape-compagnon-de-la-liberation-et-soldat-a-bir-hakeim-22-08-2012-1498213_23.phphttp://www.lepoint.fr/societe/jean-tranape-compagnon-de-la-liberation-et-soldat-a-bir-hakeim-22-08-2012-1498213_23.phphttp://www.lepoint.fr/tags/francehttp://www.lepoint.fr/tags/liberationhttp://www.lepoint.fr/tags/erwin-rommelhttp://www.lepoint.fr/tags/egypte
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Volontaire, il intègre, après le ralliement de Tahiti le 2
septembre 1940, le Bataillon du Pacifique,
l'une des premières unités à rallier la France Libre.
Arrivé au Moyen-Orient en juillet 1941, Jean Tranape participe à
tous les combats. En juin 1942,
après Bir Hakeim où il est cité à l'ordre de l'armée, il est
intégré au Bataillon d'infanterie de marine
et du Pacifique (BIMP), créé par la fusion des effectifs décimés
à Bir Hakeim, du Bataillon du
Pacifique et du 1er bataillon d'infanterie de marine.
Il prend part ensuite avec sa nouvelle unité aux campagnes de
Libye, de Tripolitaine et de Tunisie.
Le 12 mai 1944, Jean Tranape est blessé durant la campagne
d'Italie par des éclats de grenade le
12 mai dans la région de Girofano, sur la route de Rome.
C'est l'une des photos les plus connues de la France Libre:
un jeune homme est félicité par le général de Gaulle qui lui
a remis la Croix de la Libération. Jean Tranape,
Compagnon de la Libération et l'un des derniers survivants
du Bataillon du Pacifique, est décédé mardi à l'âge de 93
ans.
Le 30 juin 1944, il est décoré par le général de
Gaulle de la Croix de la Libération au cours d'une
prise d'armes en Italie. La photo deviendra l'une
des plus emblématiques de la France Libre.
Débarqué en Provence en août, Jean Tranape
prend part à la libération de Toulon au cours de
laquelle il est de nouveau blessé par balle, le 21
août 1944.
Evacué en Afrique du Nord, il ne rejoindra son
bataillon que le 26 décembre et terminera la
guerre avec le grade de sergent-chef.
Démobilisé en juillet 1946, Jean Tranape reprendra son métier de
dessinateur industriel.
Membre du Conseil de l'Ordre de la Libération depuis 1958, Jean
Tranape était commandeur de la
Légion d'honneur et titulaire notamment de la Médaille militaire
et de la Croix de guerre 39/45
avec deux palmes.
Jean Tranape mort, il ne reste plus que vingt-cinq compagnons de
la Libération en vie.
25 août 2012 : 68e anniversaire de la libération
de Paris Mise à jour : 23/08/2012 01:10
Le Président de la République, François Hollande, prendra part à
la cérémonie
commémorative organisée le 25 août, aux côtés de Bertrand
Delanoé, Maire de Paris.
http://www.lepoint.fr/tags/libyehttp://www.lepoint.fr/tags/tunisiehttp://www.lepoint.fr/tags/italie
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Moins de trois mois après le Débarquement allié
en Normandie, les chars de la 2e Division
blindée ("2e DB"), entrent dans Paris, où les
combats font rage entre l’occupant et les
insurgés, commandés par le colonel Rol-
Tanguy, chef des FFI pour la région parisienne.
En accord avec les Alliés, les chars de la 2e DB,
sous les ordres du général Leclerc, furent les
premiers à entrer dans Paris, au soir du 24 août
1944, suivis dès l’aube du 25 août de
l'ensemble de la 2e DB et de la 4e Division d’infanterie
américaine. Le 25 août, le général de
Gaulle prononça un discours à l’Hôtel de Ville au cours duquel
il proclama : « Paris outragé ! Paris
brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! », marquant la fin
de près de quatre années
d’occupation. Le lendemain, il effectua une descente triomphale
de l'avenue des Champs Élysées
au milieu d’une foule en liesse tandis que des bals populaires
furent spontanément organisés
dans les différents quartiers de la capitale.
Pour en savoir plus :
Mairie de Paris : www.paris.fr
Chemins de mémoire : www.cheminsdememoire.gouv.fr
Musée du général Leclerc et de la libération de Paris :
www.paris.fr
ECPAD : www.ecpad.fr
Fondation Charles de Gaulle : www.charles-de-gaulle.org
Sources : SGA/DMPA , Droits : Copyright Mindef SGA/DMPA
Roger Vandenberghe, ce héros d'Indochine
Mmes Dehos et Triep-Capdeville déposent la gerbe
devant la stèle Vandenberghe. (Photo M.-J. E.)
Avec la chaîne des Pyrénées en toile de fond, le
buste de l'adjudant-chef Roger Vandenberghe
intrigue autant qu'il séduit. Mais qui était donc
ce jeune soldat aux traits fins et au regard
déterminé ?
Durant la cérémonie de commémoration
organisée en hommage aux morts pour la
France en Indochine vendredi 8 juin devant la stèle de Billère,
le colonel Grintchenko, président du
souvenir de Vandenberghe, a retracé la courte vie de ce jeune
homme, vie marquée par la guerre
(un père, Belge, gazé en 14-18, une mère, juive espagnole,
déportée et morte à Dachau et un
http://www.paris.fr/accueil/accueil-paris-fr/25-ao-t-les-communes-compagnon-de-la-liberation-a-l-honneur/rub_1_actu_118793_port_24329http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/fr/aout-1944-liberation-de-parishttp://www.paris.fr/loisirs/musees-expos/memorial-leclerc-et-de-la-liberation-de-paris-musee-jean-moulin/p6923http://www.ecpad.fr/a-travers-paris-libere-le-general-de-gaulle-a-lhotel-de-ville-paris-fete-le-jour-v-apres-5-ans-dobscurite-paris-retrouve-son-titre-don-merlethttp://www.charles-de-gaulle.org/pages/l-homme/accueil/discours/pendant-la-guerre-1940-1946/discours-de-l-hotel-de-ville-de-paris-25-aout-1944.php
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frère tué en 1948 lors d'un assaut au Vietnam) et qui avait été
placé dans une famille d'Arthez-de-
Béarn avant de rejoindre le Corps Franc Pommiès.
Il avait 16 ans et commençait alors un engagement militaire « de
toutes les audaces » qui lui valut
de multiples décorations, citations et blessures, ainsi que la
mort, à 24 ans, assassiné par l'un des
membres des Tigres noirs, commando dont il était le chef
exemplaire durant la guerre d'Indochine.
Aux côtés de la conseillère générale Margot Triep-Capdeville, la
première adjointe, Véronique
Dehos s'est associée à l'hommage rendu à l'intrépide soldat, y
associant celui que méritait le
reporter de guerre, écrivain et réalisateur Pierre Schoendoeffer
(mort en mars dernier), et
rappelant le devoir de mémoire.
La mort de John Keegan
On apprend, avec retard, la disparition de John
Keegan, sans doute le plus grand historien
militaire de notre temps. Très affaibli, il est mort
le 2 aout, a l'âge de 78 ans.
Né Londres, d'origine irlandaise et catholique,
une grave maladie (tuberculose de la hanche)
l'empêche de servir dans l'armée, pour laquelle
il nourrit une vive passion depuis son plus
jeune âge. Après des études d'histoire a
Oxford, il se spécialise tout naturellement dans le domaine
militaire, écrivant des livres qui
marqueront, en particulier The Face of Battle (1976), traduit en
français sous le titre d' Anatomie
de la bataille. Au travers de trois exemples (Azincourt,
Waterloo, la Somme), il cherche a
comprendre et a restituer ce qu'est réellement une bataille, non
pas vu d'un cabinet de stratège,
mais sur le terrain. Keegan s'intéressait au côté concret de la
guerre : lorsque le conservateur d'un
musée militaire lui présentait fièrement une belle masse d'armes
médiévales, il ne manquait pas
d'interroger un chirurgien pour mieux comprendre les blessures
terribles qu'une telle arme pouvait
occasionner ! Toute sa méthode est la.
Autre livre remarquable : Six armies in Normandy (1982) (Six
armées en Normandie), l'un des plus
beaux récits de la bataille de 1944, la encore au plus près du
terrain, en insistant sur des épisodes
moins souvent traités, comme la participation des Polonais. Il y
raconte notamment cette anecdote
personnelle : réfugié dans la campagne anglaise, il vit arriver
l'armée américaine qui préparait le
Débarquement. A 8 ou 9 ans, il croise un jour un camion duquel
les GI's lui lancent des bonbons
et du chocolat - une denrée alors exceptionnelle dans
l'Angleterre soumise a de très dures
restrictions. Il se dit alors que, face a une armée tellement
riche que ses soldats étaient capables
de jeter ainsi du chocolat par poignée, il comprit que "monsieur
Hitler allait avoir des problèmes".
Du petit détail qui explique la stratégie mondiale : beau résumé
de son art.
Keegan avait également une grande capacité de synthèse comme le
montre ses deux ouvrages
sur la Première, puis la Seconde guerre mondiale.
Historien plus que théoricien, ses violentes critiques contre
Clausewitz ou son Histoire de la
guerre sont sans doute moins convaincants.
John Keegan n'était pas qu'un historien de cabinet : enseignant
a Sandhurst, il avait tissé un très
grand réseau au sein de la British Army. En 1986, il est recruté
par le Daily Telegraph, le grand
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/La-mort-de-John-Keegan_a713.html
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qutoidien conservateur, pour y tenir la chronique de défense,
une chronique nourrie de sa
profonde connaissance des milieux militaires et de son immense
savoir historique. Sa lecture
régulière fut pour moi un modèle.
Avec lui disparait l'un des grands maitres de l'histoire
militaire : en France, il a par exemple
beaucoup influencé Stéphane Audoin-Rouzeau, spécialiste de
14-18. Ses livres sont disponibles
en français, sauf curieusement le plus grand d'entre eux
(Anatomie de la bataille) aujourd'hui
indisponible...
Rédigé par Jean-Dominique Merchet le Lundi 20 Août 2012 à
15:43
HISTOIRE : La bataille de Toulon
3– Décorations & Commémorations
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4 – Autorités & Etats-Majors
Tout doit disparaître (mais il en restera quelques
uns) Arrêtée par Jean-Yves Le Drian avant de partir en vacances,
la liste des restructurations 2013
comprend sa litanie de suppressions de postes, de mutations,
de... dissolutions. Le 8e RA, moult
fois condamné disparaîtra bien. Economie : 745 postes, sur les
quelque 7.300, rappelons-le, qu'il
faut trouver en 2013, aux termes des réductions arrêtées par la
précédente présidence. (1)
S'ensuit une longue liste des sites qui seront touchés, en 2013
voire au-delà, par d'autres
restructurations, adaptations, etc. Sur plusieurs dizaines de
pages. Bref, comme disait l'autre,
maintenant, tout le monde est concerné.
Alors tout le monde retrousse ses manches -ou retranche ses
mousses, c'est parfois pareil !-.
Asaf, Dimanche, 19 Août 2012 19:28
Par le chef de bataillon Francis AGOSTINI, Président du Comité
de
coordination des Associations d'anciens combattants et victimes
de
guerre de Marseille et des Bouches du Rhône. Président de
l'Union
fédérale des Bouches du Rhône.
Montage photographique par monsieur Louis SIMONI, Secrétaire
général du Comité de coordination des Associations d'anciens
combattants et victimes de guerre De Marseille et des Bouches du
Rhône.
LIRE
http://www.asafrance.fr/images/pdf/la%20bataille%20pour%20toulon-19-
24%20aot%201944.pdf
http://www.asafrance.fr/actualites/1936--histoire-la-bataille-de-toulonhttp://lemamouth.blogspot.fr/2012/08/bosse-rigueur-6-mdeur-reportes.htmlhttp://lemamouth.blogspot.fr/2012/08/bosse-rigueur-6-mdeur-reportes.htmlhttp://www.asafrance.fr/images/pdf/la%20bataille%20pour%20toulon-19-24%20aot%201944.pdfhttp://www.asafrance.fr/images/pdf/la%20bataille%20pour%20toulon-19-24%20aot%201944.pdfhttp://www.asafrance.fr/images/pdf/la%20bataille%20pour%20toulon-19-24%20aot%201944.pdf
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La marine perd ainsi, entre autres, 110 personnels à l'EMM, une
amputation généralisée qui
touche aussi l'EMAA -moins 168- et l'EMAT -moins 64-.
Symbole, ou pas, même la division chômage de la DRHAA de Tours
trépasse (-13 postes).
Même le Sirpa Air va rendre cinq postes -le seul service de com'
qui cotise (2), selon cette liste-.
L'armée de l'air, justement, continue à cotiser : dix fusiliers
commandos par ci, vingt par là... Ce
que les spestnaz n'ont pas réussi à faire, les restructurations
y aideront. Un jour, une escouade
d'ados armés en soft-air, ou de vrais méchants passeront les
clôtures, et ce ne sera plus un
exercice.
(1) ce blog avait révélé, fin juillet, comment des économies
devaient être réalisées dans l'infra.
(2) même si la cour des Comptes semble, elle, l'avoir bien
mesuré, il n'est pas inutile de rappeler
que la filière com' des armées consomme un millier de postes.
Les sages de la rue Cambon ont
précisément, en juin, et à nouveau, cité cette même filière
comme source d'économies. Sans
doute le travail de rentrée du nouveau DICOD, un proche du
dircab de JYLD.
PUBL IE PAR MAMOUTH LEADER A L 'ADRESSE 8/20/2012 09:02:00
PM
Les unités concernées par des mesures de dissolution, de
transfert et de rationalisation en 2013
Zone Militaire, 21 août 2012 – 13:02
Avant de partir en congés, le ministre de la Défense, Jean-Yves
Le Drian, a arrêté la liste des unités concernées par des mesures
de “dissolution, de réorganisation et de transfert” ainsi que les
fonctions susceptibles d’être touchées par des mesures de
“rationalisation” pour l’année 2013.
Le Document, très long, concerne toutes les Armées et Services.
Chacun y trouvera les modifications apportées à son armée, arme ou
service.
http://www.scribd.com/doc/103442582/Mesures-Rationalisation
Plusieurs observations au sujet de ce document de 60 pages
peuvent sommairement être faite. En premier lieu, la dissolution du
8ème Régiment d’Artillerie de Commercy y est confirmée.
Prévue dès 2008, elle avait été reportée par l’ancien président
de la République, Nicolas Sarkozy, à la demande des élus locaux,
“tant qu’une compensation équivalente en termes d’emplois ne sera
pas trouvée.” Or, ce n’est pas encore le cas, même si Safran va
implanter une usine dans la région.
La dissolution du “Brave régiment d’Austerlitz” fut annoncée
lors d’une visite à Commercy du major général de l’armée de Terre,
ce qui lui avait valu de s’attirer les foudres de Bernard Muller,
le maire de la commune. “Ce soldat a, en plus, annoncé une décision
qui n’est pas prise. Certes, l’idée existe. Jean-Yves Le Drian (…)
m’a confirmé l’avoir proposée au Premier ministre qui doit faire un
arbitrage. Je m’étonne qu’un général, aussi gradé soit-il, puisse
valider et annoncer une décision que le Premier ministre n’a pas
prise” avait en effet-il en effet déclaré dans les colonnes de
l’Est Républicain.
http://lemamouth.blogspot.fr/2012/07/grosse-rigueur-dans-linfra-375-meur.htmlhttp://lemamouth.blogspot.fr/2012/08/tout-doit-disparaitre-mais-il-en.htmlhttp://www.opex360.com/2012/08/21/les-unites-concernees-par-des-mesures-de-dissolution-de-transfert-et-de-rationalisation-en-2013/http://www.opex360.com/2012/08/21/les-unites-concernees-par-des-mesures-de-dissolution-de-transfert-et-de-rationalisation-en-2013/http://www.scribd.com/doc/103442582/Mesures-Rationalisationhttp://www.opex360.com/2012/08/06/le-8eme-regiment-dartillerie-dissous-en-2013/http://newsletter.valeursactuelles.com/lt.php?id=KUpRB1EAAQcCAB4FBlVIAAEDVw==
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9
Et dans la décision du ministre, l’on peut lire : “le 8ème
Régiment d’Artillerie n’est pas inscrit à l’ordre de bataille 2015.
Ses canons de 155mm AUF-1 ont été retirés du service et ses
personnels font défaut dans les autres régiments d’artillerie. Dans
le cadre de la manœuvre de déflation du BOP Terre, cette
dissolution en 2013 constitue une mesure indispensable pour
respecter le niveau de déflation demandé.”
Plus généralement, les postes supprimés concernent notamment les
états-majors (-64 pour celui de l’armée de Terre, -168 pour celui
de l’armée de l’Air et -110 pour celui de la Marine nationale).
Autre observation : ce sont les fonctions liées au soutien qui
seront les plus touchées. Ainsi, les effectifs de la division
“Soutien de l’homme” 3D.117 de l’armée de l’Air perdra 157
personnels. De même que la sous-direction action sociale du
Secrétariat général pour l’administration (SGA) devra rendre 59
postes.
Dans le cadre de la réorganisation de la fonction recherche du
Service de Santé des Armées (SSA), l’Institut de recherche
biomédicale des armées (IRBA) va perdre 245 postes, dont 111 pour
l’antenne de Marseille (médecine tropicale) et 234 pour celle de La
Tronche.
Les effectifs de la Direction interarmées des réseaux
d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) vont aussi
fondre et certaines antennes perdront plus d’une centaine de
postes, ce qui peut paraître anachronique quand l’on parle de plus
en plus de cyberguerre et de sécurité des réseaux…
Enfin, les escadrons de protection de l’armée de l’Air sont
également concernés par la déflation des effectifs, chacun devant
perdre une dizaine de postes en moyenne.
Quant aux mesures de rationalisation, elles concernent
pratiquement toutes les fonctions (management, administration,
communication et culture, finances, ressources humaines,
restauration, santé, infrastructure, soutien opérationnel, systèmes
d’information et de communication, habillement, prévention et
gestion des risques). Seule la fonction “systèmes de force, système
d’armes et équipements” semble épargnée.
Une rentrée euro-industrielle pour le ministre de la Défense
Ligne de Défense, 22.08.2012
Jean-Yves Le Drian n’en a pas fini avec l’Europe de la Défense.
Après sa nomination, il avait entrepris des consultations avec un
certain nombre de partenaires européens de la France : les
Britanniques (avec lequel il avait réussi à concrétiser quelques
avancées sur les drones), les Allemands, les Polonais, les
Italiens, les Espagnols, les Danois, les Finlandais et les
Chypriotes (davantage par courtoisie que par intérêt
stratégique,
Chypre présidant actuellement l’UE).
La seconde phase de ses consultations débutera le 3 septembre à
Bruxelles. Au programme : UE, Otan, Agence européenne de
défense…
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Le ministre fera-t-il un point de situation le 10 septembre,
lors de son discours devant les participants aux Universités de la
Défense ? Possible… Tout comme il est possible qu’il en dise un peu
plus sur la séquence industrielle qu’il va entamer. Au programme :
des visites de PME et des rencontres avec des industriels. Avec en
ligne de mire, le « small business act » de défense, une loi en
faveur des PME du secteur de la défense. Un "small business act" de
défense à l'échelle française qui obéirait à trois objectifs :"
simplifier les candidatures aux marchés publics de défense; réduire
les délais de paiement; inciter les grands maîtres d'œuvre à
s'ouvrir d'avantage aux PME", comme le ministre l'avait précisé en
juin dans Les Echos.
Le ministre français de la Défense en visite à
Bruxelles Nicolas Gros-Verheyde / Défense UE (droit doctrine
politique) / août 22, 2012
(BRUXELLES2, exclusif) Jean-Yves Le Drian, le ministre français
de la Défense, devrait clore à
Bruxelles la première partie de sa tournée européenne, destinée
à « revitaliser l’Europe de la
Défense » selon son terme préféré. Ce sera le 3 septembre, comme
les lecteurs du club de B2 ont
déjà pu l’apprendre. Une journée qui devrait comporter un emploi
du temps relativement chargé
tant coté du quartier Schuman (Union européenne) que bd Leopold
(OTAN). Coté UE, une
rencontre est prévue avec les différents responsables : le
président du Conseil européen, Herman
Van Rompuy, le président de la Commission européenne,
José-Manuel Barroso, et la Haute
représentante pour les Affaires étrangères, Catherine Ashton. Ce
qui laisse à penser que ce ne
seront pas uniquement les points de défense qui pourront être
abordés. Le Drian est suffisamment
proche de F. Hollande et J.-M Ayrault pour se faire le missi
dominici discret d’autres questions tout
autant politiques qu’économiques. L’Agence européenne de défense
sera aussi un rendez-vous
obligé pour un ministre qui tient, par dessus-tout à la
consolidation industrielle européenne. Coté
OTAN, Jean-Yves le Drian aura un entretien avec le secrétaire
général, A.F. Rasmussen, et les
différents responsables de l’Alliance.
Prise de fonction du général Hervé Charpentier, gouverneur
militaire de Paris Mise à jour : 23/08/2012 16:03
Le 21 août 2012, le général de corps d'armée Hervé Charpentier a
pris officiellement ses fonctions de gouverneur militaire de Paris.
Il prend la suite du général Bruno Dary.
Le général Charpentier a été accueilli par le général de brigade
Henry Bazin, général adjoint engagements, et accompagné par M.
Bernard Boucault, préfet de police de Paris. Les honneurs
militaires lui ont été rendus dans la
http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/le-ministre-francais-de-la-defense-en-visite-a-bruxelles.htmlhttp://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/le-ministre-francais-de-la-defense-en-visite-a-bruxelles.htmlhttp://www.bruxelles2.eu/category/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politiquehttp://club.bruxelles2.eu/
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cour d'honneur des Invalides. Il est ensuite allé saluer les
membres de son cabinet et de son état-major, avant de gravir
l'escalier d'apparat, encadré par une haie d'honneur de cavaliers
de la Garde républicaine.
Les cérémonies militaires marquant cette prise de fonction se
poursuivront ce soir, jeudi 23 août 2012 à l'Arc de Triomphe par
une remise de gerbe et un ravivage de la flamme au tombeau du
soldat inconnu.
Droits : Armée de Terre 2012
Le colonel Pierre Schill nommé à l'état-major particulier du
Président
Le Télégramme, 22 août 2012 –
Défense (1). Le colonel Pierre Schill nommé à l'état-major
particulier du Président
Le colonel Pierre Schill, 44 ans, a été nommé à l'état-major
particulier du Président de la République, à compter du
1erseptembre. Il va remplacer le général de brigade Éric Bucquet.
Pendant deux ans (2009-2011), le colonel Schill, sorti de Saint-Cyr
en 1990, a commandé le 3e RIMa de Vannes (56), avant de suivre un
enseignement à l'Institut des hautes études militaires de la
Défense nationale, à Paris. (Photo François Destoc)
Otan : continuité à la française
Une tribune libre pour l'agence Ria-Novosti.
L’arrivée des socialistes au pouvoir va-t-elle modifier
l’attitude
de la France vis-à-vis de l’Otan? Il n’y a pas lieu de le croire
et,
au-delà de quelques précautions de langage, les choses
devraient rester en l’état. La décision du président Nicolas
Sarkozy, datant de mars 2009, de réintégrer le commandement
militaire intégré de l’Alliance atlantique ne sera pas remis
en
cause par la gauche.
A la mi-juillet, l’ancien ministre des affaires étrangères
Hubert Védrine, homme de gauche mais chantre d’une vision
gaullienne des relations internationales, s’est vu confié par
François Hollande «la charge d’évaluer le retour de la France» dans
l’Otan. Il devrait rendre son rapport en octobre et ses conclusions
viendront alors nourrir les travaux du prochain Livre blanc de la
défense, attendu début 2013. C’est là de la bonne politique :
confier à un expert unanimement reconnu et peu porté sur
l’atlantisme le soin de dire qu’au fond, rien ne sert de rouvrir ce
dossier et qu’il vaut mieux se concentrer sur «le développement de
la relation transatlantique dans la décennie à venir», comme le dit
également l’intitulé de sa mission.
http://www.marianne2.fr/blogsecretdefense/Otan-continuite-a-la-francaise_a714.html
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S’il fallait chercher une preuve de cette continuité, elle est
arrivée quelques jours après la nomination d’Hubert Védrine : le 6
aout, le général Jean-Paul Paloméros, chef d’état-major de l’armée
de l’air, a été désigné par le gouvernement français pour succéder
au général Stéphane Abrial au poste aussi prestigieux que dépourvu
de pouvoirs décisionnels d’ACT, l’un des deux grands commandements
alliés. A Norfolk (Etats-Unis), ACT est en charge de la
«transformation» de l’Otan ; Nicolas Sarkozy avait obtenu en 2009
que ce poste soit désormais réservé à un officier français. Le
général Paloméros avait été choisi par l’équipe sortante et les
socialistes se sont simplement accordé quelques mois pour ne pas
(trop) donner l’impression d’avaliser des décisions déjà prises… En
France, les socialistes entretiennent un rapport compliqué avec
l’Otan. Ils en furent, jadis, de chauds partisans lors de la
création de l’Alliance en 1949 et allèrent même jusqu’à déposer une
motion de censure contre le gouvernement lorsque le général De
Gaulle décida, en 1966, de quitter le commandement intégré et de
fermer les bases américaines en France ! Dans les années 70, leur
rapprochement avec le Parti communiste les amena à réviser leurs
positions dans un sens plus critique, et, à peine élu en 1981,
François Mitterrand chaussa les bottes de son illustre
prédécesseur. Durant ses deux mandats (qui correspondent à la fin
de la guerre froide), le socialiste tint la France soigneusement à
l’écart de l’Otan, lui opposant le projet d’une très hypothétique
défense européenne. C’est paradoxalement l’élection d’un gaulliste,
Jacques Chirac, en 1995, qui devait commencer à faire bouger les
lignes. Les Balkans (Bosnie, puis Kosovo), où l’engagement de
l’Otan devait contribuer à stabiliser la situation après l’échec
lamentable des Nations Unies, furent le théâtre de cette nouvelle
orientation stratégique. Et l’élection en 2007 d’un autre dirigeant
issu de la famille gaulliste, Nicolas Sarkozy, allait permettre de
franchir le pas des fiançailles vers le mariage en bonne et due
forme, sous les applaudissements de militaires français
enthousiastes. Aujourd’hui, les dirigeants socialistes sont
majoritairement de sensibilité pro-américaine et «pro-occidentale»,
une position facilitée par la présence de Barack Obama à la Maison
Blanche. Mais ils doivent ménager, en leur sein et surtout au sein
de la gauche (Front de gauche, Parti communiste, Verts), des
sensibilités très hostiles à l’Otan. D’où leurs prudences de
langage et la mise en avant du projet de défense européenne,
d’autant plus consensuel qu’il n’a guère de réalités. Avec
l’enthousiasme des nouveaux élus, ils assurent vouloir relancer
cette idée que Nicolas Sarkozy aurait, selon eux, abandonné au
profit de son tropisme atlantiste. Mais, comme ce fut le cas pour
le président sortant, ils découvriront assez vite le peu
d’enthousiasme, de moyens et de volontés des pays européens voisins
sur lesquels ils font mine de compter. L’Otan restera donc le cadre
privilégié de la politique militaire de la France. Et cela, même en
Afghanistan, où en dépit de l’accélération du retrait des «troupes
combattantes», la France continuera d’être contributrice de l’Isaf
(International Security Assistance Force – une structure otanienne)
tant que celle-ci existera… Paris vient même d’accepter de prendre
à sa charge une nouvelle mission, à la demande des Américains: la
gestion de l’aéroport de Kaboul. Au-delà de cette continuité, qui
ne veut pas dire son nom, des questions importantes se posent, en
particulier celle-ci: à quoi sert l’Otan? François Hollande devra,
comme tous les dirigeants occidentaux, fournir quelques éléments de
réponse. Pour quelques grands pays, dont la France et le
Royaume-Uni, c’est une sorte de boite à outils, une Agence
proposant ses savoir-faire et ses moyens, bien utiles lorsque l’on
veut s’engager dans des opérations militaires comme dans le cas de
la Libye en 2011. Les Etats-Unis, qui tournent de plus en plus
leurs regards vers l’Asie, ne sont pas loin de penser de même. Pour
d’autres pays, en revanche, l’Otan est essentiellement une
assurance-vie tournée contre un risque unique : la Russie, perçue
comme toujours menaçante. C’est le cas de la plupart des anciens
membres du Pacte de Varsovie, au premier chef, la Pologne et les
pays baltes. Plus on va vers l’Est, et plus l’Otan reste ce qu’elle
était au temps de la guerre froide. La volonté, jadis exprimée par
l’Ukraine et la Géorgie, de rejoindre l’Alliance atlantique en
témoigne. D’où, régulièrement, beaucoup d’incompréhensions sur
l’axe Moscou-Varsovie-Berlin-Paris/Londres-Washington, parce que,
ici ou là, le même mot (Otan) ne recouvre pas toujours les mêmes
choses…
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Militairement, cette «assurance-vie» se traduit de plusieurs
manières. A bas bruit, c’est par exemple, la police du ciel que
certains pays – dont, régulièrement, la France – assurent pour le
compte des pays baltes ou de l’Islande. Dans le haut du spectre,
c’est la réaffirmation que l’Otan reste une alliance nucléaire,
avec le maintien d’armes atomiques américaines en Europe. L’affaire
du bouclier antimissile (sur laquelle nous reviendrons dans une
prochaine chronique) vient compliquer les choses, mais là encore, à
Paris, la continuité va prévaloir. On l’a vu lors du sommet de
Chicago, en mai 2012, au tout début du mandat de François Hollande
: beaucoup de réserves sur le fond mais refus de la politique de la
chaise vide. Rédigé par Jean-Dominique Merchet le Lundi 20 Août
2012 à 17:48
5– Opex & Zones de conflits
Afghanistan : le Battle Group Wild Geese s’approprie le terrain
Mise à jour : 20/08/2012 14:10
Le 16 août 2012, le Battle Group (BG) Wild Geese a conduit
l’opération Grey Geese 3 de reconnaissance d’itinéraire entre
Kaboul et la FOB (base opérationnelle avancée) Nijrab. Il
s’agissait de reconnaître la zone dans laquelle le BG Wild Geese
pourrait être amené à intervenir.
Grey Geese 3 consistait à reconnaitre l’itinéraire entre Kaboul
et Nijrab afin de pouvoir, en cas de nécessité, être en mesure
d’apporter un appui aux forces de la coalition et aux forces de
sécurité afghanes présentes dans la zone.
L’opération a été appuyée par le BG Acier, impliquant notamment
sa section équipée de véhicules blindés de combat d’infanterie
(VBCI), armée par le 92e régiment d’infanterie. Instant symbolique
: pour la première fois depuis près de trois mois, les deux
sections VBCI se sont
croisées sur l’axe Vermont.
A la suite du transfert de la FOB (base opérationnelle avancée)
Surobi au kandak (bataillon) 31 de l’armée nationale afghane (ANA),
le 31 juillet 2012, les 350 soldats du BG Wild Geese sont désormais
déployés à Kaboul, dans le camp de Warehouse. En charge de la
protection du site, ils peuvent être également amenés à intervenir
en tant que force de réaction rapide (Quick Reaction Force – QRF)
dans la zone de la Task Force (TF) La Fayette.
Sources : EMA , Droits : Ministère de la Défense
39 soldats de l'ISAF tués par des militaires/policiers afghans
depuis janvier Ligne de Défense, 17.08.2012
"Green on blue": la série continue. Deux soldats américains ont
été tués ce vendredi par un policier dans le sud-ouest de
l'Afghanistan. L'incident a eu lieu à Farah, une province reculée
du sud-ouest, frontalière de l'Iran. "L'assaillant a été tué",
selon l'ISAF.
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14
Cette attaque porte à 39 le nombre de soldats occidentaux tués
cette année par des soldats ou policiers afghans ou rebelles
infiltrés dans leurs rangs lors de 28 attaques, dont plusieurs ont
eu lieu ces dix derniers jours, selon un bilan de l'Isaf.
Afghanistan. Green on blue: 40 tués, green on green: 53 tués
depuis janvier Ligne de Défense, 24.08.2012
Comment enrayer les attaques lancées par
des militaires afghans contre des soldats de
l'ISAF?
Le gouvernement afghan va revoir les
dossiers de ses 350 000 soldats et policiers
afin d'endiguer la série d'attaques solitaires
visant les troupes de l'Otan. Depuis janvier,
40 soldats de l'ISAF (soit 13% du total des
pertes) ont été tués par des Afghans appartenant aux forces de
sécurité ou des talibans
infiltrés.
Le commandement de l'Otan minimise ces accusations
d'infiltration et assure que la plupart des
fusillades sont liées au stress ou à des différends personnels
entre des Afghans et les
Occidentaux qui les encadrent, différends qui se terminent
l'arme à la main comme c'est
souvent le cas en Afghanistan.
En fait, la décision afghane est doublement motivée. Certes, les
pertes de type "green on blue"
sont inquiétantes; mais les chefs militaires afghans ont aussi
recensé 35 attaques internes aux
forces de sécurité locales. 53 soldats et policiers afghans ont
été tués, depuis janvier, par des
collègues et au moins 22 autres blessés.
Sur ce sujet, on lira un article publié dans le New-York
Times.
L'armée américaine développe un spray nasal
"anti-suicide" Le Point.fr - Publié le 21/08/2012 à 13:09
Il y a désormais plus de combattants américains qui meurent en
se donnant la mort que tués par des talibans.
Photo d'illustration - L'armée américaine tente
d'endiguer le fléau du suicide dans ses
troupes. © Shawn Baldwin /
Reflexnews/Maxppp
http://www.nytimes.com/2012/08/24/world/asia/afghan-troops-killing-colleagues-in-greater-numbers.html?_r=1&nl=todaysheadlines&emc=edit_th_20120824http://www.lepoint.fr/science/l-armee-americaine-developpe-un-spray-nasal-anti-suicide-21-08-2012-1497770_25.phphttp://www.lepoint.fr/science/l-armee-americaine-developpe-un-spray-nasal-anti-suicide-21-08-2012-1497770_25.php
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Ce projet, rapporté par The Daily, peut sembler farfelu, mais
l'étude est tout ce qu'il y a de plus sérieux : l'armée américaine
a octroyé 3 millions de dollars au docteur Michael Kubek
(spécialiste en neurobiologie) et à son équipe de l'école de
médecine de l'université d'Indiana pour étudier l'hormone
thyréotrope et mettre au point un produit capable de répondre en
urgence aux idées suicidaires.
L'absorption d'un supplément de cette hormone thyréotrope (ou
TRH en anglais), déjà
naturellement produite par le cerveau, permettrait de chasser
les envies de suicide grâce à un
effet antidépresseur très rapide. Jusque-là, les scientifiques
se heurtaient au problème du mode
d'administration. Le seul moyen connu et efficace pour amener la
substance au cerveau était
l'injection lombaire, peu adaptée à un usage individuel
d'urgence. Grâce à un procédé utilisant des
nanoparticules, l'équipe du docteur Kubek pourrait mettre au
point une utilisation plus simple et
efficace de l'hormone, en spray nasal.
Plus de suicides que de morts au combat
Cette étude commandée par l'armée américaine répond directement
à l'explosion du nombre de
suicides dans les troupes. Sur le seul mois de juillet 2012, 38
soldats se sont ôté la vie, un record.
Les autorités militaires comptent déjà 116 cas avérés ou
suspectés pour le premier semestre
2012, soit plus que sur l'ensemble des années 2006 ou 2007. Il y
a désormais plus de
combattants américains qui se donnent la mort que tués par des
talibans.
Avant de donner ces chiffres consternants, le vice-chef
d'état-major de l'armée américaine avait
ainsi récemment déclaré : "Le suicide est le pire ennemi que
j'ai dû affronter durant mes 37 ans
dans l'armée", alors que le Pentagone consacre déjà 2 milliards
de dollars chaque année pour la
santé mentale de ses troupes.
* Le concept de spray "anti-suicide" n'est pas sans rappeler le
flacon de "soma" que tous les protagonistes du roman d'Aldous
Huxley portent sur eux pour mieux "supporter les ennuis".
Afghanistan: une frappe aérienne US fait
plusieurs morts à l'est du pays 13:39 19/08/2012, KABOUL, 18
août - RIA Novosti
Les frappes d'un drone américain effectuées samedi dans le
district Chapa Dara de la province
afghane de Kunar (est) ont fait plusieurs morts parmi les
civils, rapporte dimanche l'agence
Pajwak.
Auparavant, le ministère afghan de l'Intérieur a annoncé que le
drone américain a tiré des missiles
sur un rassemblement de talibans, faisant plus de 50 morts.
Selon l'agence Pajwak, les talibans étaient venus dans le
district afin de traduire devant un
tribunal de la charia quatre civils arrêtés.
La frappe aérienne a fait 52 morts dont seulement 28 identifiés
comme talibans.
Selon le porte-parole des talibans Zabiullah Mudjahid, plus de
dix civils ont trouvé la mort lors de
la frappe qui a fait aussi neuf civils blessés.
La province de Kunar, dans l'est du pays, est un des bastions
talibans qui échappe en grande
partie au contrôle de l'Etat afghan. La Force internationale
d'assistance à la sécurité (ISAF) en
Afghanistan mène actuellement une offensive dans cette province,
ainsi que dans les territoires
voisins, pour déloger les talibans.
http://www.thedaily.com/page/2012/08/17/081712-news-anti-suicide-spray-1-4/http://fr.ria.ru/world/20120819/195722635.htmlhttp://fr.ria.ru/world/20120819/195722635.html
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Afghanistan : La Nouvelle-Zélande envisage un retrait anticipé
de son équipe de reconstruction provinciale
Zone Militaire, 21 août 2012 – 16:32
Si l’on se fie aux statistiques données par le site Icasualties,
les forces néo-zélandaises avaient perdu 6 hommes en Afghanistan
depuis 2001, année où Wellington avait décidé l’envoi de militaires
du Special Air Service of New Zealand (NZSAS) dans le cadre de
l’opération Enduring Freedom.
Depuis, outre des déploiements ponctuels du NZSAS, l’armée
néo-zélandaise arme, avec 145 hommes, une équipe de reconstruction
provinciale (PRT) dans le secteur de Bamiyan. En mai dernier,
Wellington a annoncé son intention de mettre un terme à la mission
de cette dernière avant la fin de l’année 2013.
Seulement, en l’espace de deux semaines, le contingent
néo-zélandais a pratiquement doublé ses pertes en Afghanistan alors
qu’il est déployé dans une province qui passe pour être l’une des
plus sûre du pays. Ainsi, le 4 août, les caporaux Pralli Durrer et
Rory Malone, furent mortellement touchés par des tirs d’insurgés
alors que leur détachement venait en appui à une unité accrochée
par des rebelles.
Puis, le 19 août, trois autres soldats néo-zélandais, dont une
femme, le caporal Jacinda Baker, ont été tués à bord de leur Humvee
par l’explosion d’un engin explosif improvisé particulièrement
puissant, dans le nord-est de la province de Bamiyan, près de Do
Abe.
“Les événements d’aujourd’hui soulignent la gravité de la
situation à laquelle les soldats néo-zélandais sont confrontés
quotidiennement en Afghanistan. Ces trois soldats courageux ont
payé le prix ultime pour leur travail désintéressé et mes pensées
vont à leurs familles et amis, dans leur deuil” a déclaré John Key,
le Premier ministre neo-zélandais.
Aussi, interrogé par Radio New Zealand, ce dernier a annoncé que
ce gouvernement envisageait un retrait des troupes neo-zélandaises
de Bamiyan d’ici avril prochain 2013 et non plus à la fin 2013.
Toutefois, John Key a souligné que ce projet n’était pas lié aux
nouvelles pertes causées par l’attaque du 19 août.
En fait, a expliqué le chef du gouvernement néo-zélandais, le
départ du cette PRT est lié au début des travaux (prévus en mai)
que doit financer le Japon pour remettre en état l’aéroport de
Bamiyan. Et cela rendra la piste inutilisable pendant 6 mois,
empêchant ainsi tout retrait par les airs. Et comme John Key ne
veut pas entendre parler de convois sur route – trop dangereux,
a-t-il confié, car beaucoup de véhicules ne sont pas équipés de
système anti-IED – alors il ne reste plus qu’à envisager un
désengagement au printemps prochain.
Syrie: Brahimi promet de faire de son mieux pour
mettre fin à la guerre (TV) Dossier: Situation politique en
Syrie
http://www.opex360.com/2012/08/21/afghanistan-la-nouvelle-zelande-envisage-un-retrait-anticipe-de-son-equipe-de-reconstruction-provinciale/http://www.opex360.com/2012/08/21/afghanistan-la-nouvelle-zelande-envisage-un-retrait-anticipe-de-son-equipe-de-reconstruction-provinciale/http://www.opex360.com/2012/08/21/afghanistan-la-nouvelle-zelande-envisage-un-retrait-anticipe-de-son-equipe-de-reconstruction-provinciale/http://icasualties.org/OEF/Nationality.aspx?hndQry=New%20Zealandhttp://http://fr.ria.ru/world/20120818/195716519.htmlhttp://fr.ria.ru/world/20120818/195716519.htmlhttp://fr.ria.ru/trend/situation_syrie_2012/
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Lakhdar Brahimi, ex-ministre algérien des Affaires
étrangères
© AFP/ ASHRAF SHAZLY, 12:13 18/08/2012, New YORK (Nations
unies), 18 août - RIA Novosti
L'ancien chef de la diplomatie algérienne
Lakhdar Brahimi a déclaré vendredi, après
l'annonce de sa nomination au poste de
médiateur international dans le conflit en Syrie, qu'il n'était
pas certain de réussir à mettre fin au
conflit qui déchire le pays, mais qu'il ferait de son mieux.
"Jamais on ne commence une mission dans une situation où l'on
sait que l'on va réussir", a
indiqué M.Brahimi sur la chaîne de télévision France 24, en
avouant qu'il était peu confiant quant
à ses chances de mettre fin à la guerre en Syrie.
"Ce en quoi je suis confiant, c'est que je vais faire tout mon
possible, je vais vraiment faire de mon
mieux", a ajouté le successeur de Kofi Annan au poste
d'émissaire spécial des Nations unies et
de la Ligue arabe pour la Syrie.
M.Brahimi a également espéré obtenir dans sa tâche la
coopération des Syriens et le soutien de
la communauté internationale.
Kofi Annan a annoncé sa démission le 2 août dernier en invoquant
le manque de soutien à ses
efforts visant à mettre un terme à 17 mois de violence en
Syrie.
La Turquie demande la création d’une zone
tampon sur le territoire syrien
Le Figaro, Le Point, RFI - 21 août
La Turquie pourrait ne plus être en mesure d’accueillir les très
nombreux réfugiés syriens fuyant les violences qui font rage dans
leur pays. C’est du moins ce qu’a déclaré ce lundi le ministre turc
des Affaires étrangères qui a également évoqué la création d’une
zone tampon en Syrie. En toile de fond : le souvenir traumatisant
de la guerre du Golfe de 1991 et la peur d’une déstabilisation
interne.
« Si le nombre de réfugiés augmente à 100 000 nous ne pourrons
les abriter en Turquie », a dit le chef de la diplomatie turque,
Ahmet Davutoglu, au journal Hürriyet. Et ce chiffre pourrait être
bientôt atteint, la Turquie accueillant déjà 70 000 Syriens. Le
flot de réfugiés s’est en fait nettement intensifié ces derniers
temps en raison de l’offensive de l’armée syrienne et des combats à
Alep. Ahmet Davutoglu a donc suggéré que l’ONU installe des camps
de réfugiés « dans les frontières de la Syrie » pour contenir
l’afflux de personnes déplacées.
Derrière ces discours se cache bien sur le souvenir du printemps
1991, quand plus de 500 000 Kurdes irakiens avaient fui la
répression de Saddam Hussein et s’étaient massés à la frontière
turque. Bon nombre d’entre eux l’avaient franchie. Les réfugiés
étaient finalement rentrés chez eux, aidés en cela par l’aide
américaine déversée dans le Kurdistan irakien.
http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/20/01003-20120820ARTFIG00434-la-turquie-evoque-une-zone-tampon-en-syrie.phphttp://www.lepoint.fr/monde/ankara-reclame-une-zone-tampon-pour-les-refugies-syriens-20-08-2012-1497365_24.phphttp://www.rfi.fr/moyen-orient/20120820-turquie-accueil-refugies-syriens-ahmet-davutoglu-golfe-kurdes-onu-alep
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Les réfugiés syriens seraient installés dans une région de la
Syrie déjà contrôlée en partie par les insurgés. Mais, à l’image
des Kurdes irakiens, ils ne survivraient que grâce à la mise en
place d’une zone d’exclusion aérienne les protégeant contre
l’aviation gouvernementale. Cette opération nécessiterait la
destruction des moyens antiaériens syriens et reviendrait donc à
une entrée en guerre. Les Turcs en sont parfaitement conscients
mais selon Ignace Leverrier, ancien diplomate français en poste à
Damas, ils sont déterminés. Ils auraient en fait une grande
crainte, celle de l’infiltration en Turquie, parmi les réfugiés, de
combattants kurdes du PYD, la version syrienne du PKK des Kurdes
turcs.
Le chef de la diplomatie turque a en tout cas fait savoir que la
Turquie participerait à une réunion ministérielle au Conseil de
sécurité de l’ONU le 30 août, organisée par la France, afin
d’examiner la situation humanitaire en Syrie et dans les pays
voisins. La Turquie espère qu’une solution y sera trouvée.
Paris réfléchit à l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne
sur une partie de la Syrie
Zone Militaire, 23 août 2012 – 17:42
Interrogé par France 24, ce 23 août, au sujet de la crise
syrienne, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a évoqué
l’instauration possible d’une zone d’exclusion aérienne (No Fly
Zone, NFZ) sur une partie de la Syrie.
Dans un premier temps, Jean-Yves Le Drian a écarté l’idée d’une
“No Fly Zone globale”, c’est à dire appliquée à l’ensemble de
l’espace aérien de la Syrie. “Cela voudrait dire interdire tout vol
sur le territoire syrien, ce qui veut dire clouer l’aviation
syrienne au sol, ce qui veut dire, en fait, rentrer en guerre. Cela
ne pourrait se faire que s’il y avait une coalition internationale
capable de le faire. Pour l’instant, elle n’est pas réunie”, a-t-il
expliqué.
Toutefois, pour le ministre de la Défense, “l’hypothèse d’une
zone particulière autour de laquelle il pourrait y avoir une espèce
d’interdit, cette hypothèse émise par (la secrétaire d’Etat
américaine) Hillary Clinton mérite d’être étudiée”. “Mais c’est la
première fois que les Etats-Unis tiennent ce discours”, a-t-il fait
remarquer. “Nous sommes en train de réfléchir à tout ça”, a pour sa
part indiqué, à ce sujet, Laurent Fabius, le chef de la diplomatie
française.
Le 11 août dernier, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary
Clinton, avait parlé d’instaurer une zone d’exclusion aérienne
au-dessus de la Syrie, lors d’une visite officielle en Turquie.
Mais selon les compte-rendus fait à l’époque, il n’avait pas été
précisé qu’il s’agissait d’une NFZ limitée à quelques secteurs
syriens.
Cela étant, pour le secrétaire américain à la Défense, Leon
Panetta, l’instauration d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie
n’est pas “une question d’une urgence brûlante”. En mars dernier,
il avait déclaré, lors d’une audition devant le Congrès, qu’une
telle opération ne serait pas de la même eau que celle menée en
Libye en 2011, étant donné que les systèmes de défense aérienne
syriens sont plus sophistiqués que ceux des forces du colonel
Kadhafi et qu’en plus, ils sont déployés dans des zones fortement
peuplées. Et pour le Pentagone, la priorité est d’éviter que les
armes chimiques du régime syrien ne se retrouve dans la nature.
Quoi qu’il en soit, rien ne pourra se faire sans un mandat de
l’ONU, condition jusqu’ici posée par le président Hollande à toute
éventuelle intervention militaire française. Et la Russie a répété
son opposition à toute zone d’exclusion aérienne en Syrie. Est-ce
que l’idée d’une NFZ partielle serait de nature à faire changer
d’avis Moscou? Rien n’est moins sûr.
http://www.opex360.com/2012/08/23/paris-reflechit-a-linstauration-dune-zone-dexclusion-aerienne-sur-une-partie-de-la-syrie/http://www.opex360.com/2012/08/23/paris-reflechit-a-linstauration-dune-zone-dexclusion-aerienne-sur-une-partie-de-la-syrie/
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Dans le fond, qu’une zone d’exclusion aérienne soit totale ou
parielle ne change pas fondamentalement les données du problème et
ne réduit pas les difficultés, les défenses anti-aériennes pouvant
être déplacées vers le secteur qui serait devenu interdit à
l’aviation syrienne.
Enfin, et s’il était question de se passer du feu vert de l’ONU,
comme cela avait été le cas pour le Kosovo, même s’il est vrai que
le Conseil de sécurité avait voté plusieurs résolutions menaçant
Belgrade d’une intervention, il se poserait la question des
modalités de la mise en place de cette NFZ ainsi que celle de la
participation française, étant attendu que l’on verrait mal Paris
se défausser après avoir affirmé réfléchir à cette option. Cela
supposerait donc un déploiement de moyens aériens en Turquie, voire
en Jordanie, et/ou l’envoi du porte-avions Charles de Gaulle au
large des côtes syriennes. Mais nous n’en sommes pas encore là…
Syrie, des mots pour préparer l'avenir
LE MONDE | 22.08.2012 à 14h21 • Mis à jour le 22.08.2012 à
15h30
On le sait depuis des mois : les Occidentaux n'interviendront
pas militairement en Syrie pour chasser Bachar Al-Assad et mettre
un terme à la guerre sans merci que le régime de Damas a engagée
contre son propre peuple.
Alors que chaque jour témoigne d'incessants massacres de civils
pilonnés par l'aviation syrienne, le constat est rude. Profondément
choquant, même, au regard de la "responsabilité de protéger" les
populations civiles qui devrait être celle de la communauté
internationale.
C'est pourtant l'évidence : ni les Etats-Unis, ni la France, ni
l'Europe n'estiment avoir la capacité d'une telle intervention. A
leurs yeux, la Syrie n'est pas la Libye. Les Russes et les Chinois
bloquent toute initiative du Conseil de sécurité de l'ONU, les
moyens militaires nécessaires sont jugés disproportionnés et les
risques d'embrasement de cette région-poudrière trop lourds.
Cela signifie-t-il, pour autant, l'abandon de la Syrie et des
Syriens à leur huis clos tragique ? Tout aussi évidemment, non.
Depuis peu, en effet, les diplomaties occidentales se sont remises
à donner de la voix. La semaine passée, Laurent Fabius, ministre
des affaires étrangères, a effectué une tournée en Jordanie, au
Liban et en Turquie, pour redire que "le régime syrien doit être
abattu, et vite".
Ces deux derniers jours, François Hollande a reçu,
successivement, Lakhdar Brahimi, nouveau médiateur de l'ONU, puis
une délégation du Conseil national syrien (CNS), la principale
coalition de l'opposition syrienne. Alors que la France préside, ce
mois-ci, le Conseil de sécurité de l'ONU, le président de la
République a redit qu'"il ne peut y avoir de solution politique
sans départ de Bachar Al-Assad" et encouragé le CNS à "organiser un
large rassemblement de toutes les forces de l'opposition". A
Washington, le président Obama a sèchement mis en garde Damas
contre la tentation d'utiliser des armes chimiques contre les
insurgés.
On peut ne voir dans ces gestes et déclarations que la
traduction peu glorieuse des pusillanimités occidentales,
aiguillonnées par le projet du président égyptien de créer un
"groupe de contact sur la Syrie", incluant l'Iran, la Turquie et
l'Arabie saoudite.
Ce serait une erreur. Dans ce genre de situation, l'Histoire
nous apprend une chose : à défaut de l'être par les armes, il faut
être présent par le verbe, pour préparer l'avenir. Chacun sait, en
effet, que les jours – ou, hélas, les mois – de l'actuel régime
syrien sont comptés, que sa chute est inéluctable, dès lors que le
président syrien a trop peu confiance dans ses propres troupes pour
lancer son infanterie à la reconquête du terrain perdu.
http://www.lemonde.fr/syrie/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/chasserhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/mettrehttp://www.lemonde.fr/europe/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoirhttp://www.lemonde.fr/libye/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/donnerhttp://www.lemonde.fr/affaires-etrangeres/http://www.lemonde.fr/jordanie/http://www.lemonde.fr/liban/http://www.lemonde.fr/turquie/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/redirehttp://www.lemonde.fr/francois-hollande/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/auxiliaire/avoirhttp://www.lemonde.fr/politique/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/utiliserhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/voirhttp://www.lemonde.fr/iran/http://www.lemonde.fr/arabie-saoudite/http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/avenirhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/lancer
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Il est donc important d'être présent auprès des opposants, de
multiplier les contacts, d'aider à la construction d'une solution
politique, de connaître et de comprendre les responsables musulmans
qui gouverneront, demain, la Syrie, comme ils le font déjà en
Egypte, en Libye ou en Tunisie. Ce n'est pas glorieux, mais c'est
nécessaire, utile et prévoyant.
Pour desserrer l'étau, des équipements non
létaux Après les équipes médicales, les "équipements
non-létaux". C'est sous cette appellation que le
Premier ministre a résumé la nature des envois français de
matériel militaire à l'opposition
syrienne. Des propos sybillins qui n'ont pas vraiment été
détaillés plus avant, si ce n'est qu'il faut
comprendre par là des moyens de protection et de surveillance.
Voire de communications : l'envoi
de moyens de ce type avait été évoqué dès le mois de juin.
A ce stade, on ne sait pas comment ces matériels seront
acheminés sur place, ni leurs quantités
respectives.
Mais comme les équipes médicales, ces équipements non-létaux
risquent de décevoir les
insurgés syriens, qui réclament, eux, des armes pour combattre
l'armée syrienne régulière.
On se souvient que dans une certaine mesure, dans l'affaire
libyenne (qui a, rappelons-le,
commencé à la même époque), l'affaire s'était un peu présentée
de la même manière à l'origine.
Même quand une fuite peu opportune avait révélé l'existence de
largages dans le Djebel
Nefoussa, en juin 2011, la France avait expliqué qu'il
s'agissait de fret essentiellement
humanitaire.
De fait, l'essentiel de l'aide en armement aux insurgés libyens
était passé par des canaux
clandestins -la DGSE sert aussi à cela- et, comme beaucoup le
pressentaient à l'époque, par des
pays du Golfe, équipés de célèbres missiles antichars.
Coïncidence, ou pas, l'émir d'un de ces états incontournables,
Cheih Hamad Ben Kalifa Al
Thani, qui règne sur le Qatar, était reçu ce midi à l'Elysée,
pour un déjeuner de travail qui doit
précisément être consacré à la Syrie.
PUBL IE PAR MAMOUTH LEADER A L 'ADRESSE 8/22/2012 02:29:00
PM
Les services de renseignements allemands et britanniques
aideraient les rebelles syriens
Zone Militaire, 20 août 2012 – 15:46
Si le gouvernement allemand est opposé à une intervention
militaire en Syrie, cela ne l’empêche pas, a priori, d’apporter une
aide aux opposants du régime de Bachar el-Assad. Du moins, selon
l’hebdomadaire allemand Bild am Sonntag, qui a livré des
informations à ce sujet dans sa dernière édition.
http://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/multiplierhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/premier-groupe/aiderhttp://conjugaison.lemonde.fr/conjugaison/troisieme-groupe/comprendrehttp://www.lemonde.fr/egypte/http://www.lemonde.fr/tunisie/http://lemamouth.blogspot.fr/2012/08/pour-desserer-letau-des-equipements-non.htmlhttp://lemamouth.blogspot.fr/2012/08/pour-desserer-letau-des-equipements-non.htmlhttp://lemamouth.blogspot.fr/2012/08/pour-desserer-letau-des-equipements-non.htmlhttp://www.opex360.com/2012/08/20/les-services-de-renseignements-allemands-et-britanniques-aideraient-les-rebelles-syriens/http://www.opex360.com/2012/08/20/les-services-de-renseignements-allemands-et-britanniques-aideraient-les-rebelles-syriens/http://www.bild.de/politik/ausland/politik-ausland/deutsches-spionageschiff-kreuzt-vor-syrien-25723240.bild.html
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Ainsi, le Oker (photo), un navire allemand de la classe Oste,
spécialement conçu pour recueillir du renseignement d’origine
électro-magnétique, croiserait au large de la Syrie. Grâce à ses
équipements, il est en mesure d’obtenir des informations sur les
mouvements des troupes régulières syriennes jusqu’à 600 km des
côtes et de les transmettre ensuite à des officiers américains et
britanniques qui les communiquent aux rebelles.
“Aucun service de renseignement occidental n’a d’aussi bonnes
sources en Syrie que le BND” a ainsi confié un responsable
américain à l’hebdomadaire allemand. Cela étant, ce service, qui
est l’équivalent de la DGSE en Allemagne, a toujours eu de bonnes
sources dans le monde arabo-musulman. Ainsi, d’après Der Spiegel,
il savait où se cachait le colonel Kadhafi l’an passé…
En outre, et toujours d’après le même hebdomadaire, des
officiers allemands seraient également actifs en Turquie, plus
précisément à Adana, qui abrite une base de l’Otan. “Nous pouvons
être fiers de la contribution significative que nous apportons pour
faire chuter le régime d’Assad” a déclaré un responsable du BND à
Bild am Sonntag.
Un porte-parole du ministère allemand de la Défense a indiqué
qu’il était “correct (de dire) qu’un navire (allemand) effectuait
actuellement une opération dans la région qui doit durer plusieurs
mois”, sans donner plus de précisions au sujet de sa mission. Mais
il a nié qu’il s’agissait d’un navire espion. Quant au Oker, il
aurait été au mouillage dans un port, en Sardaigne, le 19 août.
Outre-Manche, c’est l’édition dominicale du Times qui, citant un
responsable de l’Armée syrienne libre, a affirmé que les services
britanniques avaient contribué au succès de plusieurs attaques
menées par ses troupes, notamment en les informant des mouvements
des forces régulières.
Il s’agit là-encore de renseignements d’origine
électro-magnétique, obtenus par le GCHQ (Government Communications
Headquarters) depuis une station implantée à Chypre, puis transmis
aux rebelles via la Turquie, qui leur communique également des
informations glanées par les services américains. D’ailleurs, selon
la presse d’outre-Atlantique, le président Obama aurait signé une
directive autorisant la CIA a fournir ce type de soutien à
l’ASL.
Et la DGSE dans tout ça? Difficile à dire, en fait, le propre
des actions clandestines étant de ne pas avoir de publicité. En
novembre dernier, le Canard Enchaîné, qui n’a pas toujours eu la
main heureuse sur des sujets militaires ces dernières années, avait
affirmé que des agents du service Action et des militaires du COS
(Commandement des opérations spéciales) s’apprêtaient à former les
rebelles de l’ASL.
Plus récemment, le 6 août, lors d’un entretien accordé au
Parisien, Richard Labevière (ancien de RFI, licencié après une
interview de Bachar el-Assad en 2008 et rédacteur en chef de
Défense, la revue de l’IHEDN), a affirmé qu’”avec le ‘service
action’ de la DGSE, la France mène (…) des opérations de formation
et de soutien à l’Armée syrienne libre et à d’autres groupes
armés.”
Et d’ajouter : “Sur le plan des transmissions et de l’artillerie
: mortiers, missiles antichars et canons de 105 mm. Plusieurs
dizaines de conseillers militaires participent déjà à un état-major
commun turc, américain et français à Charnagh (Turquie), qui
bénéficie d’une aide britannique à la frontière syrienne.”
http://www.marine.de/portal/a/marine/!ut/p/c4/FcsxDoAgDAXQE0l3N0-huH2RQhMoBFGur-bNj3b6KB4J6FIUiTayTuZjmIxmBpi93mqiJL4Y0XAqvXs9af1nbQgZZLVMDi56qjkvL3ifDDY!/http://www.marine.de/portal/a/marine/!ut/p/c4/FcsxDoAgDAXQE0l3N0-huH2RQhMoBFGur-bNj3b6KB4J6FIUiTayTuZjmIxmBpi93mqiJL4Y0XAqvXs9af1nbQgZZLVMDi56qjkvL3ifDDY!/http://www.bnd.bund.de/FR/__Home/Startseite/startseite__node.html?__nnn=truehttp://tagesschau.de/ausland/syrien2182.htmlhttp://www.opex360.com/2008/09/04/ce-mysterieux-rapport-de-la-frenic-de-kaboul/http://www.opex360.com/2008/09/04/ce-mysterieux-rapport-de-la-frenic-de-kaboul/http://www.leparisien.fr/crise-egypte/l-option-diplomatique-est-morte-06-08-2012-2115283.php
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Syrie: l'opposition soutenue par les services
secrets britanniques (journal) Dossier: Situation politique en
Syrie
Situation en Syrie, © AFP/ Phil Moore, 14:58 19/08/2012
Les services secrets britanniques soutiennent
activement les opérations militaires de
l'opposition syrienne, rapporte dimanche le
journal The Sunday Times.
"Les services secrets britanniques observent
attentivement ce qui se passe depuis Chypre",
a déclaré un responsable de l'armée syrienne
libre (ASL), cité par le journal, en précisant que "les
Britanniques donnent des informations aux
Turcs et aux Américains".
"Les Britanniques suivent les mouvements de l'armée
gouvernementale et nous avons été
informés de l'approche des renforts vers la ville d'Alep, ce qui
nous a permis de mener avec
succès des attaques à Idlib et Saraqeb (au sud-ouest d'Alep), a
iajouté le responsable de l'ASL.
Selon le journal, les autorités britanniques "sont au courant et
approuvent à 100%" les
informations secrètes qui sont transmises depuis leurs bases
militaires chypriotes en passant par
la Turquie jusqu'aux troupes rebelles de l'Armée syrienne libre
(ASL).
Auparavant, Londres a plusieurs fois déclaré qu'il estimait le
soutien de l'opposition comme le
moyen le plus efficace de lutter contre le régime de Bachar
el-Assad, en l'absence de résolutions
fermes de l'Onu. Dans le même temps, Londres exclut totalement
la possibilité de livrer des armes
en Syrie.
Des espions allemands en activité au large des
côtes syriennes (presse) Actualités (AFP) , BERLIN (Allemagne),
19 août 2012 (AFP) -
Des espions allemands sont stationnés au large des côtes
syriennes et transmettent des informations en vue d'aider les
rebelles syriens dans leur combat contre le président Bachar
el-Assad, a rapporté un journal allemand dimanche.
Des agents du Service fédéral de renseignement (BND) opèrent
depuis des bateaux au large de la côte syrienne, grâce à une
technologie permettant d'observer les mouvements des troupes
jusqu'à 600 km au cœur du pays, a précisé l'hebdomadaire Bild am
Sonntag.
Ils transmettent leurs renseignements à des officiers américains
et britanniques qui fournissent ensuite l'information aux
rebelles.
Selon un responsable américain s'exprimant sous couvert de
l'anonymat "aucun service de renseignement occidental n'a d'aussi
bonnes sources en Syrie" que le BND allemand, ajoute le
journal.
http://fr.ria.ru/world/20120819/195723083.htmlhttp://fr.ria.ru/world/20120819/195723083.htmlhttp://fr.ria.ru/trend/situation_syrie_2012/http://www.marine-oceans.com/actualites-afp
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Un porte-parole du ministère allemand de la Défense a indiqué à
l'AFP qu'il était "correct (de dire) qu'un navire (allemand)
effectuait actuellement une opération dans la région qui doit durer
plusieurs mois" mais il a nié le fait qu'il s'agisse d'un "navire
espion", contrairement aux informations de la presse allemande.
"Nous ne donnons pas de détails opérationnels sur la mission en
cours", a ajouté le porte-parole.
Les agents allemands sont également actifs dans le conflit
syrien depuis la base de l'Otan dans la ville turque d'Adana, selon
le Bild.
"Nous pouvons être fiers de la contribution significative que
nous apportons pour faire chuter le régime d'Assad", a dit un
responsable du BND au Bild.
Berlin insiste sur le fait qu'une intervention militaire n'est
pas la solution pour résoudre le conflit syrien, mais le ministre
de la Défense Thomas de Maizière a indiqué récemment que
l'Allemagne devait fournir de l'aide autrement, en offrant un
soutien humanitaire et logistique.
Syrie: le navire espion Oker fait des vagues en Allemagne Par
David Philippot Mis à jour le 23/08/2012 à 15:15 | publié le
22/08/2012 à 16:34
Le navire se trouve pour le moment dans l'est de la
Méditerranée, dans le port
de Cagliari, en Sardaigne. Crédits photo : dpa/abaca
Si sa mission officielle est de prendre part jusqu'en décembre à
la mission Finul de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud, la
frégate Oker pourrait être amenée à patrouiller plus au nord, au
large des côtes syriennes.
Pour l'heure, la frégate Okercroise quelque part
dans l'est de la Méditerranée, après ravitaillement dans le port
de Cagliari, en Sardaigne. Sa
mission officielle est de prendre part jusqu'en décembre à la
mission Finul de surveillance du
cessez-le-feu au Liban-Sud. Mais sa route pourrait l'amener à
patrouiller plus au nord, au large
des côtes syriennes. Ses grands yeux et ses grandes oreilles
pourraient bien s'y révéler plus
utiles. La fiche technique du bâtiment nous apprend que ce
navire de 83,5 m n'est pas équipé
d'armement lourd.
Son pouvoir de nuisance est ailleurs: dans son équipement en
matériel électromagnétique et
élecro-optique dissimulé sous son radôme gris marine. Mieux:
grâce à une technique «unique au
monde» jalousement gardée secrète, le bâtiment peut détecter des
mouvements de troupe jusqu'à
600 kilomètres à la ronde. Largement suffisant pour espionner
jusqu'à Alep ou Damas, même
pour un bateau naviguant dans les eaux internationales.
Son intervention aurait dû rester la plus discrète possible.
Elle a été éventée par un agent du
Bundesnachrichtendienst (BND), l'équivalent de la DGSE en
Allemagne, qui a vanté au journal Bild «sa fierté de voir
l'Allemagne apporter un concours important à la chute du président
Assad».
http://www.lefigaro.fr/international/2011/12/09/01003-20111209ARTFIG00465-finul-pourquoi-l-onu-est-au-liban.php
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Armée «parlementaire»
D'autres agents du BND sont stationnés sur la base de l'Otan
d'Adana, en Turquie. Ils écoutent
les lignes téléphoniques et surveillent les télécommunications
sur les champs de bataille. Des
contacts sont établis avec l'entourage direct d'Assad. «Aucun
service occidental ne dispose de
meilleures sources d'informations sur la Syrie que le BND», se
félicite un membre des services
secrets américains. Les données sont ensuite transmises au
quartier général des services
extérieurs près de Bonn, avant d'être analysées pour les besoins
du gouvernement. Les précieux
messages sont relayés vers les alliés américains et britanniques
chargés de les ventiler vers
d'autres pays «amis». «Nous bénéficions des informations
transmises par les services turcs»,
affirmait ce week-end un rebelle syrien dans le Sunday
Times.
Par ricochet, ces informations sur les activités secrètes de la
frégate ont fait des vagues jusqu'à
Berlin. Le démenti d'un porte-parole de la Bundesmarine sur le
qualificatif de «navire espion» n'a
convaincu personne. Pas davantage que les explications du
porte-parole du ministre de la
Défense sur «une mission routinière de reconnaissance en
Méditerranée». L'opposition a dénoncé
une «implication directe de l'Allemagne dans les opérations de
guerre», alors que la Bundeswehr
est une armée dite «parlementaire» et qu'aucun mandat ne lui a
été délivré par le Bundestag pour
opérer en Syrie.
Hans-Christian Ströbele, des Grünen, membre de la commission de
contrôle du Bundestag
(PKG), est monté au créneau pour réclamer des explications au
gouvernement. Notamment sur le
point de savoir pourquoi sa commission, compétente pour les
opérations extérieures, n'a pas été informée de la mission précise
du Oker.
Obama menace d'intervenir en Syrie Le Point.fr - Publié le
21/08/2012 à 07:30 - Modifié le 21/08/2012 à 10:27
Barack Obama. © Mandel Ngan / AFP Les combats dans la ville
d'Alep ne connaissent aucun répit.
Mardi, de nouveaux combats opposaient
armée et rebelles à Alep, la deuxième ville
de Syrie, un pays dans la ligne de mire
des États-Unis, qui ont évoqué pour la
première fois une intervention militaire si le
régime sortait ses armes chimiques. Une
journaliste japonaise a été tuée lundi en
couvrant les affrontements à Alep, où, selon
l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), trois
reporters, deux arabes et un turc
sont portés disparus. "Jusqu'à présent, je n'ai pas donné
l'ordre d'intervenir militairement" en
Syrie, a déclaré lundi soir le président américain Barack Obama,
dans un avertissement très
ferme au régime syrien. Mais "si nous commencions à voir des
quantités d'armes chimiques
déplacées ou utilisées, cela changerait mon calcul et mon
équation", a-t-il ajouté.
La question de ces armes, dont Damas a reconnu posséder des
stocks importants, ne concerne
"pas seulement (...) la Syrie, mais aussi nos proches alliés
dans la région, dont Israël. Cela nous
inquiète", a-t-il insisté, évoquant la possibilité que ces armes
tombent en de mauvaises mains.
Washington comme Paris ont en outre répété que le
présidentBachar el-Assad devait quitter le
pouvoir.
http://www.lepoint.fr/monde/obama-evoque-une-intervention-militaire-en-syrie-21-08-2012-1497626_24.phphttp://www.lepoint.fr/tags/alephttp://www.lepoint.fr/tags/syriehttp://www.lepoint.fr/tags/etats-unishttp://www.lepoint.fr/tags/osdhhttp://www.lepoint.fr/tags/barack-obamahttp://www.lepoint.fr/tags/israelhttp://www.lepoint.fr/tags/bachar-assad
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Lors d'un entretien avec le nouveau médiateur des Nations unies
et de la Ligue arabe pour la
Syrie, Lakhdar Brahimi, à Paris, le président français François
Hollande a réaffirmé que toute
solution politique en Syrie passait par le départ de M. Assad du
pouvoir. Un mois après le début
de la bataille d'Alep, les rebelles ont porté lundi les combats
dans le centre-ville en affrontant
l'armée près du tribunal militaire et du parti Baas, selon
l'OSDH.
Un commandant de l'Armée syrienne libre (ASL, formée de
déserteurs et de civils armés) a
affirmé à l'AFP que les rebelles avaient "pénétré et pris le
contrôle" de secteurs centraux d'al-Tilal,
Al Maadi et Jdaidé, près du quartier historique.
Femmes et enfants tués
Mardi à l'aube, au moins neuf personnes, dont deux femmes et
deux enfants, un garçon de 9 ans
et une fillette de 5 ans, ont été tuées dans des bombardements à
Alep, selon l'OSDH, qui s'appuie
sur un large réseau de militants. En outre, les forces du régime
ont bombardé Marea et Tall Rifaat,
dans la province d'Alep.
Lundi, les violences ont fait au moins 167 morts à travers le
pays, 88 civils, 32 rebelles et 47
soldats, en majorité dans la province de Damas, où 26 civils ont
péri, selon un décompte de
l'OSDH. De plus, 12 cadavres, dont deux de deux enfants, ont été
retrouvés lundi dans le quartier
de Qaboun à Damas, selon l'OSDH qui a signalé ces derniers jours
une multiplication de ces
découvertes macabres. Depuis le début de la révolte contre le
régime de M. Assad en mars 2011,
la répression et les combats ont fait plus de 23 000 morts,
selon l'OSDH. Sur le front diplomatique,
le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius,
doit recevoir mardi à Paris le
président du Conseil national syrien (CNS, principale coalition
de l'opposition), Abdel Basset
Sayda.
Mardi matin, le ministère japonais des Affaires étrangères a
confirmé la mort de Mika Yamamoto,
45 ans, qui couvrait les combats à Alep pour une petite agence
de presse nippone, Japan Press.
Kazutaka Sato, un autre journaliste de Japan Press qui se
trouvait avec Mme Yamamoto, a
expliqué sur plusieurs médias japonais qu'ils se trouvaient avec
des combattants rebelles quand
ils sont tombés sur "un groupe de soldats en tenue de combat"
qui ont commencé à tirer.
Mika Yamamoto est le quatrième journaliste étranger tué dans les
violences en Syrie depuis mars
2011, après le reporter français Gilles Jacquier, tué par une
roquette le 11 janvier lors d'une visite
sous l'égide des autorités à Homs (centre), l'Américaine Marie
Colvin et le photographe français
Rémi Ochlik, morts le 22 février dans le bombardement d'un
centre de presse improvisé par les
militants à Homs.
Plusieurs reporters syriens et "journalistes-citoyens" ont
également été tués depuis le début de la
révolte.
Au Liban voisin, au moins 23 personnes ont été blessées dans la
nuit de lundi à mardi dans des
heurts liés au conflit syrien entre deux quartiers rivaux
sunnites et alaouites à Tripoli, la grande
ville du Nord, a affirmé mardi à l'AFP un responsable des
services de sécurité.
Les Etats-Unis pourraient envoyer 50.000 soldats en Syrie
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Ligne de Défense, 17 août 2012 – 17:29
Non, ce n’est pas le dernier appel irréaliste de Bernard-Henri
Lévy à une intervention militaire pour soutenir les rebelles
syriens à Alep qui poussera les Etats-Unis à déployer des soldats
en Syrie, mais les armes chimiques du régime de Bachar
el-Assad.
En effet, selon l’agence de presse Reuters, qui s’appuient sur
des déclarations faites sous le sceau de l’anonymat par des
responsables américains et des diplomates, les Etats-Unis planchent
sur un scénario catastrophe qui serait susceptible de mobiliser
entre 50.000 et 60.000 hommes en Syrie.
Ainsi, dans le cas où le régime syrien s’effondrerait, les
forces de sécurité qui le soutiennent seraient susceptibles de se
“désagréger”, craint-on à Washington. D’où le problème de la
protection des stocks d’armes chimiques, que Damas a accumulé au
fil des ans, avec l’aide soviétique, puis iranienne, afin d’arriver
à un relatif équilibre stratégique avec Israël.
Et comme la rébellion syrienne compte dans ses rangs des
jihadistes et autres suppôts d’al-Qaïda, il n’est pas question de
voir ces armes tomber entre leurs mains. Pas plus qu’il n’est
envisageable qu’elles puissent revenir au Hezbollah libanais.
Du coup, comme il n’est pas question de bombarder les sites où
sont stockées ces armes chimiques (et d’ailleurs, faudrait être
certain qu’elles n’ont pas bougé depuis les troubles qui ont éclaté
en Syrie, ou le cas échéant, de les trouver rapidement), l’idée est
de déployer des troupes terrestres pour les récupérer avant
d’autres.
Toujours d’après Reuters, cela demanderait donc d’envoyer au
minimum 50.000 soldats, sans compter les effectifs nécessaires pour
leur soutien. Et selon les sources qui se sont confiées auprès de
l’agence de presse, les détails de cette éventuelle mission ne sont
pas encore connus. Si ce n’est que les Etats-Unis devraient
probablement y aller seul, plusieurs pays européens ayant indiqué
qu’ils “n’y participeraient sans doute pas”. Et encore faudrait-il
avoir l’aval du Conseil de sécurité des Nations unies si une telle
opération s’avérait nécessaire…
Si le Pentagone a refusé de faire le moindre commentaire à ce
sujet. Le porte-parole de la Maison Blanche n’a pas souhaité, lui
aussi, évoquer d’éventuels “plans d’intervention spécifiques” mais
il a déclaré que “compte tenu de l’escalade de la violence en Syrie
et les attaques croissantes du régime contre le peuple syrien, nous
restons très préoccupés par ces armes”.
“En plus de surveiller leurs stocks, nous consultons activement
les pays voisins de la Syrie ainsi que nos alliés au sein de la
communauté internationale pour souligner notre préoccupation
commune au sujet de la sécurité de ces armes et l’obligation du
gouvernement syrien de les sécuriser” a-t-il ajouté.
Le Pentagone a un plan pour sécuriser l'arsenal chimique
syrien
Opexnews,Jeudi 23 août 2012
Selon le Los Angeles Times, le Pentagone a un plan d'urgence
prévoyant l'envoi de petites équipes de forces spéciales en Syrie,
si la Maison Blanche juge nécessaire de prendre le
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/08/14/des-avions-pour-alep_1745994_3232.htmlhttp://opexnews.over-blog.com/article-le-pentagone-a-un-plan-pour-securiser-l-arsenal-chimique-syrien-109337151.htmlhttp://opexnews.over-blog.com/article-le-pentagone-a-un-plan-pour-securiser-l-arsenal-chimique-syrien-109337151.html
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contrôle de l'arsenal chimique syrien. Le président américain
Barack Obama a averti cette nuit et il y a déjà 3 jours que le
déplacement des armes chimiques et biologiques syriennes
constituerait pour lui ''une ligne rouge''. Ceux qui planifient une
intervention américaine en Syrie se focalisent sur la protection
des stocks d'armes chimiques et biologiques qui resteront sans
surveillance ou sur leur destruction. L'objectif serait d'empêcher
que ces ar