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1 SCCUQ SCCUQ @ @ Avril 2007 - numéro 49 Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Montréal - www.unites.uqam.ca/sccuq dans ce numéro Le SCCUQ@ est publié par le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Montréal (SCCUQ) à l’intention de ses membres Adresse : C.P. 8888, Succursale Centre-ville, Montréal, H3C 3P8 Pavillon Hubert-Aquin (A-R540) Téléphone : (514) 987-3495 Télécopieur : (514) 987-8475 Courriel : [email protected] Site internet du SCCUQ : http://www.unites.uqam.ca/sccuq Responsable à la vice-présidence à l’information : Bernard Dansereau Mise en page et infographie : Violaine Gasse ISSN 1703-2342 ISSN 1703-2350 - Copie électronique Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Québec Dépôt légal - Bibliothèque nationale du Canada Bilan du mandat 2006-2007 au SCCUQ MOT DU PRÉSIDENT Le mandat annuel des officières et officiers venant à terme, voici venu le temps de faire le bilan syndical de l’année. L’année 2006- 2007 fut véritablement une année de turbulences pour l’UQAM et conséquemment pour le SCCUQ. Bien sûr les membres du Comité exécutif, les conseillères et le conseiller du Comité mobilisation- intégration ainsi que les agentes et l’agent de relations de travail, ont assumé les opérations courantes relevant de leur mandat res- pectif, avec l’appui des secrétaires du Syndicat. En cours d’année, madame Diane Guilbault a pris sa retraite. Elle était amie des chargées et chargés de cours, secré- taire du SCCUQ, collaboratrice efficace de l’équipe syndicale et particulièrement de la présidence. Merci Diane. Les membres du Comité des agentes et agents de relations de travail, sous la responsabilité politique du vice-président à la convention collective, ont défendu les intérêts des personnes chargées de cours, tout en assurant le suivi des principaux pro- blèmes et dossiers qui concernent les chargées et chargés de cours. En plus d’appuyer des dossiers courants, ils ont eu à ouvrir de nouveaux champs de pratique syndicale, notamment ceux du harcèlement psychologique et de l’affichage électronique. L’année 2006-2007 a été marquée par l’entrée en vigueur de la conven- tion collective signée en février 2006. Par rapport à cette nou- velle convention collective et les dossiers qui découlaient de l’an- cienne convention collective, il faut signaler, entre autres : l’adoption des exigences de qualification pour l’enseignement (EQE) pour la durée convention collective et les représenta- tions que le Syndicat a effectuées avant l’adoption par les ins- tances de l’Université des EQE pour faire modifier certains éléments de leur contenu; ASSEMBLÉE GÉNÉRALE STATUTAIRE mercredi 25 avril 13 h au DS-R510 MOT DU PRÉSIDENT Bilan du mandat 2006 - 2007 au SCCUQ Page 1 Avis de convocation à l’AG statutaire Page 4 ÉDITORIAL Nous prenons position Pour que l’UQAM reste l’UQAM Page 5 Une décision importante de la Cour supérieure qui ne clôt pas le dossier Page 6 Conférence sur la retraite Page 7 Surveillez votre courriel Page 7 Regard sur les auditions de la Commission de l’éducation Page 8 Fin de la grève des chargées et chargés de cours de l’Université Laval Page 10 La FTQ a 50 ans Page 10 En bref... Page 11 Pour nous joindre Page 12
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Mar 13, 2023

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SCCUQSCCUQ @@Avril 2007 - numéro 49Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Montréal - www.unites.uqam.ca/sccuq

ddaannss ccee nnuumméérroo

Le SCCUQ@ est publié par le Syndicat des chargées et chargés de cours del’Université du Québec à Montréal (SCCUQ) à l’intention de ses membres Adresse : C.P. 8888, Succursale Centre-ville,Montréal, H3C 3P8 Pavillon Hubert-Aquin (A-R540) Téléphone : (514) 987-3495Télécopieur : (514) 987-8475Courriel : [email protected] internet du SCCUQ : http://www.unites.uqam.ca/sccuq Responsable à la vice-présidence à l’information : Bernard DansereauMise en page et infographie : Violaine Gasse

ISSN 1703-2342ISSN 1703-2350 - Copie électroniqueDépôt légal - Bibliothèque nationale du QuébecDépôt légal - Bibliothèque nationale du Canada

BBiillaann dduu mmaannddaatt 22000066--22000077 aauu SSCCCCUUQQ

MMOOTT DDUU PPRRÉÉSSIIDDEENNTT

Le mandat annuel des officières et officiers venant à terme, voicivenu le temps de faire le bilan syndical de l’année. L’année 2006-2007 fut véritablement une année de turbulences pour l’UQAM etconséquemment pour le SCCUQ. Bien sûr les membres du Comitéexécutif, les conseillères et le conseiller du Comité mobilisation-intégration ainsi que les agentes et l’agent de relations de travail,ont assumé les opérations courantes relevant de leur mandat res-pectif, avec l’appui des secrétaires du Syndicat.

En cours d’année, madame Diane Guilbault a pris saretraite. Elle était amie des chargées et chargés de cours, secré-taire du SCCUQ, collaboratrice efficace de l’équipe syndicale etparticulièrement de la présidence. Merci Diane.

Les membres du Comité des agentes et agents de relationsde travail, sous la responsabilité politique du vice-président à laconvention collective, ont défendu les intérêts des personneschargées de cours, tout en assurant le suivi des principaux pro-blèmes et dossiers qui concernent les chargées et chargés decours. En plus d’appuyer des dossiers courants, ils ont eu à ouvrirde nouveaux champs de pratique syndicale, notamment ceux duharcèlement psychologique et de l’affichage électronique. L’année2006-2007 a été marquée par l’entrée en vigueur de la conven-tion collective signée en février 2006. Par rapport à cette nou-velle convention collective et les dossiers qui découlaient de l’an-cienne convention collective, il faut signaler, entre autres : nn l’adoption des exigences de qualification pour l’enseignement

(EQE) pour la durée convention collective et les représenta-tions que le Syndicat a effectuées avant l’adoption par les ins-tances de l’Université des EQE pour faire modifier certainséléments de leur contenu;

ASSEMBLÉEGÉNÉRALE

STATUTAIRE

mercredi 25 avril13 h au DS-R510

*

nn MOT DU PRÉSIDENTBilan du mandat 2006 - 2007 au SCCUQ Page 1

nn Avis de convocation à l’AG statutaire Page 4

nn ÉDITORIALNous prenons positionPour que l’UQAM reste l’UQAM Page 5

nn Une décision importante de la Coursupérieure qui ne clôt pas le dossier Page 6

nn Conférence sur la retraite Page 7

nn Surveillez votre courriel Page 7

nn Regard sur les auditions de la Commission de l’éducation Page 8

nn Fin de la grève des chargées et chargés decours de l’Université Laval Page 10

nn La FTQ a 50 ans Page 10

nn En bref... Page 11

nn Pour nous joindre Page 12

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nn la finalisation d’un dossier sur la question dela rémunération des personnes chargées decours qui donnent des activités d’enseigne-ment selon la formule « Approches par problè-mes »;

nn la tenue d’un atelier de formation pour la pré-paration de demandes d’EQE et le développe-ment d’un outil pour appuyer les demandes(feuille de présentation des demandes d’EQE);

nn l’année 2006-2007 a aussi été marquée parun certain nombre de congédiements ce qui anécessité, il va de soi, un niveau plus élevé enmatière d’intervention syndicale.

Certains dossiers ont exigé un suivi parti-culier en raison de leur importance. Nous pen-sons ici à la problématique vécue au regroupe-ment en langue espagnole où le Syndicat etl’Université ont accepté une procédure excep-tionnelle, celle de recourir à l’intervention d’unmédiateur pour concilier les maîtres de langue etles personnes chargées de cours.

Que ce soit par des rencontres individuel-les, collectives ou officielles, ces dossiers ontmobilisé plusieurs personnes. Le travail concer-nant l’application de la convention collectivepour la défense des membres demeure au cœurdes activités syndicales.

Les membres du Comité mobilisation-intégration, sous la responsabilité politique duvice-président aux affaires universitaires, enplus d’assumer le travail courant se sont impli-qués, notamment, dans la réalisation de la« Journée d’accueil des nouvelles et nouveauxmembres », ainsi que dans les opérations nécessi-tées par les activités du lieu social des chargéeset chargés de cours. Les actions concernant lesaffaires universitaires et la mobilisation ontnécessité un rythme d’activité intense.Soulignons particulièrement :nn l’organisation des nombreuses assemblées

d’unités départementales et facultaires;nn le cheminement des projets d’intégration;nn l’organisation du BBQ en juin;nn les petits-déjeuners du mardi ainsi que les

5 à 7 du jeudi et après les instances;nn les activités qui ont marqué la semaine autour

de la Journée nationale des chargées et char-gés de cours;

nn le 20e anniversaire de la Grève des cœurs;nn l’atelier d’information sur le logiciel

« Résultat ».

De plus, dans le contexte de la crise uni-versitaire, avec le suivi des dossiers et les liensavec nos représentantes et représentants auxinstances, le travail fut bel et bien accompli.

L’intersyndicale a nécessité sa part detravail. La responsabilité politique assurée par lavice-présidente aux relations intersyndicales,avec les membres du Comité exécutif, s’estconcrétisée dans des dossiers aussi diversifiésque les communiqués conjoints, soit en intersyn-dicale ou encore avec les autres syndicats et lesassociations étudiantes de l’UQAM, ou encoredans les rapports de solidarités que nous entrete-nons avec les autres syndicats et organismes por-teurs de changements sociaux. Nous avons main-tenu et renforcé les liens découlant de notre affi-liation syndicale, particulièrement :nn au Conseil central du Montréal métropolitain

(CCMM-CSN), à l’assemblée générale et auComité éducation;

nn à la Fédération nationale des enseignantes etenseignants du Québec (FNEEQ-CSN) par leRegroupement Université, l’implication duSCCUQ au Congrès de juin dernier et dans lesconseils fédéraux et les réunions du Bureaufédéral;

nn à la Confédération des syndicats nationaux(CSN) par notre participation à des réunionsdu Conseil confédéral.

Par ses actions, le SCCUQ est un acteurqui contribue positivement à la vie syndicale,tant à l’Université qu’en dehors de celle-ci.

L’information, sous la responsabilité poli-tique du vice-président à l’information avec l’ap-pui du Comité exécutif, a assumé un rôle impor-tant, particulièrement dans le contexte de lacrise de confiance qui a secoué l’UQAM. Que cesoit par les numéros du SCCUQ@ ou la publicationd’un document pour souligner le 20e anniver-saire de la Grève des cœurs, la nécessité de par-tager et de nourrir la réflexion syndicale et soli-daire est au cœur de la vie de notre syndicat.C’est pourquoi, entre autres, les enjeux concer-nant la situation de l’Université et les prises de

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position marquées par un sens profond de la res-ponsabilité syndicale, ainsi que l’organisation desdébats-midis, ont demandé un travail de mise enforme et de diffusion des informations, en liendirect avec les activités et le travail du syndicat.Une fonction d’analyse et de vigie qui permet auSCCUQ d’être ce qu’il est.

Le secrétariat, sous la responsabilité de lasecrétaire générale, a joué un rôle de soutien auxactivités syndicales. Avec le départ de madameDiane Guilbault, il a fallu, dans un premier temps,réorganiser le travail du secrétariat. L’efficacitéet la collaboration qui ont marqué le travail dusecrétariat se prolongent avec les contributionsde madame Violaine Gasse. Parallèlement, lesecrétariat a effectué les suivis et procédé à l’éva-luation de nos besoins en matière d’équipementsinformatiques et de bureaux. De manière touteparticulière, soulignons la négociation de l’en-tente intervenue avec le Syndicat des travailleu-ses et travailleurs de la CSN (STT-CSN) représen-tant les secrétaires. Cette négociation a occupéune bonne part du mandat de la secrétaire géné-rale, en plus de son engagement dans les dossierset les travaux du Comité exécutif et des instancessyndicales.

Les finances, sous la responsabilité politi-que de la trésorière, ont fait l’objet d’un travailparticulier cette année, notamment en raison dusuivi des coûts des travaux de réaménagementque nous avons eu à assumer. Un exercice diffi-cile puisque la facture finale de l’Université nenous est parvenue qu’après de nombreusesdemandes. Entre autres particularités du travailde la trésorerie, retenons :nn la représentation des chargées, chargés de

cours au Comité de retraite et à son Comité deplacement;

nn la représentation du SCCUQ à la Caisse de laCulture à l’UQAM, dont elle assume la prési-dence du Comité de gestion cette année;

nn la préparation de plusieurs scénarios denature financière dans différents dossiers àl’exécutif (ex. convention collective du STT-CSN, libérations, etc.).

L’exercice financier 2006-2007 aura per-mis aux membres du Syndicat de constater, si

cela était nécessaire, la complexité du travail dela trésorière.

La présidence, avec l’appui de toutel’équipe syndicale, sans oublier la présenceessentielle de Diane Guilbault et de ViolaineGasse, a travaillé à orienter les énergies et lesefforts de chacune et de chacun dans un mouve-ment commun de promotion et de défense deschargées et chargés cours. Une perspective dumoyen et du long terme est nécessaire lorsquel’on aborde des dossiers comme la crise qui amarqué et marque encore l’UQAM. Que ce soit parles nombreuses rencontres avec la direction del’Université, les échanges intersyndicaux àl’UQAM et ailleurs, certains enjeux nous ont faitvivre des sensations de montagnes russes. Letravail, l’analyse et la stratégie, avec le parti prisde la solidarité, ont fait en sorte que la vie syndi-cale au SCCUQ est marquée tant par la quantitéque par la qualité du travail effectué.

Le souci constant d’assurer une vie syn-dicale démocratique et militante a été au cœurdes préoccupations de la présidence, avec le sup-port de l’équipe syndicale et des instances. Toutce travail collectif a contribué à positionner leSCCUQ comme étant un interlocuteur responsa-ble et crédible dans ses interventions et ses pri-ses de position.

En conclusion de ce bilan 2006-2007,force est de constater que les mandats des officiè-res et des officiers ont été pleinement comblés etassumés. Le Syndicat des chargées et chargés decours de l’UQAM est donc en bonne position pourassurer la défense et la promotion de nos inté-rêts. Dans la perspective des mandats qui vien-nent, des dossiers et enjeux déterminants pourles personnes chargées de cours sont déjà ins-crits à l’agenda du SCCUQ, particulièrement pourune année préparatoire à la négociation de laconvention collective à venir.

GUY DUFRESNE

Président

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AAVVIISS DDEE CCOONNVVOOCCAATTIIOONN ÀÀ LL’’AASSSSEEMMBBLLÉÉEE GGÉÉNNÉÉRRAALLEE SSTTAATTUUTTAAIIRREE

Date : le mercredi 25 avril 2007Heure : 13 heuresLieu : DS-R510 (Pavillon J.-A.-DeSève)

Après la réunion, vous êtes conviés à un « 5 à 7 » au local social des chargées, chargés de cours au A-R542.

Proposition d’ordre du jour 1. Nomination à la présidence et au secrétariat de l’assemblée (5 minutes) 2. Adoption de l’ordre du jour et du minutage (10 minutes)3. Adoption du procès-verbal de l’Assemblée générale du 7 décembre 2006 (15 minutes)4. Mot d’accueil du Comité exécutif (15 minutes)5. Trésorerie (30 minutes)

- Rapport des vérificateurs des états financiers de 2006- Résultats réels comparés au budget 2006- Rapport du Comité de surveillance des finances- Nomination des vérificateurs financiers pour l’exercice 2007- Propositions d’affectations des surplus

6. Élections annuelles statutaires (60 minutes)Comités syndicaux- Présidence- Vice-présidence à la convention collective- Vice-présidence aux affaires universitaires- Vice-présidence aux relations intersyndicales- Vice-présidence à l’information- Secrétariat général- Trésorerie- Comité mobilisation-intégration (3 personnes)- Comité des agentes et agents des relations de travail (3 personnes)- Comité de surveillance des finances (3 personnes)Autres comités- Comité de perfectionnement et de mise à jour des connaissances (1 personne)- Comité institutionnel de prévention du harcèlement psychologique :

représentation (1 personne)substitut (1 personne)

- Comité de vérification du double emploi (1 personne)

*Assemblée d’élections aux instances de l’UQAM (convoquée conjointement avec le Secrétariat des instances)

- Sous-commission des ressources (1 personne)- Commission des études (1 personne)

7. Élections : secrétariat d’élections (10 minutes)- Secrétariat d’élections (une personne)- Officière ou officier d’élections substitut (une personne)

8. Solidarité (20 minutes)9. DIVERS

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Comme si la crise financière qui affecte l’institu-tion n’était pas suffisante, voilà qu’une tentatived’ouvrir un autre débat surgit. Le 27 février der-nier, une réunion du Conseil d’administration aété annulée à la suite de l’intervention d’étu-diantes et d’étudiants. Ces derniers s’opposaientà toute hausse des frais afférents et éventuelle-ment des frais de scolarité. Des événementsmalheureux se seraient produits à ce moment.Certains gestes ont justifié la convocation d’uncomité d’intervention chargé de veiller à labonne marche des affaires.

Le matin même de ces événements, nousavons assisté à une tentative d’intimidationauprès du représentant des chargées et chargésde cours au Conseil d’administration. Celle-cis’est déroulée dans le corridor menant du pavil-lon Hubert-Aquin au pavillon de gestion. Nous nepouvons ni taire ni endosser de tels gestes.

Le comité d’intervention a convoquécinq étudiantes et étudiants, rappelé certainsprincipes fondamentaux chers à l’UQAM et sus-pendu un sixième étudiant pour vingt jours, luireprochant des menaces proférées envers la rec-trice par intérim.

Des étudiantes et étudiants contestent lefonctionnement du comité et jugent ne pas avoirbénéficié de conditions adéquates pour défendreleur point de vue avec la présence d’un avocat. Ily aurait eu, selon eux, un simulacre de justice,voire une mauvaise comédie.

Malgré les prétentions de certaines per-sonnes de présenter l’université comme un lieude moins en moins ouvert aux échanges d’idées,de questionnements et de débats, nous sommestoujours convaincu qu’il existe un espace établioù la liberté de pensée et d’opinion est inscrite.C’est d’autant plus une valeur fondamentale àl’UQAM. Cet espace public doit être absolumentpréservé et parfois, il se peut qu’il doive êtredéfendu.

NNoouuss pprreennoonnss ppoossiittiioonnPPoouurr qquuee ll’’UUQQAAMM rreessttee ll’’UUQQAAMM

Dans le cas précis auquel nous sommesconfrontés, nous réitérons le droit absolu des étu-diantes et des étudiants de défendre leur positionsur la place publique que ce soit par des publica-tions, des manifestations, voire des levées decours. Toutefois, comme organisation syndicale,le SCCUQ ne peut que rappeler qu’il ne cautionned’aucune façon tout geste allant à l’encontre dubon fonctionnement de l’institution et qui ne res-pecterait pas l’intégrité des personnes et du bienpublic.

Ici à l’UQAM, toute prise de parole doitêtre conditionnelle à cet impératif. Il y va de lasurvie de l’institution telle que nous avons contri-bué à la construire et telle que nous voulons lavoir progresser. Nous ne ménagerons aucuneffort dans la défense des libertés universitaires,mais ne cautionnerons aucun écart de qui que cesoit.

BERNARD DANSEREAU

Vice-président à l’information

ÉÉDDIITTOORRIIAALL

Nous tenons à féliciter EmmanuelDubourg qui a été élu dans la circons-cription de Viau lors des dernièresélections pour le Parti libéral duQuébec. Monsieur Dubourg estchargé de cours au département dessciences comptables.

Par ailleurs, certains chargés decours ont connu la défaite. Dans leurcas, ce n’est probablement que partieremise!

Si vous connaissez d’autres heureu-ses élues ou d’autres heureux élus,faites-le nous savoir.

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UUnnee ddéécciissiioonn iimmppoorrttaannttee ddee llaa CCoouurr ssuuppéérriieeuurree qquuii nnee ccllôôtt ppaass llee ddoossssiieerr

L’UQAM, comme employeur, a déposé unerequête en révision judiciaire pour deux senten-ces arbitrales - une décision intérimaire et unedécision permanente - rendues par l’arbitreGermain Jutras en 2005. Ces décisions de l’arbi-tre Germain Jutras avaient pour effet d’ordonnerà l’employeur d’embaucher un chargé de courspour respecter la priorité d’embauche prévue à laconvention collective SCCUQ-UQAM et reconnuedans la convention SPUQ-UQAM. Selon l’arbitre,le remède approprié, à la suite du non-respect dela priorité d’embauche, n’est pas une ordonnancede verser des dommages-intérêts, mais le droitd’occuper le poste de professeur. À la suite decette décision rendue le 29 novembre 2005, lapersonne salariée est devenue un professeur en2006. La cause a été entendue par la Cour supé-rieure en juin 2006 et elle a livré son jugement le20 mars 2007.

L’UQAM s’est engagée dans un processusde révision judiciaire des deux sentences arbitra-les afin de les faire annuler. L’argument principalde l’employeur dans sa requête est que l’arbitre aexcédé sa compétence en ordonnant l’engage-ment de la personne salariée comme professeurrégulier sans recommandation de l’assembléedépartementale. L’arbitre aurait modifié, parconséquent, la convention collective du SPUQ, cequi serait expressément exclu des pouvoirs del’arbitre.

Lors de la requête en révision judiciaire,le procureur du SPUQ est intervenu pour soute-nir que l’arbitre aurait rendu une décision mani-festement déraisonnable rappelant certaines dis-positions de la convention collective SPUQ-UQAMdont l’arbitre se serait éloigné. Dans les deux cas,tant l’employeur que le SPUQ demandaient lareprise du processus de sélection. On compren-dra aisément que le procureur, du salarié et duSCCUQ, soutenait qu’il n’y avait pas de motif derévision judiciaire de la décision Jutras.

Sans entrer dans le détail de l’argutiejuridique, retenons les conclusions du juge YvanA. Macelora de la Cour supérieure soit :

- accueillir la requête en révision judiciairede l’UQAM;

- annuler en conséquence les deux sentencesarbitrales rendues par l’arbitre Jutras en2005;

- déclarer que la priorité d’embauche pourl’obtention d’un poste régulier n’a pas étérespectée;

- condamner l’UQAM à verser au salarié lesalaire qu’il aurait dû recevoir sur unepériode de plus 4 ans, déduction faite detous ses autres revenus de travail.

Cette décision de la Cour supérieure peutêtre l’objet d’un pourvoi auprès de la Cour d’ap-pel. Notre procureur travaille sur ce dossier afind’évaluer l’ensemble des éléments sur le planjuridique. Nous vous donnerons les suites lors denouveaux développements.

JOCELYN CHAMARD

Vice-président à la convention collective

LLeess «« 55 àà 77 »» eett lleess ppeettiittss ddééjjeeuunneerrss

ffoonntt rreellââcchhee

Avec la fin du trimestre, se termi-nent aussi les « 5 à 7 » du jeudi ainsique les petits déjeuners du mardi.Nous espérons que ces momentsont su vous plaire et nous vousreverrons certainement l’automneprochain pour de nouvelles activi-tés.

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Une conférence sur la retraite aura lieule mercredi 2 mai 2007 de 14 h à 16 h 30

au local D-R200.Un léger goûter suivra.

Nous vous invitons à confirmer votre présenceen téléphonant au 514 987-3000 poste 3720

Les chargées et chargés de cours qui contribuent au régime de retraite sont convoqués à l’assembléeannuelle. Les personnes concernées ont déjà reçu une invitation par courrier. Cette assemblée suivra laconférence sur la retraite à partir de 17 heures.

BERNARD DANSEREAU

Vice-président à l’information

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SSuurrvveeiilllleezz vvoottrree ccoouurrrriieell

- mise à jour automatique de la liste deschargées et chargés de cours. Il y aenviron 300 nouveaux chargés decours par année. L’inscriptionmanuelle des adresses électroniquesdemandait beaucoup de temps et unnombre significatif de personnes pou-vait ne pas être joint;

- efficacité accrue dans les communica-tions.

En conséquence, il n’y aura plus d’infor-mations envoyées à d’autres adresses électroni-ques, de celles du type Hotmail, Sympatico,Vidéoton ou autres.

Ces changements nous permettrontd’être plus efficaces dans nos communications.

HÉLÈNE BELLEY

Secrétaire générale

L’introduction de l’affichage électronique vaentraîner des modifications dans les communica-tions entre les membres et le Syndicat.L’Université a octroyé à chacune et chacun d’en-tre vous une adresse courriel accessible par leserveur GIP. C’est à cette adresse que vous seraenvoyée toute la correspondance découlant de laprocédure d’affichage des cours avec le logicielAccent. Il y a donc une adresse « normalisée »pour toutes les personnes chargées de cours, saufcelles du département des sciences biologiques.

Le SCCUQ entend donc à partir de sep-tembre prochain, soit à partir du trimestre d’au-tomne 2007, utiliser cette adresse pour commu-niquer avec tous les membres.

Il y a de nombreux avantages à cette nou-velle procédure :

- accès à toutes les personnes chargéesde cours;

CCoonnfféérreennccee ssuurr llaa rreettrraaiittee

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RReeggaarrdd ssuurr lleess aauuddiittiioonnss ddee llaa CCoommmmiissssiioonn ddee ll’’éédduuccaattiioonn

Depuis 1995, la Loi sur les établissements d’en-seignement de niveau universitaire prévoit unprocessus de reddition de comptes devant laCommission de l’éducation. Les établissementsuniversitaires doivent transmettre chaque annéeau ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport(MELS) différents documents faisant état notam-ment de leur situation financière et de leurs pers-pectives de développement. De plus, depuis2004, la Commission entend les établissementssur la base d’une grille d’indicateurs qui prendson origine dans celle qui avait été développéepar le MELS à l’occasion des contrats de perfor-mance. La loi initiale, qui prévoyait entendreannuellement tous les établissements universi-taires, a été modifiée en 2002 pour que chaqueétablissement soit entendu tous les trois ans.Cependant, la Commission a décidé cette annéede répartir les auditions sur une très courtepériode, de façon à dégager une vue d’ensemblede la situation du réseau universitaire québécois.C’est ainsi que tous les établissements universi-taires ont été entendus par la Commission entrenovembre 2006 et février 2007.

Afin de saisir les préoccupations des uni-versités quant à leur situation actuelle et à leurvision de développement, la coordination duRegroupement université de la FNEEQ-CSN aassisté aux auditions de toutes les universitésdont les syndicats de chargées et chargés decours sont affiliés à la FNEEQ. Il importe mainte-nant de dresser un tableau des principauxenjeux qui y ont été discutés ainsi que de la por-tée de notre travail de représentation.

Outre l’analyse fine que l’on peut faire dechacune des auditions, il est intéressant de por-ter un regard général sur celles-ci sous l’éclai-rage des intérêts démontrés par chacune des par-ties représentées, soit les institutions universi-taires et la Commission de l’éducation. Toutes lesuniversités ont mis l’accent sur l’importance deleurs programmes de recherche, sur les partena-riats développés avec d’autres centres de recher-che ou avec le milieu socio-économique et ce, par-ticulièrement chez les universités en région. Parailleurs, les rectrices et recteurs ont traité large-ment de l’internationalisation : partenariat en

recherche, délocalisation de programmes et decours, accueil d’étudiants étrangers. Le thème dudéveloppement du parc immobilier sur le campuset sur de nouveaux campus a également étéabordé. Toutes les administrations universitairesont insisté sur le problème du sous-financementchronique, qui leur impose des choix douloureuxquant au développement de leur établissement.Certaines universités ont aussi signalé leursinquiétudes au sujet de la relève professorale.Finalement, on a pu noter que quelques universi-tés seulement ont porté d’emblée à l’attention dela Commission la question de leur engagementdans la réussite des étudiantes et des étudiantsen soulignant les taux d’obtention des diplômesainsi que les programmes offerts aux étudiantset aux enseignants. Le président de l’Universitédu Québec, M. Pierre Moreau, a quant à lui réi-téré sa position sur l’importance de l’innovationet de l’ouverture sur le monde pour le développe-ment du réseau universitaire québécois.

Les parlementaires ont pour leur partbeaucoup insisté sur toutes les facettes du finan-cement des universités. Ils ont interrogé les rec-trices et recteurs pour connaître leur positionsur la nouvelle grille de financement introduiteen décembre 2006, sur le dégel des droits de sco-larité ainsi que sur la répartition des frais payéspar les étudiants étrangers. Ils ont égalementdemandé aux administrations si elles avaient desstratégies pour recruter et retenir les nouveauxprofesseurs. La place des chargées et chargés decours dans les universités, notamment la ques-tion de l’intégration pédagogique, a égalementété portée à l’attention des recteurs. LaCommission s’est dite aussi préoccupée par ladélocalisation des activités sur l’ensemble du ter-ritoire québécois, qui lui semble plutôt désordon-née et dictée par une course à la clientèle.Finalement, certains parlementaires ont insistésur les statistiques portant sur la place des fem-mes dans les universités, notamment chez lescadres et les professeurs, et sur la féminisationdes effectifs étudiants.

Outre la coordination du Regroupementuniversité, des représentants des syndicats ontégalement a assisté à l’audition de leur université

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devant la Commission de l’éducation. Cette pré-sence a été remarquée, autant par les dirigeantsd’établissement que par les parlementaires. Ledéputé de Vachon, M. Camil Bouchard, a mêmesoulevé que la stratégie était bonne, puisqu’elleles forçait à réfléchir au rôle des chargées etchargés de cours dans les universités. Les ques-tions des membres de la Commission ont d’ail-leurs obligé les universités qui n’avaient pasabordé ce thème dans leur présentation initialeà parler des chargés de cours.

Cette démarche de représentation a per-mis non seulement d’échanger avec les députéset les dirigeants des universités, mais aussi avecceux de l’Université du Québec ainsi qu’avec desreprésentants du MELS et des associations étu-diantes, qui assistaient également à ces audi-tions. Des copies de la brochure portant sur lacontribution des chargées et chargés de coursdans les universités ont été remises aux person-nes rencontrées. Le président de la Commission,M. Jacques Chagnon, en a d’ailleurs cité unextrait dans l’une de ses questions.

On peut affirmer pour conclure que cetteCommission parlementaire est un lieu privilégiénon seulement pour nous tenir informés desbilans et des orientations des établissements uni-versitaires, mais également pour rappeler le rôleet la place des chargées et chargés de cours dansles universités. En effet, notre présence incite lesintervenants à aborder la question des chargésde cours et, parfois même, à modifier de vieilleshabitudes langagières qui les font passer de nosprofesseurs à nos enseignants. Cette fois-ci, notrevoix a trouvé écho jusque dans le Rapport sur lesauditions des dirigeants des établissements d’en-seignement de niveau universitaire, puisqu’onpeut y lire, dans l’une des onze recommanda-tions, un encouragement aux universités à pour-suivre l’intégration des chargés de cours : que leministère de l’Éducation, du Loisir et du Sportaide les universités qui adoptent et mettent enœuvre des stratégies d’intégration de leurs char-gés de cours. Le rapport de la Commission, lesdocuments déposés par les universités ainsi quele Journal des débats peuvent être consultésdans la section « travaux parlementaires » du sitede l’Assemblée nationale (www.assnat.qc.ca).

CLAIRE TREMBLAY

Déléguée à la coordinationdu Regroupement universitéFNEEQ-CSN

11EE RR MMAAIIFFÊÊTTEE IINNTTEERRNNAATTIIOONNAALLEE

DDEESS TTRRAAVVAAIILLLLEEUUSSEESSEETT DDEESS TTRRAAVVAAIILLLLEEUURRSS

Le thème retenu cette année appelle la popu-lation à prendre la parole publiquementpour marquer son indignation face à certai-nes attitudes des gouvernements quibafouent les règles démocratiques.

Rassemblement

Mardi, 1er mai à 18 h 30 au Parc des compagnons de Saint-laurent

(Angle Mont-royal et Cartier)

Fête

Cola Note5240, avenue du Parc

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Le 10 avril dernier les chargées et chargés decours de l’Université Laval, réunis en assembléegénérale, approuvaient par un vote de 88,2 %l’entente de principe finalisée le matin mêmemettant fin ainsi à la grève déclenchée le 14mars. La question salariale se trouvait au coeurdu litige alors que les chargés de cours souhai-taient obtenir l’équité salariale avec les autresuniversités.

Avec cette nouvelle convention collective,les chargées et chargés de cours de l’UniversitéLaval obtiennent une hausse salariale évaluée à16,75 % d’ici la fin 2010 pour les chargés decours à forfait. Les augmentations se répartis-sent ainsi : 10,11 % à compter du 1er janvier2007, suivi de 2 % les 1er mai 2007, 1er mai

LLaa FFTTQQ aa 5500 aannss

leurs dans toutes les sphères de la société : dansles métiers, dans l’industrie et dans la fonctionpublique. Certains des plus grands syndicatscanadiens y sont représentés. Pensons auxTravailleurs canadiens de l’automobile (TCA), auSyndicat canadien de la fonction publique(SCFP), à l’Alliance de la fonction publique duCanada (AFPC), aux Métallos et à beaucoup d’au-tres.

La FTQ offre une panoplie de servicesdont : un service d’appui aux groupes en conflit;un service d’information; un service de santé-sécurité du travail; un service d’éducation; unservice de recherche et un service de francisa-tion.

BERNARD DANSEREAU

Vice-président à l’information

Le 16 février 1957 se déroule, à Québec, lecongrès de fondation d’une nouvelle centralesyndicale. La Fédération des travailleurs duQuébec (FTQ) est issue de la fusion de laFédération provinciale du travail du Québec(FPTQ) et de la Fédération des unions industriel-les du Québec (FUIQ). Cette fusion s’inscrivaitdans le sillage de la réunification du mouvementsyndical nord-américain au sein de l’AFL-CIO(American Federation of Labour et Congress ofInternational Organizations) aux États-Unis etdu Congrès du travail du Canada (CTC). La FTQreprésentait la fusion du syndicalisme de métieret du syndicalisme industriel dans une mêmefamille. Les syndicats catholiques sont venusprès d’adhérer à cette nouvelle FTQ.

Au fil des ans, la FTQ s’est distancée dessyndicats américains et a martelé de plus en plusprofondément son caractère québécois.

Depuis 50 ans, la FTQ occupe une placemarquante dans le portrait syndical au Québec.Elle regroupe des travailleuses et des travail-

FFiinn ddee llaa ggrrèèvvee ddeess cchhaarrggééeess eett cchhaarrggééssddee ccoouurrss ddee ll’’UUnniivveerrssiittéé LLaavvaall

2008 et 1er mai 2009, ce qui portera le salaire à7 258,50 $. En date du 1er mai 2010, le montantversé aux chargés de cours à forfait sera l’équiva-lent de la moyenne d’une charge de cours à forfaitde l’ensemble des autres universités québécoisessyndiquées qui ont ce mode de rémunération.

La date d’échéance de la convention estfixée au 31 décembre 2010.

BERNARD DANSEREAU

Vice-président à l’information

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LLee BBuurreeaa uu iinntteerrnnaattiioonnaa ll dduu ttrraavvaa iill ((BBIITT )) ee tt llee ss llooii ss dduu ggoouuvveerrnneemmeenntt CChhaarreesstt ((LLooiiss 77,, 88 eett 4433))

Le BIT a donné raison aux organisations syndica-les québécoises : la loi spéciale qui décrète lesconditions de travail des 500 000 employées etemployés du secteur public contrevient auxconventions internationales du travail qu’a signéle Canada (et donc le Québec). Le décret nieraitdeux éléments fondamentaux de la liberté d’as-sociation soit le droit de grève et le droit à lanégociation collective. Le BIT réclame, en outre,une révision des « sanctions excessives » conte-nues dans la loi 43 (ancien projet de loi 142). Ildemande au gouvernement d’y inclure des pro-cessus de conciliation, de médiation et d’arbi-trage.

Le BIT a déjà condamné, il y a un an, legouvernement Charest pour les lois 7 et 8 quiniaient le droit à la syndicalisation à près de 25000 travailleuses qui œuvrent en milieu familialdans les services de garde et dans les soins auxpersonnes en perte d’autonomie ou déficientesintellectuelles. Le BIT demandait au gouverne-ment Charest de modifier ces deux lois, mais cene fut pas fait.

nn

LLee mmoouuvveemmeenntt ssyynnddiiccaall ccoonnttrree lleeddééggeell ddeess ffrraaiiss ddee ssccoollaarriittéé

Les représentantes et représentants de laConfédération des syndicats nationaux (CSN), dela Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et dela Fédération des travailleuses et travailleurs duQuébec (FTQ) ainsi que ceux de la Fédération étu-diante collégiale du Québec (FECQ) et de la

Fédération étudiante universitaire du Québec(FEUQ) demandent au gouvernement de mainte-nir le gel des frais de scolarité.

Le gel est en vigueur depuis 1994 et lacoalition considère qu’il ne soit pas être remis enquestion sous prétexte du sous-financement del’enseignement supérieur. Nous verrons ce qu’en-tend faire le gouvernent minoritaire Charestavec les sommes dédiées à l’éducation dans ledernier budget du gouvernement Harper et qu’ildevrait recevoir.

nn

LLee ttaauuxx ddee ssyynnddiiccaalliissaattiioonn

Le taux de syndicalisation au Québec s’est main-tenu pour l’année. Le Québec demeure la pro-vince la plus syndiquée au Canada avec un tauxde syndicalisation pour l’année 2006 à 40,2 %.Au second et troisième rang du taux de syndica-lisation pour 2006, on retrouve Terre-Neuve-Labrador, qui se situe au second rang avec untaux de 40,2 %, et le Manitoba troisième avec untaux de 37,4 %. L’Ontario est avant-dernièreavec un taux de 28 %.

nn

LLaa MM aaiiss oonn dd ee ll aa ccuullttuurreeFFrroonntteennaacc eexxppoossee lleess ccaarriiccaattuu--rriisstteess ddee llaa CCSSNN

Du 12 avril au 26 mai, la Maison de la cultureFrontenac présente l’exposition réalisée par laCSN, lors des Journées de la culture, où elle avaitexposé les œuvres de dix caricaturistes qui ontillustré les diverses publications de la centrale.

Ces œuvres s’échelonnent sur plus d’un demi-siè-cle. Elles seront accessibles de midi à 18 heuresle lundi, de midi à 19 heures du mardi au jeudi etde midi à 17 heures le vendredi et le samedi.L’exposition se tient dans le hall de la Maison dela culture Frontenac, située au 2550 de la rueOntario Est, à Montréal (métro Frontenac).L’entrée est libre.

BERNARD DANSEREAU

Vice-président à l’information

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PPOOUURR NNOOUUSS JJOOIINNDDRREE

Adresse postale : C.P. 8888 Succursale Centre-Ville, Montréal H3C 3P8Adresse civique : 1255 rue Saint-Denis, Montréal - local A-R540

Adresse de courrier électronique : [email protected] Internet : http://www.unites.uqam.ca/sccuq/

Téléphone : 514-987-3495Télécopieur : 514-987-8475

Veuillez prendre note que dorénavant les nouvelles heures de bureau du secrétariat du SCCUQ sont du lundi au jeudi de

9 h à 12 h et de 13 h à 17 h. Toutefois, le vendredi il vous sera possible de joindre directement les membres de l’équipe syndicale à

leur poste téléphonique respectif.

LLIISSTTEE DDEESS NNUUMMÉÉRROOSS DDEE BBOOÎÎTTEESS VVOOCCAALLEESS EETT DDEE PPOOSSTTEESS TTÉÉLLÉÉPPHHOONNIIQQUUEESSUn numéro de poste doit être précédé de 987-3000 lorsque rejoint de l’extérieur

Comité exécutif

Guy Dufresne, président 6644#

Jocelyn Chamard, vice-président à la convention collective 2794#

Langis Madgin, vice-président aux affaires universitaires 6741#

Lorraine Interlino, vice-présidente aux relations intersyndicales 3180#

Bernard Dansereau, vice-président à l'information 2793#

Hélène Belley, secrétaire générale 6876#

Marie Bouvier, trésorière 3050#

Comité des agentes et agents de relations de travail

Marie-Claude Audet 2789#

Yvette Podkhlebnik 4886#

Jean-François Tremblay 3536#

Comité mobilisation-intégration

Zakaria EL-Mrabet 5609#

Christiane Malet 8272#

Louise Samson 2791#

Secrétariat

Violaine Gasse 3495#

GGAARRDDEEZZ LLEE CCOONNTTAACCTT !! -- IINNFFOORRMMEEZZ NNOOUUSS DDEE TTOOUUTT CCHHAANNGGEEMMEENNTT DD’’ AADDRREESSSSEE PPOOSSTTAALLEE OOUU ÉÉLLEECCTTRROONNIIQQUUEE --

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