H e n r i S E L M E R P a r i s - i n s t r u m e n t s d e m u s i q u e - w w w . s e l m e r. f r 84000.00 - Design Artkas 2005 - Saxophone Contrebasse de la marque ORSI - Photos © DR, Lester Young & Charlie Parker © Herman Leonard / Redferns - En haut : Quatuor Cubain HABANA SAX 1846 – - – – - – – - – – - – – - – – - – – - – – - – – - 1922 750 1923 2350 1924 3350 1926 5600 1927 7850 1928 9700 1929 11900 1930 14000 1931 15750 1932 17250 1933 18700 1934 20100 1935 21750 1936 22650 1937 25600 1938 27650 1939 29300 1940 29750 1941 30500 1942 31150 1943 31580 1944 31850 1945 32350 1946 33700 1947 35800 1948 38500 1949 41500 1950 45100 1951 48300 1952 51800 1953 55200 1954 59000 1955 63400 1956 68900 1957 74500 1958 80400 1959 85200 1960 91300 1961 97300 1962 104500 1963 112500 1964 121600 1965 131800 1966 141500 1967 152400 1968 162500 1969 173800 1970 184900 1971 196000 1972 208700 1973 220800 1974 233900 1975 246800 1976 266100 1977 276100 1978 289700 1979 303100 1980 315500 1981 327300 1982 342100 1983 353300 1984 366400 1985 378800 1986 391000 1987 406000 1988 422500 1989 439600 1990 457500 1991 473600 1992 486000 1993 497000 1994 507000 1995 515000 1996 529000 1997 545000 1998 560000 1999 580000 2000 595000 22 26 Cigar Cutter Radio Improved Balanced Action Mark VI Super Action Mark VII Super Action 80 Super Action 80 Série II Série III Référence n°série année modèle Le 21 mars 1846, Adolphe Sax (1814-1894) dépose son brevet (n°3226) pour « un sys- tème d’instruments à vent, dits Saxophones » qui comporte alors huit instruments. Adolphe Sax. En 1928, la société Adolphe Sax & Cie est rachetée par la Société Selmer & Cie, créée en 1885 et qui fabrique des saxophones depuis 1922. Selmer Paris devient ainsi légataire de l’invention du saxophone. Elisa Hall (1853-1924). Elle-même saxophoniste, elle accompagne la nais- sance du saxophone en développant le répertoire. De 1900 à 1920, vingt- deux œuvres seront écrites à sa demande, certaines par de grands compositeurs comme Claude Debussy ou Vincent d’Indy. Un apport fondateur pour le saxo- phone. Marcel Mule (1901-2001). Créateur du Quatuor de Saxophones de Paris en 1928, il est nommé pro- fesseur de la classe de saxophone du CNSM de Paris, dès 1942. Il est un des maillons essentiels de l’essor du saxophone, grâce à son action péda- gogique et à son implica- tion dans le développe- ment du répertoire. En Allemagne, Sigurd Rascher (1907-2001) a eu une action comparable. Coleman Hawkins, « the Bean » (1904-1969). Père du saxophone et symbole du Middle jazz, il apporte au tenor, dans les années 30, une richesse mélodique et harmonique inédite. Ce précurseur du be-bop joue avec les plus grands, Louis Armstrong, Django Reinhardt, et enre- gistre des albums avec Duke Ellington, Sonny Rollins… Lester Young, « Prez » (1909-1959). Autre sym- bole du Middle jazz, il joue dès 1933 avec Count Basie, se produit pendant un temps avec Billie Holiday et enregistre avec Nat King Cole avant de se lancer dans une carrière de soliste. Coleman Hawkins est son cataly- seur : précurseur du cool jazz, il lui oppose un nou- veau style beaucoup plus doux et pourtant d’une rare intensité musicale. Charlie Parker, « the Bird » (1920-1955). Saxophoniste Alto, son style fluide lui a donné son surnom. Le génie de cet enfant de Kansas City s’exprime, dès 1942, dans les deux grands clubs de New York, le Minton’s et le Monroe’s Uptown House, où il participe à la naissance du be-bop. À partir de 1945, il réalise ses premiers enregistre- ments ( Dizzy Gillespie, Miles Davis... ). Stan Getz, « the Sound » (1927-1991). La voix suave et sophistiquée du saxophone Ténor. Marqué par l’influence de Charlie Parker, il doit son surnom à ses qualités de son héri- tées du phrasé de L.Young. C’est « l’empe- reur » de la mélodie. Grand maître du jazz- cool, et de la Bossa nova, il crée peu à peu son propre univers autour de son art de l’improvisation. John Coltrane (1926- 1967). Influencé par D. Gordon, E. Dolphy et C. Hawkins, il est LE fon- dateur du jazz moderne. Ses collaborations avec D. Gillespie (1949), T. Monk puis M. Davis (1958) sont fondatrices. Mais il don- nera toute sa mesure au sein de son quartette avec MC Coy Tyner, E. Jones et J. Garrison. Il révolutionne les cheminements harmo- niques pour développer son propre langage. Sonny Rollins (1930). Be bop, hard bop et free jazz. C. Hawkins, C. Parker et D. Gordon l’influencent tour à tour. A 20 ans, il a déjà joué avec M. Davis et T.Monk puis il collabore avec Roach, Brown et Coltrane. Il concilie une puissance exceptionnelle à une articulation du phra- sé très originale. Michael Brecker (1949). Fervent admirateur de Coltrane, il est la synthèse entre le jazz et le rythm & blues, entre J. Coltrane et K. Curtis. Il invente un nouveau phrasé et il change la manière d’abor- der le saxophone en envi- sageant la musique dans sa globalité. Il crée le lien entre jazz et pop. Sopranino Soprano le saxophone - Le saxophone est un instrument à anche simple qui fait partie de la famille des bois. - Il est composé de 850 pièces différentes et pèse environ 2,65 kg (sax alto). - Le matériau principal utilisé dans sa fabrication est le laiton, alliage de cuivre et de zinc. Autres constituants : la nacre, le feutre, le liège et le cuir… - Sa perce est conique. Alto Ténor Baryton Basse Le bec La vibration de l’anche sur le bec génère le son de l’instrument. Le bec joue un rôle essentiel dans la sonorité de l’instrument, comme la ligature (3). En ébonite (1) (caoutchouc vulcanisé par addition de soufre) ou en métal (2), sa fabrication demande une extrême précision. Le corps La feuille de laiton est roulée, soudée puis étirée sur un mandrin pour lui donner ses cotes définitives. Les cheminées sont découpées, étirées et les supports de clétage soudés sur le corps. Les opérations de polissage et de vernissage (ou autre traitement de surface) lui donnent son aspect définitif. Le pavillon Après avoir été formé, soudé et étiré, il est « bordé » : un fil de laiton est roulé et serti en bordure de l’évasé. A la suite des opérations de polissage et de vernissage, le pavillon peut recevoir une gravure décorative. Le bocal Son angulation et l’alliage dans lequel il est fabriqué déterminent le son et la facilité d’émission. Il est pourvu de la clé d’octave et fabriqué selon le même procédé que le corps, puis cintré à la glace et gonflé hydrauliquement. Le clétage Il est constitué de 43 éléments (clés, cadences, spatules, nacres) composés chacun de 5 à 6 pièces primaires. Les calottes équipées de tampons obturent les 25 cheminées. La culasse C’est la pièce de jonction entre le corps et le pavillon. Elle est constituée de deux demi-coquilles embouties et soudées. L’assemblage au corps se fait par un système de virole assurant l’étanchéité. 1 Contrebasse 3 2