Mise en œuvre de programmes de maternelle Robert Dunn Surintendant des écoles York Region District School Board 1
1
Mise en œuvre deprogrammes de maternelle
Robert DunnSurintendant des écoles
York Region District School Board
2
Le langage oral : chaînon manquant de la réussite en lecture
3
Projet de langage oralde York Region DSB
• Vise les écoles dont les besoins sont grands dans la partie nord du conseil — 12 écoles moins performantes.
• Suit le modèle mis en œuvre dans les districts scolaires de NOEL (Northern Ontario Education Leaders).
L’OQRE CYCLE PRIMAIRE90 % des classes élémentaires à 20
+ 5 %
+ 5 %
+ 6 %La seule façon d’améliorer le rendement des élèves est de changer les pratiques en salle de classe.
4
5
Une planification efficace de l’amélioration scolaire
• « L’enseignement en salle de classe est le plus important indicateur prévisionnel de la réussite des élèves — plus important que le statut socioéconomique, les antécédents familiaux, etc. »
• « Vous améliorerez les écoles en utilisant des informations sur l’apprentissage des élèves, et ce de plusieurs sources, pour trouver les problèmes pédagogiques les plus prometteurs. Ensuite, avec le personnel enseignant et l’administration, vous développerez systématiquement les connaissances et les habiletés nécessaires à la résolution de ces problèmes en cherchant à élaborer une approche cohérente à l’échelle de l’école. » (Richard Elmore – Instructional Rounds in Education)
6
« Les écoles sont des milieux cohérents d’apprentissagepour les adultes et les élèves.
On entend par cohérence, que les adultes s’accordent sur ce qu’ils cherchent à accomplir avec les élèves, et qu’ils soient constants d’une classe à l’autre
dans leurs attentes concernant l’apprentissage des élèves.Un milieu cohérent d’apprentissage ne peut pas exister
dans une organisation incohérente. »
L’INTENTION DERRIÈRE LA PLANIFICATION DE L’AMÉLIORATION DES ÉCOLES EST DE CRÉER UNE COHÉRENCE POUR MODIFIER
LES PRATIQUES EN SALLE DE CLASSE ET LES STRUCTURES SCOLAIRES.
7
Le Rapport McKinsey• Différents niveaux d’intervention ont été utilisés
dans les écoles selon le niveau de rendement. Dans les écoles qui allaient d’un rendement faible à bon, on se concentrait sur la constance de la pratique en fournissant des cours scriptés avec accompagnement. On cherchait également à rendre l’école accessible à tous.
• « Les données disponibles indiquent que le facteur principal de variation dans l’apprentissage des élèves à l’école est la qualité du personnel enseignant. »
Les écoles et le personnel enseignantfont la différence
Percentile de rendement initial
Percentile de rendementaprès DEUX ans
École moyennePersonnel enseignant moyen 50 50
École très inefficacePersonnel enseignant très inefficace 50 3
École très efficacePersonnel enseignant inefficace 50 37
École très inefficacePersonnel enseignant très efficace 50 63
École très efficacePersonnel enseignant moyen 50 78
École très efficacePersonnel enseignant très efficace 50 96
² Robert Marzano : What Works in Schools: Translating Research into Action, NSCD, 2001 p. 74
²
8
9
10
• L’enseignement équilibré de la littératie n’est pas distinct de l’apprentissage par le jeu (langage oral, lien entre l’écriture et la lecture et introduction à la question ouverte en tant que rétroaction descriptive).
• L’enseignement du langage oral doit être délibérément inséré tout au long de la journée (en associant l’enseignement par groupe entier ou petits groupes aux activités des centres d’apprentissage).
11
Données à transmettre à la PlanificationÉVALUATION BUT
Évaluation du langage oral (Crévola)
Pour déterminer quelles structures du langage oral les élèves comprennent et contrôlent.
An Observation Survey of Early Literacy Achievement (Clay, 2002)
Identification des lettres
Pour découvrir quels symboles alphabétiques les enfants reconnaissent (par le nom, le son ou le mot).
Concepts de l’imprimé Pour découvrir ce que les enfants connaissent de l’imprimé et des livres en général.
Le test des mots Pour mesurer l’acquisition du vocabulaire de lecture des enfants
Vocabulaire en écriture
Pour connaître les mots que les enfants peuvent écrire correctement. Pour comprendre quelles caractéristiques de l’imprimé les font réagir.
Écoute et enregistrement des sons en tant que mots
Pour connaître la capacité des enfants d’analyser des mots entendus ou prononcés. Pour apprendre comment ils écrivent sur papier les sons entendus. Pour découvrir comment ils apprennent à utiliser leur connaissance des lettres, des sons et des mots pour comprendre le message des textes.
12
L’orientation de la planification — Question d’enquête
• Quel est l’impact de l’enseignement concentré et délibéré du langage oral durant les cours dirigés, les périodes de jeu libre et les discussions en classe sur le développement du langage oral chez l’élève, tel que mesuré par l’ÉLO, l’outil d’évaluation « durée moyenne des énoncés » et le profil de langage expressif ? Comment l’apprentissage sera-t-il documenté ?
13
Niveau 3Norme minimale à la fin du jardin d’enfants
14
Norme minimale au jardin d’enfantsLa voiture du singe, niveau 3
Les illustrations fournissent un haut degré de soutien à la signification, mais les enfants ne peuvent compter sur la forme de l’illustration ou de la phrase.
Une histoire ou un sujet simple qui est, en général, familier à la plupart des enfants.
Les phrases sont plus longues et plus complexes.
Le dialogue est fréquemment inclus, avec les signes de ponctuation comme les guillemets, points d’interrogation et virgules.
15
Niveau 7Cible visée à la fin du jardin d’enfants
16
Norme visée au jardin d’enfantsLe chaton qui a faim, niveau 7
Les textes introduisent un langage et des idées plus complexes.
Les phrases incorporent plus de locutions et le langage est plus varié.
Les livres sont généralement plus longs ayant soit plus de pages ou plus de lignes par page.
Dans l’ensemble, le nombre de mots et de lignes imprimés augmente, tout comme la variété des mots utilisés fréquemment.
Le soutien apporté par l’image est moyen.
17
Pourquoi est-ce que la normede la 3e année importe ?
• Douglas Wilms — Enfants vulnérables — Si les élèves n’ont pas fait la transition entre lire et lire pour apprendre par la 3e année, ils sont très vulnérables.
• Don Hernandes : Alerte précoce ! Pourquoi la lecture par la fin de la 3e année importe.
18
Indicateurs prévisionnelsde la pauvreté
• On peut prédire le rendement en lecture des enfants à la fin de la 1re année par le temps que les parents consacrent à leur faire la lecture par l’âge de 2 ans.
• Les enfants défavorisés perdent 3 mois de rendement pendant l’été — le décalage des vacances. Les élèves de condition socio-économique plus aisée améliorent en fait leurs compétences pendant l’été.
19
Créer des attentes élevéesest important
Mesure des parents Mesure des enseignanteset des enseignants
20
Les leçons apprises1. Passer à une autre échelle est difficile !2. Concentrez les ressources sur les écoles les plus faibles — Égal et
équitable ne sont pas des synonymes.3. Préparez-vous à répondre aux besoins des élèves dans leurs
communautés.4. Créez des réseaux d’apprenants entre vos enseignantes et enseignants,
entre les écoles et entre les réseaux d’écoles.5. Développez la capacité des leaders formels et informels à l’intérieur de
l’école — le leadership de la direction.6. Instaurez des pratiques de collaboration :
– Planification collaborative– Enseignement collaboratif– Débreffage collaboratif– Réflexion collaborative
21
Des communautés d’apprentissage réseautées
• Une orientation claire et défendable pour les élèves, le personnel enseignant et les leaders : les orientations de l’apprentissage.
• L’enquête collaborative : le processus ayant des répercussions sur les orientations d’apprentissage.
• Le leadership formel et informel en enseignement : les moteurs des orientations d’apprentissage.
22
Nous vivons des moments difficiles en enseignement public, à l’aube de la deuxième décennie du 21e siècle. L’économie du savoir requerra plus d’élèves hautement scolarisés qu’à tout autre moment de notre histoire.
« Le plus grand danger, dans les moments de turbulence, ce n'est pas la turbulence;
c’est d'agir avec la logique d’hier. »Peter Drucker
OUFaire ce qu’on a toujours fait
nous donnera ce qu’on a.Est-ce assez ?