BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE DE LA RÉUNION Boîte Postale 1206 - 97484 SAINT-DENIS - Tél. 21-44-54 DIRECTION DE L'EQUIPEMENT DE MAYOTTE INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DE MAYOTTE 77 REU 04 Décembre 1977 BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE DE LA RÉUNION Boîte Postale 1206 - 97484 SAINT-DENIS - Tél. 21-44-54 DIRECTION DE L'EQUIPEMENT DE MAYOTTE INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DE MAYOTTE 77 REU 04 Décembre 1977
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MINIÈRES - InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/77-REU-004.pdf · RESUME I-INTRODUCTION 1 II - CADRE GEOLOGIQUE 2 III - HYDROGEOLOGIE 4 IV-INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES 4
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BUREAU DE RECHERCHES
GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
SERVICE GÉOLOGIQUE DE LA RÉUNION
Boîte Postale 1206 - 97484 SAINT-DENIS - Tél. 21-44-54
DIRECTION DE L'EQUIPEMENT DE MAYOTTE
INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DE MAYOTTE
77 REU 04 Décembre 1977
BUREAU DE RECHERCHES
GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES
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Boîte Postale 1206 - 97484 SAINT-DENIS - Tél. 21-44-54
DIRECTION DE L'EQUIPEMENT DE MAYOTTE
INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DE MAYOTTE
77 REU 04 Décembre 1977
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77 REU 04 Décembre 1977
BUREAU DE RECHERCHES
GEOLOGIQUES ET MINIERES
SERVICE GEOLOGIQUE DE
LA REUNION
DIRECTION DE L'EQUIPEMENT DE MAYOTTE
INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DE MAYOTTE
G. BILLARD 77 REU 04
Décembre 1977
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GEOLOGIQUES ET MINIERES
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LA REUNION
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INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES DE MAYOTTE
G. BILLARD 77 REU 04
Décembre 1977
TABLE DES MATIERES
RESUME
I - INTRODUCTION 1
II - CADRE GEOLOGIQUE 2
III - HYDROGEOLOGIE 4
IV - INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES 4
1 - Commune de M' Zamboro 4
2 - Commune d ' Accua 5
3 - Commune de M' Tsangamouji. 5
4 - Commune de Bandabol 6
5 - Commune de Kongo 6
6 - Commune de Chlngonl 9
7 - Cortnune de Mamutzu 9
6 - Commune de Ouanganl 11
9 - Commune de Chiconl 11
10 - Commune de Sada. 12
11 - Commune de Chirongui. 13
12 - Commune de Oembénl 14
13 - Commune de Bandélé 15
14 - Cornnune de Kanl Kélé 17
15 - Commune de Bouenl 18
16 - Communes de Labattolr et Pamanzl 21
Généralités 21
Plézométrle 21
Salinité 22
Solutions pour l'alimentation en eau de Pamanzl 22
V - CONCLUSIONS - RECOMMANDATIONS 23
TABLE DES MATIERES
RESUME
I - INTRODUCTION 1
II - CADRE GEOLOGIQUE 2
III - HYDROGEOLOGIE 4
IV - INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES 4
1 - Commune de M' Zamboro 4
2 - Commune d ' Accua 5
3 - Commune de M' Tsangamouji. 5
4 - Commune de Bandabol 6
5 - Commune de Kongo 6
6 - Commune de Chlngonl 9
7 - Cortnune de Mamutzu 9
6 - Commune de Ouanganl 11
9 - Commune de Chiconl 11
10 - Commune de Sada. 12
11 - Commune de Chirongui. 13
12 - Commune de Oembénl 14
13 - Commune de Bandélé 15
14 - Cornnune de Kanl Kélé 17
15 - Commune de Bouenl 18
16 - Communes de Labattolr et Pamanzl 21
Généralités 21
Plézométrle 21
Salinité 22
Solutions pour l'alimentation en eau de Pamanzl 22
V - CONCLUSIONS - RECOMMANDATIONS 23
DOCUMENTS ANNEXES
Annexe n° 1 - Inventaire des ressources hydrauliquesCarte de situation des points d'eau - Echelle 1/50 ODD
n' 2 - Inventaire des ressources hydrauliquesCarte de situation des points d'eau - Echelle 1/50 000
n° 3.1 - Inventaire des ressources hydrauliquesPuits de Pamanzl - Echelle 1/10 000
A la demande de la Direction de l'Equipement de Mayotte, le
Bureau de Recherches Géologiques et Minières a effectué en 1977, pendant
la saison sèche, un inventaire des ressources hydrauliques de l'île at
établi un fichier des points d'eau.
Les résultats obtenus en cours de mission ont permis è la Direction de
l'Equipement d'entreprendre sans délai le creusement de puits pour l'ali¬
mentation en eau de l'Ilot de Pamanzl et d'étudier le problème du captage
de deux rivières pour l'alimentation de la capitale Mamutzu et des villes
voisines.
e
e o
RESUME
A la demande de la Direction de l'Equipement de Mayotte, le
Bureau de Recherches Géologiques et Minières a effectué en 1977, pendant
la saison sèche, un inventaire des ressources hydrauliques de l'île at
établi un fichier des points d'eau.
Les résultats obtenus en cours de mission ont permis è la Direction de
l'Equipement d'entreprendre sans délai le creusement de puits pour l'ali¬
mentation en eau de l'Ilot de Pamanzl et d'étudier le problème du captage
de deux rivières pour l'alimentation de la capitale Mamutzu et des villes
voisines.
e
e o
1 -
INTRODUCTION
A la demande de la Direction de l'Equipement de Mayotte. le
Bureau de Recherches Géologiques et Minières a effectué un inventaire des
ressources hydrauliques de l'île de Mayotte. Les travaux se sont déroulés
pendant la saison sèche, par inteimittence, entre les mois de mai et novem¬
bre 1977. Le temps effectivement consacré à la réalisation de cet inventaire
représente 2.5 mois d'activité.
Au total, 259 points d'eau ont été recensés :
. 135 puits
96 cours d ' eau
. 28 sources
Les opérations effectuées sur ces points d'eau sont les suivantes :
. détermination des débits des sources et des cours d'eau (remplissage de
récipients jaugés - micromoulinet OTT),
. détermination de la profondeur de l'eau dans les puits (sondes HWK et OTT),
. détermination de la température, du pH et de la résistivité de l'eau
(résistivlmètre Chauvin-Arnoux) .
Les crédits dont nous disposions ne nous ont pas permis de faire d'analyses
physico-chimiques plus complètes des eaux, ni d'étudier systématiquement les
variations de débit de cours d'eau avec l'altitude, ni de suivre l'évolution
dans le temps des débits de sources et cours d'eau et des niveaux piezométri¬
ques de nappes.
En fin de mission, nous avons surveillé un chantier de creusement de puits
à Pamanzl et réalisé un test de pompage sommaire dans l'ouvrage en cours de
construction.
Les différents renselí;nBment3 obtenus au cours de notre mission sont contenus
dans un fichier des points d'eau comportant actuellement 178 fiches.
Le présent rapport se propose d'exposer, en fonction des informations re¬
cueillies, des solutions possibles pour l'alimentation en eau des différentes
agglomérations de Marotte.
1 -
INTRODUCTION
A la demande de la Direction de l'Equipement de Mayotte. le
Bureau de Recherches Géologiques et Minières a effectué un inventaire des
ressources hydrauliques de l'île de Mayotte. Les travaux se sont déroulés
pendant la saison sèche, par inteimittence, entre les mois de mai et novem¬
bre 1977. Le temps effectivement consacré à la réalisation de cet inventaire
représente 2.5 mois d'activité.
Au total, 259 points d'eau ont été recensés :
. 135 puits
96 cours d ' eau
. 28 sources
Les opérations effectuées sur ces points d'eau sont les suivantes :
. détermination des débits des sources et des cours d'eau (remplissage de
récipients jaugés - micromoulinet OTT),
. détermination de la profondeur de l'eau dans les puits (sondes HWK et OTT),
. détermination de la température, du pH et de la résistivité de l'eau
(résistivlmètre Chauvin-Arnoux) .
Les crédits dont nous disposions ne nous ont pas permis de faire d'analyses
physico-chimiques plus complètes des eaux, ni d'étudier systématiquement les
variations de débit de cours d'eau avec l'altitude, ni de suivre l'évolution
dans le temps des débits de sources et cours d'eau et des niveaux piezométri¬
ques de nappes.
En fin de mission, nous avons surveillé un chantier de creusement de puits
à Pamanzl et réalisé un test de pompage sommaire dans l'ouvrage en cours de
construction.
Les différents renselí;nBment3 obtenus au cours de notre mission sont contenus
dans un fichier des points d'eau comportant actuellement 178 fiches.
Le présent rapport se propose d'exposer, en fonction des informations re¬
cueillies, des solutions possibles pour l'alimentation en eau des différentes
agglomérations de Marotte.
II - CADRE GEOLOGIQUE
L'île de Mayotte est d'origine essentiellement volcanique. Les
reliefs se sont édifiés au cours de plusieurs phases d'activité eruptive sui¬
vies de périodes de calme pendant lesquelles l'altération pédologiques et l'éro¬
sion se sont fait sentir de façon sensible.
Dans l'état actuel de nos connaissances, il est possible de distinguer 3 grandes
phases d'activité. Leurs âges sont pour le moment inconnus.
Phase I : la plus ancienne, correspondant à des émissions de laves basaltiques.
Ces terrains constituent le subtratum de l'île. Ils se présentent sous forme
d'empilements de bancs métriques sub-horizontaux de laves et de scories.
L'altération pédologique est Importante : les bancs de laves et de scories
sont transformés en produits argileux sur quelques dizaines de mètres d'épais¬
seur.
Phase II : elle succède à la phase précédente et se caractérise par une activité
explosive intense donnant lieu à la formation d'une couche de cendres ou de tufs
couvrant toute l'île, dont l'épaisseur varie de quelques mètres à quelques
dizaines de mètres. L'altération pédologique de ces terrains est peu impor¬
tante.
Remarque ; l'Ilot de Pamanzl est en majeure partie constitué de tufs cendreux
clairs dont l'épaisseur dépasse localement 100 m. Ces tufs recouvrent des for¬
mations basaltiques généralement scoriacées.
Phase III : la plus récente, caractérisée par des injections de laves phonoli-
tiques dans des zones f aillées et des coulées très massives d'épaisseur métrique
à décamétrique présentant un débit en orgues.
Par altération pédologique, ces laves phonolitlques se transforment en produits
argileux sur plusieurs mètres d'épaisseur.
III - HYDROGEOLOGIE
Eaux souterraines
Il existe des nappes d'eau souterraine à Mayotte, aussi bien à la
II - CADRE GEOLOGIQUE
L'île de Mayotte est d'origine essentiellement volcanique. Les
reliefs se sont édifiés au cours de plusieurs phases d'activité eruptive sui¬
vies de périodes de calme pendant lesquelles l'altération pédologiques et l'éro¬
sion se sont fait sentir de façon sensible.
Dans l'état actuel de nos connaissances, il est possible de distinguer 3 grandes
phases d'activité. Leurs âges sont pour le moment inconnus.
Phase I : la plus ancienne, correspondant à des émissions de laves basaltiques.
Ces terrains constituent le subtratum de l'île. Ils se présentent sous forme
d'empilements de bancs métriques sub-horizontaux de laves et de scories.
L'altération pédologique est Importante : les bancs de laves et de scories
sont transformés en produits argileux sur quelques dizaines de mètres d'épais¬
seur.
Phase II : elle succède à la phase précédente et se caractérise par une activité
explosive intense donnant lieu à la formation d'une couche de cendres ou de tufs
couvrant toute l'île, dont l'épaisseur varie de quelques mètres à quelques
dizaines de mètres. L'altération pédologique de ces terrains est peu impor¬
tante.
Remarque ; l'Ilot de Pamanzl est en majeure partie constitué de tufs cendreux
clairs dont l'épaisseur dépasse localement 100 m. Ces tufs recouvrent des for¬
mations basaltiques généralement scoriacées.
Phase III : la plus récente, caractérisée par des injections de laves phonoli-
tiques dans des zones f aillées et des coulées très massives d'épaisseur métrique
à décamétrique présentant un débit en orgues.
Par altération pédologique, ces laves phonolitlques se transforment en produits
argileux sur plusieurs mètres d'épaisseur.
III - HYDROGEOLOGIE
Eaux souterraines
Il existe des nappes d'eau souterraine à Mayotte, aussi bien à la
- 3 -
Grande Terre qu'à Pamanzl. L'eau se rencontre généralement soit dans des
formations détritiques llmono-argileuses. soit dans des tufs, soit dans des
formations phonolitlques. La couche d'altération pédologique des terrains I
constitue un niveau Imperméable interdisant le plus souvent la pénétration
de l'eau dans les terrains I sous-jacents.
Dans les zones littorales, le contact de ces nappes avec la mer se traduit
par l'établissement de zones d'équilibre eau douce - eau salée.
L'alimentation des nappes semble se faire préférentlellement au niveau des
ravines et des cours d'eau. Elle est par ailleurs favorisée par la présence
d'une couverture forestière.
Actuellement, les seules informations que nous possédons sur les eaux sou¬
terraines de Mayotte sont celles qui ont été obtenues pendant notre missioo.
A partir des renseignements fournis par les habitants, il apparaît que les
nappes fluctuent avec les saisons et que l'amplitude des mouvements peut
varier suivant le lieu de quelques décimètres à quelques mètres.
En matière d'exploitation des eaux souterraines, les puits actuellement en
service semblent fournir des débits de l'ordre de quelques centaines de 1/h
à quelques m3/h.
Il conviendrait de suivre les fluc^-uations des niveaux piezométriques et de
réaliser quelques pompages d'essai en vue de déterminer les paramètres hydro¬
dynamiques caractérisant les principaux aquifères.
Eaux superficielles
Il existe sur la Grande Terre plusieurs sources et rivières
perennes. L'étiage semble se situer entre les mois d'août et novembre. Les
débits d'étiage que nous avons observés sont les suivants :
sources = généralement < 1 1/s
cours d'eau = < 100 1/s
En saison des pluies, les veilflaNrs des débits sont probablement décuples.
Qualités physico-chimiques des eaux
Hormis les zones proches de la mer, les eaux rencontrées à Mayotte
sont généralement peu minéralisées : les résistivités mesurées varient de 1 000
à 9 000 iî-cm à 25 °C.
- 3 -
Grande Terre qu'à Pamanzl. L'eau se rencontre généralement soit dans des
formations détritiques llmono-argileuses. soit dans des tufs, soit dans des
formations phonolitlques. La couche d'altération pédologique des terrains I
constitue un niveau Imperméable interdisant le plus souvent la pénétration
de l'eau dans les terrains I sous-jacents.
Dans les zones littorales, le contact de ces nappes avec la mer se traduit
par l'établissement de zones d'équilibre eau douce - eau salée.
L'alimentation des nappes semble se faire préférentlellement au niveau des
ravines et des cours d'eau. Elle est par ailleurs favorisée par la présence
d'une couverture forestière.
Actuellement, les seules informations que nous possédons sur les eaux sou¬
terraines de Mayotte sont celles qui ont été obtenues pendant notre missioo.
A partir des renseignements fournis par les habitants, il apparaît que les
nappes fluctuent avec les saisons et que l'amplitude des mouvements peut
varier suivant le lieu de quelques décimètres à quelques mètres.
En matière d'exploitation des eaux souterraines, les puits actuellement en
service semblent fournir des débits de l'ordre de quelques centaines de 1/h
à quelques m3/h.
Il conviendrait de suivre les fluc^-uations des niveaux piezométriques et de
réaliser quelques pompages d'essai en vue de déterminer les paramètres hydro¬
dynamiques caractérisant les principaux aquifères.
Eaux superficielles
Il existe sur la Grande Terre plusieurs sources et rivières
perennes. L'étiage semble se situer entre les mois d'août et novembre. Les
débits d'étiage que nous avons observés sont les suivants :
sources = généralement < 1 1/s
cours d'eau = < 100 1/s
En saison des pluies, les veilflaNrs des débits sont probablement décuples.
Qualités physico-chimiques des eaux
Hormis les zones proches de la mer, les eaux rencontrées à Mayotte
sont généralement peu minéralisées : les résistivités mesurées varient de 1 000
à 9 000 iî-cm à 25 °C.
- 4
Les pH varient de 5,8 à 7,6. Nous avons constaté que les pH les plus faibles
se trouvent dans des formations phonolitlques.
IV - INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
(annexes n° 1 - 2)
Mayotte compte actuellement environ 40 ODD habitants répartis
dans 17 communes. Les prévisions de consommations d'eau retenues par les
programmes d'équipement sont de 100 1/habi tant/jour .
Nous examinerons pour chaque commune les ressources en eau existantes et les
solutions possibles pour disposer de 100 1/habitant/jour en saison sèche.
1 - Commune de M 'Zamboro
2 700 habitants répartis dans 3 villages :
M 'Zamboro = 1 300 h
M 'Jago = 550 h
M'Tsahara 850 h
M ' Zamboro
- ressources : . 3 puits
. 4 cours d'eau non captés - 0,24 1/s- 0,17 "- 0.31 "- 0.25 "
0.97 1/s soit 84 m3/j
- besoins ; 130 m3/j
- solutions : . captage des ruisseaux
. amélioration du puits existant au Sud du village
. creusement de 2 ou 3 autres puits au Sud du village
M^Jagç
ressources : 1 puits
2 ruisseaux non captés 0.30 1/s0.47 1/s
0.77 1/s soit 67 m3/j
besoins 55 m3/j
- 4
Les pH varient de 5,8 à 7,6. Nous avons constaté que les pH les plus faibles
se trouvent dans des formations phonolitlques.
IV - INVENTAIRE DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
(annexes n° 1 - 2)
Mayotte compte actuellement environ 40 ODD habitants répartis
dans 17 communes. Les prévisions de consommations d'eau retenues par les
programmes d'équipement sont de 100 1/habi tant/jour .
Nous examinerons pour chaque commune les ressources en eau existantes et les
solutions possibles pour disposer de 100 1/habitant/jour en saison sèche.
1 - Commune de M 'Zamboro
2 700 habitants répartis dans 3 villages :
M 'Zamboro = 1 300 h
M 'Jago = 550 h
M'Tsahara 850 h
M ' Zamboro
- ressources : . 3 puits
. 4 cours d'eau non captés - 0,24 1/s- 0,17 "- 0.31 "- 0.25 "
0.97 1/s soit 84 m3/j
- besoins ; 130 m3/j
- solutions : . captage des ruisseaux
. amélioration du puits existant au Sud du village
. creusement de 2 ou 3 autres puits au Sud du village
M^Jagç
ressources : 1 puits
2 ruisseaux non captés 0.30 1/s0.47 1/s
0.77 1/s soit 67 m3/j
besoins 55 m3/j
- 5 -
- solutions captage des ruisseaux
M'Tsahara
- ressources
- besoins
- solutions
. 4 puits
. 2 sources à très faible débit
85 m3/j
les puits actuels étant en mauvais état ou insuffi¬samment profonda il conviendra de construire d'autresouvrages dans le flat alluvionnaire en amont du village.
2 - Commune d' Accua
1 600 habitants répartis dans 2 villages
M'Tsangadoi = 500 h
Accua = 1 100 h
- ressources : . 1 puits
- besoins
- solutions
. 2 sources captées par puits
. 1 source non captée vers lacote 300 au pied du Madjabalinl
50 m3/j
. mesure des débits des sources
. amélioration des captages existants(construction de galeries drainantes)
. captage de la source Madjabalinl
débits non connus
. Accua
ressources : . 5 puits
. 2 ruisseaux - 0.16 1/s- 1.26 "
1,42 1/s soit 123 m3/j
besoins : 110 m3/J
solution : captage des deux ruisseaux
3 - Commune de M' Tsangamouji
2 100 habitants répartis dans 5 villages
Mutsumbatsu = 75 h
M'Llha = 150 h
- 5 -
- solutions captage des ruisseaux
M'Tsahara
- ressources
- besoins
- solutions
. 4 puits
. 2 sources à très faible débit
85 m3/j
les puits actuels étant en mauvais état ou insuffi¬samment profonda il conviendra de construire d'autresouvrages dans le flat alluvionnaire en amont du village.
2 - Commune d' Accua
1 600 habitants répartis dans 2 villages
M'Tsangadoi = 500 h
Accua = 1 100 h
- ressources : . 1 puits
- besoins
- solutions
. 2 sources captées par puits
. 1 source non captée vers lacote 300 au pied du Madjabalinl
50 m3/j
. mesure des débits des sources
. amélioration des captages existants(construction de galeries drainantes)
. captage de la source Madjabalinl
débits non connus
. Accua
ressources : . 5 puits
. 2 ruisseaux - 0.16 1/s- 1.26 "
1,42 1/s soit 123 m3/j
besoins : 110 m3/J
solution : captage des deux ruisseaux
3 - Commune de M' Tsangamouji
2 100 habitants répartis dans 5 villages
Mutsumbatsu = 75 h
M'Llha = 150 h
TanaraKl = 75 h
Chembenioumba = 400 h
M' Tsangamouji = 1 400 h
. Mutsumbatsu
ressources
besoins
solutions
1 puits
7,5 m3/j
amélioration du puits actuel ou bien construction d'unautre ouvrage en amont du village
. M'Llha
ressources : . 1 puits
. 1 source - 0,1 1/s soit 9 m3/j
besoins : 15 m3/j
solutions : amélioration du puits actuel ou bien construction d'unautre ouvrage en amont du village
- solutions : il existe actuellement un captage sur la Gouloué(1,15 1/s soit 99 m3/J).
Un second captage sera prochainement construit surcette rivière : 5.88 1/s soit 508 m3/j .
Ultérieurement, il est envisagé de capter un affluentde la rivière Kwalé vers la cote 100 ce qui permettraitde disposer de 10 1/s supplémentaires soit 864 m3/J .
- solutions : il existe actuellement un captage sur la Gouloué(1,15 1/s soit 99 m3/J).
Un second captage sera prochainement construit surcette rivière : 5.88 1/s soit 508 m3/j .
Ultérieurement, il est envisagé de capter un affluentde la rivière Kwalé vers la cote 100 ce qui permettraitde disposer de 10 1/s supplémentaires soit 864 m3/J .