Testé pour vous LE TIR À L’ARC + GUIDE SANTÉ BUZZ GÉNÉRIQUES : FAUT-IL PRÉFÉRER LES MÉDICAMENTS D’ORIGINE ? ENQUÊTE LE SUCRE MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?Nous mangeons trop de sucre, et cette consommation a des répercussions sur notre santé… Hervé Gancel nous raconte comment il a modifié son comportement. MGP ET VOUS. N° 19 — MAI 2018 — LE MAGAZINE DES ADHÉRENTS DE LA MUTUELLE
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MGVO019 HD copie - La MGP · D’OPHTALMOLOGIE Les centres d’ophtalmologie partenaires de Santéclair, dont ceux de Versailles et d’Annecy, qui ont rejoint le réseau récemment,
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Testé pour vous
LE TIR À L’ARC
+ GUIDE SANTÉ
BUZZ
GÉNÉRIQUES : FAUT-IL PRÉFÉRER LES MÉDICAMENTS D’ORIGINE ?
ENQUÊTE LE SUCRE MAUVAIS POUR LA SANTÉ ? Nous mangeons trop de sucre, et cette consommation a des répercussions sur notre santé… Hervé Gancel nous raconte comment il a modifié son comportement.
MGPETVOUS.
N° 19 — MAI 2018 — LE MAGAZINE DES ADHÉRENTS DE LA MUTUELLE
ÉDITOBenoît Briatte, président
Nous engager avec vous et pour vous
Dans les prochains mois, de nouvelles réglementations vont s’imposer à toutes les mutuelles : directive sur la distribution d’assurances, règlement européen sur la protection des données, révision de la directive Solvabilité II, dispositif zéro reste à charge en optique, dentaire et audioprothèse… Des obligations qui engendrent des coûts de fonctionnement sans plus-value pour l'adhérent. La MGP sera bien entendu au rendez-vous de ses obligations, mais elle compte faire encore plus pour vous permettre d’avoir accès à des prestations de qualité au meilleur tarif. Dans les prochains mois, vous pourrez vérifier plus encore pourquoi la MGP est une mutuelle particulière qui s’adresse à tous les membres des forces de sécurité et à leur entourage et comment elle cherche en permanence à leur proposer la meilleure prise en charge et le meilleur accompagnement.Benoît Briatte
P. 03 MGP MODE D’EMPLOI !P. 03 — NewsP. 04 — Norbert Pebernet, ambassadeur MGPP. 05 — Ameli.fr : le forum des assurésP. 06 — Centre de relations clients : écouter,
informer, conseiller
P. 08 VOUS FAITES MGPP. 08 — Votre espace adhérent sur mgp.fr : toujours plus de services
P. 11 ÇA NOUS CONCERNEP. 11 — Découvertes : dites adieu au coton-tige !
Surtout, laissez-vous éternuer ! Les tatouages, dangereux pour la santé ?
P. 13 — Santé pratique : carnet de santé, qu’est-ce qui change ?
P. 14 — Vie pratique : acheter ou louer sa voiture ?
Directeur de la publication/ B. Briatte. Rédacteur en chef/ C. Hugon. Comité de rédaction/ Angie. Conception-réalisation/ Rédaction/ Angie. Impression/ Maury – 45330 Malesherbes. Photographies et illustrations/ MM. Ayach, E. Beber/Capa Pictures, R. Burbant/Capa Pictures, V. Colin, P. Hussenet/Capa Pictures, E. Lafargue/Capa Pictures, DR. Commission paritaire/ 06 14 M 06916. ISSN/ 2266-9515. Dépôt légal/ Mai 2018, tiré à 140 000 exemplaires. Siège de la MGP/ 10 rue des Saussaies, 75008 Paris. Siège administratif de la MGP/ 8 rue Thomas-Edison, CS 90059, 94027 Créteil cedex. Tél./ 09 71 10 11 12.
P. 15 ENQUÊTELE SUCRE : MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?Nous mangeons trop de sucre. En cause, notamment, les sucres cachés dans les produits de l’industrie agroalimentaire. Pour autant, inutile de culpabiliser ou de se priver totalement : nous avons besoin de sucre pour notre énergie quotidienne. P. 23 + GUIDE SANTÉP. 23 — Médicaments génériques : faut-il
préférer les médicaments d’origine ? P. 24 — Et vous, que faites-vous pour :
lutter contre le rhume des foinsP. 25 — Testé pour vous : le tir à l’arc
P. 26 DE VOUS À NOUSVos questions, nos réponses
P. 27 CARNET
Jointe à ce numéro, pour les adhérents bénéficiant d’une
garantie santé, la notice de la garantie
protection juridique santé et pénale professionnelle.
L A M U T U E L L E D E T O U T E S L E S F O R C E S D E S É C U R I T É
*Source : enquête de satisfaction The LINKS 2016.
LA QUALITÉ DE NOS OFFRES ET SERVICES, RECONNUE PAR 93 % DE NOS ADHÉRENTS*.
LA SPÉCIFICITÉ DE SOLUTIONS PENSÉES POUR RÉPONDRE AUX BESOINS DES FORCES DE SÉCURITÉ.
LA SOLIDITÉ DE NOTRE ORGANISATION QUI NOUS ENGAGE SUR LA DURÉE.
LA SÉCURITÉ DE VOS INTÉRÊTS PERSONNELS ET DE VOS DONNÉES.
DES DEVOIRS, LA MGP EN A AUSSI. C’EST POURQUOI NOUS NOUS ENGAGEONS À GARANTIR :
Irma : la MGP a décidé d’exonérer tous les adhérents de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy de leurs cotisations 2018
À QUEL MOMENT NOUS APPELER ?Si près de 9 adhérents sur 10 se disent satisfaits de leur temps d’attente au téléphone avant d’obtenir un conseiller MGP*, nous vous invitons, pour plus d’efficacité, à éviter le lundi, à nous appeler tôt le matin (à partir de 8h) et à vous munir de votre numéro d’adhérent.
MGP MODE D’EMPLOI !
Nous avons lancé en mars dernier la version « responsive design » de notre site Internet, c’est-à-dire adaptée à l’affichage sur les écrans des smartphones et des tablettes. L’accès aux informations ainsi qu’à votre espace personnel en est ainsi très largement facilité.
Notre site Internet désormais sur smartphone
Dans le cadre de son plan stratégique PACTE 2020, la MGP a défini les priorités et les objectifs visant à faire émerger des solutions durables pour améliorer votre protection et les offres de la mutuelle. Vous pouvez les retrouver sur notre site Internet à la page mgp.fr/home/pacte-mgp.html
PACTE 2020NOTRE NOUVELLE
LIGNE STRATÉGIQUE
Saint-Barthélemy et Saint-Martin : l’action solidaire de la MGP
Plus de six mois après le passage de l’ouragan Irma, les îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy et leurs
habitants continuent de faire face à des situations préoccupantes. Conformément aux principes qui l’animent, la MGP a pris des mesures afin d’accompagner ses adhérents
concernés, et le conseil d’administration a décidé de les exonérer de cotisations pour l’année 2018. Un témoignage
fort de solidarité mutualiste dans une période difficile.
La MGP accorde une attention particulière aux risques psychosociaux au sein des forces de sécurité. Dans ce cadre, et comme présenté dans notre précédent numéro, nous avons lancé un serious game, Brigade, afin de mettre à votre disposition un outil de prévention.N’hésitez pas à vous inscrire et à mener l’enquête sur brigade.mgp.fr
BRIGADE Pour plus de détails concernant notre centre de relations clients, rendez-vous en pages 6 et 7. * Source : enquête de satisfaction réalisée par le cabinet Moaï du 18 septembre au 4 octobre 2017.
À PARTIR DE 8HSAUF LE LUNDI
RENDEZ-VOUS
EN PAGES 8 ET 9
POUR CRÉER VOTRE
COMPTE EN LIGNE
ET BÉNÉFICIER
DES SERVICES
QU’IL PROPOSE
MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19 3
MGP MODE D’EMPLOI !PLUS D’INFOS sur mgp.fr
NEWS
4 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
était dans la logique de cette militance mutualiste qui me tient à cœur depuis longtemps. En choisissant cette nouvelle fonction d’ambassadeur, créée en 2016, je participais encore plus activement à la vie de la MGP.
Quel est votre rôle ?En étant au cœur du dispositif, je relaie les messages de la mutuelle. Je peux répondre aux besoins des collègues, apporter les précisions nécessaires sur tel ou tel contrat. Plus largement, je les écoute et, quand surgit une difficulté, je m’efforce d’apporter rapidement la bonne réponse. Si c’est nécessaire, je les oriente vers les conseillers commerciaux de la MGP. L’objectif est de ne jamais laisser un problème sans solution. La présence et la disponibilité sont très importantes. Comme formateur, je peux toucher les élèves policiers et, comme élu, je me déplace également dans les commissariats. Il n’est pas question de faire du prosélytisme mais de promouvoir les valeurs de la MGP, qui sont la solidarité, l’entraide et la responsabilité. Pour nous qui faisons un métier difficile, ces valeurs sont les nôtres. Elles sont essentielles.
Que diriez-vous à un collègue qui souhaite devenir ambassadeur ?Il est important d’avoir des qualités d’empathie et d’écoute. D’être présent et réactif face à une difficulté ou à un mécontentement. Et de faire preuve de disponibilité. En résumé, être ambassadeur, c’est un engagement personnel aux côtés de la MGP, en résonance complète avec le cœur de notre métier, qui est de porter aide et secours à nos concitoyens.
AMBASSADEURS MGP Un engagement mutualiste au service des adhérents
Engagés au quotidien sur le terrain, auprès de leurs collègues adhérents ou non, les ambassadeurs MGP ont pour mission de faire connaître la mutuelle et les services qu’elle offre. Ils contribuent à développer le nombre d’adhérents et à assurer ainsi la pérennité économique de la mutuelle. Explications avec Norbert Pebernet, formateur à l’École nationale de police de Nîmes, président départemental MGP du Gard et ambassadeur.
Comment êtes-vous devenu ambassadeur MGP ?Dès mon entrée dans la police, en 1984, j’ai adhéré à la MGP. Tout de suite, j’ai voulu apporter ma pierre à l’édifice mutualiste en m’engageant, d’abord comme correspondant, puis comme délégué mutualiste. J’ai décidé aussi d’assumer une fonction plus politique en étant élu, au niveau départemental et à l’assemblée générale. Devenir ambassadeur
NOUVEAUX CENTRES D’OPHTALMOLOGIE Les centres d’ophtalmologie partenaires de Santéclair, dont ceux de Versailles et d’Annecy, qui ont rejoint le réseau récemment, vous proposent des services de qualité :• des équipes pluridisciplinaires : ophtalmologistes, orthoptistes et assistantes disposant de plateaux techniques à la pointe de la technologie ;• des bilans visuels qualitatifs à prix modérés ;• une démarche qualité saluée par la certification ISO 9001.En allant sur l’outil de géolocalisation Géoclair, disponible dans votre espace personnel sur notre site Internet mgp.fr, vous pourrez bénéficier :• d’une grille de rendez-vous dédiée et prioritaire, avec un rendez-vous possible sous 48 heures à 2 semaines ;• de la prise de rendez-vous en quelques clics.
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LECTUREAvec son livre Secrets d’enquêtes techniques et scientifiques (Noumène Éditions), Patrick Nazet, fonctionnaire de police retraité et adhérent MGP depuis plus de vingt ans, entraîne le lecteur dans l’univers particulier des services spécialisés de l’identité judiciaire. Aux enquêtes connues du grand public s’ajoute le récit personnel d’un expert qui est amené à appréhender de nouvelles techniques pour prendre toute sa place au cœur d’une enquête judiciaire.
TÉLEX
POUR NOUS RENCONTRER. Retrouvez l’adresse de votre agence sur notre site www.mgp.fr
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ZOOM SURVotre protection juridique santé et pénale
professionnelle évolueParce qu’elle connaît leur métier, la MGP associe à ses offres des garanties et des services qui répondent spécifiquement aux besoins des membres des forces de sécurité. Ainsi, si vous êtes couvert(e) par une garantie santé MGP, vous bénéficiez automatiquement de notre garantie de protection juridique santé et pénale professionnelle. Cette garantie venant d’être actualisée, nous avons joint à ce numéro la notice correspondante. Cette garantie peut prendre en charge votre défense si vous faites l’objet, dans le cadre de vos fonctions professionnelles, d’une mise en cause au pénal ou si vous déposez plainte contre un tiers pour violences volontaires ou diffamation. Vous êtes aidé(e) dans vos démarches et vos frais de procédure sont pris en charge, tout comme si vous êtes victime d’un préjudice lié à un litige avec un professionnel de santé (selon les conditions de la garantie). Il vous suffit de vous munir de votre numéro d’adhérent et de téléphoner, du lundi au vendredi, à l’exception des jours fériés et chômés, de 8h30 à 19h30 (heures de métropole), au 01 49 14 86 30. En dehors de ces horaires d’ouverture et en cas d’urgence au titre de la garantie protection juridique pénale professionnelle, vous pouvez appeler le service spécialisé au 01 47 11 12 15.
La Caisse nationale d’assurance maladie a lancé un nouvel espace de discussion et d’entraide sur Internet : le forum pour les assurés.
Grâce à ce service, disponible sur forum-assures.ameli.fr, vous pouvez désormais échanger en ligne sur toutes les questions que vous vous posez en matière de droits et de démarches relatifs au régime obligatoire d’Assurance maladie.L’inscription au forum est un préalable nécessaire pour poser des questions ou partager des informations. Elle est simple, rapide et anonyme : une adresse mél suffit. Pour garantir la protection de la vie privée des utilisateurs du forum, plusieurs garde-fous ont été instaurés, comme une charte d’utilisation protectrice, un pseudo et un avatar obligatoires ou encore l’exclusion des questions de santé.Alimenté par les assurés eux-mêmes, qui peuvent poser des questions, approuver des réponses ou encore répondre aux questions posées, cet espace vous offre
Afin d’éviter tout retard dans le remboursement de vos frais médicaux et tout risque de perte de documents, nous vous invitons à suivre ces conseils :- pour les actes médicaux bénéficiant de la télétransmission du tiers payant, vous n’avez aucune démarche à effectuer ;- pour obtenir le remboursement de la part du régime complémentaire concernant les actes ne bénéficiant pas de la télétransmission, vous devez nous transmettre les originaux des relevés de prestations du régime obligatoire d’Assurance maladie ;- pour obtenir le remboursement de la part du régime complémentaire concernant les actes facturés par votre professionnel de santé (tiers payant partiel) ou les actes non pris en charge par le régime obligatoire d’Assurance maladie, vous devez nous transmettre les originaux des factures acquittées.Pour vous simplifier l’envoi de ces documents, la MGP a mis à votre disposition une adresse unique :
MGP8 rue Thomas-Edison
CS 9005994027 CRÉTEIL CEDEX
En utilisant uniquement cette adresse plutôt que celle de votre agence MGP locale, vous gagnerez plusieurs jours et serez ainsi mieux servi(e).
Attention : ces informations ne concernent pas la gestion de votre régime obligatoire d’Assurance maladie.
SUR AMELI.FR : LE FORUM DES ASSURÉS
un cadre sécurisant en vous garantissant de trouver la bonne information. En effet, toutes les contributions sont lues, vérifiées, et acceptées par un modérateur avant publication. En outre, une équipe de web - conseillers de l’Assurance maladie anime le forum chaque jour : les « experts Ameli ». Lorsque la contribution d’un internaute contient tous les éléments de réponse à la question posée, ces experts peuvent la certifier : la bonne réponse est mise en avant et la crédibilité de l’information ainsi validée. Si aucune bonne réponse n’émerge des échanges entre internautes, les experts publient eux-mêmes un message, qui sera automatiquement certifié.
Une alerte toutefois : cet espace est mis à la disposition de tous les assurés, quel que soit l’organisme qui gère leur régime obligatoire d’Assurance maladie. Il est donc possible que certains thèmes ou certaines réponses ne soient pas adaptés à votre situation si la MGP est votre caisse gestionnaire.
REMBOURSEMENTSQuels documents nous envoyer ?
MGP MODE D’EMPLOI !
Demandes d’informations ou de conseils, questions sur un remboursement ou un contrat, réclamations : le centre de relations clients (CRC) reçoit une moyenne de 1 200 appels téléphoniques par jour. Premier contact avec la MGP, il en est aussi la première image auprès des adhérents et, plus largement, de tous les interlocuteurs qui le contactent.
Les adhérents le disent : ils sont satisfaits du CRC et de la façon
dont ils sont informés et conseillés (92 % de clients satisfaits selon l’enquête réalisée en septembre 2017 par l’institut indépendant Moaï). La qualité de ce service qui leur est dédié repose sur trois piliers :
Une équipe Aux commandes du CRC, une trentaine de conseillers, répartis dans trois centres d’appels en France (compte tenu du public auquel elle s’adresse, la MGP met un point d’honneur à ne pas sous-traiter cette activité) : Pau, Bordeaux
et Créteil. Un superviseur contrôle chaque équipe avec pour exigence la qualité de contact de chacun et la fiabilité des informations et conseils apportés. Il veille à ce que les conseillers maîtrisent la durée des appels. Chaque adhérent doit en effet pouvoir joindre facilement le CRC et ne pas se heurter à une ligne trop longtemps occupée. Il doit aussi être assuré d’obtenir une même qualité de réponse quel que soit le site où son appel est traité. D’ici peu, un superviseur qualité
EN
COULISSES
CENTRE DE RELATIONS CLIENTSEcouter, informer, conseiller
La conseillère analyse le dossier avant de répondre
MGP Bonjour, que puis-je faire pour vous ? L’équipe de Pau
L’équipe de Créteil presque au complet
6 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
PLUS D’INFOS sur mgp.fr
Quatre conseils pour des échanges plus efficaces
• Choisissez le moment de votre appel : appelez dès 8h le matin et, dans la mesure du possible, évitez le lundi.
• Préparez vos documents. Munissez-vous des documents reçus, de votre numéro de contrat et de votre numéro d’adhérent !
• Consultez votre espace adhérent sur mgp.fr pour toutes les questions simples, comme le montant ou le délai d’un remboursement.
• Gardez à l’esprit que les conseillers sont là pour vous aider. Ils connaissent et respectent les contraintes de vos métiers.
viendra compléter cette organisation afin de renforcer encore la qualité des réponses apportées.
Des compétencesLes conseillers se forment en permanence : il faut plusieurs mois pour que la formation soit complète. Ils connaissent parfaitement les produits et services de la mutuelle et peuvent aussi répondre à des questions portant plus largement sur la protection sociale et le droit. Les nouveaux conseillers s’appuient sur des tuteurs qui, au quotidien,
les accompagnent et complètent leur formation. Quand la question posée est trop technique, elle est relayée auprès du service réclamations et demandes spécifiques, qui la prend en charge et en assure le suivi. Tout est mis en œuvre pour garantir aux adhérents une réponse rapide et fiable.
Un service qui évolueLe serveur vocal interactif, très simple actuellement, est en cours de développement. Cinq questions maximum affineront la demande
- de 3 min d’attente en moyenne avant mise en relation
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de l’adhérent et l’orienteront rapidement (en deux touches) vers le bon interlocuteur, qui lui apportera la bonne réponse. Cette répartition des appels permettra également de renvoyer certains d’entre eux directement vers des conseillers plus spécialisés, détachés pour venir seconder ponctuellement l’équipe. Un apport qui sera précieux pendant les périodes, surtout en fin d’année, où l’activité est intense : jusqu’à 2 000 appels par jour !
85 à 90 %de taux
de prise d’appel
60 appelsen moyenne
sont traités chaque jour par les téléconseillers, d’une durée qui varie entre 5 et 30 minutes
Une tutrice en action
L’équipe de Bordeaux
Accompagnement et formation
MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19 7
VOUS FAITES MGP
MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 198
VOTRE ESPACE ADHÉRENT SUR MGP.FR Toujours plus de services pour vous accompagner
Afin de vous faciliter la vie et de simplifier vos interactions avec la mutuelle, nous avons décidé de capitaliser en 2018 sur notre qualité de service et de nous appuyer sur une approche plus digitale de nos relations. Outre le lancement de la version de notre site Internet adaptée aux écrans des smartphones et des tablettes, nous avons déjà commencé à apporter de nouveaux services au sein de votre espace personnel. Tour d’horizon numérique…
Si vous ne l’avez pas déjà fait, créez votre compte en cliquant sur « Créer un compte ».
Munissez-vous de votre numéro de contrat (disponible sur votre carte tiers payant ou votre appel à cotisations). Contrairement à votre numéro d’adhérent, il commence par une lettre.
Nouveauté : désormais, même si vous n’êtes pas couvert(e) par une garantie santé, vous pouvez créer un compte et accéder aux services de l’espace adhérent.
Complétez le formulaire qui s’affiche en bas de page, saisissez les informations requises et concluez par « Créez votre compte ».
Un message de confirmation s’affichera et vous recevrez un courriel comportant un lien sur lequel vous devrez cliquer dans les 24 heures. À votre première connexion, il vous sera demandé de personnaliser votre mot de passe. Vous aurez ensuite accès à votre espace personnel, sur lequel vous retrouverez tout d’abord vos identifiants.
ESPACE
ADHÉRENT
PLUS D’INFOS sur mgp.fr
MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19 9
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Une seule connexion pour les espaces adhérent mgp.fr et ameli.fr depuis votre espace personnel. Vous pouvez accéder directement à vos relevés de prestations en régime obligatoire et en régime complémentaire ainsi qu’à vos compteurs de franchise et de participation forfaitaire, télécharger vos attestations de droits en temps réel, demander votre carte européenne d’Assurance maladie, etc. (services non proposés aux adhérents couverts uniquement par une garantie salaire ou une garantie décès).
Dans la zone « Mes infos, ma formule », vous pouvez modifier vos coordonnées bancaires, votre numéro de téléphone et vos adresses (postale ou électronique).
Vous pouvez aussi accéder au suivi en temps réel des demandes que vous nous adressez via le site Internet et même par téléphone ou après une rencontre avec un conseiller MGP.
Dans Géoclair, bénéficiez également de programmes de prévention spécialement conçus pour vous. N’hésitez pas à vous connecter régulièrement en cours d’année. Vous pourrez constater l’intégration progressive de nouveaux services qui devraient s’avérer très utiles…
Dans la zone « Mes outils », accédez aux adresses des professionnels de santé partenaires de Santéclair : 3 300 opticiens, 45 centres de chirurgie réfractive, 2 500 chirurgiens-dentistes, 50 chirurgiens-dentistes qualifiés en implantologie dentaire, 750 audio-prothésistes, 370 diététiciens, 330 ostéo pathes et chiropracteurs partenaires dans toute la France.Nouveauté : visualisez les fiches détaillées des généralistes et spécialistes les plus proches, accédez aux horaires et tarifs de consultation, prenez rendez-vous en ligne ou par téléphone, etc.
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NOUVEAU ! Votre espace adhérent sur mgp.fr est désormais accessible sur smartphones et tablettes !
Pierre DUPONT122 rue Jean-Jaurès75002 PARIS
(adresse postale, électronique et téléphone)
Nom d’utilisateur : 27750113000Ma formule : Lyria santé essentiel allégéAyant droit : 1
BERTRAND EST POLICIER, IL ENTRETIENT LE LIEN AVEC LES HABITANTSMAIS DÈS QU’IL RENTRE CHEZ LUI, IL ENTRETIENT AUSSI SES MOTOS
SI NOUS AVONS APPRIS À CONNAÎTRELES AGENTS DU SECTEUR PUBLIC C’EST POUR
MIEUX LES ACCOMPAGNER DANS LEURS PROJETS
R E T R O U V E Z - N O U S S U R B F M . F R E T C H E Z N O T R E P A R T E N A I R E
Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
Banque Française Mutualiste - Société anonyme coopérative de banque au capital de 114 154 973 €. RCS Paris 326 127 784. Siège social : 56-60 rue de la Glacière - 75013 Paris. Intermédiaire en assurances (ORIAS n° 08 041 372)Société Générale - S.A. au capital de 1 009 897 173,75 €. RCS Paris 552 120 222. Siège social : 29, boulevard Haussmann - 75009 Paris. Intermédiaire en assurances (ORIAS n° 07 022 493)Mutuelle Générale de la Police - MGP Santé immatriculée sous le N° 775 671 894 - Mutuelle soumise aux dispositions du Livre II du Code de la mutualité. Siège social : 10 rue des Saussaies. 75008 Paris - Tél : 09 71 10 11 12 (numéro non surtaxé) - www.mgp.fr - Crédit photo : Getty Images
Contactez-nous du lundiau samedi de 9 h à 18 h
MUTUELLE SOCIÉTAIREDE LA BANQUE FRANÇAISEMUTUALISTE
découvertes
ÇA NOUS CONCERNE
11MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
Au 1er janvier 2018, les cosmétiques contenant des microbilles en plastique ont été bannis des rayonnages. Prochaine étape en 2020 : la fin des cotons-tiges au bâtonnet en plastique, grâce à la nouvelle loi Biodiversité. Cette interdiction ne concernera pas les cotons-tiges à usage médical. À la maison, les bâtonnets en plastique seront ainsi remplacés par des bâtonnets en papier biodégradables ou par des bâtonnets réutilisables où seul le coton est à ajouter à chaque utilisation. Pour rappel, les cotons-tiges sont faits pour nettoyer le pavillon et n’ont pas vocation à être enfoncés dans l’oreille. Il est fortement recommandé de privilégier l’utilisation d’un spray nettoyant pour éviter la formation de bouchons de cérumen.
MédicamentTrop d’ibuprofène nuit à la fertilité masculine On le prend, presque sans y réfléchir, pour soulager un mal de tête. Les sportifs, en particulier les athlètes de haut niveau, ont recours à l’ibuprofène pour soulager douleurs et courbatures. Mais attention à ne pas abuser de cet anti-inflammatoire courant, vendu sans ordonnance et qui doit être pris uniquement pendant les repas. Selon une étude réalisée par l’Inserm, la prise prolongée de doses importantes (1,2 g par jour pendant six semaines, soit 3 comprimés à 400 mg) provoque chez les jeunes hommes des perturbations endocriniennes sévères : déficit en testostérone et effet nocif sur la fertilité. L’étude ne précise cependant pas si la production de spermatozoïdes est impactée sur le long terme. Une raison de plus pour préférer le paracétamol à l’ibuprofène !
Hygiène
Dites adieu… au coton-tige !
Vie quotidienneSurtout, laissez-vous éternuer !Essayer de retenir un éternuement est un geste dangereux pour la santé, préviennent les chercheurs dans une étude publiée par la revue médicale BMJ Case Reports. L’étude cite le cas d’un homme de 34 ans admis aux urgences d’un hôpital de Leicester, en Angleterre, avec le cou gonflé et de vives douleurs. Le patient aurait ressenti une sensation de craquement dans le cou après avoir tenté de bloquer un éternuement en se pinçant le nez et en fermant la bouche. Une bien mauvaise idée ! Lorsqu’une personne réprime un éternuement (dont la vitesse peut aller de 50 à 160 km/h !), la pression de l’air créée peut engendrer une déchirure à l’arrière de la gorge, endommager les tympans, provoquer des problèmes pulmonaires voire, dans des cas encore plus rares, une rupture d’anévrisme dans le cerveau. Ne retenons donc plus nos éternuements !
Mode de vieLes tatouages, dangereux pour la santé ?Les encres des tatouages sont composées de pigments organiques pouvant contenir des métaux plus ou moins toxiques. Parmi les ingrédients les plus régulièrement rencontrés, on trouve le dioxyde de titane. Ces particules ont été étudiées par des chercheurs de l’European Synchrotron Radiation Facility de Grenoble dans l’organisme de plusieurs personnes tatouées décédées. Les mesures collectées ont ainsi révélé la présence de diverses particules dans la peau et les ganglions lymphatiques situés au niveau du cou, sous les bras et au niveau du pli situé entre les cuisses et l’abdomen. Si la présence de ces particules dans les ganglions lymphatiques, qui jouent un rôle immunitaire important, peut inquiéter, les conséquences restent pour le moment inconnues.
ÇA NOUS CONCERNE
découvertes
Les Français sont de plus en plus nombreux à se laisser séduire par la pratique de la méditation. Une récente étude menée par des chercheurs de l’Inserm montre que cette forme d’entraînement mental serait préconisée chez les seniors, car elle permettrait de retarder le vieillissement. Avec l’âge, la diminution progressive du volume cérébral et du métabolisme du glucose provoque un déclin des fonctions cognitives. Des changements physiologiques qui peuvent être exacerbés par le stress et une mauvaise qualité du sommeil. Les chercheurs ont donc voulu trouver le moyen d’agir sur ces facteurs et ont utilisé la méditation pour cela. Ils ont étudié le fonctionnement du cerveau de six personnes pratiquant la méditation. Les patients, âgés de 65 ans en moyenne et ayant entre 15 000 et 30 000 heures de pratique, présentaient une moindre diminution du volume et du fonctionnement de certaines structures cérébrales par rapport aux non-méditants. Alors, la méditation, c’est sans hésitation !
Bien-êtreMéditer pour ralentir le vieillissement cérébral
Santé Bouger pour soulager le mal de dosAlors que, pendant des années, le maître mot pour lutter contre le mal de dos a été de rester au lit, désormais il faut bouger ! Tel est le message de l’Assurance maladie, qui a lancé fin 2017 la campagne « Mal de dos : le bon traitement, c’est le mouvement ! ». Lumbago, tour de reins, mal de dos…, nous serons presque tous exposés à une lombalgie au cours de notre vie. Deuxième motif de consultation chez le médecin généraliste, les lombalgies, si elles sont le plus souvent sans gravité, n’en ont pas moins de lourdes conséquences et peuvent devenir chroniques. Pour soigner le mal de dos, le mouvement est nécessaire. Privilégier les escaliers aux ascenseurs, s’arrêter une station de métro ou de tramway plus tôt, utiliser un vélo dès que possible pour se déplacer… : autant d’efforts physiques plus efficaces que le repos, qui lui a tendance à aggraver la situation en rendant le corps plus vulnérable.
Santé publique Trop de parents donnent de l’alcool à leurs enfantsLes gouttes de calvados versées dans le biberon font désormais partie du passé. Pour autant, le « zéro alcool » chez les moins de 15 ans est encore loin, d’après une étude publiée dans la revue Journal of Adolescent Health. Réalisée sur un panel de 18 552 enfants, cette étude révèle que 17 % des parents autorisent leurs enfants de 11 ans à consommer de l’alcool autrement qu’en trempant simplement leurs lèvres dans un verre d’adulte (habitude qui reste toutefois à proscrire). Les parents économiquement favorisés et ayant un haut niveau d’études seraient les plus permissifs, considérant cette consommation contrôlée comme une initiation à une consom-mation raisonnable, donc sans risque notable. Ces résultats témoignent du chemin qu’il reste à parcourir pour obtenir une stricte abstinence alcoolique au moins jusqu’à l’âge de 15 ans. De nombreuses études montrent en effet qu’une initiation précoce favo riserait la consommation abusive d’alcool ultérieure.
12 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
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13MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
Idées claires Un outil précieux de prévention et de suivi Le carnet de santé est délivré gratuitement au moment de la déclaration de naissance du nouveau-né. Il suit l’enfant de sa naissance à ses 18 ans et réunit tous les événements qui concernent sa santé. Il est strictement confidentiel et les informations qu’il contient sont couvertes par le secret médical. En cas de perte, il est possible de s’en procurer un nouveau au centre de PMI le plus proche du domicile de l’enfant. Le pédiatre ou le médecin traitant pourra le remplir avec les données du dossier médical de l’enfant qu’il détient lui-même.
Conseils aux parentsSur les recommandations du Haut Conseil de la santé publique, le nouveau carnet de santé enrichit et réactualise les messages de prévention et les recommandations. Ainsi, les parents sont sensibilisés aux méfaits de la télévision sur le développement de l’enfant. Des conseils sont donnés pour prévenir les allergies liées à la pollution intérieure (aération quotidienne, pas de bougies d’ambiance
Depuis le 1er avril 2018, un nouveau modèle de carnet de santé est distribué dans les maternités. Le point sur les changements importants apportés par cette mise à jour.
Carnet de santéQu’est-ce qui change ?
ni de produits cosmétiques pendant les premiers mois du bébé) mais aussi pour choisir jouets et articles de puériculture (homologués CE ou NF). Enfin, la toxicité du bisphénol A dans les biberons est rappelée.
Nouvelles courbes de croissanceL’Inserm a analysé plus de 5 millions de mesures recueillies sur 261 000 enfants de 0 à 18 ans (taille, poids, périmètre crânien,
indice de masse corporelle). À partir de cette énorme base de données, des modifications ont été apportées dans l’élaboration des courbes de croissance, l’objectif étant de donner une vision plus claire et plus sûre de l’évolution des enfants et, au besoin, de pouvoir détecter de façon précoce l’apparition d’une anomalie. Parmi les changements les plus notables : la différenciation, jusqu’à l’âge de 3 ans, des courbes de poids et de taille entre les garçons et les filles.
Un calendrier de vaccination modifiéLes bébés nés à partir du 1er janvier 2018 doivent recevoir onze vaccins obligatoires, au lieu de trois auparavant (diphtérie, tétanos et poliomyélite), auxquels s’ajoutaient huit vaccins recommandés. Comme dans le carnet de santé antérieur, une photocopie ou une version numérisée des deux pages (Vaccinations obligatoires et Rappels) peuvent être produites comme certificat de vaccination lors de l’inscription à la crèche ou à l’école.
Source : ministère de la Santéframa.link/Gwzg8L2Vframa.link/YLx9C3dD
SANTÉ
PRATIQUE
décodeur
ÇA NOUS CONCERNE
14 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
VIE
PRATIQUE VoitureVaut-il mieux acheter ou louer ?
1.Voir à long terme Tenez compte du coût global. À l’achat, pensez frais d’entretien et prix de revente – une voiture perd environ 25 % de sa valeur la première année ! À la location, attention aux frais au moment de rendre le véhicule : chaque kilomètre effectué au-delà du contrat est facturé au prix fort, l’interrompre ou le modifier génère des pénalités. Et si le véhicule doit être remis en état, la moindre rayure coûte cher.
3.Attention à l’assurance En location, l’assurance est parfois incluse dans le loyer mensuel. N’hésitez pas à comparer le prix avec une assurance personnelle et vérifiez bien les garanties qui vous sont proposées : si la carte grise est au nom de votre loueur – car vous n’êtes pas propriétaire du véhicule –, vous êtes légalement responsable en tant que conducteur.
2.Petit ou gros rouleur ?La location est une option à envisager si vous roulez peu : pas plus de 15 000 à 20 000 km par an. C’est aussi la garantie de toujours avoir un véhicule récent et de ne pas avoir de souci de revente. Vous avez l’intention de garder votre voiture au moins cinq ans ou vous circulez beaucoup ? Privilégiez l’achat. Vous conservez ainsi la totale liberté de jouissance de votre véhicule.
Idées claires
LLD ou LOA, quelle différence ?Si vous optez pour la location, vous avez le choix entre deux options : la LLD (location longue durée) ou la LOA (location avec option d’achat). Le principe de base est le même : vous louez votre voiture avec un kilométrage maximum et pour une durée définie – en général 12 à 48 mois – contre versement d’un loyer mensuel. La différence ? En LOA, à l’échéance, vous pouvez, si vous le souhaitez, racheter le véhicule au prix fixé dans le contrat. En LLD, vous devez le rendre. Les contrats LLD sont également souvent plus complets, incluant des services d’entretien, d’assistance et d’assurance.
À retenir La location en plein essorSelon une étude d’AAA Data, le nombre de contrats de location a plus que triplé entre 2010 et 2017. Près d’un tiers des Français, notamment les plus jeunes, préfèrent désormais louer leur véhicule. Principale raison de ce bond : l’ouverture de la location, autrefois cantonnée aux véhicules haut de gamme, à une plus large sélection de modèles. Un signe aussi, peut-être, du détachement progressif du sentiment de propriété lié aux véhicules au profit de solutions alternatives comme l’autopartage.
Côté MGP GMF est alliée à la MGP dans UNÉOPÔLE pour conseiller et protéger les forces de sécurité et leur famille. Elle propose à tous les adhérents MGP des solutions d’assurances pensées et développées spécifiquement ainsi que des tarifs négociés : 20 % de réduction sur la première année d’assurance auto (réduction appliquée pour toute souscription du 01/01/2018 au 31/12/2018 d’un premier contrat Auto pass).
Josette Morel, secrétaire administrative
ENQUÊTE
Nous mangeons trop de sucre. En cause, notamment, les sucres cachés dans les préparations et produits de l’industrie agroalimentaire, qui nous font dépasser le seuil de consommation recommandé par les autorités de santé. Avec des conséquences sur notre état de santé… et notre moral. Inutile pour autant de culpabiliser ou de se priver totalement de sucre : nous en avons besoin pour notre énergie quotidienne ! Mieux vaut perdre quelques habitudes et en adopter de nouvelles.
Hervé Gancel, formateur généraliste
Malika Hoarau, employée au secrétariat de l’officier du ministère public
LE SUCREMAUVAIS
Ils
témoignent
POUR LA SANTÉ ?
15MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
L e sucre est indispensable au fonc-tionnement de notre cerveau et de nos muscles, c’est le carburant de notre énergie quotidienne. Il fait partie de la famille des glucides, ces nutriments dont les cellules de notre organisme ne peuvent se passer, pas plus qu’elles ne pourraient se passer de lipides et de protéines. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de
l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) recommande que les glucides représentent entre 40 et 55 % de notre apport énergétique total1.
Glucides simples et glucides complexesMais « glucides » ne veut pas dire « sucre » au sens où nous l’entendons communément : ce petit rectangle blanc qui adoucit le café le matin, ou cette cuil-lérée dont nous saupoudrons notre yaourt. Le sucre – ou plus exactement les sucres – est un produit plus compliqué. En schématisant, il est possible de distinguer deux grandes familles de glucides : les glucides simples (« sucres rapides ») et les glucides complexes (« sucres lents »). À la première catégorie appartiennent le fruc-tose présent dans les fruits, le glucose et le galactose, ainsi que le saccharose et le lactose contenu dans le
lait. On trouve les glucides complexes, comme l’ami-don, dans les pommes de terre, les légumineuses ou encore les céréales. Ils sont notre première réserve d’énergie.
Glycémie, insuline, glucagon… : une mécanique subtileUne petite explication est nécessaire pour comprendre (et maîtriser) l’impact du sucre sur notre organisme et notre santé. La glycémie est la concentration de glucose dans le sang. À jeun, sa moyenne normale est de 1 g par litre de sang. Elle s’élève quand nous mangeons et varie en fonction du stress, de l’activité physique, des émotions… Le pancréas détecte l’augmentation de la glycémie et, en réponse, sécrète une hormone : l’insuline. Celle-ci permet au glucose de pénétrer dans les cellules de l’organisme, dont celles du foie, où il est stocké et transformé. Si la glycémie baisse, et entraîne ainsi une baisse de l’énergie,
une autre hormone, le glucagon, libère le glucose stocké dans le foie. C’est ce délicat équilibre entre insuline et glucagon qui maintient la glycémie stable2 et, par voie de conséquence, notre énergie et notre santé. On distingue les glucides selon leur index glycémique (IG), un indice qui mesure la capacité et
la rapidité d’un aliment à élever la glycémie. Cet index glycémique est élevé quand le glucose augmente rapide-ment. Il peut être faible ou moyen. Quelques exemples : la baguette blanche a un IG élevé, comme les pommes de terre en purée, les céréales du petit déjeuner, des pâtes ou du riz trop cuits. Lentilles, pommes et poires, chocolat noir et yaourt nature ont un IG faible. Quand nous mangeons des aliments qui ont un IG élevé – des « sucres rapides » comme des viennoiseries ou des confi-series –, le glucose pénètre rapidement dans le sang et déclenche un pic d’insuline qui lui-même entraîne une hypoglycémie. Celle-ci se manifeste par des symptômes désagréables, comme la sensation de faim, la fatigue ou des troubles de l’humeur (irritabilité, tristesse…).
UN LITRE DE SODA CONTIENT L’ÉQUIVALENT DE 15 À 25 MORCEAUX DE SUCRE. UNE CANETTE, L’ÉQUI-VALENT DE 6 À 8.SOURCE : PROGRAMME NATIONAL NUTRITION SANTÉ (PNNS).
LES GLUCIDES DOIVENT REPRÉSENTER
ENTRE 40 ET 55 % DE NOTRE APPORT
ÉNERGÉTIQUE TOTAL.
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ENQUÊTE
LE SUCRE MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?
16 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
TÉMOIGNEZ. Pour les prochains numéros, nous souhaitons recueillir vos témoignages. N’hésitez pas à nous contacter !
Malika Hoarau, employée au secrétariat de l’officier du ministère public à Saint-Denis de la Réunion
“JE NE RENONCE PAS COMPLÈTEMENT AU SUCRE MAIS J’EN CONSOMME DE TRÈS PETITES QUANTITÉS.” Il y a plus de vingt ans, à la suite de divers soucis de santé, on m’a découvert un diabète de type 1, le « diabète maigre ». L’annonce d’une maladie chronique est toujours un choc et, au début, j’étais dans le déni. Je n’ai pas observé les recommandations qui m’ont été faites d’arrêter le sucre et je n’ai pas modifié mon alimentation. Les années ont passé et mon diabète était très mal équilibré. Jusqu’à ce que je tombe gravement malade : double pneumonie et décompensation du diabète. Je suis restée plus de deux mois dans le coma avant de remonter tout doucement la pente. Je me suis réinstallée à la Réunion et les choses ont changé. En 2008, on m’a posé une pompe à insuline et j’ai suivi des formations en éducation thérapeutique. J’ai appris à calculer les glucides que je consomme et à m’auto-injecter de l’insuline selon ce que j’ai mangé. J’ai changé mes habitudes alimentaires. Lorsque je mange des glucides lents, je complète avec des fruits et des légumes pour les fibres. Je ne renonce pas complètement au sucre mais j’en consomme en très petites quantités. Un gâteau, de temps en temps, devient alors un vrai plaisir ! J’ai découvert le bio et je mange très sainement. Il faut une discipline et ce n’est pas toujours facile. Le diabète est une maladie qui connaît des hauts et des bas. Je ne suis pas à l’abri d’une hypo- ou hyperglycémie, et je reste fatigable. Au final, je dirais que je me nourris comme toute personne soucieuse d’une alimentation variée et équilibrée, et le sucre n’est là que pour le plaisir.
ENQUÊTE
Josette Morel, secrétaire administrative, hôtel de police à Nantes
“LE PLUS DIFFICILE, C’EST DE TRAQUER LES SUCRES CACHÉS.” J’ai un diabète de type 1 depuis dix ans, associé à du cholestérol et de l’hypertension. Je suis traitée avec des médicaments adaptés à ces pathologies. Côté régime alimentaire, le médecin m’a donné des conseils pour une alimentation moins sucrée, moins grasse et plus équilibrée. J’ai modifié un certain nombre de mes habitudes pour limiter ma consommation de sucre. Le plus difficile, c’est de traquer les sucres cachés, très présents notamment dans les plats préparés. Je n’en mange donc plus et j’ai appris à cuisiner différemment. Je n’achète jamais de sucre blanc et si je mange du chocolat, je choisis toujours le moins sucré. Au début, j’ai trouvé très difficile de supprimer le sucre dans le café, les yaourts, etc. Maintenant, cela ne me manque plus. Quand il m’arrive de manger un aliment très sucré, un dessert au restaurant par exemple, je n’aime plus beaucoup ce goût. Je me suis complètement déshabituée.
LE SUCRE MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?
Attention aux additifsLe fructose et le saccharose ont un goût « sucré ». Ils sont donc utilisés, sous forme de sirop, comme additifs dans l’industrie agroalimentaire pour renforcer le goût sucré. Si le nom varie (glucose-fructose, isoglucose, sirop de maïs…), ils ont en commun d’avoir un fort pouvoir sucrant, à moindre coût. L’habitude de plus en plus répandue de manger des produits industriels chargés en sirop de fructose-glucose contribue à notre consommation excessive de sucre. Quand les fruits fournissent de 20 à 30 g de sucre par jour, les sirops utilisés dans l’industrie agroalimentaire peuvent en apporter plus de 150 g3.
Le sucre et nousSi le lien entre alimentation et risque de maladies chroniques a été démontré depuis longtemps, l’accent avait plutôt été mis sur les méfaits d’une alimentation trop grasse. Désormais, le sucre est pointé du doigt par les médecins et les nutritionnistes : caries dentaires, prise de poids, risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovascu-laires. À titre d’exemple, l’Anses a démontré qu’un verre de boisson sucrée par jour augmente de 20 % le risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires, et entraîne une prise de poids de l’ordre de 200 g4. Dans une situation de stress, de baisse de moral ou de déprime, le réflexe est souvent de chercher à manger quelque chose de sucré, sous quelque forme que ce soit. La perception du goût sucré est immédiatement saisie par le cerveau, qui libère la dopamine. Cette hormone, dite « hormone du plaisir », agit comme une « récompense » pour notre organisme, qui va s’en trouver mieux… mais sur une très courte durée, et qui cherchera à retrouver au plus vite cette sensation de plaisir. D’où le risque,
souligné par de nombreux médecins, d’une véritable « addiction » au sucre avec son cortège d’effets indé-sirables sur la santé et sur le moral.
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« Le sucre raffiné a une influence sur l’état psychologique. Il libère dans le cerveau la dopamine, “l’hormone du plaisir”. Mais après dix secondes, la chute de dopamine cause une sensation inexpliquée de blues, de mal-être. De même, les consommateurs réguliers de sucre raffiné ont des problèmes de vigilance, de concentration et de mémoire. En situation de stress chronique, les glandes surrénales, situées au-dessus des reins, libèrent du cortisol. Cette hormone aide le cerveau à faire face aux agents du stress, mais elle élève également le taux de sucre dans le sang, d’où un risque d’hyperglycémie. Les policiers, souvent confrontés à des situations difficiles, doivent connaître cette notion et ne pas aggraver leur état en consommant des sucres rapides qui donnent l’illusion de se sentir mieux. Mieux vaut manger un fruit, une poignée d’amandes… Pour autant, on a parfois besoin de relâcher la pression et de lever le pied sur la discipline quant au sucre. L’important est de comprendre les mécanismes pour mieux adhérer, en souplesse, aux bonnes habitudes alimentaires. »
“Le sucre raffiné peut causer des problèmes de vigilance, de concentration et de mémoire.”
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100 G DE SUCRE PAR JOUR : C’EST LE MAXIMUM RECOMMANDÉ PAR LES AUTORITÉS DE SANTÉ. L’OMS PRÉCONISE 25 G.SOURCE : ANSES.
Limiter le sucre : mission impossible ?Pour éviter de « craquer » à cause d’un petit creux dans la matinée ou d’une
situation de stress difficile à gérer, il est bon de changer quelques habitudes et de troquer la barre chocolatée ou le soda bien sucré contre un fruit, une poignée d’amandes ou de noix… Et de les avoir, si possible, sous la main. Petit déjeuner et dîner sont l’occasion de faire le plein d’une
LA FRANCE EST LE 1ER PRODUCTEUR EUROPÉEN DE SUCRE. SOURCE : LE MARCHÉ DU SUCRE EN FRANCE, 2017.
L’AVIS DU PRODocteur Nina Cohen-Koubi, médecin nutritionniste
MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19 19
Hervé Gancel, formateur généraliste au centre départemental des stages et de la formation (CDSF) de l’hôtel de police de Caen (14)
“J’AI SUPPRIMÉ LES SUCRERIES DE FIN DE REPAS, QUI EN APPELAIENT TOUJOURS D’AUTRES.” Je suis asthmatique depuis l’âge de 3 ans et aujourd’hui, à 46 ans, même si je ne fais plus de crises sévères, j’ai une capacité pulmonaire réduite et une gêne respiratoire fréquente. Un jour, après avoir lu sur Internet des témoignages de personnes qui se sentaient mieux pour avoir arrêté de consommer des laitages, j’ai décidé de les supprimer de mon alimentation, à l’exception des fromages. Ce choix n’avait rien à voir avec mon asthme mais j’ai observé tout de suite que ma gêne respiratoire diminuait, voire disparaissait. Je me suis alors demandé si l’éviction du sucre ne pourrait pas avoir un même effet bénéfique. Là encore, des informations lues sur Internet m’avaient convaincu des méfaits d’une nourriture trop sucrée. J’ai supprimé les sucreries de fin de repas, qui en appelaient toujours d’autres, le sucre dans le café, les tartines de Nutella… Je continue juste à consommer de la confiture le matin : mon petit plaisir. Cela n’a pas été facile, mais j’ai tenu bon car j’ai constaté rapidement une meilleure qualité de vie au quotidien. Je dors à nouveau très bien puisque j’ai cessé le sucre le soir. Les problèmes de peau que j’avais de temps en temps ont complète ment disparu. J’ai stabilisé mon poids et je n’ai plus de gêne respiratoire.
TÉMOIGNEZ. Pour les prochains numéros, nous souhaitons recueillir vos témoignages.N’hésitez pas à nous contacter !
ENQUÊTE
LE SUCRE MAUVAIS POUR LA SANTÉ ?
1. Avis de l’Anses. « Actualisation des repères du PNNS : révision des repères de consommations alimentaires », décembre 2016.2. Source : Fédération française des diabétiques.3. Pr Serge Halimi, chef du service diabétologie, endocrinologie et nutrition du CHU de Grenoble,
cité dans Le Monde (Planète).4. Avis de l’Anses. « Actualisation des repères du PNNS : étude des relations entre consommation de groupes d’aliments et risque de maladies chroniques non transmissibles », novembre 2016.
Sources : • Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) : frama.link/psow9U5P• Le Monde (Santé) : frama.link/jnjM_EU0frama.link/nutrition
• Revue scientifique Nature :frama.link/r5hxTf4-• Programme national nutrition santé :www.mangerbouger.fr• Fédération française des diabétiques :www.federationdesdiabetiques.org
énergie « durable » avec des aliments à index glycémique bas et des fruits et légumes pour les fibres. Ces dernières, en effet, agissent comme un frein qui ralentit l’apparition du glucose dans le sang. Enfin, les amateurs de saveur sucrée en trouveront ailleurs que dans le sucre blanc ou les sirops divers. La cannelle, la vanille mais aussi la menthe ou le citron relèveront le goût d’une prépara-tion faite maison. Les qualités des édulcorants ou des « faux sucres » comme la stevia restent discutées par les médecins et les nutritionnistes. Quoi qu’il en soit, ils ne suppriment pas l’envie de produits sucrés et contribuent donc à maintenir la dépendance au sucre.Quand le sucre est consommé de façon raisonnable, il n’a pas d’incidence sur la santé. Au contraire, il est une source d’énergie irremplaçable. Les fruits restent le meilleur dessert sur le plan de l’équilibre nutritionnel ainsi que les yaourts, les fromages blancs nature et les compotes peu sucrées. Pas question pour autant d’être rigide ! Un carré de chocolat noir (à faible teneur en sucre) avec le café, un biscuit pour le goûter, de la confiture ou du miel au petit déjeuner restent des petits bonheurs dont il serait dommage de se priver. Comme une pâtisserie… de temps en temps. L’important est de limiter la quantité d’aliments à IG élevé et de prendre en compte les sucres cachés dans sa consommation globale de sucres.
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ConseilsMANGER PLUS SAINEMENT SANS EFFORT Rythmes irréguliers, surcharge de travail, mission imprévue, retour tardif à la maison… Trop souvent, l’impasse est faite sur les repas. Pas le temps, pas l’énergie, et la solution de facilité toute trouvée avec une pizza industrielle, un sandwich ou un paquet de chips. Privilégiez les aliments faciles à consommer partout, comme une briquette de lait, un fruit à croquer, un petit pain complet avec un morceau de fromage ou un carré de chocolat. Si vous optez pour un plat préparé (en portion individuelle), choisissez-le avec des légumes et des féculents, et vérifiez la teneur en sucres. Les surgelés (soupe, légumes, fruits) et les crudités à croquer restent des solutions simples. Et le tout sera arrosé d’eau… aromatisée si un petit besoin de sucré se fait sentir.
Source : Guide alimentaire PNNS.
« Quand nous animons des stands d’information, au Salon de l’agriculture ou ailleurs, nous faisons un constat : le sucre est très difficile à repérer dans les aliments. Pour trois raisons essentielles. C’est d’abord une question de marketing : les fabricants mettent en avant les qualités “saines” du produit, par exemple la présence de fruits dans un dessert, qui vont attirer le consommateur. Il faut savoir aussi que le sucre est présent dans de nombreux produits alimentaires industriels salés, comme les soupes, les poêlées de légumes, les raviolis en boîte, etc. Enfin, il existe plus de 50 dénominations pour désigner le sucre dans la liste des ingrédients, dont certaines sont totalement inconnues ou incompréhensibles. En attendant une information plus claire pour les consommateurs, on peut regarder les valeurs nutritionnelles mentionnées sur les emballages et repérer au moins la mention « glucides
LE REGARD DE…Mégane Ghorbani, responsable de campagnes foodwatch1
“Le sucre est présent dans de nombreux produits alimentaires industriels salés.”
POUR EN SAVOIR +www.foodwatch.org pour vous informer et découvrir les dernières actus
dont sucre »… en gardant à l’esprit que l’Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser 25 g de sucre par jour, soit l’équivalent d’à peu près quatre morceaux de sucre. »
1. foodwatch défend les droits des consommateurs et agit pour que, dans un marché transparent, le consommateur puisse décider librement de ce qu’il mange, en toute connaissance de cause et sans risque.
21MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
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23MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
+ GUIDE SANTÉ
BUZZ
Quand le brevet d’un médicament tombe dans le domaine public, les laboratoires sont autorisés à utiliser la molécule « libre de droits » pour créer un nouveau médicament qui sera vendu moins cher 1. Malgré des garanties de sécurité et de qualité, nombre de patients restent méfiants vis-à-vis de ces médicaments « génériques ». À tort ou à raison ?
Le médicament générique n’est pas exactement identique au médicament d’origine.
Vrai. Le médicament générique contient la même molécule (ou principe actif) que le princeps 2 et le dosage est strictement semblable. La différence concerne les excipients, qui, contrairement au principe actif, n’ont aucun rôle thérapeutique. Ils permettent d’agir sur la forme (liquide, solide…), le goût, l’odeur… et n’ont pour seule fonction que de faciliter la prise du médicament.
Le générique est moins efficace que le médicament d’origine.
Faux. Un même principe actif étant contenu dans
le générique, ce dernier soigne comme le médicament d’origine, dans des conditions similaires de sécurité, d’efficacité et de qualité. On parle alors de « bioéquivalence » : la quantité du principe actif est identique ainsi que la vitesse à laquelle il pénètre dans le sang. Les différences de couleur, de forme et de goût n’ont aucune incidence sur l’efficacité du médicament.
Les contrôles ne sont pas les mêmes pour les princeps que pour les génériques.
Vrai.Avant d’être vendus en pharmacie, les médicaments font l’objet de nombreux tests et contrôles, d’abord par le laboratoire qui les fabrique, puis sous l’autorité de l’Agence
nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Les médicaments génériques ne sont donc plus tenus à ces évaluations. Mais pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché, ils sont soumis à d’autres types de contrôles : ils doivent apporter la preuve de leur bioéquivalence et de l’efficacité et de la sécurité des excipients. Enfin, la qualité de leurs procédés de fabrication et de contrôle est aussi évaluée.
Le patient a le droit de refuser un médicament générique.
Vrai.Mais sous certaines conditions. Le médecin doit avoir porté sur l’ordonnance la mention « non substituable », manuscrite et écrite en toutes lettres, à côté du nom du médicament. Il le fait, par exemple,
dans le cas d’un patient allergique à un excipient ou dans le cas d’un patient trop âgé qui, déstabilisé par un médicament différent, risquerait de mal suivre son traitement. En dehors de ces situations, le patient qui refuse le générique ne bénéficie pas du tiers payant et doit remplir manuellement une feuille de soins papier pour le remboursement de son médicament. À savoir : certains médicaments de marque ont un tarif forfaitaire de responsabilité (TFR), c’est-à-dire un tarif de référence pour le remboursement. Le surcoût entre ce tarif de référence et le prix réel du médicament sera à la charge du patient.
Sources :• Site de l’Assurance maladie :frama.link/Z-QubjdP• Site de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) :frama.link/RdWwVqm5• Sondage IFOP « Les Français et le système de santé » : frama.link/FAk2GEAp• Site du ministère des Solidarités et de la Santé : frama.link/1wN_wPcD
1. Ces médicaments sont, en moyenne, 30 % moins chers que les médicaments d’origine, car ils économisent les frais de recherche et de développement (déjà amortis par le médicament d’origine) et des frais de marketing et de publicité. 2. Médicament original protégé par un brevet.
Les génériques :faut-il préférer les médicaments
d’origine ?
+GUIDE SANTÉ
24 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
Le rhume des foins ne doit pas être confondu avec le rhume classique, qui est une infection causée par un virus. Mais s’il est généralement bénin, il est important de bien le diagnostiquer et de le traiter pour qu’il ne s’aggrave pas et ne se transforme pas en asthme.
Reconnaître les symptômesLe rhume des foins se caractérise par des éternuements associés à des picotements (nez, yeux, gorge, oreilles). Le nez coule et les sécrétions restent transparentes puisqu’il n’y a pas d’infection. Les autres symptômes caractéristiques peuvent être une toux sèche, une conjonctivite avec larmoiements, des démangeaisons dans les yeux ou la sensation d’avoir des grains de sable sous les paupières.
Consulter un médecinLorsque ces symptômes deviennent gênants ou s’aggravent, il faut en parler à un médecin, qui confirmera le diagnostic et prescrira un traitement pour les soulager. Les policiers, dont les horaires sont souvent irréguliers, pourront recourir à la consultation médicale à distance, mise gratuitement à leur disposition par la MGP2. Les médicaments, administrés sous forme de comprimés, de spray ou de collyre, sont soit des anti histaminiques, soit des anti-inflammatoires. Pour plus d’efficacité, il est recommandé de suivre le traitement tout au long de la période de pollinisation. On peut également se soigner avec des remèdes naturels, comme l’homéopathie
ou les huiles essentielles, en prenant conseil auprès d’un médecin spécialisé.
DésensibiliserLa désensibilisation (ou immunothérapie spécifique) est proposée aux personnes très gênées par le rhume des foins et pour lesquelles aucun médicament n’a été efficace. Elle s’effectue par voie sous-cutanée : on injecte un extrait de l’allergène en cause. Ou par voie sublinguale : l’allergène est déposé sous la langue. La désensibilisation doit être menée au moins pendant trois ans, de façon régulière et sous surveillance médicale.
• Informez-vous sur le calendrier des épisodes de pollinisation des graminées en consultant les bulletins du Réseau national de surveillance aérobiologique3.• Entre 11h et 16h, le risque allergique est plus élevé : ce n’est ni le moment d’aérer ni celui de se promener. Profitez d’un temps pluvieux pour sortir : la pluie empêche la dispersion des pollens dans l’air.• Ne faites pas sécher votre linge dehors. Les pollens aiment l’humidité et ils iront se déposer sur vos effets.• Évitez de faire du sport ou tout autre effort physique intense en période de pollinisation. Vous ne feriez qu’augmenter vos difficultés respiratoires.• Rincez-vous les cheveux tous les soirs tant que dure la pollinisation.
Conseils DIMINUER L’EXPOSITION AUX POLLENS
ET VOUS, QUE FAITES-VOUS POUR…
Sources :• Site de l’association Asthme et Allergies :asthme-allergies.org/?s=rhume+des+foins• Site de Météo France :www.meteofrance.fr/prevoir-le-temps/meteo-et-sante/pollens-et-allergies• Site du Réseau national de surveillance aérobiologique :www.pollens.fr/le-reseau/les-capteurs.phpSource conseils : • Haut Conseil de la santé publique :frama.link/DcfDNFnk
1. Les graminées sont une famille de plantes (fourragères et céréalières) très répandue dans les prairies, les fossés, les accotements de routes, les forêts et l’eau. Elles sont responsables de 60 % des allergies respiratoires. Source : ARCAA (Association de recherche clinique en allergologie et asthmologie).2. Pour toute information sur ce service : 09 71 10 11 12.3. L’objectif de ce réseau est d’étudier le contenu de l’air en particules biologiques (pollens et en moisissures) pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population.
Le rhume des foins est une réaction allergique aux pollens de graminées1. Il revient chaque année avec la même régularité que le printemps. Si les personnes allergiques auront du mal à y échapper complètement, il reste possible d’en atténuer les effets, souvent très gênants dans la vie quotidienne.
contre le rhume des foinsLutter
+ GUIDE SANTÉ
25MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
Que l’on tire avec un arc classique, un arc à poulies ou même un longbow traditionnel en bois, le tir à l’arc est un sport de concentration, de coordination et de précision qui renforce la maîtrise de soi. Un sport qui permet de se recentrer sur soi-même en respectant des règles de sécurité strictes. Parés à jouer les Robin des Bois ? À vos flèches !
tir à l’arc Samedi, 8h45. Les premiers archers de la section tir à l’arc de l’ASPTT Ajaccio arrivent au club. Le soleil est de la partie : la séance va pouvoir se dérouler en extérieur, avec vue sur les montagnes corses. Les bottes de paille et les cibles sont déjà installées. L’entraîneur distribue les arcs d’initiation, prêtés par le club aux débutants, et montre comment les manipuler. Les plus aguerris montent leur propre arme, fixant poignée, branches, corde, stabilisateur et viseur. Puis tous commencent l’échauffement. Cou, épaules, coudes, poignets, doigts : lors des tirs, la partie supérieure du corps est très sollicitée, il faut la préparer ! Dans le 10 !Une première ligne se met en place, chaque archer face à sa cible, située de 10 à 70 mètres selon son niveau. Chacun encoche sa première flèche puis, bien campé sur ses pieds, dos droit, cherche son équilibre, se concentre et vise. Par sécurité, c’est l’entraîneur qui donne le go avant chaque salve. Ceux qui ne tirent pas attendent derrière le pas de tir.
« Ce sport requiert de la discipline, souligne Gilles Mercier, instructeur du jour. Un arc est une arme ! »
On est loin du 10 ? Il faut réajuster le geste avant de réarmer. C’est en répétant le même mouvement qu’on gagne en précision. Si les premières flèches des débutants n’atteignent même pas la cible, les progrès arrivent vite si on est attentif et motivé. Les muscles dorsaux et la ceinture abdominale chauffés, les doigts gourds, mais avec une impression de sérénité, la séance s’achève sur quelques étirements et un pique-nique. « Convivial, souvent pratiqué en famille, le tir à l’arc permet de se recentrer sur soi-même. Idéal pour lâcher prise ! »
Version douceLe tir à l’arc est accessible à tous. Un entraînement « débutant » s’effectue sur des cibles proches – 10 puis 18 mètres –, par volées de trois flèches, pour travailler la concentration, la position et le geste. La puissance s’acquiert au fur et à mesure.
Version toniqueEn compétition à l’extérieur, le blason se trouve à 50 ou 70 mètres. Pour se préparer, les compétiteurs travaillent l’endurance et la résistance : ils tirent jusqu’à 12 flèches d’affilée et plus de 100 en une seule séance d’entraînement.
Fiche technique • 75 459 licenciés en 2017 en France et outre-mer, dont 71 % d’hommes et 29 % de femmes. • Équipement : vêtements près du corps, arc, carquois, protections (palette pour les doigts, bracelet, plastron, dragonne). • Coût : compter 300 € pour débuter, 1 500 € pour de la compétition (+ 150 € par an de cotisation au club).• Âge : dès 7 ans, sans limite d’âge.
Gilles Mercier, sous-brigadier de police à la délégation régionale des CRS d’Ajaccio, pratique la discipline en couple : s’il a choisi le tir à l’arc classique, son épouse a opté pour l’arc à poulies, arme de haute précision.
Le
TESTÉ POUR
VOUS…
DE VOUS À NOUS
POUR POSER VOS QUESTIONS, rendez-vous sur votre site www.mgp.fr
+GUIDE SANTÉ
Pour beaucoup, le jeu reste un amusement
sans conséquence. Pour d’autres, il devient
« problématique » : quand il supplante tout
autre intérêt ou source de distraction dans
la vie, quand la fréquence du jeu s’accélère
et que les sommes investies augmentent,
quand le joueur, tout à l’excitation de jouer,
perd le contrôle de sa propre volonté.Le jeu, un plaisir vite incontrôlableLes jeux d’argent et de hasard sont de véritables
pièges, conçus pour inciter à jouer et à
rejouer. Ils utilisent habilement des ressorts
psychologiques pour faire croire au joueur
« Devenez millionnaire ! » « Laissez-vous tenter ! » « Rejoignez la partie ! » Les accroches défilent sur l’écran de
l’ordinateur, colorées et prometteuses. C’est à peine si on aperçoit le bandeau « Jouer comporte des
risques ». Pourtant, le jeu peut tourner à l’addiction, d’autant plus insidieuse qu’en ligne, tout paraît virtuel.
de jeu, un dispositif obligatoire sur chaque
site. Ou à un outil plus radical encore :
l’auto-exclusion ou l’auto-interdiction.
Le joueur demande lui-même à être interdit
de jeu, comme on est interdit de casino,
et tous les sites (officiels) lui seront fermés.
Si la dépendance est trop profonde et
ancienne, on peut se faire aider par des
professionnels dans des centres de soins,
d’accompagnement et de prévention en
addictologie (CSAPA) et/ou en appelant
le numéro de Joueurs Info Service : 09 74 75 13 13 (tous les jours de 8h à 2h).
ET VOUS, QUE
FAITES-VOUS POUR…
Ne pas devenir addict
• Être en alerte sur les signes qui doivent inquiéter :
déséquilibre entre les sommes misées et les
ressources ; impossibilité de s’arrêter ; reproches
de l’entourage ; désir obsessionnel de jouer.
Comprendre qu’on n’a aucune prise sur le hasard :
ne pas se laisser berner par des pseudo-rituels
ou objets de chance ; ne pas se croire habile quand
le hasard est seul en cause.• Garder le contrôle : sur l’argent dépensé ; sur
le temps passé à jouer ; sur la place et la fonction
qu’occupe le jeu dans la vie par rapport à d’autres
activités, professionnelles ou de loisir.
À retenir POUR QUE LE JEU RESTE UN PASSE-TEMPS RÉCRÉATIF
aux euxa
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+ GUIDE SANTÉ
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MGP ET VOUS — FÉVRIER 2018 — N° 18
Le rallye routier, plus ancienne discipline du sport motocycliste, c’est la course de moto dans sa plus simple expression. Pas besoin de véhicule de compétition ou d’être un as du pilotage pour participer. Prêt à mettre les gaz ?
routier moto Rendez-vous à 10 heures au circuit Pau-Arnos pour une séance de préparation au rallye routier moto en compagnie du pilote Benoît Nimis. Après avoir revêtu tous deux l’équipement de protection nécessaire,
Benoît Nimis équipe nos motos d’un roadbook, un document fléché et annoté qui permettra de nous repérer lors de la course. Il met nos compteurs kilométriques à zéro et explique comment suivre efficacement les indications du roadbook : une compétence très importante à posséder car le rallye routier est avant tout une course d’orientation !
Freinage, virage, trajectoire…Mais le rallye n’est pas qu’une course, c’est également une activité plaisir. Chacun peut rouler à son rythme : la discipline est ouverte à tous les motards à partir du moment où ils possèdent le permis moto et leur propre véhicule. « L’essentiel du parcours s’effectue sur des routes classiques, où nous sommes soumis au code de la route, explique Benoît Nimis. Seuls 5 % de la course sont chronométrés et s’effectuent sur des routes fermées à la circulation ou sur circuit. » Sur le circuit Pau-Arnos, on passe aux
exercices pratiques. Après quelques kilomètres de roulage pour se mettre en
jambes, on commence par développer
la technique de freinage. Il faut freiner d’abord avec le frein arrière, avant de serrer l’avant pour transférer sa masse vers l’avant et bien s’inscrire dans le virage. On travaille ensuite les autres
points clés que sont les virages – on apprend à se déhancher et à sortir de la moto pour poser le genou par terre –, les trajectoires et
l’accélération. Pendant que l’on roule, tous les sens sont en éveil : il faut être concentré en permanence pour conserver la maîtrise du véhicule car l’erreur ne pardonne pas. Quelques heures plus tard, c’est les bras, le dos et les abdos endoloris qu’on descend finalement de la moto. Fatigué, mais heureux de s’être dépassé !
Version douce« Le rallye routier est une course de vitesse, mais aussi d’expérience »,
souligne Benoît Nimis. Il faut donc être capable de mesurer les risques,
pour éviter de se « mettre au tas ». « Des pilotes dans la soixantaine bien
tassée peuvent faire d’excellentes performances », ajoute-t-il.
Version toniqueLes courses sont longues – elles peuvent
durer entre 8 et 12 heures – et nécessitent
une grande endurance. « Chasser le
chrono demande d’être très mobile sur
la moto, de forcer sur les cuisses pour
envoyer le bassin d’un côté et de l’autre,
de tirer sur les bras… Sans oublier le mental ! », conclut Benoît Nimis.
Fiche technique • Équipement : tout type de moto (et même scooter et side-car), casque, combinaison en cuir, protection dorsale, gants homologués, bottes de protection. • Coût : Pour parti ci per au championnat de France, compter en moyenne 5 000 € pour les six courses annuelles, outre le coût du véhicule et de l’équipement de protection. Cela comprend l’engagement de la course, la licence FFM (Fédération française de moto), les assurances et les consommables (essence, pneus, plaquettes, huile…)• Âge : dès 16 ans avec le permis A1.
Passionné de moto depuis sa jeunesse,
le gardien de la paix Benoît Nimis a longtemps
pratiqué le moto-cross en compétition avant
de se lancer en 2013 dans le rallye routier.
Au guidon de sa Yamaha MT-10, il a atteint la
5e place au classement général du championnat
de France des rallyes en 2016 et 2017.
Le rallye
TESTÉ POUR VOUS…
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TÉMOIGNEZ. Pour les prochains numéros, nous souhaitons recueillir vos témoignages.N’hésitez pas à nous contacter !
Patrick Brochier, gardien de la paix retraité, commissariat de Briançon, Hautes-Alpes
“À BRIANÇON, LA SANTÉ DE FRÉDÉRIC S’EST VITE AMÉLIORÉE ET IL A CESSÉ PEU À PEU DE PRENDRE DES BRONCHO - DILATATEURS.” Notre fils Frédéric a toujours été asthmatique et sujet aux bronchites asthmatiformes, avec souvent des épisodes graves et des hospitalisations sous tente à oxygène. Le traitement de fond et les bronchodilatateurs ne faisaient pas effet. Un médecin a fini par nous conseiller de l’envoyer à Briançon. Nous habitions alors à Cannes et le climat, trop humide, était mauvais pour lui. Nous avons suivi le conseil du médecin et il a fait un séjour d’un mois dans une maison de santé. Au retour, il allait mieux, puis tout recommençait. Il fallait prendre une décision : l’envoyer en pension à Briançon dans une maison de santé. Ou déménager nous-mêmes… C’est le choix que nous avons fait, même si c’était compliqué sur les plans familial et professionnel. J’ai attendu un an ma mutation et nous sommes partis. À Briançon, la santé de Frédéric s’est très vite améliorée et il a progressivement cessé de prendre des bronchodilatateurs. Il faut dire qu’ici, nous sommes à 1 300 mètres d’altitude, le climat est sec et il n’y a pas d’acariens. Pour améliorer son souffle, il a appris à jouer du cor des Alpes et il a pratiqué cet instrument pendant sept ans. Aujourd’hui, il n’a plus d’asthme, il est retourné vivre sur la Côte d’Azur… et nous, nous sommes restés à Briançon, où nous sommes très heureux !
MGP ET VOUS — FÉVRIER 2018 — N° 18 17
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N° 17 — AUTOMNE 2017 — LE MAGAZINE DES ADHÉRENTS DE LA MUTUELLE13/11/2017 10:1MGPETVOUS.
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L’asthme touche près de 4 millions
de personnes en France. Une maladie
dont on ne guérit pas, où le traitement
de fond est la clé de la prévention.
Ils partagent leur expérience.
N° 18 — FÉVRIER 2018 — LE MAGAZINE DES ADHÉRENTS DE LA MUTUELLE
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02/02/2018 11:59
26 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
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TÉMOIGNEZ !Vous souhaitez partager votre expérience avec vos pairs ? Votre témoignage nous intéresse. Pour un des prochains numéros, nous souhaitons recueillir vos témoignages sur : • l’activité physique N’hésitez pas à nous contacter via notre site Internet www.mgp.fr, par l’intermédiaire de votre conseiller MGP, ou au numéro de téléphone 09 71 10 11 12 (non surtaxé).
Santéclair : les plus“ Je m’apprête à changer de lunettes mais je souhaite avoir le choix le plus large possible. Suis-je obligée de me rendre chez un opticien partenaire de Santéclair ? ”Louise E.
La réponse de la rédaction. Chaque adhérent MGP est libre de choisir le professionnel de santé qui le prendra en charge, dans quelque domaine que ce soit. Cependant, en vous rendant chez un des 3 300 opticiens partenaires de Santéclair, vous bénéficierez de prix négociés jusqu’à 40 % sur toutes les gammes de verres et de traitements de trois grands verriers, de 15 % de remise sur les montures et sur tous les autres produits du magasin, de tarifs préférentiels sur les lentilles et de services privilégiés comme la garantie casse sans franchise (valable deux ans) et la garantie « satisfait ou échangé » (valable trois mois), le tout dans une approche constante de qualité.
Garanties santé“ Je suis fonctionnaire de police et mon conjoint, qui travaille dans une entreprise de sécurité, a souscrit le contrat de base proposé par son employeur. Peut-il prendre des garanties complémentaires à la MGP ? ”Gabriel L.
La réponse de la rédaction. Les salariés qui assurent une mission de sécurité peuvent naturellement adhérer à la MGP. La mutuelle ne propose pas de surcomplémentaire (garantie qui vient en complément d’une complémentaire santé), mais des garanties complémentaires santé aux prestations de qualité et aux tarifs équilibrés, que votre conjoint peut souscrire tout en conservant celle imposée par son employeur. En outre, si votre conjoint adhère en qualité d’ayant droit sur votre contrat plutôt qu’en membre participant seul, vos cotisations seront adaptées.
Vous souhaitez nous solliciter, réagir, poser une question ? Nous sommes à votre écoute. N’hésitez pas à nous adresser vos questions via le site www.mgp.fr
NOUS CONTACTER• Pour trouver l’adresse de l’agence la plus proche de chez vous ou nous contacter via un formulaire en ligne : www.mgp.fr
• Pour tous vos courriers : MGP Santé 8 rue Thomas-Edison CS 90059 94027 CRÉTEIL CEDEX
• Pour joindre l’un de nos téléconseillers, du lundi au vendredi, de 8h à 18h (numéro non surtaxé) :09 71 10 11 12
*Ceux qui nous ont quittés Liste des personnes pour lesquelles
nous avons eu connaissance du décès entre le 16/12/2017 et le 16/03/2018.
carnet
ANTILLES-GUYANE
GuadeloupeGUSTAVE DIT DUFLO Lucette - - - 69 ans MartiniqueGUIOSE Edgard - - - - - - - - - - - - - - 78 ans
*Ceux qui nous ont quittés Liste des personnes pour lesquelles
nous avons eu connaissance du décès entre le 16/12/2017 et le 16/03/2018.
carnet
30 MGP ET VOUS — MAI 2018 — N° 19
COMME RÉMY, POLICIER ET ADHÉRENT MGP, BÉNÉFICIEZ D’UN TARIF PRIVILÉGIÉ-20% S U R L ’A S S U R A N C E A U T O * O U
-10% S U R L ’A S S U R A N C E H A B I T A T I O N *
GMF 1er assureur des agents du service publblic : selon une eee étuétude d KanKanK tarrr TNTNS dS S e me me mmarsarsss 202022 17.1*Réduction appliquée la 1ère année pour toute souooo scriptp ionnn dudu 010 /0111/20/20/ 18181818 auauaa 31/31/12/12/1 20120120 8 d8 d8 ’unn 1er cocoontrat AUTAUTAUTUTUTTAUUTTO POOO ASS ou DOMO PASASASASASASSS een tn ttantantanta ququququ’ad’ad’ad’adhérhérhérhé entententent dedede lalaaa mumum tuetuett llellellelle MGMGMGP. P. Offre valable une seule fois et non cumulable ava ec cc touuteee offoffo re re propror motmotmotiononnonnelnellele enennn coucours.rsrPour connaître les conditions et limites des garrantaantiesiesieee deede nonoos css css ontonttratratr s As AAUTOUTOUTOUU PAPAPP SS et etetete DOMDOMOMDOMO POO PASSSSSS, ccontononon actez votvotototrerrere rreeer agence GMF ou tuuuu élééélééléphophophophoneznenee auauaa 0 000 97970970970 8080809 89 89 88809 09 09 9 (n°(n°n° nonon n sn ssurturttaxéaxéaxéaxé, ,,du lundi au samedi de 8h à 20h). Les Conditions n GénGénG éraéraéraé leslesles ete lala CoCoConvev ntitit on on d’ad’ad assississisiistastat ncencencce dededed ceeees contontntratr s sss erontttttnttttt consultables sussssssss r gr gmf.mfmfmfm frfrLA GARANTIE MUTUELLE DES FONCTIONNNNAINAIAIRESRESRES etet ememeemploplplop yésyéyé de l’l’ll ÉÉÉÉtatattat etettt ded s ss ss ervrvviceees ps publublblb icss et asssimsisisisisissi ilés – Sococccciététiété é ddd’as’as’ sursurs ancancnance me me me mutuutuutuellellellelle -e - EnEEnE tretretretr priprip se sesee régrégrégé ie e e
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A d h é r e n t s M G P, r e n s e i g n e z - v o u s a u 0 9 7 1 1 0 11 1 2 ( n u m é r o n o n s u r t a x é , d u l u n d i a u v e n d r e d i d e 8 h à 1 8 h )