Mémoire MASTER STAPS Première Année Parcours Evaluation et Optimisation de Performance Spécialité : Activité Physique Adaptée Année 2015-2016 Impact des orthèses plantaires sur la cinématique du plan transverse du genou à la course chez des coureurs de longue distance atteints du syndrome de la bandelette ilio-tibiale. ____________________________________________________________ Présenté par : Damien Dodelin, session de mai 2016 Tuteur en structure : M. Eric Held Sous la direction de : Maxime L’Hermette
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Mémoire MASTER STAPS Première Année
Parcours Evaluation et Optimisation de Performance
Spécialité : Activité Physique Adaptée
Année 2015-2016
Impact des orthèses plantaires sur la cinématique du
plan transverse du genou à la course chez des
coureurs de longue distance atteints du syndrome de
2 Revue de Littérature .................................................................................................... 3 2.1 Généralités de la bandelette ilio-‐tibiale et anatomie ......................................................... 3 2.1.1 La bandelette ilio-‐tibiale : .................................................................................................. 3 2.1.2 Articulations des membres inférieurs : ............................................................................. 5 2.1.3 Le genou : .......................................................................................................................... 7 2.1.4 Le syndrome de la bandelette ilio-‐tibiale. ......................................................................... 7 2.1.5 Etiologie : ........................................................................................................................... 8 2.1.6 Conséquences et examen clinique : .................................................................................. 9 2.1.7 Facteurs et causes : ......................................................................................................... 10 2.1.8 Traitements ..................................................................................................................... 10
2.2 Course et cinématique ..................................................................................................... 12 2.2.1 La course .......................................................................................................................... 12 2.2.2 la cinématique ................................................................................................................. 13 2.2.3 Influence de la cinématique podale : .............................................................................. 17 2.2.4 Podologie : ....................................................................................................................... 19 2.2.5 La cinématique du genou à la course .............................................................................. 21 2.2.6 Cinématique chez des sujets atteints du syndrome de la bandelette ilio-‐tibiale : .......... 23
3 Problématique, objectifs et hypothèses : ................................................................... 25
Les sujet 1, 2 et 4 montrent une baisse du pic de volant rotatoire interne. Seul le sujet 3 augmente
son pic de volant rotatoire de 2,78°. Pour le pic de volant rotatoire externe, les sujets 2 et 4
montrent une augmentation de ce dernier, à l’inverse des sujets 1 et 3 qui montrent une
réduction.
Démarche de travail :
Afin d’aboutir à ce protocole, il a d’abord fallu plusieurs semaines d’entraînement sur
le système VICON de la clinique Mathilde. En effet, c’est un système complexe et très vaste,
disponible uniquement en anglais. Une formation nous a été proposé afin de découvrir le
système et son logiciel. Puis une multitude d’essai ont été réalisé sur des volontaires pendant
plusieurs semaines afin de se perfectionner sur le logiciel, sur le placement de mire, mais
également sur le déroulement d’un protocole d’analyse de la course. Néanmoins, nous sommes
conscient que nous n’avons pu acquérir en 3 mois, le potentiel d’une personne travaillant avec
ce système depuis plusieurs années. Des progrès et de l’expérience nous reste à acquérir.
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6 DISCUSSION :
L’analyse de la course sans et avec semelles orthopédiques chez de sujets atteints du
syndrome de la bandelette ilio-tibiale nous a permis d’obtenir des informations quantitatives,
et de répondre à certaines interrogations, mais aussi de faire naître d’autres hypothèses de
travail.
Tout d’abord, l’analyse du mouvement grâce au système VICON, nous a permis d’en savoir
plus quant à l’effet cinématique de la semelle orthopédique sur la course chez des sujets atteints
du SBIT. Ainsi, l’hypothèse était que le VICON permettrait d’apporter une plus value au
podologue notamment chez les coureurs atteints du SBIT. Cela a donc été validé, puisque le
système permet d’apporter des informations sur les rotations du genou dans le plan transverse
et dans l’amplitude du mouvement entre la rotation interne et externe.
De manière globale, tous les sujets ont obtenu une réduction de leur douleur, leur permettant
d’augmenter la durée de leur course, sans obligation de stopper celle-ci en raison de la douleur.
De plus, nous notons une baisse globale de la moyenne chez nos 4 sujets de la rotation du genou
en position de statique, gagnant 2,59° de rotation externe (valeur moyenne). Notons également
une perte moyenne de 0,66° de l’amplitude rotatoire chez nos 4 sujets. Notons de plus une perte
de 0,92° en rotation interne, un gain de 1,78° en rotation externe et un gain de 2,62° de rotation
externe sur la moyenne de l’ensemble des rotations du cycle (valeurs moyennes de l’ensemble
des sujets). Enfin, les résultats des pics de volant rotatoire interne et externe (VRI et VRE) sont
intéressants, nous retrouvons une perte de 3,11° de pic de volant rotatoire interne (VRI), et une
perte de 1,69° sur le volant rotatoire externe (VRE). L’ensemble de ces résultats ne montrent
pas de différences significatives. En revanche, nous constatons tout de même un effet des
semelles orthopédiques sur les différentes rotations du genou dans le plan transverse.
Nous avons, dans ce travail, comparé la cinématique de course chez des sujets atteints du SBIT
avec et sans semelles après un mois de traitement. Nos résultats, se basant essentiellement sur
l’articulation du genou, montrent pour la quasi totalité des variables et des sujets des
changements, non significatifs, mais qui pourraient être en lien avec la réduction de douleur.
Ainsi, comme le dit la littérature, nous pouvons affirmer que chaque semelle a modifié
considérablement la cinématique du pied (C. L. MacLean et al., 2008; C. MacLean, McClay
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Davis, & Hamill, 2006; Nester et al., 2003). De plus, cette modification du pied, en réduisant
la pronation de chaque sujet, a entrainé une rotation axial du tibia (Cornwall & McPoil, 1995;
C. MacLean et al., 2006; Nawoczenski et al., 1995). Ainsi, cette modification en chaine, a pu
modifier légèrement la cinématique du genou, comme nous le constatons dans nos résultats,
même si les changements sont légers. Ainsi, la semelle orthopédique aurait un effet, modeste,
mais réel sur le genou de quelques degrés (Dorsey S Williams, 2003; Eng & Pierrynowski,
1994). Le corps représente donc bien une chaine poly articulé, où les changements distaux ont
provoqué des changements proximaux (Gélis et al., 2005)
De plus, nous pouvons noter que chacun de nos sujets montre une réduction de la douleur allant
d’une douleur étant divisée par 2 (sujet 3), à une douleur ayant quasiment disparue (sujet 4).
Nos résultats de test EVA sont donc en accord avec les différentes études réalisées sur la
réduction de douleur lors d’un traitement orthopédique (Fang et al., 2006; Gross et al., 1991;
Nigg, Nurse, & Stefanyshyn, 1999; Vicenzino et al., 2008).
Dans un premier temps, nous avons décidé d’observer l’amplitude articulaire qui semble être
une variable importante au sein du monde de la podologie, comme le montre les études réalisées
par Eng & Pierrynowski (1994), ou encore Nawoczenski et al. (1995). Ainsi, l’obtention des
pics minimums et maximums de courbe de rotation de genou, comme le montre Mac Lean
(2006) ont été récupéré sur différents cycles d’appui de course. Les résultats ne montrent pas
de différences significatives dans l’amplitude rotatoire du genou à un seuil p.<0,05. En
revanche, nous pouvons noter une tendance à la modification.
Ainsi, et selon nos résultats, nous remarquons que l’amplitude articulaire se retrouve quelque
peu modifié. En effet, deux de nos sujets, les sujets 1 et 3, montrent une réduction de -13,45%
et de -8,84%. En revanche ces 2 sujets montrent des résultats différents dans la moyenne de
leurs pics maximums et minimums de VRI et de VRE. Le sujet 1 perd 1,06° de son pic de VRI
et 1,57° de son pic de VRE. Le sujet 3 quant à lui augmente son pic de VRI de 2,78° mais
diminue son pic de VRE de 4,59°. Malgré cette différence chez ces 2 sujets, nous remarquons
une similitude dans la tendance de rotation. En effet, chacun de ces 2 sujets réduit sa quantité
de mouvement vers la rotation interne. Cela se traduit notamment par la baisse de l’amplitude
rotatoire. Notons que le sujet 1 reporte une douleur de 3,9 sur l’échelle EVA. Le sujet 4, pour
sa part, reporte une douleur de 5. C’est la valeur la plus haute recensée dans cette étude. De
plus, il est le seul a reporté une augmentation de son VRI. Ainsi, malgré une baisse de son
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amplitude articulaire, ce dernier tend à augmenter son pic de VRI de 2,78°. Par conséquent nous
pouvons penser que cette augmentation du pic de VRI apporte une limite à la réduction de
douleur de ce sujet, en comparaison du sujet 1, car c’est la seule variable qui diffère entre les 2
sujets.
En revanche, contrairement aux sujets 1 et 3, les sujets 2 et 4 augmentent leurs amplitudes
articulaires. Néanmoins ce gain est moins important quantitativement que la perte d’amplitude
des 2 autres sujets. En effet, celles-ci sont respectivement pour le sujet 2 de 0,76° et de 1,1°
pour le sujet 4.
Toutefois, pour ces 2 sujets, l’observation des pics maximums et minimums sont intéressants.
En effet, chacun de ces 2 sujets ont réduit leurs pics de VRI et augmenté leurs pics de VRE.
Pour le VRI, le sujet 2 a perdu 0,73°, tandis qu’il a gagné 1,5° pour le pic de VRE. Le sujet 4
obtient une perte de 13,43° de son pic de VRI, et une augmentation de 14,54° de son pic de
VRE (résultats significatifs pour le sujet 4).
De plus, ces deux sujets représentent les valeurs moyennes les plus faibles reportées sur le test
EVA à la fin du traitement. Le sujet 2 reporte une douleur de 3,37, tandis que le sujet 4 transmet
la plus faible valeur avec 0,75. Il est intéressant d’observer que ces 2 sujets obtiennent et
reportent des valeurs quasiment similaires. En effet, la différence de perte d’amplitude
articulaire entre les 2 n’est que de 0,34. De plus, comme évoqué plus haut, ce sont ces 2 sujets
qui montrent les valeurs les plus faibles sur les tests EVA, même si le sujet 4 montre une
réduction plus importante, avec quasiment une disparition de la douleur. Comme nous l’avons
dit, les deux sujets montrent des changements similaires avec des pertes de VRI et des
augmentations de VRE. Toutefois, la différence d’augmentation et de diminution est beaucoup
plus marquée pour le sujet 4 par rapport au sujet 2. Ainsi, ici, la quantité de perte de VRI et la
quantité de gain de VRE serait la différence qui pourrait argumenter le fait que le sujet 4 ait
réduit sa douleur de manière plus signifiante. Notons de plus, que ces résultats d’augmentation
de VRE et de diminution de VRI sont significatif pour le sujet 4, ce qui vient appuyer sa plus
grande diminution de douleur face au sujet 2.
Néanmoins, si nous reprenons les quatre sujets, les sujets 1 et 3 ont réduit leur amplitude
rotatoire, à l’inverse des sujets 2 et 4. Or le sujet 1 et 2 montrent une baisse de douleur quasiment
similaire. L’amplitude rotatoire ne serait donc pas l’une des causes de la réduction de douleur.
De plus, les sujet 1 et 3 montrent une réduction de leur VRE, à l’inverse des sujets 2 et 4. Nous
pouvons donc tirer la même conclusion. En revanche, l’observation des VRI semblent plus
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intéressants. En effet, les sujets 1, 2 et 4 ont réduit leur VRI, à l’inverse du sujet 3. Nous pouvons
donc penser au vu de ces résultats et des résultats des tests EVA, qui rappelons le, montre une
réduction moindre de douleur pour le sujet 3, que la réduction du pic de VRI, aurait un impact
sur la réduction de douleur. Cette observation serait en accord avec des études réalisées sur la
cinématique de sujet porteur du SBIT. En effet, celles-ci montrent de plus grand pic de rotation
interne pour ces derniers face à une population saine (Ferber, Noehren, Hamill, & Davis, 2010;
Louw & Deary, 2014).
Toutefois, il est nécessaire d’observer les résultats des variables suivantes afin de savoir si
d’autres facteurs auraient un impact sur la réduction de douleur.
Observons donc maintenant les valeurs moyenne de rotation afin de quantifier les changements
de rotation qui se sont opéraient avec la semelle.
Le sujet 2, montrait une courbe entièrement en rotation externe à la course avec une moyenne
à -23,83°. Après 1 mois de traitement, ce dernier montre une très légère augmentation, non
significative, de sa rotation externe. En effet, ce dernier passe à une moyenne de -24,25°. Ces
courbes, entièrement en rotation externe lors de la course, sont possibles, comme nous le montre
(Angkoon Phinyomark, Osis, Hettinga, & Ferber, 2015; A. Phinyomark et al., 2015). Ainsi,
nous avons ici, un mouvement plus éloigné de la rotation interne. De plus, ces résultats sont en
lien avec les angles de rotation en position statique. En effet, nous remarquons une
augmentation de la rotation externe pour ce sujet de 3,11°. Par ailleurs c’est l’augmentation de
rotation en position statique la plus faible. Ici, nous avons donc un genou, qui montre une baisse
de son mouvement rotatoire vers l’intérieur avec les semelles.
Le sujet 4, suit ce changement de manière plus prononcé, avec des résultats significatifs. En
effet, il passe d’une moyenne de 0,21° en rotation interne, à une moyenne de -12,35° en rotation
externe lors de la course. Nous avons donc avec ce sujet une disparition de la rotation interne.
Cette modification est suivie par la modification angulaire au niveau statique. Le sujet 4 passe
de -10,03° en rotation externe à -22,83° de rotation externe avec les semelles. Nous avons donc
un genou qui ne rentre plus en rotation interne lors de la course et logiquement une rotation
externe qui se voit augmenter.
Le sujet 1, augmente sa rotation externe en position statique passant de -2,34° à -9,39°.
Néanmoins, la valeur moyenne de sa courbe à la course ne se voit quasiment pas modifiée,
passant de 2,78° en rotation interne à 2,88° toujours en rotation interne. Toutefois nous
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remarquons que ce faible changement n’est pas représentatif de la variation de la courbe de
rotation chez ce sujet. En effet, la moyenne de rotation externe se voit diminuer passant de -
3,61° à -2,43°. Les valeurs de rotation interne sont elles aussi modifiées, passant de 6,25° à
5,34°. Ici, il est important de voir que la rotation interne se voit diminuer.
Nous observons donc pour les sujet 1, 2 et 4 une similarité dans ces variables. En effet, chacun
de ces 3 sujets à réduit sa valeur moyenne de rotation interne et/ou sa tendance de mouvement
rotatoire vers l’intérieur lors de la phase d’appui.
Enfin, le sujet 3, montre des résultats quelque peu différents. En effet, ce sujet ne gagne pas de
rotation externe en position statique, mais perd 2,41°. Ce sujet passe également, de manière
significative de -5,60° à -3,21° de valeur moyenne de rotation externe lors de la phase d’appui
à la course. Il augmente également ses valeurs moyennes de rotation interne de 1,28° et réduit
ses valeurs moyennes de rotation externe de 1,69°. Il est ainsi, le seul sujet à avoir augmenter
sa valeur moyenne de rotation interne, augmentant donc sa tendance de mouvement de genou
vers l’intérieur. Rappelons, qu’il est le sujet ayant subis le moins de baisse de douleur au cours
du traitement.
Les résultats montrent que la moyenne de rotation interne et/ou le mouvement de rotation de
genou vers l’intérieur aurait un impact dans la douleur causée par le SBIT. En effet, 3 sujets
montrent une réduction de leur rotation interne et/ou mouvement vers l’interieur, contrairement
au sujet 3, pour qui celle-ci augmente.
Ainsi, après l’observation des différents résultats, nous pouvons affirmer que la semelle
orthopédique et la podologie ont un effet positif sur le traitement du SBIT, notamment en
permettant une réduction de douleur conséquente. De plus, l’orthèse impact la cinématique du
genou lors de la phase d’appui, à la course. Grâce aux différentes observations, nous pouvons
penser que l’impact créé par la semelle sur les rotations internes du genou influencerait la
réduction de douleur. En effet, nous observons une baisse des pics de VRI, ainsi qu’une baisse
de la moyenne de rotation interne chez 3 de nos sujets. Seul le sujet 3, montre une augmentation
de sa moyenne de pic de VRI et une augmentation de sa moyenne de rotation interne lors du
cycle d’appui. Ce sujet ayant la réduction la moins importante de sa douleur lors du traitement,
nous pouvons penser que ces différents résultats allant à l’encontre des 3 autres sujets sont une
limite à sa réduction de douleur. Toutefois, il montre tout de même une réduction de douleur.
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Ainsi, d’autres facteurs pourraient influencer cette réduction comme nous avons pu le dire
auparavant, comme notamment la cinétique et les moments de force, ou la cinématique d’autres
articulations.
Les pics de rotation interne ou de VRI pourraient donc être une cause du SBIT, en venant
plaquer la BIT sur l’épicondyle lors de ce mouvement de genou vers l’intérieur. Ainsi, une
réduction de ce pic, comme nous l’observons ici chez 3 de nos sujets, réduiraient la douleur.
Néanmoins, et une fois de plus, le sujet 4 augmente son VRI, et tend tout de même à réduire sa
douleur. D’autres facteurs, cinématiques et/ou cinétiques interviennent donc dans la réduction
de douleur. Il serait donc très intéressant de vérifier ces résultats avec un panel de sujet plus
important.
Dans notre étude, seule la phase d’appui a été traité. En revanche, et après l’observation de ses
résultats, le traitement de la phase d’oscillation serait surement intéressant dans une prochaine
étude. En effet, le minimum de chaque courbe, (se trouvant lors de la phase de contact initial)
change sensiblement entre les 2 phases. Ainsi, nous pouvons penser qu’un changement s’opère
également dans les derniers instants de la phase d’oscillation avant le contact initial. La semelle
pourrait avoir un effet sur cette phase en entrainant une pose de pied différente, modifiant les
rotations de genou lors de la phase d’appui. Enfin rappelons, que c’est lors de la phase
d’oscillation que s’opère le plus de flexion de genou. Or nous l’avons vu, la flexion
s’accompagne d’une rotation interne du genou. Ainsi, il serait certainement intéressant
d’observer les effets lors de cette période de temps. Il serait également intéressant d’observer
les corrélations entre les rotations internes (et VRI) et la baisse de douleur. En effet, cette année
nous avons fait le choix d’observer et de déterminer quelles étaient les changements
cinématiques dû à la semelle orthopédique.
Nous pouvons ajouter que le modèle utilisé ici, se basant sur le modèle du plug-in-gait et en y
ajoutant 4 mires en interne (épicondyles et malléoles) pour le traitement, pourrait se voir ajouter
quelques mires, notamment sur le segment cuisse et tibia, afin de pouvoir quantifier de manière
plus efficiente les rotations de genou lors d’une prochaine étude. En effet, le modèle actuel,
reposant sur 6 mires pour la rotation d’un genou se peut d’être légèrement réducteur, notamment
au niveau de la précision des angles qu’il apporte.
De plus, il serait intéressant de réaliser la même expérience, avec un nombre de sujet plus
important afin de pouvoir effectuer des statistiques de manière plus efficiente et ainsi, pouvoir
vérifier les constatations effectuées cette année avec cette étude.
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Nous pouvons également faire une critique du protocole. En effet, celui-ci est espacé d’un mois
entre chaque test. Chaque test a été ré-effectué avec les mêmes chaussures, afin d’éviter le
changement possible de cinématique entre les 2 tests provoqué par une chaussure différente.
Toutefois, cette chaussure peut avoir était modifiée pendant ce mois de traitement, de par le
vieillissement de la chaussure, ou par des facteurs extérieurs ayant impacté la structure de la
chaussure. De même pour la certitude des entrainements effectués par les sujets. En effet, nous
n’avons pu assister à tous ces entrainements.
Le placement de mire peut également être une limite. En effet, même si ces mires ont été
repositionnés par la même personne lors des 2 tests la précision de la pose de mire se peut
d’avoir quelque peu changé. En effet, même si des points anatomiques sont plus facilement
palpables, d’autres restent plus difficile à trouver et cela allant de pair avec les personnes, chez
qui la morphologie offrirait plus ou moins de facilité à trouver les zones anatomiques. Etant la
première année que nous utilisons ce logiciel et ce type de protocole, des progrès restent à faire
afin de pouvoir repositionner les mires aux mêmes endroit lors de chaque test. Dans une autre
mesure et afin d’éviter tout problème, les tests pourraient être réalisés les uns après les autres,
sans avoir à enlever et replacer les mires. En effet, des études réalisées sur la répétabilité des
essais montrent qu’une meilleure répétabilité des résultats est visible lors d’essai le même jour,
que lors d’essai sur des jours différents (Diss, 2001; Queen, Gross, & Liu, 2006; R Ferber,
2002; Steinwender et al., 2000). De plus, le plan le plus impacté par cette répétabilité est le plan
transverse. Néanmoins, ces tests effectués sur différents jours montrent des résultats restant
acceptable, également pour le plan transverse (Tsushima, Morris, & McGinley, 2003).
Pour finir, nous pouvons affirmer que le podologue joue un rôle intéressant dans le traitement
du SBIT. En effet, comme nous l’avons vu, chaque sujet a pu réduire sa douleur et a pu
reprendre une course sans contrainte de douleur obligeant l’arrêt de cette dernière. En revanche
l’analyse du mouvement apporte des données intéressantes, qui pourraient être prise en compte
par les podologues afin d’affiner la podologie associée aux problèmes de SBIT. En effet, celle-
ci apporte ici une plus value dans l’observation de l’impact de la semelle et permet au podologue
de mieux comprendre ou il intervient, et ou il pourrait davantage intervenir tout en évitant de
créer d’autres anormalités en contre partie. Ainsi, par l’utilisation du VICON, les podologues
pourraient à terme concevoir des semelles impactant de manière plus spécifique les sujets
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atteints du SBIT, en impactant par exemple de manière plus précise les volants rotatoires
internes, ainsi que les rotations internes, si nos observations et hyothèses se confirment.
7 CONCLUSION
Cette étude nous permet d’en savoir plus sur l’impact de la semelle orthopédique sur le
SBIT. En effet, l’analyse du mouvement grâce au système VICON, nous permet de quantifier
les effets de la semelle orthopédique sur la cinématique de course des sujets traités par la
podologie. Ainsi, et en accord avec la littérature, nous avons montré que la podologie apportait
une baisse de douleur conséquente, permettant la reprise de l’activité sportive.
Ici, nous nous sommes intéressés aux sujets présentant le SBIT. Nos résultats concordent avec
des études réalisées par différents auteurs sur la cinématique des coureurs présentant le SBIT
en affirmant que ces derniers proposés des rotations internes de genou plus importantes que des
sujets sains. Ici, la semelle orthopédique, a une influence sur la rotation interne du genou. En
effet, elles permettent de réduire la rotation interne et le pic de volant rotatoire interne chez 3
de nos sujets. Par conséquent il serait intéressant de développer cette hypothèse dans de futur
études, en corrélant la baisse de douleur avec la baisse de rotation interne chez des sujets
présentant le SBIT.
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57
Annexe :
Entrainement 1
Douleur ressentie au :
Kilomètres :
Temps :
Surface :
Entrainement 2
Douleur ressentie au :
Kilomètres :
Temps :
Surface :
Entrainement 3
Douleur ressentie au :
Kilomètres :
Temps :
Surface :
Figure 12 : fiche de suivi de l’étude proposée à chaque sujet
58
Participation à un protocole de recherche
Bonjour,
Je suis étudiant en 1ère année de master STAPS EOP (évaluation et optimisation de la performance). Je réalise, dans le cadre de mon mémoire, un projet de recherche, en lien avec le CEPAS (Centre d’Etude Podologique Appliqué au Sport) et l’université de Rouen, sur le traitement par semelle orthopédique du syndrome de l’essuie-‐glace chez des coureurs à pied. Cette étude a pour but de traiter par semelle orthopédique les sujets souffrants du syndrome de la bandelette ilio-‐tibiale, et d’identifier quelles sont les variables qui permettent de corriger (ou non) l’aspect biomécanique mais aussi la réduction de la douleur, grâce aux semelles. Le but est donc d’améliorer à terme les semelles orthopédiques pour cette pathologie.
L’étude porte sur 2 séances d’analyse cinématique de la course grâce a un système VICON (14 caméras infrarouge), le premier avant le port de la semelle puis le second un mois après la prescription de la semelle (avec semelle). Pour ces séances le port des baskets de course est indispensable (les mêmes pour les 2 et pour la durée de l’étude). Un test d’évaluation visuelle analogique (EVA) sera également réalisé (pour la douleur).
Pour pouvoir participer à cette étude vous devez être atteint du syndrome de l’essuie-‐glace, et ressentir une douleur sur la partie externe du genou lors de la course à pied. Vous devez être atteint d’aucunes autres blessures, et n’avoir subis aucune opération quelconque durant les 12 derniers mois au niveau de l’appareil locomoteur. De plus, pour pouvoir participer vous devez vous entrainer au moins 1 fois par semaine. Enfin, vous devez estimer une douleur supérieure ou égale à 3, sur une échelle allant de 0 à 10, lorsque vous êtes en situation de course.
Si vous pensez rentrer dans les critères de l’étude et que vous êtes intéressés par ce projet de recherche afin d’être sujet, ou tout simplement pour avoir des renseignement, merci de me contacter à l’adresse mail suivante : [email protected]
(Le début du protocole débutera courant février)
Je vous remercie pour l’attention que vous porterez à ce message,
Damien Dodelin.
Figure 13 : Flyer de recrutement
59
Figure 14 : Emprunteur et semelles thermoformables
Figure 15 : Exemple d’analyse dynamique
60
Figure 16 : Traitement de données vidéo et caméra
Figure 17 : Positionnement de mire
61
Figure 18 : Caméra Bonita V5
Figure 19 : Semelles anti-‐pronatrice Orthodynamica (coins supinateur et hémicoupole)
62
Résumé
Cette étude a pour objectif d’analyser l’impact des semelles orthopédiques sur la cinématique du genou de
coureurs atteints du syndrome de la bandelette ilio-tibiale (SBIT), ou syndrome de l’essuie-glace. Cette
blessure est récurrente chez les coureurs à pied ainsi que chez les cyclistes. Ainsi, quatre coureurs ont
participé à l’étude sur une durée d’un mois. L’analyse de la cinématique a été réalisé grâce à un système
optoélectronique VICON. L’analyse consiste en 2 tests de course en footing enregistré par le VICON, séparé
d’un mois. Le premier test s’est effectué sans semelles orthopédiques avant le traitement contrairement au
second avec semelles et après 1 mois de traitement. L’étude s’est accompagnée d’un test par échelle visuelle
analogique afin de mettre en relation les changements cinématiques et la baisse de douleur. Les résultats
montrent une baisse de douleur chez l’ensemble des sujets ce qui prouve l’apport positif de la podologie dans
le traitement du SBIT. De plus nous observons une baisse du volant rotatoire interne du genou chez 3 sujets.
Seul un sujet montre une augmentation de cette variable. Ce dernier rapporte la réduction de douleur la moins
importante.
Ces résultats permettent d’envisager une étude sur une population plus importante dans un objectif de
confirmer nos observations et de corréler cette baisse de douleur avec la baisse du volant rotatoire interne.
Mots-clés : syndrome de la bandelette ilio-tibiale, cinématique, semelles orthopédiques.
Abstract
The aim of this study was to determine the kinematic effects of orthotics, with runners who are suffering by
an ilio tibial band syndrom (ITBS). This injury is the leading cause of lateral knee pain in runners and cyclists.
4 runners with ITBS participated on this study. The kinematic analysis was realized with a VICON system.
The analysis is resumed in 2 test of footing on 1 month. One before the treatment without orthotics and the
other with orthotics after one month of treatment. The study was accompanied with a visual analoagic scale
(VAS) for make relation with the kinematic’s changes. The results show a decrease of the pain during the
study. This decrease show the contribution of the podiatry for the ITBS. Furthermore, we find a reduction of
the internal rotation of de knee in the tranvserse plan, in 3 subjetcs. One subject show an increase on his
internal rotation of knee. This subject show the minor reduction of the pain.
This result allow us to consider an other study with more subject for confirm our results and for correlate the
diminution of pain with the reduction of internal rotation.
Key words : ilio tibial band syndrome, kinematic, visual analogic scale, orthotics, podiaty